Edito : Mathieu Kassovitz contre la rhétorique de disqualification
Posté par Christo le 12/11/2011
Le 4 octobre dernier s'est tenu devant la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris, le procès que l’acteur et réalisateur Mathieu Kassovitz a intenté il y a deux ans déjà à deux journalistes de Radio France et de l’Express et un blogueur du Journal du Dimanche pour "injures publiques", à la suite des commentaires infamants qui ont été formulés à son sujet concernant la position qu'il avait exprimée publiquement à propos du 11-Septembre durant l'émission de débat de Frédéric Taddeï "Ce soir ou jamais", le 15 septembre 2009 [1]. Mathieu Kassovitz avait, à cette occasion, remis en cause les conclusions de l’enquête officielle sur les attentats de 2001. Et dès le lendemain, le réalisateur avait connu un lynchage médiatique d’une incroyable violence.
Le procès qui a offert une tribune inhabituelle au débat sur le 11-Septembre, a aussi obligé les opposants au réalisateur à se découvrir par rapport à l'instrumentalisation d'insultes déplacées, comme "révisionniste", ou d'insinuations autour du négationnisme. Cet événement nous offre donc l'occasion de mieux comprendre les méthodes des inquisiteurs installés au sein des médias grand public et usant d'une rhétorique de disqualification [2], ce procédé qui consiste à utiliser des éléments de langage d'une force symbolique disproportionnée et sans rapport avec le problème visé. Il apparaît que cette manœuvre, une fois décryptée, a clairement pour objectif de réduire au silence la libre parole à propos du 11-Septembre et décourager à l'avance les sorties médiatiques d'autres personnalités sur le même sujet. Le jugement du procès doit être rendu le 15 novembre.
Caillassage rhétorique
En septembre 2009 est diffusée sur France 2 la série documentaire "Apocalypse" qui retrace la Seconde Guerre mondiale sur la base d'images en partie inédites et en couleurs, offrant aux nouvelles générations l'occasion de saisir la portée de ce conflit majeur du siècle dernier. La série est un événement : saluée par la critique, elle obtient aussi un succès d'audience hors norme pour un tel format. Mathieu Kassovitz en est le narrateur. Il raconte la trame, les enjeux et les conséquences dévastatrices de cette guerre qui coûta la vie à près de 50 millions d’êtres humains dont une majorité de civils.
Le choix des responsables de la série est judicieux. Le réalisateur de "La Haine" est une personnalité unique dans le paysage artistique français. Il est jeune et allie à la fois une forme de réussite, de goût du risque et une image d'intégrité. C'est un comédien populaire qui a rencontré un large public en choisissant des rôles parfois difficiles, comme dans le film de Costa-Gavras Amen, un des meilleurs rôles de Kassovitz. Mais ce dernier est avant tout un cinéaste atypique qui a travaillé à la fois en France et aux Etats-Unis. Il a su prendre des risques et il a cette image d'un homme du présent, à la fois indépendant d'esprit, sensible et engagé [3].
Dans le cadre de la promotion de la série, Mathieu Kassovitz est invité à différentes émissions de télévision. Et à l'occasion de la rentrée, Frédéric Taddeï a choisi de poser en débat pour sa première émission de la saison la question : "Peut-on contester ce que l'on dit du 11-Septembre ?" Plus précisément, il s’agit, à l’occasion de la sortie du livre d’Éric Raynaud : 11-Septembre, les Vérités cachées, de déterminer s’il est légitime ou non que ce sujet, abondamment débattu sur Internet, soit également traité par les grands médias traditionnels. Kassovitz est sur le plateau pour répondre. Et son point de vue sur les attentats de 2001 est déjà connu des spécialistes du sujet, à savoir la remise en cause de la version délivrée par l’administration Bush.
Le débat a le mérite d'être plutôt posé et la parole des intervenants respectée, grâce au professionnalisme et à la perspicacité de Taddeï qui, pour un soir, ouvre son plateau à ce sujet devenu incroyablement tabou. Après le lynchage médiatique subi par Marion Cotillard et Jean-Marie Bigard à la suite de leurs déclarations publiques concernant le 11-Septembre, Mathieu Kassovitz sait qu'il prend des risques en intervenant ainsi. Mais il a le courage de poser les questions qui dérangent, et le fait sur un registre beaucoup plus structuré et soutenu que ses prédécesseurs. Kassovitz connait bien le dossier qu'il explore depuis plusieurs années. De son point de vue, le récit de l'administration Bush est "obligatoirement questionnable" et l’information officielle ne peut être prise "comme argent comptant". Le cinéaste remet en perspective l’enjeu des expéditions guerrières des Etats-Unis en Irak et en Afghanistan et la diabolisation de l‘Islam qui a suivi les attentats, indiquant que la question des intérêts stratégiques et l'émergence d'un nouveau bouc émissaire peuvent permettre de lire la réalité d'aujourd'hui à la lumière de ce que l’histoire de l'Allemagne nazie nous a appris. Et s'ils ne sont jamais péremptoires, les propos de Mathieu Kassovitz ne souffrent guère d’ambiguïté : son intervention va déclencher une véritable tempête médiatique.
Il est recommandé de visionner cette vidéo jusqu’à la fin où se situe un point intéressant du débat
En effet, dès le lendemain de l'émission, Mathieu Kassovitz est à son tour victime de la "police de la pensée" qui lui inflige un véritable caillassage rhétorique dans la presse, à la radio et la télévision. Stigmatisant violemment Mathieu Kassovitz et son « étonnante diatribe révisionniste », Renaud Revel, responsable de la rubrique médias à l’Express, compare le réalisateur de "La Haine" à l’historien révisionniste Robert Faurisson, tandis que Lilian Massoulier, dans un blog du JDD, le rapproche de Joseph Goebbels, le ministre de la propagande d’Hitler. Quant à Patrice Bertin, sa chronique sur France Info épingle un Mathieu Kassovitz en « révisionniste et fier de l'être ». Ces trois chroniqueurs ainsi que d'autres acteurs des médias dont Nathalie Levy qui reprend l’expression de « Faurisson du 11-Septembre » sur France 5, vont ainsi user sans vergogne de cette arme d'une redoutable efficacité qu'est la rhétorique de disqualification.
Et là aussi, contrairement à ses prédécesseurs, Mathieu Kassovitz ne se laisse pas intimider et tient tête aux snipers qui tentent de l'abattre. Le 25 septembre 2009, il porte plainte contre Renaud Revel (l’Express) et Lilian Massoulier (JDD), et quelques jours plus tard, contre Patrice Bertin (Radio France). Son avocat Me William Bourdon déclare : « En étant assimilé à un négationniste et à un adepte de Goebbels, Mathieu Kassovitz considère qu’il fait l’objet d’outrages d’une exceptionnelle gravité, qui portent douloureusement atteinte à sa réputation, à son honneur, et au-delà à sa famille dont il rappelle qu’une grande partie a disparu dans les camps de concentration nazis. »
Cette séquence nous permet d'observer à la fois la distorsion et l'impasse qui caractérisent le traitement médiatique des événements du 11-Septembre : Face à Mathieu Kassovitz, personnalité française respectée qui fait valoir la nécessité de mettre en débat la version officielle délivrée par l'administration Bush, les critiques sont d'une violence si extrême, si démesurée que tout débat s'en trouve inhibé. Le sujet du 11-Septembre, déjà tabou, devient un non-sujet au sein des médias corporatistes. Désormais, toute remise en question ne sera tout simplement plus du tout abordée, quelle que soit l'importance des révélations qui tombent au fil des mois et des années, accentuant le fossé qui sépare la théorie officielle des faits, témoignages et autres indices qui la rendent peu vraisemblable et fortement sujette à caution.
Hicham Hamza, journaliste à Oumma avait très justement fait remarquer qu' « au-delà de ce lynchage médiatique, récurrent dès qu’une personnalité publique revendique l’exercice du doute méthodologique sur le déroulement des attentats de Manhattan et du Pentagone, il sera intéressant d’observer l’évolution de la procédure judiciaire inaugurée avec aplomb par Mathieu Kassovitz. Si [l'injure publique] est reconnue, une jurisprudence en la matière sera établie, libérant la parole critique sur le sujet tabou ; à l’inverse, si la plainte devait être rejetée, il est à craindre que l’omerta ne se renforce, diabolisant davantage quiconque osera pointer du doigt les multiples incohérences et anomalies relatives à la mythologie officielle du 11-Septembre. »
Début 2011, Eric Hazan et Alain Badiou ont publié aux éditions La fabrique, un ouvrage salutaire intitulé L'antisémitisme partout qui démonte le procédé par lequel certains intellectuels instrumentalisent à l'envi l'insulte en lien avec la question juive ou la Shoah afin de neutraliser la capacité de parole de leurs adversaires dans des cas de figure qui n'ont par ailleurs strictement aucun rapport avec le crime abominable dont ont été victimes les juifs d'Europe. L'usage abusif du terme "révisionniste" relève ici, exactement de la même logique.
Inquisiteurs et fiers de l'être
Le groupe de personnalités qui s'est chargé de régler son compte médiatique à Mathieu Kassovitz ne sort pas de nulle part. Il s'agit d'individus qui pour certains ont été croisés sur d'autres opérations de sabotage visant le "mouvement international pour la vérité sur le 11-Septembre". Il s'agit de journalistes, d'animateurs ou de blogueurs qui ont pour point commun de communiquer à partir d'éléments de langage, à l'identique des hommes politiques, dans un registre particulièrement agressif et qui n'hésitent pas à employer des expressions d'une violence démesurée, tel qu'ici le terme "révisionniste", sans rapport signifiant avec le sujet dont il est question dans le débat qui nous occupe : le droit au doute concernant le récit officiel délivré par un gouvernement – et donc, par essence partisan – sur les événements du 11-Septembre.
Dans le théâtre médiatique au centre duquel a été dressé un bûcher à l’occasion de l'intervention de Mathieu Kassovitz, ce dernier prend aussitôt le rôle de la sorcière qu'il faut brûler du fait de l'affront commis consistant à s'interroger en public sur la nature "orwellienne" de la réalité telle qu'elle nous est décrite par cette version officielle. Face à lui, se lève brusquement un curieux groupe d’inquisiteurs, formé de personnalités qui ont pour professions ou pour habitudes de déambuler dans le paysage médiatique français et qui semblent comme programmés pour jaillir tels des Zébulons dès qu’est prononcée la date du 11-Septembre afin de s’offusquer si d’aventure une opinion dissidente ose toujours se manifester.
Marin Karmitz, présent sur le plateau de Taddeï le même soir, face à Kassovitz, craque la première allumette et tente de conclure le débat en assimilant ceux qui doutent de la version officielle sur le 11-Septembre à des négationnistes réfutant l'existence des chambres à gaz. Mathieu Kassovitz, dont une partie de la famille a été victime de la Shoah, s'opposera avec force à cet amalgame abject et sans fondement. Mais le signal vient d’être donné, la chasse est ouverte et les chiens peuvent être lancés.
Dès le lendemain, Renaud Revel reprend le flambeau dans son blog sur les médias au sein du site de l'Express, et s’en prend à la fois au réalisateur et à l’intervieweur qui lui fait face, Frédéric Taddeï qu’il accuse de ne pas avoir su "recadrer" son invité. Bien entendu, Revel manie un fusil à deux coups, il envoie un message aux personnalités trop bavardes, mais aussi et surtout aux producteurs, animateurs et journalistes susceptibles de leur accorder un temps de parole… Et il conclut son papier délirant en lançant : « Kassovitz en Faurisson du 11-Septembre, il ne manquait plus que cela. »
Dans son article publié sur AgoraVox, William Castel démontera avec pertinence la manœuvre tordue entreprise par Renaud Revel : « Faurisson nie l’existence des chambres à gaz durant la Seconde Guerre mondiale. Kassovitz, lui, prend acte des zones d’ombre du 11-Septembre (que tout le monde admet) et trouve justifié un questionnement sur cet événement, voire un soupçon sur l’administration Bush, dont l’attitude fut plus que trouble avant, pendant et après les attentats, et dont les mensonges sont avérés. Comment peut-on oser mettre en relation ces deux noms ? Kassovitz nie-t-il l’existence de quoi que ce soit ? Nie-t-il les morts ? Les avions crashés ? Le héros du film Amen de Costa-Gavras est-il suspect d’antisémitisme ? Comment le rédacteur en chef d’un hebdomadaire de cette importance peut-il se laisser aller à pareille comparaison - surtout après la salutaire mise au point faite par Kassovitz lui-même durant l’émission ? Injurier en toute impunité : on nous avait fait croire que c’était l’apanage des blogueurs sans contrôle... Les journalistes seraient-ils devenus des blogueurs comme les autres ? »
De son côté, Hicham Hamza indique : « Assimiler le descendant d’une famille de déportés, et parrain du collectif Devoirs de mémoire, à un négationniste patenté, voilà qui ne manque pas de sel. Cet amalgame abject consistant à mettre sur un même plan l’analyse critique du récit politico-médiatique du 11-Septembre et la négation de la Shoah a régulièrement d’illustres défenseurs parmi les faiseurs d’opinions, tel le directeur de Libération, Laurent Joffrin, qui a repris à son compte la même escroquerie intellectuelle lors d’une interview accordée à une radio suisse. »
Sur France Info, Patrice Bertin, ex-patron de la rédaction de France Inter, se déchaîne lui aussi contre Kassovitz, s'aventurant à jouer avec les mots de Jean-Marie Le Pen et son "point de détail" avant de s'enflammer dans sa petite chronique : « Voilà [que Mathieu Kassovitz] met en cause ce qu'il appelle la version officielle américaine du 11-Septembre et qu'il fait un parallèle avec les nazis et la propagande de Goebbels selon lequel plus le mensonge est gros, mieux il passe. Fermez le banc. Il y a un mot pour ça : révisionniste et fier de l’être ! » Bertin est comme parti en croisade, et lors du procès, il persiste et signe : « Je ne regrette strictement rien. Si je pouvais refaire ma chronique aujourd'hui, je réemploierais le mot "révisionniste". »
Une troisième chronique est publiée sur un blog du site du Journal du Dimanche. L'auteur se nomme Lilian Massoulier et son billet s'intitule délicatement "Kassovitz redonne des couleurs à Goebbels".
Sur ces trois chroniqueurs Revel, Bertin et Massoulier, impliqués dans le procès, seul Patrice Bertin sera présent au tribunal, les deux autres accusés étant représentés par leur avocat. En 2009, bien d’autres personnalités des médias s’étaient jointes à ce trio pour participer au lynchage : Jean-Marc Morandini et Frédéric Bonnaud sur Europe 1, Franz-Olivier Giesbert et Bruce Toussaint sur Canal+, Nicolas Poincaré et Nathalie Levy sur France 5 ou encore Bénédicte Charles dans l’hebdomadaire Marianne qui suite à l’article de l’Express, avait pris la défense de Frédéric Taddeï mais ne manquait pas d’enfoncer davantage Mathieu Kassovitz. Aucun de ces courageux snipers n’accompagnera ses collègues au tribunal, non pas que ces personnalités se soient montrées plus nuancées dans leurs accusations, au contraire… le plus souvent. Mais ils ont pratiqué la rhétorique de disqualification en privilégiant l'insinuation plutôt que l’insulte directe, ce qui leur assure une totale impunité.
Justice, sémantique et duplicité
Lorsque les chroniqueurs s’en prennent à Mathieu Kassovitz dans les médias, l'accusation de "révisionniste" dont ils se régalent marque par la violence de l'insulte et la volonté de nuire. Mais il est intéressant de constater que les mêmes chroniqueurs ou leur avocat, une fois au tribunal, tentent d’éviter les conséquences de la calomnie qu’ils ont diffusée en s'appuyant cette fois sur la définition neutre du terme afin de réduire le débat à un simple enjeu sémantique.
Pourtant, "révisionniste" est une expression choisie par les adversaires de Kassovitz pour sa force d'évocation visant à limiter la portée des propos du cinéaste en le discréditant. Il est évident que ce mot lourd de sens implique dans l'esprit du public, une forme de complicité mentale avec les nazis, qui s'attache à tout individu accusé de cette volonté de manipulation de l’histoire. Et il faut vraiment faire preuve d'une mauvaise foi de politicien pour soutenir le contraire. Sur le plan médiatique, cette manœuvre vise donc clairement à nuire à la personne qui en est victime en enveloppant son discours dans le caractère abject de la pensée néonazie. Et comme Mathieu Kassovitz l'a précisé lui-même durant le procès, la difficulté pour se défendre serait encore plus grande s'il n'était pas juif lui-même…
Le révisionnisme a deux significations principales : « Pour les historiens, il s’agit d’un terme sans connotation particulière qui désigne une démarche critique consistant à réviser de manière rationnelle certaines opinions couramment admises en histoire, que ce soit par le grand public (le plus souvent), ou même par des historiens de profession non spécialistes de la période ou du domaine d'études considéré. »
Mais « la notion de révisionnisme peut également désigner, par abus, la remise en cause de certains aspects de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale par la négation, la minimisation ou la contestation de certains éléments du génocide commis par les nazis. La plupart des historiens utilisent le terme de négationnisme, alors que les négationnistes se désignent eux-mêmes par le terme de "révisionnisme". Ainsi, en histoire, le révisionnisme diffère du négationnisme, et il ne faut pas confondre ces deux termes. »
Sans état d’âme quant à la duplicité de leur propre conduite, les inquisiteurs qui ont stigmatisé Mathieu Kassovitz en abusant de la violence qu'implique le sens du mot "révisionniste" dans sa deuxième définition se dissimulent donc ensuite derrière la définition première du terme pour échapper à toute sanction. Et la logique de défense des chroniqueurs qui ont attaqué Kassovitz va être de circonscrire le procès au débat qui consiste à déterminer si le terme "révisionniste" qui a été utilisé constitue, ou non, une insulte. Cet aspect sémantique détermine d’ailleurs la question à laquelle la justice devra répondre le 15 novembre.
Le terme "négationniste" est considéré par la loi comme une insulte grave et donc punie comme il se doit devant les tribunaux, alors que l'attribut "révisionniste" est davantage envisagé par la justice comme un terme neutre. Ce qui est remarquable est le fait que cette nuance parfaitement marquée en termes juridiques ne fait en rien écho à la proximité des deux expressions au niveau de leur signification culturelle. Etre qualifié de "révisionniste" renvoie automatiquement à l'insulte "négationniste", elle-même subordonnée à l’infamie que représente l’antisémitisme dans notre culture.
Pour le procès, le chroniqueur de France Info, Patrice Bertin, a choisi comme témoin Ivan Levaï, son ancien directeur de l’information à Radio France. L’avocat de Mathieu Kassovitz, interrogeant Ivan Levaï, lui a demandé s’il apprécierait de se faire qualifier de révisionniste. Ce dernier s'est gardé de répondre de façon directe à la question, et il a jonglé avec une anecdote à propos de Robert Faurisson qu’il avait invité autrefois à son émission Expliquez-vous et qu'il avait qualifié à l’antenne de "négationniste". Et selon Ivan Levaï, en comparaison de négationniste, le terme "révisionniste" utilisé par Patrice Bertin concernant Kassovitz est un terme neutre. Donc, lorsque Bertin balance dans sa chronique à propos de Mathieu Kassovitz "révisionniste, et fier de l'être", l’auditeur est supposé comprendre que ce n’est en rien péjoratif… Et Levaï qui a un sens de l’humour dont il n’est pas conscient, nous indique, pour appuyer son argumentaire, que Patrice Bertin a toujours été l’un des journalistes qui a enseigné la précision à ses collègues : « N’employez pas n’importe quel mot à propos de n’importe quoi, n’importe quand. »
On notera en tout cas avec étonnement que le terme "révisionniste" n'a pas été utilisé sur d'autres controverses de l'histoire récente, ni sur les différences d’opinions à propos d'événements dont l'interprétation évoluait au cours des dernières années. Les familles des victimes de l’attentat de Karachi en mai 2002 (photo ci-contre) et tous ceux qui les soutiennent ne sont pas traités de révisionnistes, pas davantage que François Léotard à l’occasion de ses affirmations relayées par Rue89 en janvier 2011. Pourtant, ces personnes ont réfuté la version officielle délivrée au départ pour ce crime initialement attribué à Al-Qaida, soutenant que cet attentat meurtrier était en fait un acte organisé par les services secrets pakistanais (ISI) en réponse à l’arrêt des paiements de rétro-commissions par la France. Ce changement d'interprétation implique une réécriture des événements et pourtant, à ce jour, aucun acteur de cette affaire n'aura évoqué le concept de révisionnisme.
Une telle différence de traitement est remarquable sur deux événements subissant une controverse similaire. Elle démontre que la motivation profonde de ceux qui s'opposent à la libre parole concernant le 11-Septembre n'a rien à voir avec le fait qu'une révision opérée sur le déroulement de l'histoire récente relèverait d'un processus assimilable au négationnisme contestant l'existence des chambres à gaz durant la Seconde Guerre mondiale, et donc condamnable pour cela. La motivation est tout autre.
Une manœuvre "orwellienne"
Le groupe de chroniqueurs qui s'est attaqué à Mathieu Kassovitz au lendemain de son intervention, bénéficie d'une tribune médiatique plus ou moins quotidienne et d'un accès privilégié aux relais publics d'information. Il s'est mobilisé avec force pour opposer un contre-feu violent à cette prise de position localisée, ponctuelle, voire isolée de Mathieu Kassovitz sur les événements du 11-Septembre… prise de position citoyenne, par ailleurs parfaitement légitime, et finalement assez contenue. Cet état de fait détermine par quelle méthode il est possible de réprimer dans les médias toute expression qui embarasse les gardiens du récit officiel sur le 11-Septembre [4].
Pour bien comprendre la manœuvre effectuée pour contrer la prise de parole dissidente de Mathieu Kassovitz et situer l'aberration que représente l'usage du terme "révisionniste" dans le cadre du débat sur le 11-Septembre, il est impératif de cerner le contexte de cet usage. Le signifiant culturel du "révisionnisme" pointe par association vers le négationnisme et l’antisémitisme. Etrangement, ces accusations reviennent régulièrement dans les discours visant à stigmatiser, neutraliser, voire criminaliser le mouvement pour la vérité sur le 11-Septembre, en particulier sous la plume de journalistes.
Dans l'article "Pourquoi les complotistes sont des ennemis de la démocratie" écrit par Laurent Joffrin à l'occasion du dixième anniversaire des attentats, le directeur de publication du Nouvel Observateur emploie à cinq reprises le terme "négationnistes" pour parler des citoyens qui s'interrogent sur la version officielle de l'administration Bush. En 2009, l’Express avait publié de son côté un dossier intitulé "Les nouveaux réseaux antisémites" dans lequel un encart nous expliquait avec une tranquillité déconcertante que toute version alternative au récit officiel des événements du 11-Septembre devait être considérée comme une œuvre de manipulation opérée au seul bénéfice d’organisations ou de personnalités antisémites notoires. Mais bien entendu, les adversaires de Mathieu Kassovitz ne pouvaient pas sauter aussi directement dans l’infamie de par le simple fait que Kassovitz est lui-même juif. Ils ont donc choisi d'opérer une sorte de pirouette aussi improbable que sordide consistant à circonscrire leur attaque entre une accusation directe de révisionnisme et une insinuation tordue autour de la thématique négationniste.
Dans leur ouvrage "L'antisémitisme partout", Hazan et Badiou remettent en perspective l'instrumentalisation de l'insulte associant la notion d'antisémitisme, ainsi que le profil de ceux qui en abusent et la manière dont fonctionne une chaîne de mots qui permet de marier artificiellement des concepts qui n'ont rien à voir entre eux : « Il s'agit, par des étapes et des connexions tout à fait singulières, de mettre en lien des choses qui […] n'ont aucun rapport entre elles. Intéressons-nous plus particulièrement aux détails rhétoriques de construction de ce lien. L'une des chaînes, très souvent à l'œuvre, se déplie ainsi : l'anticapitalisme a pour noyau l'antiaméricanisme, l'antiaméricanisme a pour centre l'antidémocratique, et l'antidémocratique - c'est là que se fait le saut ultime - a pour pivot l'antisémitisme » [5].
Dans la rhétorique de disqualification qui s’applique au mouvement pour la vérité sur le 11-Septembre, ce même type de chaîne de liens artificiels est bien connu : l’usage du doute concernant un événement qui souffre de zones d’ombre est assimilé à du "conspirationnisme", l’usage du même doute concernant le même événement après quelques années seulement est désormais nommé révisionnisme, le révisionnisme est associé au négationnisme qui est naturellement subordonné à l’antisémitisme. Et le tour est joué : un citoyen qui se pose quelques questions sur le récit de l'administration Bush à propos du 11-Septembre est donc un antisémite en puissance. « Tous ces procédés, si tirés par les cheveux qu'ils soient, finissent par former une rhétorique d'intimidation dont le seul but est de coller sur des adversaires l'étiquette "antisémite", avec l'idée qu'une fois appliquée, on ne pourra pas plus s'en défaire que le capitaine Haddock de son célèbre sparadrap. » précisent Hazan & Badiou [6]. Il s’agit ici d’une forme de terrorisme intellectuel et de totalitarisme sur la pensée qui nous rapproche dangereusement du monde de "1984", imaginé par George Orwell.
La volonté de nuire
En s’attachant à comprendre les intentions et à évaluer les résultats du procédé, il apparaît qu’un aspect important de la rhétorique de disqualification s’inscrit par essence dans une manœuvre propagandiste. En effet, le nombre des détracteurs au sein des médias qui réagissent de concert pour condamner Mathieu Kassovitz ne représente pas forcément la somme d’initiatives spontanées et disparates qui seraient emportées par un sentiment sincère d’indignation. Ces détracteurs ont en commun un objectif pour le moins saugrenu au regard des valeurs d’une grande nation démocratique : convaincre l’opinion publique que toute opinion dissidente sur le 11-Septembre est monstrueuse et inacceptable, et qu’à ce titre elle n’a pas sa place sur un média grand public. Et en dehors de quelques suiveurs éventuellement inconscients du rôle qu’ils sont amenés à jouer, l’ensemble des réactions virulentes qui stigmatisent le dissident Kassovitz résulte d’une effarante volonté de lui nuire, d’entacher sa réputation et de lui ôter toute crédibilité, lui encore plus qu’un autre, précisément parce que ses questions et ses arguments sont fondés, plausibles et donc efficaces.
Il est impressionnant d’observer comment des chroniqueurs vaguement mondains et souvent ancrés à gauche vont soudain se métamorphoser, lorsqu’ils parlent du 11-Septembre en croisés féroces investis d’une mission civilisatrice… Tout cela pour garantir l’intégrité d’une mythologie officielle délivrée par l’administration néoconservatrice de George W. Bush. En agissant ainsi, ils contribuent à installer un couvercle sur la marmite du 11-Septembre, et à le visser assez fort pour que ce sujet ne soit plus jamais débattu. Cette manœuvre nécessite pour le moins, de la détermination et quelques années d’efforts soutenus, et avant cela, de la réflexion. C’est ce que révèle, entre autres, le choix subtil et précis d’éléments de langage identiques repris par plusieurs chroniqueurs. Nous l’avons vu avec ce terme "révisionniste" qui possède une symbolique si forte qu’elle permet de disqualifier de tout débat entre gentlemen, les renégats qui en sont affublés.
Par ailleurs, dans cette entreprise de marginalisation opérée sur Mathieu Kassovitz, il est essentiel pour ceux qui en sont responsables d’éviter l’amorce au sein de l’opinion publique, d’un débat dans le débat qui déterminerait si oui ou non les arguments du cinéaste méritent d’être entendus. Le débat citoyen est précisément l’outil premier que les inquisiteurs veulent détruire afin que la vérité sur le 11-Septembre ne rencontre jamais ce levier qui lui permettrait à coup sûr d’émerger, tant la version officielle sur cet événement révèle une quantité inouïe d’anomalies et d’incohérences lorsqu’on lui accorde un minimum d’attention. La rhétorique de disqualification agit ici comme une sorte de feu nucléaire qui pulvérise toute forme de débat et anéantit le cadre d’un dialogue rationnel et serein avec la personne qui en est victime. Il s'agit, à l’inverse, de créer le chaos de la pensée, la confusion à l'identique de celle qui régnera quelques semaines plus tard sur le plateau de Guillaume Durand, dans l’émission "L’objet du Scandale" [7] où Kassovitz et Bigard, invités pour défendre leur point de vue alternatif à la version officielle, vont être placés dans une position intenable par leur hôte et leurs contradicteurs. A tel point que le débat rationnel qu’ils avaient souhaité ne pourra tourner qu’à la foire d’empoigne, et l’émission en deviendra littéralement inaudible durant certains échanges. Les inquisiteurs avaient, ce soir-là, de quoi savourer le fruit de leurs efforts. Il ne manquait plus, à cette occasion, qu’ils déroulent dans leur dos une banderole étoilée avec la mention : Mission accomplie.
Au large de la Californie, le 1er mai 2003, sur le porte-avion USS Abraham Lincoln : Mission de propagande accomplie |
Le courage d'être dissident
Ainsi, c’est une guerre totale qui est lancée pour étouffer la dissidence en ne lui laissant aucun espace d'expression dans les médias grand public. Et ce qui est apparu insupportable aux tenants de la réalité que nous jugeons "orwellienne", c'est que, lors de l’émission de Taddeï, Mathieu Kassovitz ait pu s'exprimer posément, qu’il ait pu exprimer des arguments légitimes et convaincants sur la nécessité de s'interroger sur la version officielle des événements du 11-Septembre. Cela ne pouvait être admis. Cela ne devait pas se reproduire. Et cela ne s'est d'ailleurs jamais reproduit depuis. Aucune personnalité populaire, aucun leader d’opinion à la suite de l'intervention de Kassovitz n'a osé ou n’est parvenu à s’interroger aussi clairement sur le sujet à la télévision [9]. C'est dire la puissance de l'organisation "orwellienne" qui agit ici.
Pourtant cette puissance doit être à tout prix contenue, car quel que soit le jugement qui sera rendu à l'issue de ce procès, la dérive continue. Après avoir ignoré, puis en bonne partie bâillonné la contestation de la version officielle sur le 11-Septembre, les adversaires du "mouvement pour la vérité sur le 11-Septembre" cherchent maintenant à déterminer comment criminaliser cette dissidence. Et le débat officiel glisse peu à peu vers la possibilité d’une loi visant à sanctionner le conspirationnisme (dans lequel la rhétorique de disqualification inclut depuis longtemps la remise en cause de la version officielle du 11-Septembre). Cette loi pourrait être construite sur le modèle de la loi Gayssot sanctionnant le négationnisme. Et la boucle alors serait bouclée.
En 2005, Guillaume de Rouville, dissident de la première heure, a écrit pour L’Idiot du Village, un article intitulé "Le 11-Septembre et le nouveau dogme révisionniste : Les complots n’existent pas" où l’auteur démontre comment le véritable révisionnisme est en fait à situer du côté des autorités qui, par intérêt, veulent imposer un dogme selon lequel les complots ne sont pas envisageables en démocratie. « Ou plutôt, ils existent, mais seulement quand les coupables sont musulmans ou noirs et que les victimes sont occidentales et blanches. » Et Guillaume de Rouville remarque : « Quand on ose s'interroger librement sur les attentats du 11-Septembre et que l'on émet quelques doutes sur la véracité de la version officielle, on est immédiatement mis à l'index par la police de la pensée dominante. Pourtant, on le sait, la version officielle (celle du rapport de la Commission sur le 11-Septembre) a été présentée et défendue par des hommes qui ont décidé d'envahir et d'occuper l'Irak, un pays qui ne les menaçait pas, en utilisant les mensonges les plus grossiers, alors même que ces hommes ont des intérêts pécuniaires avérés dans le commerce des armes ou du pétrole. Ce sont ces hommes qu'il faudrait croire sur parole. Autrement dit, on nous demande une sorte de suicide intellectuel et de garder nos doutes pour nos conversations privées […]. Mais heureusement, la raison est têtue et le doute est pugnace. […] Cela nous invite seulement à ne pas accepter, sans broncher, une vérité officielle qui comporte de nombreuses zones d'ombre et qui ne résiste pas longtemps à un examen critique élémentaire. »
Mathieu Kassovitz est têtu. Et c’est tant mieux. Pour lui, le 11-Septembre tel qu'il est retranscrit par le récit de l’administration Bush ne fait pas partie de notre Histoire. Les anomalies de ce récit sont trop insupportables, les doutes et les interrogations des citoyens, trop nombreux. Le sondage effectué par HEC pour ReOpen911 en 2011 révèle que 58% des Français doutent de la version officielle sur les attentats du 11-Septembre. Mathieu Kassovitz est désormais pour tous ces citoyens français, le dernier visage connu qui incarne un élan vital de résistance dans le combat pour faire valoir la recherche de la vérité. Et au-delà des manœuvres infamantes de ses détracteurs, Mathieu Kassovitz n’avance pas "le front honteux et la tête basse". Il a le courage d’affirmer ses convictions, le courage d’être dissident.
Ainsi, nous verrons le 15 novembre prochain, si le parquet reconnait à des citoyens français, le droit d’exprimer librement et défendre en toute légitimité leurs idées à propos du 11-Septembre sur des médias grand public. Et nous saurons surtout si leurs détracteurs sont autorisés, en retour, à les injurier en toute impunité, ou si la justice choisit de condamner cette aberration.
-- Par Lalo Vespera, membre de ReOpen911 --
[1] Rappelons que le 25 septembre 2009 Mathieu Kassovitz a porté plainte contre Renaud Revel (L’Express) qui a comparé Mathieu Kassovitz à Robert Faurisson, Lilian Massoulier (le JDD) qui écrit que "Mathieu Kassovitz redonnait des couleurs à Goebbels", puis quelques jours plus tard contre Patrice Bertin (Radio France) qui a parlé d’un "point de détail comme dirait l’autre", et de "révisionniste fier de l’être". Tandis que Nathalie Lévy (France 5) qui a repris l’expression de Renaud Revel de "Faurisson du 11-Septembre", était finalement écartée de sa plainte. Une polémique bien résumée sur Agoravox et Oumma.
[2] L’expression "rhétorique de disqualification" s’est imposée comme désignation de la manœuvre décrite dans le présent article, grâce aux propos de David G. Boo, interviewé par Guillaume de Rouville qui m’a suggéré ces termes pour la problématique de l’instrumentalisation des insultes connotées.
[3] Le nouveau film réalisé et interprété par Mathieu Kassovitz, "L’ordre et la morale" sort sur les écrans français le 16 novembre, le lendemain du rendu du jugement. Le film raconte l'histoire de la prise d'otages de la grotte d'Ouvéa en Nouvelle-Calédonie en 1988 (interview de Mathieu Kassovitz sur le film).
[4] A quelques très rares exceptions près :
[5] "L’antisémitisme partout – Aujourd’hui en France" de Eric Hazan & Alain Badiou, La fabrique éditions : page 24.
[6] Ibid. : page 28.
[7] Guillaume Durand consacra deux émissions de l’Objet du Scandale au débat sur le 11-Septembre : La deuxième avec Kassovitz et Bigard le 28 octobre 2009, et la première le 30 septembre 2009, qui avait fait l’objet d’un traitement consensuel « entre experts » où pourtant les erreurs furent légion. Guillaume Durand, en grand organisateur du chaos, osa ainsi annoncer que « si d'ici la fin de l'émission il n'avait pas réduit en bouillie les idées de Mathieu et Jean Marie, il n'aurait pas fait son travail », il évacua la question du WTC7 pour la fin de l’émission, ce que contesta JM Bigard, il ne corrigea pas les erreurs de la première émission, et surtout il déclara qu’il n’avait pas invité cette fois d’experts, « pour éviter que le débat ne tourne à des questions d’expert », en contradiction avec sa première émission, ce qui visiblement ne l’étouffait pas.
[8] Le rapprochement est inévitable, avec la date du 1er mai 2011 qui, dans le récit officiel, vit le corps de Ben Laden sombrer sans avoir été identifié visuellement « quelque part en mer d’Oman » depuis le porte-avion polyvalent USS Carl Vinson (celui qui était intervenu à Haïti). M. Obama a dit « Justice has been done », sorte de version démocrate du « mission accomplished » de GW Bush 8 ans plus tôt.
[9] Roland Dumas a fait part de ses doutes sur la version officielle du 11-Septembre très brièvement, lui aussi dans l'émission de Taddeï, le 16 décembre 2010, mais ce dernier, éventuellement échaudé par l’épisode Kassovitz, ne l’a pas invité à poursuivre son propos. Dumas aura ensuite l’occasion de développer son point de vue, mais dans une interview réalisée dans de médiocres conditions et diffusée uniquement sur internet.
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Un des invités du plateau nous affirme qu'il y a eu attentat et que quelqu'un a revendiqué cet attentat (il ne le nomme pas). Sa conclusion est donc que les faits et l'auteur sont reconnus et qu'il est inutile de revenir (reopen) sur un dossier clos.
Cependant Ben Laden aurait affirmé à plusieurs reprises qu'il n'était pas mélé à cet attentat.
Quand un condamné à mort reconnait avoir assassiné plusieurs personnes mais refuse de reconnaitre un ultime meurtre, j'ai tendance à croire en son innocence dans le cas de cet ultime meurtre.
Il y a un précédent historique: Les massacres de Katyn. Au procès des dirigeants nazis à Nuremberg, aucun condamné n'a reconnu ce massacre. L'ouverture des archives de l'ex URSS leur a donné raison puisque les documents attestent l'implication de l'URSS.
A l'attention d'éventuels détracteurs: Je ne fais pas l'apologie des crimes du régime nazi.
Merci à Mathieu, il a du talent, de l'intelligence et du courage.
Exellent article, passionnant a lire, tres convaincant, la démonstration semble imparable, et n'use jamais des ficelles insuportables de nos détracteurs : railleries, et amalgames.
Cette citation de william Castel sur Agoravox est assez marquante : "Injurier en toute impunité : on nous avait fait croire que c’était l’apanage des blogueurs sans contrôle... Les journalistes seraient-ils devenus des blogueurs comme les autres ? »
Au dela du sujet du 11 septembre lorque les journalistes débatent des nouveaux medias il ne pensent jamais a se regarder dans le miroir : combien d insultes proférées ? de mensonges portés au pinacle depuis des décénies de journalisme "professionnel" ? et combien de morts à la clé ?
En interdisant le sujet du 11/9 ce fameux fossé que creusent les journalistes entre les faits et le récit mediatique 11/9, finira par leur servir a tous de fosse commune.
L'amalgame et la disqualification sont des armes utilisées en toute impunité par les défenseurs officiels de la V.O.
A mon tour j'affirme : "Concernant les complotistes Laurent Joffrin est un menteur, incapable de prouver ce qu'il avance. La preuve : même les autorités américaines auxquelles il se réfère ne le font pas ! "
Par contre la différence que j'ai avec lui, c'est que mes arguments sont scientifiquement irréfutables !
PS : Et à ce rythme en France, au très fier pays des droits de l'homme, on ne pourra bientôt plus parler politique dans la rue qu'en chuchotant !
Si le terme "révisionniste" fait encore le jeu de la mauvaise foi de certains journalistes entre l'utilisation qu'ils en font pour porter atteinte à la respectabilité d'une personne et la façon dont ils s'en défendent en jouant sur la sémantique, le terme "négationniste" lui, ne présente aucune ambiguité :
Pourquoi ne pas lancer un appel commun en justice contre Laurent Joffrin avec tous ceux qui ont été insultés publiquement dans son Edito du 9 septembre 2011 ?
Remettons les choses à leur place :
D'un côté on a des "truthers" qui incessamment (et très poliment) demandent simplement à ce que le débat (légitime) soit ouvert, et de l'autre on a des journalistes et politiques (très peu renseignés) qui leur tirent dessus à boulets rouges.
Une chose est sûre : Si c'était l'inverse, le mouvement des truthers serait vite décrédibilisé. Alors que la presse, elle, se porte très bien !
La liberté de la presse n'inclut pas la diffamation.
Pendant que ces " journalistes " nous insultent , ils évitent soigneusement d'ouvrir un vrai débat sur le sujet , et de parler du fond . Révisionistes et négationistes sont des termes utilisés pour nous salir , nous associer à l'extrème droite ou au nazisme . Ces procédés et ces propos sont abjects . Pourtant les négationistes sont plutôt du côté des pro-VO , beaucoup nient des faits avérés comme les témoignages d'explosions dans les tours ou l'absence de preuves réelles de la présence des pirates dans les avions . On pourrait aussi les désigner comme révisionistes puisqu'ils doivent revoir beaucoup de lois physiques qui nous gouvernent pour expliquer l'ensemble des observations observées ce jour là : vitesse de chute des tours , en particulier le WTC7 , métal fondu dans les décombres , béton transformé en poudre ...Chez eux la bétise et l'ignorance s'associent à la haine et à l'intolérance .
Non, sérieux, l'acception de révisionniste serait neutre dans ces propos ?
Depuis quand essaie-t-on de disqualifier un adversaire en affirmant que ces propos sont neutres ?
Les opposants de Matthieu Kassovitz affirmeraient donc que celui-ci a, je cite "une démarche critique consistant à réviser de manière rationnelle certaines opinions couramment admises en histoire" ?!
Sans blague ! Si un jury peut croire ça, la situation est pire qu'orwellienne.
Quant aux journalistes (on remarquera qu'il s'agit surtout de responsables de journaux), leur nécessité de faire taire la dissidence est évidente :
Il vaut mieux que le public ignore qu'ils n'ont pas fait leur travail, pire, qu'ils ont fait obstruction à la connaissance, sans quoi, les ventes de leurs journaux risqueraient de s'effondrer.
Diaboliser l'information dénichée sur le net leur permet d'espérer (rien de plus qu'un espoir) de continuer à vendre leur presse insipide de pensée unique.
Si on analyse un tant soit peu le papier de Joffrin, par exemple, on y voit une tentative désespérée de s'accrocher à je ne sais quelle branche avant la chute finale. Ses arguments sont tellement grand-guignolesques (Google qui devrait avoir honte me parait le plus invraisemblable) qu'on se dit qu'il n'y croit pas lui-même une seconde, mais que plus c'est gros, plus ça a de chance de passer.
@Buzz
Ton idée de lancer un appel commun en justice contre Laurent Joffrin me paraît légitime et judicieuse. Si quelqu'un trouve un avocat convaincu que c'est faisable (et plaidable), je veux bien réaliser un site (ou une extension à celui-ci) à cet effet.
Dénigrement, évitement, intimidation, mensonges par omission, la presse utilise toutes les ficelles pour ne surtout pas aborder l'examen minutieux des FAITS et faire de l'obstruction passive.
Par contre concernant les insultes à Matthieu Kassovitz, on est carrément dans une démarche très active (carrément militante) de prise de position caractérisée, qui outrepasse de très loin les prérogatives que l'on peut attendre d'un organe de presse.
Pour moi, Laurent Joffrin et Consors ont fait bien plus qu'une simple bévue professionnelle. Ils ont ce jour-là affirmé publiquement leur appartenance à des relais de pensée nauséabonds (qu'il reste à déterminer), non compatibles avec la poursuite pantouflarde d'une activité de presse.
Qui sera le tout premier journaliste à étudier les faits de façon vraiment intègre, sans le laisser aveugler par les horizons de ses propres questionnements ?
Article un chouilla long, mais remarquable par sa clarté et sa pondération, finalement la meilleure réponse face aux excès de la pensée unique.
Je ne sais pas si le pire sont ces journalistes qui aboient avec la meute sans avoir étudié la question du 11/9 (Bertin, etc.), ou ceux qui ont regardé et conclu de travers (Joffrin).
Joffrin, qui a réussi l'exploit, au cours de la même émission, d'escamoter la sécurité aérienne et de laisser, au moment fatidique, son expert scientifique répondre sur la thèse de la charge explosive unique, alors que nous l'attendions sur la thèse de la démolition contrôlée (multitude de petites charges, pas pareil…).
Bonjour,
Quand on entend Hélène Cixous sur ce plateau ou Pierre Moscovici chez G. Durand, on entend là à l'évidence aujourd'hui la faillite morale et intellectuelle de toute une intelligentsia française qui a eu ses belles heures dans les années 1970-80. On se focalise à l'ordinaire sur les turpitude de BHL qui est devenu un peu le bouc émissaire des critiques que bien souvent il n'est pas sans mériter, mais on voit ici concrètement que son cas est loin d'être unique. On assiste en direct à une véritable dérive de la politique de l'autruche vers la justification de ce qu'il faut bien appeler une politique américaine elle-même à la dérive vers une nouvelle version du fascisme, encore inédite. Avec en plus I. Kadaré, grand écrivain, qui s'enferme dans des confusions avec le passé communiste qui le rendent aveugle au sujet du présent et de l'avenir. La situation est grave et inquiétante.
Cette intelligentsia ne pense plus, comme l'a dénoncé déjà voilà quelques années le penseur Jean-Claude Milner dans un ouvrage aujourd'hui célèbre. A aucun moment, leur discours ne s'appuie sur les analyses scientifiques des physiciens, des chimistes, sur les déclarations des architectes, des juges, des généraux de l'armée ou d'anciens des services secrets américains qui dénoncent un "coup politique" ("policy coup") dans les attentats du 9/11. Ils parlent une langue de bois qui n'a rien à envier à celle qui avait cours jadis en URSS et dont a eu à souffrir Ismaël Kadaré, qui ne sait en tirer paradoxalement aucune leçon pour le présent.
Leur discours est tout simplement un refus, qu'on ne peut qualifier que de pathologique, d'entendre l'autre qui, lui, pense, Mathieu Kasowitz. On le renvoie à des a priori qu'il n'a jamais exprimés, par un coup de force rhétorique aussi inquiétant que le coup de force politique dénoncé par un général américain bien connu.
Quand on pense qu'un Pierre Moscovici dirige la campagne pour l'élection du président de la République à gauche (et je suis malheureusement de gauche...!), il y a vraiment de quoi avoir peur pour l'avenir de notre démocratie et de nos libertés. Il se trouve par ailleurs que Pierre Moscovici, comme d'ailleurs François Hollande, font partie d'un "think tank" qui soutient la politique américaine comme le révèle Pierre Hillard dans ses livres et les vidéos sur dailymotion dans un entretien en quatre épisodes. Il est clair que cette oligarchie intellectuelle et politique est le plus grave danger pour notre démocratie et nos libertés. Nous ne devons pas être dupes des faux débats qui l'oppose à un Sarkozy qui appartient à la même oligarchie, au mépris du peuple réel.
Nous devons nous réveiller, ouvrir grand les yeux et ne pas restés passifs devant cet abîme qui s'ouvre devant nous, si nous voulons survivre à ce qu'impliquent les attentats du 9/11 pour l'avenir du monde. La situation est à mon sens encore bien plus grave que dans les années 1930 avec la crise économique actuelle et la lente dérive de nos grands blocs (USA, U.E.) vers un fascisme qui échappe au schéma traditionnel du passé. Le complexe militaro-industriel américain ne porte pas d'uniforme identifiable avec les signes extérieurs du mal, ni les traités européens contraignants, ni les hauts fonctionnaires téléguidés par Bruxelles, semblables à ce que les régimes de l'Antiquité appelaient plus ouvertement des "dictateurs" qui prétendent, comme dans les films hollywoodiens de série B, sauver le monde (...!) en prenant soudainement le pouvoir, sans avoir jamais été élus, comme en Italie ou en Grèce pour remplacer des hommes politiques certes complètement corrompus mais qui l'avaient été, et que la foule conspue.
Méfions-nous de la foule aveugle qui dans un légitime élan d'indignation conspue Berlusconi et qui ne voit pas qu'on flatte en haut lieu son indignation pour mieux l'asservir. Ce complexe militaro-industriel reste invisible dans l'ombre du "deep State" et son discours apparent est celui du monde démocratique. Il a pour pantins à leur service les hauts fonctionnaires qu'on voit récemment apparaître sur la scène politique en Italie et en Grèce et qu'on voudrait nous faire passer pour nos sauveurs quand ils ne peuvent être, dans le meilleur des cas, que nos geôliers.
Cet article (très long) m'a paru très intéressant. L'analyse de Michel également. Le système qui se met en place depuis près de 40 ans est en train d'essayer de fermer les derniers cadenas à nos chaînes. J'ai envi de lui conseiller la lecture de "Une histoire populaire des Etats-Unis" de Howard Zinn s'il ne l'a pas déjà lue.
En 2012, il y a une élection présidentielles en France. Les médias vont essayer de cristalliser les thèmes de campagne autour de faux débats qui permettront que messieurs Sarkozy et Hollande donnent l'impression d'être dans deux camps différents alors que Hollande est un candidat de centre droit. Pourtant la vraie ligne de fracture est "maintient du sytème actuel" ou "sortie du système actuel". Les tenants du maintient du système actuel vont de l'UMP au PS en passant par le centre. Les partisants de la sortie de ce système sont le Front de Gauche pour une sortie par la gauche et le FN pour une sortie par la droite.
Bonjour,
Cher RC, "maintien du système actuel" ou "sortie du système actuel" ne peut en aucun cas, à mes yeux, constituer une alternative.
La majorité des braves gens dont nous faisons tous partie croient encore que nous avons des choix possibles laissés à notre libre arbitre. Mais c'est complètement faux. Nous n'avons plus de tels choix. Avec quel moyen voulez-vous "sortir du système actuel" quand le système est mondial, globalisé ? Nous ne sommes plus en 1789, ni en 1848 ni en 1871, ni en 1936, ni en 1968. Nous sommes en Europe avec une Union européenne, des traités extrêmement contraignants, des lois européennes, un système économique qu'il est impossible de renverser par une élection présidentielle en France. Le pouvoir n'est pas ici, à Paris, à l'Elysée ni même au Parlement. Le pouvoir est à Bruxelles, ce sont plus de 60% des lois qui sont prises à Bruxelles, la Banque européenne prend des décisions contraignantes qui ont force de loi et qui deviennent effectivement des lois économiques, par des gens qui n'ont jamais été élus, les hauts fonctionnaires de Bruxelles. On les voient même maintenant Premier ministre parachutés directement à leur poste par le pouvoir central de Bruxelles sans passer par les élections populaires.
C'est bien ça qu'il faut comprendre si nous voulons sortir de cette dictature européenne qui va complètement transformer nos vies, notre façon de vivre, qui est en train de s'attaquer comme jamais dans l'histoire depuis l'époque noire du nazisme à tout le cadre de notre vie quotidienne : santé, éducation, habitat, citoyenneté, religion, laïcité, les territoires, la langue que nous parlons même, etc. Que ce soit Sarkozy, Hollande, ou qui vous voudrez, ce sera exactement le même destin, tant que les gens ne se réveilleront pas de ce cauchemar où nous sommes, dessaisis de tout pouvoir, manipulés par le pouvoir central, où les élections sont simplement devenues une fiction pour nous donner encore à croire des discours usés, des slogans rabachés qui ne signifient plus rien, des formules en réalité complètement vides parce qu'elles ont été progressivement vidées de tout contenu favorable aux peuples réels, alors qu'il n'y a plus d'espoir pour nous sans une prise de conscience massive qui engage des millions de gens, des peuples entiers qui ne peuvent même plus compter sur les partis traditionnels pour une possible mobilisation, parce qu'il sont tous corrompus, parce qu'ils pensent à quelques nuances près tous pareils, parce qu'ils appartiennent aux mêmes "think tank" manipulés par les plus hauts responsables des services secrets américains et européens, parce qu'ils ont tous été formatés par les mêmes écoles, la même pensée qui y est dispensée, parce qu'ils n'ont aucune envergure politique et ne peuvent plus en avoir dans un tel système, parce que ce ne sont plus que des pions manipulés par les grands intérêts mondiaux d'une poignée de gens qui ont fait en sorte depuis une quarantaine d'années qu'il en soit ainsi.
Un simple chiffre qui devrait vous faire frémir : 178 familles dans le monde détiennent la moitié des richesses de l'humanité. Le mur de l'argent dont on parlait en 1936 n'est rien comparé à ces 178 familles dans un monde globalisé. Il faut vraiment ouvrir les yeux, prendre conscience de ces profonds changements avant qu'il ne soit trop tard, si nous voulons encore restés libres demain.
Ni le Front de gauche ni le FN ne peuvent y changer quoi que ce soit à l'échelle de la France qui n'aura bientôt plus que des frontières administratives dans un monde qui est en train de se jeter dans les bras de la Chine pour survivre. Aucun gouvernement de la France ne peut imposer quoi que ce soit à l'Europe de Bruxelles, déjà dans la situation actuelle. Mais les contraintes vont monter rapidement en puissance dans les toutes prochaines années. Les Etats européens vont être broyés comme entre le marteau et l'enclume grâce au Traité modificatif de Lisbonne qui n'a pas été voté par le peuple mais par les parlementaires qui sont majoritairement complices du système. Les lois européennes vont permettre de relier directement les régions à Bruxelles en passant par dessus les Etats, et ça va permettre de transformer complètement notre façon de vivre. Les lois républicaines qui nous protègent vont être peu à peu réduites à néant. C'est un véritable rouleau compresseur qui est en train de se mettre en place.
Les attentats du 9/11 sont un événement hautement symbolique de tout ce qui va nous arriver. C'est d'abord un événement qui met en scène le problème crucial du pétrole. Le kérosène qui s'enflamme le montre au monde. Il suffit de regarder et de comprendre les indices comme autant de signes qui s'affichent sur l'écran. Les tours s'effondrent à la vitesse vertigineuse de la chute des corps comme notre système démocratique va s'effondrer sans que nous ne puissions rien faire, sans que nous puissions sortir de quoi que ce soit ni nous réfugier nulle part pour nous protéger. L'histoire va subir une accélération extraordinaire. Nous devons nous y préparer psychologiquement d'abord et ensuite politiquement pour garder la tête froide et résister à cet effondrement en mobilisant nos forces. Des associations de citoyens naissent aujourd'hui pour ainsi dire spontanément sur des sujets très concrets comme la défense de la laïcité. C'est très encourageant même si c'est très insuffisant parce que les lois européennes qui permettent la destruction du cadre légal où nous vivons encore ont déjà depuis longtemps entamé leur phase destructrice. Tout le système médiatique est là pour aveugler les gens avec un aplomb, une arrogance incroyable qui conduit un journaliste d'une chaîne publique à soutenir mordicus contre toute raison face à Mathieu Kasowitz que cela va de soit de retrouver un passeport intact dans les décombres du Word Trade Center. C'est un tel déni de toute réalité, un tel coup de force langagier, une telle pétition de principe, une telle violence rhétorique face au bon sens qu'on reste forcément impuissant et en état de sidération devant ça, qui n'a pas de nom.
Il parait que le général De Gaulle revenant de l'enterrement du président Kennedy aurait dit à un collaborateur à l’Élysée: "on ne connait pas les assassins de Kennedy et on ne les connaitra sans doute jamais. Cela vaut mieux car si on découvrait la vérité les Etats Unis n'existeraient probablement plus".
On peut penser que cela concerne également le 11 septembre.
La différence est que Internet et les cameras video n'existaient pas quand Kennedy a été assassiné.
Les Etats Unis sont donc en grand danger.
Cela explique peut être l'hystérie de certains.
Nous sommes en plein drame cornélien: sauvegarder la morale ou laisser les USA survivre.
@ Petrini
La différence avec aujourd'hui, c'est que les caméras existent bien, et même par dizaines (Pentagone).
A l'origine, leur existence est prévue pour éclairer à postériori une situation confuse.
Là, elles ont été utilisées pour masquer tout l'événement. Même les caméras privées ! 86 au total...
L'opacité est totale, et ce dès les premiers instants du dossier. Ce qui cadre parfaitement avec une pré-connaissance des événements. Imaginez qu'au lieu de penser à secourir les rescapés d'un vol ou d'éteindre un incendie, certains ont eu la présence d'esprit d'aller immédiatement soustraire les bandes d'enregistrements de toutes les caméras alentour. Il faut une sacrée froideur d'analyse. Et les pièces justificatives ou administratives étaient déjà prêtes ? Les équipes déjà constituées, pour cette tâche subalterne dans un moment aussi crucial ? Comment expliquer cette intrusion dans une entreprise autonome, dans un pays respectant la liberté d'expression ? Pourquoi autant d'opacité ?
Réponse officielle (ça ne coûte rien de se ridiculiser) : "Pour préserver la sécurité nationale".
Pour exactement les mêmes raisons, je suggère qu'on les rende publiques.
Les US c'est la Corée du Nord, ou quoi ?
Très intéressant et bravo Mathieu ! Moi, perso, je me fiche de tout cela. Ce que je veux savoir, c'est comment 3 tours se sont effondrées avec 2 avions, comment un avion sur le pentagone arrive à faire un trou de 2 mètres de large, pourquoi on a aucun film sur le Pentagone alors que c'est l'endroit le plus gardé au monde, comment cela se fait -il que 4 avions ont pu se balader durant 2 heures dans le ciel américain sans être interceptés !!! Point barre, c'est pas plus compliqué que cela !!! D'autre part, j'ai constaté depuis longtemps qu'une très grande majorité des personnes rejetant toute contestation de la version officielle sont de confession juive !!! En lisant les différents témoignages, j'ai constaté que ce qui revenait le plus souvent étaient : Israël, le Mossad, CIA, sionisme .. etc et qu'une des grande théorie du 11 septembre serait que le Mossad soit l'instigateur ... Ceci expliquerait cela ??? Mais a t-on seulement le droit d'en parler ????
@ Zinemi,
Bonjour. En 1er lieu, il est faux (pour ne pas dire suspect) d’affirmer que la « très grande majorité des personnes rejetant toute contestation de la version officielle sont de confession juive ». Et rejeter le discours dissident sur le 11/9 lorsqu’on est juif n’est pas plus suspect que de le faire lorsqu’on est de confession chrétienne ou musulmane. Donc laissons de côté la confession des uns et des autres.
Pour ce qui concerne l’éventuelle implication du Mossad, il s’agit d’une hypothèse comme une autre qui ne doit pas être écartée a priori, mais qui n’est à ce jour soutenue par aucun élément factuel sérieux et fiable si ce n'est l'histoire des agents du Mossad qui semblaient célébrer l'effondrement des tours (ce qui prêche pour une pré-connaissance probable des autorités israéliennes et rend possible leur implication mais cela reste à démontrer). Si complot d’Etat il y a, il s'agit d'un complot aux multiples ramifications bien trop complexes (incluant des pays du moyen orient que l'on ne pourrait qualifier de "sionistes") pour que nous puissions les saisir précisément sans une nouvelle enquête avec pouvoir d'assignation et qui permettrait de déclassifier les infos classées secret défense.
PS : puisque le sujet sensible du rôle du Mossad est abordé (un sujet qui risque de faire réagir), j’en profite pour rappeler quelques points de notre règlement (qui ne s’adressent pas précisément à toi zinemi) : la propagande, le prosélytisme, l'incitation à la violence, à la haine, la provocation, et tout propos raciste ou antisémite ne sont pas tolérés sur le site de ReOpen911. Merci de votre compréhension.
Merci Mathieu.