Blog de l'association ReOpen911

La torture au service de la version officielle du 11-Septembre

Posté par .Rédaction le 20/12/2014

 
La récente publication du rapport sur la torture par le Sénat américain a provoqué une vague d'indignation et confirmé une bonne fois pour toute que la torture était inefficace en plus d'être profondément immorale. Mais tous ceux qui dénoncent à juste titre ces pratiques semblent avoir opportunément oublié que le rapport final de la Commission du 11-Septembre s'appuie en partie sur des informations obtenues grâce à la torture. D'autre part, il apparaît qu'une des personnes pointées du doigt dans le rapport du Sénat, et dont nous révélons l'identité, avait contribué à cacher au FBI des informations cruciales qui auraient pu empêcher les attentats du 11-Septembre.


Campagne d'Amnesty International contre le waterboarding et la torture.

Comment peut-on dénoncer la pratique de la torture et continuer de cautionner la version officielle du 11-Septembre ? Kristen Breitweiser et Monica Gabrielle, deux des veuves qui ont joué un rôle important dans la création d'une commission d'enquête sur les attentats du 11 septembre 2001 [1], ont rappelé cette semaine ce fait embarrassant : "Il suffit d’avoir une connaissance même rudimentaire du rapport de la Commission du 11-Septembre pour savoir qu’une grande partie du rapport concernant la préparation et l’exécution des attentats du 11-Septembre a été recueillie et fondée sur les interrogatoires de Khalid Cheikh Mohammed." Dès lors, elles s'indignent de la foi accordée à la version officielle : "Puisque nous savons aujourd’hui que ces interrogatoires n’ont pas produit d’informations fiables, oserons-nous demander quelle proportion du rapport final de la Commission du 11-Septembre se base sur des foutaises ?" Pour l'instant, aucun journaliste ne semble se poser ce genre de question.
 
Pourtant, quelques médias américains avaient déjà signalé le problème que posait la torture dans la formation du récit officiel sur le 11-Septembre. En janvier 2008, une étude de NBC News révélait que plus d'un quart des notes qui étayent le rapport de la Commission du 11-Septembre se réfèrent aux interrogatoires de prisonniers ayant subi des actes de torture. D'après un article de Robert Windrem et Victor Limjoco paru sur MSNBC : "L'analyse montre qu'une grande partie de ce qui fut rapporté sur la préparation et l'exécution des attentats terroristes de New York et Washington est issue des interrogatoires des membres de premier rang d'Al-Qaïda. Chacun d'entre eux a été soumis à des "techniques d'interrogatoire renforcées." Certains ont même été soumis au waterboarding, la plus controversée de ces techniques, qui simule la noyade."
 
Les deux journalistes relevaient alors le nombre de notes correspondant à ce type d'interrogatoire : "L'étude de NBC News montre que sur plus de 1700 notes dans le rapport final de la Commission, 441 se réfèrent aux interrogatoires de la CIA. De plus, la plupart des informations contenues dans les chapitres 5, 6 et 7 du rapport proviennent de ces interrogatoires. Ces chapitres couvrent l'élaboration initiale des attentats, la constitution des cellules terroristes et l'arrivée des pirates de l'air aux États-Unis. Au total, la commission se base sur plus de 100 rapports d'interrogation produits par la CIA. La deuxième série d'interrogatoires sollicitée par la commission comprend plus de 30 sessions d'interrogation distinctes." Le directeur exécutif de la commission Philip Zelikow a lui-même admis que la commission s'était "lourdement appuyée sur les informations provenant de ces interrogatoires." [2]


De gauche à droite : Thomas Kean, président de la Commission du 11-Septembre,
Philip Zelikow, son directeur exécutif, et Lee Hamilton, son vice-président.

Lors d'un débat organisé par l'émission Democracy Now!, Philip Zelikow tenta bien sûr de défendre l'intégrité de la commission face à Robert Windrem et Michael Ratner, le président du Centre pour les droits constitutionnels (CCR) qui s'était déclaré "choqué" que la commission n'ait jamais questionné la manière dont la CIA lui avait fourni des informations : "La plupart des gens considèrent le rapport de la Commission du 11-Septembre comme un document historique digne de confiance. Si leurs conclusions se sont appuyées sur des informations obtenues sous la torture, par conséquent leurs conclusions sont suspectes.
 
Philip Zelikow sera contraint d'avouer que les responsables de la commission n'ont jamais demandé si la torture avait été utilisée pour apporter des réponses à leurs questions. Pire, insatisfaite par les premiers rapports d'interrogation, la commission a demandé à la CIA de pousser les interrogatoires en procédant à une nouvelle série de questions quelques mois plus tard. D'autres membres du staff de la commission cités par NBC News confirment cette indifférence vis-à-vis des méthodes employées par la CIA, l'un prétextant que "les critères de traitement [des prisonniers] ne faisaient pas partie de notre mission," tandis qu'un autre concède que "nous n'avons pas spécifiquement demandé. Cela n'était pas dans notre mandat."
 
Zelikow s'est également défendu en précisant que le rapport de la Commission du 11-Septembre signalait au lecteur les incertitudes concernant les interrogatoires de détenus par la CIA. En effet, une note d'information (ci-contre) indique que "les chapitres 5 et 7 s'appuient fortement sur les renseignements obtenus auprès des membres d'Al-Qaïda capturés," auxquels ils n'ont eu accès "qu'à travers la consultation des rapports de renseignements basés sur des communications transmises depuis les lieux mêmes où se sont effectivement déroulés les interrogatoires," c'est à dire des témoignages de troisième main. Mais à aucun moment le rapport ne suggère ou n'évoque le fait que les détenus aient pu subir de mauvais traitements ou être soumis à des "techniques d'interrogatoire renforcées" assimilables à de la torture. 
 
La commission dit aussi ne pas s'être contentée de ces informations pour établir son récit, mais les proportions qu'elles occupent sont pourtant éloquentes : "Sur les 132 notes du chapitre 5, 83 citent l'interrogatoire d'un détenu comme la source des informations contenues dans le rapport. Sur les 192 notes du chapitre 7, 89 citent des interrogatoires. L'interrogatoire du cerveau du 11-Septembre Khalid Cheikh Mohammed (KCM) est mentionné 211 fois en tant que source. [...] Les interrogatoires des principaux leaders d'Al-Qaïda à l'instar de Khallad bin Attash sont utilisés 74 fois comme source, de même que 68 fois pour l'associé des pirates Ramzi bin al-Shibh, 14 fois pour Abd al-Rahim al-Nashiri, 13 fois pour Hambali, et 57 fois sous l’appellation générique "interrogatoire de détenu". La plupart d'entre eux ont vraisemblablement été torturés." (History Commons) Les interrogatoires d'Abou Zoubaydah, dont le traitement fut annonciateur des abus et des erreurs de la CIA [3], sont utilisés à 9 reprises dans le rapport. De nombreuses vidéos de ses interrogatoires ont d'ailleurs été détruites en toute impunité par la CIA comme s'en était indigné le journaliste Glenn Greenwald.
 
Cela ne veut pas dire que ces informations sont fausses, mais personnes ne peut s'assurer non plus qu'elles sont authentiques. C'est bien là tout le problème : en dehors d'un certain respect du droit, leurs confessions sont irrecevables et sèment plus de doute qu'elles n'éclairent sur l'histoire du 11-Septembre. La crédibilité des informations soutirées à Khalid Cheikh Mohammed, le cerveau présumé des attentats, n'a d'ailleurs pas manqué d'être remise en cause. Dans un article de Vanity Fair en décembre 2008, David Rose écrivait que "KCM était certainement très bien informé. Il serait étonnant qu'il n'ait rien livré d'intéressant. Mais selon un ancien cadre de la CIA qui a lu tous les rapports d'interrogation de KCM, "90 pourcents était de pures conneries." Un ancien analyste du Pentagone ajoute que "KCM n'a fourni aucun renseignement exploitable. Il essayait de nous dire à quel point nous étions stupides." "
 
Jane Mayer, célèbre journaliste du New Yorker et auteur d'un livre sur les dérives de la guerre au terrorisme, écrivait en août 2007 que "Mohammed a revendiqué sa responsabilité dans tellement de crimes que son témoignage a commencé à paraître intrinsèquement douteux." Elle cite également Bruce Riedel qui a travaillé 29 ans comme analyste à la CIA : "C'est difficile d'accorder du crédit à une quelconque partie de cette longue liste d'allégations qu'il a confessées, considérant la situation dans laquelle il s'est retrouvé. KCM n'a aucun espoir de retrouver à nouveau la liberté, donc la seule satisfaction qui lui reste est de se dépeindre comme le James Bond du jihadisme." Un autre responsable de l'Agence confia lui aussi à son tour que "90 pourcents des informations n'étaient pas fiables." Pour ne pas arranger les choses, Khalid Cheikh Mohammed, tout comme d'autres détenus, "a déclaré qu'il avait menti sous la contrainte pour satisfaire ses ravisseurs.
 

Khalid Cheikh Mohammed (KCM), cerveau auto-proclamé des attentats du 11-Septembre, avant son arrestation.
 
Riedel se demande d'ailleurs ce que les États-Unis pourraient bien faire de Khalid Cheikh Mohammed à l'avenir : "Si on l'emmenait dans une vraie cour de justice américaine, je pense que n'importe quel juge dirait qu'il n'y a aucune preuve recevable. L'affaire serait rejetée." Le journaliste Andrew Brown, du journal anglais The Guardian, ira même jusqu'à dire qu'en plus des attentats du 11-Septembre, Khalid Cheikh Mohammed "vient d'ajouter à cela une liste de 30 autres crimes ou atrocités qu'il a préparés ou mis à exécution. Ceci a été publié par le gouvernement américain la semaine dernière. Il n'y a rien de comparable à cette liste en dehors des Procès de Moscou organisés par Staline ; et si nous acceptons les confessions de Khalid Cheikh Mohammed, nous devons de plates excuses au fantôme de Staline.
 
D'après le rapport du Sénat sur la torture [4], Khalid Cheikh Mohammed a été rapidement soumis aux techniques d'interrogatoire renforcées après son arrestation, y compris l'utilisation intensive du waterboarding dès son arrivée début mars 2003 dans une des prisons secrètes de la CIA baptisée "SITE BLUE". [5] Sans aucune trace d'explication, l'utilisation de ces techniques se serait brusquement arrêtée le 24 mars 2003, soit la date exacte des premiers rapports d'interrogation de Khalid Cheikh Mohammed cités par le rapport de la Commission du 11-Septembre. On ne sait donc pas vraiment si la Commission a eu accès aux rapports précédents ou si elle a décidé finalement de ne pas les utiliser alors qu'elle n'était pas censée être au courant des méthodes de la CIA. Le rapport du Sénat indique néanmoins que même "après l'arrêt de l'utilisation de techniques d'interrogatoire renforcées par la CIA sur KCM, la CIA continue d'estimer que KCM dissimule et fabrique des informations."
 
Comme vient de le révéler un article de Mattew Cole pour NBC News, le rapport du Sénat apporte également quelques détails importants sur le rôle joué dans le programme secret de la CIA par une ancienne responsable de l'unité spéciale Ben Laden surnommée Alec Station. Bien que son anonymat ait été préservé dans le rapport du Sénat et par NBC News, nous pouvons affirmer qu'il s'agit d'Alfreda Frances Bikowsky dont nous avons déjà parlé sur notre site. En effet, celle qui inspira le personnage principal du film Zero Dark Thirty (qui apparaît encore plus aujourd'hui comme une oeuvre de propagande de la CIA) est également suspectée d'avoir participé à dissimuler des informations cruciales avant le 11-Septembre, puis d'avoir menti à la commission d'enquête du congrès. Jane Mayer, qui emboîta le pas à NBC News, rappelle que "plus de treize ans après les attentats du 11-Septembre, personne à la CIA n'a été tenu responsable de cet échec. De toute évidence, la CIA a été catégorique dans ses négociations avec la Maison Blanche et la Commission des renseignements du Sénat afin que le public américain n'apprenne jamais le nom des personnes directement impliquées dans cet échec." Un ancien collègue d'Alfreda Bikowsky à la CIA déclare à ce sujet qu' "elle aurait dû être jugée et mise en prison pour ce qu'elle a fait.
 

Le personnage de Maya interprété par Jessica Chastain dans Zero Dark Thirty fut directement inspiré d'Alfreda Bikowsky

Depuis 2011, nous avons longuement décrit la manière dont Alec Station a empêché le FBI de connaître la présence aux États-Unis de Khalid Al-Mihdhar et Nawaf Al-Hazmi, deux membres d'Al-Qaïda qui prendront part au complot du 11-Septembre. Le journaliste Michael Isikoff, qui fut le premier à s'intéresser à ces deux personnages dans une série d'articles du magazine Newsweek [6], a décrit les événements en ces termes dans un documentaire que nous avons diffusé cette année : "Ces pirates de l'air ont joué un rôle crucial. Ils étaient liés à presque tous les autres membres du complot et la CIA n'a jamais transmis l'information, ils n'ont jamais rien fait qui aurait pu permettre aux autorités fédérales américaines ou à d'autres agences de prendre le relais. Ce fut un échec assez stupéfiant des renseignements, probablement un des plus gros échecs des renseignements de notre époque." Thomas Kean, le président de la Commission du 11-Septembre, parla de cette histoire comme "l'un des aspects les plus troublants de tout notre rapport," bien qu'en réalité, il ait relégué ce fait dans une note de bas de page du rapport (chapitre 6, note 44).
 
Le rapport du Sénat sur la torture nous informe donc que l'un des principaux architectes et défenseurs du programme de détention et d'interrogation de la CIA, n'est autre que l'une des personnes impliquées dans une manipulation manifeste des renseignements américains en cause dans le 11-Septembre. Selon NBC News, le rôle d'Alfreda Bikowsky aurait été au coeur des négociations qui retardèrent la sortie du rapport sur la torture dans lequel "son nom a été expurgé au moins trois douzaines de fois" d'après un officiel américain. Le rapport du Sénat vise ainsi Alfreda Bikowsky quand il affirme que "le personnel de la CIA a fourni d'autres informations inexactes sur "l'efficacité" des techniques d'interrogatoire renforcées de la CIA à l'inspecteur général et aux dirigeants de la CIA" en vue du maintien du programme par la Maison Blanche. "Ces interprétations erronées ont décrit le "démantèlement" de complots et la capture de terroristes spécifiques comme le résultat de l'interrogatoire de détenus par la CIA et l'utilisation des techniques d'interrogatoire renforcées," ce que dément ensuite totalement le rapport.
 

Dianne Feinstein, la présidente de la Commission des renseignements du Sénat américain.
 
Le rapport du Sénat démontre qu'Alfreda Bikowsky est également à l'origine de plusieurs erreurs dramatiques. Se basant par exemple sur la mauvaise lecture d'un rapport d'interrogation de Majid Khan, elle a fait torturer Khalid Cheikh Mohammed pendant deux jours, jusqu'à ce qu'il avoue une information qui s'avéra totalement fabriquée. De même, le rapport démontre son rôle dans l'enlèvement et la torture du citoyen allemand Khalid el-Masri qui n'avait pourtant aucun lien concret avec le terrorisme et fut relâché au bout de 5 mois. Bikowsky défendra néanmoins l'efficacité du programme lors d'une audition de la Commission des renseignements du Sénat en février 2007. Mais malgré les fautes et les mensonges, Alfreda Bikowsky sera continuellement promue, jusqu'au point d'occuper la direction de l'unité Global Jihad de la CIA chargée du contre-terrorisme, poste qu'elle occupe vraisemblablement encore à ce jour.
 
En couvrant leurs actions et en protégeant leurs identités, les différents rapports d'enquêtes sur le 11-Septembre et la torture ont permis jusqu'à présent à des personnes comme Alfreda Bikowsky de prospérer ou d'évoluer à des postes de haute responsabilité. Dans le même temps, le gouvernement américain a constamment poursuivi les lanceurs d'alerte qui tentaient de dénoncer les abus ou les mensonges d’État. C'est par exemple le même Michael Hayden qui a traqué Thomas Drake pour ses révélations sur la NSA et le 11-Septembre [7], et qui a défendu ensuite les techniques d'interrogatoires renforcées et Alfreda Bikowsky, en justifiant ses multiples erreurs par le "niveau de menace élevé" qui régnait avant et après le 11-Septembre. 
 
Les interrogatoires de détenus cités dans le rapport de la Commission du 11-Septembre ou la manière dont celui-ci a éludé le rôle d'Alfreda Bikowsky au sein d'Alec Station (sachant qu'elle se retrouvera plus tard au centre des dérives de la CIA), ne sont pas les seuls reproches que l'on peut faire à cette commission. Néanmoins, cela devrait faire réfléchir sur la fiabilité de ce rapport et l'impunité qu'il a offert à des personnes comme Alfreda Bikowsky, dont les institutions et les grands médias continuent de taire le nom. [8]
 
 
-- La Rédaction de ReOpen911 -- 
 

Mise à jour le 22/12/14 : Deux jours après la publication de cet article, Le Figaro a également rendu publique l'identité d'Alfreda Bikowsky, en s'appuyant sur un article du journaliste Glenn Greenwald. Nous l'avions dévoilée pour la première fois en septembre 2011.
 
Mise à jour le 23/12/14 : Le jour suivant, L'Obs et Mediapart ont également repris l'information.
 


Notes


[
1] Voir les documentaires 9/11 Press for Truth et In Their Own Words sous-titrés en français par ReOpen911.
 
[2] Sur Philip Zelikow, voir également notre article point-clé sur la Commission d'enquête du 11-Septembre.
 
[3] Voir cet article du site Truth-out.
 
Ou en français : "Abou Zoubaydah a été le premier - en fait il a été présenté comme un cobaye - pour le programme perfectionné d'interrogatoire. Toutes les techniques ont été testées sur lui", a déclaré Joseph Margulies, avocat américain de Zoubaydah lors de la conférence de presse. (L'Express)
 
[4] Voir le rapport complet en pdf.
 
[5] Il s'agit très probablement d'une prison secrète situé dans la base militaire polonaise de Stare Kiejkuty comme le rapporte The Economist et bien d'autres détails déjà rapporté par les détenus eux-mêmes dans un rapport de la Commission internationale de la Croix Rouge.
 
[6] Voir ses articles publiés ici, ici, ici et ici.
 
[7] Voir nos articles sur Thomas Drake ici et  ou plus largement ici sur la NSA.
 
[8] The Intercept, le nouveau site d'information créé par Glenn Greenwald, Laura Poitras et Jeremy Scahill, est le seul média important à avoir publié le nom d'Alfreda Bikowsky ces derniers jours. Comme le note The Intercept, le nom d'Alfreda Bikowsky a néanmoins été évoqué en début d'année dans un article du Washington Post consacré à Robert Litt, le conseiller juridique du directeur du renseignement national. Avant cela, seuls quelques rares sites d'information peu influents avaient publié cette information en 2011, comme Gawker ou Salon, que nous avions traduit à l'époque.
 

 
 En lien avec cet article :

  • Qui est Rich Blee ? Une enquête de Ray Nowosielski et John Duffy sur le rôle d'Alec Station dans le 11-Septembre : Partie 1 / 2 / 3.
 

 

Publié dans Revue médiatique | 1 Commentaires »

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Commentaires (1)

  1. Panoramix,

    merci pour cette très bonne synthèse qui une fois de plus montre le chemin aux... journalistes. Cela ne fait guère que 8 ans que REOPEN911 essaye de les faire avancer...

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