Les forts indices de délits d’initiés lors des attentats du 11-Septembre

On pourrait dire qu’il s’agit d’un article de plus sur les présomptions de délits d’initiés autour des attentats du 11-Septembre, mais c’est plus que cela. Le chercheur Kevin Ryan résume ici l’ensemble des indices (qu’il appelle "evidence" en anglais) de transactions boursières frauduleuses montrant une pré-connaissance de la date et des modalités des attentats du 11/9. Et ces éléments sont nombreux, à commencer par les déclarations de certains acteurs de premier plan, traders, directeurs de banques centrales, etc… jusqu’aux études statistiques ultérieures dont nous avions publié la dernière, oeuvre d’un groupe de spécialistes suisses en finance auquel appartient Marc Chesney.

Ce qui ressort une fois de plus de cet argumentaire développé par Kevin Ryan n’est pas qu’il existe la preuve absolue de délits d’initiés, car une fois encore, il faudrait pour cela connaître de façon exhaustive l’identité des opérateurs ayant effectué ces transactions ainsi que des bénéficiaires de ces profits, information qui n’est pas publique. Ce qui ressort néanmoins, c’est que l’enquête sur ces possibles délits d’initiés a été avortée et qu’aussi bien la SEC (Security Exchange Commission, le gendarme de la bourse US) que le FBI, ou que d’une  manière générale les autorités du marché global, ont fermé les yeux sur une des principales pistes pouvant mener à des personnes ayant eu connaissance à l’avance de données extrêmement précises sur les attentats, comme le nom des compagnies aériennes ou de réassurance touchées par ces attaques.

 

Traders à Wall Street

 


Les forts indices de délits d’initiés lors des attentats du 11-Septembre

Kevin Ryan, Foreign Policy Journal,  18 nov. 2010

Kevin Ryan est spécialiste en chimie et fut directeur de laboratoire chez Underwriters Laboratories (UL), la société qui avait certifié l’acier du WTC avant sa construction.  C’est à UL que le National Institute for Standards & Technology (NIST) avait fait appel pour effectuer des simulations d’incendies sur des poutres similaires à celles du WTC  afin de valider leur étude sur ces effondrements. Lorsqu’il avait dénoncé les manipulations et les inexactitudes des résultats de ces tests, Kevin Ryan avait été licencié par Underwriters Laboratories. Il n’a de cesse depuis de dénoncer ces manipulations, pour que justice soit rendue aux victimes de ces attentats et des guerres illégales qui s’en sont suivies. Il a d’ailleurs co-signé l’analyse scientifique du chercheur danois Niels Harrit & al sur la découverte de nanothermite dans les poussières du World Trade Center.

 

Juste après le 11 septembre 2001, de nombreux  gouvernements ont lancé des enquêtes sur les possibilités de délits d’initiés liés aux attentats terroristes du 11/9. De telles enquêtes ont été diligentées par les gouvernements de Belgique, de Chypre, de France, d’Allemagne, d’Italie, du Japon, du Luxembourg, de Monte-Carlo, des Pays-Bas, de la Suisse, des États-Unis et par d’autres encore. Bien que les investigateurs aient réellement recherché des délits d’initiés et que des preuves considérables existaient vraiment, aucune de ces enquêtes n’a débouché sur un acte d’accusation unique. La raison en est qu’il a été considéré comme improbable que les personnes impliquées dans les transactions suspectes aient pu être mêlées aux auteurs présumés des crimes du 11/9.

Voici un exemple du raisonnement circulaire souvent utilisé par ceux qui ont élaboré les explications officielles du 11/9. Le raisonnement est le suivant : si nous supposons que nous connaissons ceux qui ont perpétré les crimes (c’est-à-dire “al-Qaïda”, selon la version populaire) et qu’il apparaisse que ceux qui ont été impliqués dans ces transactions n’ont pas de liens avec les prétendus criminels, alors le délit d’initié n’a pas eu lieu.

C’est essentiellement ce que la Commission sur le 11/9 nous dit. La Commission a conclu que “les enquêtes approfondies” faites par la SEC et le FBI “n’ont révélé aucune preuve que quiconque, ayant eu connaissance à l’avance des attaques, n’en a profité sur le marché des transactions boursières.” Ce qu’ils ont voulu dire c’est que quelqu’un en a vraiment profité par le biais des transactions boursières, mais si l’on se fonde sur les présomptions de culpabilité émises par la Commission, les profiteurs n’ont pas été assimilés aux responsables des attaques. Dans une note de bas de page, le rapport de la Commission a reconnu “des transactions fortement suspectes à première vue” mais a dit que le traçage de ces opérations sur United Airlines a permis de remonter jusqu’à “un investisseur institutionnel unique aux États-Unis sans lien imaginable avec al-Qaïda.” [1]

En ce qui concerne les transactions délictueuses faites par des employés des sociétés concernées (insider trading), ou ce qui est plus techniquement appelé « délits d’initiés » (informed trading), le rapport de la Commission est lui-même suspect pour plusieurs raisons. D’abord, les délits d’initiés en rapport avec le 11/9 ne concernent pas seulement les actions des compagnies aériennes. Les actions des sociétés financières et de réassurance, aussi bien que d’autres circuits financiers, ont été identifiées comme étant liées aux transactions douteuses. D’importants transferts par carte de crédit furent aussi opérés juste avant les attentats. En fin de compte, la Commission a essayé d’expliquer toutes ces transactions fortement suspectes comme une série de malentendus. Mais la possibilité que tant d’experts financiers de premier plan aient entièrement tort est, au mieux, peu crédible, et, si c’est le cas, constituerait un autre scénario incroyable dans la séquence déjà fortement improbable d’événements que constitue l’histoire officielle du 11/9.

De nouvelles preuves sont apparues à ce sujet au cours de ces dernières années. En 2006 et 2010, des experts financiers de plusieurs universités ont établi de nouvelles preuves, grâce à des analyses statistiques, montrant que des délits d’initiés (informed trading) avaient réellement eu lieu en rapport avec les attaques du 11/9. De plus, en 2007, la Commission sur le 11/9 a publié un mémorandum résumant les enquêtes du FBI sur la base desquelles elle a rédigé son rapport. [2] Un examen attentif de ce mémorandum indique que certaines personnes ayant fait brièvement l’objet d’une enquête par le FBI, avant d’être disculpées sans les vérifications nécessaires, avaient des liens avec al-Qaïda et des agences de renseignement américaines. Bien que le temps écoulé entre les cas de délits d’initiés et ces nouvelles confirmations puisse constituer un obstacle à une action en justice contre les coupables, les faits concernant cette affaire peuvent nous aider dans notre quête de vérité sur le 11/9.

Signes précurseurs

Durant la semaine précédant les attaques, le régulateur des marchés boursiers allemands, BAWe, commença à examiner des plaintes pour transactions suspectes. [3] La même semaine, le ministre des Affaires étrangères italien, Antonio Martino, faisait part de ses préoccupations au travers de cette déclaration publique : “Je pense qu’il y a des États et des organisations terroristes derrière la spéculation sur les marchés internationaux.” [4]

Dans les deux semaines suivant les attaques, CNN annonçait que les régulateurs voyaient “des signes toujours plus clairs” que quelqu’un “avait manipulé les marchés financiers en prévision de l’attaque terroriste, dans l’espoir d’en tirer profit.” Le ministre belge des Finances, Didier Reynders, a indiqué qu’il y avait de forts soupçons que des marchés britanniques aient été utilisés pour des transactions [douteuses]. [5] On a rapporté que la CIA avait demandé aux régulateurs des marchés britanniques d’examiner certaines de ces transactions. [6]

Malheureusement, le régulateur britannique, en l’occurrence l’Autorité des services financiers (Financial Services Authority), a bâclé son enquête en écartant simplement "Ben Laden et ses acolytes, des délits d’initiés.” [7]

Au contraire, le président allemand de la Banque centrale, Ernst Welteke, a expliqué que sa banque avait mené une étude [dont les conclusions] montraient la présence de  “délits d’initiés internes (insider trading) liés au terrorisme” en rapport avec le 11/9. Il a déclaré que ses auditeurs avaient trouvé “la preuve presque irréfutable d’un cas d’insider trading.” [8] Welteke a suggéré que les délits d’initiés internes avaient touché non seulement les actions des sociétés directement affectées par les attaques, comme les compagnies aériennes et les sociétés d’assurance, mais aussi les compagnies pétrolières et aurifères. [9]

L’étendue des délits d’initiés en rapport avec le 11/9 est sans précédent. Un consultant d’ABC News, Jonathan Winer, a dit que, “c’est absolument sans précédent de voir des cas de délits d’initiés internes (insider trading) dans le monde entier, du Japon aux Etats-Unis, de l’Amérique du Nord à l’Europe.” [10]

Avant octobre 2001, le Bureau des opérations de bourse de Chicago (CBOE) et les quatre autres bourses des Etats-Unis s’étaient jointes au FBI et à la Commission des opérations de bourse (la SEC) pour examiner une liste de 38 actions, ainsi que des options multiples et des bons du Trésor, qui ont été reliées aux possibles délits d’initiés. A l’époque, le président de la SEC Harvey Pitt a témoigné devant le Comité de la Chambre des services financiers (House Financial Services Committee), en expliquant que “nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour traquer ces gens et les traduire en justice.” [11]

Marie Bender, la responsable de la régulation au CBOE, a déclaré : “Nous n’avons jamais vraiment rien vu de semblable [les places boursières utilisent] les mêmes outils d’investigation que nous dans les cas de délits d’initiés. Il s’agit de trouver les personnes impliquées dans ces crimes odieux.”

Les personnes identifiées, en fin de compte, comprenaient un client anonyme de la banque allemande Alex Brown (Deutsche Bank Alex Brown,  ou DBAB). Cela concernait une transaction sur les actions United Airlines (UAL) consistant en un ordre portant sur 2500 contrats qui furent apparemment divisés par paquets de 500 contrats chacun, puis répartis simultanément sur de multiples places boursières dans tout le pays. [12]

Quand le rapport de la Commission sur le 11/9 a fait part d’ « un seul investisseur institutionnel basé aux Etats-Unis sans lien imaginable avec al-Qaïda », elle se référait à la DBAB, ou à son client auteur de cette transaction suspecte.(*)

Michael Ruppert a depuis, écrit sur la DBAB, notant que la société avait financé dans le passé le groupe Carlyle ainsi que Brown Brothers Harriman, tous deux étant des sociétés étroitement liées à la famille Bush. Ruppert a aussi noté que la Alex Brown, la société rachetée par la Deutsche Bank pour devenir DBAB, fut dirigée par A.B. (Buzzy) Krongard, qui avait quitté la société en 1998 pour rejoindre la CIA en tant que conseiller du directeur George Tenet. [13] Krongard avait été consultant auprès du directeur de la CIA James Woolsey au milieu des années 1990 et, le 11 septembre 2001 il occupait un poste de directeur à la CIA, à la troisième place dans la hiérarchie de l’Agence.

Achats/ventes d’actions et de bons du Trésor

En 2002, le chercheur Kyle Hence écrivit au sujet des actions entrant dans la liste cible de la SEC. Ceux qui présentaient les échantillons les plus importants en volume de transactions au-delà de la moyenne étaient United Airlines [285 fois au-dessus de la moyenne], Marsh et McLennan (Marsh) [93 fois au-dessus de la moyenne], American Airlines (AMR) [60 fois au-dessus de la moyenne] et Citigroup [45 fois au-dessus de la moyenne]. [14] Les autres actions relevées concernaient des sociétés financières, des sociétés travaillant pour la Défense et des sociétés de réassurance, Munich Re, Swiss Re et le groupe AXA. Les options de vente pour ces sociétés de réassurance, ou les spéculations sur la chute des actions, avaient été placées au double des cours normaux dans les quelques jours précédant les attentats. Les régulateurs avaient été alertés par “de gros volumes de transactions” sur ces actions, car ces trois sociétés devaient débourser des milliards de dollars en dédommagement des dégâts infligés le 11/9. [15]

Les quatre actions suspectes en termes de plus forts volumes de transactions – UAL, Marsh, AMR et Citigroup - étaient étroitement liées aux attentats du 11/9. Les deux compagnies aériennes possédaient chacune deux avions détournés qui furent détruits. Marsh occupait précisément les 8 des 110 étages de la tour nord du WTC touchés et incendiés par l’impact du vol n°11. Citigroup était la société mère de Travelers Insurance, qui s’attendait à se voir réclamer 500 millions de dollars de dédommagement, ainsi que Salomon Smith Barney, qui occupait presque dix étages du bâtiment 7 du WTC. Assez curieusement, Salomon Smith Barney avait dans son équipe de consultants à la fois Donald Rumsfeld et Dick Cheney, et ce, jusqu’en janvier 2001.

Marsh occupait aussi un certain nombre d’étages dans la tour sud. C’est là que se situait le bureau du directeur de Marsh, L. Paul Bremer. Bremer était un ancien directeur général de Kissinger Associates, et venait de terminer son mandat à la tête d’une Commission nationale sur le terrorisme en 2000. Le San Francisco Chronicle a rapporté que Bremer reçut très tôt des plaintes selon lesquelles de riches Arabes finançaient le réseau terroriste d’Oussama Ben Laden. Dans un article sur les délits d’initiés en rapport avec le 11/9, le Chronicle annonçait que « l’ancien président de la Commission nationale du Département d’État sur le terrorisme, L. Paul Bremer, avait dit qu’il avait obtenu du gouvernement, au début de l’année dernière, des analyses confidentielles sur les sources de financement de Ben Laden qui confirmaient l’aide par de riches Etats du Moyen-Orient. » [16]

Le jour même du 11 septembre 2001, Bremer fut interrogé par la chaîne NBC et affirma qu’il avait la conviction qu’Oussama Ben Laden était responsable, et que probablement l’Irak et l’Iran étaient également impliqués, et il en appela à la plus sévère des réponses militaires possibles. Pour des raisons inconnues, Google retira par trois fois la vidéo de l’interview de son site, et la bloqua une autre fois. [17]

Les transactions portant sur des bons du Trésor juste avant le 11/9 furent aussi considérées comme suspectes. Des journalistes du Wall Street Journal écrivirent que « d’après des personnes proches de l’enquête, les services secrets américains sont  entrés en contact avec un certain nombre de traders en obligations, en relation avec l’achat de grandes quantités de bons du Trésor quinquennaux avant les attaques. Les enquêteurs, agissant sur la base d’un tuyau fourni par les traders, regardent  si des terroristes, ou des membres d’organisations terroristes ont acheté ces bons à cinq ans, dont l’une des transactions uniques se monte à 5 milliards de dollars.” [18]

Certains rapports ont prétendu que les délits d’initiés autour du 11/9 avaient généré plusieurs millions de dollars [de profits] dont une partie ne fut pas réclamée. [19] D’autres ont suggéré que les transactions avaient généré des milliards de dollars de profits. Cette évaluation fut lancée par l’ancien ministre allemand de la technologie, Andreas von Bülow, qui a expliqué que le montant des délits d’initiés  était de l’ordre de 15 milliards de dollars. [20]

Les enquêtes du FBI

En mai 2007, un document de la Commission sur le 11/9, récapitulant les enquêtes du FBI sur les possibles délits d’initiés autour du 11/9 a été déclassifié. [21] Ce document a été expurgé de deux noms d’agents du FBI appartenant au bureau de New York, ainsi que des noms de suspects de la haute société mis en cause dans l’enquête sur les délits d’initiés. Les noms des autres agents du FBI et des suspects ont été laissés. Néanmoins, certaines informations peuvent être glanées dans ce document afin d’identifier  les transactions et les traders soumis à enquête.

Le 21 septembre 2001, la SEC a signalé au FBI deux transactions spécifiques pour  qu’il [diligente une] enquête criminelle dans le cadre de possibles délits d’initiés. Une de ces transactions avait été effectuée le 6 septembre 2001, et concernait l’achat de 56.000 actions d’une société appelée Stratesec qui, dans les années précédant le 11/9, était une société spécialisée dans la sécurité, et était chargée de plusieurs des installations [ou immeubles] concernées par le 11/9. Ces installations incluaient les bâtiments du WTC, l’aéroport Dulles, d’où le Vol 77 d’American Airlines avait décollé, ainsi que [des bâtiments de] United Airlines qui possédait deux des trois autres avions infortunés.

Les 56.000 actions Stratesec furent achetées par un directeur de la société, Wirt D. Walker III et sa femme Sally Walker. Cela apparaît clairement dans le mémorandum élaboré pour consigner le compte-rendu du FBI sur les transactions examinées. [22] La valeur de l’action Stratesec achetée par les Walkers, avait doublé de valeur entre le 11 septembre et le jour de la réouverture de la bourse, le 17 septembre. Le mémorandum de la Commission suggère que la transaction a généré un bénéfice de 50.000 dollars en faveur des Walkers. Malheureusement, le FBI n’a pas interrogé les Walkers et tous deux ont été blanchis de tout acte répréhensible parce qu’on a dit d’eux qu’ils n’avaient « aucun lien avec le terrorisme ou toute autre affaire suspecte. » [23]

Toutefois, Wirt Walker était lié à des personnes en rapport avec al-Qaïda. Par exemple, le directeur de Stratesec, James Abrahamson, était l’associé de Mansoor Ijaz, qui prétendit plusieurs fois être en mesure d’entrer en contact avec Oussama Ben Laden. [24] De plus, Walker a débauché un certain nombre d’employés de Stratesec provenant d’une filiale du groupe Carlyle appelée BDM International qui conduisait des projets (noirs) secrets pour des agences gouvernementales. Le groupe Carlyle était en partie financé par les membres de la famille Ben Laden. [25] M. Walker dirigeait un certain nombre de sociétés suspectes qui ont fait faillite, y compris Stratesec, dont certaines furent assurées par une société dirigée par un cousin germain de l’ancien directeur de la CIA (et président) George H.W. Bush. De plus, Walker était fils d’un employé de la CIA, et pour son premier poste, il avait travaillé dans une société d’investissements dirigée par l’ancien gourou des renseignements  américains, James "Russ Forgan", où il avait collaboré avec un autre ex-directeur de la CIA, William Casey. [26] Bien sûr, Oussama Ben Laden avait également des liens avec la CIA. [27]

Une autre transaction fut examinée par le FBI sur requête de la SEC en rapport avec Amir Ibrahim Elgindy, un Égyptien conseiller à la bourse de San Diego qui, le jour précédant le 11/9, avait soi-disant essayé de liquider 300.000 dollars d’actifs à travers son courtier à la Salomon Smith Barney. Pendant la tentative de liquidation, on a dit qu’Elgindy avait « prévu que l’indice Dow Jones, qui à cette époque se positionnait autour de 9600, s’effondrerait rapidement à moins de 3000. » [28]

Le mémorandum de la Commission sur le 11/9 suggère que le FBI n’a jamais interrogé M. Elgindy non plus, et a décidé de le disculper parce qu’il n’y avait « aucune preuve qu’il cherchait à établir une position par laquelle il tirerait avantage des attaques terroristes. » Apparemment, la prédiction d’une baisse brutale du marché boursier, autour de la période des événements du 11/9, n’était pas, pour le FBI, une raison suffisante pour interroger le suspect.

À la fin de mai 2002, Elgindy a été arrêté avec quatre autres personnes, dont un agent du FBI et un ex-agent du FBI, et a été accusé d’association de malfaiteurs en vue de manipuler le prix des actions et d’extorquer de l’argent aux sociétés. Les agents de FBI, Jeffrey A. Royer et Lynn Wingate, ont dit avoir « utilisé leur accès aux bases de données du FBI pour contrôler la progression de l’enquête criminelle contre M. Elgindy. » [29] Un procureur fédéral a accusé plus tard Elgindy, qui a aussi utilisé plusieurs pseudonymes, d’avoir eu connaissance des futures attaques du 11/9. Bien que le juge, dans ce cas, n’ait pas été d’accord avec le procureur sur l’accusation de profits réalisés grâce à cette pré-connaissance du 11/9, M. Elgindy a finalement été reconnu coupable en 2005 de multiples délits incluant le racket, la fraude boursière et les fausses déclarations.

Le bureau de Boston du FBI a examiné les transactions en actions liées à deux sociétés. La première était Viisage Technologies, une société spécialisée dans l’identification faciale, créée pour profiter de l’augmentation de la législation relative au terrorisme. L’achat de Viisage par un ancien employé de la banque américaine d’Arabie saoudite, « n’avait aucun rapport avec le 11/9. » Cependant, la banque américaine d’Arabie saoudite a été citée dans un procès intenté par les familles des victimes du 11/9 pour avoir – « financé des projets de développement au Soudan pour le compte de ben Laden au début des années 1990. » [30]

La deuxième société examinée par le bureau du FBI de Boston fut Wellington Management, une société dont on disait qu’elle tenait un compte « important » pour Oussama Ben Laden. Le FBI a constaté que Wellington Management  gérait bien un compte pour « les membres de la famille ben Laden » mais a abandonné l’enquête parce qu’il ne pouvait pas le relier à  “Oussama, Al-Qaïda, ou au terrorisme.” [31]

Bien que les liens avec al-Qaïda dans trois de ces cas (Walker, le trader Viisage et Wellington Management) puissent être vus comme étant "de circonstance", la quantité d’éléments à charge (evidence) est considérable. La qualité des enquêtes du FBI, au vu du fait que les suspects n’ont pas même été interrogés, est donc loin d’être "parfaite", comme l’a [pourtant] qualifiée la Commission sur le 11/9.

Le résumé des enquêtes du FBI publié par la Commission sur le 11/9 a aussi expliqué comment la Commission avait questionné le FBI à propos des disques durs informatiques endommagés dans le WTC, et qui auraient pu être restaurés. Ce questionnement était le résultat « de reportages [soutenant] que de gros volumes de transactions suspectes avaient transité par les ordinateurs du WTC le matin même du 11/9, par une volonté illicite mais mal définie de tirer profit des attentats. » [32] La Commission parvint à la conclusion qu’aucune action n’avait été entreprise parce que “les agents concernés avaient expliqué ne pas avoir eu connaissance d’un projet de restauration des disques durs”, et qu’ “au WTC, tout avait été pulvérisé, rendant très peu probable qu’un quelconque disque dur en réchappe.”

La vérité, cependant, est que beaucoup de ces disques durs ont été récupérés du WTC, et ont été envoyés à des sociétés spécialisées pour être nettoyés afin d’en récupérer les données. Une société allemande nommée Convar a fait un excellent travail de restauration.

En décembre 2001, Reuters a annoncé que « Convar a récupéré des informations provenant de 32 ordinateurs qui renforcent l’hypothèse de « répugnantes transactions du jugement dernier » (dirty doomsday dealings). Richard Wagner, un expert en récupération de données à Convar, a témoigné qu’ « il existait des soupçons comme quoi certaines personnes avaient eu connaissance à l’avance de l’heure approximative des accidents d’avion, et avaient alors transféré des sommes dépassant les 100 millions de dollars. Ils pensaient que la journalisation de leurs transactions ne pouvait pas être tracée après que les gros ordinateurs auraient été détruits. » Le directeur de Convar, Peter Henschel, a dit que « non seulement le volume, mais aussi la taille des transactions étaient beaucoup plus élevées que d’habitude pour un jour comme celui-ci. » [33]

À la fin décembre 2001, Convar avait traité 39 des 81 disques durs, et s’attendait à en recevoir encore 20 autres du WTC le mois suivant. Évidemment, le mémorandum de la Commission sur le 11/9 rédigé en août 2003 n’est pas particulièrement fiable, si l’on considère que ni le FBI, ni la Commission sur le 11/9 n’avaient connaissance de tout ceci.

Confirmations statistiques

Étant donné que le FBI et la Commission sur le 11/9 ont négligé les connexions douteuses des personnes suspectées de délits d’initiés comme Wirt Walker, et qu’ils ont aussi affirmé en 2003 n’avoir aucune connaissance de la récupération de disques durs pourtant annoncée publiquement en 2001, nous devons en conclure qu’ils ont fait un piètre travail d’investigation. Aujourd’hui cependant, nous savons que plusieurs articles universitaires relus par des pairs ont fait état de preuves solides montrant que des délits d’initiés avaient bien eu lieu. Ce qui revient à dire qu’on a démontré par l’analyse scientifique que les conclusions tirées des enquêtes officielles se sont avérées totalement fausses.

En 2006, un professeur de finances de l’université de l’Illinois, Allen Poteshman a publié une analyse des transactions boursières concernant des compagnies aériennes, effectuées avant les attentats. Cette étude est arrivée à la conclusion qu’un indicateur de volume de vente d’options à long terme était « exceptionnellement haut, ce qui est compatible avec le fait que des investisseurs informés aient négocié sur le marché des options en prévision des attentats. » [34] Des ventes d’options à long terme sont des paris sur la chute d’une action ou d’une option.

L’exceptionnel volume d’options de vente à long terme, achetées sur les actions d’UAL et d’AMR avant l’effondrement de ces actions suite aux attentats du 11/9, est la preuve que les traders savaient que les actions baisseraient. En utilisant des techniques statistiques pour calculer des distributions conditionnelles et non-conditionnelles à partir de l’historique de l’activité boursière, le Professeur Poteshman a montré que les données traduisaient effectivement l’existence de délits d’initiés.

En janvier 2010, une équipe d’experts financiers suisses a  publié des éléments à charge (evidence) pour au moins treize cas de délits d’initiés dans lesquels les investisseurs semblaient être au courant des attentats à venir. Cette étude se concentrait à nouveau sur un nombre limité de sociétés, mais parmi elles, les délits d’initiés portaient sur cinq compagnies aériennes et quatre sociétés financières. [Parmi] ces compagnies aériennes [on trouve] American Airlines, United Airlines et Boeing. Trois des sociétés financières impliquées occupaient les tours du WTC et la quatrième était Citigroup, qui risquait de perdre doublement en tant que maison-mère à la fois de Travelers Insurance et du locataire du WTC 7, Salomon Smith Barney. [35]

Plus récemment, en avril 2010, une équipe internationale d’experts a examiné les activités boursières des options sur la base de l’index 500 de Standard & Poors, aussi bien que l’index de volatilité du CBOE appelé VIX. Ces chercheurs ont fait ressortir qu’il y avait une augmentation anormalement importante du volume des transactions sur le marché des options juste avant les attentats du 11/9, et ils ont démontré que ceci était en contraste avec l’absence de volume anormal de transactions au cours de la longue période précédant les attaques. L’étude a aussi montré que l’augmentation anormale du volume des transactions n’était pas simplement due à un ralentissement du marché. [36] Leur conclusion est « cohérente avec l’existence d’initiés (insiders) agissant par anticipation des attentats du 11/9. »

Conclusion

Dans les premiers jours qui ont suivi le 11/9, des régulateurs financiers dans le monde entier ont fait part d’éléments sans précédent montrant l’existence de délits d’initiés en lien avec les attaques terroristes de ce jour-là. Le président d’une banque centrale (Welteke) a expliqué qu’il y avait des « preuves irréfutables » de telles opérations financières. Ces preuves ont conduit les régulateurs américains à faire le serment, devant le Congrès, de traduire ces responsables en justice. Ces promesses n’ont pas été tenues, comme le montre l’attitude de ceux en charge des investigations, qui ont dégagé la responsabilité des suspects par des enquêtes superficielles, et ont conclu que des délits d’initiés ne pouvaient pas avoir eu lieu, puisqu’ils n’avaient pas été effectués directement par Oussama Ben Laden ou par al-Qaïda.

“Les enquêtes approfondies” conduites par le FBI, sur lesquelles s’appuie le rapport de la Commission sur le 11/9, étaient clairement biaisées. Le FBI n’a pas entendu les suspects et n’a pas semblé vouloir se rapprocher de la Commission sur le 11/9 pour l’étude comparative de notes afin de déterminer lesquelles parmi les personnes interrogées étaient susceptibles d’entretenir des rapports avec al-Qaïda. La synthèse du mémorandum de la Commission suggère que le FBI a simplement pris des décisions de son propre chef pour ce qui concerne les relations possibles entre les suspects et les organisations terroristes présumées. Ces décisions unilatérales n’étaient pas appropriées, étant donné qu’au moins trois des cas potentiels de délits d’initiés (celles de Walker, du trader Viisage et celle de Wellington Management) impliquaient logiquement des liens avec Oussama Ben Laden ou sa famille. Un autre suspect (Elgindy) était un criminel sur le point d’être reconnu coupable, et qui avait des liens directs avec des employés du FBI, arrêtés plus tard pour violations de la sécurité…

Le FBI a aussi défendu en août 2003 le fait qu’il n’avait aucune connaissance des disques durs restaurés provenant du WTC, ce qui avait [pourtant] été publiquement annoncé en 2001. D’après ceux qui ont récupéré les données correspondantes, les disques durs ont révélé l’existence “de répugnantes transactions du jugement dernier.” (dirty doomsday dealings)

Les indices de délits d’initiés autour 11/9 mettent en jeu de nombreux circuits financiers, des actions aux bons du Trésor, en passant par des transferts par cartes de crédit faits au WTC juste avant sa destruction. Aujourd’hui, nous savons que des experts financiers dans le monde entier ont fourni des éléments solides, au moyen de techniques statistiques éprouvées et fiables, montrant que les premiers soupçons des experts étaient justifiés, et que les délits d’initiés du 11/9 ont vraiment eu lieu.

Des gens connaissaient à l’avance les crimes du 11/9 et ils en ont tiré profit. Ces gens sont parmi nous aujourd’hui, et nos familles et nos communautés risquent de subir de nouvelles attaques terroristes et de nouveaux délits financiers si nous ne tenons pas compte de ces éléments de preuve. Il est temps d’ouvrir une enquête indépendante et internationale sur les délits d’initiés et sur les traders qui ont profité des actes terroristes du 11 Septembre.

 

Kevin Ryan

Foreign Policy Journal,  18 nov. 2010

 

Traduction kmnsk55 pour ReOpenNews

 

Notes de l’auteur :
[1] National Commission on the Terrorist Attacks Upon the United States, The 9/11 Commission Report, July 2004, p 172, and Chapter 5, footnote 130, http://govinfo.library.unt.edu/911/report/911Report.pdf

[2] 9/11 Commission memorandum entitled “FBI Briefing on Trading”, prepared by Doug Greenburg, 18 August 2003, http://media.nara.gov/9-11/MFR/t-0148-911MFR-00269.pdf

[3] Dave Carpenter, Exchange examines odd jump: Before attack: Many put options of hijacked planes’ parent companies purchased , The Associated Press, 18 September 2001, http://911research.wtc7.net/cache/sept11/cjonline_oddjump.html

[4] BBC News, Bin Laden ‘share gains’ probe, 18 September 2001, http://news.bbc.co.uk/2/hi/business/1548118.stm

[5] Tom Bogdanowicz and Brooks Jackson, Probes into ‘suspicious’ trading, CNN, 24 September 2001, http://web.archive.org/web/20011114023845/http://fyi.cnn.com/2001/WORLD/europe/09/24/gen.europe.shortselling/

[6] James Doran, Insider Trading Apparently Based on Foreknowledge of 9/11 Attacks, The London Times, 18 September 2001, http://911research.wtc7.net/cache/sept11/londontimes_insidertrading.html

[7] David Brancaccio, Marketplace Public Radio: News Archives, 17 October 2001, http://marketplace.publicradio.org/shows/2001/10/17_mpp.html

[8] Paul Thompson and The Center for Cooperative Research, Terror Timeline: Year by Year, Day by Day, Minute by Minute:  A Comprehensive Chronicle of the Road to 9/11 – and America’s Response, Harper Collins, 2004.  Also found at History Commons, Complete 9/11 Timeline, Insider Trading and Other Foreknowledge http://www.historycommons.org/timeline.jsp?timeline=complete_911_timeline&before_9/11=insidertrading

[9] Associated Press, EU Searches for Suspicious Trading , 22 September 2001, http://www.foxnews.com/story/0,2933,34910,00.html

[10] World News Tonight, 20 September 2001

[11] Erin E. Arvedlund, Follow The Money: Terrorist Conspirators Could Have Profited More From Fall Of Entire Market Than Single Stocks, Barron’s (Dow Jones and Company), 6 October 2001

[12] Ibid

[13] Michael C. Ruppert, Crossing the Rubicon: the decline of the American empire at the end of the age of oil, New Society Publishers, 2004

[14] Kyle F. Hence, Massive pre-attack ‘insider trading’ offer authorities hottest trail to accomplices, Centre for Research on Globalisation (CRG), 21 April 2002, http://globalresearch.ca/articles/HEN204B.html

[15] Grant Ringshaw, Profits of doom, The London Telegraph, 23 September 2001, http://911research.wtc7.net/cache/sept11/telegraph_profitsofdoom.html

[16] Christian Berthelsen and Scott Winokur,  Suspicious profits sit uncollected:  Airline investors seem to be lying low, San Francisco Chronicle, 29 September 2001, http://www.sfgate.com/cgi-bin/article.cgi?file=%2Fchronicle%2Farchive%2F2001%2F09%2F29%2FMN186128.DTL#ixzz14XPGwh6e

[17] Lewis Paul Bremer III on Washington, DC, NBC4 TV, 11 September 2001, Vehmgericht http://vehme.blogspot.com/2007/08/lewis-paul-bremer-iii-on-washington-dc.html

[18] Charles Gasparino and Gregory Zuckerman, Treasury Bonds Enter Purview of U.S. Inquiry Into Attack Gains, The Wall Street Journal, 2 October 2001, http://s3.amazonaws.com/911timeline/2001/wallstreetjournal100201.html

[19] Christian Berthelsen and Scott Winokur

[20] Tagesspiegel, Former German Cabinet Minister Attacks Official Brainwashing On September 11 Issue Points at “Mad Dog” Zbig and Huntington, 13 January 2002, http://www.ratical.org/ratville/CAH/VonBuelow.html

[21] 9/11 Commission memorandum

[22] The 9/11 Commission memorandum that summarized the FBI investigations refers to the traders involved in the Stratesec purchase.  From the references in the document, we can make out that the two people had the same last name and were related.  This fits the description of Wirt and Sally Walker, who are known to be stock holders in Stratesec.  Additionally, one (Wirt) was a director at the company, a director at a publicly traded company in Oklahoma (Aviation General), and chairman of an investment firm in Washington, DC (Kuwam Corp).

[23] 9/11 Commission memorandum

[24] Sourcewatch, Mansoor Ijaz/Sudan, http://www.sourcewatch.org/index.php?title=Mansoor_Ijaz/Sudan

[25] History Commons, Complete 911 Timeline, Bin Laden Family, http://www.historycommons.org/timeline.jsp?financing_of_al-qaeda:_a_more_detailed_look=binladenFamily&timeline=complete_911_timeline

[26] Kevin R. Ryan, The History of Wirt Dexter Walker: Russell & Co, the CIA and 9/11, 911blogger.com, 3 September 2010, http://911blogger.com/news/2010-09-03/history-wirt-dexter-walker-russell-company-cia-and-911

[27] Michael Moran, Bin Laden comes home to roost : His CIA ties are only the beginning of a woeful story, MSNBC, 24 August 1998, http://www.msnbc.msn.com/id/3340101

[28] Alex Berenson, U.S. Suggests, Without Proof, Stock Adviser Knew of 9/11, The New York Times, 25 May 2002, http://query.nytimes.com/gst/fullpage.html?res=9E06E4DB143BF936A15756C0A9649C8B63

[29] Alex Berenson, Five, Including F.B.I. Agents, Are Named In a Conspiracy, The New York Times, 23 May 2002

[30] History Commons, Complete 911 Timeline, Saudi American Bank, http://www.historycommons.org/entity.jsp?entity=saudi_american_bank

[31] 9/11 Commission memorandum

[32] 9/11 Commission memorandum

[33] Erik Kirschbaum, German Firm Probes Final World Trade Center Deals, Reuters, 16 December 2001, http://911research.wtc7.net/cache/sept11/reuters_wtc_drives.html

[34] Allen M. Poteshman, Unusual Option Market Activity and the Terrorist Attacks of September 11, 2001, The Journal of Business, 2006, vol. 79, no. 4, http://www.journals.uchicago.edu/doi/abs/10.1086/503645

[35] Marc Chesney, et al, Detecting Informed Trading Activities in the Options Markets, Social Sciences Research Network, 13 January 2010, http://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=1522157 que ReOpen911 a traduit en français "11-Septembre : la méthode statistique permettant de détecter de possibles délits d’initiés sur Options proposée par le professeur de Finance Marc Chesney et ses co-auteurs, n’intéresse pas les milieux financiers"

[36] Wing-Keung Wong, et al, Was there Abnormal Trading in the S&P 500 Index Options Prior to the September 11 Attacks?, Social Sciences Research Network, April 2010, http://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=1588523

 


Note de la rédaction :

(*) Au sujet de la DBAB, se référer à l’article de Michael Ruppert : Les délits d’initiés passent par Buzzy Krongard, la CIA et la deutsche Bank

En lien avec cet article :

  • Noam Chomsky : Aucune preuve qu’al-Qaïda a perpétré les attentats du 11-Septembre | Compilation ReOpenNews | 9 nov.
  • FOCUS MONEY : Qui se cache vraiment derrière le 11 Septembre ?  | Oliver Janich, pour Focus Money | 19 oct.
  • 11-Septembre : la méthode statistique permettant de détecter de possibles délits d’initiés sur Options proposée par le professeur de Finance Marc Chesney et ses co-auteurs, n’intéresse pas les milieux financiers | Traduction ReOpenNews | 19 sept.
  • Le 11-Septembre et la dette américaine | Kevin Ryan, sur 911Blogger | 8 nov. 2010
  • Marchés boursiers de New-York et Chicago pré-11 septembre: La SEC a détruit les pièces à conviction qui pointaient vers des délits d’initiés | CBS News | 30 juin
  • Qui aurait démoli les tours du World Trade Center ? |  Kevin Ryan, The Unanswered Questions Wire (1/2) et (2/2)  | 13 janv.
     

Et aussi notre point-clef du 11-Septembre "Mystérieux délits d’initiés boursiers à la veille des attentats"

2 Responses to “Les forts indices de délits d’initiés lors des attentats du 11-Septembre”

  • Aurélie

    La non-réponse à cette question, présente comme une épée de Damoclès au dessus de la crédibilité de nos démocraties, est définitivement irrecevable.

    Combien de temps tiendra le fil qui la retient ?

  • Ce qui ressort,hélas,de cet article c’est le nombre impressionnant de personnes averties des attentats avant qu’ils ne se produisent. Une vidéo intéressante était encore visible il y a peu ,où un financier,en RV avec MADOFF le 11 09 a été stupéfait d’entendre celui ci lui dire :ce n ‘est rien,seulement des attentats…dans une semaine la Bourse réouvrira ,ect ect …A revoir,sûrement !

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