Commentaires (2)

1. lefebure, 2011-12-10 09:22:15

   Il nous est tous arrivé de feuilleter un magazine people dans une salle d'attente (il n'y a que celà). En fait cette littérature n'est pas plus consternante que cette édition spéciale. La vérité vaincue par le puissant dieu Audimat. Prosternez vous devant votre écran, les annonceurs vous attendent.
   Mentionner dans la première minute le nom d'Oussama BenLaden n'est pas innocent. Nous avions été conditionnés depuis des années. Tout le monde connaissait le nom du grand méchant loup. Reflexe du type Pavlov qui va jusqu'à accuser un homme, peut être déjà mort à l'époque, d'avoir fait brûler votre tarte dans le four.
   Ne lapidez pas David Pujadas, il n'est certainement qu'un rouage dans une grande machine à lobotomiser le consommateur. On peut reprocher aux chaines publiques le fait de construire des scénarios autour d'un évènement grâve, de ne pas se contenter de présenter des faits mais de citer déjà le nom des coupables et d'en tirer des conclusions pour nous. Il n'y a pas de différence entre acheter un "people" au kiosque à journaux et payer la redevance télé.

   Je suggère à France2 (et 3) de modifier le titre Edition Spéciale en quelque chose un peu plus people, plus vendeur encore comme: Oussama était-il au 108ième étage du WTC 1 pour coordonner les attentats ?

2. verdelinx, 2011-12-29 10:16:56

   un peu après les 2.00 h, on passe dans cette vidéo, sans avertissement, des infos France 2 du soir du 11 septembre aux infos du soir du 12 septembre. Il y a là un collage qui a été fait. On entend soudain D. Pujadas citer Robert Mueller concernant l'identification des terroristes "trente heures après ces attentats". Cela permet de comparer les infos du 11 et celles du 12 septembre, certes, mais le streaming brut de ces deux journées, sans bidouillage, serait vraiment un document précieux pour les historiens.
   Merci d'avoir commencé la mise en ligne de cette documentation, dont on espère qu'elle n'a pas subi d'autres collages ou manipulations. A noter que, en fin d'après-midi du 11, un des correspondants, interrogé sur les auteurs de la tragédie, évoque, en troisième hypothèse, la "piste américaine", sans développer hélas. Ce sera la seule allusion repérée sur France 2.
   Personne ne s'interroge sur l'identité des avions, il est admis d'emblée, sous le coup de l'empathie (?), que des vols détournés auraient été transformés en avions-béliers.
   Personne ne s'interroge sur la pulvérisation instantanée de gratte-ciels, dont tout le monde peut pourtant voir qu'ils paraissent intacts sur plus des deux tiers de leur hauteur. Les reporters admettent, sous le choc, que les tours ont été "fragilisées".
   Pourtant, personne, depuis dix ans, n'a adopté le procédé pour effectuer à moindre coût des démolitions contrôlées. On en est resté au fastidieux dynamitage, qui demande des mois de travail, là où un vieux zinc télécommandé devrait logiquement suffire. Personne n'a même essayé de retenter l'expérience, unique dans l'histoire de l'architecture, d'une pulvérisation massive d'une structure de métal et béton grâce à la percussion d'un avion suivie d'incendie partiel.
   Les extraits du 11 septembre ne montrent pas encore de témoins de l'avion du Pentagone, et les extraits documentaires montrent alternativement la façade du Pentagone avant ou après écroulement. Il n'y a pas encore tellement de manipulation des images ce jour-là, en fait.
   Une vidéo de synthèse artisanale montre, quelques heures à peine après l'attentat, les Twin towers percutées par deux avions venant de la droite de l'image. Le premier avion est un gros jetliner, alors que le second est un petit avion.

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