Le cadavre de trop dans le placard de W.Bush (8)
Aujourd’hui, donc, dernier épisode de notre longue saga. Le jour est arrivé, et il le faut bien : "That’ll be the day" comme disait l’autre à lunettes, là. Dans ce dernier épisode, nous allons donc finir d’élaborer une solution plausible à la disparition brutale de Connell. Elle inclut avant tout l’examen attentif des vidéos que nous possédons, ainsi que les derniers éléments qui ont pu nous parvenir sur le crash de l’informaticien véreux. Ce scénario repose sur un élément clé, qui n’est pas l’avion lui-même ni l’écoute des différents échanges qu’il y a pu avoir entre Connell et la tour de contrôle d’Akron, des informations révélées plus tard. Mais comme je vous l’avais déjà dit, le pavillon que lequel l’avion s’est crashé. Toute la clef du mystère est là. C’est pourquoi il devrait être examiné plus en détail par une commission d’enquête… qui risque fort de ne jamais exister, à voir le peu d’empressement de la presse américaine et de la justice sur ce dossier. L’Amérique ne parle que de la cérémonie d’investiture de Barack Obama et de rien d’autre. Et Obama, lui, ne parle pas de Gaza. Ni de l’usage là-bas du phosphore blanc. Et d’autres engins de mort.
Or, si on regarde attentivement les événements, survenus lors des derniers instants de Connell, on retrouve la même constante que dans le crash de l’avion de Samantha Smith, évoquée dans l’épisode précédent : une descente en liaison avec la tour de contrôle, puis une longue interruption de la phonie et un crash final. La tour, qui trouvait que Connell avait dérivé trop au Sud-Ouest, lui avait demandé de remonter au Nord-Est. "According to the NTSB, Connell initially contacted air traffic control (ATC) at the Akron-Canton Airport to ask whether there were any reports of icing and was told there were none. His approach was then uneventful until ATC noted that he was left of his course and asked if he would like to be resequenced. Connell replied "correcting." ATC then advised him again that he was "well left of the localizer" and Connell responded that he would "like to correct." Jusqu’alors, son ILS marche. Un système au sol a-t-il pris le relais à un moment pour le diriger vers l’endroit voulu ? Ça semble difficile à croire, l’homme connaissait parfaitement les environs, sa maison est à peine à 5 km du crash. En revanche, que son ILS fonctionne correctement mais que l’avion ne dispose plus que d’un altimètre calibré avec 150 pieds de plus que la réalité… et on va droit au drame. Car Connell, en définitive, avait finalement bel et bien déclaré un cas d’urgence à la tour d’Akron ! … "The plane was on ILS (Instrument Landing System) approach to runway 23. Tower noted plane left of course. Tower directed plane to climb and maintain 3000 feet and didn’t comply. When advised to climb a second time, the pilot declared an emergency and was lost from radar shortly thereafter." Ceci expliquerait le bruit de violente reprise des gaz entendue par le voisinage, juste avant de heurter le poteau devant la maison !
Connell aurait donc pu très bien subir le même sort que la pauvre Samantha Smith. L’avion, après avoir fait un 360° suite à son ratage de l’entrée du cône de guidage radio de la piste 23 (voir le schéma de l’ILS fourni), était reparti au Nord, pour retrouver avec un vent de côté relativement fort la direction de la descente vers la piste d’Akron-Canton, au bout d’une large et une dernière boucle à gauche. Un arrondi final bien classique. Connell était donc très prudent : s’étant écarté de son objectif, il avait pris le temps de faire un large cercle pour évaluer la direction à prendre avec un vent relativement fort qui l’écartait invariablement de l’axe de la piste 23. L’homme savait très bien piloter, même avec un vent contraire assez fort. Ce faisant, ça signifiait aussi qu’il avait largement assez d’essence pour le faire : ce n’était donc pas une panne d’essence comme parfois indiqué dans les toutes premières dépêches. Ça se tient, en trajectoire, à part qu’il ne vise déjà plus l’aéroport d’Akron-Canton mais à se vautrer "proprement" : son moteur cafouille, et il n’en a plus le temps déjà. Il s’imaginait être dans sa descente à l’ILS à 300 mètres de haut, il est en fait déjà au ras des toits ! Encore à 3 000 pieds il y a quatre minutes à peine, (c’est ce qu’il croyait !) il était déjà beaucoup plus bas en fait, et tombe rapidement maintenant : le syndrome de la chute de l’avion de Kennedy ? Unindicateur de vitesse verticale("vario") trafiqué ? En tout cas, il a des ennuis sérieux de moteur. Pour ce qui est de l’altitude, il est surprenant qu’il ne se rende pas compte plus vite qu’il est trop bas : toute la région est résidentielle, et toutes les maisons ont leur lumières allumées : il est 18 heures. Ou alors, son avion a de gros problèmes de moteur, et Connell lutte déjà pour le maintenir en vol pour aller faucher la marguerite dans la première prairie venue. Connell, à bord, n’est pas non plus inconscient : tout le monde a entendu sa violente remise de gaz désespérée en vue d’éviter la maison… et son mât. Un témoin raconte qu’étant donné sa faible altitude, il était certain que l’appareil allait se crasher : "I was certain it was going to crash and was actually waiting for the sound. However, once again there was a tremendous roar of the engine and I thought it was just the pilot doing a stunt over their house. It was almost instantly after I once again heard the engine that I heard the thud as it hit the ground. Approximately 1 second later, the sky became orange and there was no doubt what had happened." Notez la tentative de saut de maison, et l’explosion entendue juste après. Pour lui, l’explosion a eu lieu au sol. Or, même s’il y a bien eu une explosion, ça ne colle pas encore tout à fait, comme explication, pour les raisons qui vont suivre.
Car tout ça n’explique toujours pas deux choses : l’incendie intense… et un corps finalement retrouvé non pas brûlé, contrairement à ce que j’avais pu vous dire alors (en suivant l’avis des policiers arrivés sur place, qui ont changé d’opinion depuis avec cette histoire d’attaché-case sorti d’on ne sait où … et ce fameux costume de ville de pilote !). Les débris sont "éparpillés sur près de 100 mètres, note encore le rapport (et les pompiers de Greenwood), sur environ 120°. "The wreckage path was about 290 feet in length along an approximate heading of 120 degrees. The wreckage path contained the fuselage, empennage, wings, engine, and propeller. The propeller, which was separated from the engine, exhibited S-shaped bending consistent with engine power". Un tel éparpillement est fort peu compatible avec un choc unique dans de l’herbe (car le revêtement de ciment devant le garage n’existe plus, d’après les vidéos). Le moteur, nous le voyons que fugacement sur une vidéo : il a atterri dans le fond du "jardin" de la propriété, précédé de l’hélice, tombée… derrière lui ! Une hélice pas si tordue que ça, en définitive… Toutes les images vidéos insistent sur la partie de la queue, très reconnaissable, et ce qui reste du fuselage arrière, avec le numéro matricule, bien visible mais pas assez sur les ailes ni sur le bloc moteur. Comme nous le supposions, il n’y a plus de cockpit du tout (mais un corps en a été éjecté, donc !), le reste de l’avion est là, dont cette fameuse aile… "volante" qui gît à plus de cinquante mètres du crash. Aucun élément de tôlerie montré (queue, fuselage, aile et aileron de queue) ne présente pourtant de brûlure apparente : à se demander ce qui a bien pu autant brûler aussi intensément ce soir là ! Or, en regardant plus attentivement la toute première vidéo que je vous ai déjà communiquée, on découvre quelque chose de très surprenant. Sur un autre cliché (celui au panneau de basket), fourni ici, on distingue un avion "à l’envers" du sens de sa marche réelle : la queue, posée dans le bon sens (verticale), précède par terre le reste du fuselage et une aile ! L’avion est dans le sens inverse complet de son arrivée sur les lieux, et il n’est pas retourné sur lui-même. Un choc frontal avec un mât et une pirouette finale donnerait-il cet alignement ? Pas sûr !
C’est en effet très étonnant, comme le sont les absences de trace de feu : les tôles arrachées révèlent leur couleur verte anti-corrosion, mais pas une seule trace d’incendie ! Dernier détail officiel déjà donné par le bureau d’investigation dans son rapport préliminaire, le moteur a bien tourné jusqu’au bout de l’impact, ses hélices ont été tordues au sol. C’est discutable, vu la photo de l’hélice subrepticement aperçue… Le moteur semble bien séparé du reste des vestiges (il est en fait au fond du jardin de la propriété !). Mais toujours pas de trace de l’explosion entendue par les riverains, citée aussi à plusieurs reprises par nos deux reporters photographes arrivés sur les lieux ("i heard a big explosion" dit très clairement l’un d’entre eux à deux reprises au moins). Et aucune explication non plus à la disparition complète du cockpit. Or pour ça, le cockpit en miettes, la façade criblée d’impacts et l’incendie très vif, on a une solution. Elle nous est venue en regardant l’actualité récente du Proche-Orient, où la aussi on manie la propagande, visiblement. Comme quoi, il vaut mieux se tenir au courant constamment. Je vous avais dit que l’élément clé était cette façade de maison criblée de débris. Très certainement. On apprendrait que la maison (vide) serait abattue dans les mois qui viennent que le scénario serait alors parfait : comme pour le WTC, au plus vite on nettoie la scène du crime, au plus vite les gens ne pourront plus poser de question à son propos.
En décortiquant la toute première et exceptionnelle vidéo du crash prise par deux passants, citée dans l’épisode 1, avec leur téléphone portable semble-t-il (doté d’un zoom ?), on peut remarquer deux éléments essentiels à notre théorie (regardez-là donc à nouveau attentivement en la téléchargeant en .flv) : l’incendie violent n’affecte en rien le pignon ou la façade de l’édifice, le lendemain découvert bien marqué pourtant (voir les photos dans l’épisode 3). Le vent est visiblement orienté ouest-est (ce qui contraint Connell a ce long détour pour arriver face à la piste !), il arrive donc vent dans le dos, ce qui est déconseillé pour atterrir, et les flammes ne peuvent donc pas être à l’origine des dégâts constatés, d’une part. D’autre part, l’avion crashé n’est même pas visible, il ne brûle même pas, en fait ! Seul un violent incendie s’active à une bonne cinquantaine de mètres de sa carcasse, sur la droite de nos deux journalistes du jour, arrivés avant les pompiers, à savoir vers l’Est donc. La phrase relevée chez Mitch Gallo, l’investigateur envoyé par le NSTB prend alors une drôle de consonance : selon lui la carcasse a bien brûlé : "Indications are Connell died from massive traumatic injuries. Although the wreckage burned following the crash, Connell’s body wasn’t burned, the spokeswoman said." Visiblement, il ment : cet avion n’a pas brûlé, les tôles immaculées le prouvent. Or la notion "d’incendie" est obligatoire, si on veut cacher des choses, en particulier le tableau de bord. Or cet avion, je le maintiens, n’a visiblement pas brûlé ! Pour ce qui est des mensonges, l’officier de police Eric Sheppard, de la Ohio Highway Patrol, n’est pas mauvais non plus : l’avion venait selon lui de… Pensylvannie. Exactement le sens contraire de son approche (c’est au Nord Est !)… soit il n’a pas de boussole, ce brave officier, soit il l’a perdue... Un résident interviewé dans la même vidéo, lui, Joe Fano, parle plutôt lui d’avoir entendu un énorme "big bang"…
Toujours dans la même incroyable vidéo, sur le coin de la maison heurtée, à peine quelques traces de flammes sur l’arbuste en bas du pignon, qui ne brûle déjà plus (mais on ne sait si c’est la lance des pompiers qui l’a éteint ou pas, logiquement non car ils arrivent après nos deux pékins reporters). Au hasard d’une courte séquence en panoramique gauche-droite, on distingue un côté de garage entièrement boursouflé par la chaleur (le revêtement extérieur est visiblement en PVC !), le pignon bien impacté, et quelques flammèches au sol, en avant de la maison, dans le sens du vol donc (ouest-est) : or le pignon, c’est net, ne brûle pas non plus ! Le lendemain matin, pourtant, il apparaît sévèrement attaqué, pourtant. Non, de tels dégâts ne peuvent être imputés à un incendie qui se tient cinquante mètres plus loin, avec un vent contraire qui ne rabat donc rien comme chaleur ou comme flammes. Ses dégâts ne proviennent absolument pas de l’incendie. La maison est bien la révélatrice d’un événement spécial, qui n’est ni un simple heurt ni un incendie.
Ces dégâts sont donc bien révélateurs d’un autre phénomène : l’avion a très certainement explosé en l’air, juste devant la façade, en brûlant le côté du garage à la hauteur d’un premier étage. Une chaleur dégagée de forte intensité, qui boursoufle les planches de revêtement en plastique, et crible de trous la fameuse façade ! A droite de la maison, ce qui brûle aussi longtemps, en définitive, ce n’est pas du tout l’avion. Ce sont des arbustes, arrosés de kérosène. Si vous vous souvenez, le phénomène s’était déjà produit sur la façade du Pentagone : ce qu’on avait pris pour une bombe supplémentaire dans une vidéo n’était que l’incendie d’un arbre énorme situé juste devant la façade. Finalement, les pompiers n’arrosent pas les débris de l’avion, mais des feuilles et des branches imbibées d’essence ! Logique alors de trouver la carlingue sans traces d’incendies ! A noter qu’à la fin de la scène, un hélicoptère de la police (ou de la télévision ?) est déjà en train de faire des ronds au dessus de la scène, projecteur allumé. On est donc bien aux Etats-Unis ! Mais on aurait bien aimé voir les images de là haut ! Un observateur de dernière minute avait donc relevé une explosion qu’il juge lui "une seconde" après l’impact. Elle n’explique pas les dégâts de façade ni le garage aux planches boursouflées. Non, l’explosion s’est produite juste avant le crash final, les bruits précédents étant ceux du heurt du mât situé en amont de la maison. Une explosion au sol peut difficilement brûler un étage sans faire la même chose au ras du sol. Et une explosion à dix mètres en retrait et sur le côté d’une maison ne peut couvrir d’éclats sa façade !!! Sans compter qu’un moteur qui touche un pignon de maison fait davantage de dégâts sur ces maisons de bois (comme la majeure partie des pavillons US), et saute rarement en l’air au dessus des barrières… d’un jardin.
Etonnant, en effet : les traces relevées sur la façade de la maison heurtée par Connell, à l’étude, font en effet énormément penser à ce qu’il vient de se passer... à Gaza. Comme vous le savez sans doute, les israéliens (et les américains, leurs fournisseurs) profitent de chaque nouveau conflit pour tester de nouvelles armes. Celle qui retient notre attention en ce moment est la DIME, pour Dense Inert Metal Explosive, qui se caractérise avant tout par une chaleur intense et des projections en rayon limité de particules de tungstène de quelques centimètres et même quelques millimètres parfois. L’arme a un effet très localisé, pour éviter les fameux "dommages collatéraux". Dans les images déjà connues de la cour d’exercice des palestiniens du Hamas habillés de noir qui jonchent le sol de leur école de formation, c’est cette bombe qui a été utilisée. Les hommes gisent par terre, morts, seuls un ou deux ont des extrémités de membres arrachés (par le souffle de l’explosion). Les corps sont criblés d’éclats minuscules. Or dans le cas de notre crash, tous les éléments de l’utilisation d’une DIME dans l’avion de Connell sont réunis : explosion véritable, extrêmement localisée au cockpit, qui sépare en vol les ailes et la queue, chaleur intense mais localisée, pas de flammes véritable, plutôt une boule de feu fugace, et projections incandescentes de morceaux de métal dans la façade de la maison. Selon la définition même de la munition, celle d’une "Embedded Weapons-Grade Tungsten Alloy Shrapnel". Avec elle, on a bien l’existence de projections de morceaux de métal ou shrapnels. Bien entendu, assis sur une telle bombe, ou presque, Connell n’avait aucune chance. Les premières constatations du coroner venu sur place parlent de "multiples atteintes traumatiques" et non plus de brûlures. Aurait-on prévu un crash où notre homme serait mort dans un avion incendié ayant exposé seulement au sol ? Le fait de n’avoir quasiment pas vu le bloc moteur incite à croire que la localisation de l’emplacement de l’engin mortel peut être le capot moteur, voire l’outre souple du troisième réservoir, le central, juste derrière le moteur et sa cloison pare-feu. La bombe est en effet facile à dissimuler sous un capot et son explosion "éjecte" le bloc moteur (au fond du jardin !), qui ne tient sur ce type d’appareil que grâce à des étriers en tubes fixés sur la cloison pare-feu. On vous a retrouvé ici un cliché d’un moteur de Comanche de chez Piper montrant cette fixation qui ne peut résister à une explosion de ce type. Impossible de voir dans le pignon de la maison impacté l’origine du "saut de moteur" et d’un incendie situé à 50 mètres de là. Pour le journal du parti républicain du coin, c’est de sa faute, pourtant, à Connell : "The pilot of small plane that crashed Dec. 19 east of Akron-Canton Airport was trying to correct his approach for a landing, a preliminary report indicates. But Connell, a Web-site designer and behind-the-scenes player in the Republican Party, couldn’t make corrections quickly enough". Pas assez vite…. pensez-donc !
Pour ce qui est de la dissimuler, cette bombe, ce n’est pas un problème. Sa taille est minuscule : les nouvelles générations d’EFP, par exemple, des nouvelles bombes antichars déclenchées par radio, tiennent dans la main, comme le montre clairement le site DefenseTech avec le modèle M2 Selectable Lightweight Attack Munition. L’engin pèse un kilo seulement ! Il s’attaque à plusieurs choses : "the SLAM is intended for use against APCs, parked aircraft, wheeled or tracked vehicles, stationary targets (such as electrical transformers), small fuel-storage tanks (less than 10,000-gallon), and ammunition storage facilities. The explosive formed projectile (EFP) warhead can penetrate 40 millimeters of homogeneous steel," nous apprend-on. Un truc à vous transpercer un moteur pour une EFP ! Après avoir transpercé réservoir et cloison pare-feu ! Vous noterez le "parked aircraft" dans la liste. Parmi ses déclenchements, on trouve en sélecteur 5 un timing : "the SLAM will self-destruct (M4) or self-neutralize (M2) if the selected time expires before it is detonated by a vehicle. Timed Demolition : The SLAM’s built-in timer will trigger detonation at the end of a selected time. The timed-demolition mode is active when the SLAM selector switch is set to 15, 30, 45, or 60 MINUTES". Combiné à une jauge à essence, on obtient un déclenchement chronométré. Ou a un déclenchement altimétrique : le crash paraît normal, mais la bombe sert à effacer… le tripatouillage de l’altimètre. Voire un déclenchement par radio ! Si cette arme ne correspond pas, la bonne vieille mine M18A1 Claymore qui date du Viet-Nam (elle a été fabriqué en 1960 mais est désormais amplement copiée par les… chinois) peut très bien faire l’affaire… elle lance 700 billes enfermées dans une enveloppe de plastique, sur 2 mètres de haut et 50 mètres de rayon. "The M18A1 has an olive coloured plastic casing (inert training versions are blue) with the words "Front Toward Enemy" on it. It is 216 mm (8 in) long, 83 mm (3 in) high, and 36 mm (1.5 in) deep with two sets of adjustable legs. Inside are 650 grams (1.5 lb) of plastic explosive and 700 steel balls." Il ne reste plus qu’à compter celles fichées dans la façade, qui sait ? Elle aussi peut fonctionner avec minuteur, ou un déclencheur à distance (un Nokia ?), ou même avec un… choc (le poteau ?). Un Nokia, parce qu’à Bagdad, on l’a vu, les EFPs des insurgés sont mises à feu grâce à de simples téléphones portables modifiés accolés à la charge. Un simple Nokia sur notre bombe du Viet-Nam et c’est parfait. Au premier coup de fil, au moment opportun (à condition donc d’être dans les parages, comme… nos fameux témoins en treillis militaires), l’engin saute, et le tableau de bord avec. Pas vu, pas pris. Là encore, à regarder la façade en forme de passoire de la maison heurtée, on peut aussi penser à des billes à la place des shrapnels.
Le déclenchement de ces différentes bombes de petit format étant simple : par radio (une télécommande, ce qui force à suivre l’avion en voiture au sol, par un système de relais, le cas de la mort de Wellstone, où des agents du FBI étaient un peu vite arrivés sur place), ou impact (elle n’explose qu’au moment du choc). Ou par simple phonie donc. La bombe DIME est également présentée dans les journaux de défense comme étant "one of the Air Force Research Laboratory’s responses to the challenge of fighting in an urban environment without hurting innocent bystanders in the process." Elle correspond donc bien au but recherché ici : ne faire qu’une seule victime, si possible. Ce n’est pas le WTC. La très petite taille de la charge est facilement dissimulable, comme le sont les SLAM. Le son de l’explosion relevé par tous les habitants du quartier correspond aussi à une DIME : au début de l’expulsion des particules de tungstène, la vitesse du son est largement dépassée. Le "boum" sonique est intense. Un phénomène aussi remarqué au 2017 de la rue Charolais par le voisinage, très choqué par le bruit particulier de cette fameuse explosion. Car un avion qui se crashe dans de l’herbe ne fait pas le bruit remarqué. L’analyse des shrapnels logés dans la façade de la maison inoccupée devrait donc confirmer la chose : on évalue à combien de chances pour que ce soit fait ??? Zéro ? La maison va-t-elle disparaître aussi vite que les débris du WTC ? La question mérite d’être posée. Combien de temps va-t-on mettre pour effacer toutes les traces compromettantes ? L’avion a vite été bâché, la maison… ne devrait pas tarder.
Connell aurait donc pu être l’objet d’une double mauvaise intention, car on peut déjà éliminer la thèse du sabotage de compas : il arrive certes bien trop au sud de la piste d’Akron-Canton, mais au regard d’un trajet de plus de 400 km la déviation est très faible. Son erreur de cap n’est pas si importante que cela. On peut encore à ce stade mettre ça sur un erreur de sa part, car il a débranché depuis quelques minutes son pilote automatique, comme semble l’indiquer la tour de contrôle et lui également, via leurs échanges radios où aucun affolement n’est perceptible. Mais surtout, il semble victime d’un sabotage d’altimètre, d’indicateur de vitesse verticale, ou d’ILS. En résumé, on a cherché à le faire atterrir aux instruments, ce qu’il savait très bien faire, mais avec des réglages mortels. En lui refaisant le coup de Samantha Smith, à savoir de lui donner une pente de descente bien plus courte que l’emplacement de la piste. Si ce n’est sur un arbre, c’est sur une maison sur laquelle il s’empale, obligatoirement, voire… un poteau. Avec à la clé conclusion assurée et déjà toute prête du NTSB : faute de pilotage !
Là, il est déjà sorti du champs de l’ILS : il cherche à se poser au plus vite à partir de l’endroit où il a dû remonter pour accrocher à nouveau ce fameux faisceau d’ILS. S’est-il soudain rendu compte que son ILS était vicié ? Ce qui expliquerait son soudain revirement : il sait alors que s’il atterrit "normalement’ à Akron, il est fichu et ratera la piste de loin ! Il se dirige donc par réflexe… chez lui, où il sait qu’il pourra tenter quelque chose. Il est victime alors d’un sabotage moteur, en tout cas, et d’aucun effet de givrage sur les ailes. Sa chute semble brutale, mais son moteur semble encore capable de reprises, quoiqu’il peine sérieusement en puissance. Arrivé devant la maison indiquée, l’appareil explose en vol (et non au sol), séparant l’avant, qui se retrouve projeté au loin, du reste de l’appareil, qui chute une dizaine de mètres plus loin sur le côté de la façade. L’explosion crible la façade de morceaux divers, bruni le pignon, et sa chaleur dégagée gondole tout un côté du garage. Connell, éjecté, meurt instantanément, farci de centaines de morceaux de tungstène. Son appareil est éparpillé, le cockpit n’existe plus, les ailes sont désolidarisées. Le fuselage fait sa pirouette et retombe… dans l’autre sens. L’explosion a surtout détruit le tableau de bord, où se trouvait compas et altimètre. Pas vu, pas pris. Les gens qui avaient saboté son ILS et son altimètre auraient décidé d’actionner la destruction de l’appareil pour la simple raison que s’il se posait sans encombre, le sabotage aurait été découvert… et Connell peut être alors tenté de se venger. Pour le faire exploser aussi bas, il faut obligatoirement un témoin oculaire sur place, pour choisir l’emplacement le plus approprié : en gros, il ne faut surtout pas qu’il arrive à se poser vivant, ce qu’il est en train de réussir. L’explosion est donc un "plus" du scénario initial, une "sécurité" supplémentaire de prévue, le crash programmé aurait dû se passer autrement, comme pour Samantha Smith : la méthode Reagan. L’avion aurait dû foncer dans le sol lors de la tentative d’approche de la piste 23. Par acte réflexe, Connell, qui était donc décidément plutôt bon pilote, a tenté autre chose, une manœuvre désespérée. On l’a fait exploser, constatant qu’il était en train de s’apercevoir qu’on lui refaisait un coup connu, lui qui craignait tant le sabotage de son appareil, comme il avait pu le dire avant de décoller. L’assassin est-il alors dans les premiers arrivants pour constater le décès de Connell ? Très certainement. Comme dans le crash des représentants démocrates …A voir nombre d’encagoulés et d’uniformes militaires arrivés sur place en même temps que la Ohio Patrol… et son chef "déboussolé"…
Théorie conspirationniste ? OK, écoutons celle opposée alors ! Ou plutôt, allons voir un blog qui nous racontait le lendemain même que tout ça était dû au mauvais temps et à une faute de pilotage bien entendu. Il faut le retrouver en cache, ici. Car l’original a été enlevé par l’auteur, visiblement un républicain bon teint. Tout y passait pourtant : la "confusion" du soir (fin de semaine !), de la glace sur les ailes, et même un très beau moteur "congelé" : "The most likely possibility is that his engine quit suddenly in the freezing weather." Il semble qu’il n’ait rien su du cas de la petite Smith, notre bonhomme. Dans le site, le lendemain même, à la place de l’article retiré, on a la parution de la visite du maire de New-York, Michael Bloomberg, à des enfants blessés par les tirs de roquette du Hamas en Israël, à Ashkelon. Le texte est sans ambigité : "New York Mayor Michael Bloomberg expressed solidarity with Israelis threatened by Hamas rockets on Sunday in a daylong trip to Israel that included visits to two towns targeted by the Islamic militant movement in recent weeks." Ouh là, serait-on tombé dans un autre nid de faucons ? Notre auteur républicain bon teint, fan des moteurs congelés, s’est-il déjà aperçu que Karl Rove était une peine perdue, et que de tenter de le défendre aussi bravement ("moteur congelé !) était devenu inutile ? Je ne sais pas, en tout cas on a bien affaire à un énième néo-con, qui deux articles plus tôt nous parlait d’Obama… et de l’avortement. Un Pro-Life, encore un ! Mais l’homme, qui s’est rendu compte du ridicule à tenter d’expliquer la mort de Connell par le mauvais temps a trouvé depuis une botte secrète imparable : la mort, voici cinquante ans pile, de Buddy Holly !
Ah, pour Buddy, notre bonhomme, c’est différent, a bien tout compris : "what really happened" titre-t-il fort présomptueusement. L’homme, attention, s’attaque aux "mythes". Celui de la panne d’essence, celui du mauvais sort, celui… car il y en a dans le cas du guitariste à la Fender : pour la mort brutale de Buddy Holly on a déjà tout dit ou presque, et souvent n’importe quoi, (au point parfois d’avoir à le vérifier 48 ans après) ne manque qu’une rencontre inopportune avec une soucoupe volante ! Mais lui, le finaud, a trouvé la solution !
"Désorientation spatiale du pilote", vous l’auriez parié, pas habitué selon lui à utiliser un nouvel horizon artificiel, un Sperry "F-3 attitude gyro", !!! Personnellement, je trouve fort étrange que l’on retire un article sur la mort de Connell pour nous ressortir sur un autre cas la sempiternelle solution-maison du NTSB ! L’avion du chanteur texan (il était né à Lubbock) avait foncé plein gaz sur le sol, avait rebondi trois fois et avait tué et éjecté les trois malheureux artistes (Buddy Holly, J.P. Richardson, et Richie Valens), l’infortuné pilote restant coincé (mort) dans les débris. C’était un Beechraft Bonanza, un petit avion assez semblable à celui de Connell. Malgré la vitesse de l’impact, l’avion n’avait pas brûlé. Mais ce soir là, sur la région il y avait aussi la pire tempête de neige depuis des années qui sévissait. Pour tout le monde, c’était bien ça la cause du crash. Oui, mais pour notre homme ça ne comptait pas, ce jour là… alors que pour Connell, si, bien sûr !!!
Les tenants de la politique et des méthodes de Karl Rove sont bien aux abois, à lire de pareils articles qui tentent à nouveau de faire écran de fumée sur la réalité. Les défenseurs des neo-cons ont aussi d’autres méthodes pour faire taire ceux qui voudraient fouiner trop profond dans les miasmes de leurs marécages politiques. La méthode Goebbels : mentez, mentez, ils finiront bien par le croire. Dans le journal républicain d’Akron déjà cité, qui évoque aujourd’hui l’inauguration de l’ambassade US à Bagdad ( !!!) nous avons relevé cette autre perle, une réponse à un post qui demandait pourquoi on ne parlait pas des actions de Connell dans ce même journal : "The reason the Canton Rep did not report on this information is because newspapers typically don’t consider loopy conspiracy theories to be news. I’m sure there are some delusional left wing loons out there who think that somehow Carl Rove brought down this plane. These people need serious psychiatric help". Circulez, y’a donc rien à voir. Faut être complètement fou, en effet, pour croire que Mike Connell, homme clé des magouilles présidentielles américaines pendant dix ans ait pu mourir d’un attentat perpétré par ceux qu’il a tant aidé. Il y a des jours où je me dis qu’on est peut être encore pas assez de fous sur terre… En tout cas, de rappeler qu’il y a cinquante ans mourait bêtement Buddy Holly dans un crash aérien ressemblant à celui de Connell nous laisse un beau message de fin à cette longue série d’articles qui semblent avoir eu ses lecteurs forts attentifs. C’est dans une de ces chansons les plus connues : "That’ll Be the Day". Le mensonge et la mort sont plus proches qu’on ne pense. Surtout pour certains.
You say you’re gonna leave
You know it’s a lie
’cause that’ll be the day
When I die…
Par Morice pour AgoraVox, le 12 janvier 2009
J’ai déjà lu ce texte sous la signature de morice sur agoravox le 07 janvier 2009. Et ici je lis une signature différente.
Je ne comprends pas !!!
Ce texte manque singulièrement de précision sur les dates et les noms. De qui parle-t-on ? Est-ce Michael L. Connell (30 novembre 1963, près de Peoria, Illinois – 19 décembre 2008, près d’Akron, Ohio). Si c’était lui, il s’agit d’un conseiller républicain qui a été cité dans une affaire concernant des allégations de falsification de l’élection présidentielle américaine de 2004. Il a été tué dans un accident d’avion le 19 décembre 2008 ?
@Gourmel: OUI.
VOIR LES EPISODES PRECEDENTS, TOUT SIMPLEMENT.
morice publie sur agoravox. Ses articles sont parfois romancés, mais dans l’ensemble il a une vision juste des dérives de notre système démocratique « occidentaliste » comme dirait Todd. C’est pourquoi nous avions sélectionné cette série d’articles.
Connell savait de quelle nature étaient les falsifications des élections de 2000 et 2004. Cela semble plus que trés probable.