L’Oncle d’Arabie
Nous avions évoqué dans une précédente reopennews l’annulation, suite à la pression exercée par le gouvernement américain, du procès destiné à mettre au jour les liens de la famille royale saoudienne avec les attentats du 11 Septembre. En effet, selon la Cour Suprême, des pays étrangers ne peuvent être poursuivis par une cour de justice américaine. L’administration Obama s’empresse ainsi de clore les poursuites menées par les familles des victimes du 11 Septembre contre, entre autres, Monsieur H. Al Amoudi, un si généreux donateur. Pourquoi déranger l’Oncle d’Arabie en affaires juteuses avec l’Amérique alors que 3000 parents de victimes clament son implication dans le financement d’al-Qaida et de réseaux terroristes ? Les faits probants s’enchaînent sur plusieurs centaines de milliers de pages d’enquête réunies par les plaignants. Mais l’administration ferme les yeux et s’en lave les mains. Une semaine plus tard, à l’occasion d’un voyage de "reconstruction" au Moyen Orient, le roi saoudien King Adbullah et Obama se serrent la main. Soulagés sans doute ?
Un donateur de la fondation Clinton est suspecté d’avoir financé al Qaïda et d’être impliqué dans l’attentat à la bombe sur l’USS Cole.
ObamaNoms.com le 8 janvier 2009
Le Cheik Mohammed H. Al-Amoudi, un milliardaire saoudien, a fait don de 5 millions de dollars à la fondation Clinton. Al-Amoudi figurait aussi comme prévenu dans un procès portant sur mille milliards de dollars, intenté par 3’000 parents de victimes du 11 septembre. Selon le Time, Al-Amoudi serait lié à « de nouvelles informations en provenance d’Europe concernant une source de financement provenant d’Arabie Saoudite vers une cellule terroriste de Hambourg, en Allemagne, et dirigée par un des meneurs du 11 Septembre, Mohamed Atta. »
Selon des documents de la cour dans le procès des familles du 11 septembre, Al-Amoudi aurait octroyé des fonds à des groupes affiliés à al-Qaïda, qui seraient impliqués dans l’attentat à la bombe sur l’ambassade américaine en 1998. Les documents de la cour précisent que l’une des compagnies de Al-Almoudi avait construit et contrôlait le port dans lequel l’USS Cole subit cet attentat, et qu’il était suspecté par des enquêteurs américains d’être impliqué dans lesdits attentats.
Texte des documents de la cour :
Document 1:
" Les déclarations précises des plaignants concernant Mohammed Hussein Al Amoudi "
Thomas E. Burnett, Sr. contre Al Baraka Investment and Development Corp.,
03 CV 9849 (RCC); 03 CV 5738 (RCC)
Les plaintifs incorporent en référence la totalité de la troisième plainte amendée (registre original #29 de Burnett, déposé le 22 novembre 2002) incluant toutes les allégations et demandes contenues ici. Les plaignants affirment en outre, sur la base d’informations et de connaissances, en ce qui concerne Mohammed Hussein Al Amoudi que :
Mohammed Hussein Al Amoudi entretient des rapports substantiels avec les États-Unis.
1. WorldSpace Satellite Company S.A.R.L. est une société ayant son siège et opérant des affaires dans les Îles Vierges britanniques. Elle opère aussi à Washington, D.C. suite à un accord avec Worldspace S.A., une société siégeant dans le Maryland et s’étant constituée également dans le Delaware en 2004. WorldSpace Satellite Company S.A.R.L. construit et exploite des satellites mis au service du système digital des services radioauto (XM et Sirius Satellite Radio). Vers le milieu des années 1990, Mohammed Hussein Al Amoudi et Khalid Bin Mahfouz (à travers es entreprises qu’ils géraient, ainsi que Credit Suisse comme fiduciaire) ont fourni la majeure partie du capital nécessaire (au travers de compagnies sous leur contrôle et avec le Crédit Suisse comme fiduciaire) afin de développer le système de Worldspace et commencer les opérations commerciales. Ils ont au total fourni approximativement 1,1 milliard de dollars en liquide à Worldspace.
2. En 2003, Mohammed Hussein Al Amoudi était actionnaire de Hewlett Packard Co. Les quartiers généraux d’entreprise de la société sont situés au 3000 rue Hanover, Palo Alto, CA 94304-1185. Des fonds ont été investis au moyen de ce compte chez Amro à Genève.
3 Les clans d’Al Amoudi et bin Mahfouz contrôlent trois compagnies pétrolières privées d’Arabie Saoudite, Delta Oil, Nimir Petroleum et Corral Petroleum, qui travaillent très étroitement avec plusieurs compagnies pétrolières américaines opérant dans les affaires internationales. Les familles saoudiennes ont constitué un consortium international avec les compagnies pétrolières US Texaco, Unocal, Amerada Hess, et Frontera Resources. Pendant ce temps les intérêts dans les affaires de Mohammed Hussein Al Amoudi étaient étroitement entremêlés avec ceux de Khalid bin Mahfouz. La similitude de leurs intérêts est mise en évidence par leur co-entreprise pétrolière, Delta-Nimir, en plus de leur partenariat dans la firme saoudienne The Marei Bin Mahfouz & Ahmed Al Amoudi Group of Companies & Factories.
4. Mohammed Hussein Al Amoudi continue de tirer profit de ses relations de travail avec les entreprises pétrolières américaines. Au travers de Delta Oil, Mohammed Hussein Al Amoudi et sa famille ont travaillé main dans la main avec la compagnie américaine Amerada Hess pour former en 1998 la Delta Hess Alliance, pour le développement et l’exploration des champs pétrolifères de la région caspienne.
5. Mohammed Hussein Al Amoudi est l’unique propriétaire de Preem Petroleum Holdings AB. Jusqu’en 2004, Preem Petroleum a rempli des formulaires auprès de la United States Securities and Exchange Commission (SEC) [commission américaine des valeurs et des changes] (NDT Organisme chargée de la surveillance de la bourse). Les dossiers de la SEC montrent que Preem Petroleum s’est enregistré auprès d’eux le 16 juillet 2001 et a conclu différents accords avec des entreprises et des banques américaines depuis au moins 1995. Le rapport annuel 2003 de Preem Petroleum déclare: « Au premier trimestre 2004, à peu près trois cargaisons de pétrole ont quitté Scanraff (la raffinerie de Preem Petroleum) pour les États-Unis. Habituellement il y a un bateau de temps en temps, signe d’affaires régulières avec les États-Unis.
6. Le groupe MIDROC de Mohammed Hussein Al Amoudi est un consortium composé d’une trentaine de compagnies. MIDROC-Ethiopie est la compagnie mère et dirige d’autres entreprises filles telles que Sheraton Addis, MIDROC Construction Ethiopia, MOHA Soft Drinks S.C., National Mining Corporation, and National Motor Companies. MIDROC est représentée à Washington, D.C. Par Verner Lipfert, au moyen d’un montage financier du nom de Rock Creek Corporation. Rock Creek Corporation est une société du Delaware, avec un bureau enregistré a 1025 Vermont Avenue, D.C.
7. Mohammed Hussein Al Amoudi fait partie de la " Bin Mahfouz and & Alamoudi Co. for Travel and Tourism." L’adresse est 12062 Valley View, Suite 206, Garden Grove, CA 92645. La compagnie organise des voyages Umrah et Hajj [pèlerinages à La Mecque] en première classe, offre des services touristiques et d’escorte, ainsi que des réservations de vol et des services de croisière.
8. Au début des années 1990, Mohammed Hussein Al Amoudi est venu aux États unis pour le compte de Khalid bin Mahfouz pour parler avec un ministre du département du trésor au sujet de l’implication de Khalid bin Mahfouz dans des pratiques frauduleuses de la banque de crédit et du commerce international (BCCI), dans laquelle Mahfouz était le directeur exécutif. Mohammed Hussein Al Amoudi a fourni un support financier à des groupes de support d’al-Qaïda reconnus en tant que tel.
9. En au moins une occasion, Mohammed Hussein Al Amoudi a personnellement ordonné le transfert de fonds à l’Assemblée Islamique Nord Américaine (‘IANA’) mise en accusation. Le 14 mai 1998, 300’000$ ont été transférés du compte de Mohammed Hussein Al Amoudi à ABN Amro, sur un compte de la ‘First American Bank’ N.A. Michigan (National City Bank) appartenant à la IANA. Mohammed Hussein Al Amoudi a ordonné le transfert le 12 mai 1998 dans un fax signé de lui même à la IANA, First of America Bank-Central, Lansing MI 48909 USA, routing #07200915, account #0130039506.
10. IANA est une organisation de proximité avec des succursales dans toute l’Amérique, constituée en 1993 pour propager la virulente souche Salafi-Wahhabiste de fondamentalisme islamique pratiquée par Ousama ben Laden et ses adeptes. IANA utilise pour transmettre son message des livres, des magazines, des ressources internet, des conférences et des bandes audio enregistrées. IANA et ses affiliés ont publié et fourni de nombreux supports prônant une jihad violente contre les États-Unis. Les conférences et les discours de IANA ont présenté des cheiks jihadistes, des membres de haut niveau d’al-Qaïda et des recruteurs, tels que Abdelrahman Al-Dosari (alias Sheikh Abu Abdul Aziz Barbaros) et le cheik Muhammad Al-Jibaly.
11. IANA a été directement ou indirectement affiliée avec bien des organisations et des individus suspects, incluant le centre de réfugiés Al Kifah, la branche américaine de l’organisation Makhtab al-Khidamat, qui a été transformée en al-Qaïda; le ‘Azzam Publications’, principal porte-parole en langue anglaise d’ al-Qaïda; les Frères Musulmans, un groupe fondamentaliste basé en Égypte ayant des liens bien connus avec le terrorisme; et des cheiks jihadistes dissidents antiaméricains, tels Salman al-Awdah, Hamed al-Ali, et Safar al-Hawali. Ces religieux qui ont fait des discours publics lors de cérémonies de IANA et/ou dont les travaux ont été présentés dans des publications de IANA, ont prôné les attentats suicide à la bombe et les attentats martyrs, ils ont été cités par ben Laden en personne comme des guides spirituels pour le mouvement al-Qaïda. De plus, une personnalité importante de la branche canadienne de IANA a hébergé Ould Slahi, un membre de haut niveau d’al-Qaïda impliqué dans l’attentat à la bombe de l’ambassade en 1998 et le complot déjoué du Millénium à Montréal. [1]
12. De 1997 à 2003, Sami al-Hussayen a joué un rôle prépondérant dans l’IANA en tant que membre de la chambre des administrateurs, aussi bien que que comme représentant officiel de IANA et employé en charge du développement technologique et de la gestion financière. Hussayen est passé en jugement dans une cour criminelle de l’Idaho pour avoir soutenu matériellement le terrorisme, accusé d’avoir aidé al Qaïda en sollicitant des fonds sur internet et en faisant suivre des donations au travers de IANA. Sous l’intendance de Hussayen en tant que responsable du développement technologique et webmaster en chef du plusieurs sites internet de l’IANA, les pages de ces sites affiliés répétaient sans cesse des justifications d’ordre religieux en faveur des attentats suicides, y compris les détournements du 11 Septembre, et prônaient de telles formes d’agression; elles présentaient la propagande vidéo d’al-Qaïda et encourageaient à prendre les armes et à voyager à l’étranger pour participer à un jihad contre des cibles occidentales; elles faisaient appel aux militants pour qu’ils donnent des fonds à al-Qaïda et d’autres tels que celles visées par [1] les déclarations les plus précises des plaignants de Burnett concernant des organisations terroristes de l’Assemblée Islamique Nord Américaine (‘IANA’). Hussayen a aussi eu des contacts par courriel avec le bureau politique d’al-Qaïda; un communiqué exaltait la valeur d’opérations suicides contre les Etats-Unis et faisait spécifiquement référence aux attentats du 11 Septembre, aux attentats à la bombe des ambassades US au Kenya, en Tanzanie de 1998, et à celui contre l’USS Cole en 2000, toutes menées à bien par des membres d’al-Qauïda. De plus, alors que Hussayen était en fonction, IANA a reçu le support financier d’organisations ‘Spécialement Désignées comme sponsor du Terroriste International’ (SDGT) : la ‘Fondation d’Aide Globale’ (GRF), la ‘Fondation Internationale de Bienfaisance’ (BIF) et la Fondation Islamique Al Haramain.
13. Mohammed Hussein Al Amoudi est aussi lié à une autre enquête fédérale sur le terrorisme aux États-Unis à Herdon, Virginie. En 2000 Mohammed Hussein Al Amoudi a payé plus de 50 000$ en frais de consultation à Sterling Management Group, une parmi plus de 100 entités contrôlées par un groupe d’activistes Islamiques suspectés par la justice de financer le terrorisme.
14. Le gouvernement suisse a découvert, entre autres, lors d’une enquête sur le réseau SAAR/ ‘SAFA Group’, des transactions financières entre Mohammed Hussein Al Amoudi et le groupe SAFA. Le 11 juillet 2000, 53’697,48$ furent transférés depuis un compte appartenant à Mohammed Hussein Al Amoudi vers un compte appartenant à l’accusé Sterling Management Group, S.A.
15. Sterling Management Group, S.A. (SMG) sert manifestement comme service de consultation pour le développement des affaires à risque, l’investissement et la gestion. Il procure gestion, finances et services comptables à des organisations à but lucratif ou non; parmi ses secteurs de services figurent l’immobilier et l’agro-industrie. SMG dirige aussi le Sterling Charitable Gift Fund (fond Sterling de cadeau caritatif), une organisation caritative islamique [501(c)3]. Parmi ses directeurs et cadres se trouvent plusieurs des accusés de Burnett et des personnes soupçonnées par le gouvernement des États-Unis d’aider financièrement des activités terroristes; ces personnes sont aussi très visibles au travers de tout le réseau SAAR des compagnies, en tant que directeurs exécutifs et membres des conseils d’administration. Parmi ceux affiliés avec SMG se trouvent les accusés M. Yaqub Mirza, M. Omar Ashraf, Muhammad Ashraf, Taha Jaber al-Alwani, Jamal Barzinji, et Iqbal Unus.
16. SMG n’est qu’une des organisations qui constituent le réseau varié d’oeuvres caritatives, de banques et d’entreprises de SAAR. La fondation SAAR a été créée et a reçu ses premiers fonds de la famille Al Rajhi d’Arabie Saoudite, qui a une longue histoire de soutien financier au terrorisme d’al Qaïda. Constituée en 1983 comme fondation sans but lucratif à Herndon, Virginie, la fondation SAAR est un gigantesque conglomérat de plus d’une centaine d’organisations à but lucratif ou non, qui se caractérise par une grande imbrication des conseils de direction. La plupart des entités de SAAR n’ont pas d’entité physique, mais tiennent lieu de société-écran ou de devanture pour le transfert d’argent à des organisations terroristes. La fondation SAAR à reçu des milliards de revenus.
17. Les cadres de la fondation SAAR ont eu des responsabilités dans les SDGT et ont travaillé avec leurs compagnies et personnels. De plus, les associés de la fondation SAAR étaient impliqués dans les attentats à la bombe des ambassades US en Tanzanie et au Kenya perpétrés par al-Qaïda en 1998. En mars 2002, les bureaux de plusieurs organisations de SAAR, ainsi que les résidences de cadres supérieurs de SAAR, ont subi une rafle menée par un groupement de forces d’intervention anti terroriste sur la base de soupçons d’activités de blanchiment d’argent et d’évasion fiscale en conjonction avec des liens à des groupes ou personnes terroristes, parmi lesquelles al-Qaïda et Ousama Ben Laden, aussi bien que pour de présumées connections avec les attentats du 11 Septembre. Cette rafle a abouti en la confiscation d’une grande quantité de matériaux liant directement les dirigeants de SAAR à l’appareil de financement du terrorisme d’al Qaïda. Le ‘Sterling Management Group’ n’est qu’un des nombreux rouages dans le réseau complexe des compagnies-écrans de la fondation SAAR, créée comme devantures pour dissimuler les efforts du groupe dans le financement du terrorisme d’al Qaïda.
18. Le Sterling Management Group, S.A.,est présidé par l’accusé Yakub Mirza. En mars 2003, les autorités fédérales ont effectué une rafle sur la maison de Yakub Mirza pour enquêter sur sa présumée connexion avec al-Qaïda et le 11 Septembre. Yakub Mirza est, ou a été employé comme responsable et/ou directeur de 29 entités de la fondation SAAR et sa signature est reconnue pour dix-sept différents comptes bancaires associés à quinze différentes entités de la fondationSAAR, ce qui fait de lui le ‘cerveau’ financier de la fondation SAAR.
19. Yakub Mirza est aussi le secrétaire/trésorier de Sanabel al-Kheer, une branche de placement de l’International Islamic Relief Organization (organisation internationale islamique de secours), sise à Herdon, Virginie, 555 Grove Street. Sa corporation soeur, la Sana-Bell, S.A., opère aussi depuis le 555 Grove Street et mentionne Yaqub Mirza comme le secrétaire. La société Sana-Bell, S.A., a été fondée le 28 juillet 1989, la même année où fut créée une liste du nom de ‘golden chain’ (la chaîne d’or). Découverte lors des rafles des bureaux de la ‘Fondation Internationale de Bienfaisance’ en Bosnie, la chaîne d’or, selon le gouvernement des États-Unis, est une liste des financiers initiaux d’al-Qaïda. Trois des noms sur la liste de la chaîne d’or, Ibrahim Afandi, Saleh Kamel, et Suleiman Abdul Aziz al Rajhi, correspondent à ceux sur les pièces d’enregistrement de Sana-Bell, S.A., à 555 Grove Street.
20. Yaqub Mirza est aussi le premier organisateur des bureaux U.S.de ‘Muslim World League’ (ligue mondiale musulmane), connue pour ses proches rapports et son soutien pour Ben Laden et d’autres membres de haut rang d’al-Qaïda. Un témoignage récent du Congrès confirme les liens entre Sana-Bell, S.A., Yaqub Mirza, la Muslim World League et la International Islamic Relief Organization. [2]
21. Mohammed Hussein Al Amoudi est un partenaire de Khalid bin Mahfouz dans plusieurs affaires. En sus de plusieurs compagnies pétrolières, parmi lesquelles Nimir Petroleum, Delta Oil, et Corral Petroleum, Mohammed Hussein Al Amoudi et Khalid bin Mahfouz sont impliqués dans une compagnie de construction du nom de Yeminvest. Yeminvest construit et contrôle les équipements portuaires d’Aden, à Aden, Yemen. En 1999 al Qaïda a fait sauter le USS Cole pendant qu’il faisait le plein dans le part d’Aden. Le FBI suspecte l’implication de ces équipements dans l’attentat et croit que Yeminvest aussi pourrait avoir été impliqué.
22. Le 22 octobre 2001, le FBI a lancé une enquête sur les connexions entre Mohammed Hussein Al Amoudi et Osama Bin Laden à cause des liens étroits entre Mohammed Hussein Al Amoudi et le port d’Aden, Yemen, le lieu de l’attentat contre le USS Cole.
23. Comme mentionné ci-dessus, au début des années 1990, Mohammed Hussein Al Amoudi a rencontré un ministre du département du Trésor américain pour le compte de Khalid bin Mahfouz, qui était sous le coup d’une enquête pour sa participation à plusieurs pratiques frauduleuses en tant que directeur général de BCCI. Au nom de Khalid bin Mahfouz, Mohammed Hussein Al Amoudi a soudoyé le fonctionnaire américain pour qu’il laisse tomber l’affaire contre la BCCI
24. Khalid bin Mahfouz a été inculpé la 1er juillet 1992, pour des accusations en relation avec la BCCI pour participation dans un complot d’escroquerie au premier degré en violation avec la loi pénale de New York § 190.65. L’accusation allègue une série de déclarations inexactes, des prêts fictifs et in comportement illicite pour n’avoir pas dévoilé le statut des intérêts de Khalid bin Mahfouz dans la BCCI. [2]Voir le témoignage de Matthew Epstein avec Evan Kohlmann, devant la chambre du comité sur les sous-comités des services financiers pour la supervision et l’enquête; évolution depuis le 11 Septembre : L’efficacité des efforts de financement américains antiterroristes, le 11 mars 2003.
25. Sous Khalid bin Mahfouz, la BCCI était aussi impliquée dans le soutien du terrorisme international, comme l’a rapporté le Sénat américain. Alors qu’elle ciblait la BCCI pour blanchiment d’argent provenant du marché de la drogue, la CIA a appris l’implication de la BCCI dans la manipulation de certains marchés financiers, dans le trafic d’armes et dans le support au terrorisme international, y compris le traitement des finances de Sabri al-Bannah ou d’Abu Nidal, et son organisation terroriste.
26. Après un audit en 1998, de la National Commercial Bank (”NCB”), accusée, Mohammed Hussein Al Amoudi a remplacé Khalid bin Mahfouz à la tête de la NCB, suite à l’assignation d’arrêt à domicile à Taif, Arabie Saoudite, prononcée par les autorités saoudiennes contre Khalid bin Mahfouz.
27. L’audit de la banque en 1998 a découvert que la NCB, qui était à l’époque sous l’intendance de Khalid bin Mahfouz, avait fait des transferts de fonds non autorisés vers des organisations supportant le terrorisme, y compris un transfert de 3 millions de dollars à la fondation Muwaffaq (‘aide bénie’), une entité montée par Khalid bin Mahfouz dans le but de financer al Qaïda. De plus l’audit a découvert 74 millions de dollars de transferts non rapportés de sur une période de dix ans, vers l’Organisation Internationale Islamique de Secours (‘IIRO’), un supporter connu de Ben Laden, qui a détourné les fonds pour al Qaïda. La manière clandestine de ces transferts suggère que les 74 millions n’ont pas été donnés à l’IIRO dans des buts caritatifs légitimes, mais plutôt en soutient de l’implication de l’IIRO dans le terrorisme international.
28. La NCB a aussi été impliquée entre 1986 et 1990 dans les complots illicites et les pratiques de la BCCI. En 1992 un rapport du Sénat d’États-Unis sur le complot de la BCCI décrit en détail le rôle de la NCB dans la dissimulation des actifs, le blanchiment de l’argent, le camouflage et l’obstruction à une enquête du Sénat, et le parrainage du terrorisme international. La NCB fut utilisée par Ousama Ben Laden et al Qaïda comme branche financière, servant de passage financier pour les opérations de Ben Laden
29. En 1998, Mohammed Hussein Al Amoudi était inscrit comme actionnaire de la Tadamon Islamic Bank (banque islamique Tadamon) au Soudan.
30. La Tadamon Islamic Bank était substantiellement utilisée par le réseau al-Qaïda. Selon le témoignage d’un ancien financier d’al Qaïda à Khartoum, Jamal Ahmed Mohamed al- Fadl, durant le procès de 2001 concernant les attentats à la bombe des ambassades en Afrique, la Tadamon Islamic Bank gérait les comptes des employés d’al-Qaïda.
31. Tadamon Islamic Bank est aussi un actionnaire de l’Al Shamal Islamic Bank, une banque créée au Soudan et fréquemment utilisée pour les opérations d’al-Qaïda.
Traduction Perry pour ReOpenNews
nombre exact de familles de victimes concernées par le procès ? 186 si je me souviens bien.
Blue
dommage que le site saudisuit.trucbidule n’existe plus, n’est-ce pas? toutes les pièces y étaient. quelqu’un a sauvegardé? (erreur de jeunesse pour ma part !)
Quand on lit Labévière et qu’on apprend que le Soudan – pas si riche que ça en pétrole – abrite de nombreuses banques islamiques – et pas seulement liées à Al Qaïda ou ayant financé de prétendues opérations de Ben Laden jamais revendiquées ni en Tanzanie ni au Kenya à lire Gilles Kepel – on comprend mieux pourquoi ce pays est dans le collimateur d’une oligarchie mondiale déterminée par la cupidité.
http://fr.calameo.com/accounts/98093
(A noter que « 11-septembre : le grand bluff ? » avait été envoyé en son temps à divers historiens pétitionnaires – et je crois aussi à M. Kepel.
Pour une lecture plus aisée, cliquer en haut à droite sur le carré du mode plein écran)
Ah ….Worldspace !!
Sur les fils Worldspace et AZF de Reopen, vous trouverez une foule d’informations sur’ l’ oncle d’Arabie’ , et particulièrement les liens entre Amoudi et le Pentagone. Le milliard et demi de dollars qui est évoqué a bien transité par Toulouse grâce à certains concours locaux et nous n’avons pas manqué son passage à l’époque, avec les évènements de Septembre 2001 bien entendu ….