FOCUS MONEY : Qui se cache vraiment derrière le 11 Septembre ? (2/2)
Voici donc la seconde partie de l’article d’Oliver Janich. Il revisite des informations bien connues de ceux qui doutent de la version officielle sur le 11-Septembre, mais sa synthèse a le mérite de faire connaitre ce débat à 728 000 lecteurs anonymes outre-Rhin, et pour les spécialistes, de montrer où sont les priorités du Mouvement pour la vérité sur le 11/9 : faire comprendre les innombrables anomalies d’un dossier complexe, montrer la densité et la cohérence des informations qui contredisent la théorie officielle, rappeler que cette théorie officielle n’est qu’une théorie parmi d’autres, en l’absence de tout procès, de toute condamnation, de toute procédure judiciaire aboutie. Rappelons en effet que ni le procès Moussaoui, ni les conclusions de la Commission d’enquête sur le 11/9 n’apportent d’éclaircissements sur les questions posées par notre Mouvement, en tête desquelles figurent celles posées par les familles de victimes elles-mêmes. Rappelons aussi aux journalistes professionnels que beaucoup des arguments des sceptiques ont été dévoilés par la presse professionnelle elle-même, qui a failli à son éthique en refusant ensuite de relier entre eux les indices convergents, et de pousser l’enquête plus loin, mieux, et jusqu’au bout.
AFFAIRE SPIEGEL / FOCUS MONEY, SUITE
Oliver Janich, journaliste "free lance", nous confirme que suite à la mise en cause de son intégrité éditoriale par Der Spiegel, il est remercié sine die et définitivement par le rédacteur en chef de Focus Money. Le rédacteur en chef, ancien membre de la holding du groupe BURDA, a déclaré sans plus de précisions qu’il avait subi des pressions énormes de la part de son groupe, et qu’il lui fallait un bouc-émissaire. Wikipedia indique que le groupe familial BURDA publie près de cent journaux en Europe germanophone dont BURDA (journal féminin aux multiples déclinaisons), ELLE, COSMOPOLITAN, FOCUS, BUNTE, TV TODAY et PLAYBOY. Son chiffre d’affaires était de 1,5 Md d’euros en 2005. BERTLESMANN (de RTL au Financial Times allemand) fait partie de ses actionnaires minoritaires, et possède aussi 25% du Spiegel. Focus Money a retiré de son site les articles de Janich sur le 11/9, et a demandé à Janich d’effacer l’article de son site personnel (blog) et du site de son parti politique "Partei der Vernunft", en laissant entrevoir la perspective d’un retour en grâce à une date indéterminée. Oliver Janich n’a pas répondu. Par contre, il est certain que le 11/9 n’est pas la seule raison des pressions reçues loin de là. C’est un ensemble dont le 11/9 fait partie. Oliver Janich vient de publier chez un éditeur indépendant (voir infra) un livre-choc sur le capitalisme financier international qui affirme entre autres, que Hans Dietrich Genscher a espionné pour la STASI, et que l’ex-chancelier Willy Brandt a travaillé pour le KGB. Oliver Janich déclare également qu’Angela Merkel, d’origine est-allemande, serait une ancienne membre de la STASI. Oliver Janich examine à présent avec son avocat l’attitude à adopter et les recours vis-à-vis de sa rédaction qui était parfaitement au courant du contenu de son article et de ses activités politiques sans jamais y avoir trouvé rien à redire, au contraire, puisque cela plait au lectorat. M. Janich souhaite que son parti soit reconnu en Allemagne précisément pour son grand respect de la liberté d’expression et de la liberté d’action. L’association Reporters Sans Frontières (RSF), grand défenseur universel de la liberté de la presse, va-t-elle rester muette comme elle l’a été lors de l’éviction de Richard Labévière de RFI, ou de Bertrand Coq et Grégoire Deniau de FRANCE24 ?
Le Maire Giuliani fut informé de l’effondrement du WTC avant qu’il ne survienne.
Des sauveteurs ont déclaré que le FBI aurait retrouvé 3 des 4 boites noires [du WTC].
Version officielle : Dans les décombres du WTC, aucune boite noire n’a été récupérée
Photo : Rudy Giuliani, le Maire de New York, interdit les prises de vue de Ground Zero
Dans la mesure où, d’après Niels Harrit et d’autres experts, il est tout à fait invraisemblable qu’Oussama ben Laden soit parvenu à se procurer des explosifs militaires à partir de sa caverne en Afghanistan et à les avoir installés dans un bâtiment occupé par des services gouvernementaux, on conçoit aisément qu’il faille chercher les coupables ailleurs. « Si le gouvernement dissimule les explosions évidentes, il est tout à fait logique de chercher les véritables auteurs également dans ces cercles » dit Gerhard Wisnewski. En mars 2003, le journaliste avait placé le premier film critique au monde sur les événements auprès d’un des mass media. Le film "Aktenzeichen 11.September ungelöst" (NdT. un épisode de la série de la WDR "dossiers non élucidés") pulvérisa tous les records d’audience sur la chaîne allemande WDR. Forte de ce succès, la chaîne eut d’abord l’intention de commercialiser le film dans le monde entier. D’après Wisnewski, la chaîne aurait alors subi des pressions politiques et le film aurait été frappé d’anathème.
Que savait le gouvernement ?
Quand ils recherchent des coupables, les criminologues se fondent sur les questions du motif et de l’opportunité. « Pour identifier l’auteur d’un crime, un service de police enquêtant en toute indépendance déterminera quels sont les cercles qui auraient eu connaissance au préalable de l’acte, mais qui n’auraient rien fait pour l’empêcher », explique Wisnewski, qui vient de publier « Ils tiennent les ficelles du pouvoir », ouvrage qui traite des cercles économiques et politiques au plus haut niveau. Dans les mass media, certains rapports livrent un nombre surprenant d’indications montrant que les véritables auteurs pourraient être issus de ces cercles.
Certains membres du gouvernement soulignaient après les attentats n’avoir jamais imaginé des attaques au moyen d’avions détournés. Ainsi le 16 mai 2002, Condoleezza Rice a déclaré, d’après une émission sur CBS et d’autres médias : « Je ne pense pas que quelqu‘un pouvait prédire que ces gens prendraient un avion et le feraient s’écraser sur le World Trade Center, qu’ils en prendraient un autre et le feraient s’écraser sur le Pentagone, qu’ils tenteraient d’utiliser des avions comme des armes, un appareil détourné à la place d’une arme. » A cette époque, la conseillère pour la Sécurité nationale ne réalisait pas encore tout ce qui apparaitrait plus tard au grand jour.
Des jeux de guerre suspects.
Ainsi, le Washington Post rapporta le 10 avril 2004 qu’un mémorandum portant le titre « bin Ladin determined to strike in US » (Ben Laden déterminé à frapper aux USA) fut présenté à Bush le 6 août 2001. Le 18 avril 2004, USA Today écrit que la défense aérienne du Norad effectuait depuis 1999 déjà des exercices utilisant des avions détournés comme des armes, chose que la Maison Blanche prétendit inimaginable. Fait particulièrement croustillant : plusieurs de ces exercices eurent lieu ce même 11 septembre 2001. Selon un rapport de la chaîne câblée C-Span du 11 février 2005, Donald Rumsfeld lui-même confirma devant la députée Cynthia McKinney, lors d’un audit sur le budget de la Défense qu’au moins quatre « jeux de guerre » avaient eu lieu le 11 Septembre.
Le jour des attentats, le ministre de la Défense révéla tout simplement des dons de voyance. Le Fayettville Observer écrit le 16 septembre 2001 qu’avec quelques personnes, Rumsfeld avait parlé dans le passé de défense antimissile et de frappes terroristes. Rumsfeld dit [ce jour là] aux personnes présentes : « Laissez-moi vous dire une chose. (…) Il y aura encore un autre événement. » Puis, le journal poursuit : « Deux minutes plus tard, un avion s’écrasa sur le World Trade Center et prouva qu’il avait vu juste. » L’étonnante prévision de Rumsfeld ne s’arrête pas à ce jour-là. Le Daily Telegraph britannique écrit le 16 septembre 2001 que Christopher Cox, le président de la Commission de la Défense de la Chambre des députés, était assis devant la télévision à côté de Rumsfeld dans l’aile est du Pentagone et a suivi les événements à New York.
Des pompiers témoignent de la présence de bombes dans le WTC.
Le concierge William Rodriguez entendit une explosion dans le sous-sol du WTC 1, avant même que l’avion ne s’écrase.
Des fonctionnaires rapportent avoir vu des éclairs semblables à ceux observés lors d’explosions
Un nombre inhabituel de Put-Options sur les Compagnies aériennes
Quelques jours avant les attentats, un dispositif d’alerte sécurité est désactivé et des chiens policiers renifleurs d’explosif sont retirés
Au cours des semaines avant les attentats, les bâtiments sont évacués à plusieurs reprises et des travaux ont lieu.
Cox se souvint que Rumsfeld lui a dit alors : « Croyez-moi, ce n’est pas encore terminé. Il y aura un autre attentat et celui-là pourrait nous toucher. » « Quelques instants plus tard, », écrit le « Telegraph », « l’avion s’écrasa sur le Pentagone. » Toutefois, l’impact se produisit dans la partie inoccupée, qui était en rénovation. Un jour plus tôt déjà, Rumsfeld avait fait preuve de sa remarquable clairvoyance.
Le monde de Rumsfeld.
Le 10 septembre, il déclara devant un auditoire ahuri, selon la chaîne CBS, émission du 29 janvier 2002, que 2,3 "milliers de milliards" de dollars avaient disparu du budget du Pentagone. Un jour plus tard, le monde avait changé et personne ne cherchait plus à savoir où se trouvait cette incroyable somme (1). D’après la « Pittsburgh Post Gazette » du 20 décembre 2001, 34 des 65 employés du Resource Office de l’Armée furent tués ce jour-là au Pentagone. La plupart des personnes mortes dans ce bureau auraient été des auditeurs, des experts comptables et des analystes économiques privés.
Ce fut encore Rumsfeld qui évoqua, lors d’une interview de Parade Magazine le 12 octobre 2001, qu’un missile (et non un avion, note du rédacteur) avait touché le Pentagone. Le magazine déclara plus tard qu’il s’agissait là d’une erreur de transcription. Un lien autorisé vers la page web du ministère de la Défense qui confirmait l’interview a disparu depuis.
Selon CNN du 27 décembre 2004, il déclara devant les troupes de Bagdad, que l’appareil sur Shanksville aurait été abattu. Le Pentagone expliquera plus tard que cette remarque était un lapsus.
Dans la version officielle, il s’est écrasé suite à la lutte entre les passagers et les terroristes. Détail curieux aussi : sur les photos du crash aucune pièce de l’épave n’est visible (NdT. voir photo).
D’autres faits curieux se sont déroulés préalablement aux attentats. Ainsi, CNN rapporta en juin 2001 que le procureur général John Ashcroft avait reçu du FBI des instructions de voyager exclusivement en jet privé en raison de menaces terroristes. Selon le Guardian britannique du 10 septembre 2001, le FBI, en association avec les services secrets, déconnecta dans les jours précédant l’attaque [NdT. le mercredi 5 septembre 2001, à noter aussi une coquille dans l'article original où figure le mot "rapport"] plus de 500 pages de sites web musulmans. Jeb Bush, frère de George Bush et gouverneur de Floride, déclara le 7 septembre 2001 l’état d’urgence en Floride, où séjournait la plus grande partie des auteurs des attentats. Le bureau de presse du gouverneur expliqua à Worldnet Daily, d’après un article du 27 octobre 2001, que cela avait été fait pour le cas où un ouragan semblable à Andrew en 1992 se serait abattu sur l’État. La déclaration de l’état d’urgence garantit au gouverneur des pouvoirs spécifiques.
Les "pistolets qui fument encore"
D’après Newsweek, édition du 24 septembre 2001, un groupe de personnalités du Pentagone annula le 10 septembre 2001 des vols prévus pour le lendemain, en raison de soucis sécuritaires. Une douzaine d’autres articles rapportent des activités suspectes préalablement au 11 Septembre. Le blog « Killtown » dénombre sous les mots-clés « 9/11 Smoking Guns found in the Mainstream Media » un peu moins de 300 articles et émissions télévisées contenant des indices contre la version officielle. Les Américains emploient l’expression « Smoking Guns » – pistolets fumants – pour désigner des preuves évidentes.
Photos: Pentagone : réalité (à gauche) et fiction (à droite) : un Boeing peut-il passer ce trou ? (NdT. l’article original comporte une erreur corrigée ici : la photo du trou présentée ici à gauche est celle du présumé trou d’entrée du vol AA77 dans la façade, tandis que Focus Money propose par erreur celle du présumé "trou de sortie" dans l’anneau intérieur C du Pentagone )
Des sauveteurs des services de secours étudient de nouveaux plans d’urgence en cas de crash aérien sur le Pentagone peu avant les attentats.
Des témoins évoquent un missile s’écrasant sur le Pentagone
Les témoins rapportent l’absence de fragments d’avion ou de cadavres à Shanksville.
RUMSFELD : le vol 93 a été abattu
Photo : Le quatrième avion s’est soi-disant écrasé, mais il n’y a pas de photos de la carcasse (NdT. cette photo choisie par ReOpenNews sur le site du Pittsburg Herald a été prise quelques heures seulement après le crash / AP Photo / Tribune-Review, Scott Spangler)
CBS a ainsi rapporté une interview du secouriste Tom Kenney dans laquelle il disait : « pour être honnêtes, nous sommes arrivés lundi soir (NdT. 10 septembre) et avons commencé notre travail (NdT. « went into action ») mardi matin. » Le journal local « New York City News » ("NEWSDAY") rapporte, le 12 septembre 2001, que pendant deux semaines le niveau d’alerte pour les bâtiments du WTC est monté. Cependant, le 6 septembre l’alerte a été levée et les chiens policiers retirés. Daria Cord de la brigade de surveillance déclare que le 11 Septembre fut le premier jour sans agents de sécurité supplémentaires. Cela correspond à une observation de Ben Fountain, un analyste financier qui travaillait dans le WTC. Il raconta dans le magazine People du 12 septembre 2001 que, dans les semaines précédant les attentats, les bâtiments du WTC avaient été évacués à plusieurs reprises. Des personnes sceptiques avancent l’hypothèse que les bombes auraient pu être placées au cours de cette période.
Système d’alarme coupé.
Le NIST déclare qu’en outre, les portes d’accès au toit étaient condamnées, contrairement à l’habitude. Dans son rapport l’administration gouvernementale dévoile, qui plus est, que le système d’alerte incendie du WTC7 a été commuté en mode test à 6h47 du matin pour une durée de huit heures, ce qui a eu pour conséquence que les alertes du centre de sécurité furent ignorées.
Il est tout aussi intéressant de noter ceux qui n’étaient pas dans le bâtiment ce matin-là. D’après un rapport du 18 septembre par le prestataire internet Ananova, qui appartient désormais à la société de téléphonie Orange, Jim Pierce, un cousin de Georges Bush, devait se trouver au WTC ce jour-là. Il opta pourtant pour un hôtel du voisinage, le « Millenium Hotel », parce que son équipe n’aurait pas eu assez de place dans les bureaux de sa société situés au 105ème étage de la Tour Sud (NdT. Qui plus est tour occupée à 50% de sa capacité locative au moment des faits). Larry Silverstein, propriétaire des WTC 1, 2 (NdT. dont il connaissait la non-rentabilité depuis leur construction et sa signature de contrat ) et du WTC 7, eut la même chance. Selon le "New York Magazine" du 18 avril 2005, il déclara qu’il n’était pas à son bureau, car il avait un rendez-vous chez le médecin.
Silverstein avait acheté les deux tours six semaines seulement avant les attentats, et les avait assurées contre les attaques terroristes peu de temps avant le 11 Septembre. L’Autorité portuaire voulait absolument se débarrasser des bâtiments, parce qu’ils étaient contaminés par l’amiante et qu’un assainissement aurait coûté plus d’un milliard de dollars. En raison de la contamination à l’amiante, il n’était pas question de dynamiter les bâtiments pour en reconstruire des neufs. De nombreuses personnes souffrent aujourd’hui de l’amiante qui fut répandu ce jour-là dans un nuage de poussière.
Transactions boursières douteuses :
Les acheteurs de Put Options (options de vente – NdT) sur United Airlines pouvaient s’estimer heureux comme le rapporte le "San Francisco Chronicle" du 29 septembre 2001. Les achats furent opérés, rapporte le "San Francisco Chronicle", entre autres par la Deutsche Bank Alex Brown, au Conseil d’administration de laquelle siégeait jadis A.B. Krongard. Au moment des attentats, c’était le directeur de la CIA. Un nombre anormalement élevé d’options de vente fut acheté non seulement sur la compagnie aérienne, mais aussi sur les réassureurs impliqués. Bien que l’autorité boursière de la SEC puisse enquêter sur chaque transaction, la piste n’a jamais été approfondie.
Les indices, qui parlent en faveur d’une démolition des bâtiments, ont eux aussi tout simplement été ignorés par les autorités. Sur les photos, on voit très clairement de l’acier fondu couler, et des restes de poutres coupées en biseau, exactement comme lors de dynamitages. Bien que Rudy Giuliani ait, selon le "Boston Globe" du 26 septembre 2001, interdit la prise de photos ou de films à Ground Zero, il n’a pas pu empêcher toutes les prises de vues.
52 alertes terroristes au cours des six mois précédents
Le Maire Giuliani interdit les photos et les films à Ground Zero. Bush ordonne la mise sous scellé des pièces du dossier pour 25 ans.
L’acier du WTC n’est pas conservé en sécurité comme preuve, mais envoyé par bateau en Chine.
page 78
La guerre d’Afghanistan programmée dès juillet pour octobre
La guerre d’Irak planifiée en janvier 2001
Photo : Document confidentiel du 31 janvier 2001 : Le gouvernement prépare dès cette époque un « plan pour un Irak sans Saddam Hussein ».
Ceux qui cherchent la vérité auraient souhaité posséder de telles prises de vue du Pentagone également. Le "National Geographic" décrit le 11 décembre 2001, aux côtés d’autres médias, comment le FBI a immédiatement confisqué les enregistrements vidéos des établissements environnants. Le Pentagone fait partie des bâtiments les mieux surveillés au monde. Pourtant, jusqu’à aujourd’hui, il n’existe pas la moindre photo ou vidéo d’un Boeing.
D’innombrables pompiers ont rapporté dans autant de médias, des magazines "people" à la BBC, à CNN, ou la CBS en passant par le New York Times, la présence d’explosions et d’éclairs dans les bâtiments du WTC. Certains d’entre eux, comme le pompier Louis Cacchioli dans [le magazine] People, ont parlé de bombes de façon explicite: « sur le chemin de notre dernier retour, on a entendu une bombe. On pense que des bombes ont été placées dans le bâtiment ». L’article date du 12 septembre 2001. Barry Jennings, qui rapporte la présence de bombes dans le WTC7, est décédé dans des circonstances obscures peu de temps avant la publication du rapport officiel. Beaucoup de témoins se plaignirent de n’avoir pas été entendus par la commission gouvernementale officielle, ou que leurs déclarations ont été omises dans le rapport d’enquête.
Pas d’enquête en bonne et due forme
Cela est dû à la différence entre une commission gouvernementale et une enquête judiciaire normale. Pour une enquête judiciaire normale, il y a des règles claires. Chaque partie peut apporter ses preuves, un jury neutre et le public jugent de leur pertinence. Au lieu de cela, une commission a été instituée dont les membres avaient des liens étroits avec l’administration Bush.
Le meilleur exemple : le président de la Commission Thomas Kean. Le 22 janvier 2003, le magazine Fortune publia un rapport sur ses liens avec la famille ben Laden. Kean était directeur et actionnaire du géant pétrolier Amerada Hess. En 1998, cette société fonda avec Delta Oil une entreprise commune sous le nom de Delta Hess. Delta Oil entretient des rapports étroits avec la famille royale d’Arabie Saoudite, le pays dont sont issus la plupart des présumés pirates de l’air. Les deux Saoudiens Khalid Ben Mahfouz (NdT. décédé en août 2009) , et Mohammed Hussein Al Ahmoudi sont propriétaires de Delta. Détail marquant : Mahfouz sauva de la faillite en 1988 la société pétrolière Harken de Georges Bush Junior. Comme CNN le rapporta le 15 août 2002, les propriétaires de Delta ont été accusés par les familles de victimes d’avoir été les financiers de la terreur à hauteur d’un milliard de dollars. Mahfouz détient tout comme la famille ben Laden des parts du groupe Carlyle des Bush.
La question des motifs pourrait bien trouver sa réponse dans un document qui proposait en septembre 2000 le Projet pour un Nouveau Siècle Américain (PNAC, Project for a New American Century). L’organisation y écrivait que les USA ne pourraient pas asseoir leur domination militaire dans le monde tant qu’il n’y aurait pas « un événement catastrophique catalyseur, comme un nouveau Pearl Harbor. » Exactement un an plus tard, Georges W. Bush expliquait le 11 septembre 2001, selon le Washington Post du 27 janvier 2002 : « Le Pearl Harbor du XXIème siècle vient d’avoir lieu ». Le projet PNAC comprenait seize membres de l’administration Bush, parmi lesquels le secrétaire à la Défense de l’époque Donald Rumsfeld et son adjoint Paul Wolfowitz. Cela correspond à ce que la BBC annonçait le 18 septembre 2001 d’après l’ancien ministre des Affaires étrangères pakistanais Niaz Naïk, selon lequel les plans pour une action militaire en Afghanistan étaient prêts en juillet pour le mois d’octobre. Le 10 septembre 2001 selon CBS NEWS du 5 août 2002, ces plans devaient être présentés à Georges W. Bush. Le 7 novembre 2000 exactement, la BBC rapporte que dans le cadre de l’opération « Swift Sword » (« Epée leste ») – eut lieu l’un des exercices d’outre-mer les plus importants de l’histoire de l’armée anglaise – 20 000 soldats furent déplacés à Oman en septembre 2001. Les troupes de « Swift Sword » furent engagées dans la guerre d’Afghanistan à partir du 1er octobre 2001 selon le Telegraph. Le 18 janvier 2004, le ministre des Finances Paul O’Neill, poussé à la démission par George W. Bush, a raconté au cours de l’émission 60 Minutes sur CBS que l’invasion en Irak avait été planifiée dès le début de l’année 2001. Un mémo adressé à O’Neill révélé dans le cadre des requêtes FOIA (Freedom of Information Act, loi sur la liberté de l’information) le confirme. Dans le document du 31 janvier 2001, une séance est fixée pour le lendemain 1er février 2001. Son thème : « Plan politico-militaire pour la crise irakienne post-Saddam » (voir l’extrait ci-dessus en photo). Le 21 septembre 2004 le Boston Globe informe d’un ordre présidentiel signé le 25 mars 2003 par George W. Bush. Contenu : les dossiers qui concernent le terrorisme peuvent être tenus secrets pendant 25 ans, et par là même échappent désormais au cadre de la loi FOIA.
OLIVER JANICH
Notes de traduction
- (1) la question des 2,3 "milliers de milliards" de dollars a depuis, trouvé des explications vraisemblables qui la rendent moins suspecte que beaucoup de sceptiques ne le pensent, et montrent surtout que Donald Rumsfeld voulait se servir de cet exemple pour remodeler le Pentagone et restructurer ses dépenses. Elle avait fait l’objet de nombreuses déclarations bien avant le 11 Septembre, et continua de le faire bien après. Une bonne analyse de ces questions se trouve sur le site 911myths.com (en anglais).
- Quelques citations, et bien d’autres, avec leurs liens originaux se trouvent à cette adresse sur le blog de pilotsfor911truth.org
Oliver Janich
Oliver Janich a suivi une formation bancaire et des études en micro-économie. Il est diplômé de gestion d’entreprise de l’université de Munich.
Matières principales: étude empirique de la micro-économie avec le Professeur Eberhard Witte, étude du marché financier et financement avec le Professeur Bernd Rudolph (Ouvrage: Money Management)
Matière secondaire: psychologie de marché et psychologie de la publicité avec le Professeur Lutz von Rosenstiehl.
Il collabore depuis plusieurs années en tant que journaliste économique entre autres pour Focus, le Financial Times allemand, le Süddeutsche Zeitung, Euro/Finanzen et Euro am Sonntag. Il est chroniqueur régulier pour Focus Money. De l’une de ses chroniques qui rencontra un succès imprévu est issu le parti de la raison ("Partei der Vernunft") avec lequel il tente de mettre en pratique les connaissances politiques et économiques acquises. Le parti suit les enseignements de l’école de l’économie politique autrichienne (Mises, Hayek et al.). Parmi ses publications récentes, son article de janvier 2010 (résumé ici, lire le chapitre consacré à l’Allemagne) sur les théories alternatives pour expliquer le complot du 11 Septembre a eu un certain retentissement dans les milieux économiques allemands. Il est également l’auteur d’un livre-enquête sur les milieux du pouvoir occidental dont il dénonce les dérives et connivences (non traduit en français, avis aux éditeurs).
!!Erreur dans le « monde de Rumsfeld » !!
Ce n’est pas 2,3 milliards qui manquaient
Mais 2300 milliards !!! (l’equivalent de 2,3 trillion US)
Merci de corriger
http://noolmusic.com/google_videos/rumsfeld_admits_to_unaccounted_missing_2_3_trillion_dollars.php
ça me fait peur de penser que de tels crimes risque de rester impunis ,il faudra peut être utiliser d’autres moyens si on veut vivre libre