Les initiés du 11-Septembre (+Vidéo)
S’il est un sujet qui a fortement intrigué les milieux financiers au lendemain du 11/9 avant d’être totalement occulté depuis 11 ans par les grands médias, c’est bien celui de la possibilité d’oprations financières frauduleuses, ce que l’on appelle des "délits d’initiés", liés aux attentats terroristes du 11-Septembre. Il faut dire que si ces faits étaient avérés, comme l’ont suggéré plusieurs travaux journalistiques ou scientifiques détaillés ici par Hicham Hamza, les implications seraient extrêmement graves puisqu’elles démontreraient une préconnaissance détaillée du modus operandi des terroristes. Voici donc, 11 ans après, l’état du débat sur ces délits d’initiés du 11/9 dans cet article illustré par une interview vidęo de l’écrivain et journaliste d’investigation Eric Laurent.
Les initiés du 11-Septembre par Hicham Hamza, sur son Blog, le 12 septembre 2012
Onze ans après les attentats du World Trade Center, l’ombre d’un gigantesque délit d’initié plane toujours sur l’événement. Des spéculateurs, pour le moins avisés, ont réalisé d’importants profits suite aux attaques terroristes, en ayant misé la veille au plus juste. Enquête.
Qui savait quoi et à quel moment? Au-delà des polémiques sur les causes de l’effondrement des tours ou les carences de l’enquête officielle, le soupçon de délit d’initié relatif au 11-Septembre constitue également une énigme incontournable autour de ces attentats.
Nous savons désormais que l’administration Bush avait été prévenue de l’imminence d’attaques terroristes, c’est un fait établi. De même, de nombreux services de renseignements à travers le monde étaient informés de la menace. On peut donc en déduire que certains acteurs de la finance, proches des lieux de pouvoir, auraient pu bénéficier de ces informations ultra-sensibles. Il n’est pas exclu non plus que les terroristes eux-mêmes aient pu faire profiter certains de leurs parrains boursicoteurs. Voilà où nous en sommes. A ce jour, concernant ces spéculateurs, rien ne permet de désigner un quelconque complot d’Etat ou, à l’inverse, quelque réseau financier d’Al Qaïda. Et là réside tout le problème : onze ans après, le doute persiste sur la nature et la provenance de ces transactions.
Une étude scientifique, publiée en 2010 par l’Université de Zurich [traduite en français par ReOpen911 - NdT] et dirigée par le professeur de finance Marc Chesney, confirme le mauvais pressentiment des analystes économiques, exprimé une semaine après la tragédie, lors de la réouverture des marchés. Des spéculateurs non identifiés, opérant depuis différentes places boursières à travers le monde, ont acquis, avant le 11 septembre, le droit de vendre à un prix prédéfini les actifs des principales compagnies aériennes et d’assurances qui allaient être affectées par les attentats terroristes, et dont les actions en bourse allaient s’effondrer. La vente effective dès la chute de la valeur boursière a permis à certains d’engranger des profits colossaux.
Coïncidence extraordinaire ou décision prise en connaissance de cause? Seule une enquête exhaustive, internationale et transparente, permettrait de trancher la question. En cas de préméditation, un « délit d’initié », opération financière consistant à réaliser des gains illicites sur la vente ou le rachat d’actions en raison d’informations confidentielles, serait alors constitué.
Qui sont les spéculateurs ?
Sujet épineux, à la fois technique et politique, mais fondamental pour comprendre la genèse et le contexte des attentats. Identifier ces spéculateurs -dont certains ont opéré depuis de prestigieuses institutions financières telle la Deutsche Bank- est primordial. Il s’agit, en définitive, de remonter le circuit sinueux d’une information, plus ou moins détaillée, circulant durant l’été 2001 et concernant les cibles, les méthodes ainsi que la date d’exécution d’un acte terroriste à grande échelle. En cas d’enquête judiciaire, retracer la transmission de ce précieux secret permettrait de se rapprocher au plus près de sa source, située en amont, autour du réseau criminel constitué par les commanditaires des attentats, leurs exécutants et leurs complices. L’identité des «initiés» est un chaînon manquant, parmi tant d’autres, du 11-Septembre.
Je suis allé interroger les protagonistes qui ont tenté d’alerter l’opinion publique, ceux qui ont soulevé une partie du voile sur ce scandale politico-financier silencieux, ignoré ou réfuté par la plupart des « gendarmes boursiers ». Outre les analyses du professeur Marc Chesney, j’ai également recueilli les témoignages, entre autres, d’Eric Laurent, grand reporter et auteur de « La face cachée du 11-Septembre », et de Max Keiser, ancien trader de Wall Street, désormais reconverti dans l’édito économique pour chaînes tout-info et réalisateur d’un prochain documentaire sur ces délits d’initiés.
Enfin, bien qu’il ait décidé de ne plus aborder publiquement le sujet controversé du 11-Septembre, un célèbre journaliste d’investigation américain, Michael C. Ruppert, qui a fait l’objet d’un film au cinéma et qui fut parmi les premiers à enquêter sur cette énigme, a accepté de rompre son silence afin de me confier, dans notre correspondance via Internet, son intime conviction.
Ces échanges avec différents experts ont affermi ma volonté initiale d’explorer une piste inédite: celle consistant à identifier les groupes et les individus qui se seraient prêtés à ces fructueuses spéculations depuis Paris. Selon le rapport d’enquête de la Commission des Opérations de Bourse, publié en 2002, «les éléments recueillis n’ont pas permis de mettre en évidence que des groupes financiers liés aux instigateurs des attentats aient pu utiliser le marché de la Bourse de Paris pour réaliser des opérations sur le marché». Une conclusion d’enquête pour le moins insuffisante, accompagnée d’un curieux raisonnement : puisque les personnes identifiées n’avaient pas de lien avéré avec les structures financières proches d’Al Qaïda, elles seraient donc insoupçonnables. Or, certains témoignages «de l’intérieur», comme une déclaration «off» de l’ex-trader de la Société Générale, Jérôme Kerviel, ou la révélation méconnue d’un banquier allemand, s’exprimant le 20 septembre 2001, sous couvert d’anonymat, auprès du correspondant de l’agence Reuters, suggèrent bel et bien l’existence probable de personnes « bien informées », d’initiés, parmi les opérateurs français. Si ces confidences particulières, anonymes ou « off », ne constituent pas le début d’une preuve, elles encouragent cependant davantage l’investigation de la piste parisienne.
Il en va des enquêtes comme des voyages : il importe parfois d’improviser l’itinéraire, voire de s’égarer, pour faire certaines découvertes. Je n’avais pas soupçonné, en débutant mes recherches, que la problématique du délit d’initiés autour du 11-Septembre serait autant riche en révélations. Entre autres, ces deux constats inattendus: d’une part, l’étonnante «globalisation» des transactions suspectes, attestées en Amérique du Nord, en Europe et en Asie du Sud-Est; d’autre part, l’existence d’un désaccord inhabituel entre les divers « gendarmes boursiers », prompts à enterrer officiellement l’affaire au travers d’enquêtes opaques, et la plupart des experts financiers qui jugent vraisemblable le délit d’initié autour des attentats.
Le but poursuivi à travers ce webdocumentaire est clair : pointer les incohérences et continuer à chercher, avec vous, à comprendre le 11-Septembre. Au regard de ses innombrables et funestes conséquences, il importe plus que jamais d’en dérouler toute la trame. L’enjeu, civique comme journalistique, consiste toujours à le démystifier. De toutes parts.
Hicham Hamza
Interview vidéo de l’écrivain ERIC LAURENT
A noter que la vidéo complète comporte 6 parties commentées indépendamment
sur le site original http://hichamhamza.wordpress.com/les-inities-du-11-septembre/
En lien avec cet article :
- 11-septembre : Un aperçu du débat sur les délits d’initiés : « Les économistes ont peur » par Lars Schall, sur Asia Times, le27 avril 2012
- Le point-clef du 11-Septembre "Mystérieux délits d’initiés boursiers à la veille des attentats"
- Le point de consensus sur l’absence de délits d’initiés le 11/9 (du site Consensus911.org, traduit en français par ReOpen911)
Aussi :
- ASIA TIMES : Délits d’initiés du 11-Septembre… les faits mis à nu (en 2 parties) par Lars Schall, Asia Times, le 21 mars 2012
- 11-Septembre : la méthode statistique permettant de détecter de possibles délits d’initiés sur Options proposée par le professeur de Finance Marc Chesney et ses co-auteurs, n’intéresse pas les milieux financiersTraduction (partielle) de ReOpenNews de l’article de Marc Chesney & al, "Detecting Informed Trading Activities in the Option Markets" paru en avril 2010
- Les forts indices de délits d’initiés lors des attentats du 11-Septembre par Kevin Ryan, Foreign Policy Journal, 18 nov. 2010
- FOCUS MONEY : Qui se cache vraiment derrière le 11 Septembre ? par Oliver Janich, pour Focus Money, le 19 oct 2012
- Marchés boursiers de New-York et Chicago pré-11 septembre: La SEC a détruit les pièces à conviction qui pointaient vers des délits d’initiés Source CBS News, le 30 juin 2010
- Les délits d’initiés passent par Buzzy Krongard, la CIA et la deutsche Bank par Mike Ruppert, From the Wilderness, le 9 octobre 2001
Ce reportage dessert la cause, dans le fond et la forme. Je pense que c’est une erreur de la part de Reopen de le publier. Il s’avère que LaTélélibre avait finalement de bonnes raisons de ne pas diffuser le doc sur son site, le problème, c’est qu’elle a refuser de s’expliquer et de communiquer sur la question (peut-être pour ne pas en rajouter).
Le témoignage du type sur Madoff prêterait à sourire si on imaginait pas en même temps la perte de crédit qui découle de ce genre de journalisme. Peut-être que ce que raconte le type est vrai, étayé par d’autres sources, mais ça ne fait vraiment pas sérieux… Les sources n’apparaissent pas, la forme privilégie le côté spectaculaire du complot international, etc… Ayez le courage, à Reopen, de reconnaître votre erreur avant qu’il ne soit trop tard.
@mat
Sans aller jusqu’à dire que ce documentaire non terminé « dessert la cause », il faut reconnaitre que la partie la plus intéressante et la plus « finie » reste l’interview d’Eric Laurent. Les autres parties nécessitent encore une certaine « finition » disons.
–GV
Il est vrai que cela ressemble plus à un » rough » qu’à un film.
Rough : « Qui se traduit par une ébauche ou une esquisse. Un rough est une illustration sommaire destinée à donner au client ou au concepteur un aperçu visuel d’une illustration ou d’une mise en page. C’est l’abréviation de l’anglais rough draft (« brouillon »). Rough signifie rugueux, sommaire » . (source Wikipedia).
Il faut sans doute entendre l’appel de Hicham Hamza si je l’ai bien lu sur son blog. Tout reste à faire en vérité et l’appel est lancé à tout le monde qui souhaiterait contribuer à la réalisation, finie proprement dit.
Ce petit film qui accumule autant de défauts que d’intérêts doit sans doute être vu comme une amorce, un » brouillon » qui renseigne sur la problématique générale à réaliser véritablement,professionnellement et collectivement.
C’est un appel à ne pas rester passif derrière son écran et peut-être faut-il le voir au delà de son inachèvement et de son amateurisme foncier comme la promesse impérieuse à agir différemment. C’est quand même pas mal comme démarche, non ?
Le but n’est pas de faire de l’art ni du cinéma, mais d’oser informer du mieux qu’on le peut. Hicham Hamza ose le faire et ouvre une nouvelle piste de travail qu’aucun professionnel n’a eu le courage d’emprunter, à part les personnes cités précisément dans sa vidéo. Les réalisateurs qui ont fait » Loose Change » n’ont-ils pas remis plusieurs fois sur le métier leur projet de réalisation ? On commence par un projet bancal et on poursuit l’aventure collectivement et plus professionnellement en agrégeant les talents et les volontés. Il ne faut pas qu’on soit omnubilé systématiquement par un » produit fini » au premier geste formulé. Il faut aider, épauler et comprendre pour améliorer le résultat de départ.
Donc, » Avis aux amateurs ! « .
( J’imagine que le principal intéressé répondra aux différents courriels postés ici. )
Pourquoi montrer une telle vidéo ? Elle n’est pas finie…
À partir de 1 minute 05 sec,entrevue du lanceur d’alerte Richard Grove par Abby Martin(Breaking the Set),(en anglais),qui explique sa démarche après avoir tenté de dénoncer un logiciel frauduleux facilitant le blanchiment d’argent utilisé par la compagnie pour qui il travaillait et dont les bureaux se situant au 98 ème étage ont été détruits dans la destruction du WTC le 11 septembre 2001.
En refusant de tenir compte de la découverte de Grove,le gouvernement américain et Wall Street ont camouflé des fraudes de milliards de dollars.
Grove parle aussi de plusieurs compagnies ayant eu une pré-connaissance des attentats et qui ont fait des affaires d’or sur le dos du 11 septembre.Il parle égalalement de la présence de la CIA dans la compagnie d’assurance A.I.G. par exemple.
http://rt.com/shows/breaking-set-summary/prisoners-rights-grove-crowley-002/