Oliver Janich : Une analyse logique de la 2ème mort d’Oussama Ben Laden
Vous vous souvenez d’Oliver Janich ? Ce journaliste, éditorialiste, écrivain et forte tête du paysage médiatique allemand qui, à deux reprises, publia dans l’hebdomadaire FOCUS MONEY de remarquables articles de synthèse sur les progrès des recherches alternatives concernant les événements du 11-Septembre.
Oliver est le fondateur d’un nouveau parti politique à la marge des grands courants allemands, le « Parti de la raison ». Ce parti s’appuie sur l’école autrichienne du philosophe Karl Poppers, et « fort logiquement », il fonde sa construction idéologique sur l’usage systématique de la raison pour aborder toute question de société, économique ou non. Cette méthode trouve son origine chez des économistes tels que Friedrich August Von Hayek, Ludwig Von Mises, Roland Baader ou Jörg Guido Hülsmann (qui enseigne à Angers). Cette école de pensée économique peut plaire ou non. Ce n’est pas notre propos. Voyons plutôt comment, appliquée au cas de la disparition d’Oussama Ben Laden, la méthode d’Oliver Janich fait avancer notre compréhension de cet événement, et par extension, des comportements, intentions et idéologies de ses protagonistes. Autant vous le dire tout de suite, il ne reste pas grand-chose debout des événements tels qu’ils nous ont été racontés, à part le fait qu’il est certain qu’on nous a menti, et que notre esprit sort grandi de la lecture de cette analyse !
Le journaliste munichois, et Président du "Parti de la Raison" Oliver Janich
DERNIERES NOUVELLES D’OLIVER : Oliver Janich, depuis son éviction de FOCUS MONEY, publie de nombreux articles dans des revues de moindre diffusion, et se consacre à son parti politique. KOPP VERLAG lui a commandé un livre sur les recherches alternatives sur le 11-Septembre. KOPP VERLAG édite également Gerhard Wisnewski, lui aussi inquiété en 2008-2009. Il a déposé 2 plaintes en diffamation, à gagné la première procédure, et attend toujours le résultat de celle contre un expert militaire. cela se passait en même temps que Mathieu Kassovitz en septembre 2009, qui lui aussi est toujours en attente de jugement (1). Wisnewski est traduit et édité en français par les Editions Demi-Lune.
Notez au passage que les éditions KOPP (à Rottenburg, entre Stuttgart et Strasbourg) sont un éditeur spécialisé dans les "mystères de l’histoire", sorte de catégorie fourre-tout où certaines recherches mal acceptées par les éditeurs "officiels" trouvent en quelque sorte "refuge", comme par exemple nos publications des dossiers+DVD de ZERO et LOOSE CHANGE FINAL CUT chez l’éditeur de Namur "Fondation Horus", porté autant sur l’ésotérisme que sur la criminologie! Le catalogue papier mensuel KOPP VERLAG diffusé à plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires est le « France Loisirs » allemand de tous les complots, mythes et légendes de la terre. Le 11-Septembre y tient une bonne place, mais avec des ouvrages où l’essentiel côtoie l’anecdotique, au risque de renforcer les tendances à l’amalgame qui sévissent sur ce sujet pourtant avant tout judiciaire et scientifique. L’édition allemande n’échappe pas à cette tendance.
La seconde mort d’Oussama Ben Laden : une analyse logique
Oliver Janich, Kopp Verlag, Munich, 6 mai 2011
Traduction Blue Rider pour ReOpenNews
Il y a une belle expression pour cela, si des personnes ne sont pas capables de tirer les conclusions les plus évidentes : ils ne voient pas la forêt cachée par quelques arbres plus hauts. Maintenant, il est temps de régler son compte au cas d’Oussama « à coup de hache ». Dans mon livre « Le Complot du Capitalisme » [ndt non traduit], j’ai développé une méthode, pour expertiser en la soumettant à un contrôle critique, toute déclaration, qu’elle soit officielle ou issue des "théories de la conspiration". En référence à la méthode du « rasoir d’Ockham », j’ai appelé ma méthode « la hache ». D’après Ockham, entre plusieurs théories, la plus simple est la meilleure. Cependant, cette méthode a un inconvénient : la thèse la plus simple ne doit pas pour autant toujours être la bonne. Mon approche doit nous assurer avec toute la sécurité nécessaire que nous nous trouvons vraiment dans l’exactitude. Comme avec une hache, tous les renseignements qui sont peu importants sont ainsi éliminés. Dans mon livre, je décris la manière de l’utiliser pour les attentats terroristes du 11-Septembre, dont vous trouvez un résumé ici. Mais avec le cas d’Oussama, vous allez vite comprendre comment la « méthode de la hache » fonctionne.
Ma méthode comprend 8 étapes. Par-dessus tout, c’est la logique qui est érigée en grand principe de base. Les critères sont sériés, le critère de tête est le plus important.
Les principes en sont :
- Les théories doivent pouvoir être falsifiables et donc être réfutables. D’après le philosophe Karl Popper dont les vues sont, entre-temps, devenues le standard de la science, les théories ne peuvent jamais être prouvées définitivement. Elles ne sont valables qu’aussi longtemps qu’elles n’ont pas été réfutées. Ainsi, des théories qui ne peuvent pas être réfutées sont sans valeur.
- La théorie doit être en accord avec les lois physiques.
- Les lois concernant le partage de l’information ont le même rang que les lois physiques (l’asymétrie de l’information : les informations sont toujours distribuées de façon aléatoire).
- Les lois concernant la conduite humaine ont le même rang que les lois physiques (le caractère aléatoire de la morale : Si des renseignements peuvent être utilisés sans aucun risque pour le propre avantage d’une personne, alors il y aura quelqu’un pour le faire aussi – l’un des problèmes cruciaux dans la crise financière).
- Les lois de la vraisemblance sont à prendre en compte. Pour des vraisemblances qui tendent vers zéro, l’impossibilité [de vraisemblance] est acceptée.
- Les preuves judiciaires confortent la théorie, mais ne sont pas assez probantes sans les principes ci-dessus, parce qu’elles pourraient être falsifiées.
- Les témoins peuvent conforter la théorie, mais jamais la prouver. Évidemment, les témoins sont seulement pris au sérieux s’ils ne témoignent pas dans leur propre intérêt.
- Loi de Sherlock Holmes : Si vraiment toutes les autres possibilités sont à exclure, alors l’alternative restante doit être vraie.
Pour être clair : Il est impossible pour les journalistes et observateurs, de réfuter clairement la théorie officielle. (principe 1) Elle est donc sans valeur. Cependant, ils ne doivent pas s’en affliger, car ironiquement, c’est exactement la raison pour laquelle les falsificateurs sont faciles à confondre. Les informations sont toujours distribuées de façon aléatoire (principe 3). Dans notre cas, toutes les informations importantes se trouvent au sein du gouvernement US. Donc ici les renseignements ne sont pas distribués de façon aléatoire par pur hasard, au contraire, les Américains gardent les renseignements intentionnellement pour eux-mêmes. C’est l’élément-clé dans cette affaire [ ndt. non respect du principe 3].
Tous les témoignages sont insignifiants. Dans le cas présenté, vous ne trouvez aucun témoin qui témoigne contre son intérêt (principe 7). Des compagnons de lutte ou membres de la famille d’Oussama qui affirment que ce n’était pas Ben Laden pourraient vouloir discréditer le gouvernement US. Des membres de la famille qui confirmeraient la thèse pourraient mentir pour sauver leur tête (quoique justement, quelqu’un a été exécuté sans scrupule), être corrompus, être menacés ou avoir été cités faussement. Même beaucoup de témoins crédibles des plus hauts cercles des services secrets ou des milieux gouvernementaux qui déclarent qu’Oussama serait mort il y a dix ans (la thèse la plus vraisemblable) ou même qu’il aurait été congelé, ne comptent pas. Ils pourraient avoir des intérêts particuliers, ou avoir été mal informés.
Que des gouvernements mentent par habitude, devrait être clair pour chacun, mais au vu de la complexité du sujet abordé, c’est la meilleure preuve que le gouvernement US se livre à des fausses déclarations. [D'autant que] La théorie officielle du 11-Septembre dont Oussama doit être le responsable contredit les lois physiques. (principe 2). Ainsi, d’après les petites lois de Newton, la masse parcourt toujours le chemin de la plus petite résistance. Les trois tours (WTC 1, 2 et 7) n’auraient pas pu tomber à la vitesse de la chute libre ou presque libre dans leurs propres fondations. Les tours auraient dû tomber sur le côté, là où la structure d’acier massive a cédé d’abord. Si elles tombent justement vers le bas, toutes les colonnes d’acier doivent s’être rompues simultanément à trois reprises dans les trois bâtiments. La vraisemblance de cela tend vers zéro. C’est donc impossible (principe 5).
Cela semble étrange que j’exige ci-dessus que les lois physiques et les lois de la vraisemblance soient respectées, car quelque part, cela devrait aller de soi. Cependant, le compte rendu dans les médias grand public prouve que ce n’est pas normal pour les journalistes. Et donc, dans ce monde orwellien, nous devons formuler cette demande de façon réellement explicite.
Une photo, ou des images de reportage d’Oussama seraient très utiles, mais pas suffisantes. Au cas où les prises de vues auraient été falsifiées de façon maladroite comme l’acte de naissance d’Obama, on pourrait réfuter soi-même au moins l’authenticité de la photo, mais pas le fait lui-même. Et on peut croire l’appareil des services secrets des USA capable d’une bonne contrefaçon, si bien que là aussi, une publication ne constitue pas une preuve. À cet instant, j’entends déjà les "journaleux" grand public aboyer : alors, vous voyez ? On ne peut pas faire droit aux "théoriciens de la conspiration". Si des preuves apparaissent, ils vont dire qu’elles sont falsifiées. C’est exactement le truc de propagande avec lequel chaque histoire d’enquête peut être décrédibilisée aux yeux du lecteur moyen. Or justement pas dans le cas présenté.
Maintenant, venons-en au vif du sujet : le cadavre manquant. Notons déjà que les explications censées expliquer pourquoi aucune photo n’est montrée sont confuses. Soi-disant pour des raisons de respect ou parce que les prises de vues étaient trop cruelles. (Bien que les Américains nous inondent avec des films d’action cruels ou gores). D’autre part, on nous affirme qu’on aurait reconnu Oussama au premier coup d’œil. Ils auraient pu couper par sécurité les parties les plus cruelles, et ne laisser que ce qui l’identifie clairement. En outre, on affirme que toute l’action aurait été filmée (même par des caméras de surveillance implantées dans le bâtiment). Si c’était le cas, ils pourraient montrer Oussama avant qu’il ait été abattu sur le tas. Par ailleurs, le fait qu’il ait dû être tué [par un membre du commando] en état de légitime défense est un conte pour enfant. Chaque apprenti policier apprend dès la première heure, comment on met hors de combat un responsable sans le tuer (pas de tirs mortels, gaz, Taser, coup de feu dans le corps, etc.). Si il était apparu beaucoup plus précieux – s’il se trouvait vraiment derrière le 11-Septembre-, on aurait déjà pu croire un peu plus à un commando spécial que le Président regarde en direct par-dessus les épaules de collaborateurs.
Cependant, l’argumentation censée expliquer pourquoi son cadavre a été jeté à la mer est encore plus grotesque. L’un de ses arguments bruts est qu’on voulait l’inhumer d’après le droit islamique. Premièrement, il n’y a d’après le droit islamique aucune inhumation en mer. En outre, cela semble tout simplement comique, si cela doit être plein de respect, de détruire le visage d’un "chef islamique" sans procès dans un pays étranger, dans la mesure où il est censé être inhumé selon le droit islamique. Une deuxième raison, et pas la moins comique, est qu’on a voulu empêcher des pèlerinages sur sa tombe. Premièrement ce qui aurait été dangereux, c’est que chacun se rende là à ses propres risques et périls. Deuxièmement, on aurait pu l’enterrer dans un endroit inconnu, ce qui s’est vraisemblablement passé il y a dix ans.
Mais tout ceci n’est qu’une mise en bouche. Ce qui est décisif, c’est ce qui suit : Le monde entier éprouve un immense intérêt pour voir des preuves univoques. L’Occident bien sûr, mais surtout le monde islamique. Ses représentants étant majoritaires ou en tout cas en grand nombre à penser que le gouvernement US a lui-même fabriqué le 11-Septembre. Pour faire la lumière sur cela, ils renonceraient même très certainement à un enterrement conforme au droit islamique, quand bien même une telle manière d’agir laisse un cadavre en parfait état.
Et les preuves univoques sont à présenter seulement devant la Justice. Par exemple, un communiqué de presse sur un test ADN n’est pas une preuve judiciaire (principe 6), mais seulement un communiqué de presse. Devant la justice, une partie pourrait exiger que le cadavre soit exhumé et le test ADN effectué à nouveau sous les yeux de l’avocat ou d’un témoin choisi par lui, ou au mieux devant des caméras. Pour les mêmes raisons d’ailleurs, la nanothermite trouvée dans les ruines des World Trade Center n’est pas une preuve parce qu’elle ne devrait être examinée que dans le cadre d’une procédure judiciaire publique. Les vrais responsables savent naturellement cela et n’admettent justement aucun procès malgré de très nombreuses plaintes.
Maintenant, plaçons-nous une fois dans la situation du gouvernement US et imaginons qu’il dise la vérité (sans blague ?). Le gouvernement sait qu’une preuve univoque ferait taire d’un seul coup tous ceux qui critiquent. Donc sous aucun prétexte, il ne détruirait -surtout pas- l’unique preuve. De même, si on prend les arguments bruts de l’inhumation en mer pour argent comptant : alors, on expliquerait justement qu’on aurait pu le jeter en mer, mais cependant que pour des raisons de sécurité, on a conservé le cadavre. Cela pourrait se passer exactement de cette façon : qu’on nous présente plus tard le cadavre congelé et qu’on affirme précisemment cela. Si cela s’était passé immédiatement comme cela, et non dix ans plus tard [ndt. comme cela aurait pu aussi être le cas si sa mort il y a 10 ans est exacte], on aurait pu prouver à nouveau devant la Justice, depuis combien de temps Oussama était mort. Et c’est exactement pourquoi, selon moi, il est hautement vraisemblable… que [ ndt. après évaluation de toutes les hypothèses] cela ne devait pas se passer comme cela.
Cependant, si on accepte de façon inverse, que le gouvernement US ment (principe 4, morale aléatoire), le procédé sera de toute façon compréhensible. Ainsi, si ce n’était pas Oussama, le cadavre devait disparaître à tout prix. Car alors, on peut calomnier pour l’éternité tous les sceptiques comme "théoriciens de la conspiration". Mais du point de vue scientifique, mon argumentation n’est pas une preuve. Alors, établissons un parallèle avec un cas de procès. Imaginez que quelqu’un soit accusé de meurtre. Certaines indications parlent pour, certaines contre. Si nous approfondissons, l’accusé se défendra de la manière suivante : Prenons une victime prétendue morte d’une mort naturelle, par exemple suite à une crise cardiaque. A la question du cadavre qui le prouverait, il répondra: je l’ai plongé dans la mer selon le droit islamique! Croyez-vous sérieusement qu’un juge ou qu’un jury (excepté OJ Simpson) pourrait avaler ça ? Il manque à beaucoup de verdicts la preuve ultime, mais s’il n’y a aucun doute fondé, la plupart des coupables sont pourtant condamnés.
Bon, finalement ce sont beaucoup d’explication qui peuvent se résumer en quatre mots : aucun cadavre, aucun Oussama. Mais si j’ai travaillé le cas autant en détail, c’est parce que vous comme lecteur, journaliste ou blogueur, dans les cas pour lesquels vous avez moins de renseignements que la police, vous pouvez ainsi vous faire votre idée. Grâce à cette méthode, par exemple, vous pouvez aussi démasquer le cas de Kirsten Heisig comme un tissu de mensonges. Ce serait facile pour la police de présenter les preuves d’un suicide. Mais elle ne le fait pas. Gerhard Wisnewski a déjà assez réfuté la théorie du suicide et par là a appliqué (automatiquement) les principes ci-dessus. Chaque bon journaliste d’investigation passe – à côté de ses propres recherches – plus ou moins par cette méthode, même si jusqu’à présent à ma connaissance elle n’a jamais été aussi systématisée.
Oliver Janich
Note : (1) Rappelons que le 25 septembre 2009 Mathieu Kassovitz porte plainte contre L’EXPRESS (Renaud Revel qui a comparé Mathieu Kassovitz à Robert Faurisson), le JDD (Lilian Massoulier qui a osé dire que "Mathieu Kassovitz redonnait des couleurs à Goebbels"), puis quelques jours plus tard contre France 5 (Nathalie Lévy, qui a traité Mathieu Kassovitz de "Faurisson du 11/9") et France INFO (Patrice Bertin qui a parlé d’un "point de détail comme dirait l’autre", et de "révisionniste fier de l’être"). Il précise qu’il s’estime insulté et non diffamé, n’ayant rien à prouver face aux comparaisons qui ont été faites à son encontre. Une polémique bien résumée sur Agoravox et Oumma. Presque deux ans plus tard, l’affaire est toujours en attente de jugement !
Traduction Blue Rider pour ReOpenNews
GV a contribué à la mise en page
En lien avec cet article :
- En Allemagne, des failles apparaissent dans le mur de l’omerta médiatique sur le 11-Septembre | par Roberto Quaglia, sur Edicola.biz, le 17 octobre 2010
- FOCUS MONEY: Qui se cache vraiment derrière le 11-Septembre ? (en 2 parties) | FOCUS MONEY | Oliver Janich, 13 octobre 2010
- La réponse des médias à l’influence grandissante du Mouvement pour la vérité sur le 11/9 | par Elizabeth Woodworth, sur GlobalResearch.ca, 15 février 2010
- Les medias et le 11-Septembre en 2009-2010 | synthèse Redaction ReOpenNews (informations sur l’Allemagne en milieu d’article) 14 Février 2010
- Avec Oliver Janich, éditorialiste sceptique du journal économique allemand Focus Money | Entretien ReOpenNews avec Oliver Janich, janvier 2010
- La diffamation n’arrêtera pas le travail des vrais journalistes | Gerhardt Wisniewski | Kopp Verlag | 7 janvier 2010
- L’engagement armé de l’Allemagne en Afghanistan: Au delà du droit (en 2 parties) | Frankfurter Rundschau | juge Dieter Deiseroth | 26 novembre 2009
- Le 11-Septembre en Allemagne | synthèse ReOpenNews | 3 Septembre 2009, en 2 parties
- Andreas Von Bülow, premier sceptique européen? | Berliner Tagesspiegel | Stephan Lebert et Norbert Thomma | 13 Janvier 2002
ces conspirationistes, toujours à couper les cheveux en 4 :)
quelque peu barbant, surtout avec la chute des tours qui vient au milieu comme un cheveux (justement) sur la soupe, et des affirmations gratuites au milieu d’une demonstration qui se voullait logique et evacuait l’affectif.
non vraiment je prefere 100 fois la video de Nafeez Ahmed,
et 1000 fois l’intervention de Labévière sur France 24 (?) en ligne sur la rubrique video de ReOpen911.
Au moins il est francais : Quitte à s’adresser à un public Francophone autant choisir un extrait de media francais, et un ilustre journaliste francais.
et en plus : il donne beaucoup plus d’éléments factuels.
(voir mon commentaire sous cette video la ;)
@AC
si tu as le choix, alors c’est bon signe. comme je le dis parfois, l’association n’est pas là pour proposer un modèle de société, mais pour permettre de choisir/élaborer/produire/réfléchir ce modèle en toute liberté.
cet article n’est pas destiné à informer. Ses données sont connues de tous. Il essaye de proposer une approche intellectuelle qui permette de faire avancer la réflexion de chacun au maximum de ses possibilités compte tenu de la quantité donnée d’informations (toujours insuffisante) dont il dispose, avec leurs manques, leurs inexactitudes, leurs approximations etc…
reste qu’au travers de Nafeez ou de Janich, les chemins mènent au même constat, ce qui est un autre signe en faveur… des 2 analyses (mais pas une preuve suffisante pour les valider l’une ou l’autre) ;o).
enfin, publier des points de vue « étrangers » permet de bien mieux relativiser ceux finalement assez convenus et pauvres de notre hexagone (mais j’ai sans doute raté des épisodes). Et nous continuerons plus que jamais.
bonnes lectures à tous, BR
J’avoue ne pas avoir compris grand chose à cet article…suis-je le seul ?
Je trouve la méthode proposée par Janich fort confuse.
C’est d’autant plus étonnant qu’il dit beaucoup de choses exactes.
Je tâcherai de relire pour mieux saisir le fil conducteur de sa démonstration qui m’apparaît très opaque.
@blue
Sur ce point tout a fait d’accord sur l’intérêt d’avoir plusieurs propositions d’analyses plutot qu’une, surtout si elles sont en plus extérieur à l’hexagone ou aux USA.
avec des amis Allemand, Italien, Islandais on se sent un peu plus légitime (moins seul ?)
++
La démarche et la méthodologie sont intéressantes et ont au moins le mérite d’être tentées. Néanmoins, il me semble que la rédaction de l’article est un peu ratée.
Il suffit de relire lentement et on comprend. Si j’essaie de raisonner comme l’auteur, l’intérêt de cette technique réside dans le fait qu’elle ne sera justement par reprise par les tenants de la version officielle, prouvant par là que leur théorie ne pouvant être soumise à une quelconque grille de lecture rationnelle, elle est fausse par déduction.
Très fort mais un peu complexe.
Bref, le fait que se soit les « conspirationnistes » qui tentent d’établir des techniques et des grilles de lecture différentes, en creux s’il on peut dire, comme un négatif fait apparaître des informations non visibles à l’oeil nu, pour éprouver leur théorie, démontrent également la fausseté de la V.O.
Et puis, au fond, qu’est-ce qu’une preuve? Qu’attend on exactement d’une preuve? Un aveu de Bush ou de Ben Laden est-il une preuve? Un témoin visuel ou sonore? Il n’existe rien de prouvable, c’est bien là le noeud du problème.
Si les preuves sont détenues du côté U.S., autant attendre l’apparition de « Nessie » (Loch Ness) ou du Messie.
Si les preuves (non falsifiées bien sûr!) sont détenues du côté Al-Quaïdesque….On se demande pourquoi l’un et l’autre camp ne les ont pas brandies ou chercher, selon l’intérêt de chacun.
Donc, – raisonnement d’Olivier Janich- le 11 septembre est bien un complot. Mais de qui?
>De quel côté côté penche la balance des doutes et des soupçons? Une fois qu’on a éliminé les *rares* preuves parasitaires, falsifiées ou indémontrables, que reste-t-il? D’après bien des tenants de la V.O., « des zones d’ombres ». Parfait. Grandes comment ces zones? La face cachée de la Lune? Elle est plutôt très peuplée cette zone d’ombre. Trop peuplée d’ailleurs pour les tenants de la V.O. qui se révèlent en fin de compte incapable de l’éclairer. L’ombre grandit.
@tous
la traduction est perfectible. je l’ai relue plusieurs fois, et y ai apporté pas mal de modifications dans le sens de l’articulation des idées. mais c’est vrai que Janich a écrit un texte d’un abord complexe.
par contre, son exploration « systémique » de tous les possibles autour de la mort d’OBL, rend je trouve cet événement mieux déchiffrable, dans le sens de conforter les arguments en faveur d’une imposture.
D’accord avec AC ; cela me fait plaisir d’avoir des nouvelles d’Allemagne.
Je suis aussi d’accord avec le fait que le raisonnement n’est pas super clair. Les règles de Janich ont en tout cas l’avantage d’attirer l’attention sur l’intérêt du porteur d’information (à porter l’information), et sur la fiabilité des témoins. Une remarque au sujet de la loi 8 : comment être sûr que /toutes/ les possibilités ont été envisagées ?
Incroyable article. Le genre de délectation qu’on relit quand on a soif. On the rocks !
@yves
il faudrait peut-être rajouter un principe N°9 / pour qu’une idée émise ait valeur d’hypothèse, il faut qu’elle puisse être examinée à la lumière des principes 1 à 8 ?
@ Sébastien
Encore moi ! (je vais être moins long) j’ai apprécié votre commentaire, je me permets de réagir à une phrase.
« Trop peuplée d’ailleurs pour les tenants de la V.O. qui se révèlent en fin de compte incapable de l’éclairer. L’ombre grandit. »
Elle ne grandit pas, elle reste stable car avec le temps cette zone intérieur perd de son intensité mémorielle, le fait qu’elle reste stable ne tient qu’au fait que de nombreuses personnes réinitialisent les données et les « rafraîchissent ». Les caractéristiques de fonctionnement de notre cerveau sont premières à notre capacité d’écoute, d’empathie et sentiment d’inclusion.
C’est pour cela que plus on tente d’informer (avec une précision accru) moins l’écoute est possible, ce n’est en aucun cas un problème de vérité, même si des faits existes. Voir le Comportementalisme/prise en compte d’un message.
« Comme avec une hache, tous les renseignements qui sont peu importants sont ainsi éliminés. » la théorie de la hache, ne correspond pas à l’article 1 de la méthode de Mr Oliver Janich, il se contredit lui-même (l’importance du détail est largement prouvé).
Et ce n’est malheureusement pas du à la traduction car sa démonstration, Oliver a des idées dans tous les sens, un genre de patchwork en 8 points, mais cela donne une épuisette.
La conclusion sur Ben Laden confirme le principe de Karl Popper : « Ainsi, des théories qui ne peuvent pas être réfutées sont sans valeur. »
On a donc la phrase d’Oliver Jonish : « au final la seule à expliquer pourquoi le cadavre a été immergé est : [suspense] Ce n’était pas Oussama. Voilà. »
1. En préambule une explication n’est pas une théorie
2. La proposition de K. Popper, n’est pas de dire que toutes les théories réfutables ont une valeur, car le terme de « théorie » peut-être utilisé à des fins erronés, où ne pas en être une.
Le principe même est de s’adapter à la subjectivité non de prétendre à une objectivité.
Je me passe de faire d’autres commentaires sur les autres points…
On sort de cette lecture plus atteint que construit.
même si elle est encore maladroite, la méthode de Janich a le mérite d’explorer les possibles, et d’essayer de trouver le moins invraisemblable. Mais la méthode est perfectible, oui.