J-C Brisard: « Je suis favorable à une nouvelle enquête »
"Le rapport est incomplet, il y a de nombreuses zones d’ombres
dans l’enquête. Je suis favorable à une nouvelle enquête"
En exclusivité pour la TéléLibre, Jean-Charles Brisard, l’ex-enquêteur en chef pour les avocats de familles de victimes, nous a révélé être désormais favorable à une nouvelle enquête sur les attentats du 11-Septembre. Nous cherchions à donner la parole à un défenseur de la version officielle, et à notre grande surprise, nous avons trouvé un sceptique. Pour Brisard, pas question de douter des auteurs des attentats, mais trop de zones d’ombres persistent sur les circonstances du 11 septembre 2001.
Un défenseur de la version officielle demande la réouverture de l’enquête!
Qui l’eût cru?
Dans le débat qui fait rage entre partisans et contestataires de la version officielle, un protagoniste impliqué dans l’enquête judiciaire adopte dorénavant une posture inattendue : Jean-Charles Brisard, co-auteur de l’ouvrage « Ben Laden, la vérité interdite » et mandaté entre 2002 et 2009 par un cabinet d’avocats américains pour étudier l’organisation d’Al Qaida, émet des doutes. Pas sur l’implication d’Oussama Ben Laden dans l’exécution des attentats mais plutôt sur les omissions de l’enquête parlementaire relative au financement de l’opération. Le spécialiste de la question terroriste avec qui nous nous sommes entretenus en face du siège de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) nous a réitéré ses convictions sur l’affaire du 11-Septembre et fait part de ses propres interrogations.
C’est le « paradoxe Brisard »: continuer à défendre la version officielle tout en prônant une nouvelle enquête pour lever les zones d’ombre. Pour qui connaît le personnage, cette démarche, a priori surprenante de sa part, est finalement cohérente. Jean-Charles Brisard défend depuis 2001 une thèse à la fois officielle et dissidente sur le sujet. S’il a toujours validé en bloc la grille de lecture conventionnelle du 11-Septembre, il est également plus loin en dénonçant systématiquement la responsabilité imputée à certains notables saoudiens dans la préparation des attentats. Cette obstination, voire cet acharnement, explique, pour une part, l’image controversée de Jean-Charles Brisard.
Qui est ce Brisard?
L’homme âgé de 41 ans, qui se présente désormais comme un consultant international, est à l’image des services de renseignements qu’il « côtoie » : clair-obscur. Après des études de droit et de diplomatie à l’université de Georgetown, à Washington, il est devenu assistant parlementaire du député RPR et ancien juge anti-terroriste Alain Marsaud avant de suivre celui-ci au sein de Vivendi dans la cellule dévolue à l’intelligence économique. Proche de Charles Pasqua, sur lequel il a co-écrit une biographie, Jean-Charles Brisard a été décoré en décembre dernier par Nicolas Sarkozy chevalier de l’ordre national du Mérite.
L’expert en renseignement économique est salué par certains comme un spécialiste implacable du financement du terrorisme tandis que d’autres le considèrent au contraire comme un agent d’influence au service des intérêts américains. Il avait notamment accusé, avant de devoir se rétracter dans les deux cas, le banquier saoudien Bin Mahfouz, présenté comme un « argentier de la terreur » et Yeslam Ben Laden, le demi-frère d’Oussama, pointé du doigt pour avoir financé indirectement le leader d’Al Qaida. Il avait aussi fait sensation en publiant en 2005 un autre ouvrage controversé portant sur l’ennemi public numéro un en Irak, Abou Moussab Al-Zarkaoui, qu’il avait alors qualifié, sans modération, d’homme « le plus dangereux du monde ». Quoiqu’il en soit, la réputation sulfureuse de Jean-Charles Brisard et ses propos tranchés contribuent le plus souvent à susciter la réaction lors de ses interventions médiatiques.
Ainsi, dans une émission de France 2, présentée par Guillaume Durand le 30 septembre et consacrée au 11-Septembre, il s’est illustré dans une défense radicale de la théorie officielle de « l‘incompétence et des dysfonctionnements » des services américains de sécurité.
Et en raison d’un débat partial, cette émission a provoqué une vive polémique, comme l’atteste son propre forum internet, et confirmé, si besoin est, le fossé grandissant entre les journalistes et les citoyens sur le traitement médiatique du 11-Septembre. La tentative de refaire un mois plus tard une nouvelle émission, plus équilibrée sur le sujet, n’a fait qu’empirer les choses, au point que, selon une source contactée par la TéléLibre, un dossier de plainte, joint d’une pétition, est en cours de constitution pour être prochainement remis au CSA.
Brisard et Reopen, même combat?
La nouvelle posture de Jean-Charles Brisard est en tout cas iconoclaste : même si elle répond à des perspectives et des motivations personnelles, se déclarer en faveur d’une nouvelle enquête revient implicitement à réfuter entre les lignes les conclusions du travail antérieur. Cette prise de position sera sans doute saluée par les plus optimistes comme le signe d’un changement positif dans l’expression publique relative au 11-Septembre. A l’inverse, les plus pessimistes ne manqueront pas d’y voir le signal d’une réappropriation ambivalente de la contestation envers l’enquête officielle.
L’exigence d’une nouvelle investigation se déplace progressivement du débat de société à une question politique. L’enjeu est désormais de savoir quel type d’enquête serait prônée par ses nombreux partisans à travers le monde: une différence évidente existe entre une commission parlementaire américaine et un tribunal international a priori plus indépendant.
La problématique judiciaire vient d’ailleurs de refaire surface à travers la récente décision controversée, annoncée par le ministre américain de la Justice, de traduire devant une cour fédérale, et non militaire, le principal suspect détenu, Khalid Cheikh Mohammed. Cet aspect ainsi que les autres approches scientifiques et géopolitiques relatives aux attentats feront l’objet d’un débat que la TéléLibre tentera d’organiser prochainement avec des contradicteurs de part et d’autre. Si le service public de France 2 n’a pas su exercer sa mission d’information des citoyens au travers d’une émission équitable sur le 11-Septembre, notre équipe se propose de relever le défi. Pour un évènement à l’origine de deux guerres et d’une restriction globale des libertés individuelles, c’est le strict minimum.
Un reportage de Hicham Hamza
Entretien avec John Paul Lepers
Images : Matthieu Martin
Montage : Patrick Lefrere et Anthony Santoro
Post -Scriptum, à lire après le visionnage de l’entretien
Un coup de canif suisse dans la version officielle
Lors de l’émission de Guillaume Durand, Jean-Charles Brisard avait affirmé catégoriquement qu’un couteau suisse appartenant au pirate de l’air présumé, Mohammed Atta, avait été retrouvé et identifié dans les ruines du World Trade Center. Il s’agissait là d’une assertion inédite pour apporter la preuve matérielle de l’implication des militants d’Al Qaida. Une telle révélation avait provoqué la stupeur ou l’incrédulité chez ceux qui suivent de près le dossier.
Comme nous l’avons indiqué durant l’échange, il est avéré que Mohammed Atta avait effectivement acquis deux couteaux suisses , achetés avec sa carte Visa à l’aéroport de Zurich le 8 juillet 2001.
Cette information, relayée par divers médias durant le mois d’octobre 2001, avait été initialement transmise aux autorités américaines par le Ministère public de la Confédération suisse deux semaines après le 11-Septembre. A la fin de notre entretien, nous avions demandé à M. Brisard d’éclaircir ce point litigieux et de nous transmettre le document officiel attestant l’affirmation si particulière selon laquelle un de ces couteaux aurait été récupéré dans les décombres de Ground Zero. Fort aimablement, Jean-Charles Brisard nous a adressé la copie exclusive de deux extraits séparés d’un rapport confidentiel du FBI et mis en ligne pour la première fois sur le site de la TéléLibre.
Le premier est l’en-tête du rapport, indiquant à la date du 4 novembre 2001, la référence administrative du résumé de l’enquête menée alors par les agents du FBI.
Le second extrait est un court texte dont la fin confirme a priori les dires de M. Brisard: « Le FBI a également retrouvé un couteau suisse appartenant à ATTA sur le site du crash ».
Problème : cette dernière phrase disparaît d’un paragraphe quasiment similaire dans le rapport du FBI publié deux mois plus tard, en janvier 2002, et dans lequel figure (à la page 6) un résumé d’enquête plus étoffé pour la même date : le 4 novembre 2001.
Explication probable : il semblerait que le document confidentiel du FBI, daté du 5 novembre 2001 et remis par la suite à M. Brisard, ait été entre-temps corrigé dans la version ultérieure du rapport, publiée à peine deux mois plus tard, puisque la mention faisant état d’un couteau suisse appartenant à Mohammed Atta a purement et simplement disparu.
L’existence d’une telle preuve matérielle accablante aurait été nécessairement conservée et évoquée par le FBI lors de son rapport de 2002 ou durant le procès Moussaoui de 2006 pour lequel l’agence a été contrainte de fournir la liste complète des biens matériels identifiés comme appartenant aux terroristes présumés. La vraisemblable erreur d’appréciation commise par M. Brisard s’appuierait donc sur un élément policier rectifié entre novembre 2001 et janvier 2002 par les enquêteurs. Reste à savoir comment et pourquoi le FBI en est-il venu, en premier lieu, à indiquer que ses fins limiers avaient prétendu avoir retrouvé dans les décombres du World Trade Center le couteau suisse de Mohammed Atta avant de renoncer par la suite à cette allégation.
Hicham Hamza
Atta a aussi acheté du chocolat à Zurich. Soit il l’a mangé, soit le chocolat a fondu.
Dommage de ne pas revenir plus précisément sur le mensonge délibéré de Brisard au sujet de l’identité du cadavre sur une photo montrée lors de l’émission de Durand.
Pour le reste, c’est très inattendu, sa position!
Et quelle bonne nouvelle, que La Télé Libre prenne le relais des chaînes conventionnelles pour organiser des débats dignes de ce nom!
Ce que je ne comprends pas bien après cette interview, c’est où se situe pour Mr Brisard la crédibilité ou non d’une information officielle. Sur quels critères refuse-t-il certaines réponses et en accepte-t-il d’autres, alors qu’il n’a pas plus de preuves pour celles-ci ?
Si débat il y a sur la Télé Libre, il serait intéressant que les pro-VO soient bien représentés, et d’aller un peu plus loin que Brisard et Bastison, question de crédibilité. Qui selon vous peut jouer ce rôle ?
La façon dont cet article présente les propos de Brisard donne une idée assez déformée de ses propos réels : il n’a fait que lâcher, en fin d’entretien, et après avoir été pressé de questions (parfois sur un ton véhément, de la part de JPL), ce qui semble plus une concession faite à deux interlocuteurs acharnés qu’une opinion réellement mûrie.
La télé libre, le futur sauveur des citoyens Francais pour un vrai débat!! Ce débat sera un buzz assez impressionnant, et il devrait surement finir par passer à la télé, tellement on en parlera, enfin j’espère!!!!! PRIONS!!!!!!!!!
Je trouve cet entretien fort intéressant (bien plus que le 1er « débat » de Durand).
C’est intéressant que TéléLibre semble vouloir organiser le débat que France 2 n’a pas su organiser.
Mais bien sûr, pour avancer, ilfaut que ce débat soit mené commeun procès, donc ça peut être long. Par exemple, M. Brisard doit présenter des pièces officielles présentant le couteau comme celui d’Atta (et qui justifie cette attribution, ce qui me semble assez difficile à faire).
Il faut que les scientifiques confrontent leurs calculs pour que l’un ou l’autre soit « discrédité ».
On constate que JC Brisard, tellement déterminé lors de l’émission « l’objet du scandale » du 30/09, perd toute sa superbe lorsqu’il est en présence d’interlocuteurs qui peuvent répondre point par point à ses arguments. Et le trouble évident de JC Brisard lorsqu’on évoque la validité des aveux de Khalid Cheik Mohammed obtenus sous la torture est éloquente. De même on peut apprécier la clarté des explications qu’il fournit quand aux promotions des officiers…
Quand à la possibilité qu’un pilote chevronné confie son appareil à un terroriste sous la menace d’un canif, cela me laisse un peu dubitatif, de même que celle que l’on puisse retrouver (et identifier) ledit canif sous des centaines de milliers de tonnes de décombres…
@quidam, je suis d’accord, le gros problème des pro- Vo sera de trouver des représentants crédibles …
Brisard est un charlot
genre il aurait retrouvé le passeport et le couteau suisse d’un pirates MDR
mais par contre les boites noires des avions qui ont frappé les tours nada !!!
brisard prend les gens pour des imbéciles et ca c’est pas nouveau
Ce qui est suspect et compromet un peu plus encore la crédibilité des certitudes de Monsieur Brisard, est qu’il ne se pose pas la question de comprendre pourquoi un élément à charge aussi « significatif » que celui de ce couteau suisse ne figure pas dans la version officielle et définitive du FBI. Enfin comment peut-on être aussi naïf ?
Il ne s’agit même pas de se demander comment les enquêteurs peuvent-ils retrouver dans de telles conditions une preuve aussi importante, mais comment peuvent-ils omettre de s’en servir devant l’opinion publique !
Décidemment dans cette affaire on trouve tout ce que l’on veut, un bandana, des passeports, un couteau suisse, la combustion n’est plus ce qu’elle était !
Bon déjà, chose réjouissante et rare chez un pro-VO, pas une seule fois le mot «conspirationniste» ne sort de sa bouche, ni même une quelconque insulte. C’est déjà plus agréable que les articles de Quirant qui en sont blindés.
Après il n’est clairement pas à l’aise pour expliquer l’inexplicable.
−La tour 7, c’est les incendies qui ont provoqué la chute symétrique et les explosions en séquence
−Les témoignages sont des preuves, mais quand il apprend qu’ils ont été extraits sous la torture, ça devient un «détail pas si primordial dans l’enquête»
−Les incompétents ont simplement été promus pour des faits d’armes antérieurs (même si ils se sont plantés le 11 septembre, on les promeut quand même, tant pis)
−La destruction des enregistrements c’est un «dysfonctionnement» (wtf ?!)
−C’est un avion qui a percuté le Pentagone… oui mais quel avion ? Les débris retrouvés ne sont clairement pas ceux d’un Boeing…
Bon cela dit l’intervieweur m’a un peu énervé aussi parfois avec ses coupages de paroles. La façon dont les deux se réjouissent à la fin ça fait un peu «on lui a enfin tiré les vers du nez», pas très professionnel tout ça… :\
Merci TeleLibre.
Il est enquéteur en chef auprès des familles des victimes, il possède des documents que nous ne possedons pas, il est au contact des familles que nous ne cotoyons pas, il a fait une investigation selon lui convainquante, les éléments de preuves qui lui ont été communiqués tendent à prouver largement la thèse officielle. Evidemment pour lui le complot n’est pas de l’interieur puisque les seuls éléments de preuves qu’il possede viennent de l’interieur, certaines fabriqués de toutes pièces pour les enqueteurs du 11 septembre.
Sa méthode est convaincante, au lieu de parler de ce que nous suspectons, basons nous sur ce dont nous sommes sûrs ! Mais de quoi somme-nous sûrs ! Quels sont ses fameux éléments fondamentales de preuves qu’il possede et qui le persuade (lui seul) ! Pourquoi tant de témoignages se sont ils rétractés entre 2001 et 2006 ? La vérité qu’il nous pond, est-elle celle que le gouvernement Bush a fabriquée avec les années ?
Aujourd’hui, il est trop tard pour réouvrir une enquete, tout a été maquillé, les mémoires s’effritent, les preuves matérielles détruites. On ferait une nouvelle enquete, on ne découvrirait que ce que le gouvernement américain nous aurait sagement préparé.
Monsieur Brisard n’apporte pas de réponse à toutes les questions que l’on se pose ,loinj de là.
Mais certaines explications comme le fait que Ben Ladden ne soit pas fiché sur le site du FBI sont enrichissantes malgré tout.
En tout cas vivement un vrai débat sur la télé libre.
EUREKA !!!!
On a retrouvé un « Journaliste » en France !!! Bravo John Paul Lepers ! & sa petite équipe (caméra & l’autre interviewer) Par contre avoir un Enquêteur en chef » aussi Lénifiant pour les familles des victimes !!! C’est Lénifiant ! Mais il finit par saper son argumentation en 2 » à la fin de son interview !!! Etonnant NON !?
Affaire à suivre … Neurone.
PS : (mais) Ou se trouvent les zones d’ombres qu’ils faudrait éclaircir ?!
Qui est monsieur Brisard ?
Thierry Meyssan a commis quelques révélations importantes dans une interview à « Enquêtes et Faits divers »
http://faitsdivers.blog4ever.com/blog/lire-article-287239-1540484-interview_de_thierry_meyssan_par_enquetes_et_faits.html
j’ai trouve Brisard et Hicham Hamza tres bien et je pense qu’une tele serieuse voulant faire un debat devrait commencer par inviter ces 2 personnes.
Je n’ai pas trouve de mauvaise foi des 2 cotes, ce qui n’etait le cas des 2 journalistes et de Bigard et Kassovitz, qui ne sont pas dignes d’etre meles dans un tel debat.
Pour le couteau suisse, brisard a bien repondu une information que Hicham Hamza ne connaissait pas, et celui-ci, apres enquete, a bien confirme ce que Brisard avait mentionne, mais a par contre, apres recherches plus approfondies, a trouve d’autres information encore plus completes .
Si c’etait un point tres important, on pourrait demander a Brisard d’expliquer cette anomalie, mais il faut quand meme savoir que Brisard a mentionne ce couteau, non pas pour appuyer la criminialite d’Atta ou autre terroriste, mais juste pour mentionner qu’en Suisse egalemnt, Atta ai pu acheter en son nom un couteau susse alors qu’officiellement, il etait deja dans une liste noire.
Je ne defend meme pas le fait que cet argument soit revelateur, mais il est important dans son contexte de relativiser le couteau suisse :-).
Je suis d’accord avec Shagutt, le s propos de Brisard sont deformes.Il ne demande pas une nouvelle enquete sur les points importants de la version officielle. La question, en fin d’interview, etait vague et pressante, il n’a pas renie qu’il y avait des zones d’ombres et que des familles se posaient des questions, principalement sur l’incomptence du gouvernement.
« Lors de l’émission de Guillaume Durand, Jean-Charles Brisard avait affirmé catégoriquement qu’un couteau suisse appartenant au pirate de l’air présumé, Mohammed Atta, avait été retrouvé et identifié dans les ruines du World Trade Center. Il s’agissait là d’une assertion inédite pour apporter la preuve matérielle de l’implication des militants d’Al Qaida »
C’EST FAUX.
Lors de l’emission de Durand, Brisard n’a pas mentione ce detail pour impliquer les militants d’Al Qaida, mais pour mentionner qu’Atta a pu acheter sous- douane en suisse un couteau, afin de demontrer (bien que je ne trouve pas cette demonstration redoutable ni …importante) que malgre le fait que les autorites internationales aient ete avertis des noms, ils ont pu voyager sans probleme … meme en dehors des States.