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Article "point-clé du 11 Septembre" : Mystérieux délits d'initiés boursiers à la veille des attentats

Posté par Christo le 28/06/2010

Vous retrouverez également cet article dans notre rubrique "Points-clés du 11 Septembre" .

 

Mystérieux délits d'initiés boursiers à la veille des attentats

Article mis à jour le 21 octobre 2010

 

Des investisseurs ont eu connaissance de l'imminence des attentats qu’ils ont exploitée sur les marchés pour en tirer des profits colossaux, notamment en spéculant à la baisse sur les actions des compagnies aériennes dont les avions seront détournés. En dépit des évidences, les enquêtes officielles ont conclu qu’il n’y avait pas eu délits d’initiés au motif que les spéculateurs n’étaient pas liés à Al-Qaida.


Peu de temps après le 11 Septembre, les médias révèlent qu’American Airlines et United Airlines, les deux compagnies dont les avions furent détournés, firent l’objet de vives spéculations à la baisse sur la valeur de leurs titres dans les jours qui précédèrent les attentats (Associated Press, 18/09/01 ; Bloomberg News, 18/09/01 ; San Francisco Chronicle 19/09/01 ; Le Monde, 19/09/01 ; Reuters, 20/09/01 ; San Francisco Chronicle, 22/09/01). Ces spéculations à la baisse se sont traduites par une soudaine augmentation d’achats d’options de vente, un type de transaction boursière utilisé lorsqu’un investisseur parie sur le fait que le prix d’une action s’apprête à chuter [1]. Entre le 6 et le 7 septembre 2001 à la Bourse de Chicago (CBOE), la principale bourse d'options en Amérique du Nord, 4744 options de vente d’actions United Airlines sont achetées contre seulement 396 options d’achat (Associated Press, 18/09/01), ce qui représente 25 fois la moyenne des transactions habituellement opérées sur cette compagnie aérienne (San Francisco Chronicle, 19/09/01). Le 10 septembre, la veille des attentats, ce sont 4516 options de vente d’actions American Airlines qui sont acquises contre 748 options d’achat (Associated Press, 18/09/01), près de 11 fois la moyenne quotidienne enregistrée les mois précédents (Chicago Tribune, 19/09/01). Aucune autre compagnie aérienne n’a fait l’objet de telles spéculations à la baisse sur sa valeur boursière. Et les titres United Airlines et American Airlines ne sont pas les seuls à avoir fait l’objet de transactions financières suspectes à la veille des attentats.
 
San Francisco Chronicle, 18 septembre 2001
 
Le scénario fut identique pour bon nombre de sociétés qui occupaient des bureaux dans – ou à proximité – des Tours Jumelles, parmi lesquelles les compagnies financières Merrill Lynch, Bank of America et Morgan Stanley. 2157 options de vente de Morgan Stanley, le principal occupant du World Trade Center [2], ont été achetées à la Bourse de Chicago dans les 3 jours précédant les attentats, alors que le volume ordinaire pour ces options se montait à seulement 27 contrats par jour avant le 6 septembre. 12.215 options de vente de Merrill Lynch [3] ont été achetées dans les 4 jours précédant les attentats contre une moyenne quotidienne de 252 auparavant (Bloomberg News, 18/09/01 ; The Independent, 14/10/01). En ce qui concerne Bank of America [4], les achats d’options de vente ont été multipliés par cinq entre le 6 et le 7 septembre pour atteindre plus de 5900 contrats (Bloomberg News, 3/10/01).
 
Le secteur de l’assurance qui dut payer des milliards pour couvrir les pertes dues aux attentats fut également le théâtre d’activités de même nature. Citigroup, qui estime à 500 millions de dollars le coût des attentats pour sa branche assurance, a accumulé un volume d’options de vente 45 fois supérieur à sa moyenne quotidienne entre le 6 et le 10 septembre. Même chose pour le courtier d’assurances Marsh & McLennan Cos [5] : 1209 options de vente ont été acquises le 10 septembre contre une moyenne quotidienne de 13 les jours précédents (Bloomberg News, 18/09/01 ; Chicago Tribune, 19/09/01). Une montée importante de contrats pris juste avant les attentats fut également repérée sur le titre de l’assureur français AXA (Le Monde, 29/09/01). Idem pour le secteur de la réassurance qui, pour schématiser, couvre les assurances contre les grandes catastrophes (Reuters, 20/09/01 ; Dow Jones Business News, 20/09/01; Washington Post, 22/09/01).
 
A contrario, le secteur de la Défense fut le théâtre de vives spéculations à la hausse se traduisant par une soudaine augmentation du volume d’options d’achat souscrites [6]. En guise d’exemple, le fabricant d’armes américain Raytheon [7] – dont l’action grimpa après le 11-Septembre – vit les souscriptions d’options d’achat sur son titre multipliées par six la veille des attentats (Bloomberg News, 3/10/01).
 
« J’ai vu des volumes d’options d’achat et de vente qui dépassaient tout ce que j’avais pu voir en dix ans d’observation des marchés » confie John Kinnucan - directeur de Broadband Research - à la réouverture des marchés le 17 septembre 2001 (San Francisco Chronicle, 18/09/01 ; Associated Press, 19/09/01). Et ces transactions hors normes ont pu être constatées sur de nombreuses places financières dans le monde, que ce soit en France, en Allemagne, au Canada, au Japon, en Suisse, à Hong-Kong, en Italie, aux Pays-Bas, en Espagne, en Belgique, au Luxembourg, à Singapour et en Grande-Bretagne (BBC, 18/09/01 ; Fox News, 22/09/01 ; CNN, 24/09/01). À titre d'exemple, un trader de la City à Londres confie au Telegraph : « Le marché était mort. Puis soudainement il y a eu une forte augmentation des transactions sur certaines options – c’était totalement inattendu. On se disait que quelque chose de suspect se passait » (Telegraph, 23/09/01)Le 20 septembre 2001, sur la chaîne de télé ABC News, l’expert Jonathan Viner déclare : « Ces cas de délits d’initiés, couvrant le monde entier du Japon aux Etats-Unis et à l’Europe, sont sans précédent dans l’histoire » (ABC News, 20/09/01). Même son de cloche du côté de Dylan Ratigan, directeur de rédaction de Bloomberg News : « Il pourrait bien s’agir là du plus horrible et diabolique délit d’initié que tout ce qu’on a pu voir au cours d’une vie […]. Ce serait l’une des coïncidences les plus extraordinaires dans l’histoire de l’humanité si c’était une coïncidence » (ABC News, 20/09/01). L’analyste et spécialiste des options Jon Najarian est tout aussi catégorique : « Quelqu’un savait [que les attentats allaient avoir lieu] » (Chicago Tribune, 19/09/01). George Constantinides, professeur de finance à l’Université de Chicago, se montre à peine plus mesuré : « [les transactions sur le marché des options étaient] si étonnantes qu’il est difficile d’attribuer cela au hasard » [8]. 

Plusieurs études sont venues confirmer le mauvais pressentiment que les experts et analystes économiques ont exprimé à la réouverture des marchés :

  • Une étude menée par la banque centrale allemande fin septembre 2001 conclut à « la preuve quasi irréfutable de délits d’initiés » sur les actions des compagnies aériennes et d’assurances touchées par les attentats (Washington Post, 22/09/01 ; Daily Telegraph, 23/09/01). Selon Ernst Welteke, président de la Bundesbank, « ce que nous avons trouvé nous donne la certitude que des personnes liées au terrorisme ont essayé de tirer profit de cette tragédie » [9] (Washington Post, 22/09/01). 
             
 
Ernst Welteke               The Washington Post, 22 septembre 2001
 

  • Une seconde étude universitaire menée en 2007 par l'Université de Zurich sous la direction de Marc Chesney professeur de finance et spécialiste des produits dérivés – conclut que « la probabilité qu'il y ait eu délits d'initiés est forte pour American Airlines, United Airlines, Merrill Lynch, Bank of America, Citigroup et JP Morgan. Ce n'est pas une preuve juridique mais le résultat de méthodes statistiques montrant des signes d'irrégularités » (Les Echos, 11/09/07 ; 2e édition de l’étude en format pdf, 19/04/10). 
           
Allen Potesham             Marc Chesney

Après le 11 Septembre, le plongeon des titres des sociétés touchées par les attentats a permis aux initiés d’engranger des bénéfices colossaux (Bloomberg News, 18/09/01 ; Associated Press, 18/09/01 ; Bloomberg News, 3/10/01). 


Selon les estimations de Phil Erlanger, ancien responsable des analyses techniques de la société d’investissement Fidelity et fondateur d’un bureau de recherche financière, les initiés auraient engrangé des milliards de dollars de profits en pariant sur la chute des cours des sociétés affectées par le 11 Septembre (Newsletter Erlanger Squeeze Play, 13/11/01). L’allemand Andreas von Bulow, ancien ministre de la Défense allemand, estime que les profits engendrés par les initiés avoisineraient les 15 milliards de dollars (Der Tagesspiegel, 13/01/02). CBS livre une estimation beaucoup plus modeste en rapportant que les « opérations financières suspicieuses […] pourraient dépasser les 100 millions de dollars de profits. » (CBS, 26/09/01).

Malgré les évidences, les autorités américaines n'ont pas jugé pertinente la piste des délits d'initiés. La SEC [10], organisme fédéral américain de réglementation et de contrôle des marchés financiers, débuta une enquête le 12 septembre 2001, conjointement avec le FBI. Deux années plus tard, le 19 septembre 2003, le porte parole du FBI annonçait la clôture de l’enquête criminelle sur ces transactions financières. Selon Ed Cogswell, porte-parole du FBI, il n’existerait « absolument aucune preuve » que les spéculateurs s’étant livrés à ces transactions aient eu la pré-connaissance des attentats (Chicago Sun-Times, 19/09/03). Même son de cloche du côté de la SEC dont le rapport d’enquête fut finalisé en mai 2002 et rendu partiellement public en avril 2010 [11]. La SEC reconnaît certes l’existence de transactions inhabituelles, mais chacune d’elles aurait trouvé des explications non délictueuses (rapport de la SEC, 15/05/02). Quant à la Commission d’enquête sur le 11 Septembre, elle a entériné les conclusions de la SEC qu’elle n’a évoquées que succinctement dans son rapport final. Fait curieux : ni la SEC, ni la Commission d’enquête, n’ont révélé l’identité des investisseurs concernés par ces transactions inhabituelles.

Les régulateurs boursiers d’une douzaine d’autres pays - dont la France (Le Monde, 22/09/01) – lancèrent leurs propres enquêtes sur la base de la reconnaissance initiale de mouvements boursiers suspects [12]. Le directeur général du gendarme boursier français (l’AMF - anciennement COB) déclara alors : « Nos systèmes informatiques ont repéré une [...] liste d'anomalies [boursières] [13] sur laquelle nous travaillons d'arrache-pied » (Le Monde, 22/09/01). Le ministre italien de la défense, Antonio Martino, alla jusqu’à affirmer publiquement qu’un complot financier se cachait derrière cette spéculation sur les marchés internationaux (Le Monde, 19/09/01).

Pourtant, une fois encore, ces différentes enquêtes officielles aboutiront à des non-lieux, comme en France (rapport annuel COB 2002, chap.5, p.221) et au Royaume-Uni (American Public Media, 17/10/01), et les rapports d’enquête ne seront jamais rendus publics. « Un mauvais canular », c'est ainsi qu'en privé, les banquiers de la place financière londonienne qualifient l’enquête anglaise (Le Monde, 29/09/01), laquelle ne dura en tout et pour tout que deux semaines (American Public Media, 17/10/01). À l’instar des banquiers londoniens, le professeur Marc Chesney s’étonne de ces non-lieux : « sur quelles bases ont-ils pu conclure à un non-lieu alors que du point de vue financier […] il y a une forte probabilité de délits d’initiés ? » (interview filmée sur RMC, 11/09/07, min. 5:15).

De toute évidence, les non-lieux sont la résultante d’un raisonnement logique défaillant ayant prévalu dans les enquêtes des régulateurs boursiers, un raisonnement qui s’apparente à un pur syllogisme selon lequel :

  1. Les délits d’initiés ne peuvent émaner que d’individus affiliés à Al-Qaida. En d’autres termes, et il s’agit là d’une hypothèse a priori de la part des autorités, personne d’autre n’a pu avoir connaissance des attentats à venir.

  2. Les différentes enquêtes n’ont pas pu établir le moindre lien entre les mouvements suspects et Al-Qaida.

  3. Conclusion : Il n’y a donc pas eu délits d’initiés. Les transactions inhabituelles ne sont rien d’autre qu’une pure coïncidence.


Illustrations :

  • La conclusion générale du rapport de la SEC est la suivante : « Nous n'avons pas découvert l'once d'une preuve suggérant que ceux qui avaient la pré-connaissance des attentats [i.e. les terroristes d’Al-Qaida] ont effectué des transactions financières sur la base de ces informations » (rapport de la SEC, 15/05/02, p.20). (Voir l’annexe en fin d’article pour une analyse des quelques arguments avancés par la SEC dans son rapport pour tenter de convaincre du caractère anodin des transactions). 
  • Dans son rapport officiel, la Commission d’enquête sur le 11 Septembre écrit : « Selon certaines allégations, Al-Qaida se serait financé en manipulant les marchés financiers grâce à sa pré-connaissance des attentats du 11/9. Des enquêtes exhaustives […] n’ont révélé aucune preuve que ceux qui avaient la pré-connaissance des attentats en aient profité par le biais de transactions financières » (Commission sur le 11/9, rapport officiel, juil. 2004, p.172). 
  • L'organe de régulation des marchés financiers français (l'AMF - anciennement COB) stipule dans son rapport annuel de 2002 que « les éléments recueillis n'ont pas permis de mettre en évidence que des groupes financiers liés aux instigateurs des attentats aient pu utiliser la Bourse pour réaliser des opérations » (rapport annuel COB 2002, chap.5, p.221).
  • Le journal Le Monde écrit : « Les autorités boursières à Paris, à Amsterdam et à Francfort, ont relevé de forts mouvements sur certains titres sans pouvoir prouver une spéculation concertée organisée par les terroristes » (Le Monde, 29/09/01).


Or, le fait que les mouvements suspects soient l’œuvre de spéculateurs non affiliés à Al-Qaida ne prouve en rien qu’il n’y a pas eu délits d’initiés [14].

Par ailleurs, outre le caractère infondé du raisonnement, les enquêtes officielles se distinguent également par leur incomplétude.  Elles portent exclusivement sur les spéculations inhabituelles constatées sur le marché des options. Or, des mouvements suspects ont également impliqué les bons du Trésor américain, la monnaie en circulation aux Etats-Unis et les marchés de l’or et du pétrole :

  • Le 22 septembre 2001, le président de la banque centrale allemande Ernst Welteke déclare que les prix du pétrole [15] et de l’or – valeur refuge en temps de crise – avaient grimpé de manière inexplicable juste avant les attentats. Ernst Welteke suspecte ces mouvements inhabituels d’être le fait d’initiés qui auraient investi dans ces matières premières en sachant que leurs prix grimperaient après les attentats (Washington Post, 22/09/01 ; Daily Telegraph, 23/09/01 ; CNN, 24/09/01).

  • En octobre 2001, le Wall Street Journal rapporte que les services de renseignement américains ont relevé un nombre exceptionnellement élevé d’achats de bons du Trésor à cinq ans effectués juste avant les attentats. Une de ces transactions portait sur un montant vertigineux de 5 milliards de dollars. Le Wall Street Journal souligne : « Les bons du Trésor à cinq ans sont un des meilleurs investissements en cas de crise mondiale, surtout si elle frappe les États-Unis. Ces bons sont prisés car ce sont des valeurs sûres, garanties par le gouvernement américain, et qui augmentent généralement lorsque les investisseurs fuient les placements plus risqués, notamment en actions ». La valeur de ces bons, conclut le quotidien financier, a d’ailleurs brusquement augmenté après les évènements du 11 Septembre (Wall Street Journal, 2/10/01).

 

  •      
          William Bergman
    Entre juin et août 2001, les Etats-Unis ont enregistré leur troisième plus grosse augmentation de monnaie en circulation de l’histoire [16] (Sanders Research Associates, 16/09/05). Autrement dit, de nombreuses personnes ont converti leurs dépôts bancaires en argent liquide dans les mois qui ont précédé le 11 Septembre. Cette subite augmentation de la monnaie en circulation a conduit l'économiste William Bergman, qui travaillait à la FED de Chicago de 1990 à 2004, à suspecter une possible pré-connaissance des attentats par un certain nombre d’individus. Il s’explique : « Conformément à la loi sur le blanchiment d'argent et d'autres lois, dont celles appliquées en temps de guerre ou d'urgence nationale, les capitaux dans le système bancaire peuvent être gelés et saisis […]. Historiquement, en temps de guerre, la monnaie en circulation a eu tendance à augmenter au détriment des dépôts bancaires […]. Assistait-on à une accumulation d'argent ‘sous le matelas’ juste avant le 11 septembre [par des individus qui se souciaient de la saisie de leurs capitaux] ? » (Sanders Research Associates, 4/01/06).

 


Et les évidences de délits d’initiés ne s’arrêtent pas là. Dans les heures précédant les attentats, les ordinateurs installés dans les Tours Jumelles enregistrent un flux de transactions financières anormalement élevé en valeur comme en volume [17] (Reuters, 17/12/01 ; CNN, 20/12/01). Il y aurait eu pour plus de 100 millions de dollars de transactions illégales selon l'évaluation de l’expert Richard Wagner de la société Convar, une société allemande spécialisée dans le recouvrement de données qui fut chargée d’extraire les informations contenues sur les disques durs retrouvés dans les décombres du WTC [18]. Peter Henschel, le directeur de Convar déclare à l'agence de presse Reuters : « On soupçonne que l'information sur les attentats a été obtenue par des initiés qui l'ont utilisée pour envoyer des ordres et des autorisations de transactions financières ». L'objectif des « spéculateurs criminels » - c'est ainsi qu'un expert financier les qualifie - était d’accomplir un crime parfait : « Ils croyaient que les enregistrements de leurs transactions ne pourraient pas être récupérés après la destruction des systèmes centraux » [19] affirme Richard Wagner en décembre 2001 (Reuters, 17/12/01).

 


Peu de temps après ces révélations, les données de Convar furent récupérées par le FBI qui s'efforça de clore au plus vite ce dossier, un dossier par ailleurs totalement ignoré par la Commission d’enquête du 11 Septembre. Quelques années plus tard, un représentant de Convar confirma la nature incriminante des données d’une manière qui montre qu’il n’est pas autorisé à parler. Regardez cette interview édifiante diffusée en 2006 dans le cadre de l’émission de télévision néerlandaise Zembla : 
 



L'ampleur, la multiplicité et la nature des mouvements financiers et monétaires indiquent sans aucune équivoque possible que des investisseurs – qui à en croire les enquêtes officielles n'ont aucun lien avec Al-Qaida [20] – ont eu connaissance de l'imminence des attentats qu’ils ont exploitée pour en tirer des profits colossaux. Le Grand Reporter Eric Laurent, auteur d’une enquête approfondie sur les délits d’initiés du 11 Septembre, a recueilli les confidences du vice-président d’un des établissements financiers les plus réputés : « Les autorités américaines, pour une raison que j’ignore, couvrent ou dissimulent le plus spectaculaire délit d’initié jamais survenu. Vous ne trouverez personne dans la communauté financière pour croire en la fable officielle » (Eric Laurent, sept. 2005, p.46). 

     
     
Eric Laurent
Autre certitude : la poussée de fièvre du marché boursier avant les attentats n’a pas pu se faire à l’insu de la CIA. Voici ce qu’a confié le Trader de la City qu’Eric Laurent a rencontré à Londres : « [La CIA] surveille les marchés comme le lait sur le feu, à la recherche de la moindre anomalie. Et croyez-moi, ils ont les moyens de le faire en temps réel. L’ampleur des achats […] ne pouvait pas passer inaperçu » [21]. Il ajouta : « Dans les jours précédant les attentats, tous ceux qui travaillaient sur les marchés d’options et qui étaient connectés au Chicago Board, ont su que quelque chose se tramait » (Eric Laurent, sept. 2005, p.47). Une réalité confirmée par le célèbre magazine d’information 60 Minutes : « Des sources ont confié à CBS News que l’après midi précédant les attentats, des sonnettes d’alarme ont retenti soulignant le niveau anormalement élevé des transactions effectuées sur le marché américain des options » (CBS News, 19/09/01). Prétendre que la CIA ignorait tout de ces achats massifs alors que la communauté financière avait bel et bien été alertée est inconcevable. Comme le dit le Grand Reporter Eric Laurent, c’est « aussi absurde que de nier les lois de la gravitation universelle » (Eric Laurent, sept. 2005, pp.60-61).

En guise de conclusion, nous laisserons le dernier mot à Eric Laurent : « La seule question qui mérite d’être posée est ‘pourquoi ont-ils laissé faire ?’ » (Eric Laurent, sept. 2005, p.61).
 
 
Par Christo pour Reopen911
 
 
 
 

Annexe

Analyse du rapport d’enquête de la SEC
 
 
Dans son rapport d’enquête rendu public en avril 2010, la SEC avance deux arguments pour convaincre du caractère anodin des transactions inhabituelles précédant les attentats. Ces deux arguments portent sur les seules spéculations boursières ayant touché United Airlines et American Airlines.

 
Argument n°1 : United Airlines
 
Selon le rapport de la SEC, « un seul investisseur institutionnel basé aux Etats-Unis et qu’on ne peut soupçonner d’avoir des liens avec al-Qaida, a acheté 95% des options de vente d’United Airlines le 6 septembre 2001, dans le cadre d’une stratégie boursière qui comprenait également l’achat de 115.000 actions d’American Airlines le 10 septembre » (rapport de la SEC, 15/05/02, pp.8-9 ; Commission sur le 11/9, rapport officiel, juil. 2004, p.499, note 30).
 
L’argument ici est que cet investisseur n’aurait pas acheté les 115.000 actions American Airlines s’il avait eu la connaissance préalable des attentats. Prenons en acte. Nous y reviendrons. Intéressons nous aux révélations faites le 29 septembre 2001 par le San Francisco Chronicle et reprises le 14 octobre par le quotidien britannique The Independent : 2,5 millions de dollars de profits provenant de spéculations opérées sur les stocks d’United Airlines juste avant le 11 Septembre ont été abandonnés (Sans Francisco Chronicle, 29/09/01 ; The Independent, 14/10/01). Selon Micheal Ruppert, un ex-inspecteur de la LAPD célèbre pour avoir démasqué le trafic de drogue de la CIA et auteur d’une enquête approfondie sur les délits d’initiés du 11 Septembre, l’abandon de 2,5 millions de dollars de profits sur les options de vente United Airlines « constitue clairement une preuve fracassante qu’il y avait du délit d’initié dans l’air ». L’investisseur concerné a de toute évidence eu peur d’être arrêté s’il se montrait pour réclamer l’argent : « Je ne vois aucune autre explication au fait qu’on ait abandonné 2,5 millions de dollars » affirme Michael Ruppert (Franchir le Rubicon, Tome 1, pp.361-362). Une source familière des marchés américains confie au San Francisco Chronicle : « Habituellement, si une personne a une opportunité de ce genre, elle prend l’argent et se sauve en courant. La personne qui a fait ça, qui que ce soit, ne s’attendait pas à ce que les marchés soient fermés pendant quatre jours [laissant le temps aux enquêteurs d’identifier la transaction anormale]. Ça sent très mauvais » (Sans Francisco Chronicle, 29/09/01). Ces révélations particulièrement embarrassantes furent totalement occultées par la SEC comme par la Commission d’enquête du 11 Septembre.
 
Revenons à présent aux 115.000 actions American Airlines achetées par ce mystérieux investisseur. Compte tenu de ce qui précède, cette information ne saurait constituer une preuve du caractère non délictueux des spéculations sur United Airlines. De plus, comme le souligne D.R. Griffin, « il est [tout à fait] possible que cet institutionnel n’ait eu d’information que sur un incident sur le point de se produire et qui ferait s’effondrer le cours de l’action United Airlines » (D.R. Griffin, sept. 2006, p.65). Enfin, si cette transaction était anodine, pourquoi ne pas avoir révélé l’identité de l’investisseur en question ? 
 
Par ailleurs, le San Francisco Chronicle et The Independent sont à l’origine d’une autre révélation qui jette un peu plus le trouble sur cette affaire : la banque d’investissement américaine Alex Brown [*] fut identifiée comme l’établissement ayant été utilisé pour acheter de nombreuses options de vente sur United Airlines … Et jusqu’en 1998, Alex Brown était dirigé par A.B. Krongard (alias Buzzy) devenu Directeur exécutif de la CIA en mars 2001 (San Francisco Chronicle, 29/09/01 ; The Independent, 14/10/01). À ce poste jusqu’en 2004, A.B. Krongard était précisément en charge de la détection par l’agence de la moindre anomalie sur les marchés financiers. Ce dossier embarrassant fut très vite enterré.

 
Argument n°2 : American Airlines :

Selon le rapport de la SEC, les spéculations à la baisse sur la valeur du titre American Airlines qui ont eu lieu le 10 septembre 2001 sont à imputer à un bulletin d’information émis par Options Hotline le dimanche 9 septembre. Ce bulletin d’information recommandait à ses abonnés l’achat d’options de vente sur American Airlines parce que cette compagnie subissait « des pressions » et que l’action allait probablement baisser (rapport de la SEC, 15/05/02, pp.9-10 ; Commision sur le 11/9, rapport officiel, juil. 2004, p.499, note 30).
 
Cette recommandation d’achat d’options de vente sur American Airlines pourrait effectivement expliquer les spéculations à la baisse sur cette valeur. Toutefois, sa véracité n’est pas prouvée et elle est en totale contradiction avec une dépêche du 10 septembre 2001 de l’agence Reuters dont le titre annonçait : « Les actions des compagnies aériennes pourraient être sur le point de re-décoller ». L’article rapportait notamment que « Goldman Sachs [était] aujourd’hui un acheteur agressif d’actions de compagnies aériennes » et qu’American Airlines figurait parmi les titres les plus prisés de la banque d’investissement [**].

 
Conclusion

Les arguments avancés par la SEC ne prouvent pas que les spéculations sur les titres American Airlines et United Airlines ne relèvent pas de délits d’initiés. D’autre part, à supposer que les achats choisis comme exemple par la SEC soient vraiment anodins, ces deux exemples ne nous assurent pas que tous les achats d’options de vente suspects le soient. Et quid des indices récoltés par la société Convar, ainsi que des mouvements inhabituels et inexpliqués qui ont impliqué les bons du Trésor américains, la monnaie en circulation aux Etats-Unis et les marchés de l’or et du pétrole ?

 
[*] Alex Brown appartient au géant allemand Deutsche Bank.
[**] Kathy Fieweger, « Airline stocks may be poised for take off », Reuters, 10 septembre 2001

 

 

 

 

Pour approfondir la thématique "Délits d'initiés du 11/9", nous vous recommandons :

 
 

[1] Une option contient 100 actions. En souscrivant une option de vente (“Put option” en anglais), un spéculateur se procure le droit de vendre une action à un prix déterminé pendant la durée de l’engagement. Si un investisseur décide de souscrire une seule option de vente sur Americain Airlines à 30 dollars l’action, et que l’action chute à 18 dollars quelques jours ou semaines plus tard, il peut alors acheter cent actions à 18 dollars et ensuite directement utiliser son option pour les vendre à 30 dollars, en réalisant au passage un profit de 1200 dollars.

[2] La société Morgan Stanley occupait 22 étages de la Tour Sud du WTC.

[3] Merrill Lynch avait son siège social à proximité des Tours Jumelles (Bloomberg News, 18/09/01).

[4] The Bank of America avait des bureaux sur 4 étages de la Tour Nord du WTC.

[5] Il est à noter que Marsh & McLennan Cos. occupait 8 étages de la tour Nord du WTC.

[6] En souscrivant une option d’achat (“Call option” en anglais), un spéculateur se procure le droit d’acheter une action à un prix déterminé pendant la durée de l’engagement. Si un investisseur décide de souscrire une seule option d’achat sur Raytheon à 25 dollars l’action, et que le prix de l’action augmente à 34 dollars quelques jours ou semaines plus tard, il peut alors utiliser son option pour acheter 100 actions à 25 dollars qu’il peut ensuite revendre à 34 dollars, en réalisant au passage un profit de 900 dollars.

[7] Raytheon est l’un des plus grands fournisseurs en armes du Département de la Défense américain. Il est le n°1 mondial de la production de missiles guidés (Southern Arizona ‘s High-Tech Connection, 30/09/07) et l’un des principaux fabricants d’aéronefs sans pilote humain à bord (drône en français, Unmanned Aerial Vehicle en anglais). Raytheon est notamment à l’origine d’un système révolutionnaire de contrôle d’aéronefs à distance (lire communiqué de presse, 31/10/06).

[8] « Terrorist trailed at CBOE », Chicago Sun-Times, 20/09/01.

[9] M. Welteke s’est depuis lors cantonné dans un silence prudent.

[10] La SEC (US Security and Exchange Commission) est en quelque sorte le gendarme américain de la Bourse.

[11] Ce n’est que suite aux demandes répétées formulées par l’ONG National Security Archive en vertu du Freedom of Information Act, qu’il fut finalement partiellement rendu public.

[12] Outre la France, des enquêtes furent lancées en Belgique, en Suisse, au Luxembourg, en Espagne, en Italie, au Royaume-Uni, au Japon, à Hong Kong et dans d’autres pays encore (Blomberg News, 18/09/01 ; BBC, 18/09/01 ; Le Monde, 19/09/01 ; Le Monde, 20/09/01 ; Fox News, 22/09/01 ; Le Monde, 22/09/01 ; CNN, 24/09/01).

[13] Une dizaine de valeurs de groupes français furent concernées par l’enquête française. Les noms n'ont pas été dévoilés mais certains d'entre eux sont aisément identifiables : les sociétés sous surveillance appartiennent notamment au secteur de l'assurance (le nom d'AXA a été évoqué plusieurs fois) et de l'aéronautique avec EADS (Le Monde, 22/09/01).

[14] Nous aurions pu nous satisfaire de ce cheminement logique si les autorités avaient apporté la preuve que seul Al-Qaida avait pu avoir connaissance des attentats et se livrer à des délits d’initiés.

[15] Le prix du pétrole s’est élevé de 13% dans les 24 heures précédant les attentats, une augmentation que M. Welteke juge « radicalement inexplicable » (Daily Telegraph, 23/09/01).

[16] Il s’agit de l’agrégat monétaire M1 (billets, pièces et dépôts à vue) qui est mesuré aux Etats-Unis depuis 1947.

[17] Commencées dans la nuit du 10 au 11 septembre 2001, ces opérations se sont intensifiées au petit matin du 11 et se sont poursuivies alors même que les tours en flammes étaient sur le point de s'effondrer.

[18] Grâce à sa technologie au laser de pointe, la firme Convar a réussi à extraire les informations contenues sur les disques durs de 39 ordinateurs (CNN, 20/12/01).

[19] Ces délits d’initiés supposent la pré-connaissance du fait que les attentats allaient aboutir à la destruction complète des Tours Jumelles et de tout ce qu'elles contenaient. Mais pourquoi donc les initiés s’attendaient–ils à une destruction totale alors qu’il n’y a aucun précédent d’un tel événement et que les tours avaient été conçues pour survivre à l’impact d’un Boeing 707 volant à 965 km/h ? (voir point-clé n°5).

[20] Comme vu plus haut, toutes les enquêtes sont arrivées à cette même conclusion : les spéculations inhabituelles n’ont aucun lien avec Al-Qaida. Un rapport du staff administratif de la Commission d’enquête sur le 11-Septembre va même jusqu’à affirmer : « C’est faire preuve de crédulité que de croire qu’Al-Qaida aurait risqué de compromettre la plus importante et secrète de ses opérations […] en essayant de tirer des bénéfices d’une spéculation boursière » (« Monographe sur le Financement Terroriste », Rapport du Staff administratif de la Commission, Appendice B, p.152).

[21] Sur le marché des options, il existe normalement un équilibre raisonnable entre options à la vente et options à l’achat. Quand l’équilibre est grossièrement perturbé et que le niveau des volumes de transactions excède de loin la normale, les services de renseignement peuvent être certains que quelque chose se prépare.

 

Publié dans Dossiers | 31 Commentaires »

URL courte : https://www.reopen911.info/2003.html  

Commentaires (31)

  1. bluerider1,

    bravo l'artiste. il est désolant de constater à quel point la liste des medias ayant posé la question est impressionnante... tout aussi impressionnante que le calme plat qui s'en suivi. Sommes-nous toujours dans l'oeil du cyclone?

  2. cocagnus,

    Bravo pour cet article, riche et passionnant que j'attendais avec impatience.
    Est-ce de la fiction? Toutes ces contatations poussent un peu plus en marge ceux qui ne veulent rien voir ni entendre.
    Quand l'argent joue un rôle important, pour ne pas dire préponderant, il n'y a plus de hasard, plus de coincidence. La seule certitude c'est le profit.
    Ce ne sont pas des preuves, certe. Mais la lumière se fait de plus en plus intense sur les évidents mensonges de la version officielle de cette tragedie du 11 septembre 2001.

  3. Buzz l'éclair,

    Merci Christo pour ce gros travail de synthèse sur le sujet. C'est assurément un "point-clé" qu'il faut continuer à faire connaître en faisant passer ces informations à nos proches et à nos amis : Non ! ReOpen911 ne sont pas des fou-lunatiques, mais des personnes qui acceptent l'ENSEMBLE des faits, et non pas ceux qui viennent confirmer le peu d'information au niveau officiel.

  4. Shrykull,

    Je savais que la Commission avait usé d'un raisonnement circulaire pour cette affaire (Al-Qaida est le seul responsable des attentats − les auteurs des transactions ne sont pas liés à Al-Qaida − donc il n'y a pas de délits d'initiés) mais que toutes les enquêtes nationales aient usé du même raisonnement est assez désespérant…

    A-t-on des nouvelles de l'enquête de la Télé Libre sur le sujet d'ailleurs ?

  5. Christo,

    @ shrykull,
    Il semblerait que ce soit pour très très bientôt ;)

  6. Yves Ducourneau,

    Superbe travail !! Bravo Christo, on en redemande !

  7. martin ,

    bravo, bon boulot!

  8. varda,

    En source : Interview de Marc Chesney chez RMC
    http://www.youtube.com/watch?v=pstnVjxjhQ8

  9. Ecart type,

    Sacré travail. Et exposé de façon claire. Bravo, bravo !

  10. Tree-Tree,

    Excellent article, clair et précis. (Suggestion :Un mot sur Bernard Madoff, sa sérénité et ses dires pendant les attentats aurait également pu y être inclus.)

  11. bluerider,

    cette synthèse doit faire l'objet d'un mailing renforcé auprès de la totalité de la presse française. à relecture, elle est pire qu'une ADM balancée sur Wall street ou sur LaSalle street à Chicago (marché aux options).

    encore bravo!

  12. Hidemyass.com,

    Dommage que les spéculations autour de JP Morgan ne sont pas détaillées y compris par Marc Chesney.

    Est-ce parce qu'au départ de JP Morgan, voir au final, il y a John et David Rockefeller ?
    Avant de racheter Morgan en décembre 2000, la Chase des Rockefeller est "rachetée" par Chemical Bank en 1996, qui est dirigée je vous le donne en mille par Harrison, lui-même avant cela vice-président de la Chase de 1991 à 1999 (!) soit un associé plutôt qu'un sous-marin des Rockefeller à Chemical Bank...

  13. SA,

    A lire les formules de la SEC, il semble qu'ils ne font, pour l'essentiel, que rapporter ce que leur ont "dit" ou "déclaré" l'investisseur et le trader (même si la SEC dit avoir vu des déclarations de comptes).
    Et il y a une contradiction p.9, l'investisseur aurait dans le même temps acheté 115 000 actions d'AMR, pensant que le prix du marché reflétait les infos récemment parus sur les résultats en baisse d'AMR, et vendu 1800 de ces mêmes actions.

    En souhaitant que la force de l'espRE-OPEN soit avec vous !
    EspREOPEN =
    - ouverture d'esprit
    - capacité de Rééxaminer de l'Extérieur en tenant compte des Omissions, de la Provenance et/ou de la Propagande, de l'Exagération et enfin de la Négligence et/ou de la Négation des faits.

  14. SA,

    En fait, à relire la page 9, il aurait vendu 1800 actions d'AMR et de plusieurs compagnies du 6 au 10 septembre, vendu à découvert 117 000 actions d'United le 10, et finalement acheté 115 000 actions d'AMR (et seulement d'AMR) le 10 septembre.
    Une exception, mais qui confirmerait quand même un peu la règle...

  15. h2b1,

    Bravo pour ce beau travail !

  16. Baz,

    Excellent travail. A quand des articles de cette qualité dans la presse de masse ?... ^^

  17. Jeff,

    A vous lire on se demande vraiment qui est " négationniste " ? Marin Karmitz ?

    Excellent travail de synthèse et d'investigation.
    Bravo.

  18. coolguy78,

    Vivement que tous les responsables de cette conspiration universelle au nom de l'appât du gain, au premier rang desquels figure le Président de USA d'alors, soient traduis devant la cour pénale internationale. Faut pas toujours s'acharner sur les ex-dirigeants des pays du tier monde.

  19. le justicier,

    toutes mes félicitations pour ce travail remarquable objectif dépourvu de toutes analyse d'animosités!
    cela donnerait à réfléchir à plus d'un sur les causes et les auteurs du 11 septembre.
    pour qui connait les américains qui l'aurait cru. cela prouve à suffusance que le 11 septembre est monté de toutes pièces POUAAH C'EST TOUT DE MEME DEGUEULASSE HONTEUX ET REPUGNANT. DE LA PART DES USA

  20. moorea34,

    http://www.bastison.net/RESSOURCES/Delits.pdf

    Bonne lecture

  21. charmord,

    Moorea Quirant,

    Ton article de grand spécialiste de la finance et des délits d'initiés a été forwardé à Monsieur Chesney, auteur de l'article que tu accables de tes critiques.

    Je lui ai suggéré de pulvériser une bonne fois pour toutes tes sophismes de non spécialiste de la matière qui croit pouvoir prendre de haut de vrais spécialistes, en se basant sur les dires approximatifs d'un auto-proclamé spécialiste anonyme.

    Par ailleurs, je suppose que tu auras pris connaissance de cet article datant du mois d'avril de cette année qui conclut par une toute autre méthode statistique et en prenant un spectre plus large à l'existence de "preuves circonstancielles" de délits d'initiés.

    L'abstract de l'article :

    Abstract: After the September 11 attacks, several major newswires reported that there were insiders who tried to profiteer from the options market in anticipation of the event. We use the Student’s t-statistics and several non-parametric statistics to test whether there was abnormal trading in S&P 500 (SPX) index options prior to the September 11 attacks. Our findings from the out-of-the-money (OTM), at-the-money (ATM) and in-the-money (ITM) SPX index put options and ITM SPX index call options lead us to reject the null hypotheses that there was no abnormal trading in these contracts prior to the September 11 attacks. We also find evidence consistent with three bearish speculation strategies, namely the Put Purchase strategy, the Put Bear Spread strategy, and the Naked ITM Call Write strategy. In addition, we conclude that there is evidence of abnormal trading in the September 2001 OTM, ATM and ITM SPX index put options immediately after the 9-11 attacks. We also employ the CBOE VIX to confirm the conclusion drawn from the call and put options. This, in turn, is consistent with insiders anticipating the 9-11 attacks.

    L'article se trouve ici : http://papers.ssrn.com/sol3/Delivery.cfm/SSRN_ID1588523_code341156.pdf?abstractid=1588523&mirid=3

    Je suppose que nous devrons attendre une réponse de l'ingénieur en structure sous peu à cet article, non?

    En tout cas, je ne manquerai pas de transmettre aux lecteurs de ce fil la réponse de M. Chesney à son désormais pair J. Quirant!

    Il se pourrait qu'il perde patience.

    Enfin, pourquoi ne pas renvoyer à un fil de discussion où l'un de mes pairs (un vrai, cette fois) a eu une discussion intéressante avec toi et tes petits copains sur le seul forum qui persiste à louer tes méthodes et raisonnements :

    http://forum.hardware.fr/hfr/Discussions/Actualite/attentats-septembre-pentagone-sujet_4281_1787.htm#t24642088

    Je ne suis pas certain que vous vous en êtes sorti avec les éloges...

  22. charmord,

    Résumons :

    http://www.journals.uchicago.edu/doi/abs/10.1086/503645 (Potesham, 2006)

    http://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=1522157 (Chesney al, 2010)

    http://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=1588523 ((Wing-Keung Wong, et al, 2010).

    Aucune critique élevée par les pairs contre ces articles.

    La seule personne connue qui critique uniquement le second est J. Quirant dont la discipline n'a rien à voir avec la matière abordée par ces articles :

    http://www.bastison.net/RESSOURCES/Delits.pdf

    Tout est dit, me semble-t-il, non?

  23. moorea34,

    Charmord,

    Commencez d'abord par lire le document, cela vous évitera de raconter des contre-vérités.

    1) Je n'y attaque pas Marc Chesney sur ses compétences en matière d'expert de la finance mais sur l'exploitation et les conclusions d'une méthode mathématique qu'il propose dans son article. Pas plus.
    2) Sa méthode étant une méthode statistique, donc purement mathématique, il est démontré par A+B dans le document que j'ai écrit que la méthode de Chesney ne pouvait que conclure à des délits d'initiés pour le cas du 11 septembre. C'était immanquable. Donc biaisé.

    Nul besoin d'être un expert financier pour comprendre cela puisque les mathématiques sont universelles et communes à tout les domaines de la science, quelle soit physique ou financière.

    La partie la plus importante est encadrée. Lisez-là....
    Je ne vous demande pas de me croire, mais de comprendre ce qui est écrit.
    Si vous décidemment vous n'y arrivez pas, faites-vous aider.

    Pour ce qui est des autres articles, hélas, j'ai d'autres choses plus intéressantes à faire.

  24. Carotte,

    Mr MOoOoOréa ,

    je vous adore .... Je fais bêtement partie des nombreux gogos qui ne croient plus la pourtant subtile version officielle .....et grâce à votre talent , votre panache , votre omniscience , chaque fois je retrouve le bon chemin ..... et retourne vers l'évidence lumineuse de vos sigmas éclairés. Quand je parcours votre article , je tremble , m'interroge. Effectivement ! Qui fait la "PUT" et pour qui ? Mais vous m'apportez la bonne parole alors .... Alléluia ..... Je sais qui la ( l'a ) fait ....Non ?
    L'autre jour , j'ai cru vous croiser ici
    http://www.youtube.com/watch?v=UtxxRGMlM-I
    Rassurez moi c'est bien vous non ?
    Sinon sans rancune

  25. charmord,

    Quirant,

    Ta prose approximative et désagréable à lire fourmille à nouveau dans cet article d'insultes à l'intelligence des auteurs. Tu ne peux pas faire autrement visiblement...

    Quelques exemples :

    (...) Ce que je trouve particulièrement choquant dans l’article de Marc Chesney et ses coauteurs, c’est qu’ils jettent la suspicion sur des traders, voire des boursicoteurs du dimanche, sans se soucier des conséquences, le tout en affirmant qu’il y a délit d’initiés et que c’est sûr à 99,8 %. ! (...)

    FAUX! L'article ne jette absolument pas la suspicion puisqu'il ne nomme pas les traders et boursicoteurs.

    On reprend quelques autres exemples d'insultes à l'intelligence des auteurs :

    (...) ces statistiques sont tout aussi hasardeuses que celles avancées sur les volumes bruts !

    Ils ne parlent pas de volume bruts!

    (...) Les chiffres avancés sont donc TOTALEMENT ARBITRAIRES et cela montre que la fonction de distribution caractérise très mal l'échantillon de données.(...)

    Je laisserai M. Chesney répondre par lui-même à cette accusation. Il m'a déjà expliqué pourquoi tu te plantes complètement dans ton analyse mais je préfère qu'il te l'explique lui-même...

    Je pense que la seule chose dont tu pourras te gargariser lors de ta carrière de debunker, est d'avoir réussi à échauffer la patience de Monsieur Chesney.

    Le retour de manivelles risque d'être cruel, comme d'habitude.

    Je note enfin que tu persistes dans cet article à parler de volume au lieu d'open intrest, alors même que l'auteur a insisté lourdement sur la nécessaire distinction entre les deux. Cela ne t'empêche pas de continuer à clamer des contrevérités pareilles.

    Ainsi, comment interpréter autrement ce passage :

    "Cela prouve bien, et de manière indiscutable, que les auteurs ne détectent nullement des délits d’initiés, mais d’abord des volumes importants de puts achetées, qui, suite à un événement quelconque entraînant une chute des cours, vont connaître une forte plus-value et donc générer un fort gain".

    C'est un mensonge, rien moins, quand il est acquis que la distinction a été entre volume et open intrest t'a été rappelée quelque temps avant!

    Je me dis finalement que tu as complètement perdu toute lucidité à penser que tes démonstrations à trois sous entrecoupées de blagues de potaches dans une matière qui t'est étrangère puisse d'une quelconque manière nuire au crédit de trois études publiées effectuées par des professionnels de la finance, en dehors de tout préjugé conspirationniste!

    Enfin, je m'en voudrais de ne pas sortir les mots du Président de la Bundesbank, après avoir reçu les résultats d'une analyse de ses spécialistes :

    "What we found makes us sure that people connected to the terrorists must have been trying to profit from this tragedy"

    http://forum.hardware.fr/hfr/Discussions/Actualite/attentats-septembre-pentagone-sujet_4281_1790.htm#t24678187

    Lui aussi s'est trompé, à coup sûr puisque Quirant l'a dit!

    Quant à l'enquête du FBI et de la SEC, aurais-tu oublié de répondre à ces questions?

    http://forum.hardware.fr/hfr/Discussions/Actualite/attentats-septembre-pentagone-sujet_4281_1791.htm#t24687673

    Non, pas possible...

  26. moorea34,

    Charmord, je veux bien vous concéder une chose : j'ai écrit mon dernier message avec les pieds... C'est totalement indigne de ma part !

    Sur le reste pas besoin de s'étendre puisque vous ne lisez qu'à moitié pour ensuite inventer...

    Exemple, je cite : "Ils ne parlent pas de volume bruts!"
    Non seulement il n'est JAMAIS dit dans mon PDF que les auteurs de l'article parlent de volumes bruts, donc vous inventez, mais en plus, vous le verrez si vous lisez leur article, ils en parlent sur une des compagnies aériennes !

    Le plus beau étant quand même ceci, je cite : "FAUX! L'article ne jette absolument pas la suspicion puisqu'il ne nomme pas les traders et boursicoteurs" ... Magnifique : Les transactions sont donc plus le fait de personnes physiques mais de robots ou d'animaux de compagnie ?

    Encore une fois la partie la plus intéressante et essentielle du doc est la partie encadrée (désolé je n'ai pas trouvé la police clignotante) car facilement compréhensible, même pour quelqu'un qui a arrêté les maths après la 3ème. Dans cette partie, il est question d'open interest et non de volumes... ;-) Vous pouvez donc jeter tout le reste et ne garder que ça si vous voulez.
    Mais j'explique par ailleurs dans le doc pourquoi je m'en suis tenu la plupart du temps aux volumes. Relisez : il est fait référence à ce niveau à une fonction mathématique, c'est peut être pour cela que ce passage vous a échappé.

  27. Christo,

    Moorea est en croisade. Il ne reculera devant rien ... pas même le ridicule. Cela fait bien longtemps que sur le dossier du 11/9, il ne s'exprime plus en tant que scientifique mais en tant que propagandiste. A quoi bon débattre dans ces conditions

  28. Matematika,

    Bonjour a tous,
    je m interesse un peu aux Maths financieres, en tant que directeur de recherche au CNRS.
    J ai lu avec interet l'article de Moorea. Je formulerai trois remarques.

    A) le ton employe est tres deplaisant, ce qui n'est pas l'usage entre collegues scientifiques.

    Page 4, Moorea presente un resume des trois criteres definis par Marc Chesney et ses collaborateurs.

    B) Moorea prefere parler des volumes, alors que Chesney utilise
    "l'open interest", tout en affirmant (lui Moorea) que volumes et Open interest
    sont fortement correles. En fait, la situation est plus compliquee, ces deux notions de Math
    financieres ont certes des traits communs mais elles sont tres differentes.
    C) Le troisieme critere de Marc Chesney est essentiel, il concerne l'absence de couvertures. Moorea
    n'en parle pas du tout. Il semble que les criteres numerotes 2) et 3) dans le texte de
    Moorea correspondent en gros au deuxieme critere de Chesney.

    Pour conclure: si vous lisez l article de Chesney, vous verrez qu'il n est pas motive du tout
    par le 11 septembre. Il propose une methode pour detecter des potentiels delits d inities.
    Apres analyse de un million cinq cent mille transactions, il trouve que 37 d entre elles
    sont anormales au regard de ses 3 criteres.

    Moorea se dechaine sur la transaction du 24 Aout 2005 (ouragan Katrina). Il se peut tres bien
    que cela soit un hasard, il se peut aussi que certains ordinateurs de la meteo
    aient donne une certaine probabilite d'apparition d'Ouragan que les services officiels
    n'ont pas annoncee au grand public pour diverses raisons: on ne peut pas faire
    evacuer une region pour rien...etc
    Bref, on peut discuter de ce cas. Quoi qu il soit, Chesney n a rien affirme sur ce cas.

    En conclusion, n'importe quelle instance universitaire considererait que le rapport de Moorea
    n est pas fiable et n en tiendrait pas compte.
    Voila
    Joyeux Noel a tous (a Moorea comme les autres)

  29. Patrick Lafourcade,

    A ce délicieux, ce cher Moorea, etc...

    Monsieur,
    Vous luttez obstinément depuis je ne sais combien de temps pour défendre l’interprétation officielle du massacre du 9/11. Vous n’avez de cesse d’imposer à vos interlocuteurs - avec des paroles souvent désagréables, méprisantes, voire injurieuses - une thèse qui a pris depuis longtemps, chez vous, les allures d’un trilobite cérébral, ou d’un calcul rénal... à moins qu’il s’agisse d’une concrétion écailleuse d’origine jurassique. Soignez-vous donc, Monsieur, ce n’est pas difficile... c’est même très simple : vous n’avez qu’à décider - enfin - de regarder les choses en face.
    Car, dans cette affaire cruciale pour l’avenir de nos sociétés, je constate que vous ne cherchez pas la vérité : vous défendez un credo, un a priori. Vous avez une tendance, hélas, à la momification : vous vous recroquevillez sur une conviction. Vous êtes Monsieur Mordicus. Cela vous coûte beaucoup d’énergie... tout en vous conduisant inexorablement à l’échec.
    Ah ! Si seulement vous aviez exercé votre esprit critique plutôt que votre suffisance, Monsieur Mordicus, si seulement vous aviez compris qu’il n’y a pas de pire ennemi, pour un chercheur, que ses propres certitudes ! Voyez les commissaires, les enquêteurs, les détectives, les Maigret, les Sherlock-Holmes : ils veulent du concret, du pertinent. Ils n’écartent a priori aucune piste. Jamais. Ils explorent au contraire tous les éclairages, toutes les perspectives, tous les paramètres possibles et imaginables. Ils se méfient des a priori comme de la peste.
    Bref : ils sont sur la brèche. Ils sont en intelligence avec leur environnement. Ils ‘collent’ à la réalité. Ils ne vous ressemblent donc en rien. Car leur objectif, à eux, ce sont les faits. La vérité. Les théories, les thèses, les justifications viendront après. Ils commencent par le commencement : ils écoutent. Ils observent. Ils évaluent. Ils comparent. Ils recoupent. Ils ont la démarche d’un joueur d’échecs. Ils ne défendent pas une thèse. Ils ne se payent pas de mots. Ils cherchent une piste. Ils s’orientent. Ils sont à l’affut d’un fil conducteur, d’une cohérence. Ils n’ignorent aucun paramètre, dans aucun domaine, ils accueillent l’imprévu, le « pas conforme » sans réticence : en ce qui concerne l’attaque du 9/11, par exemple, ils vont se servir des sciences physiques : évaluation des impacts, force des incendies, résistances structurelles... puis, ils vont mettre toutes ces données en perspective en les confrontant à d’autres données provenant de sinistres similaires. Ils vont reconstituer l’évènement, les lieux, les bâtiments, puis analyser les impacts et leurs conséquences à l’aide de maquettes parfaitement proportionnées... ils exploreront les aspects chronologiques, collationneront et confronteront les innombrables témoignages... quand ils ne sont pas gardés secrets. Et s’ils sont gardés secrets, justement, cet aspect particulier des choses - la tendance au secret, à l’occultation des preuves - sera considéré comme l’une des données, l’un des paramètres de leur enquête.
    Les pompiers, par exemple, qui étaient au cœur de l’action (et dont beaucoup l’ont payé de leur vie) ont fourni des témoignages très importants qui sont encore largement ignorés... sans compter les innombrables interviews de témoins visuels, leurs déclarations écrites, leurs documents photographiques, vidéographiques, etc... et il y a d’autres occurrences, plus surprenantes encore, comme ces délits d’initiés à la Bourse de Wall Street, parfaitement caractérisés... et qui sont aujourd’hui encore maintenus dans l’ombre... et tant d’autres faits intéressants, révélateurs, comme le comportement insolite de G. W. Bush dans une école en Floride, ou celui de Dick Cheney au Pentagone... les prédictions saugrenues et pourtant pertinentes de Donald Rumsfeld... les efforts constants déployés par le QG du FBI pour bloquer les investigations relatives aux activités des terroristes liés à al-Qaïda (ils tiennent beaucoup à leur précieuse, leur chaude couverture) durant les mois et particulièrement les 4 semaines qui ont précédé le 11 Septembre (cf témoignages de l’agent Rowley)...

    Si vous aviez choisi dès le départ, Monsieur, d’observer les faits de cette manière - une manière alerte, toute de rigueur et de fraicheur - vous auriez ‘saisi’ par exemple - et depuis longtemps - que tous les professionnels de la démolition par « soufflage », même s’ils évitent de le reconnaître en public par crainte de représailles, se rendent compte au premier coup d’œil que les trois tours du WTC ont été anéanties au moyen d’explosifs disposés aux endroits stratégiques, et contrôlés, en ce qui concerne les twin towers, de manière à ce que leur effondrement démarre par le sommet.
    Le ‘soufflage’ du WTC7 (haut de 186 m) est plus conventionnel, mais tout aussi rapide : démoli à partir de ses fondations, il s’écroule impeccablement sur lui-même en 6.6 secondes. Qu’en dites-vous ? Et que dites-vous du silence des enquêteurs officiels à ce sujet ? Six secondes et demie ! Il aurait tout de même pu s’écrouler, ce foutu immeuble, en, disons 12, voire même 15 secondes... mais non ! Il est tombé, comme ses deux grandes sœurs, à la vitesse de la chute libre... à une ou deux secondes près ! Je trouve cela presque indécent... pas vous ?
    Et que dire de l’effondrement, ou plutôt de la pulvérisation, que dis-je : de la brumisation des ‘Twin Towers’ ? Comment qualifier cette transformation, cette métamorphose quasi-instantanée de deux immeubles de 800 000 tonnes chacun en un nuage de poussière, pendant que leur structure métallique (200 000 tonnes de bon acier, une bagatelle) rejoint le plancher des vaches en une dizaine de secondes... sans qu’aucun explosif, croyez-vous, n’ait été mis en œuvre !
    Enfin, mais, voyons... nous sommes en pleine chimère surréaliste ! Un bâtiment de 800 000 tonnes transformé en 10 secondes en un tas de ferraille ! Plusieurs centaines de milliers de tonnes de béton et de plâtre évaporées, volatilisées ! En 10 secondes... si ce n’est pas de la magie, cela, mon cher... c’est au moins de la physique d’un genre très particulier !
    Quant au WTC 7, qui fut épargné par les avions, trouvez-vous décent - cher Monsieur Mordicus - d’imputer sa démolition instantanée - un modèle du genre : 6.6 secondes pour 186 mètres de haut - à quelque incendie que ce soit ? Savez-vous que pour faire fondre de l’acier, il faut une forge ? Et que vous pouvez faire brûler du kérosène tant que vous voudrez dans un simple bidon en tôle ordinaire - et qui plus est, en plein vent - sans du tout faire fondre le malheureux bidon ? Malheureux (et bidon) vous-même ! Et puis, voyez ces immeubles situés beaucoup plus près des tours-jumelles et beaucoup plus gravement matraqués par la chute d’énormes débris enflammés, et par les incendies subséquents... eh bien, ces bâtiments, même gravement endommagés, sont restés debout, eux... malgré toutes les ondes sismiques imaginables, malgré la chaleur des incendies... et malgré vous !
    Incroyable... et pourtant vrai.

    D’autre part, et toujours si vous preniez la peine d’exercer votre esprit critique plutôt que vos concrétions calcaires - entendez par là : vos convictions inébranlables, cher Monsieur - vous seriez au courant du fait que de nombreux pilotes de ligne et pilotes militaires chevronnés (le genre de personnes qui savent de quoi elles parlent) sont d’accord pour penser qu’il était impossible que les quatre - je dis bien les quatre - avions commerciaux détournés passent au travers du dispositif de contrôle des chasseurs de l’Air Force. Je vous rappelle que ces derniers, capables de voler à 2 500 km/h, arraisonnent chaque année une centaine d’appareils sans jamais rencontrer les problèmes inextricables, les impasses malencontreuses, les atermoiements brumeux et autres cafouillages embarrassés de la FAA, de la NORAD et du, et de la... le tout digne de la mise en scène d’un film des Marx Brothers.
    Ces non-interceptions, vous me direz, bah... ce n’est qu’un détail. Un bémol. Rien de concluant, ni de déterminant. Certes. Mais c’est un indice. Il y a là quelque chose de singulier. Quelque chose, n’est-ce pas, qui vous « met la puce à l’oreille ». Et cette « puce à l’oreille », pour un enquêteur, que voulez-vous, cher Monsieur Mordicus, même dans une affaire aussi énorme, aussi démesurée... eh bien, ça compte... je dirais même que c’est essentiel.

    Mais je reviens à cet indice qui, lui, est de première importance : je veux parler de ce dégagement nébuleux généré par l’effondrement des tours en quantités monstrueuses. Il s’agit d’un nuage de poussière blanche, surabondante et semblable, vue de loin, à de la farine ou à du talc - sans commune mesure avec les émissions observables dans tous les cas d’un écroulement dû à une faiblesse structurelle, à un tremblement de terre, ou à une démolition contrôlée.
    Ce nuage immense qui a recouvert et masqué toute l’extrêmité de la presqu’île de Manhattan - y compris ses plus hauts buildings - n’est-il pas étrange, unique en son genre, et par conséquent digne, à lui tout seul, d’une étude sérieuse et attentive ? Scientifique ? Qui nous permettrait de faire un pas de plus vers les conditions réelles de l’effondrement mémorable, atypique et pour tout dire effroyable des ‘Twin Towers’ ?

    En conclusion, cher Monsieur le Trilobite - mon Fossile Préféré - je vous prie instamment de vous débarrasser de votre gangue calcaire (ou de vos bandelettes, au choix) et vous réitère mon souhait que vous regardiez, enfin, les choses en face. Il est grand temps, si vous voulez échapper au ridicule... et, surtout, si vous tenez à vous conserver votre propre estime, de réinvestir votre remarquable capital de ténacité dans une action plus réaliste, plus perspicace et moins déshonorante : celle consistant à rechercher purement et simplement la vérité dans l’affaire - le massacre organisé - du 9.11.

    Patrick Lafourcade 29.12.10

  30. Incrédule,

    Aujourd'hui (8 décembre 2011) pour un banal match de foot (Lyon / Zagreb : 7-1), on va dans les 24h vérifier s'il y a eu ou pas des trucages dans le match, voir les incidences des paris effectués sur le cours du match, etc...

    Et toujours aujourd'hui (plus de 10 ans après le 9/11), les initiés qui ont impunément spéculé sur la mort de 3000 personnes courent toujours. Sans JAMAIS avoir été inquiétés.

    Moralité : Terroriste rapporte bien plus que footballeur. Ca va susciter bien des vocations (si ce n'est déjà fait).

  31. Loïc,

    Le point de vue des membres de la commission d'enquête :
    http://reflexionscaetla.hautetfort.com/archive/2009/10/29/il-n-y-a-rien-a-debattre-sur-le-9-11.html

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