Financial Times : La vérité est ailleurs (première partie)
NDLR : Avertissement.
Le long article qui suit a été publié dans le Financial Times dans la foulée d’un premier article sur l’effondrement du WTC7.
Les liens et commentaires ont été ajoutés par ReOpen911 News. Il nous est en effet apparu nécessaire de commenter ce second article, car si à première vue, il peut sembler équilibré et juste, il n’est pas dénué d’attaques impartiales et infondées contre ce que l’auteur appelle le « mouvement pour la Vérité sur le 11/9 » (reprenant là du reste, une dénomination communément acceptée). De même, les demi-vérités ou les raccourcis auxquels se livrent l’auteur ne nous apparaissent pas factuels mais plutôt, par moment comme une tentative de décrédibiliser la communauté des sceptiques dans son ensemble aux yeux du grand public. Cependant, et malgré ces défauts, les deux articles du Financial Times nous ont semblé intéressants, car ils témoignent d’une (relative mais certaine) ouverture d’esprit que nous aimerions voir adoptée par nos médias.
Précisons encore que nous ne nions pas, ici à ReOpen911, que certaines théories circulant sur l’Internet relèvent de la plus pure invraisemblance, et rivalisent ainsi avec le mythe connu sous le nom de version officielle, et que nous appelons pour notre part, la version la plus irrationnelle, la moins plausible des 3 théories du complot. Notre but est d’aider les internautes francophones à faire le tri dans l’information (ou la désinformation) sur le sujet du 11 Septembre et du terrorisme sous faux pavillon en gardant un esprit critique, sans préjugé bien sûr, mais en prenant soin de ne pas tout avaler et relayer !
La vérité est ailleurs (première partie)
[Ce titre, référence à la série télévisée X-files, ne nous semble pas le plus approprié pour traiter d'un sujet aussi sérieux que le 11/9. En fait c’est un moyen pour l’auteur de ridiculiser d’emblée les questionnements du mouvement pour la Vérité sur le 11/9 en les associant à des théories du complot qui tiennent de la fiction populaire.]
de Peter Barber pour le Financial Times
Publié : le 7 juin, 2008
http://www.ft.com/cms/s/0/8d66e778-3128-11dd-ab22-000077b07658.html
Quand Cynthia McKinney prononce les mots de Martin Luther King Jr., ils résonnent dans l’église avec parfois les mêmes intonations que celles de King lui-même. « Il est un moment », déclare l’ex-membre du Congrès américain de l’État de Georgie, « où le silence devient trahison. » La congrégation lui renvoie des cris d’approbation. M. King parlait de la guerre que menait l’Amérique au Vietnam. Plus de 40 ans après, devant les bancs bondés de l’église Immanuel Presbyterian à Los Angeles, Mme McKinney parle de la guerre que le gouvernement américain mène contre son propre peuple. La phase de choc et d’incrédulité de ce conflit, nous a-t-on expliqué un peu plus tôt, a débuté le 11 septembre 2001 quand l’administration Bush a lancé des attaques contre les villes de New York et de Washington D.C., ou au moins, les a laissé advenir.
D’après un vote à main levée cet après-midi du mois de février, plusieurs centaines de personnes dans l’église immaculée prennent tout cela pour argent comptant. Certains sont venus vêtus de T-shirts nous informant que le « 9/11 was an inside job ! » [Le 11/9 est un coup monté de l’intérieur]. Un des participants porte un badge « Examinez vos hypothèses ! » Un bon nombre a acheté les DVD en vente au foyer, la plupart affichant des photographies des Tours Jumelles en train de cracher de grandes quantités de fumée. Ils étaient tous venus pour écouter le message du mouvement « Architectes, Ingénieurs et Scientifiques pour la Vérité sur le 11/9 » l’un des dizaines de groupes qui oeuvrent partout à travers les Etats-Unis pour nous persuader que tout ce que nous croyons savoir sur les événements du 11/9 est faux.
« Il y a une tour en Espagne qui a brûlé pendant 24 heures. Elle ne s’est jamais effondrée. »
Marion Cotillard, actrice
L’hiver dernier des banderoles « Enquêtez sur le 11/9 » semblaient pousser partout, comme des champignons. Bill Clinton s’est fait chahuter par des « Truthers » [des activistes pour la vérité] à Denver lorsqu’il faisait campagne pour sa femme. Des « Truthers » ont manifesté à l’occasion des Academy Awards à Los Angeles malgré le fait que Marion Cotillard, gagnante de l’Oscar de la Meilleure Actrice était censée, d’après certains, être l’une des leurs. Remarque elle, elle est française. Les passionnés de littérature dans ce pays ont propulsé tout en haut de la liste des meilleures ventes L’Effroyable Imposture de Thierry Meyssan qui soutient que le 11/9 était un complot gouvernemental en vue de justifier l’invasion de l’Irak et de l’Afghanistan et pour pouvoir augmenter les dépenses militaires.
La star de la musique country Willie Nelson n’est certainement pas française pourtant une semaine à peu près avant les Oscars, il a qualifié de naïve la notion selon laquelle l’implosion des Tours Jumelles ait pu être causée par l’impact violent des avions. Au même moment, le Parlement Européen projetait le documentaire italien Zero où Gore Vidal avec les Italiens Dario Fo, auteur dramatique [et Prix Nobel de Littérature 1997] et Giulietto Chiesa, membre du Parlement Européen, accusent le gouvernement des Etats-Unis et non Al-Qaida d’être derrière les attentats du 11/9. Le mois suivant un membre du Parlement japonais M. Yukihisa Fujita lors d’un séminaire à Sydney a émis ses propres doutes concernant la version officielle. Bref, une saison bien remplie pour le « mouvement pour la Vérité sur le 11/9 ».
Les événements du 11/9 ont été immortalisés par des milliers d’images allant de photos professionnelles bien léchées jusqu’aux images chopées tant bien que mal par les caméscopes des amateurs. Chaque volute de fumée, chaque gerbe d’étincelles sont décortiquées par une armée de sceptiques connue collectivement sous le nom de « mouvement pour la vérité sur le 11/9 ». Ils pensent que la clé du mystère est cachée quelque part dans les clichés, tout comme certains croient que des indices se trouvent dans le film de M. Zapruder qui a immortalisé l’instant même de l’assassinat de John F. Kennedy. Rallié contre eux est un groupe plus restreint de bloggeurs rivaux qui s’est donné comme mission le déboulonnage de ce qu’ils estiment être de dangereuses théories du complot.
« Si jamais il existait une cause légitime de destitution, ce serait le 11/9 »
Gore Vidal, écrivain
Manifestement les « Truthers » arrivent à exercer une certaine influence sur nous tous. En 2006, un sondage du New York Times/CBS News a révélé que seulement 16 % des Américains sondés croyaient que l’administration Bush racontait la vérité à propos du 11/9. Plus que la moitié pensait qu’elle « cachait quelque chose ». Ce n’est pas la même chose que de croire que le gouvernement a pu carrément lancer les attaques mais un sondage Scripps-Howard et de l’université de l’Ohio, effectué la même année, a démontré que plus d’un tiers des personnes interviewées soupçonnaient des agents fédéraux d’avoir collaboré aux attentats ou alors qu’ils n’avaient rien fait pour les empêcher et permettre ainsi aux Etats-Unis de partir en guerre. [Il est amusant ou révélateur que M. Barber ne soit pas informé – ou ne préfère pas parler - d’un sondage plus récent puisqu’il date de l’année dernière… ]
Les « Truthers » se félicitent d’avoir le vent en poupe. La foule dans l’Eglise Immanuel Presbytarian semblait électrifiée. Tandis que des hauts parleurs beuglaient du rap revendicatif, des images de manifestants exigeant l’ouverture d’une nouvelle enquête défilaient sur un écran vidéo géant. Les symboles et la rhétorique sont empruntés à la lutte pour les droits civiques mais les « Truthers » sont un groupe éclectique qui inclut les anti-Bush, des libéraux anti-guerre et des extrémistes anti-gouvernement. Un jeune homme avec un T-shirt « Votez Ron Paul » trottinait partout à travers le hall, nous filmant en train de nous asseoir sur des bancs en bois.
Le premier en scène fut Richard Gage, un architecte de San Francisco qui a fondé le mouvement « Architectes, Ingénieurs et Scientifiques pour la Vérité sur le 11/9 » qui selon lui rassemble actuellement 379 membres professionnels [en fait, le groupe compte maintenant 400 membres professionnels à la date de la mise en ligne de cet article]. Gage nous raconte que l’effondrement des Tours Jumelles n’a pas pu être causé uniquement par la force de la gravité, l’impact des avions de ligne et les incendies initiés par le kérosène [contenus dans ces derniers] – la température de ces incendies n’aurait pas été assez élevée pour ramollir suffisamment l’acier. Derrière lui, sur l’écran vidéo dominait la tour sud du WTC. D’énormes quantités de fumée s’échappaient des étages supérieurs. Un silence respectueux régnait dans l’assistance suivie par des exclamations étouffées quand la tour parut se dissoudre devant nos yeux.
Bien que j’aie pu revoir ces images maintes fois, je n’avais apparemment jamais pleinement compris ce que je voyais. La destruction des Tours Jumelles ainsi que l’effondrement des 47 étages du bâtiment WTC7 qui se trouvait à proximité présentaient toutes les caractéristiques d’une démolition contrôlée, selon Gage. « Ils sont tous tombés à la verticale, quasiment à la vitesse de la chute libre, directement dans leurs propres empreintes [= fondations]. Les bâtiments dotés de structures en acier ne s’étaient jamais effondrés à cause d’incendies auparavant. Ce jour-là, il y en a eu 3, dont un, le bâtiment 7, n’avait même pas été frappé par un avion.»
Gage qui s’était monté le bourrichon jusqu’à en être fébrile a exhorté son auditoire à se prendre en main et de se faire entendre. « Un pays est en jeu ! » Puis il a accueilli sur scène Steven Jones, la star de la soirée. Un physicien timide à la voix douce, Jones est le Saint Patron du mouvement et semble pouvoir offrir aux « Truthers » ce dont ils ont désespérément besoin : une crédibilité scientifique.
Jones est devenu une figure culte chez les « Truthers » en 2006 quand il a été mis en préretraite forcée par l’université Brigham Young pour avoir donné des conférences publiques au sujet de son article « Pourquoi les bâtiments du WTC se sont-ils réellement effondrés ? » qu’il avait publié sur le site web du département de physique de la Fac. Jones démontrait que les tours avait été démolies par des charges à découpes installées de haut en bas des immeubles et employant vraisemblablement un produit incendiaire appelé Thermite. La faculté des Sciences physiques et mathématiques ainsi que celle de l’Ingénierie structurelle de l’université suivies par l’administration l’ont désavoué.
De fait, Jones n’a rien d’un idiot. Il a publié plus de 50 articles scientifiques notamment des rapports d’études sur la fusion nucléaire froide dans des journaux scientifiques tels le Scientific American et Nature. [Attention : il ne s’agit en rien des travaux de Pons et Fleischmann très décriés dans la communauté scientifique, mais d’une autre théorie dont la pertinence est à juger à l’aune des parutions précitées.] Il a inventé une cuisinière qui marche à l’énergie solaire et en a offert des prototypes à des familles pauvres dans le Tiers Monde. Jones nous raconte que d’après lui des études en laboratoire effectuées sur la poussière provenant de « Ground Zero » révèleront des résidus d’une réaction de type thermite.
Dés la fin du séminaire, Jones est immédiatement submergé par les membres de son auditoire qui lui demandent de poser pour des photos souvenirs tout en partageant leur propres versions, non seulement à propos du complot du 11/9, mais également sur de nombreux autres conspirations comme la présence au-dessus de nos têtes des « chemtrails », (des produits mortellement toxiques déversés par des avions non identifiés dans le cadre d’un programme secret de dépeuplement.) Voici l’univers qu’habite désormais Jones – rien à voir avec une faculté de physique dans l’Utah. Plus tard, au téléphone, je lui demande s’il regrette parfois d’avoir publié cet article fatidique : « Pas de regrets. Il m’est arrivé de penser à Galilée. Il lui est arrivé pire que moi, il me semble. »
Jones représente un cas typique des chercheurs du 11/9 dans le mesure où le sujet a pris le pas sur sa vie professionnelle. En suivant la côte ouest vers le sud jusqu’à Santa Barbara, on trouve un autre des experts clairvoyants et emblématiques du mouvement. Sur la plage d’Isla Vista, un des endroits où l’immobilier est parmi les plus chers du pays, habite David Ray Griffin, professeur de théologie à la retraite. Tandis que ses chiens grattent frénétiquement à la porte, Griffin m’explique que la première religion de l’Amérique n’est point le christianisme mais plutôt le nationalisme. [qui se cache derrière l’idée selon laquelle] « Les autres pays commettent d’horribles atrocités. Nos dirigeants en seraient incapables. Et c’est justement cette croyance qui a été jusqu’ici l’obstacle empêchant le peuple américain d’examiner les preuves, puisqu’ils savent par avance que c’est une idée totalement ridicule. »
« Il est clair que les autorités américaines n’ont rien fait pour prévenir les événements du 11/9. »
Micheal Meacher, homme politique britannique
Griffin estime désormais que les preuves du contraire sont irréfutables. Jusqu’en 2002, il s’affairait loin des rancœurs de la polémique publique à écrire des livres philosophiques quelque peu obscurs et à enseigner la philosophie des religions à l’Ecole de Théologie de Claremont. Mais l’objet de ses recherches a brusquement changé depuis une conférence donnée par un confrère théologien britannique qui mettait en cause la version officielle du 11/9. Deux ans plus tard, Griffin publiait Le Nouveau Pearl Harbor qui s’ouvre sur une préface de Michael Meacher, membre du Parlement Britannique [et ministre de l’Environnement de 1997 jusqu’à sa démission en 2003, suite à la décision de Blair d’envahir l’Irak, une omission notable de la part du journaliste], un livre devenu la référence incontournable du « mouvement pour la vérité sur le 11/9 ». Il en a écrit beaucoup d’autres dont un qui détaille les omissions et manipulations perpétrées par la Commission d’enquête dont le rapport officiel, dit-il, incarne un exemple parfait pour illustrer l’expression « théorie du complot ». « Ils sont partis de la conclusion qu’al-Qaida était responsable et n’ont même pas réfléchi à l’explication alternative que c’était peut-être un complot interne. »
Griffin fut consultant pour l’écriture du script de Loose Change Final Cut, un phénomène sur l’Internet qui a déclenché l’explosion actuelle de DVD à petit budget sur le 11/9. « 10 millions »- D’après Vanity Fair – c’est le nombre de fois que la version précédente avait été visionnée sur Google Video. En 2002, muni seulement d’un ordinateur portable et des logiciels fixes de production vidéo, Dylan Avery, 18 ans [22 selon l’article précédemment cité], résident de Onconta, New York, s’est mis à tourner un film de fiction dans lequel lui et ses amis devaient découvrir que le 11/9 fut orchestré par le gouvernement. À un moment donné pendant ses recherches, Avery a eu une illumination du genre : « Putain, mec, c’est pour de vrai ce bordel ! » et depuis Loose Change a intégré le domaine du documentaire agit-prop. Loose Change Final Cut nous fait part d’une nouvelle allégation audacieuse : Les tours étaient bourrées d’amiante mortelle qui aurait coûté des milliards [de dollars] à nettoyer. « Si on détruit les immeubles » explique Griffin, « non seulement on n’est pas obligé de payer pour les faire nettoyer, mais en plus quelqu’un va récolter des milliards de dollars grâce aux assurances. » [Ceci est une manœuvre journalistique digne de Marianne, à laquelle on ne s’attend pas de la part du Financial Times : certes, les dédommagements reçus par Silverstein Properties dépassent les 4 milliards de dollars, mais réduire les arguments de M. Griffin à ce simple constat tient de la plus complète désinformation.]
Le 11/9 comme magouille aux assurances ? [Même remarque que précédemment : ce procédé éditorial est réellement scandaleux de la part d’un journaliste : M. Griffin a écrit plusieurs livres, dont 3 traduits en français, totalisant des milliers de pages et presqu’autant d’informations sur le sujet. La fraude aux assurances n’est certainement pas l’argument qu’il aurait mis en avant dans sa conversation avec ce journaliste, mais il n’aura pas cherché à éluder la question de celui-ci. La mention de sa réponse est essentiellement un reflet, non du travail et des opinions de M. Griffin, mais bien du travail du journaliste lui-même, qui reste à la surface de la problématique et dont on ne peut que se demander s’il a même lu un seul livre de M. Griffin.] Et voilà qu’on élargit un tant soit peu le cercle des conspirateurs. Griffin propose donc une autre explication possible : l’impact psychologique. « Il y a eu ces explosions énormes qui ressemblaient assez à une explosion nucléaire » raconte-t-il, « Cela a toujours été la terreur profonde de l’Amérique. Dans la période précédant la guerre d’Irak, c’était précisément de cela que parlaient [les autorités gouvernementales]– on ne peut pas attendre de se retrouver devant un champignon nucléaire. »
Griffin nous propose encore une autre spéculation [M. Griffin ne « spécule » pas, il analyse et raisonne à partir de faits ; nous invitons les lecteurs à prendre connaissance de son exemplaire manière de travailler, celle d’un véritable intellectuel, en lisant ses livres, ou en visionnant Le Mythe et la réalité une conférence sous-titrée en français] ; cette fois-ci, c’est une question qui crée la polémique même parmi les sceptiques du 11/9 : Qu’est-ce qui a frappé le Pentagone ? Thierry Meyssan a été le premier à affirmer que ce n’était pas le vol AA77 – un avion d’American Airlines de type 757 avec 64 passagers à bord – mais un missile de croisière qui a défoncé la façade ouest du Pentagone à 9h37 du matin le 11 Septembre. Depuis de nombreux sites webs ont repris cette thèse insistant sur le manque évident de débris d’avion sur la pelouse du Pentagone et sur la petite taille du trou occasionné par l’engin qui n’aurait jamais pu laisser passer la grande envergure d’un Boeing 757. Russ Wittenberg, un capitaine de l’armée de l’Air américaine aujourd’hui à la retraite et membre des « Pilotes pour la Vérité sur le 11/9 » nous assure qu’aucun pilote inexpérimenté n’aurait pu réaliser la manœuvre qu’Hani Hanjour, conspirateur d’al-Qaida, est sensé avoir brillamment exécutée ce matin-là d’après les conclusions de la Commission d’enquête sur le 11/9 : un virage à 330 degrés, une descente de 670 mètres suivie par une plongée à vitesse maximum se terminant par une trajectoire au ras du sol enfonçant le Boeing droit dans le Pentagone à 850 kilomètres/heure. On va la baptiser « la théorie de l’avion magique » : Les sceptiques croient que, tout comme la balle qui a tué Kennedy semble avoir défié les lois de la physique, l’avion qui a ainsi frappé le Pentagone ne ressemble à aucun autre avion existant.
Et tout comme la Nasa a été obligée de contrer des accusations selon lesquelles les expéditions lunaires auraient été des mises en scène, ces affirmations, ainsi que bien d’autres, ont forcé le gouvernement des Etats-Unis à rentrer dans le business du « déboulonnage ». [On se demande pourquoi cette analogie avec la lune apparaît ici, dans un article spécifiquement consacré au 11 Septembre ! Bien sûr, certains sceptiques émettent également des doutes sur l’authenticité de certains clichés de la NASA, voire sur le fait que l’homme ait jamais marché sur la lune ; mais la plupart des gens qui s’intéressent aux contradictions et aux invraisemblances de la version officielle sur les attentats du 11/9, dont l’association ReOpen911, refusent catégoriquement ce genre d’amalgames qui ne cherchent visiblement qu’à occulter les vraies questions sur le sujet]. Son site web « Identifying Misinformation » (l’Identification des renseignements inexacts) déclare que les débris provenant du vol AA77 ont effectivement été retrouvés tout comme les restes des passagers et de l’équipage. Beaucoup de témoins ont vu l’avion arriver et plusieurs passagers ont appelé leurs familles et leurs amis en signalant que leur avion avait été détourné. [À ce propos, l’association ReOpen911, contrairement à tous ceux qui refusent d’entendre les arguments de pilotes, d’officiers de l’armée US ou d’anciens des services de renseignement ou du gouvernement US, n’a pas de "religion" sur la question de savoir si oui ou non un avion s’est réellement écrasé sur le Pentagone. Nous tentons de comprendre en réunissant les arguments « pour et contre », mais sommes convaincus que seule une nouvelle enquête, avec tous les pouvoirs judiciaires requis pourra peut-être apporter des réponses à ces questions. Pour résumer, certains éléments semblent invalider totalement cette possibilité, alors que d’autres – comme ceux que cite l’article – semblent lui donner crédit. Toutefois, quel crédit apporter à des témoignages visuels dont plusieurs sont totalement et physiquement impossibles : on pense ici au témoin cité par Cockburn dans l’article repris par Le Monde Diplomatique, qui affirmait avoir vu les « visages terrifiés » des passagers aux hublots (sic). Ce qui est une totale foutaise, l’avion volant à plus de 230 m/s !]
Il existe encore un autre problème évident : si c’est un missile qui a frappé le Pentagone, qu’est-ce qui est arrivé au vol AA77 ? « Il y a eu la rumeur qu’un avion s’était écrasé sur la frontière entre l’Ohio et le Kentucky qui au début avait été pris très au sérieux par les autorités fédérales de l’aviation. » raconte Griffin. « Plus tard ils ont nié l’histoire. » Mais Griffin affirme que la seule indication que le vol AA77 était encore dans le ciel après cet instant-là est un prétendu appel téléphonique de Barbara Olsen (sic) à [son époux] Ted Olson, l’adjoint du ministre de la Justice. [Au sujet de cet appel, M. Griffin fait référence à la déposition du FBI lors du procès de M. Moussaoui ; selon le FBI, ces appels n’ont tout simplement pas abouti ! Ils n’ont pas besoin d’être explicités par M. Griffin, mais bien par M. Ted Olson… Voir ici]
Alors comment Griffin explique-t-il ce coup de téléphone ? « Ted Olsen est en collaboration avec l’administration Bush » dit-il. Une autre explication possible serait la technologie du « voice-morphing » [la reproduction précise et synthétique des voix]. Ce qui expliquerait aussi la vague d’appels téléphoniques provenant du vol UA93 de United Airlines qui, à en croire la version officielle, s’est écrasé dans un champ en Pennsylvanie suite à la révolte des passagers contre les pirates de l’air.
Il n’y a pas que les adeptes de la version officielle qui roulent des yeux en entendant de telles hypothèses. Ils placent Griffin dans le camp des « Aucun avion », du moins par rapport à l’attaque contre le Pentagone. Les « Aucun avion » enragent les autres « Truthers » qui les accusent d’avoir saboté la crédibilité du mouvement. L’affirmation qu’aucun avion n’a frappé le Pentagone est, disent-ils, un cheval de Troie, de la désinformation qui sert la cause des conspirateurs. Certains d’entre eux, comme l’ex-agent du MI5, David Shayler – ont même proclamé qu’aucun avion, mais des missiles masqués par une technologie ultra perfectionnée de camouflage ont frappé les Tours Jumelles. À titre d’information, Shayler a déclaré l’année dernière qu’il était le Messie. [À titre de complément d’information, il n’est pas inutile de préciser que les nombreuses attaques et pressions d’ordre psychologique violentes à l’encontre de M. Shayler ne sont sans nul doute pas sans lien avec son étonnante déclaration, dont nous ignorons le contexte : a-t-il été mal cité ? Faisait-il une plaisanterie douteuse ? A-t-il été victime d’un passage à vide, d’un dérapage ? A-t-il tout simplement "pété un câble" ?… Nous tenons également à préciser que s’il existe réellement des personnes qui sont convaincues que les tours du WTC n’ont pas été percutées par des avions de ligne, et nous avons même rencontré l’un de leurs porte-parole, l’association ReOpen911 ne souhaite pas être associée à un tel discours. Encore une fois, ces personnes sont ultra-minoritaires au sein de ce que l’auteur de l’article nomme le mouvement pour la Vérité sur le 11/9 : pourquoi ne le dit-il pas, et au contraire laisse-t-il entendre que ces gens sont très nombreux ?]
Fin de la première partie de l’article…
A suivre !
Le ton potineur, prétentieux et méprisant de cet article est à faire vomir…
N’avoir pour argument que le sarcasme, c’est reconnaître qu’au bout du compte, on n’a pas d’argument du tout. Quelle plus belle preuve de sa bêtise, ou de son ignorance ?
« Nous vivons sous un régime d’inquisition où l’arme le plus fréquemment employée contre la réalité non conforme est le mépris accompagné de rires » (Louis Pauwels, 1960).
Il y a 2300 ans, Aristote écrivait dans le deuxième livre de sa Métaphysique : « Celui qui cherche à s’instruire doit premièrement savoir douter, car le doute de l’esprit conduit à manifester la vérité. » Mais le propre des imbéciles est qu’ils ne doutent jamais…
C’est un bon début; les curieux approfondirons la question.
Je pense malgré tout que le réel problème est la peur que les gens ont et particulièrement les journaliste de devoir remettre entièrement en question leur vision du monde. Comme quelqu’un qui sentirait que sa santé se dégrade mais qui ne pourrait faire d’examens par peur d’y découvrir une maladie incurable.
Sarcasmes et railleries font finalement bonne presse au mouvement, qu’ils dénigrent, ou qu’ils se moquent,, plus ils en parlent et plus le mouvement se renforce!
L’essentiel est bien là, la vérité est en marche!
Modération:
Quand allez-vous supprimer ce code anti-spam ?
Nous sommes obligés de retaper les commentaires une fois sur deux et parfois la fenetre du code n’apparait pas (comment taper un code inexistant ?)
SVP, supprimez ce systeme, c’était parfais avant….ou faites en sorte qu’il fonctionne bien.
Merci de répondre svp
Concernant l’article:
On peut effectivement se demander pourquoi le financial times ouvre cette breche.
Certes, l’auteur ne s’engage pas vraiment: au dela de la désinformation sous-jacente, il présente quelques éléments intéressants mais en gardant toujours une distance de sécurité, comme s’il regardait un match de foot et qu’il le commentait sans donner son avis personnel et en restant toujours sous couverture d’un parapluie (par exemple la these de l’escroquerie aux asurances).
Néanmoins, cet article pose un jalon vers la vérité et la déstabilisation de l’administration Bush-chienne, un de plus devrait-je dire, puisqu’il semble qu’une certaine tentative de déstabilisation gouvernementale semble pointer le bout de son nez.
Pour ne pas paraitre totalement ridicules et dépassés par les événements si ce mouvement prenait de l’ampleur, les journalistes se sentent obligés de montrer aussi le bout de leur nez, timidement pour l’instant….a suivre.
Concernant les problèmes pour poster des commentaires, j’ai fait part de vos observations à l’administrateur du site. Il essaye de rectifier les problèmes engendrés par le mode anti-spam. Avant, nous étions envahi par les spams, obligés d’en supprimer manuellement une dizaine par jour.
Nous avons fait quelques ajustements, vous ne devriez plus rencontrer le problème. Merci de votre patience
merci de votre réactivité!! (c’est sincère)
En tout cas si jamais « la Vérité sur le 9/11″ fait réellement son « coming out » (je devrais dire « quand la Vérité etc.) ce journaliste sera obligé de bouffer son chapeau! Comme j’aimerais être présente!……
Peut-être qu’il faut penser que le ton de son article est dû tout simplement au fait que ce journaliste touche un sujet très très hot. Avec un tel article, il garde au moins son job. Cet article dit tout de même des réalités qui sont généralement tues dans la plupart des journaux du monde.
C’est évident que je n’aime pas le ton railleur de l’article de M. Barber, mais je pense qu’il vaut mieux pour chacun de nous d’essayer de comprendre que ce qui se passe depuis la réalité du 11 septembre est d’une époustouflante gravité.
Cet article véhicule un entre-deux certes, mais il est bien réel. Peut-être qu’il faut imaginer que sans cet « entre-deux », il serait tout simplement inexistant. Les personnes sérieuses qui aiment l’authenticité prendront certainement le temps de faire quelques recherches afin de se faire une opinion personnelle. Quant aux autres, ben…
Ce qu’il y a d’interessant dans cet article est qu’il donne matière à s’informer pour ceux qui ne savent rien du complot. Pour une fois, au lieu de balayer du revers de la main les »conspirationnistes » comme une bande de personnes farfelues, il donne des nom de chercheurs et le nom de quelque unes de leurs oeuvres.
Comme infopierrot, je crois que le ton utilisé est pour se protéger et garder son emploi.
Bref, c’est un bon début…