Lettre ouverte à Laurent Joffrin
Les Détectives de l’Histoire est un magazine télévisé proposé et présenté sur France 5 par Laurent Joffrin, le directeur du journal Libération. Cette émission a pour objectif de revenir sur des archives de l’Histoire dont les éléments sont restés controversés afin d’en clarifier les zones d’ombre. Chaque thème abordé est au préalable étudié et étayé par une équipe de journalistes d’investigation. Le thème choisi pour l’émission du 23 mai 2010 était le 11 Septembre.
Une nouvelle fois, comme ce fut le cas des précédentes (et rares) émissions consacrées au sujet, tel L’objet du scandale de Guillaume Durand en septembre puis en octobre sur France 2, ou celle de Sylvain Attal sur France 24 en septembre 2008 (ayant entrainé la mise à pied de G. Deniau et B. Coq pour faute professionnelle grave), aucune place n’a été accordée à un débat contradictoire pourtant indispensable au public afin de lui permettre de bien comprendre le déroulement et l’envergure des événements survenus le 11 Septembre. Un seul point de vue étant admis, les arguments opposés à la version officielle semblent jalousement écartés des informations officielles en France. Pour quelles raisons ?
Dans cette lettre ouverte à Laurent Joffin, Yves Ducourneau, chercheur indépendant sur les événements du 11 Septembre, revient sur les arguments soutenus durant l’émission afin d’en rectifier les défaillances et apporter un complément d’informations qui ont cruellement manqué à ce "débat".
"Ecran noir"
11/9 : Laurent Joffrin, diplôme de détective refusé
par Yves Ducourneau,
le 27 juin 2010
Les Détectives de l’Histoire (France 5) ont consacré en mai 2010 une émission à la “théorie du complot” sur le 11 septembre 2001.
Monsieur Laurent Joffrin,
“Encore la pensée unique”, ont dû penser un certain nombre de gens après votre émission Les détectives de l’Histoire du 23 mai 2010 sur France 5, puisqu’une fois encore sur ce sujet du 11 septembre 2001, le plateau ne comptait pas de contradicteur, et bien qu’il me faille admettre (et c’est à porter à votre crédit) que la thèse adverse y a été relativement écoutée et qu’un réel effort de pédagogie était visible. Les occasions ratées précédentes étaient Guillaume Durand en octobre sur France 2 (L’objet du scandale), où la partie adverse a été décommandée en dernière minute, et Sylvain Attal sur France 24 en septembre 2008, où les invités étaient certes d’opinions contraires mais où le sujet était seulement : « Pourquoi ces thèses conspirationnistes ont tant de succès ? », je cite Attal (1). Timide débat qui fut tout de même versé au “dossier” de Deniau et Coq, chassés de France 24 quelques jours après… Occasions ratées, donc, montrant combien il est difficile d’organiser un débat contradictoire sur le 11 septembre, débat qui laisserait chaque partie donner son point de vue, choisir les meilleurs arguments et réagir aux arguments adverses. Et rétropédalage, donc, avec vos Détectives de l’Histoire, qui n’ont pas pris le risque d’inviter des “conspirationnistes” sur le plateau, ce qui est bien pratique pour dire des bêtises sans que cela ne se remarque !
Ainsi, dès le début, après qu’Éric Lemasson ait évoqué successivement les 4 avions, nous sommes cueillis par la déclaration suivante :
Et Éric Lemasson, au lieu de faire 4 pirouettes sur lui-même, enchaîne tranquillement sur la réaction de Bush dans l’école de Floride…
Cher monsieur Joffrin, la sécurité aérienne disposait ce matin-là de presque deux heures pour réagir, 1 heure et 53 minutes pour être précis, et de 21 à 52 minutes par avion. Le premier signe d’anomalie est en effet parvenu au contrôle aérien (centre de Boston) à 8h13 ou 8h14, tandis que le vol 93 (le dernier avion) s’est écrasé en Pennsylvanie à 10h06 ou 10h07 selon toutes les sources, et à 10h03 selon la Commission. Il est vrai qu’aux États-Unis, pays sous-développé où rien ne fonctionne ; où les militaires n’ont pour seule distraction que l’alcool et n’émergent qu’en début d’après-midi, il faut des heures de travail pour obtenir ne serait-ce qu’un chasseur en état de vol… Alors à 8 heure du matin, en 30 minutes, pensez, rien n’était possible ! Si j’ironise sur ce sujet, c’est parce que le non respect des procédures par la sécurité aérienne est l’une des plus grandes défaillances liées à ces attentats, avec celle des services de renseignement, et qu’en aucune façon elle ne saurait être ainsi évacuée. Alors, plutôt que de longues explications sur les revendications (ou non) de Ben Laden, n’importe qui pouvant revendiquer n’importe quoi, et sur la présence à bord des pirates, qui de toute façon n’arrêtaient pas de prendre un avion puis un autre, j’aurais préféré que vous vous attardiez sur ce sujet à ce point embarrassant pour les autorités que la Commission, en 2004, en a été réduite à modifier la chronologie officielle (celle du NORAD, les autorités militaires), changeant l’heure d’un événement par ici, la teneur d’une communication par là, ajoutant un avion fantôme (sic) par ici, etc., tant et si bien que la faute, jusque-là attribuée aux militaires, a basculé sur le contrôle aérien civil (autant s’attaquer aux plus faibles…).
Il faut 2 minutes et 30 secondes à un F-15 pour décoller, grimper et atteindre sa vitesse de croisière, et des chasseurs sont en alerte partout aux États-Unis (comme en France nos Mirage), prêts à intervenir en cas de détournement, de coupure radio, de sortie d’itinéraire ou d’autre anomalie. Deux heures, c’est une éternité !
Mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Dans un échange qui a lieu en fin d’émission, une autre énormité ne fait bondir personne. Il y est question du vol 93 :
(Guillaume Dasquié) – … Pour des raisons politiques, ils le cacheraient ?
(Lemasson) – On préfère inventer une belle version avec l’héroïsme des passagers…
(Laurent Joffrin, à Dasquié) – Ça ne vous paraît pas impossible ?
(Dasquié) – Non, ça ne paraît pas impossible. Imaginons qu’il y ait eu cette décision de prise. On sait qu’elle a été prise, la décision : les rapports du Congrès ont montré que la chasse américaine, tardivement [pour le moins !], trop tard officiellement, mais avait bel et bien reçu l’ordre de se préparer à abattre un avion. Donc… Voilà.
(Joffrin) – Ça rend vraisemblable un ?…
(Dasquié) – Ça rend vraisemblable un… Voilà.
(Joffrin) – Ça explique pourquoi les autorités ne veulent pas le dire, parce que c’est un ordre impitoyable et cruel, quoi. (3)
Cher monsieur Joffrin, l’ordre d’abattre les avions était « impitoyable et cruel », certes, mais il était surtout la réponse réglementaire, et la seule possible, puisque le bilan humain n’aurait été alors que de 266 victimes, les passagers des avions, loin du bilan actuel de 2973 victimes. Un avion détourné qui menace une ville est évidemment abattu. Les procédures de l’époque le prévoyaient et personne sur votre plateau ne l’a rappelé… Si les procédures avaient été suivies, et elles le sont d’habitude, le bilan humain aurait été réduit d’un facteur 10, les Tours Jumelles ne se seraient pas effondrées et le Pentagone n’aurait pas été frappé. Peut-être n’y aurait-il pas de “guerre contre le terrorisme” !
Pourquoi les autorités cacheraient-elles d’avoir fait leur boulot une fois, tardivement certes, et pourquoi préféreraient-elles laisser croire qu’elles ne l’ont pas fait du tout ? Pourquoi, sinon pour ne pas attirer l’attention sur le fait, justement, que cette décision (d’abattre l’avion) n’a pas été prise, très vite, pour les 4 avions, comme le prévoyaient les procédures encore une fois ? Et surtout, pourquoi le même acte serait-il « héroïque » chez les uns et “honteux” chez les autres ?
Mais reprenons l’échange à l’endroit où nous l’avons arrêté, car l’argument suivant est un biais récurrent :
(Laurent Joffrin) – … En déduire qu’il y a un complot.
(Dasquié) – … Sous couvert d’un raisonnement niveau café du commerce, dire, “ah ben non, tout le reste”. (…) (3)
Si, en effet, la présence d’éléments « dissimulés » (ou troublants, ou inexpliqués…) n’induit pas qu’il y ait complot, elle ouvre en revanche l’hypothèse et requiert par conséquent une étude. Le reproche fait à la Commission (et au NIST sur le volet technique) est précisément celui-là, de n’avoir envisagé qu’une seule thèse, autrement dit d’avoir enquêté à sens unique. C’est très grave car cela revient à dire que les enquêteurs ont présumé des conclusions de leur enquête ! (chose qu’habituellement on reproche aux “conspirationnistes”…)
Et justement, concernant les Tours Jumelles, l’expert convié par les Détectives de l’Histoire qualifie la thèse de la démolition contrôlée de « possible » ; je le cite :
Possible, mais oubliée ?
Oubliée par l’enquête officielle, oui, et escamotée par les Détectives de l’Histoire lors de l’extraordinaire échange suivant, toujours en compagnie de l’expert en construction Henri Gottesdiener. Reprenons l’échange au point où nous l’avons laissé :
Faisons une pause ici car soudain, nous venons de glisser par une faille de l’espace-temps… Rappelons qu’une démolition contrôlée s’effectue en plaçant des centaines de petites charges explosives (ou de charges de découpe, pour l’acier) et à les déclencher de façon synchronisée. Tandis que dans l’attentat de 1993, puisque c’est de lui dont il s’agit, les explosifs sont à bord… d’une camionnette. En quelques mots, Gottesdiener vient donc de quitter le scénario “conspirationniste”, celui de la démolition contrôlée, et d’amener un autre scénario, celui de la charge explosive unique. Et l’échange se poursuit sur ce nouveau scénario de la charge unique :
(Laurent Joffrin) – À la base ?
(Gottesdiener) – À la base. Ben, vous avez 400 mètres. Vous avez des poteaux qui prennent une charge de 4000, 4500 tonnes ; il faut beaucoup de béton pour résister à ça. Et quand le béton est en épaisseur comme ça, on n’arrive pas à le démolir. On a des exemples.
(Joffrin) – Donc si on avait placé des explosifs en bas… ?
(Gottesdiener) – Ça n’aurait rien fait.
(Joffrin) – Ça n’aurait rien fait ?
(Gottesdiener) – Ça n’aurait rien fait. (4)
Et de toutes vos forces, Henri Gottesdiener et vous-même tapez à côté du clou… Et ne réfutez donc pas que la démolition contrôlée soit possible. Rappelons aussi que le World Trade Center était en acier.
Un peu plus tôt, Gottesdiener dit :
Et en effet. Récapitulons : la démolition contrôlée est « possible » et l’effondrement y « ressemble » (nous progressons…). Que manque-t-il ? Réponse : une enquête solide, celle que ReOpen911 demande et que le NIST refuse de mener ! Rappelons à ce sujet cet extraordinaire échange entre la journaliste d’investigation Jennifer Abel et Michael Neuman, porte-parole du NIST :
(Neuman) – Et bien, parce qu’il n’y avait aucun indice de cela.
(Abel) – Mais comment le savez-vous puisque vous n’avez pas effectué de recherches ?
(Neuman) – Si vous recherchez quelque chose qui n’est pas là, vous perdez votre temps… et l’argent du contribuable. (6)
Le plus sûr moyen de ne pas trouver… est encore de ne pas chercher !
Nous avons vécu un autre grand moment lorsque, sur le plateau final, vous avez enfin posé LA question cruciale à Guillaume Dasquié, qui lui a inspiré un véritable tour de magie :
(Guillaume Dasquié) – Non, non. La version officielle tient la route, définitivement.
(…)
(Joffrin) – Parce qu’on a la preuve que [les terroristes] ont préparé le complot ? On sait ça ?
(Dasquié) – Oui. Parce que non seulement on a la preuve que les 19 pirates sont passés par des camps en Afghanistan, donc qu’ils ont suivi, en termes tactiques, un entraînement pour, précisément, ce type d’opération, mais également, on sait que dans la stratégie d’Al-Qaïda, pour les chefs d’Al-Qaïda et Oussama Ben Laden en premier, et on l’a retrouvé à travers des PV de réunion d’Al-Qaïda dès les mois de décembre 2000, c’était une priorité de frapper le 11 septembre les tours de cette façon-là. (7)
“On a la preuve…”
En d’autres termes, selon Guillaume Dasquié, la version officielle est bonne parce que des membres d’Al-Qaïda sont impliqués et qu’on en a « la preuve ». Faut-il rappeler à Guillaume Dasquié, journaliste spécialisé dans les services secrets, le principe de l’opération sous fausse bannière ? Dans une opération sous fausse bannière, il y a évidemment une équipe de lampistes sur laquelle les services secrets vont s’attacher à aiguiller la future enquête. Rien de plus facile, pour les services secrets, que de faire venir des membres d’Al-Qaïda sur le sol des États-Unis, de leur offrir des cours de pilotage et de déposer chez eux ou dans leur voiture des objets compromettants (lettre d’adieu, manuel de pilotage, etc.), au cas où les enquêteurs n’auraient pas bien compris. La présence de ces indices ne “prouve” absolument rien quant au commanditaire ! Parmi les cas d’opération sous fausse bannière les plus célèbres, citons les tueries “islamistes” du GIA algérien, pour lesquelles différents témoignages révèlent qu’une partie au moins de ces massacres étaient perpétrés par des militaires déguisés (8) ; Gladio, un réseau secret européen téléguidé par la CIA et le MI6 qui, en Italie notamment, se débrouillait pour faire porter le chapeau de ses actions violentes (attentats, assassinats…) à des groupuscules d’extrême-gauche (9) ; ou encore, moins connu car il a échoué, l’attentat “islamiste” contre Kadhafi en 1996, commandité par le MI6 britannique, comme l’a révélé la lanceuse d’alerte (ex-MI5) Annie Machon (10). Nous aimerions savoir pourquoi Guillaume Dasquié, éminent spécialiste dont nous ne doutons pas qu’il connaît ces précédents (et d’autres), passe sous silence ce type de scénario pour le 11 septembre…
Une autre imprécision fâcheuse est commise par votre Détective de l’Histoire Peggy Olmi lorsqu’elle dit, au sujet des délits d’initiés commis les jours précédents le 11 septembre :
(Laurent Joffrin) – L’option de vente, ça consiste à vendre des actions à l’avance en pensant qu’elles vont baisser.
(Olmi) – Exactement. Et aucune des 600 pages du Rapport de la Commission d’enquête officielle ne mentionne ces mouvements boursiers absolument sans précédent. (11)
Difficile d’envisager que tout cela relève de coquilles. Éric Lemasson confirme par exemple sa méconnaissance de la chronologie des détournements lorsqu’il dit, commentant les images du premier crash, qu’à cet instant « nul ne sait […] s’il s’agit d’un accident ou de tout autre chose » (14). Alors que le contrôle aérien suit le détournement du vol 11 depuis une demie-heure, que tous les centres du pays sont alertés depuis 20 minutes et que, selon la déclaration initiale de Laura Brown, confirmée par une source au ministère des transports, la téléconférence mettant en contact contrôle aérien et militaires est ouverte depuis 25 minutes (15). « Nul ne sait », oui, sauf ceux qui devaient prendre des mesures…
Éric Lemasson qualifie aussi l’attaque d’ « impensable » alors que le projet Bojinka (un “11 septembre” avec 11 avions) date de 1996 et que les militaires réalisaient des exercices de type “11 septembre” depuis des années (16). Quel intérêt de reprendre ainsi la Sainte Parole, l’un des plus gros mensonges de l’administration Bush, dénoncé notamment par Sibel Edmonds, sinon de maintenir cette idée fausse puisqu’il ne sera jamais question ensuite dans l’émission des préparatifs de l’armée de l’air ni de ses moyens pour contrer l’attaque ? Idée indispensable en tout cas pour permettre plus tard à Guillaume Dasquié d’expliquer que la priorité n’était pas de parer cette attaque « impensable »…
Et Peggy Olmi confirme sa méconnaissance des rapports officiels lorsqu’elle évoque, à propos du rapport de la FEMA sur la tour 7, une « demande [de] complément d’enquête qui […] n’aura jamais lieu » (17). Une autre enquête aura bien lieu, si : celle du NIST, en août 2008. La demande à laquelle Peggy Olmi faisait sans doute référence est une sous-partie de l’enquête consistant à rechercher des traces d’explosifs sur les colonnes d’acier (de la tour 7 uniquement, hélas). Ces traces furent trouvées (18) mais les experts jouèrent les idiots, feignirent de ne pas comprendre et demandèrent donc ce “complément d’enquête”, qui n’eut pas lieu en effet…
Autant de « détails » aux yeux d’Éric Lemasson et Guillaume Dasquié, sans doute, et qu’il est donc inutile de donner ? Ceux qui doivent arrêter les avions ne les arrêtent pas et ceux qui doivent enquêter n’enquêtent pas… Mais à part ça, tout va bien.
Les Détectives de l’Histoire reviendront-ils, en présence de contradicteurs, sur la thèse de la démolition contrôlée ? Envisageront-ils que les pirates aient pu avoir été manipulés et que l’armée de l’air se soit mise en défaut afin de les laisser passer ? Afin de ne pas enquêter à sens unique… Nous sommes nombreux à l’espérer.
Je vous prie d’agréer, Monsieur Laurent Joffrin, l’expression de mes sentiments distingués.
Yves Ducourneau
PS : À l’attention toute spéciale d’Éric Lemasson et de vous-même, voici un petit mémo sur la sécurité aérienne.
(1) Le mythe du complot, partie 1/2 sur Dailymotion à 1’22”, http://www.dailymotion.com/…7bLRpr
(2) Détectives de l’Histoire, partie 1/3 sur Dailymotion à 7’13”, http://www.dailymotion.com/…es-de_news
(3) Détectives de l’Histoire, partie 3/3 sur Dailymotion à 8’18”, http://www.dailymotion.com/…rtie_news
(4) Détectives de l’Histoire, partie 2/3 sur Dailymotion à 3’31”, http://www.dailymotion.com/…artie_news
(5) Détectives de l’Histoire, partie 2/3 sur Dailymotion à 2’55”.
(6) J. Abel, « Theories of 9/11 », 2008 (http://www.iceberg911.net/jones-3.html).
(7) Détectives de l’Histoire, partie 3/3 sur Dailymotion à 3’17”.
(8) La guerre contre la vérité, Nafeez Mosaddeq Ahmed, éditions Demi-Lune, p. 86 à 100 (http://www.editionsdemilune.com/…lavrit-p-7.html).
(9) Les armées secrètes de l’OTAN, Daniele Ganser, éditions Demi-Lune (http://www.editionsdemilune.com/…-de-lotan-p-16.html).
(10) Interview d’Annie Machon, ancien agent du MI5, http://www.reopen911.info/News/2009/04/14/interview-dannie-machon-ancien-agent-du-mi5/
(11) Détectives de l’Histoire, partie 1/3 sur Dailymotion à 14’16”.
(12) Note n° 130 du chapitre V du Rapport de la Commission, http://www.reopen911.info/News…enquete/
(13) Omissions et manipulations de la Commission d’enquête sur le 11 septembre, David R. Griffin, éditions Demi-Lune, p. 64 (http://www.editionsdemilune.com/…ssiondenqute-p-5.html).
(14) Détectives de l’Histoire, partie 1/3 sur Dailymotion à 04’16”.
(15) Omission et manipulations…, p. 202.
(16) Des exercices militaires ont-ils facilité l’attaque du Pentagone le 11/9 ?, par Matthew Everett, http://www.reopen911.info/News/…-pentagone-le-119/
(17) Détectives de l’Histoire, partie 2/3 sur Dailymotion à 00’31”.
(18) Barnett et FEMA (http://www.iceberg911.net/jones-1.html et http://www.iceberg911.net/jones-2.html).
Note ReopenNews
* Laurent Joffrin : "… directeur de publication du journal LIBERATION est membre du conseil d’administration de l’association En temps réel[11], une association pour le débat et la recherche. Laurent Joffrin est également membre du comité de soutien de Reporters d’Espoirs, la première agence d’information spécialisée sur les initiatives et les solutions. Il anime, par ailleurs, un club de réflexion politique Danton et est membre du club Le Siècle…"
On peut ajouter les affirmations gratuites de Corinne Vaillant 9:25 dans la partie 1 du documentaire:
Massoud et les relations avec les Américains avant sa mort n’était pas au beau fixe et tout le contraire, il genaît plus les américains que les talibans. On oublie bien vite dans leur enquete que les US négociait pas mal de chose avec les talibans (qu’ils prenait comme les représentants du pays mettant à l’index les dirigeants avec massoud.)
C’est assez écoeurant de les voir parler ainsi du commandant Massoud, certainement le honorable des musulmans. Dans la lignée des grand hommes altruistes comme Averroes.
Vous savez Dasquié ….. c\’est comme les Bogdanoff, une belle gueule pour média qui débite des approximations ou des jolies vérités toutes faites, tout comme le font certains théoriciens du complot.
Et puis, les vraies-fausses-vraies opérations sous vraie-fausse banière ça existe aussi dans le monde des reporters géopolitiques pseudo-alignés avec le pouvoir :
On ne saura jamais si la garde à vue de Dasquié pour menace à la sécurité nationale n\’est pas une grosse manipulation ….
Guillaume Dasquié explique en début d’émission que si des zones d’ombre existent autour du 11/9, c’est parce que les US ont considéré l’événement comme une agression et non comme un crime, d’où l’absence de procédure judiciaire.
Tout d’abord, la constatation d’une agression n’exclut pas forcément une enquête, même parlementaire : Pearl Harbour a provoqué la mise en place d’une commission d’enquête, la commission Roberts, qui a rendu un rapport daté du 23 janvier 1942, soit un mois et demie après l’attaque japonaise (7 décembre 1941). Il a fallu plus de treize mois pour obtenir une commission d’enquête sur le 11 septembre, avec les résultats que l’on sait.
Par ailleurs, il y a eu une procédure judiciaire (le procès Moussaoui). Mais elle n’a conduit qu’à révélé des incohérences supplémentaires de la version officielle. Ainsi,le FBI reconnaissait que la plupart des appels par téléphone portable du vol 93 n’ont pas pu exister. (Corrigez-moi si je me trompe).
Bref, quelle que soit la façon dont l’événement est envisagé, l’administration américaine (au sens large, système judiciaire compris)fait obstruction à toute avancée vers la vérité.
Le procès de KSM est-il toujours à l’ordre du jour ?
Massoud était souverainiste. L’Afghanistan aux afghans. Nul doute qu’il a eu à négocier des promesses avec les compagnies pétrolières, mais que ses engagements et ses actes n’étaient pas du goût de celles-ci. C’est ce qui a signé sa perte.
@Gavrouchka
Oui, le procès de KSM est toujours à l’ordre du jour mais l’endroit demeure toujours inconnu et la date reportée tout simplement qu’on ne veut pas irriter la population américaine avant les élections en novembre. Voilà.