Ben Laden a-t-il revendiqué les attentats du 11 Septembre ?
Par Onegus, le 28 juillet 2008
http://onegus.blogspot.com/2008/07/ben-laden-t-il-revendiqu-les-attentats.html
Dans le flot grandissant des questions qui se posent de plus en plus ouvertement au sujet du récit qui nous a été fait des attentats du 11 septembre 2001, il est souvent rétorqué que leur paternité n’est pas à mettre en doute puisque « Ben Laden a clairement revendiqué en être l’auteur ». Qu’est-il donc de cette affirmation que certains semblent vouloir définitive, suivant ainsi la ligne exacte de l’Administration Bush, quand ils ne reprennent pas au terme près les déclarations d’un président dont la propension au mensonge délibéré est aujourd’hui plus qu’établie ?
Chacun peut effectuer un travail assez simple de vérification des sources médiatiques de l’époque pour se rendre compte que cette affirmation repose sur des éléments proches du néant, et que, s’il en a plus tard loué les auteurs, Ben Laden n’a eu de cesse de nier être à l’origine des attentats dans les semaines qui ont suivi le 11 septembre 2001.
Pour un retour sur cette question centrale de la revendication du 11/9, voici la reprise d’une analyse très bien documentée publiée en 2005 sur le blog de Sacha Sher, et qui semble, à ma connaissance, être encore dans ses grandes lignes totalement d’actualité (hormis certains liens caduques)…
«On n’a pas besoin de débattre de son innocence ou de sa culpabilité.
Il est coupable. Livrez-le.».
Georges. W. Bush aux Taliban qui réclamaient des preuves de la culpabilité d’Oussama Ben Laden, le 15 octobre 2001.
Pas de revendication pendant trois ans.
Signalons rapidement qu’il y eut, assez mystérieusement, une fausse revendication palestinienne le 11 septembre [1] et allons à l’essentiel : pendant trois ans, M. Ben Laden, n’a jamais – jamais ! – revendiqué les attentats et a plusieurs fois répété n’y être pour rien. Ce n’est que quatre jours avant les élections présidentielles du 2 novembre 2004 qu’il apparut sur une vidéo qui avait été déposée au bureau local d’Islamabad d’Al-Jazeera – chaîne télévisée qui la diffusa partiellement – pour employer le « nous » pour parler de ceux qui avaient attaqué les Etats-Unis et pour reconnaître avoir collaboré avec Mohamed Atta (selon la traduction anglaise fournie par le site http://english.aljazeera.net [2]). La raison pour laquelle il aurait admis sa responsabilité nous paraît être sa volonté d’envoyer un message fort à l’opinion mondiale. Toutefois l’idée d’une fabrication vidéo totale n’est pas à exclure. Par exemple, il paraît étonnant que Ben Laden évoque qu’à un moment des compatriotes aient caressé l’idée que la visite du président Bush en 1991 eût eu pour conséquence de réformer le pouvoir saoudien… En dehors de ce détail, le contenu du message et la réaction des autorités, des médias et des candidats semblent correspondre à une déclaration surprise authentique. Il ne semble pas que le but ait été d’avantager l’un des candidats par rapport à l’autre. Le personnage apparaissant comme étant Ben Laden lance certes une pique assez cinglante contre Georges Bush, resté écouter une histoire de chèvre dans une salle de classe ce qui aurait permis de retarder la défense aérienne, et l’on se demande s’il n’a pas été inspiré par des opposants internes à M. Bush. Mais le message n’a pas la moindre illusion sur les candidats, le vrai problème étant le système à moitié géré par des militaires, et à moitié par des fils de présidents, tous les bénéfices des guerres allant à des compagnies privées. A ce titre, il explique même que la Maison Blanche mène les Etats-Unis à la banqueroute comme le souhaite « Al Qaida ». Il prévient par ailleurs les candidats que si la politique américaine reste agressive et implique toujours la destruction et l’assassinat de femmes et d’enfants innocents, et si la sécurité des populations musulmanes n’était pas assurée, celle des Etats-uniens ne le serait pas non plus, quel que soit le candidat pour lequel ces derniers voteraient. Et il semble bien mettre en garde le futur candidat contre une prochaine campagne de mensonges et d’oppression. Bien entendu, sa réapparition risque d’avoir d’abord un effet inverse à celui escompté, et échauffera les esprits du futur président, au moins dans le court terme. Mais il ne s’adresse pas tant à l’élite américaine qu’au peuple américain, dont il sait qu’il ne s’éveillera que s’il craint de nouvelles victimes en son sein. Oussama Ben Laden a bien choisi le moment opportun pour employer pour la première fois l’arme politique d’une menace terroriste, après avoir indirectement reconnu être derrière les attaques du 11 Septembre.
Car le 12 septembre 2001, il déclarait qu’elles avaient été commises par des « groupes terroristes américains ». Le 17 septembre, il niait à nouveau « catégoriquement » toute implication [3]. Dans une interview parue dans le journal pakistanais Ummat, le 28 septembre 2001, il expliquait « à nouveau qu’il n’était pas impliqué », qu’il n’était pas hostile aux Etats-Unis mais au « système qui fait des autres nations des esclaves des Etats-Unis ou les force à hypothéquer leur liberté politique et économique. Ce système est entièrement sous le contrôle des juifs Américains, dont la priorité première est Israël et non les Etats-Unis ». La politique étrangère des Etats-uniens est suffisante pour susciter sur elle « la colère de Dieu », mais, selon lui, il faudrait demander l’identité des auteurs des attaques au gouvernement secret qui se trouve à l’intérieur du gouvernement des Etats-Unis, et rechercher du côté de ceux qui, dans ce gouvernement, « travaillent pour d’autres Etats. Ou des personnes qui voudraient faire de ce siècle un siècle de confrontation entre l’Islam et le christianisme pour sauver leur civilisation, leur nation, leur pays, leur idéologie. Cela pourrait être n’importe qui, de la Russie à Israël, de l’Inde à la Serbie ». Sans oublier les services secrets américains qui réclament chaque année des budgets importants au Congrès [4]. Le 7 octobre 2001, juste avant les attaques contre l’Afghanistan, et malgré les titres de dépêches trompeurs, il ne revendiqua pas les attaques ni ne les loua, « mais loua les individus qui [les] avaient commis » de cette façon : « Quand Dieu a béni un de ces groupes de l’Islam, ils [autre version : l’avant-garde de l’islam] ont détruit l’Amérique (…) Je prie Dieu d’élever leur statut et de les bénir » [5]. Au cours d’un entretien avec le journaliste Tayseer Allouni du 21 octobre, dont la retranscription est pour le moins suspecte, puisque c’est la seule interview citée par le chercheur tendancieux Rohan Gunaratna, et également la seule où M. Ben Laden prononce l’expression « organisation Al Qaïda », il affirme avoir incité au meurtre des Américains et des Juifs, mais ne dit pas avoir organisé les attentats [6]. Le 7 novembre, il répondit à une question d’Hamid Mir sur l’identité musulmane des pirates en disant que les Américains eux-mêmes avaient diffusé une liste de suspects, et que « selon [ses] informations, ils étaient tous passagers » (on peut d’ailleurs se demander pourquoi on ne trouve aucun nom de passager musulman classé parmi les innocents). Il affirma par ailleurs n’avoir aucun lien avec les attaques [7]. Le 26 décembre 2001, dans une cassette datant probablement de mi-décembre, Ben Laden, pâle et fantomatique, répéta qu’il est « inconcevable » que ses fidèles « s’en soient pris à des civils ». « Ceux qui ont commis les attaques étaient dix-neuf étudiants – que Dieu les accepte comme martyrs ». Ils ont « frappé le cœur de la force militaire la plus grande avec l’aide de Dieu » (il fallait au moins cela faute de relations au secrétariat à la Défense !) [8].
Un autre membre supposé d’ « Al Qaïda » Abu Hafs, interrogé par Robert Fisk de The Independent et Yusef Al Shuli d’Al Jazeera, rendit la CIA et le FBI responsables, car ils auraient dû normalement déjouer des terroristes restés des années à l’intérieur des Etats-Unis. Bien que les attaques coïncidaient avec leurs intérêts, ils ne les avaient pas commises [9]!
Le fait de ne rien revendiquer était-il une manière d’éviter des représailles ? Cela paraît peu probable.
- Des indices montrent que s’il craignait les représailles, il n’aurait pas commis les attentats. Selon le « n°3 d’Al Qaïda », Khalid Sheikh Mohammed, prétendument capturé vivant et interrogé par les Etats-Uniens, une partie des chefs d’ « Al Qaïda » – mais peut-être tous ? – exprimait la crainte que les Etats-Unis ne répliquent militairement en cas de gros attentat, chose évidemment confirmée par la suite. Ceci dit, pourquoi ce prisonnier, si fier de revendiquer les attentats au nom d’ « Al Qaïda », se mettrait-il soudainement à dévoiler les divisions au sein du mouvement ? Ce qui est rapporté de cette confession reflète-t-il le fait qu’« Al Qaïda » comportait des taupes à des échelons inférieurs ? Ben Laden était-il conscient des tentatives de manipulation par la CIA au sein même de son mouvement ? En tout cas, s’il voulait éviter le pire après les attentats, il est raisonnable de penser qu’il aurait évité de les commettre en premier lieu [10].
- Il se peut qu’il ne craignait pas les représailles et les recherchait afin d’enclencher une spirale de violence. Des indices montrent qu’il savait, à la suite des menaces de l’envoyé Tom Simons contre les taliban, qu’une guerre était en préparation contre l’Afghanistan pour l’automne 2001 au cas où les taliban refuseraient de laisser passer un gazoduc du Turkménistan au Pakistan jusqu’à l’Océan Indien. A-t-il alors voulu frapper de manière préventive, comme le supposent certains ? Pour que quelques consciences états-uniennes y voient un acte de représailles vis-à-vis de l’ensemble de la politique états-unienne d’humiliation, d’oppression et de meurtre, et pas seulement vis-à-vis d’un seul pays ? Ne saute-t-il pas maintenant aux yeux du monde que les dirigeants des Etats-Unis se comportent en barbares (bombardant des locaux de la Croix Rouge et des mariages en Afghanistan, exterminant des villageois comme à Falloujah en Irak), sans véritable raison, contre un ennemi non déclaré qui tient plus du croquemitaine imaginaire ? N’est-il pas évident que les Etats-Unis maltraitent leurs prisonniers alors que les taliban ont convenablement traité des journalistes capturés comme Michel Peyrard, Aziz Zemouri, et l’anglaise Yvonne Ridley qui accuse les services britanniques d’avoir voulu sa mort en la faisant passer pour une espionne aux yeux de ses ravisseurs ?
Le 13 décembre 2001, les Etats-uniens avaient diffusé et traduit une cassette vidéo de M. Ben Laden prétendument filmée le 9 novembre. Pourquoi cela prit-il plus d’un mois ? Presque au même moment, le 22 décembre, Richard Reid le converti était accusé d’avoir voulu faire exploser le vol AA63 parti de Paris. Pourquoi tant de motifs d’incrimination de la nébuleuse « Al Qaïda » à ce moment précis ?
- Parce que le 11 décembre, les Etats-Unis venaient de se retirer du traité anti-missiles balistiques, et qu’ils avaient testé, le lendemain, une explosion nucléaire souterraine au Nevada ?
- Parce que la rumeur voulait que Ben Laden ait été enterré à Tora Bora vers le 15 décembre, un responsable afghan ayant même déclaré avoir vu sa dépouille mortelle [11], et qu’il était par conséquent impossible au cheikh de démentir la traduction nord-américaine ?
- Parce que la seule preuve d’un lien entre les terroristes et « Al Qaïda » avait mal tourné ? Rappelons en effet l’affaire du transfert de 100 000 dollars sur le compte de Mohammed Atta. Quelqu’un avait identifié – on ne sait comment – le numéro de téléphone de la personne à l’origine du transfert à partir du Pakistan, le britannique Omar Saeed Sheikh – que certains considèrent comme un agent des services pakistanais, et qui était, comme par hasard, le suspect n°1 pour l’assassinat du journaliste Daniel Pearl et pour les actes de terrorisme au Kashmir. Et la presse indienne avait annoncé que M. Sheikh avait reçu ses ordres du chef des services pakistanais, le général Mahmud Ahmad (Times of India du 9 Octobre 2001). Or ce général s’était rendu à Washington le 4 septembre pour rencontrer le directeur de la CIA Georges Tenet, et le matin même du 11 septembre pour s’entretenir avec Bob Graham et Porter Goss, les congressistes membres des commissions du renseignement au Sénat et à la chambre des représentants. Ces derniers étaient déjà venus au Pakistan à la fin du mois d’août 2001 et devinrent plus tard responsables de la commission d’enquête officielle sur le 11- septembre (alors même que M. Goss, maintenant directeur de la CIA, était peu enclin à arrêter M. Ben Laden suite aux renseignements donnés plusieurs années avant l’an 2001 par le membre du congrès Dana Rohrabacher [12]). On commençait donc à se demander si le général Ahmad n’avait pas reçu des ordres des Etats-uniens pour financer une opération à l’intérieur de leur territoire. On pourrait aussi penser que les visites avaient eu pour but d’organiser les manœuvres prévues en Afghanistan, à commencer par l’assassinat sophistiqué du commandant Massoud. Quoiqu’il en soit, la visite de M. Ahmad ternissait l’image des Etats-Unis. Ce dernier fut donc renvoyé, et l’image des services pakistanais, purgés de leurs éléments dits fondamentalistes, en sortit redorée. Mais M. Ahmad ne fut jamais arrêté ni jugé, et refuse de répondre aux questions [13].
Dans ce contexte, la vidéo-confession involontaire de M. Ben Laden était une piqûre de rappel pour journalistes à nouveau alignés. Pourtant, la date de réalisation et le lieu où elle a été retrouvée ont été contestés, et ceux qui ont pris la peine de vérifier la traduction de la bande sonore – parfois difficilement audible –, comme l’équipe du magazine allemand Monitor, ont noté que les traducteurs du Pentagone avaient modifié ou ajouté des morceaux de phrases à des passages importants [14].
Et même dans d’autres passages, les révélations sont suspectes. Un premier exemple laisse penser que les traducteurs ont voulu renforcer la version officielle de l’effondrement des tours, désormais mise à mal : M. Ben Laden, qui aurait reçu une formation d’ingénieur civil, croyait qu’à lui seul « le carburant de l’avion ferait également fondre l’ossature de fer [ou d’acier selon les traductions]» des tours jumelles [15]… Autre exemple allant cette fois-ci à l’encontre de la version officielle : M. Ben Laden n’aurait parlé à son hôte saoudien que de deux groupes impliqués, « un groupe ne connaissant pas l’autre » [16]. On peut donc supposer que seuls deux groupes, et non quatre, étaient chargés d’envoyer des avions dans des cibles, à moins que ces groupes ne fussent censés réaliser des détournements classiques, et que Ben Laden fut surpris de voir qu’ils aient décidé de se suicider. Un de ces groupes a d’ailleurs peut-être échoué dans sa mission. Des histoires ont circulé à propos de deux « terroristes » qui n’avaient justement pas de lien apparent avec les autres, et qui ne seraient pas passés à l’acte. Il se serait agi des dénommés Ayub Ali Khan et Mohammed Jaweed Azmath, des Indiens qui étaient à bord du vol AA43 programmé au départ de Newark pour Los Angeles à 8h10, soit dix minutes après le vol UA93 au départ du même aéroport. On les avait interpellés le lendemain dans un train en possession de cutters, de faux papiers, de teinture pour les cheveux, et de 5000 $ en cash. Qui les avait dénoncés ? Qui les avait payés ? Pourquoi sont-ils toujours sous les verrous ? Ben Laden avait-il prévu une opération-suicide comprenant seulement deux avions décollant de Newark, voire une simple opération de détournements classiques ? Pourquoi ne l’aurait-il pas reconnu lors de ses entretiens ? Craignait-il qu’on lui mette tout sur le dos ? Voulait-il laisser les Etats-uniens s’exciter tout seuls et passer aux yeux du monde pour des néanderthaliens industrialisés, à l’image de Tony Blair qui avança dans un texte tentant d’impliquer Ben Laden, qu’aucun élément avancé contre lui ne tiendrait devant une cour, mais martelait quand même que seule l’organisation « Al Qaïda » avait les motivations et les capacités de perpétrer cet attentat ? M. Ben Laden voulait-il éviter une revendication rapide afin de protéger d’éventuels complices ? Et s’il avait eu des complices à l’intérieur même des Etats-Unis, par exemple des militaires opposés à la mainmise du pouvoir par des financiers, pourquoi n’a-t-il pas fait une critique de fond de la corruption du pouvoir américain actuel avant sa déclaration diffusée le 29 octobre 2004 ?
Références
[1] Trente-sept minutes après le 2e crash, des personnes parlant au nom du Front Démocratique pour la Libération de la Palestine ont appelé la chaîne de télévision d’Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis) pour revendiquer le crash des deux avions contre le World Trade Center. Plus tard, les vrais représentants ont nié toute implication (« Timetable of Terror », The Independent, 11/09/2001).
[2] “Full transcript of bin Ladin’s speech”, copié sur http://cryptome.org/us-eu-gap.htm en même temps que d’autres traductions et retranscriptions partielles, ou sur www.scoop.co.nz/mason/stories/WO0411/S00034.htm.
[3] “Bin Laden says he wasn’t behind attacks”, CNN, http://archives.cnn.com/2001/US/09/16/inv.binladen.denial/index.html. “Osama Bin Laden claims terrorist acts in USA were committed by some American terrorists groups”, http://english.pravda.ru/Accidents/2001/09/12/14910.html
[4] Le Spectre du terrorisme – Déclarations, interviews, témoignages sur Oussama Ben Laden, éditions Sfar, Paris (1 rue Cassini, 75014 Paris), 2001, pp. 83-91. www.ananova.com/news/story/sm_410936.html?menu=news.latestheadlines .
[7] “Osama claims he has nukes : If US uses N-arms it will get the same response”, www.dawn.com/2001/11/10/top1.htm . Eric Laurent, La face cachée du 11 septembre, p.240.
[8] “Bin Laden defends terrorism vs. US”, Donna Bryson, 27/12/2001, http:/ /multimedia.belointeractive.com/attack/binladen/1227binladentape.html
[9] Ewing2001, 911 Encyclopedia, “Abu Hafs”.
[10] http://9-11commission.gov, « Outline of the 9/11 Plot », p.19.
[11] www.welfarestate.com/binladen/funeral, traduisant Al-Wafd (Egypte), 26 décembre 2001, vol. 15, n°4633.
[13] [http://xymphora.blogspot.com, September 30, 2002. “Mysterious September 11 Breakfast Meeting on Capitol Hill”, www.globalresearch.ca/articles/CHO308C.html. Chaïm Kupferberg, « There’s Something About Omar : Truth, Lies and the legend of 9/11 », 21 octobre 2003, http://globalresearch.ca/articles/KUP310A.html. www.lidiotduvillage.com/article.php3?id_article=1789.
[14] Eric Laurent, La face cachée du 11 septembre, pp.244-7.
[15] Yosri Fouda et Nick Fielding, Les cerveaux du terrorisme, septembre 2003, Editions du Rocher, p.197.
Piqûre de rappel bienvenue pour ceux qui se contentent d’avaler la pilule bleue.
Et oui, l’Histoire ne s’arrête pas à la bluette rassurante et bourrée de clichés tant prisée par les médias dominants.
A un certain moment, on a voulu nous fait croire que si Oussama ne revendiquait rien, c’était par modestie, son destin étant dans les mains d’Allah, le commandeur de toutes choses !
Mais les choses sont plus compliquées que cette vision d’orientaliste parisianiste.
D’abord parce que « l’Emir », plutôt que de s’en remettre à Allah, prend position dans ses fatwas, pousse à agir, et revendique par là même à l’avance les futures actions qu’il ne manquera pas de saluer via des hommages à leurs auteurs qui en deviennent parfois des martyrs.
Et faire l’éloge de ces martyrs n’est évidemment pas dévaluer des actions individuelles.
L’organisation de Ben Laden n’est pas modeste.
Il y a eu quelques éventuelles revendications d’attaques en Irak au nom de son organisation en 2003.
C’est donc un mystère de voir qu’Oussama n’a en effet jamais jugé utile d’assumer la responsabilité de quelque attentat contre des civils et n’a donc jamais rien revendiqué après coup et personnellement ce qu’on lui reproche de pire – à part dans cette trop belle vidéo de 2004. D’ailleurs, même pour des meurtres de militaires US en Somalie, et contrairement à ce qu’a prétendu Tony Bliar, il n’y a pas eu de revendication (lire http://www.wsws.org/francais/News/2001/novembre01/6oct01_ladenblairfile.shtml).
Pour ce qui est de l’attaque contre le navire de guerre USS Cole au Yémen, officiellement, il est juste « lié » à cette attaque.
Dans le cas du 11/9 et de la guerre des mots qui l’a entouré, ce qui frappe, c’est qu’il a non seulement nié à plusieurs reprises et même « catégoriquement » toute implication – et ce fut le cas pour la dernière fois vers mi-décembre 2001, peut-être pour répondre à la diffusion de la vidéo truquée du 13 décembre, juste avant de mourir et qui sait d’être tué par des traîtres vers le 15 décembre – mais qu’il a aussi exprimé de lourds soupçons envers d’autres !
Et force est de constater qu’on n’a toujours pas de preuves contre lui, et que personne ne l’a vraiment poursuivi – Bush avait même confié une fois n’être pas si intéressé que ça de savoir où O.B.L. se cachait.
Après son apparition pré-électorale providentielle de 2004, pas le moindre aveu, tout juste nous a-t-il gratifié de quelques enregistrements audio parfois impossibles à dater, avant, semble-t-il, de mourir de typhoïde en août 2006, puis de réapparaître en 2007 dans une vidéo ressemblant curieusement , par le décor et l’accoutrement, à celle de 2004.
L’article ci-dessus nous est d’ailleurs servi agrémenté de ce Ben Laden cuvée de 2007, du plus bel effet avec sa barbe rajeunie. Ce véritable grand cru classé 2007 nous a été conservé, non pas avec des sulfites, mais avec du henné salafiste, une peinture de guerre pour barbes supposée annoncer de futurs attentats anniversaires — attentats qui n’ont heureusement pas eu lieu.
Du grand foutage de gueule (de bois) que cette « vidéo » de 2007. Pourquoi avoir figé l’image au moment où il se met à parler de l’actualité avec une autre voix ? Faire un doublage bidon de facture moyenne est pourtant à la portée du premier ado débrouillard venu :
http://www.youtube.com/watch?v=rUiNiB2yVCQ&feature=related
(911 Anniversary 2007)
Le réel empêcherait-il définitivement les comploteurs de la néo-réaction conservatrice de réaliser de parfaites contrefaçons ?
En somme, l’antiterrorisme qu’on nous sert n’est-il pas du mauvais vin écoulé à hautes doses à un vain peuple pour le tenir marginalisé loin des affaires qui le touchent, une façon éculée de canaliser les colères du quotidien, voire une tromperie orchestrée pour dissimuler ce qui pourrait bien être ses véritables et pires ennemis ?
Enragez-vous qu’ils disaient ! Sus aux diablotins islamistes, poutinistes, saddamistes, chavezistes et autres états « voyous » soutenant les « terroristes » ! Du moment que l’occidental moyen ne songe pas à savoir dans les bras de quelle machine militaro-industrialo-pharmaceutico-financièreil s’endort !
Mais alors, ne sommes-nous pas nous-mêmes, comme de vulgaires « orientaux » imaginaires, dans les mains d’une Providence idéologique ou technologique toute-puissante ? Et gare à ceux qui agissent et mettent en avant leurs revendications ?
Oui j’ai lu ça aussi ce matin dans mon jamesoo quotidien mais je n’y crois pas !
Je vais me répéter :
Mr Ben Laden est dialysé, il a un problème reinal . Si c’est une dialyse simple il lui faut une machine de près de 100 kg qui a besoin d’un entretien et des réglages réguliers . De plus il lui faut une personne pour le piquer . Enfin et surtout il lui faut un nécéssaire jetable à chaque dialyse . Tout ca est facile à pister car c’est du matériel particulier et chère, tous les 2 jours . Dans le cas d’une Hémodialyse, une machine s’occuppe de tout et il n’y a pas besoin de piqure car ça se fait par le biais d’un cathétère . Mais l’entretien et la machine, le problème reste le même : c’est très facile à pister . Si les Etats Unis l’avaient réellement prit pour l’ennemi publique N1, il serait mort depuis longtemps ! De plus, par 2 fois les soldats francais l’ont eu en ligne de mire et par 2 fois il y a eu l’interdiction de tir de la part des américains . Donc, pour ma part Ben Laden est de très loin instigateur de quoi que ce soit . C’est le bouc émissaire justifiant, l’implosion du WTC et l’appropriation des pistes aériennes en Afganistan pour mieux attaquer l’IRAQ et son pétrole .
« 2 fois il y a eu l’interdiction de tir de la part des américains »
non, il y a eu absence d’autorisation, ce qui est loin d’être la même chose