Arte : les dissimulations de la NSA sur le 11-Septembre
Il y a quelques jours, Arte a diffusé le documentaire Lanceurs d’alerte : coupables ou héros ? du réalisateur James Spione, présenté au Festival du film de Tribeca en avril 2014. Thomas Drake, un ancien cadre de la NSA devenu l’un de ces lanceurs d’alerte, y dénonce les dissimulations de l’agence de renseignements sur le 11 Septembre :
Le documentaire, disponible ici dans son intégralité, raconte également l’histoire de John Kiriakou, le seul américain emprisonné à cause de la torture… pour l’avoir dénoncée au sein de la CIA à la suite du 11 Septembre. Thomas Drake et John Kiriakou ont été aidés par l’avocate Jesselyn Radack, elle aussi harcelée pour avoir dénoncé les mensonges du département de la Justice américaine.
Thomas Drake et Jesselyn Radack, accompagnés par Coleen Rowley et Ray McGovern, deux autres lanceurs d’alerte du 11 Septembre, ont rencontré Edward Snowden à Moscou il y a quelques mois lors d’une remise de prix.
Nous vous invitons pour l’occasion à (re)lire notre article Le 11-Septembre dans l’angle mort des révélations sur la NSA.
De gauche à droite : Coleen Rowley, Thomas Drake, Jesselyn Radack, Edward Snowden,
Sarah Harrison et Ray McGovern (photo Sunshine Press / Getty Images)
Edward Snowden s’est inspiré de Thomas Drake. Laura Pointras, la réalisatrice du documentaire Citizenfour, le confirme.
Les “lanceurs d’alertes” des Pentagon Papers demandent une enquête approfondie sur le 11 Septembre.
C’est assez clair, mais pourquoi ce discours un peu plus honnête maintenant de la part d’une chaîne si propagandiste jusque-là ?
Au minimum, il s’agit apparemment de trouver vite vite un bouc émissaire, par exemple la coordination entre services, ce qui pointe assez haut dans la hiérarchie. Si Arte rentre ainsi dans le « damage control » en dévoilant les responsabilités écrasantes des responsables gouvernementaux comme des services secrets, c’est que le boulot porte ses fruits (merci ReOpen), et sans doute que des révélations plus gênantes encore sont imminentes.
Oui, mais hélas plus personne (en occident en tout cas) ne croient ce que disent les russes. Un peu de leur faute, mais aussi grâce à la propagande de ns medias, Arte compris. Arte, pour rester crédible doit en effet avoir un coup d’avance sur les autres chaines et comme elle n’est pas très dangereuse (1, 2, 3% de par d’audience ?), on la laisse faire. Cela fournit un alibi démocratique car histori de ne pas rester ou partaitre trop con, les auditeurs réguliers de Bouygues-TF1 regarde de temps en temps un docu et pensent ainsi être bien informé