Les documents du Norad
Traduit de http://deanjackson60.googlepages.com/airamerica
Du Ministère de la Défense, le 4 juin 2008
LES DOCUMENTS DU NORAD
En témoignant devant la Commission du 11/9, le Général Richard Myers, chef d’état major des armées, a affirmé à la commission, en réponse à une question sur l’incapacité du NORAD(*) à anticiper les attaques du 11/9 « Je ne peux pas répondre à des hypothèses. Il s’agissait plutôt– c’est ce qu’on nous avait demandé de faire – de surveiller l’extérieur de nos frontières. »1 Cela est totalement faux. Comme nous le verrons ci-dessous, le NORAD, depuis sa création en 1958, a eu pour mission de surveiller et au besoin d’intercepter tout avion volant au dessus de l’espace aérien américain et canadien 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24.
Les membres du Mouvement pour la Vérité sur le 11/9 trouvent surprenant le témoignage du Général Myers concernant les attributions du NORAD le 11/9, puisqu’on sait depuis longtemps que la mission du NORAD va plus loin que simplement « regarder vers l’extérieur ». Néanmoins le Mouvement pour la Vérité sur le 11/9 a omis de produire des documents qui confirmeraient leur suspicion selon laquelle le NORAD était en charge de surveiller et d’intercepter les avions errant dans le ciel américain avant le 11/9 ; suspicion selon laquelle la mission du NORAD était bien plus consistante que « regarder vers l’extérieur ». Les citations suivantes datant d’avant le 11 septembre 2001 documentent précisément les véritables missions du NORAD le matin du 11/9.
Le document « NORAD : Les bases opérationnelles de la Garde Nationale Aérienne à travers le pays » explique comment les six centres de commandement et de gestion des interventions identifient les avions commerciaux dont le vol dans notre espace aérien fait l’objet d’une surveillance.
« Les avions volant dans notre espace aérien sont surveillés sept jours par semaine, 24 heures par jour. Le processus d’identification est en grande partie réalisé manuellement. Les plans de vol fournis par la Federal Aviation Administration (FAA) sont compilés dans des registres et font l’objet de recherches manuelles pour identifier un avion. »
– NORAD : Les bases opérationnelles de la Garde Nationale Aérienne à travers le pays2
« La mission du NORAD est triple. La première responsabilité du NORAD est de fournir une surveillance et un contrôle de l’espace aérien couvrant l’Amérique du Nord, en particulier les espaces aériens du Canada et des Etats-Unis. Cette mission s’appuie sur des accords entre les deux gouvernements […]
Le second volet de la mission est de fournir à l’Autorité de Commandement National (**) les alarmes stratégiques et l’évaluation du risque d’une attaque aérienne contre l’Amérique du Nord. Ces données sont essentielles pour que les personnes en charge du commandement disposent de toutes les informations leur permettant de décider comment répondre au mieux à une attaque contre l’Amérique du Nord.
La troisième responsabilité du NORAD est de fournir une réponse appropriée à n’importe quelle forme d’attaque aérienne. Le NORAD a été créé pour faire face aux menaces d’avions à propulsion aérobie et en particulier aux menaces posées par les bombardiers à longue portée. Néanmoins, la menace a évolué dans le temps. Aujourd’hui, le NORAD se doit de fournir une réponse appropriée à de multiples menaces parmi lesquelles les missiles de croisière aériens (ALCM) et sous-marins (SLCM). »
La surveillance et le contrôle de l’espace aérien nord-américain est appelé "Souveraineté aérienne".
« Une des missions courante du Centre de gestion des interventions est de coordonner les efforts pour assurer la "souveraineté aérienne", en surveillant tous les avions entrant dans l’espace aérien canadien ou états-unien – environ 2,5 millions par an. Le NORAD doit contrôler les avions ne respectant pas leurs plans de vols, ceux qui ne contactent pas les contrôleurs au sol ou qui ne s’identifient pas avec leurs transpondeurs. »
– Cheyenne Mountain: La tour de garde secrète des Etats-Unis4
« Le NORAD définit "l’espace aérien souverain" comme étant l’espace aérien au dessus du territoire national, les eaux intérieures et les eaux territoriales. Ces dernières s’étendent sur 18km à partir des côtes continentales des Etats-Unis, du Canada et de l’Alaska. L’espace aérien souverain n’a pas de limite verticale au dessus du territoire national. »
« Le Centre d’Opérations Aériennes – The Air Operations Center (AOC) (également connu sous le nom de Centre d’Opérations de Défense Aérienne – Air Defense Operations Center – ADOC) maintient une surveillance constante pour empêcher toute violation de l’espace aérien nord-américain par des avions hostiles. Il suit la trajectoire de plus de 2,5 millions d’avions par an. L’ADOC collecte et consolide les données de surveillance des avions suspectés de transporter de la drogue entrant ou opérant en Amérique du Nord, et fournit ces informations aux agences de lutte contre le narcotrafic. »
– Complexe de Cheyenne Mountain5 & Généralités sur Cheyenne Mountain6
« En 1998, le Canada s’est doté de la capacité de détecter, d’identifier et si nécessaire, d’intercepter des avions au dessus du territoire canadien. La "Canadianisation" des opérations du NORAD au dessus du Canada est achevée. Bien que nous continuions à nous appuyer fortement sur les Américains pour les données intégrées d’alarmes stratégiques et d’évaluation d’une attaque et pour la défense mutuelle, nous avons réussi la transition d’au moins une des trois fonctions essentielles du NORAD, à savoir la surveillance et le contrôle de l’espace aérien couvrant le Canada. »
– Souveraineté aérospatiale du Canada : à la recherche d’une capacité globale7
Comme l’indique clairement cette littérature pré-11 Septembre concernant les attributions du NORAD (aussi bien pour les Etats-Unis que pour le Canada), les récits officiels sur les missions du NORAD le 11/9 sont mensongers ; une monstrueuse histoire concoctée par le Pentagone et ses représentants à la Maison Blanche pour expliquer la non-réponse du NORAD aux détournements d’avions de ligne le 11 Septembre.
NdR : 1. http://www.fromthewilderness.com/free/ww3/071204_final_fraud.shtml
2. NORAD : Air national guard manning stations across the country – National Guard association of the United States, septembre 1997
3. NORAD AIR DEFENSE OVERVIEW – Northeast Parallel Architectures Center, Syracuse University.
Ce document a été écrit avant 1995 comme le laisse deviner les informations contenues dans le paragraphe suivant : "Les quatre secteurs CONR sont désignés comme les secteurs Sud-Est, Nord-Est, Nord-Ouest et Sud-Ouest. Chaque secteur possède un Centre de Contrôle des Opérations du Secteur -Sector Operations Control Center- (SOCC) qui est responsable des opérations au sein de sa zone géographique et qui rapporte directement au CONUS ROCC." En effet, le 1er janvier 1995, les secteurs de la défense aérienne du Nord-Ouest et du Sud-Ouest se sont regroupés, et le produit de leur fusion à la base aérienne de March en Californie est devenu le secteur de défense aérienne de l’Ouest. Ceci montre clairement que le document NORAD AIR DEFENSE OVERVIEW a été écrit avant janvier 1995.
4. Cheyenne Mountain: America’s underground watchtower – CNN Interactive, 1999
5. Cheyenne Mountain Complex – Federation of American Scientists, 1999
6. Cheyenne Mountain Trivia; NORAD, April, 1997
7. Canadian Aerospace Sovereignty: In Pursuit of a Comprehensive Capability – Maj François Malo; Ministère de la Défense nationale (Canada), 1998
NdT : (*) North American Aerospace Defense Command (Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord)
(**) National Command Authority (NCA) est un terme utilisé par l’armée et le gouvernement américain pour désigner l’ultime autorité militaire. Aux Etats-Unis, il désigne conjointement le Président (qui est commandant en chef des armées) et le secrétaire à la Défense.
C’est sûr, on ne peux pas être à 2 endroits différents :
- à l’entrainement loin des villes en particulier
- au site attaqué en temps et en heure avec 14 falcons prêts à décoller .
Par contre il pourrait s’expliquer sur la présence du C130 qui volait tranquille sur le pentagone lors de la percution aérienne par exemple . Il est vrai par contre qu’un missile Patriot peut être tiré d’un gros porteur, il n’a pas besoin d’un site de lancement terrestre, et là j’en reviens à notre cher et tendre C130 .