Les pirates de l'air ... identifications douteuses
Posté par Christo le 15/04/2010
Dernière mise à jour : le 8 avril 2011 (article également publié sur notre blog avec possibilité de poster un commentaire)
Le FBI dévoila le nom des pirates de l’air par le biais d’un communiqué de presse le 14 septembre 2001 (site officiel du FBI, 14/09/01). Seule l'orthographe de quelques noms fut par la suite modifiée dans une ultime publication très légèrement corrigée le 27 septembre 2001 (site officiel du FBI, 27/09/01).
London Times, 20 septembre 2001 | Daily Telegraph, 23 septembre 2001 |
Face à ces révélations, le directeur du FBI Robert Mueller dut reconnaître que des identités avaient pu être usurpées et qu'il n'était donc pas certain que la réelle identité de certains des 19 pirates soit connue (Los Angeles Times, 21/09/01 ; CNN, 21/09/01).
CNN, 21 septembre 2001 |
Deux mois plus tard cependant, changement de posture : le FBI confirme que les 19 preneurs d'otage ont bien voyagé sous leur véritable identité et que les noms rendus publics dans les communiqués de presse du 14 et du 27 septembre sont bien leurs vrais noms (Associated Press, 3/11/01). Robert Mueller affirme alors : « A présent, nous savons avec certitude qui sont les 19 pirates » (CBS News, 3/11/01 ; Associated Press, 3/11/01). Les "pirates en vie" ne seraient donc que de simples homonymes.
Or, comme le fait remarquer le Grand Reporter Eric Laurent, « comment peut-on établir une identité ["avec certitude"] sans posséder ni date de naissance, ni nationalité ? » (E. Laurent, sept. 2005, p.76). En effet, la liste des pirates que le FBI diffusa le 27 septembre 2001 et qui ne fut jamais modifiée depuis, indique que certains pirates ont jusqu'à 7 dates de naissance possibles, et leur résidence ainsi que leur nationalité sont toujours présentées comme incertaines (site officiel du FBI, 27/09/01). Plus troublant encore, l'analyse des faits révèle des coïncidences qui fragilisent considérablement la thèse des homonymies et viennent semer le doute sur la véritable identité de certains pirates de l'air. Deux exemples :
- Le présumé pirate Abdulaziz Alomari habitait Vero Beach en Floride en 2001 (document du FBI, p.11). Quant à son prétendu homonyme qui est pilote de ligne pour Saudi Airlines (FOX News, 14/09/01 ; Boston Globe, 15/09/01 ; New York Times, 16/09/01 ; Independent, 17/09/01 ; BBC News, 23/09/01), il vécut également à Vero Beach en 2001 pour y prendre des cours de pilotage (FOX News, 14/09/01 ; New York Times, 16/09/01 ; CNN, 14/09/01). Selon la thèse officielle des homonymies, deux saoudiens portant le même nom auraient donc tous deux vécus dans une petite ville de 17.000 habitants en Floride, et ce à la même période et sans se connaître. Quelle est la probabilité d’un tel concours de circonstance ?
- Le prétendu homonyme de Waleed Alshehri a confirmé avoir vécu à Daytona Beach (Floride) durant l'été 2000. Il y prit des cours de pilotage et est lui aussi devenu pilote de ligne chez Saudi Arlines (Asharq Al-Awasat, 22/09/01 ; BBC News, 23/09/01 ; Daily Trust, 24/09/01). Quant au présumé pirate Waleed Alshehri, il vivait également en Floride, et parmi les villes de Floride où il aurait selon le FBI vécu figure ... Daytona Beach ! (site officiel du FBI, 27/09/01).
La probabilité d’occurrence de cette double coïncidence est indéniablement des plus faibles [1]. Aussi, force est de reconnaître qu’en l’état des informations disponibles, l'hypothèse d'identités usurpées est bien plus vraisemblable que celle des homonymies avancée par les autorités américaines, et qu'il est donc fort possible que nous ne connaissions pas la véritable identité d'un certain nombre de pirates de l'air.
Outre l’identité des pirates, leur supposée appartenance à Al-Qaida et à l'islam radical est elle aussi loin d’être clairement établie. En effet, plusieurs pirates de l'air présumés avaient un mode de vie radicalement incompatible avec les préceptes fondamentaux de l'Islam et ... six d'entre eux se seraient entraînés sur des bases militaires américaines dans les années 90 !
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San Francisco Chronicle, 4 oct. 2001 |
Pirates, mode de vie à l'occidental, et décadence. L'interdiction de l'alcool, des jeux d'argent et des relations sexuelles hors mariage sont des préceptes fondamentaux de l'Islam. Pourtant, le présumé pirate Ziad Zarrah, que ses proches et amis décrivent comme quelqu'un de laïque ou de très modérément religieux (Independent, 16/09/01 ; Boston Globe, 25/09/01 ; Los Angeles Times, 23/10/01) qui aimait les Etats-Unis (Boston Globe, 25/09/01), vécut avec sa petite amie en dehors des liens du mariage (Le Monde, 9/10/01 ; Los Angeles Times, 23/10/01). D'autres pirates présumés se révélèrent être des adeptes du jeu (San Francisco Chronicle, 4/10/01; Newsweek, 15/10/01), consommateurs d'alcool (Associated Press, 12/09/01 ; New York Times, 13/09/01 ; Time, 24/09/01 ; Newsweek, 24/09/01 ; Sarasota Herald-Tribune, 10/09/06) et de drogues (Charlotte Sun, 14/09/01 ; Newsweek, 15/10/01), ainsi que des amateurs de prostituées (Boston Globe, 10/10/01) et de clubs de strip-tease (San Francisco Chronicle, 4/10/01 ; Newsweek, 15/10/01 ; Wall Street Journal, 16/10/01). Ces descriptions qui ne correspondent pas à de pieux musulmans, et encore moins à des fanatiques religieux, laissent perplexes bon nombre d'experts de l'Islam. Voici ce qu'en dit Mahmoud Mustafa Ayoub, professeur en sciences des religions à la Temple University à Philadelphie et spécialiste de l’Islam et du Moyen-Orient : « Il est incompréhensible qu’une personne puisse boire et aller dans un club de strip-tease la veille du jour où elle va se tuer au nom de l’Islam. Les gens susceptibles de se tuer pour leur foi [sont] issus d’une idéologie islamique extrêmement stricte. Il y a quelque chose qui ne colle pas. » (South florida Sun-Sentinel, 16/09/01).
Des pirates sur des bases militaires US ? L'information selon laquelle jusqu'à 6 pirates [2] se seraient entraînés sur des bases militaires américaines dans les années 90 fit l'objet de nombreux articles dans les médias américains quelques jours après les attentats (Newsweek, 15/09/01 ; Los Angeles Times, 15/09/01 ; New York Times, 16/09/01 ; Washington Post, 16/09/01). Juste après ces révélations, le Pentagone orchestra une contre-offensive par le biais d'un communiqué de presse stipulant de manière peu probante que le recoupement des dates de naissance des étudiants avec celles des pirates « indique qu'il ne s'agit probablement pas des mêmes personnes » (Washington Post, 16/09/01). L'argument d'homonymie fut donc une nouvelle fois invoqué. Or, comment les autorités américaines ont-elles bien pu faire de tels recoupements alors que la nationalité et la date de naissance de 4 des 6 pirates en question étaient alors inconnues et sont toujours présentées comme tel sur le site du FBI [3] ? Malgré l'acharnement de quelques journalistes, le Pentagone refusa de révéler les dates de naissance, pays d'origine et toute autre information sur les supposés homonymes, une position qui rend impossible toute vérification. A propos de l'attitude du Pentagone, le Grand Reporter Eric Laurent a recueilli les confidences d'un officier de haut rang de la DIA (les services secrets militaires) : « Je pense que l'explication de ce silence est très simple. Reconnaître que les terroristes auraient été entraînés [...] sur des bases militaires américaines révèlerait que ces hommes entretenaient des liens avec des gouvernements arabes alliés des Etats Unis. [...] Dés lors, finie la vérité officielle d'une opération seulement commanditée depuis les montagnes reculées d'Afghanistan » (E. Laurent, sept. 2005, p.88).
Newsweek, 15 septembre 2001 |
Compte tenu de tous ces éléments, il est difficile de comprendre comment la Commission d’enquête a pu considérer l’identité des auteurs des attentats et leur supposée appartenance à Al-Qaida et à l’islam radical comme des faits établis ne nécessitant aucune investigation supplémentaire. En fait, elle s’est contentée de reprendre la liste des 19 pirates du FBI sans aucun examen critique et en occultant les faits présentés ci-dessus.
Plus généralement, au delà des incertitudes qui planent sur l'identité de ces 19 individus et sur leur appartenance supposée à Al-Qaida, il n'y a pas non plus la moindre preuve qu'ils soient réellement montés à bord des avions de ligne du 11-Septembre. En effet, le FBI a prétendu avoir identifié les 19 auteurs des attentats à partir des listes de passagers (ou manifestes de vol) fournies par les compagnies aériennes (CNN, 27/09/01 ; [4]), mais ni listes authentifiées, ni cartes d’embarquement, n’ont à ce jour été rendues publiques par l’administration américaine. Différentes listes furent certes présentées, mais il s'agissait à chaque fois de listes non authentifiées, dont certaines n'incluaient d’ailleurs pas les noms des présumés pirates [5]. Les compagnies aériennes ont quant à elles systématiquement refusé de fournir les manifestes de vol aux chercheurs indépendants enquêtant sur les événements du 11-Septembre.
Un autre type de preuve aurait pu être fourni pour prouver que les 19 accusés sont réellement montés à bord des avions : l’identification des restes de leurs corps sur les lieux de chaque crash. Or rien n’indique que le FBI ait, comme il se doit pour les affaires criminelles, effectué une quelconque identification formelle assortie d'une chaîne de traçabilité [6] en bonne et due forme. Les prétendues identifications ont été établies soit de manière indirecte en attribuant d'office les restes de victimes non identifiées à des pirates [7], soit sans qu'aucune chaîne de traçabilité ne permette d'en garantir l'authenticité [8].
Les seuls éléments à charge authentifiés qui ont été présentés sont les très nombreux passeports et autres documents d’identités miraculeusement retrouvés en relativement bon état sur les trois lieux de crash :
- Sur le lieu du crash au Pentagone furent retrouvées la carte d'identité en bon état du supposé pirate Majed Moqed (cf. image ci-dessous) et une partie de la carte d'identité de l'un des deux supposés pirates Alhazmi, présentées comme pièces à conviction au procès de Moussaoui.
Carte d'identité de Majed Moqed Vol AA77 - Pentagone |
- Alors qu'aucun débris identifiable de l'avion ne fut retrouvé sur les lieux du crash du vol UA93 à Shanksville, Pennsylvanie (Pittsburghlive, 11/09/02), le nombre de documents d'identités ayant survécu au crash est impressionnant : le passeport du supposé pirate Saeed Alghamdi (cf. image ci-dessous), le permis de conduire de Floride du supposé pirate Ahmed Alnami, sa carte de membre de l’Association des Auberges de jeunesse d’Arabie Saoudite, une page contenant le visa pour les Etats-Unis du passeport du supposé pirate Ziad Jarrah, une carte de visite professionnelle de l’oncle de Ziad Jarrah.
Vue aérienne du crash du vol UA93 [vidéo] Shanksville - Pennsylvanie | Passeport de saeed Alghamdi Shanksville - Pennsylvanie |
- Au pied du World Trade Center fut retrouvé le passeport en parfait état de Satam Al-Suqami (cf. image ci-dessous).
Passeport de Satam Al-Suqami Vol AA11 - World Trade Center |
Cette invraisemblable accumulation de résidus miraculeux et à charge laisse perplexe [9]. Le cas du passeport de Satam Al-Suqami retrouvé au pied du World Trade Center (cf. image ci-dessus) est particulièrement emblématique. Selon le récit officiel, ce document a traversé le crash sans être endommagé pour être ensuite retrouvé par "un passant non identifié" qui a eu la présence d'esprit de le donner à un inspecteur de police, tout ceci avant que les tours ne s'écroulent (Commission, audience du 26/01/04), soit entre 8h46 et 9h59, malgré la panique qui régnait et la présence de milliers de papiers dans les rues. Dans un documentaire intitulé "F.B.I" diffusé en mars 2010 sur France 5, l'agent du FBI Dan Coleman nous en apprend "un peu plus" sur ce passant non identifié : à peine avait-il remis le passeport à l'inspecteur de police qu'il « s’était enfui » ... un comportement bien étrange et qui pourtant ne donna lieu à aucune investigation pour en savoir plus sur cette personne, s’étonne le journaliste David Carr-Brown, co-auteur de l'enquête susmentionnée sur le FBI.
D'aucuns argueront que les documents d'identité retrouvés sur les lieux des crashs ne sont pas les seuls éléments à charge présentés, mais que des images de vidéosurveillance de l'embarquement des présumés pirates furent également rendues publiques. Quelques images de vidéosurveillance sont en effet censées témoigner de l'embarquement des présumés pirates de l’air Atta et Alomari ; mais ces images proviennent de l’aéroport de Portland, et non de celui de Boston d’où décolla le vol AA11 qui s'écrasa sur la tour nord du WTC, et leur piètre qualité ne permet pas d'identifier les deux dits-individus (cf. images ci-dessous). Le père d'Atta a d'ailleurs déclaré ne pas reconnaître son fils sur ces images lors d'une conférence de presse qui s'est tenue au Caire le 19 septembre 2001 [10].
Images de vidéosurveillance de l'aéroport de Portland censées montrer Atta et Alomari |
D'autres images censées montrer l'enregistrement à l'aéroport de Washington Dulles des présumés terroristes du vol AA77 ont également été diffusées, mais l'absence troublante d'éléments d'authentification [11] rend cet enregistrement particulièrement suspect et sans valeur juridique : tout ce que l'on voit, c'est un groupe d'individus en train de passer un contrôle quelque part à une date et heure inconnues.
Image de vidéosurveillance censée montrer le présumé pirate Hani Hanjour
aux contrôles à l'aéroport de Washington Dulles
Les différentes images de vidéosurveillance telles qu'elles ont été présentées sont donc nulles et non avenues. Quant aux employés de sécurité et personnel de l'embarquement des quatre vols détournés, aucun n’a témoigné avoir vu un seul des dits pirates de l'air. Plus encore, « [pas un seul] agent chargé de la surveillance et de la fouille [des vols AA11 et UA175] ne s’est souvenu des pirates de l’air » (Commission sur le 11/9, rapport officiel, juil. 2004, chap.1, p.2).
La non divulgation de preuves formelles sur l’embarquement des 19 « pirates de l’air » désignés n’autorise bien sûr pas à conclure que les autorités américaines ne possèdent pas de telles preuves. Néanmoins, le fait qu’elles n’aient jamais été publiées, et ce malgré les demandes répétées d'enquêteurs indépendants, laisse perplexe compte tenu des polémiques qui se sont installées. Et la polémique suscitée par les révélations sur les compétences de pilotage des présumés pilotes - décrites comme étant moyennes ou médiocres par les instructeurs et directeurs des écoles d’aviation où ils se sont entraînés aux Etats-Unis sur de simples petits monomoteurs [12] - n’incite pas à dissiper les doutes. De nombreux pilotes chevronnés les jugent incompatibles avec les manœuvres qu'ils sont censés avoir exécutées sur des avions de ligne le 11- Septembre. Voici ce qu’en dit le Commandant Russ Wittenberg, pilote de chasse et de ligne à la retraite avec plus de 30.000 heures de vol à son actif y compris sur Boeing 757 et 767 : « je ne pourrais pas le faire ... et je suis absolument catégorique, ils n'ont pas pu le faire ». Regardez son témoignage :
Le cas de Hani Hanjour, pilote présumé du vol AA77 s'étant écrasé sur le Pentagone, est le plus polémique. Alors que de l’avis unanime d’experts, le pilote devait être extrêmement qualifié pour exécuter les manœuvres « à la TopGun » observées, Hani Hanjour était lui un piètre pilote, à peine qualifié pour piloter un simple Cessna monomoteur. (Voir l’annexe « Les compétences aériennes de Hani Hanjour et la trajectoire d'approche du vol AA77 » en fin d'article).
Comme il a été démontré dans cet article, les autorités américaines n’ont jamais présenté la moindre preuve solide de la culpabilité des 19 accusés, ni de leur appartenance à Al-Qaida. La question se pose donc : qui sont les auteurs des attentats du 11-Septembre ?
Par Christo pour ReOpen911
Les compétences aériennes de Hani Hanjour et la trajectoire d'approche du vol AA77 Pour corriger la trajectoire de l'avion alors qu'il semblait être en train de dépasser [le Pentagone], « le pilote non identifié exécuta [un plongeon en vrille accompagné d'un] virage si serré [à 270 degrés] qu'il fit penser à des observateurs qu'il s'agissait d'une manœuvre d'un avion de chasse » (Washington Post, 12/09/01). Les avis d'experts parus dans la presse internationale peu après les événements, sont unanimes : le pilote du vol AA77 devait être extrêmement qualifié pour exécuter une telle manœuvre « à la TopGun ». Exemples :
Or, Hanjour était un piètre pilote [*]. Bien qu'il se soit entraîné dans diverses écoles d’aviation américaines, les nombreux témoignages convergents montrent qu’il était un éternel débutant :
Ces nombreux témoignages corroborent le fait que Hanjour était à peine qualifié pour piloter un simple Cessna monomoteur, ce qui conduira de nombreux pilotes chevronnés à juger les compétences de Hani Hanjour incompatibles avec les manœuvres qu'il est censé avoir exécutées sur un Boeing 757. Exemples :
Les quelques affirmations à contre-courant de la part de certains pilotes, tels George Williams (New American, 02/02/05) et Ken Hertz (Salon, 19/05/06), ne sauraient suffire à écarter ces très nombreux autres témoignages convergents provenant d'experts tout à fait crédibles, justifiant le besoin d'une investigation pour clarifier ce sujet. [*] Pour un compte rendu complet sur les compétences de pilotage de Hanjour, lire la ReopenNews "Comment le FBI et la Commission du 11/9 ont fait disparaitre des preuves à propos d'Hani Hanjour, le pirate de l'air, pilote présumé du vol AA77". |
Pour approfondir la thématique "Pirates de l'air du 11/9", nous vous recommandons :
- « Rien ne prouve que des musulmans aient détournés des avions le 11 Septembre », par Elias Davidson (expert en droit international), décembre 2008.
- La face cachée du 11 septembre, par Eric Laurent, septembre 2005, Editions Pocket (pp. 75 à 90).
- La vidéo « Les pirates de l'air du 11 Septembre : de simples marionnettes ? », extrait du film-documentaire "Loose Change 9/11: An American Coup", 2009 (durée de la vidéo : 5 minutes).
- La réponse de ReOpen911 à la critique de Jérôme Quirant, expert en génie civil, sur la première version de cet article point-clé.
[1] La probabilité que deux évènements indépendants A et B se réalisent tous deux est égale au produit de la probabilité de l’événement A et de celle de l’événement B. A titre indicatif, si la probabilité d’occurrence de chacune des deux coïncidences présentées dans l’article est, mettons, de 1 / 3500 (1 chance sur 3500), alors la probabilité combinée d’occurrence des 2 évènements est égale à (1/3500) x (1/3500), soit 1 chance sur 12,25 millions (ce qui correspond à peu près à la probabilité de gagner les 6 bons numéros au loto).
[2] Il s'agirait de Saeed Alghamdi, Ahmed Alghamdi, Ahmed Alnami, Hamza Alghamdi, Mohamed Atta et Abdulaziz Alomari (Newsweek, 15/09/01 ; Los Angeles Times, 15/09/01 ; New York Times, 16/09/01 ; Washington Post, 16/09/01).
[3] Les 4 pirates dont la nationalité et la date de naissance sont inconnues sont : Saeed Alghamdi, Ahmed Alghamdi, Ahmed Alnami et Hamza Alghamdi (site officiel du FBI, 27/09/01).
[4] Selon Richard Clarke, ancien coordinateur national à la sécurité et au contre-terrorisme sous les présidences de Clinton et de George W. Bush, le matin du 11-Septembre, Dale Watson, alors chef du contre-terrorisme au FBI, l’informa de la chose suivante : « Nous avons les manifestes de passagers des compagnies aériennes. Il y a des noms que l’on reconnaît, Dick. Ce sont des gens d’Al Qaïda » (Richard Clarke, Against All Ennemies, 2004, P.13).
[6] En termes pratiques, une chaîne de traçabilité (« chain of custody ») est l’ensemble de la documentation et des témoignages qui prouvent qu’une pièce à conviction n’a pas été altérée ou falsifiée d’une manière ou d’une autre depuis qu’elle a été obtenue. Elle est nécessaire à la fois pour s’assurer de son admissibilité dans le cadre d’une procédure judiciaire et s’assurer de sa validité en tant que preuve lors des enquêtes préliminaires. « Prouver la traçabilité est nécessaire pour "jeter les bases" de la preuve en question, en montrant l’absence d’altération, de substitution ou de changement d’état. En particulier, la base pour le témoignage d’une preuve tangible réside dans le fait que les pièces à conviction soient identifiées comme étant réellement dans le même état que lorsqu’elles ont été saisies, et dans le fait que la pièce soit restée dans cet état tout au long d’une chaîne ininterrompue de traçabilité. Par exemple, supposons le cas d’une plainte pour possession illégale de drogue. Le sergent de police A récupère de la drogue auprès de l’accusé ; A donne la drogue à l’officier B ; B la donne au policier expert qui mène l’analyse de la drogue ; C donne la drogue au détective D qui l’apporte au tribunal. Les témoignages de A, B, C, et D constituent une "chaîne de traçabilité" de la drogue, et les plaignants devront fournir le témoignage de chaque personne dans cette chaîne pour déterminer à la fois la nature de la preuve et son état [...] » (Free Online Dictionary).
[7] C'est le cas pour les 4 pirates du vol UA93 (Pennsylvanie). En effet, les restes de 4 victimes du site du crash, qui n'ont pas pu être appariés avec les profils génétiques des passagers et membres de l'équipage obtenus grâce à l'analyse des effets personnels fournis par les familles, ont été attribués d'office aux 4 pirates (CBS news, 17/08/02 ; Newsweek, 3/01/09). Il aurait pourtant été possible de confronter l’ADN de ces cadavres avec les échantillons d’ADN retrouvés à des endroits où les prétendus pirates de l’air auraient vécu aux Etats-Unis, ou bien avec l'ADN qui aurait pu être prélevé à partir d'effets personnels que certaines familles des supposés terroristes avaient proposé de fournir aux autorités américaines, notamment celle de Ziad Jarrah qui ne croyait pas aux allégations voyant en Ziad un terroriste et était « prête à coopérer avec les autorités ». Les autorités américaines n'ont pourtant pas donné suite à cette offre de coopération (The Independent, 16/09/01).
[9] De très nombreux objets - tels que des manuels de vol, des exemplaires du Coran, des pièces d’identité - censés appartenir aux pirates furent également retrouvés dans différents lieux que les pirates auraient fréquentés dans les jours précédant les attentats (chambres d’hotel, bars, Mosquée, aéroports, voitures de location, etc.). Ces indices inspirèrent à un haut fonctionnaire des services de renseignement le commentaire suivant : « Quelles que soient les traces qui furent laissées, elles furent laissées délibérément afin que le FBI les suive. » (New Yorker, 8/10/01). Voir la liste exhaustive et sourcée des indices laissés par les pirates.
[10] "Father of Suspect at Center of Media Storm", Ashraf Khalil, Cairo Times, 20 Septembre 2001.[11] Dans une analyse critique de cette vidéo, Jay Kolar fit remarquer qu’elle ne montrait ni la date ou l’heure de l’enregistrement, ni le numéro de la caméra, informations qui figurent habituellement à l’écran. Elle ne montre pas non plus d'autres passagers du vol AA77 (J. Kolar, 2006, pp. 7-10). Précisons également que cet enregistrement fut obtenu à l'arraché en 2004 par le biais de la Freedom Information Act (NdT : Loi pour la liberté d’information) et contre l'avis du gouvernement (Nick Grimm, 22/07/04).
Publié dans Divers