Les moines de Tibéhirine auraient été tués par l’armée algérienne
Après l’attentat de Karachi, voilà un nouveau scoop "conspirationniste"! D’ici 10 ans pourra-t-on espérer des articles de la presse dominante révélant les dissimulations concernant le 11 Septembre?
L’armée algérienne aurait tué les moines de Tibéhirine, selon un militaire français
L’hypothèse, déjà avancée à plusieurs reprises ces dernières années, mais jamais démontrée, selon laquelle les sept moines trappistes auraient été tués par l’armée algérienne au cours d’une "bavure", se trouve aujourd’hui singulièrement renforcée.
L’archevêque de Lyon, Mgr Philippe Barbarin, et l’imam Gaci
devant les plaques à la mémoire des moines assassinés par des terroristes
algériens en 1996 à Tibéhirine, en Algérie, le 20 février 2007.
Après des années d’hésitation, un témoin clé de cette affaire a accepté de déposer, le 25 juin à Paris, devant Marc Trévidic, le juge d’instruction chargé de l’enquête depuis deux ans, à la suite du juge Jean-Louis Bruguière. Il s’agit d’un Français, qui a été attaché militaire à l’ambassade de France à Alger, entre 1995 et 1998, en pleine "décennie de sang", lorsque groupes islamistes armés et service de sécurité algériens s’affrontaient dans une "sale guerre" qui allait se solder par quelques 100 000 morts.
En mai 1996, lors d’une mission dans l’Atlas blidéen, du côté de Médéa, à une soixantaine de kilomètres d’Alger, deux hélicoptères de l’armée algérienne ont mitraillé un bivouac, croyant qu’il s’agissait d’un groupe armé, car la zone était supposée être vide. " Ils se sont ensuite posés. (…) Ils ont pris des risques. Une fois posés, ils ont découvert qu’ils avaient tiré notamment sur les moines. Les corps des moines étaient criblés de balles. Ils ont appelé par radio le CTRI de Blida", a expliqué le général à la retraite Buchwalter, le nouveau témoin, au juge Trévidic dans sa déposition à laquelle Le Monde a eu accès.
DRAME MAQUILLÉ
De qui l’attaché de défense français tenait-il cette information ? De l’un de ses bons amis algériens, qui lui avait fait cette confidence, à l’époque des faits, tous deux étant très liés pour être passés ensemble par l’école de Saint-Cyr. Le frère de cet ami algérien était aux commandes de l’un des hélicoptères qui avait tiré sur le groupe dans lequel se trouvaient les sept moines et leurs ravisseurs.
Le témoin du juge Trébidic pourrait-il être l’informateur d’un journaliste italien, Valerio Pellizzari, qui a fait des révélations en ce sens, il y a tout juste un an ? Dans La Stampa du 6 juillet 2008, Valerio Pellizzari, enquêteur réputé, expliquait déjà ce dérapage de l’armée algérienne. En revanche, il masquait l’identité et la fonction de son informateur, se contentant d’évoquer "un haut fonctionnaire d’un gouvernement occidental". Il semblerait bien que sa source était le général Buchwalter.
Le procès-verbal du 25 juin rejoint en tous points l’article de La Stampa, lequel fournissait encore plus de détails. Il y était démontré que l’enlèvement des moines avait été planifié par des militaires algériens "déviés ". Les islamistes ne représentant que la "main-d’œuvre" de l’opération. Celle-ci avait été planifiée pour montrer le danger que représentait la déferlante islamique, de manière à provoquer l’indignation internationale face à la séquestration de sept cibles humaines désarmées. Sans la bavure des hélicoptères, les sept moines auraient peut-être été libérés sans une égratignure.
A la suite de cette méprise, les autorités algériennes firent tout pour maquiller le drame et en faire porter la responsabilité aux islamistes des Groupes islamiques armés (GIA). Mais les corps des sept religieux étant criblés de projectiles "qui ne pouvaient appartenir qu’à un arsenal d’une armée régulière" et non aux GIA, comme le soulignait Valerio Pellizzari, les moines furent décapités pour qu’on ne voie jamais leurs dépouilles. Seules, leurs têtes furent découvertes, officiellement le 31 mai. Elle furent inhumées à Tibéhirine. Les corps n’ont jamais été retrouvés.
Les autorités françaises ont-elles su, au printemps 1996, que la mort des sept moines n’était pas due aux GIA mais à un dramatique dérapage de militaires algériens ? Le témoin du juge Trévidic est formel : "oui". Il avait rendu compte à ses supérieurs des informations qu’il avait recueillies de son ami algérien dans un rapport écrit. "Il n’y a pas eu de suite. [Les uns et les autres] ont observé le black-out demandé par l’ambassadeur [de France à Alger]", répond-il laconiquement.
Par Florence Beaugé pour LeMonde.fr
Note ReOpenNews :
Il convient de souligner que si cette information a été largement reprise par la presse française, bien peu d’articles ont insisté sur le fait que le GIA n’est donc pas responsable ni de la mort des moines ni de leur décapitation.
Bien au contraire, la plupart des médias parlent d’une “bavure” de l’armée ! Les journalistes ont fait semblant d’ignorer que l’on ne coupe pas des têtes sur des cadavres… “par erreur”.
Ils ont fait mine également de ne pas se souvenir que la décapitation des prêtres avait été imputée aux “fous d’Allah” par les autorités tant algériennes que françaises, c’est-à-dire aux terroristes du GIA; cela avait à l’époque fortement contribué à susciter une horreur, un dégoût et un rejet inconditionnel des islamistes par l’opinion mondiale toute entière, et française en particulier.
Quiconque questionnait alors la version officielle de ces événements était au choix un fou, un salaud, un “islamo-fasciste”, un adepte des théories du complot ou tout cela à la fois…
Or, qu’apprend-on aujourd’hui ? Que c’est l’armée algérienne qui a tué les moines et (au moins aussi important) les a ensuite décapités; officiellement pour couvrir le meurtre, mais aussi de manière évidente pour rendre le GIA responsable d’un crime particulièrement barbare et le diaboliser aux yeux du monde entier.
Cela est de fait une instrumentalisation, particulièrement ignoble, car la barbarie dont avait soi-disant fait preuve le GIA permettait au pouvoir algérien de se prévaloir de “moyens exceptionnels” pour redoubler de violence contre les maquis et les opposants, tout en les exonérant des abus passés. Dans le monde des renseignements, cela porte un nom: la guerre psychologique, qui permet de se rallier la sympathie de l’opinion publique pour des méfaits que l’on impute à un ennemi (réel, fabriqué, manipulé ou imaginaire).
Treize ans plus tard, le mal est fait, irrémédiablement. En France comme en Algérie… Quelle sera la prochaine révélation ? Apprendra-t-on d’autres choses plus terribles encore ?
Sur la “sale guerre”, le lecteur se référera à l’ouvrage Françalgérie, crimes et mensonges d’Etats de Lounis Aggoun.
Le lavage de cerveau sur Londres (7 juillet) fuit aussi de partout…
Nos British fétiches ont des gouttes, des doutes et des suées qui perlent sur le front.
http://www.spreadthetruth.fr/wordpress27/?p=1670
(Bonne traduction partielle de l’article de SUE REID
« Conspiracy FEVER… »
Ca doit être l’overdose de Sun et autres Sunday Express…
http://www.dailymail.co.uk/news/article-1197419/Conspiracy-fever-As-rumours-swell-government-staged-7-7-victims-relatives-proper-inquiry.html
Quelle honte que les politiques francais aient couvert ce crime.
Seulement couvert ?
couvert ou commandité ?
Comme d’habitude, il est bon de se demander à qui profite le crime.
Sauf qu’il y a un hic. Comme le précise l’ancien patron de la DST, il est techniquement impossible que deux hélicos mitraillent des êtres humains postés debout en contre bas, en évitant scrupuleusement leur tête, même si par hasard ils se tenaient immobiles (peu probable dans les circonstances données)
Un peu d’esprit critique ne fait pas de mal…
En tout cas, il reste certains que la thèse officielle ne tient pas. reste à découvrir
- pourquoi cette affaire ressort maintenant? (pour couvrir celle du karachigate?)
- les vraies circonstances de ce massacre.
le pouvoir français reste cilensieur pour que l’algérie reste dans son k k.
l’algérie sortie de la merde c’est une algérie dangeureuse pour son colon
Puisque Reopen évoque Lounès Aggoun, (le si bien nommé ) il faut rappeler qu’il est un élève de François Gèze Ben DGSE, « maître » à penser dans l’art de la distillation mensongère vis-à-vis de l’Algérie.
Non seulement le terrorisme en Algérie a été soutenu par les occidentaux de façon institutionnelle, mais ils ont en plus organisé sa négation.
Gèze, patron des éditions La Découverte, propriété de Vivendi (tout comme Canal +, ce qui explique que ces négationnistes au sujet du terrorisme en Algérie, auraient une ligne évidente concernant le 911, Cf doc Malterre qui était prévisible au simple énoncé du nom du diffuseur), est l’un des tops guns dans la négation d’un vrai terrorisme Algérie, en usant de différents leviers, y compris psychologiques, en déformant la réalité, en escamotant les faits, en présentant les choses de façon tronquées.
C’est ainsi que des médias propagandistes sont capables de faire passer un vrai terrorisme pour un faux et vice versa.
Cela a été le cas pour l’Immonde, Libéra-Sion ou encore Dassault Figaro-Le Point ( Guisnel a pûblié pas mal d’articles insultant l’Algérie, car elle refuse d’achter chez son employeur) qui, contrairement à ce qui est sous-entendu par l’article de reopen, ont été à la pointe du mensonger et parfaitement coordonné « qui tue qui ?».
Je rappelle à ceux qui l’ignoraient encore, que le livre de Guisnel et Dasquié, « réponse » à Thierry Meyssan (et dont je soupçonne être une commande, mais je ne pense pas que je sois le seul à penser ainsi) a été publié chez « La Découverte ».
Ceux là même qui publient Lounès Aggoun, auquel la note reopen fait référence.
Le coup de la DGSE (car Buchwalter n’a fait qu’exécuter une action) a été programmé en même temps qu’un discours du président Bouteflika au sujet de l’amnistie des harkis d’apostats de haloufs de tangos.
Pour clarifier rapidement (plus d’explications sur ForcesDZ) les choses au sujet de l’Algérie, car visiblement beaucoup ignorent la question :
Bouteflika est bâti sur le même modèle que Chadli ou Ait Ahmed (dont Lounes Aggoun est un sympathisant, le FFS, Front des forces sionistes, pardon, socialistes, étant membre de l’internationale sociale, un véritable satellite de Solferino, qui a fait doublon depuis avec Sarkozy.) : il s’agit d’un « après moi le déluge ».
L’ANP ayant été tellement attaquée, il y’a eu une faute monumentale stratégique : certains n’ont pas compris que les attaques étaient structurelles à la nature même des attaquants.
En aidant Bouteflika à rejoindre El mouradia, ils pensaient que les choses allaient se calmer, tout en espérant que l’homme avait changé.
Que nenni.
Bouteflika a très rapidement qu’il devait se construire une assise populaire par le populisme, et obtenir le soutien des occidentaux.
C’est ainsi qu’il a caressé les terroristes, et qu’il a repris au millimètre près les 3 steps de propagande (1/ légitimation, 2/ « qui tue qui ? » 3 « guerre civile », de façon à ne pas porter atteinte à la pseudo « war on terror » tout en se gardant une certaine flexibilité, aujourd’hui clairement utilisée dans cette affaire des moines).
La stratégie de Bouteflika est simple : casser l’ANP et le camp des vrais patriotes, attachés à l’Algérie de Novembre, afin de n’avoir aucun garde fou.
C’est justement la stratégie des décideurs occidentaux et de leur supplétifs terroristes ; détruire la Nation du 1er Novembre et satelliser l’Algérie, ce pays qui a oser combattre pour le droit des Peuples à disposer d’eux-mêmes, qui est le seul (avec la Libye) aux conférence arabes à répéter que la solution en Iraq passe avant tout par un retrait des troupes d’occupation(exactement l’opposé de ce qu’a dit un autre « type » , Hocine Malti dans un papier on ne peut plus mensonger). C’est également à Alger qu’a été déclaré l’état Palestinien.
C’est un ministre Algérien des affaires étrangères, qui est mort pour que la guerre Iran-Iraq cesse .
C’est également l’Algérie qui soutien le droit inaliénable du Peuple Sahraoui à disposer de lui-même.
Si l’un des rares pays à nous avoir aidé en matière de lutte anti halouf est l’Afrique du Sud, c’est parce que l’Algérie n’a jamais cessé de condamner l’Apartheid, pendant que des pays occidentaux (et leur production idéologique impériale, l’entité sioniste, coopéraient étroitement avec le régime raciste).
Bref, les Idéaux de Novembre, pour lesquels sont tombés de très nombreux chahids, sont un os en travers des décideurs impériaux qui ont fait main basse sur l’occident. Cet occident qui souhaiterait marocaniser, saoudiser l’Algérie.
Hier, Chadli a joué un jeu dangereux, en espérant récupérer les marrons du feu. Il a suivi la voix de certains, qui l’ont invité à amnistier les terroristes (et oui, le terrorisme ne remonte pas à 1992, mais je suis sur que la plupart d’entre vous, même ceux qui pensent connaître la situation Algérienne, l’ignoraient) et valider le FIS en violation de la Constitution.
Aujourd’hui, Bouteflika amnistie, il casse l’ANP, et il dissout l’Algérie dans l’UPM, un nouveau pas dans le NWO, et dont nombres Algériens, par ignorance, (cela n’est pas le cas d’Aggoun, ce qui est plus grave encore) se rendent complices en se faisant l’écho de telles balivernes.
J’avais posté un message rapidement, où j’analysais techniquement l’histoire de Buchwalter.
J’expliquais l’impossibilité au niveau de la doctrine d’emploi et au niveau de la balistique.
On n’attaque pas un camp de haloufs à la mitrailleuse, mais avec des roquettes de 57 ou 80mm ou des FAB de 100 ou 200 kg.
C’est une question d’efficacité et de sécurité, car utiliser une mitrailleuse, c’est asthmatique et cela demande se mettre très bas.
On ne pose pas un hélicoptère pour faire un rendu, surtout après une attaque sur un camp de haloufs, car justement, on ne connaît pas le résultat. C’est une action folle et suicidaire.
On ne tire pas sans autorisation du PC, au moins régional. Et on ne le fait pas n’importe comment, pour éviter des tirs sur des services de sécurité ou des citoyens.
Maintenant, la balistique : un tir de haut, depuis un hélico, aurait forcément touché le crâne de nombres de moines. Or, les crânes des moines étaient parfaitement intacts.
De plus, il aurait été probable qu’au moins quelques moins sur les sept ne soient pas touchés, en raison de la faible versatilité de l’arme.
Quelques jours après mon message sur le forum de reopen911, un colonel à la retraitre, expliquait la même chose que moi.
Invraisemblable
En reprenant les propos du général et en les classant par étapes, nous pouvons avancer qu’il y eut des phases avérées :
– Localisation du bivouac des terroristes par des hélicoptères de l’armée algérienne, dans une zone « vidée », donc hostile et ennemie.
– Tirs depuis ces hélicoptères sur le campement.
– Atterrissage d’un hélicoptère puis constat de la mort sept moines « criblés de balles ».
– Compte rendu de l’équipage au Centre technique de recherches et investigations de Blida (1re Région militaire).
Généralement, quand on tire par rafales sur tout être humain, son premier réflexe est de se mettre à l’abri (dans notre cas, se mettre derrière un arbre, un rocher), sinon d’adopter une posture offrant la plus petite surface possible au feu. Les cibles ainsi visées (terroristes et moines), si elles sont visibles, représentent des objectifs extrêmement difficiles à atteindre vu leur petitesse et leur mobilité. Deux possibilités sont envisageables pour « cribler » les corps :
- a) Atteindre les cibles l’une après l’autre de plusieurs impacts, ce qui représente un vrai travail de joaillerie vu la précision demandée. Je défie le meilleur pilote d’hélico de réussir une telle salve avec un viseur identique à ceux montés sur les Mi-171, vu que les Mil Mi-17/171 utilisés dans la lutte antiterroriste ne sont pas dotés de matériels adaptés pour ce genre de situations (guidage laser et caméras thermiques, entre autres). Leur action étant l’anéantissement par effet « rouleau compresseur » de tout point suspect (bunker, nid d’aigle, etc.) afin de procéder au débarquement de la troupe montée à bord et devant occuper ce point stratégique. Après le passage d’un de ces vecteurs, les résultats sont impressionnants : tout le secteur visé est pratiquement labouré : 128 roquettes de calibre 57 mm et un canon de 12,7 mm anéantissent même les fourmis y vivant. On doit être d’une candeur et d’une naïveté quasi puériles pour croire que des corps humains restent entiers, bien que « criblés de balles » après de telles salves. Il en est exactement de même pour le Mil Mi-25/25, malgré son penchant sur les attaques de véhicules blindés car ayant une possibilité d’emport de 4 missiles antichars.
- b) Les défunts se sont mis en ligne droite, bien en évidence, et sont restés inamovibles jusqu’à ce qu’ils soient atteints par les armes de l’hélicoptère. Ce qui est, bien sûr inconcevable et impensable.
- 1) Il m’est quand même difficile d’admettre qu’après les tirs, l’hélicoptère se soit posé sur le site car représentant une zone hostile. A ma connaissance, ce cas de figure n’est valable que pour deux circonstances potentiellement risquées : mission de sauvetage de pilotes éjectés de leurs avions (SAR) ou mission de débarquement de commandos. Aucun état-major de par le monde ne peut conseiller ou ordonner une telle opération suicidaire infondée et irraisonnable, car sans dividende aucun, mais aussi et surtout qui conduit inéluctablement à la perte d’hommes et de matériel. Il est d’ailleurs stupéfiant qu’ils n’aient essuyé aucun tir ennemi lors de leur atterrissage. Etant donné que je n’arrive pas à trouver de réponse à ma question, je considère cette argumentation comme dénaturée et fausse. Pour information, cette année, un Hercules C-130 a essuyé des tirs d’armes automatiques en phase de courte finale (atterrissage) à Boufarik, considérée alors comme sécurisée. Je ne saurai donc surtout pas admettre que cet équipage ait pris des risques incommensurables pour constater les décès des moines afin d’en informer ce général par le biais d’un illustre inconnu jusqu’à présent du moins, ex-saint-cyrien de sa promotion et afin qu’il déballe cette invraisemblable histoire plus de treize ans plus tard, un 5 juillet, fête nationale…
- 2) L’armement des hélicoptères utilisés par nos forces aériennes ne représente aucun secret. Il suffit de visiter l’un des innombrables sites internet spécialisés en aéronautique pour y trouver l’information recherchée. On y voit un sniper canadien tirant sur des talibans avec un fusil (donc tirant des balles et non des obus de canon) de calibre autrement moins imposant que les 12,7 mm équipant nos hélicoptères. Les snipers sont réputés ne tirer qu’une balle sur chaque cible. A chaque séquence, on voit comment des membres humains, des magmas formés de lambeaux de chair et d’os mélangés à la roche montagneuse afghane sont propulsés dans les airs, sous l’impact de la balle en tournoyant et voltigeant. On sera alors en mesure d’imaginer approximativement l’effarant effet qu’engendrera un impact non pas de balle mais d’obus de canon. Qu’en sera-t-il sous l’effet d’une rafale de ces derniers ? Or, ce général parle de corps criblés de balles. Si les impacts sont ceux de balles, cela ne saurait être l’œuvre des canons d’hélicoptère. S’il voulait donner du crédit à sa déposition en insinuant que les impacts sont ceux d’obus de 12,7 mm, il aurait dû alors formuler autrement sa description : en lieu et place de « corps criblés de balles », utiliser d’autres dénominations, à hauteur des résultats dévastateurs des obus, car dans ce cas ce serait plutôt des lambeaux de chair humaine, désintégrés sous l’effet des obus et projetés plusieurs mètres à la ronde.
- L’auteur est : Officier à la retraite
Par Amrani Belgacem
Ce n’est pas Laigle qui est allé lui souffler cette analyse à ce Colonel, c’est tout simplement du bon sens, pour peu qu’on essaye de fonctionner rationnellement et qu’on se pose des questions.
Voilà un exemple de dénonciation d’une soit disant manipulation, alors que la véritable manipulation, c’est justement cette dénonciation qui obéit à une stratégie.
Et cela, très peu de personnes l’ont véritablement compris.
Pour plus d’informations sérieuses concernant l’Algérie : ForcesDZ.
Je suis parfaitement d’accord avec votre analyse qui ne souffre d’aucun doute M Laigle.
je vous remercie d’avoir apporter des éclaircissements sur cet épisode ou 7 de nos compatriotes sont morts comme les deux cent milles autres à cause des Halloufs.
Je suis AMRANI Belgacem, auteur de l’article « Invraisemblable », paru dans le quotidien El Watan du 15 juillet 2009, et je tiens à préciser que je n’ai jamais été Colonel. J’ai quitté les rangs au grade de Capitaine.