Le Monde pratique la chasse aux sorcières « conspirationnistes »
Massimo Berruti est un photographe italien qui vient d’obtenir, vendredi 4 septembre 2009, le Prix du Jeune Reporter de la Ville de Perpignan 2009 lors du 21e festival de photojournalisme Visa pour l’Image pour son travail sur le Pakistan.
L’Exposition de Massimo Berruti
Le festival Visa pour l’Image, créé en 1989 et qui a lieu chaque année à Perpignan, est l’un des grand rendez-vous du photojournalisme mondial.[1] En 2008, le Festival a réuni 240.000 visiteurs, 3.200 professionnels, 316 agences et collectifs de 64 pays. [2]
L’Exposition « magistrale » [3] de Massimo Berruti, ouverte jusqu’au 13 septembre 2009, est intitulée « Pakistan – Vérité ou contre-vérité ? ». Travaillant pour le compte de l’agence VU, Massimo Berruti a vécu plusieurs mois au Pakistan et a voulu réfléter dans ses photos la complexité de la situation politique et sociale de ce pays victime du terrorisme [4]. Massimo Berruti s’est concentré sur la transition démocratique au Pakistan, notamment sous l’angle des réformes judiciaires. Tout en dénonçant l’intrégrisme et le terrorisme aveugle qui frappe le peuple pakistanais, il souligne que les bavures répétées contre les civils par les forces occidentales ne font qu’empirer la situation. [5][6]
Le reportage de Massimo Berruti est tenu en grande considération par le directeur du festival Visa pour l’Image, Jean-François Leroy [7], et le Prix du Jeune Reporter de la Ville de Perpignan a été remis à Massimo Berruti par le maire et sénateur de Perpignan, Jean-Paul Alduy (UMP).
Le Monde scandalisé
L’exposition de Massimo Berruti au Pakistan qui a donc été largement saluée, a toutefois déplu à une « journaliste » du Monde, qui sur la base d’une citation, a rédigé un article assassin dans l’édition du 6 septembre 2009. [8]
La théorie du complot s’invite à Visa pour l’image
Le Monde, Claire Guillot, n°20098, 06 septembre 2009, p.19
Massimo Berruti, 29 ans, est un photographe plein de promesses. Ce jeune Italien, représenté par l’agence Vu, vient de remporter le prix du Jeune Reporter de la ville de Perpignan. Au festival Visa pour l’image, il expose en ce moment un travail sur le Pakistan, intitulé "Pakistan – Vérité ou contre-vérité". Les images, avec leurs noirs très denses, sont léchées et maîtrisées. Le photographe s’est penché sur la société pakistanaise, montrant le mouvement des magistrats, mais aussi des partis politiques, des prisonniers, des habitants.
Pourtant, dans le texte d’introduction, quelque chose cloche. Revenant sur les attaques terroristes qui frappent le pays, Massimo Berrutti écrit : «Le général Hamid Gul, anciennement à la tête des services secrets pakistanais, a récemment déclaré sur CNN que les attentats du 11-Septembre avaient clairement été un travail "fait de l’intérieur", conçu et fomenté aux Etats-Unis, du moins avec le soutien des services secrets et de l’armée de l’air américains». Et il affirme «Dans cette guerre, rien n’est plus sûr, si ce n’est que la vérité est bien absente des déclarations officielles. »
Ces phrases un peu mystérieuses reprennent en fait les thèses des conspirationnistes, qui ne croient pas à la responsabilité d’Al-Qaida dans les attentats du 11-Septembre, et accusent le gouvernement américain – ou la CIA – de les avoir lui-même fomentés. Le vocabulaire employé, "inside job", est directement tiré de Loose Change, le film best-seller qui rassemble tous les points d’ombre autour du 11-Septembre. Une thèse pour le moins contestée, qu’aucun travail scientifique n’a jamais étayée. On ne peut qu’être surpris de la voir exposée dans un festival de photojournalisme, où les reporters sont censés avoir à coeur de vérifier leurs informations.
Rencontré, le jeune Massimo Berruti persiste et signe : « Je ne fais pas partie des médias de masse, je ne suis pas payé, donc je peux parler librement. Il y a des nombreuses raisons d’avoir des doutes sur ce que les médias disent depuis le début, c’est-à-dire depuis le 11-Septembre. »
« Moi, je n’interviens pas »
Selon Massimo Berruti, il existe de nombreuses "preuves" – toutes tirées du film Loose Change -, qui montrent que la version officielle du 11-Septembre ne tient pas. Ainsi la vitesse "absurde" à laquelle ont chuté les tours, par exemple. Ou ces vidéos de témoins qui disent avoir vu des avions militaires rentrer dans les tours : et tant pis si la journaliste devant lui, qui était sur place le 11-Septembre, lui affirme avoir vu le contraire. Le photographe explique avoir rencontré Giulietto Chiesa, député européen et grand militant de la réouverture de l’enquête sur le 11-Septembre.
Plus surprenant encore que le texte de l’exposition, la conférence de presse consacrée à Massimo Berruti n’abordera jamais le sujet. Ni l’animatrice du débat, Claire Baudéan, ni le public ni le maire de Perpignan, Jean-Paul Alduy, pourtant visiblement passionné par le sujet, ne lui poseront de question sur le 11-Septembre. A croire que personne n’a lu le texte. Quant à Jean-François Leroy, directeur du festival, il se retranche derrière la défense de la liberté d’expression : « C’est lui qui écrit ça. Moi je n’interviens pas. »
Et c’est sans ciller que, vendredi 4 septembre, lors de la soirée de projection, le maire a remis au photographe son prix de 8 000 euros.
Il y aurait beaucoup à dire sur cet « article » qui n’est en fait qu’une délation en bonne et due forme pour cause de déviance d’opinion. Trois exemples récents illustrent d’ailleurs cette technique du lynchage médiatique : Marion Cotillard, lynchée par Marianne, Aymeric Chauprade, lynché par le Point, et Anthony Van Jones, lynché par FOX News.
On pourrait se demander en quoi la rencontre entre un photographe italien et un eurodéputé italien est si exceptionnelle. On pourrait citer, en réponse au « Une thèse pour le moins contestée, qu’aucun travail scientifique n’a jamais étayée » le récent article de Niels Harrit au sujet des traces d’explosifs nanothermitiques trouvées dans la poussière du WTC. Ou on pourrait égrener un à un à la face de cette « journaliste » les centaines de témoignages de personnalités remettant en cause la fable américaine d’un complot d’Arabes armés de cutters. On pourrait remarquer que le directeur du festival Jean-François Leroy se plaint justement de ces journaux maintenant dirigés par des banquiers. Etc.
Cet article est si bête et méchant dans sa manière de sous-entendre des horreurs et de dénoncer des personnes, dont des hommes politiques qui ont reçu le mandat du peuple, qu’il y aurait de multiples manières d’y répondre. La dernière phrase, par exemple, est proprement scandaleuse. Massimo Berruti est-il un plus mauvais reporter parce qu’il a des doutes sur le 11-Septembre? Quelle police du politiquement correct a décidé que ce jeune homme ne méritait plus son prix ?
Mais peut-être le point le plus amusant est celui du jeu des citations tronquées à la base même de cette mise en accusation. Ainsi, la « journaliste » du Monde s’indigne de deux phrases qu’elle a trouvées dans l’introduction de l’exposition :
« Le général Hamid Gul, anciennement à la tête des services secrets pakistanais, a récemment déclaré sur CNN que les attentats du 11-septembre avaient clairement été un travail "fait de l’intérieur", conçu et fomenté aux États-Unis, du moins avec le soutien des services secrets et de l’armée de l’air américains.»
« Dans cette guerre, rien n’est plus sûr, si ce n’est que la vérité est bien absente des déclarations officielles. »
Cette citation des propos du général Hamid Gul est parfaitement exacte. Il a effectivement tenu ces propos sur CNN, le 7 décembre 2008. Il suffit pour s’en convaincre de regarder la vidéo de l’émission ou la transcription de l’interview.
Le général Hamid Gul est un ancien directeur de l’ISI, les services secrets pakistanais, de 1987 à 1989, à l’époque grand ami des Américains, et tout particulièrement de la CIA. Dans la mesure où ce que lui attribue la journaliste est vrai, Massimo Berruti n’a donc rien inventé.
Ajoutons que le sujet de reportage de Massimo Berruti serait la transition démocratique du Pakistan, et que ce mouvement démocratique contre le régime militaire de Musharraf trouve son origine dans le mouvement des magistrats pour la réhabilitation du juge Iftikhar Muhammad Chaudhry [9]. Manifestations en faveur de ce juge auxquelles a participé, entre autres, un certain général Hamid Gul [10] …
Et enfin si Massimo Berruti préconise la méfiance face aux déclarations officielles des personnalités pakistanaises, n’est-ce pas là la garantie d’une indépendance d’esprit, y compris vis-à-vis des déclarations officielles de ce général en particulier.
Indépendance et esprit, deux éléments qui font terriblement défaut à certains « journalistes » français.
Par Edward pour ReOpenNews, le 6 septembre 2009
Références :
[1] Selon l’AFP, Visa our l’image est le plus grand festival annuel de photojournalism. – [« Is photojournalism dead? », AFP/Canada.com, 28 août 2009.] Pour Midi Libre, ce festival est le "rendez-vous le plus important de la profession"[« Visa pour l’image, à la fois témoin et victime d’un monde en crise », Midi libre, 27 août 2009]. Pour le Figaro, Visa pour l’Image est le « seul festival international du photojournalisme", [ « 'Visa pour l'image' veut conjurer la crise », Le Figaro, 31 août 2009]
[2] « Le 21e Visa pour l’image de Perpignan invite à voir ‘le monde tel qu’il est’ », AFP/Les Echos, 29 août 2009
[3] « Par ailleurs, Visa continue son rôle de défricheur de talents avec les expositions magistrales de Massimo Berruti sur le Pakistan, ou celui de l’Afghan Zalmaï sur son pays. » [« 'Visa pour l'image' veut conjurer la crise », Le Figaro, 31 août 2009]
[4] « Massimo Berruti, prix jeune reporter Visa 2009, vendredi dans MediaVU », Mediapart, 3 septembre 2009
[5] « Le Pakistan sans cliché de Massimo Berruti », France 24, 06 septembre 2009 ,
[6] « Le Pakistan, miné par la propagande, et qui souffre tant », Midi Libre, 5 septembre 2009
[7] « Coup de cœur de l’édition 2009, l’Italien Massimo Berruti est « l’archétype du photojournaliste que je veux défendre. Il a dû partir à ses frais au Pakistan et est revenu avec un reportage éblouissant », s’enthousiasme le directeur du festival.» [« Visa pour l'image - La mort annoncée du grand reportage », France Soir, 28 août 2009] et « Ainsi, le superbe sujet de Massimo Berruti sur l’opposition des avocats au président pakistanais Pervez Musharraf, lauréat du Prix du jeune reporter de la Ville de Perpignan 2009…» [« Visa pour l’image, à la fois témoin et victime d’un monde en crise »], Midi libre, 27 août 2009
[8] « La théorie du complot s’invite à Visa pour l’image », Le Monde, Claire Guillot, n°20098, 06 septembre 2009, p.19
[9] « Le Pakistan sans cliché de Massimo Berruti », France 24, 06 septembre 2009
[10] « Les accusations de Gul, ancien chef des services secrets », arrêté hier, Le Figaro, 8 novmebre 2007
A partir du 3eme paragraphe, ca part en vrille.
« Le vocabulaire employé, « inside job », est directement tiré de Loose Change »
Euh ?? pour l assassinat de Kennedy, ils utilisaient quel terme déjà ??
« Une thèse pour le moins contestée, qu’aucun travail scientifique n’a jamais étayée. »
Faut dire qu ils ne font pas bcp d efforts pour chercher, et on ne les aide pas bcp
« On ne peut qu’être surpris de la voir exposée dans un festival de photojournalisme, où les reporters sont censés avoir à coeur de vérifier leurs informations. »
dans un journal à grand tirage et de renommée internationale (parait il), ca ne semble plus etre le cas visiblement
« Selon Massimo Berruti, il existe de nombreuses « preuves » – toutes tirées du film Loose Change - »,
remarquée la jolie insertion bien malhonnète (« toutes » est de trop, « en partie » à la rigueur).
Ca c est une journaliste tres professionnelle et tres bien informée :D
Vive la presse gratuite.
Si on doit lire de la merde, autant ne pas la payer
Quelle période noire nous vivons… On se croirait presque dans les années 30 à Berlin
et Jean Marie Bigard, lynché par à peu près tout le monde!!!
tout de même; non?
Le reporter a-t-il lu les dernières déclarations de Gul dans
http://www.foreignpolicyjournal.com/2009/08/12/ex-isi-chief-says-purpose-of-new-afghan-intelligence-agency-rama-is-%E2%80%98to-destabilize-pakistan%E2%80%99/
?
Le retraité explique que les tirs de drones qui mettent la population pakistanaise en furie sont alimentés par les Indiens pour exciter la population. Et que « bien sûr » le Mossad est derrière l’opération. Il considère aussi selon ses renseignements, que le groupe d’extrémistes que doit combattre le Pakistan à l’intérieur de ses frontières, le Tehrik-e-Taliban Pakistan (TTP, or Taliban Pakistan), reçoit ses armes et son fric de la part des services secrets indiens (RAW) et israéliens (Mossad) situés de l’autre côté sous ombrelle (umbrella) états-unienne. Les Indiens ont obtenu depuis quelques semaines cinq bases de la part de l’ancien responsable à la défense de Massoud, que Gul connaît très bien. Et un nouveau groupe créé par les mêmes services, le RAMA, va encore venir déstabiliser le Pakistan.
On voit là comment tout en prétextant la lutte contre le terrorisme et les extrémistes au Pakistan (lié selon les Indiens au 119), les Etats-Unis et leurs protégés soutiennent les extrémistes à des fins de changement de régime.
Ce n’est pas vraiment nouveau. Si on ne connaît pas de plan liant dans une théorie des dominos le renversement de l’Afghanistan au renversement et à la division du Pakistan, notons qu’après le 119, en Arabie et en Egypte (pays d’origine des suspects du 119, comme tout se recoupe….), les USA y soutenaient en sous-main les fondamentalistes (http://www.voltairenet.org/article132622.html), car ils visaient le renversement non seulement de l’Irak (« pivot tactique », complètement déstabilisé et divisé aujourd’hui), celui de l’Arabie (« pivot stratégique »), mais aussi ensuite celui de l’Egypte (« prix »). C’était ce à quoi conspirait le plan Murawiec/Perle de juillet 2002 (moins connu il est vrai que le PNAC, même si on parlait un peu dans le diplo en avril 2003 – http://www.monde-diplomatique.fr/2003/04/WARDE/10109).
Objectifs sans doute seulement déplacés ou reportés une fois les pourtours de l’Afghanistan renversés… Mais comme dit l’autre, la domination du monde est une longue patience…
C’est en lisant ce genre d’articles que je prend conscience de façon brutale, du fossé qui sépare les « journalistes » (en réalité des flics et des propagandistes) des gens comme moi.
Parfois, comme dans cet article, c’est tellement gros que j’en ai le souffle coupé, on se croirait dans une autre époque, et dans un autre pays.
Hier soir sur france 3, il y avait un reportage sur le 11 Septembre, quelle déception quand j’ai vu que ce n’était que la version officielle mis en image, absolument rien d’intéressant, je n’ai pas tout regardé tellement c’était niaiseux… Dans ce que j’ai vu, ils ne parlaient que de 2 tours effondrées et non 3, parce que en parler conduirait à se poser des questions.
Je conseille aussi cette suite d’articles forts intéressants, pas lié aux 11 septembre mais à la culture du secret de l’amérique et de la CIA
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/des-petits-trous-des-petits-trous-55098
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/de-victor-jara-a-guantanamo-la-56869
Ces articles sont en plusieurs parties, je n’ai indiqué que la première page.
Massimo Berruti a mérité son prix : il a fait son job.
Et merci à C. Guillot et au Monde, non pour le ton de l’article, mais pour nous avoir fait connaitre ce Monsieur. Encore !
Il y a certainement plein d’inconnus sur lesquels faire des reportages, qui cherchent la vérité et qui méritent d’être connus, même par le biais d’un papier négatif. Peu importe, on sait désormais lire entre les lignes, comme le faisaient, il y a peu, les lecteurs de journaux aux propos censurés dans les pays communistes.
Oui c’est navrant mais quelqu’un a-t-il cherché à contacter la journaliste ? Le monde ?
Navrant aussi le documentaire diffusé sur France 3… Vive le pathos et continuons à diffuser les belles histoires de l’oncle Bush…
Tout compte fait y’a que le net qui permet encore d’y croire mais faudrait quand même un coup de tonnerre pour réveiller les foules !!!
Courage car nos actions finiront par payer. Aussi ne lachons rien !!!
Affligeant! Dans cet article l’ignorance le dispute à la malfaisance. Qu’elle affirme « qu’aucun travail scientifique n’a jamais étayé » (la fameuse théorie du complot) est particulièrement choquant. Comment peut-on s’avancer à ce point, en n’ayant qu’entedu parler de losse change (je sis persuadé qu’elle ne l’a même pas regardé en entier)? La personne qui a écrit ces lignes n’est pas un chercheur mais un croyant, ce qui devrait (utopie, d’accord, d’accord…) incompatible avec le métier de journaliste. Comment peut on faire étalage de défauts aussi laids et travailler dans un quotidien français de références … Et elle ose aller jusqu’à suggérer que l’on n’aurait pas dû récompenser le travail de ce photographe…. menace particulièrement honteuse, de la part de quelqu’un d’aussi impudemment incompétent…
C’est souvent l’esprit du journal le monde de s’ériger en grand donneur de leçons, même si cela l’est moins depuis que Plenel n’y sévit plus.
remarque sur le reportage de France 3 (102 minutes)
Le bâtiment 7 est évoqué: il y a une brève séquence où l’on voit un pompier dans le WTC7 qui affirme, vers 10 heures 15, que tout le monde a été évacué (pas besoin de « puller » qui que ce soit, donc). Il le dit même à deux reprises.
On entend les pompiers qui affirment être en état d’éteindre les deux foyers d’incendie dans la première tour qui s’effondre.
On voit le métal fondu qui s’échappe d’un coin de cette même tour. Autant de détails qui sont évoqués par les truthers et que l’on passe souvent sous silence. Celui qui a compilé ces images est peut-être un truther?
Pour le reste, c’est évidemment beaucoup trop discret: seules des oreilles et des yeux avertis peuvent s’en rendre compte. Ce ne sont pas des informations aussi subliminales qui changeront la donne, surtout si on le fait suivre de cette obscénité immonde, insulte aux familles de victimes, qu’est le film sur « les héros du vol 93″
Moi j’ai envoyé un message au médiateur de France 3, si vous voulez faire de même: http://relations.france3.fr/
Quel formidable travail d’enquête de la part des défenseurs de la liberté d’expression!
Cette hystérique qui a probablement trouvé sa carte de presse dans un oeuf en chocolat mérite le prix Pulitzer.
Sinon, la France a pris le relais de l’Union Sovietique. C’est sans doute pour cela que les « conspirationistes » sont qualifiés « d’extrême-gauche »…
L’Im-Monde ne servirait même pas de papier toilette: trop cher!
Au secours !
on retrouve l’article sur le site : le monde.fr
http://www.lemonde.fr/culture/article/2009/09/07/la-theorie-du-complot-s-invite-a-visa-pour-l-image_1236388_3246.html
avec un petit détail croustillant : le lien en bas de l’article vers le desintox de rue 89 : honte de rien au monde !
bien entendu dans les réactions a l’article : on retrouve notre habituel Gonzaque : il faut dire que Conspiracy watch a fait l’éloge de cet article : le cercle du meilleur des mondes est il aux aguets ?
n’est pas réussi a trouver un contact sérieux de cette Claire Guillot : il y a des homonymes : ne pas faire d’erreur ! si quelqu’un a une piste : un petit courriel sur son article est la moindre des choses quand on se prêtant journaliste ( en etude de la photographie elle doit être calé , en géopolitique c’est autre chose)
bonne initiative roblin !!! faut qu’on y dépose tous un message !