Comment discréditer l’hypothèse de la nanothermite au WTC
Acier fondu au WTC
Par Kevin Ryan sur son blog Dig Within, le 29 novembre 2013
Traduit par Corto pour ReOpenNews
Kevin Ryan est spécialiste en chimie et fut directeur de laboratoire chez Underwriters Laboratories (UL), la société qui avait certifié l’acier du WTC avant sa construction. C’est à UL que le National Institute for Standards & Technology (NIST) avait fait appel pour effectuer des simulations d’incendies sur des poutres similaires à celles du WTC afin de valider leur étude sur ces effondrements. Lorsqu’il avait dénoncé les manipulations et les inexactitudes des résultats de ces tests, Kevin Ryan avait été licencié par Underwriters Laboratories. Il a d’ailleurs co-signé l’analyse scientifique du chercheur danois Niels Harrit & al sur la découverte de nanothermite dans les poussières du World Trade Center. Il a également publié en juin 2013 le livre "Another Nineteen".
Les preuves de la présence de thermite au WTC le 11-Septembre sont nombreuses et incontestables. Ces preuves se sont accumulées au point que nous pouvons dire aujourd’hui que ce n’est plus une hypothèse, c’est une théorie prouvée et testée. C’est pourquoi il n’est pas facile de la discréditer. Mais il est facile de comprendre comment il faudrait s’y prendre si on souhaitait le faire. Pour discréditer la théorie de la thermite, il faut tout d’abord comprendre les indices qui vont dans son sens, puis montrer comment tous ces éléments de preuves sont soit des erreurs, soit explicables par d’autres phénomènes. Voici le TOP 10 des catégories d’indices d’utilisation de thermite au WTC.
- Le métal fondu : Il existe de nombreuses photographies et des témoignages qui attestent de la présence de métal fondu dans les bâtiments et dans les décombres. Personne n’a fourni d’explication légitime pour ces éléments de preuve autre que la réaction exothermique de la thermite, qui génère à la fois les températures requises et la production de fer en fusion.
- Les incendies à Ground Zero ne purent être maîtrisés pendant plusieurs mois. Malgré les millions de litres d’eau déversés sur le tas de décombres, malgré plusieurs pluies, et l’utilisation de composants chimiques pour étouffer les foyers, rien n’a pu calmer les incendies. Les images thermiques prises par satellite relevèrent des températures à l’intérieur du tas de décombres bien supérieures à ce qu’on est en droit d’attendre dans les débris d’un incendie classique de structure. Seule la thermite, qui contient son propre oxydant, et par conséquent ne peut être éteinte par étouffement, peut expliquer cet élément de preuve.
- De nombreux témoins qui fuyaient la zone ont décrit la masse d’air comme un vent chaud charriant des particules brûlantes [1]. Cet indice est cohérent avec la présence de grandes quantités de sous-produits de la thermite dans l’air, notamment des microsphères métalliques brûlantes et des blocs de thermite agglomérée encore active.
- De nombreux véhicules ont été calcinés ou ont pris feu dans toute la zone. Des preuves photographiques montrent des véhicules garés dans les niveaux inférieurs du parking du WTC brûlés comme s’ils avaient été touchés par une rafale de vent extrêmement chaude, comme l’ont décrit des témoins. Toutes les pièces non métalliques des voitures, que ce soit en plastique, en caoutchouc, ou en verre, furent entièrement consumées par un souffle brûlant.
- Des témoins et des preuves photographiques démontrent la présence d’une fumée blanche – qui n’a rien à voir avec la fumée générée par un incendie de structure normal [2] – Or le deuxième principal sous-produit de la réaction thermitique est l’oxyde d’aluminium, qui est émis sous une forme blanche et solide peu de temps après la réaction.
- Les recherches scientifiques publiées dans des revues à comité de lecture ont confirmé la présence de températures extrêmement élevées sur le site du WTC. Les températures extrêmes ont été mises en évidence par la présence de microsphères métalliques et d’autres types, ainsi que de particules de métaux évaporés et de silicates. Ces découvertes ont été confirmées par des enquêteurs de la Commission du 11/9, par une société indépendante, et par le Bureau d’enquête géologique des Etats-Unis (USGS, United States Geologic Survey).
- La composition élémentaire des microsphères métalliques présentes dans les poussières du WTC est identique à celle produite par une réaction de type thermitique.
- Les données environnementales collectées à Ground Zero dans les mois qui ont suivit le 11/9 indiquent que de violents incendies, semblables à ceux produits par la thermite, se sont produits à certaines dates. L’analyse scientifique de ces données soumise à comité de lecture montre que les composants de la thermite ont connu un pic de diffusion à des niveaux extraordinaires à certaines dates à la fois dans l’air et sous la forme d’émissions aérosols sur le site de Ground Zero.
- Des nanotubes de carbone ont été retrouvés dans la poussière des WTC et dans les poumons de secouristes du 11/9. La formation de nanotubes de carbone nécessite des températures extrêmement élevées, des catalyseurs de métal spécifiques, et des composants carbonés absolument identiques à ceux que l’on trouve dans les formules de fabrication de la nanothermite. Des chercheurs ont découvert que la nanothermite produit les mêmes types de nanotubes en carbone. Cette découverte a été confirmée par une analyse indépendante menée par un laboratoire travaillant sous contrat commercial.
- Une publication à comité de lecture a identifié la présence de nanothermite dans la poussière du WTC. L’un des aspects essentiel de cette étude a été confirmé par un scientifique indépendant.
Il existe aussi une grande quantité de preuves indirectes en faveur de la théorie de la thermite. Y compris la tentative du NIST de minimiser tout élément de preuve en faveur de la thermite. On trouve aussi des indices tels que l’effort pathétique de la chaîne TV de Ruppert Murdoch « National Geographic Channel » de discréditer la capacité de la thermite à couper de l’acier structurel, qui a été elle-même discréditée par un chercheur indépendant. Il est désormais incontestable que la thermite est capable de couper de l’acier structurel dans les conditions requises pour une démolition contrôlée.
C’est pourquoi disqualifier la théorie de la thermite dans les WTC n’est pas facile, par contre c’est bien balisé. Le faire requiert tout simplement d’examiner les éléments de preuve décrits ci-dessus point par point, en montrant dans chaque cas comment une hypothèse alternative explique mieux l’existence de ces éléments de preuves. Etant donnés les fondements scientifiques de la théorie de la thermite, le recours à la méthode scientifique, y compris par des expérimentations scientifiques et des publications dans des revues à comité de lecture, serait essentiel à toute tentative de cet ordre.
Aussi est-ce presque à coup sûr la raison pour laquelle nous n’avons assisté à aucune tentative de discrédit. A la place, les gens qui s’attachent à réfuter la théorie de la thermite dans les WTC ont eu recourt à ce qui pourrait s’appeler « un cas d’école sur comment ne pas répondre à des preuves scientifiques ».
Les détracteurs de la théorie de la thermite n’ont pu produire que :
- Des milliers de commentaires sur des forums et d’autres messages, mais pas le moindre article scientifique publié dans une revue à comité de lecture.
- Des hypothèses alternatives qui sont étayées par peu ou aucun élément de preuve. Par exemple, l’hypothèse des mini-têtes nucléaires, et l’hypothèse du « rayon façon Star Wars ».
- Des déclarations de scientifiques gouvernementaux qui nient tout simplement l’existence même de ces éléments de preuves.
- Des tentatives d’exagérer la signification des indices à disposition, par exemple en déclarant que la thermite ou nanothermite n’a pas pu être la cause de tous les effets constatés au WTC.
- Des tentatives infructueuses de faire passer des prestataires du gouvernement en charge des rapports officiels pour des scientifiques indépendants.
La dernière de ces méthodes fut la plus répandue. En essayant de discréditer le dixième élément de preuve en faveur de la thermite dans le WTC, le prestataire du NIST James Millette a publié un article non expertisé par un comité de lecture qui prétend reproduire la découverte de nanothermite dans la poussière du WTC. Ce fut apparemment organisé dans l’espoir de discréditer toutes les preuves en faveur de la thermite dans le WTC.
Millette est bien connu pour avoir contribué à rédiger [en 2002] les rapports officiels qui analysent la poussière du WTC. Il fut responsable de la création du document qui fut utilisé pour pré-examiner tous les matériaux trouvés dans la poussière avant toute analyse par des enquêteurs officiels. Ces rapports officiels ne mentionnaient aucun des indices énumérés plus haut, en particulier les très nombreuses microsphères de fer disséminées dans la poussière des WTC. De plus, l’équipe en charge du rapport officiel de Millette n’a pas trouvé de particules rouge-grises, sans parler de la nanothermite.
Alors qu’il travaillait à discréditer les recherches autour de la nanothermite dans le WTC, Millette fut à nouveau incapable de trouver la moindre microsphère de fer. Mais il déclara finalement qu’il avait trouvé les particules rouge-grises. Curieusement, il ne tenta pas de reproduire les tests qui auraient pu déterminer si ces particules étaient de nature thermitique.
Alors qu’il affirmait avoir trouvé les particules, Millette pratiqua une analyse par XEDS afin de déterminer leur composition élémentaire, mais il omit de pratiquer tous les autres tests, dont le BSE, le DSC, le test à la flamme, le test MEK, ou la mesure de la résistivité des particules. Il déclara sans fournir la moindre explication qu’il avait réduit en cendres les particules à 400° dans une chambre de cuisson, prouvant ainsi que ce n’étaient pas les matériaux recherché (qui se consument à 430°), et il ignora la suite de l’étude qu’il avait mise sur pied pour répliquer. Parce qu’il ne pratiqua pas le test par DSC, il n’a pas pu pas obtenir des XEDS des sphères formées à partir des particules. Et puisqu’il n’avait toujours pas trouvé de sphères dans la poussière, il n’a pas pu les tester, ce qui l’autorisa à ignorer les tests des sphères issues de la réaction de la thermite.
Millette appuya son étude sur le FTIR, que j’ai également pratiqué sur des particules de poussière du WTC, mais avec un résultat très différent. Comme dans la publication de Millette, mon travail sur le FTIR n’a pas encore été repris dans une publication à comité de lecture, et ne doit donc pas être considéré comme une preuve faisant autorité. Il y avait moins d’urgence à pratiquer ce test supplémentaire parce que ce qui a été accompli n’a reçu aucune réponse légitime à ce jour, ni du gouvernement, ni de la plupart des membres de la communauté scientifique. Ce triste constat devrait aujourd’hui être au centre des débats.
Dans tous les cas, Millette n’a tenté de réaliser qu’un dixième des tests dans son obstination à reproduire (ou réfuter) un dixième des preuves de présence de thermite au WTC. Son « approche à 1% » non expertisée par un comité de lecture fut néanmoins très convaincante aux yeux de beaucoup de gens, y compris parmi ceux qui publièrent les rapports officiels sur le 11/9. Mais il est évident que pour d’autres, le travail de Millette s’avère être tout sauf la réplique annoncée, dans tous les sens du terme.
J’attends avec impatience l’article scientifique publié dans une revue à comité de lecture qui répliquera enfin à l’article sur la nanothermite, ou à n’importe laquelle des publications scientifiques à comité de lecture qui documentent les preuves de présence de thermite au WTC. Souhaitons que nous y parvenions sans avoir à nous inquiéter des sources et sans avoir besoin de rappeler la duperie et les manipulations qui les ont précédées.
En attendant, il est important de reconnaître la différence entre les apparences superficielles de la science, et sa pratique effective. Ignorer 90% des indices n’est pas scientifique. Et la reproduction des 10% signifie en fait reproduire tous les travaux. Si les détracteurs de la thermite et ceux qui soutiennent des hypothèses alternatives peuvent trouver le courage et se concentrer pour relever ce challenge, alors peut-être finiront-ils par contribuer au débat.
[1] Voici quelques exemples du courant d’air chaud :
- « Puis le nuage de poussière nous a frappés. C’est devenu vraiment très chaud. On aurait presque dit que ça allait prendre feu. » Thomas Spinard, pompier de New York, Camion 7
- « Une vague – solide, noire- de chaleur brûlante me rejeta au loin dans la rue. » David Handschuh, New York’s Daily News
- « Alors que je courrais, un truc brûlant a envahi mon dos, parce que je n’avais pas eu le temps d’enfiler mon manteau, et j’ai eu – eh bien, je crois des brûlures du premier et second degré dans mon dos. » Marcel Claes, pompier de New York
- « Puis nous nous sommes retrouvés prisonniers de la fumée, c’était horrible. Une chose dont je me souviens, c’est que c’était brûlant. La fumée était brûlante et ça m’a fichu la trouille » -Manuel Delgado – infirmier
- « Je me souviens de m’être frayé un chemin dans le tunnel et il y avait du vent, des débris, et une chaleur incroyables… » – Brian Fitzpatrick, pompier de New York.
- « J’ai été happé par un gigantesque souffle de vent brûlant en rafales, de la fumée et de la poussière, et heurté par toutes sortes de débris. » Louis Giaconelli, pompier de New York.
- « Ce vent très chaud se mit à souffler et tout devint noir comme la nuit et nous ne pouvions plus respirer » Todd Heaney, pompier de New York.
[2] Voir par exemple Meyerowitz, Aftermath: World Trade Center archive. Phaldon Publishing, London, p 178. Regarder la photographie de l’événement observé le 8 novembre 2001 qui montre un incroyable et brusque changement des émissions en forme de nuage provenant du tas de débris, au départ de la fumée noire, qui devient un nuage blanc.
En lien avec cet article :
- Traduction intégrale de l’article « peer reviewed » concluant à la présence de nano-thermite dans les poussières du WTC / editions Bentham Open Access / Harrit Jones / 13 février 2009
- 10 documents qui prouvent que la nanothermite peut être utilisée comme un puissant explosif / Dig Within, Kevin Ryan / 18 juin 2011
- Réfutation des arguments de Jérôme Quirant censés invalider l’étude Harrit-Jones de découverte de matériaux thermitiques dans les poussières des tours des WTC / ReOpen911.info / Pole / 10 juin 2010
- Une théorie scientifique de la chute du WTC7 / Foreign Policy Journal, Michael Fullerton / 14 février 2011
- 14 points de convergence avec les rapports officiels / Jones Legge Ryan Szambotti Gourley / journal of 911 studies / 10 mai 2008
Excellent article!
bon boulot complet et détaillé
Donc d’apres cet article il n’existe qu’une seule réaction dans l’univers pouvant générer des hautes températures capables de fer fondre ou vaporiser divers éléments comme le fer et produire des nanotubes de carbone: la réaction thermitique! … invraisemblable de nullité! Il existe bien sur d’innombrables réactions chimiques ou nucleaires permettant cela ce qui fait que de la longue liste d’éléments en faveur de la nanothermite le seul qui soit vraiment discriminant est l’article scientifique de S Jones, l’homme qui a discrédité la fusion froide et qui est sans doute probablement encore à la manoeuvre sur le 11/9 car si sa thèse tenait la route , elle n’aurait jamais été publiée dans un journal à referee: l’empire a des moyens tres efficaces pour empecher ce genre de choses de se produire.
Par ailleurs:
Les réactions thermitiques ne peuvent pas s’entretenir des mois durant, justement comme elles n’ont pas besoin d’oxygene , elles ne peuvent pas etre etouffées donc elles démarrent et brulent leurs composés actifs très rapidement puis s’arretent. Les feux qui couvent pendant des mois (comme des braises sous la cendres ) sont justement ceux qui sont etouffés par manque d’oxygène. Mais ceux là ne font pas fondre l’acier.
J’ajoute que le niveau de destruction atteint au WTC est incompatible avec la nanothermite comme avec n’importe quel autre type d’arme chimique, tandis que les armes nucléaires sont exclues par l’absence de radioactivité et les trops faibles niveaux de tritium
Donc on a affaire à autre chose! Toutes les signatures de la fusion froide sont par contre présentes:
voir mon commentaire à une autre théorie de merde (la démolition nucléaire) surmédiatisée ici
https://www.youtube.com/watch?v=Lec9giab90I
Les videos de Kurt Sonnenfeld ont commencé à être mis en ligne sur le site de Loose Change.J’espère que les architectes pourront y trouver des pistes intéressantes.
Kurt Sonnenfeld Footage
https://www.youtube.com/user/loosechange911
Niels Harrit en appel,se présentera en cours le 12 mars prochain:
WTC 7 and Thermite Paper Enter Legal Arena
Libel Lawsuit Against Danish Media Sets Stage for 9/11 Evidence in Court
http://www.ae911truth.org/news/201-news-media-events-harrit-libel-suit.html