Les services secrets US totalement aveugles sourds et muets jusqu’au 1er impact d’avion contre le WTC ?
La CIA, le FBI, la NSA (la plus puissante agence de renseignements US), la DIA (services de la Défense), l’Armée US elle-même, le gouvernement Bush, toutes ces organisations aux budgets et aux moyens colossaux ignoraient totalement – selon les témoignages de terrain recueillis par la Commission d’enquête sur le 11-Septembre – la nature des détournements et des événements terroristes imminents, jusqu’au premier impact du Vol 11 contre le World Trade Center à 8 h 46. Le directeur de la NSA a même continué sa réunion du matin comme si de rien n’était. Aucune information n’était disponible sur les réseaux, même ceux réservés à l’armée et aux Agences de renseignements. Voici le détail des faits, rassemblé par le chercheur Shoestring, déjà auteur de plusieurs textes retentissants sur les absences de la Défense aérienne américaine ce jour-là.
Le CMOC, centre nerveux de la Défense aérienne des États-Unis dans les montagnes Cheyenne
Pourquoi les agences de renseignements étaient-elles privées de toute information pendant les attentats du 11/9 ?
Par Shoestring, sur 911Blogger.com, le19 août 2012- 8 h 08
Traduction GV pour ReOpenNews
Lorsque les attentats terroristes ont commencé le 11 septembre 2001, la plupart des agences et des services de renseignements qui auraient dû être en train de suivre de près le déroulement des événements catastrophiques en cours dans le ciel des USA, ne savaient absolument pas que quelque chose de grave se passait. Du fait de leurs responsabilités particulières et de leurs moyens sophistiqués, des agences comme le FBI ou la NSA (National Security Agency) auraient dû être parmi les premières à connaitre les détails de la situation. Au lieu de cela, elles sont restées dans une sorte de black-out total d‘informations, et ce qu’elles savaient des attentats, elles l’ont appris à travers les reportages télé.
Le fait que des agences et des services de renseignements aussi importants aient connu ce problème, tous en même temps, laisse penser que le black-out d’informations a pu être intentionnel – une forme de sabotage commis par ceux qui ont perpétré les attentats. Un tel acte aurait pu être planifié pour rendre inopérants ces agences et ces services au moment précis où on avait le plus grand besoin d’eux, s’assurant ainsi du succès des attentats.
Des officiers de l’Armée cherchent en vain des informations sur les attentats
L’absence de prise de conscience de la crise en cours le 11-Septembre est mise en évidence par les récits de deux officiers de l’armée qui ont contacté de nombreux services dans l’espoir d’en savoir un peu plus sur les attentats. Ces officiers sont le lieutenant-colonel Mark Stuart, un officier du Renseignement au Northeast Air Defense Sector (NEADS) du NORAD, et le major David McNulty (ci-contre), officier sénior du renseignement au 113e escadron de la Garde nationale aérienne du District de Columbia située sur la base Andrews de l’US Air Force. [1]
Les unités de Stuart et de McNulty avaient un rôle crucial à tenir le 11-Septembre. Le NEADS, basé à Rome dans l’État de New York, était responsable de la coordination militaire US en cas de détournement d’avion. [2] Et la « défense aérienne autour de Washington DC », d’après Knight Ridder, « était assurée par les avions de chasse de la base Andrews de l’Air Force, » qui se trouve à seulement 10 minutes de la capitale.[3] La Garde aérienne nationale de DC était d’ailleurs surnommée « les Gardiens de la Capitale ».[4] Il était donc essentiel que Stuart et McNulty aient accès aux toutes dernières informations en temps réel au sujet des attentats. Mais cela ne s’est pas produit.
Le NEADS a été alerté du premier détournement – celui du vol 11 d’American Airlines -, un peu avant 8 h 38 le 11 septembre 2001, lorsqu’un contrôleur aérien a appelé pour faire part d’un incident et a demandé l’assistance des militaires.[5] A partir de 8 h 48, Mark Stuart a contacté plusieurs services pour voir s’ils avaient de plus amples informations sur ce détournement, en plus de ce qu’il savait déjà. Ces services incluaient le Centre d’informations stratégiques et des opérations du FBI, le Centre militaire national de renseignement conjoint (NMJIC), et le Quartier général de la 1ère unité de l’Air Force. Aucun d’eux ne put fournir la moindre information supplémentaire. Un collègue de Stuart interrogea le SIPRNET – le système Internet réservé aux militaires – pour avoir plus d’informations, sans succès.[6]
A la base Andrews de l’Air Force, cinq minutes environ après avoir appris le crash du 2e avion contre le Word Trade Center (qui s’est produit à 9 h 03), McNulty s’est assis devant son ordinateur (« Intel Vault ») et s’est mis à la recherche d’informations pertinentes. Il contrôla également sur le SIPRNET. Il appela plusieurs agences, dont le FBI, la CIA, et la NSA. Il appela aussi des unités comme le l’Escadron de renseignements du Centre de Commandement aérien (Air Combat Command Intelligence Squadron) et le 609e Escadron du Renseignement de l’Armée de l’Air. Mais il fut incapable d’en apprendre plus que ce qu’il savait déjà au travers des reportages télés.[7]
Un autre témoignage fournit de plus amples détails sur l’absence totale d’informations sur ces événements tragiques au sein de l’Armée et d’autres agences gouvernementales. En fait, le black-out d’informations semble avoir été quasi total. Un officiel du gouvernement a déclaré que les USA « étaient sourds, aveugles et muets » pendant la majeure partie de la journée 11-Septembre.[8]
Les contrôleurs aériens avaient noté les signes avant-coureurs de la crise
Bien que de nombreux services soient restés dans l’ignorance de ce qui se passait au moment où les Tours Jumelles étaient frappées, des indices de la crise avaient été identifiés bien avant. Ces indices avaient été reçus ou perçus à la fois par la Federal Aviation Administration (FAA), qui est responsable de la gestion du système de contrôle aérien aux USA, et par American Airlines.
Le premier signal que quelque chose ne tournait pas rond se produisit environ 33 minutes avant le crash du Vol 11 contre le World Trade Center, quand la communication avec l’appareil cessa brusquement. Un peu avant 8 h 14, l’équipage de l’avion ne répondit pas aux instructions lui demandant de monter à 35 000 pieds. Le contrôleur aérien du Centre de la FAA à Boston qui s’occupait du Vol 11 a essayé à plusieurs reprises d’établir un contact avec l’appareil dans les 10 minutes qui suivirent, sans succès.[9]
Les contrôleurs du Centre de Boston notèrent un autre indice de la situation d’urgence vers 8 h 21, lorsque le transpondeur du Vol 11 – l’équipement qui transmet les informations d’identification de l’appareil aux écrans radars – disparut. Cela, d’après le Christian Science Monitor, constituait « un élément beaucoup plus inquiétant » que la perte du contact radio.[10]
Puis, vers 8 h 25, le contrôleur en charge du Vol 11 entendit deux conversations radios apparemment transmises par l’un des pirates de l’air du Vol 11, qui l’amenèrent à conclure que l’avion avait effectivement été détourné. A ce moment-là, le Centre de Boston commença à avertir sa chaine de commandement au sein de la FAA, au sujet des soupçons de détournement.[11]
Une minute plus tard, les contrôleurs du Centre de Boston notèrent un changement de route complet du Vol 11 qui bifurquait vers le sud.[12] Ceci constituait un événement majeur. Darrel Smith, un officier du Renseignement travaillant au siège de la FAA ce matin-là, a déclaré avoir été particulièrement inquiet lorsqu’il a vu cela, car un tel changement était comme « faire demi-tour sur l’autoroute. » Le changement de trajectoire du Vol 11 « mettait en péril tous les avions se trouvant dans cet espace aérien, » a-t-il déclaré. [13]
La compagnie aérienne a reçu des avertissements précoces de la situation d’urgence à travers les appels téléphoniques des passagers
American Airlines, tout comme la FAA, était au courant de la crise bien avant le crash du premier avion contre le WTC. A 8 h 19, Betty Ong, l’une des passagères du Vol 11, a [selon la version officielle – NdT] contacté le bureau des réservations d’American Airlines pour le sud des États-Unis situé à Cary en Caroline du Nord, et pendant 25 minutes, a transmis des informations cruciales sur ce qui se passait à bord de l’appareil. À peine deux minutes après le début de cet appel, un responsable du bureau des réservations a appelé le Centre de contrôle des Opérations d’American Airlines à Fort Worth dans le Texas, et lui a passé les informations que Betty Ong avait fournies. Puis à 8 h 32, Amy Sweeney, une autre passagère du vol appela le bureau des services de vol d’American Airlines de Boston. Lors de son appel qui dura 12 minutes, elle transmit au responsable du Centre les détails sur la situation de crise à bord.
Lors de leurs appels, Ong et Sweeney établirent clairement le sérieux de la situation. Elles rapportèrent que le Vol 11 avait été détourné et que les pirates se trouvaient dans le cockpit, que deux passagers du vol avaient été poignardés ; l’un d’eux avait eu la gorge tranchée et était mort ; et qu’il y avait une bombe dans le cockpit.[14]
Mais tandis qu’American Airlines et la FAA étaient au courant très tôt des détails de cette situation d’urgence, d’autres agences ou services qui auraient également dû suivre de près la crise en cours, ignoraient tout et ne savaient même pas que quelque chose d’anormal était en train de se produire. Et donc, quand Mark Stuart, au NEADS contacta un certain nombre d’agences du Renseignement, peu après le premier crash contre le WTC, il découvrit qu’elles n’avaient pas plus d’informations que ce qu’il savait déjà lui-même.[15] Et David McNulty, à la base Andrews de l’Air Force, s’est rappelé que lorsqu’il fit la même chose, quelques minutes après le crash du 2e avion contre le WTC, il eut l’impression de « réveiller les agences nationales [de renseignement] » et trouva que celles qu’il avait appelées « n’avaient rien à signaler de particulier. »[16]
Le Centre des Opérations du FBI avait un rôle-clef dans la réponse au terrorisme aux USA
Mark Stuart appela le Centre des Informations stratégiques et des Opérations du FBI (SIOC) pour transmettre l’information sur le détournement du Vol 11. Stuart expliqua devant la Commission qu’il avait appelé vers 8 h 48. Autrement dit, deux minutes après la frappe du Vol 11 contre la Tour Nord du World Trade Center.[17] Le SIOC aurait dû être en première ligne pour répondre aux attentats du 11/9. Le Plan inter-agences de conception des opérations pour le Terrorisme domestique des États-Unis, établi en janvier 2001, prévoyait que le rôle du SIOC était de « coordonner et de gérer l’effort au niveau national lors d’un attentat terroriste. »[18] L’objectif de ce Centre, d’après certains officiels du FBI, était « de maintenir le FBI au courant de toute crise, au moyen d’ordinateurs sophistiqués et d’équipements de communication. »
Le SIOC, créé en 1998, s’étalait sur 3700 m2 au 5e étage du Quartier général du FBI à Washington. Il était conçu pour gérer jusqu’à cinq crises simultanément, et lors d’une situation d’urgence majeure, il pouvait accueillir jusqu’à 450 personnes.[19]
Le SIOC fonctionnait 24h sur 24 comme poste de veille et comme centre de gestion de crise.[20] Une équipe de 10 membres était constamment de permanence. Ses équipes incluaient un représentant du Groupe de sécurité cryptographique de la NSA qui pouvait fournir des informations provenant des réseaux mondiaux d’espionnage électronique du gouvernement.[21] Les 225 terminaux d’ordinateurs du centre avaient accès à trois types de réseaux locaux : le réseau normal du FBI qui pouvait se connecter aux réseaux des autres agences extérieures ; un réseau classifié qui opérait au niveau « Top Secret » ; et un réseau spécial encore plus secret, classifiant les informations spécialement compartimentées.[22]
Des agents et de hauts responsables du FBI, ainsi que des représentants de la plupart des autres agences gouvernementales, se rendirent au SIOC le 11-Septembre suite aux attentats terroristes.[23] John Ashcroft, le ministre de la Justice de l’époque, a expliqué devant la Commission que « le SIOC était l’endroit où il fallait être pour avoir des informations, alors tout le monde voulait y aller. »[24]
Le très sophistiqué Centre des Opérations ‘ne savait rien’ des attentats
Pourtant, malgré les responsabilités-clés qui incombaient au Centre et ses moyens très sophistiqués, son personnel de pointe au poste de commande n’était apparemment pas plus informé des attentats du 11/9 que le public qui regardait tout cela à la télévision. Stuart s’est souvenu que lorsqu’il a appelé le SIOC, le Centre n’avait « aucune information à proposer au sujet de la nature du détournement du Vol 11 d’American Airlines. » Stuart fut mis en contact avec plusieurs personnes du Centre auxquelles il expliqua ce qui était en train de se produire, et à qui il demanda s’ils avaient des informations des autorités de police. Mais Stuart rapporta qu’ « ils n’avaient absolument rien. » L’une des personnes que Stuart eut au bout du fil lui raccrocha au nez en disant « Oh et puis merde, je dois y aller ! ».[25]
Fred Stremmel, un analyste du contreterrorisme au FBI, se trouvait au SIOC au début des attentats, et a décrit les événements sur place. D’après son récit, les personnes présentes au Centre ne réalisèrent que les USA subissaient une attaque terroriste que lorsqu’ils virent à la télévision le deuxième avion frapper le WTC.
Stremmel prit conscience de la situation de crise ce matin-là quand un collègue du SIOC lui dit qu’un avion s’était écrasé contre le WTC. Toute une foule était en train de regarder les reportages sur un écran géant, et Stremmel vit en direct le deuxième avion frapper le WTC, puisque ces images étaient retransmises en direct à 9 h 03. D’après le journaliste et écrivain Garrett Graff, à ce moment-là, « tout le monde au centre des Opérations est resté figé. » Stremmel a déclaré qu’après avoir vu le 2e crash à la télévision, les gens au SIOC « savaient probablement qu’il s’agissait d’un acte terroriste, mais nous étions dans le déni. C’est comme quand on vous dit que vous avez le cancer. Vous essayez de le nier le plus longtemps possible. »[26]
Même certains hauts responsables du FBI étaient tout aussi ignorants que le public de ce qui était en train de se passer. Le directeur du FBI, Robert Mueller, tenait sa réunion quotidienne du matin dans la salle de conférence au siège du FBI lorsque les attentats se produisirent. Tous les directeurs-assistants du Bureau étaient avec lui, dont Dale Watson, le chef du contreterrorisme. Tous n’apprirent qu’il y avait un sérieux problème que lorsqu’une personne interrompit la réunion et leur dit qu’un avion s’était écrasé contre le WTC. Mais au début, ils ne réalisèrent pas qu’il s’agissait d’un attentat terroriste. « Comment un avion peut-il ne pas voir la Tour ? Il fait si beau aujourd’hui, » aurait lancé Mueller. Certains participants à cette réunion se rendirent dans le bureau du directeur adjoint, Thomas Pickard. C’est là qu’ils virent le deuxième avion frapper la Tour en direct à la télévision, et réalisèrent que c’était un attentat terroriste. C’est seulement à ce moment-là que Watson revint à son bureau et activa le mode « crise » au SIOC, et que Pickard et Mueller se dépêchèrent de s’y rendre.[27]
Les agents de terrain du FBI à Washington DC étaient également très peu informés. Le bureau de terrain de Washington est l’un des services que David McNulty avait appelés après que le 2e avion détourné, le vol United Airlines 175, eut frappé la Tour Sud du WTC. Pourtant, il n’avait pu fournir à McNulty aucune information additionnelle sur la situation. « Ce fut du temps perdu » commenta McNulty.[28]
Le Centre de renseignement du Pentagone n’avait « aucune information pertinente »
Après avoir appelé le SIOC, Mark Stuart téléphona au Centre de renseignement militaire national conjoint (National Military Joint Intelligence Center, ou NMJIC) à propos du détournement du vol 11.[29] Le NMJIC, qui est situé dans la zone de la direction au Pentagone, surveille constamment les développements de toutes les situations de crise pouvant requérir l’intervention des USA.[30] Des agences comme la CIA ou la NSA y ont des représentants permanents. D’après James Clepper, un ex-directeur de l’Agence de renseignements de la Défense (DIA), « lorsque des situations de crise surviennent, le NMJIC sert à centraliser toutes les demandes d’informations au niveau du Renseignement national. »[31]
Par conséquent, le NMJIC aurait dû être au courant dès le début de la situation de crise du 11-Septembre. Mais lorsque Stuart appela le bureau de l’Air Force là-bas, il découvrit que le NMJIC « n’avait aucune information supplémentaire pertinente » à lui proposer.[32] De surcroit, le personnel du NMJIC semble avoir été très peu informé des développements de la situation après l’appel de Stuart, et ils ne savaient même pas que leur bâtiment (le Pentagone ! – NdT) avait subi un attentat à 9 h 37.
Marc Garlasco, un analyste sénior du Renseignement au Pentagone, se trouvait au NMJIC le 11-Septembre. Garlasco s’est rappelé qu’il était en réunion ce matin-là et n’avait appris la gravité de la situation que lorsqu’un collègue lui a dit, « Oh, tu ne sais pas ? Le World Trade Center a été touché. » Il a alors regardé les reportages à la télévision sur le crash d’avion et vit donc le Vol 175 frapper la Tour Sud à 9 h 03.
Pourtant, lorsque le Pentagone a été attaqué plus de 30 minutes après, Garlasco ne savait pas que son propre bâtiment avait été frappé. Le NMJIC est situé du côté opposé du Pentagone par rapport à l’endroit de l’impact (supposé de l’avion – NdT), et donc Garlasco n’a pas ressenti ni entendu l’explosion de l’attentat. Mais une chose encore plus déconcertante, vu les moyens sophistiqués dont disposait très probablement le NMJIC et le rôle-clef qu’il aurait dû avoir durant des événements comme ceux du 11/9, est que les personnes présentes dans le Centre n’ont pas été informées immédiatement de l’attentat contre le Pentagone, par une quelconque source. Garlasco se rappelle qu’ « il fut très surpris de voir des gars en uniformes noirs se précipiter dans son bureau armes à la main et leur crier "On évacue! On vient d’être attaqués !" » (Les "gars en uniformes noirs" étaient probablement membres du Service de protection de la Défense – le service d’ordre qui veille sur le Pentagone.)[33]
L’Agence nationale de Sécurité a eu connaissance des attentats par CNN
Une autre agence qui aurait raisonnablement dû suivre les attentats depuis le tout début est la National Security Agency. C’est l’une des agences contactées par David McNulty lors de sa recherche d’informations.[34]
La NSA, située à Fort Meade dans le Maryland, est chargée de collecter et d’analyser les communications à l’étranger, et de protéger les communications du gouvernement US et son système d’information. L’écrivain James Bamford, un expert de l’Agence, l’appelle « l’organisation d’espionnage la plus grande, la plus secrète, et la plus sophistiquée de la planète. » En 2001, elle comptait environ 38 000 employés, ce qui représente plus que la CIA et le FBI réunis.[35]
Et pourtant, McNulty se rappelle que lorsqu’il a appelé le bureau d’information 24/24 de la NSA après le second crash contre le WTC, « ils n’en savaient pas plus que moi. » McNulty a déclaré : « Tous autant que nous étions, prenions nos informations sur CNN. »[36]
Même Michael Hayden, le directeur de la NSA à l’époque, n’était pas au courant de la situation de crise au moment où les deux Tours furent touchées. Hayden se trouvait à son bureau, où il tenait une réunion de routine avec quelques officiels de haut rang, lorsqu’il reçut le premier avertissement de ce qui était en train de se passer. Son premier assistant arriva et lui dit qu’un avion avait percuté le World Trade Center.[37] Hayden pensa que le crash était probablement un « horrible accident. »[38] « L’image que j’ai eue immédiatement était celle d’un petit avion, qui avait certainement dû être mal piloté, » a-t-il raconté.
Hayden alluma un téléviseur qui se trouvait sur son bureau et vit les images du WTC en feu. Il pensa « que c’était un bien grand feu pour un petit avion » s’est-il rappelé. Il continua néanmoins sa réunion.[39] Hayden ne réalisa que les USA subissaient véritablement une attaque terroriste que lorsque son assistant entra de nouveau, peu après 9 h et lui rapporta le crash du 2e avion contre le WTC. À ce moment-là, se rappelle-t-il, « cela leva tous mes doutes… il s’agissait forcément d’une attaque terroriste. »[40]
Le Service de la NSA chargée de tirer la sonnette d’alarme en cas d’attaque programmée a appris la situation de crise par la télé
L’ignorance totale dans laquelle se trouvait la NSA est particulièrement remarquable du fait que l’agence est dotée d’un service dédié à la détection des attaques lorsqu’elles sont sur le point de se produire. Le Centre des missiles et de moyens astronautiques spéciaux de la Défense (Defense Special Missile and Astronautics Center, ou DEFSMAC), est situé dans le bâtiment principal de la NSA, et a pour mission de servir de « principale sonnette d’alarme nationale pour toute attaque planifiée contre l’Amérique, » d’après Bamford.
Le DEFSMAC « sert de point de convergence pour ‘toutes les sources’ de renseignements – les postes d’écoute téléphonique, les satellites d’observation, les agents de terrain, les détecteurs sismiques » et ses analystes passent leur temps à « surveiller en permanence tous les flux d’information entrants ; à examiner les dernières photographies ; à analyser les données de satellites d’observation préventive tournant à 36 000 km au-dessus de l’équateur. » Le Centre « transmet les informations immédiatement au Centre de Commandement stratégique US de la base d’Offut de l’Air Force dans le Nebraska, au NORAD dans les Cheyenne Mountains au Colorado, et à d’autres Centres de commandement d’urgences. »
Un ex-officiel de la NSA explique que le DEFSMAC « dispose de toutes les informations en provenance de tous les services, et a une activité de veille. Ils sont probablement plus au courant de toute menace dans le monde, que ce soit des missiles, des avions, ou des activités militaires secrètes, et sont plus vite et mieux informés, en temps réel, que n’importe quel autre groupe aux États-Unis. »
Malgré cela, le DEFSMAC n’a rien perçu des signes avant-coureurs des attentats le 11/9. Bamford remarque que « le matin du 11-Septembre, le DEFSMAC a appris l’attaque aérienne massive seulement après les faits, et non pas au travers du système américain de satellites qui a couté plusieurs milliards de dollars, ou de ses réseaux mondiaux d’espionnage ou de ses centres d’écoutes, ou encore de son armée d’espions de terrain, mais grâce à un vieux poste télé poussiéreux sorti d’une armoire. »
Cet échec du DEFSMAC a eu de lourdes conséquences. D’après Bamford, « lorsqu’ils perçoivent une menace d’attaque imminente, les officiels du DEFSMAC envoient pratiquement en temps réel des alertes contenant toutes les informations disponibles provenant des différentes sources du Renseignement à presque 200 ‘clients’, liste qui inclut la Situation Room de la Maison Blanche, le Centre de commandement militaire national (NMCC) au Pentagone, le centre d’alertes de la DIA, et un certain nombre de services à l’écoute partout dans le monde. »[41] Mais du fait de l’échec du DEFSMAC à percevoir à temps les indices des attentats du 11/9, ses « clients » n’ont reçu aucun avertissement à l’avance que le Centre aurait pu leur fournir.
Le système Internet réservé à l’Armée n’avait pas d’information particulière
Alors qu’il cherchait désespérément des informations sur les attentats terroristes en cours, un officier du Renseignement au NEADS, tout comme David McNulty à la base Andrews de l’Air Force, se brancha sur le SIRPNET.[42] C’est le réseau Internet réservé au département US de la Défense, et il sert à transmettre des informations classifiées, jusqu’au niveau « Top Secret ».[43]
Le SIPRNET aurait dû constituer un outil de choix pour tenir les militaires au courant des dernières informations sur les attentats. Le Colonel Brian Meenan, directeur de la cellule militaire au Centre de Commandement de la FAA à Herndon en Virginie, a expliqué peu avant le 11/9 les avantages que son unité pouvait tirer de l’installation récente de terminaux SIPRNET peu avant le 11/9, cela signifiait que « nous pouvions voir immédiatement les plans du NORAD et ceux du département de la Défense au fur et à mesure qu’ils évoluaient ; les filtres, les packages, on pouvait les formater et aller ensuite voir le manager des opérations nationales de la FAA – qui avait le contrôle sur l’ensemble de l’espace aérien national – et lui fournir une certaine visibilité sur… les chasseurs, les avions ravitailleurs, et les activités de soutien de l’aviation. »[44]
Malgré cela, McNulty ne put rien obtenir de plus du SIPRNET que ce qu’il savait déjà par la télévision.[45] Au NEADS, Mark Stuart demanda à un collègue d’interroger le SIPRNET au sujet des attentats. Mais son collègue « n’a rien trouvé ce matin-là, ni l’après-midi, » se rappelle-t-il. »[46]
D’autres unités de l’Armée « n’avaient aucune autre information »
Stuart et McNulty contactèrent plusieurs unités militaires lors de leur recherche d’informations sur les attentats, en vain. McNulty appela l’Escadron de renseignements du Centre de Commandement aérien (Air Combat Command Intelligence Squadron) à la base de Langleys de l’Air Force en Virginie, et le 609e Escadron du Renseignement de l’Armée de l’Air sur la base Shaw de l’Air Force en Caroline du Sud ; tous deux furent incapables de lui fournir la moindre information.[47] Après avoir contacté le NMJIC, Stuart appela un officier du Renseignement de la 1ère unité de l’Air Force à la base Tyndall en Floride. Mais, se rappelle Stuart, la 1ère unité de l’Air Force « n’avait aucune information » sur les attentats.[48]
D’autres témoignages nous apprennent que le personnel du Centre des opérations du NORAD dans les montagnes Cheyenne au Colorado – un autre centre-clef de la Défense – était tout aussi ignorant des événements en cours. Le Centre d’Opérations de Cheyenne Mountain (CMOC), d’après le NORAD, « collecte les données provenant d’un système mondial de satellites, de radars, et d’autres capteurs, et traite ces informations au moyen d’ordinateurs sophistiqués qui permettent d’aider le NORAD et le Commandement aérospatial US dans ses missions. »[49] Le Toronto Star a écrit que le rôle du Centre était de « rassembler et de synthétiser toutes les informations critiques du NORAD en une seule photo claire et concise. »[50] Le magazine Airman décrit le personnel du CMOC comme « les yeux et les oreilles de l’Amérique du Nord, » et affirme que « rien n’échappe à sa veille permanente. »[51]
Et puisque le NORAD est l’organisation militaire responsable de surveiller et de défendre l’espace aérien des États-Unis, on aurait pu raisonnablement s’attendre à ce que le personnel du Centre des opérations soit un peu plus au courant que cela de la situation de crise en cours dans le ciel des États-Unis le 11-Septembre. Mais, comme l’ont établi clairement les officiers de permanence au CMOC ce jour-là, ce ne fut pas le cas.
En effet, le lieutenant-colonel William Glover a déclaré que le matin du 11 septembre 2001 avait été pour lui « la première fois… où il fut confronté au brouillard de la guerre, car nous ne savions pas du tout ce qui se passait. »[52] Le lieutenant-colonel Steven Armstrong se rappelle que les personnes présentes au CMOC « étaient là, sans aucune information, cherchant simplement à en savoir plus. »[53] Armstrong a déclaré : « La majorité des informations que nous avions à ce moment-là venait de la télé. »[54] Et le général de division Rick Findley a expliqué que « nous étions un petit peu en retard pendant toute cette matinée, et nous cherchions à comprendre exactement ce que l’on pouvait obtenir comme information. »[55]
Le black-out d’informations relève-t-il d’un sabotage ?
Les faits décrits ci-dessus soulèvent bien des questions qui appellent à une enquête sérieuse. D’autres services, en plus de ceux évoqués ici, ont probablement subi la même « absence totale d’information » au moment des attentats du 11/9. Des enquêteurs, des chercheurs doivent tenter de déterminer si cela s’est produit, et dans ce cas, quels services ont été affectés, et quels problèmes ils ont rencontrés.
Nous devons aussi savoir à quel moment les services-clés ou les agences comme celles contactées par Mark Stuart et David McNulty, ont obtenu plus d’informations sur la situation réelle et ont été en mesure d’utiliser leurs propres moyens et leurs sources d’information, plutôt que de s’en remettre entièrement aux reportages télés. Et nous devons aussi identifier les causes de ce black-out d’informations. D’autres enquêtes ont-elles déjà étudié la question ? Et dans ce cas, qu’ont-elles découvert ?
Si, comme cela est suggéré plus haut, l’absence d’avertissement au sein du gouvernement US et de l’Armée, concernant les événements du 11/9, est due à un sabotage, cela a de très sérieuses implications. Les 19 jeunes arabes accusés d’avoir détourné quatre avions et d’avoir mené ces attaques n’étaient certainement pas en mesure de causer un tel black-out parmi tous ces services de renseignements. Il a fallu que des individus extrêmement compétents possédant la connaissance et l’expérience du mode de fonctionnement des militaires et des services de renseignements soient impliqués. Si c’est le cas, cela signifie que ces personnes, qui étaient au service de l’Armée des États-Unis ou de ses services secrets, ont probablement aidé à planifier et à mener à bien les attentats du 11 septembre 2001.
Shoestring Notes de l’auteur :
[1] "Mémorandum pour enregistrement : Interview du Lt. Col. Mark E. Stuart, USAF, Officier du Renseignement, Northeast Air Defense Sector (NEADS)." Commission sur le 11/9, 30 octobre 2003; "Memorandum for the Record: Interview du Major David McNulty, Chef du Renseignement, 121e escadron de combat, Garde aérienne nationale, base Andrews de l’Air Force." Commission sur le 11/9, le 11 mars 2004.
[2] Michael Bronner, "9/11 Live: The NORAD Tapes." Vanity Fair, août 2006; Philip Shenon, The Commission: The Uncensored History of the 9/11 Investigation. New York: Twelve, 2008, p. 203.
[3] Steve Goldstein, "Focus of Training for Terrorist Attacks Has Been Chemical, Biological Warfare." Knight Ridder, September 11, 2001; "Andrews AFB, Maryland." GlobalSecurity.org, 7 mai, 2011.
[4] Lynn Spencer, Touching History: The Untold Story of the Drama That Unfolded in the Skies Over America on 9/11. New York: Free Press, 2008, p. 122; Andrew Wackerfuss, "’We Did What Guardsmen Always Do’: The Air National Guard Responds on 9/11." New Patriot, juillet/août 2011.
[5] Commission sur le 11/9, Rapport final de la Commission : Final Report of the National Commission on Terrorist Attacks Upon the United States. New York: W. W. Norton & Company, 2004, p. 20.
[6] "Mémorandum pour enregistrement : Interview du Lt. Col. Mark E. Stuart."
[7] Leslie Filson, Air War Over America: Sept. 11 Alters Face of Air Defense Mission. Tyndall Air Force Base, FL: 1st Air Force, 2003, p. 79; "Mémorandum pour enregistrement : Interview du Major David McNulty"; Lynn Spencer, Touching History, pp. 155-156.
[9] "Summary of Air Traffic Hijack Events: September 11, 2001." Federal Aviation Administration, 17 septembre 2001; "Transcript American Airlines Flight 11." New York Times, 16 octobre 2001; "Flight Path Study: American Airlines Flight 11." National Transportation Safety Board, 19 février 2002.
[10] Mark Clayton, "Controllers’ Tale of Flight 11." Christian Science Monitor, 13 septembre 2001; Staff Report: The Four Flights. 9/11 Commission, 26 août 2004, p. 9.
[11] "Summary of Air Traffic Hijack Events"; Rapport de la Commission sur le 11/9, p. 19.
[12] "Summary of Air Traffic Hijack Events"; "Flight Path Study: American Airlines Flight 11"; "The Skies Over America: The Air Traffic Controllers on 9/11 Saw the Nightmare Coming." Dateline, NBC, 9 septembre 2006.
[14] Rapport de la Commission sur le 11/9, pp. 5-6; Staff Report: The Four Flights, pp. 8-12.
[15] "Mémorandum pour enregistrement : Interview du Lt. Col. Mark E. Stuart."
[16] "Mémorandum pour enregistrement : Interview du Major David McNulty."
[17] "Mémorandum pour enregistrement : Interview du Lt. Col. Mark E. Stuart."
[19] "FBI Opens High-Tech Crisis Center." CNN, 20 novembre 1998.
[21] "FBI Opens High-Tech Crisis Center."
[22] Jim McGee, "In Federal Law Enforcement, ‘All the Walls Are Down.’" Washington Post, 14 octobre 2001; "Strategic Information and Operations Center (SIOC) Fact Sheet."
[23] Ronald Kessler, The Bureau: The Secret History of the FBI. New York: St. Martin’s Press, 2002, p. 5.
[25] "Mémorandum pour enregistrement : Interview With Lt. Col. Mark E. Stuart."
[26] Jim McGee, "In Federal Law Enforcement, ‘All the Walls Are Down’"; Garrett M. Graff, The Threat Matrix: The FBI at War in the Age of Global Terror. New York: Little, Brown and Company, 2011, p. 317.
[27] "September 11, 2001." New Yorker, September 24, 2001; Ronald Kessler, The Bureau, pp. 419-420; Garrett M. Graff, The Threat Matrix, pp. 314-315.
[28] "Mémorandum pour enregistrement : Interview du Major David McNulty"; Lynn Spencer, Touching History, pp. 155-156.
[29] "Mémorandum pour enregistrement : Interview du Lt. Col. Mark E. Stuart."
[30] Ernest Blazar, "Inside the Ring." Washington Times, 25 septembre 1997; "National Military Joint Intelligence Alert Center." Joint Chiefs of Staff, 6 février 2006.
[31] James R. Clapper Jr., "Challenging Joint Military Intelligence." Joint Force Quarterly, Spring 1994.
[32] "Mémorandum pour enregistrement : Interview du Lt. Col. Mark E. Stuart."
[33] "The Pentagon on Sept. 11: One Survivor’s Account." Fresh Air, NPR, 22 mai 2008.
[34] Leslie Filson, Air War Over America, p. 79.
[35] James Bamford, Body of Secrets: Anatomy of the Ultra-Secret National Security Agency. New York: Doubleday, 2001, pp. 4, 482; George Cahlink, "Breaking the Code." Government Executive, September 1, 2001.
[36] Leslie Filson, Air War Over America, p. 79; "Memorandum for the Record: Interview With Major David McNulty."
[37] James Bamford, A Pretext for War: 9/11, Iraq, and the Abuse of America’s Intelligence Agencies. New York: Doubleday, 2004, pp. 18, 20; Sara Sorcher, "Former, Current Officials Reflect on Bin Laden Hunt a Decade After 9/11: Video." National Journal, 8 septembre 2011.
[38] Ariel Sabar, "General Goes a Little Public to Enhance Image of NSA." Baltimore Sun, 19 avril 2002; "9/11 10 Years After: Interview With Andy Card; Interview With Michael Hayden." Live Event/Special, CNN, 11 september 2011.
[39] James Bamford, A Pretext for War, pp. 18, 20.
[40] Ibid., p. 33; "9/11 10 Years After: Interview With Andy Card; Interview With Michael Hayden."
[41] James Bamford, A Pretext for War, pp. 33-35.
[42] "Mémorandum pour enregistrement : Interview du Lt. Col. Mark E. Stuart"; "Mémorandum pour enregistrement : Interview du Major David McNulty."
[43] Lynn Spencer, Touching History, p. 155; Sharon Weinberger, "What is SIPRNET?" Popular Mechanics, 1er décembre 2010.
[45] "Mémorandum pour enregistrement : Interview du Major David McNulty"; Lynn Spencer, Touching History, pp. 155-156.
[46] "Mémorandum pour enregistrement : Interview du Lt. Col. Mark E. Stuart."
[47] Lynn Spencer, Touching History, pp. 155-156.
[48] "Mémorandum pour enregistrement : Interview du Lt. Col. Mark E. Stuart."
[49] "Cheyenne Mountain." North American Aerospace Defense Command, 27 novembre 1999.
[51] Pat McKenna, "The Border Guards." Airman, janvier 1996.
[52] "NORAD." The Early Edition, CBC, 8 september 2011.
[54] Kevin Simpson, "Rearmed Forces: 9/11 Changed Military Life in Colorado." Denver Post, 28 août 2011.
Traduction GV pour ReOpenNews
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»Il a fallu que des individus extrêmement compétents possédant la connaissance et l’expérience du mode de fonctionnement des militaires et des services de renseignements soient impliqués. Si c’est le cas, cela signifie que ces personnes, qui étaient au service de l’Armée des États-Unis ou de ses services secrets, ont probablement aidé à planifier et à mener à bien les attentats du 11 septembre 2001. »
Même le portrait des avions semble suspect.
Les communications radio sont coupées ainsi que les transpondeurs.Puis soudain elles reviennent pour qu’on puisse entendre les »pirates » menacer les passagers sans demande de rançon ou autre .
Le monde est bien fait…
Question:
y a t’il un moyen technique (g.p.s. ou autres) de prouver que les enregistrements vocaux des pirates proviennent bien des avions détournées ou serions-nous victimes de l’opération NorthWoods version 2001 avec des enregistrements pré-enregistrés et diffusés au bon moment sur la même fréquence?
C’est sans rapport direct avec cet article mais je ne savais pas ou poster ça.
M Jorion ne croit pas à la théorie du complot sur le 11/9, j’invite les spécialistes à essayer de lui fournir de quoi réfléchir:
http://www.pauljorion.com/blog/?p=40828
article impressionnant une fois de plus…. et dire que dans 15 jours nous allons avoir droit aux bêtises habituelles…