Le nouveau président égyptien Mohamed Morsi avait appelé à une nouvelle enquête sur le 11-Septembre
L’Occident peut-il dialoguer avec Mohamed Morsi, le président élu d’un grand pays qui conteste officiellement la version gouvernementale américaine des attentats du 11 septembre 2001, et qui dénonce depuis de longues années la politique étrangère occidentale au Proche et Moyen-Orient ? C’est en tout cas la question que l’on peut se poser suite à l’élection du nouveau président égyptien Mohamed Morsi. A ce jour, le seul chef d’État à avoir osé affronter sur la scène internationale ce tabou des tabous est le président iranien Ahmadinejad, devant la tribune de l’assemblée des Nations Unies en 2010, et l’on connait la suite de l’histoire. D’autres chefs d’Etat se sont aussi prononcés sur leurs doutes comme Hugo Chavez, Pervez Musharraf ou Hosny Moubarack. Son successeur, leader historique du groupe des Frères musulmans, que François Hollande, comme tous les autres hauts dirigeants, s’est empressé de féliciter, assume donc de ce point de vue une certaine continuité, qui contraste singulièrement avec, rappelez-vous, le discours (voir notes) de la main tendue le 4 juin 2009 à l’Université du Caire par Obama. A en lire la déclaration publiée en 2008 par les Frères musulmans et que nous avons traduite pour vous ci-dessous, il se pourrait que les relations entre l’Occident et l’Égypte ne tardent pas à se tendre, à moins que M. Morsi ne rentre dans le rang ?
Le nouveau président élu en Égypte, Mohamed Morsi, leader des Frères musulmans
Le groupe des Frères musulmans appelle à une nouvelle enquête sur le 11/9
Source 911Blogger, le 24 juin 2012
Traduction GV pour ReOpenNews
Le nouveau président égyptien, Mohammed Morsi, appelle depuis déjà longtemps à la tenue aux États-Unis d’une “conférence scientifique” pour déterminer les vrais coupables des attaques du 11 septembre 2001, et a fait part depuis plusieurs années de ses doutes sur le rôle d’al-Qaïda dans le 11/9.
« L’administration US n’a jamais présenté aucune preuve sur l’identité de ceux qui ont commis ce crime, » a déclaré le leader historique des Frères musulmans, Mohamed Morsi en 2007, si l’on se réfère à un Post paru sur Ikhwanweb [Voir ci-dessous - NdT], le site web officiel en anglais du groupe islamiste.
« Les frères musulmans, comme d’autres groupes, exigent un procès transparent basé sur des preuves claires, et aboutissant à des décisions de justice, » avait-il déclaré après le sixième anniversaire de ces attentats qui ont fait près de 3000 victimes. « Nous confirmons que cela n’est en rien une défense de ceux qui ont commis ces actions, mais notre but est la vérité. »
Les Frères musulmans refusent la visite de Bush en Égypte
paru sur IKHWanWeb.com, le 13 janvier 2008
Traduction GV pour ReOpenNews
Plusieurs partis politiques égyptiens ont condamné la prochaine visite de l’ex-président américain George W. Bush en Égypte, prévue dans les prochains jours et qui devait initier sa « tournée » au Moyen-Orient. Les Frères musulmans ont publié une déclaration dans laquelle ils rejettent ouvertement cette visite sous le slogan « les criminels ne sont pas les bienvenus. »
Mohammed Mahdi Akef, le président des Frères musulmans, a déclaré samedi 12 janvier 2008 que les États-Unis ont adopté au lendemain de la Seconde Guerre mondiale les valeurs de justice, d’égalité, de démocratie et de droits de l’homme, mais que l’administration US est vite devenue l’unique leader mondial et a mis en place une politique faite de conspirations et d’intrigues contre le monde islamique.
Cette déclaration s’en prend aussi à la conférence d’Annapolis qui « est restée sourde aux promesses répétées dans lesquelles l’administration US affirmait vouloir répandre la démocratie et les droits humains dans cette région. » Cette déclaration évoque également les crimes commis par l’administration US et ses amalgames délibérés entre terrorisme et islam, alors qu’elle pratique une forme extrêmement dure de terrorisme international au prétexte de combattre le terrorisme.
Dans cette déclaration, il est aussi mentionné que l’administration US a utilisé les attentats du 11/9 pour mettre en application ses plans secrets qui ont débuté avec la destruction de l’Afghanistan et l’invasion de l’Irak, pour provoquer des luttes sectaires dans ces pays, et déclencher une guerre entre l’Éthiopie et la Somalie après la montée de l’insécurité et de l’instabilité entre ces deux nations.
La déclaration mentionnait aussi les tentatives répétées de l’administration US – sous le commandement de Bush – de provoquer des problèmes avec l’Iran au prétexte que celui-ci aurait relancé son programme nucléaire [militaire], ce qui n’a jamais été prouvé. À travers ces initiatives, les États-Unis veulent mettre fin au programme nucléaire civil alors que dans le même temps ils oublient de mentionner l’arsenal nucléaire militaire d’Israël.
La déclaration dénonçait également le soutien des Etats-Unis à l’occupation israélienne de la Palestine, les victimes civiles quotidiennes, l’annexion de nouveaux territoires, en plus de l’embargo économique imposé à la bande de Gaza qui prive ses habitants de nourriture, de médicaments et de carburants tandis que les malades continuent d’y mourir par manque de soins, des faits que les Frères musulmans dénoncent fermement.
La déclaration des Frères musulmans conteste la visite programmée du président US, une position qui rejoint celle d’une large portion de l’opinion publique égyptienne et d’autres peuples arabes ou islamiques qui désirent la paix et ne veulent pas de la visite de Bush dans leur région.
La déclaration indique que l’administration US soutient des régimes corrompus dans certains pays arabes contre la volonté même de leurs peuples et au profit des intérêts de l’administration US, et détériore les relations entre les dirigeants et leurs administrés en [demandant] à ces régimes de solliciter une intervention étrangère, et en particulier l’intervention des USA.
Le groupe rejette aussi la présence de bases militaires US dans tout pays islamique, et appelle les dirigeants à rejeter la présence d’observateurs américains à la frontière entre l’Égypte et la bande de Gaza, puisque l’Égypte « n’est pas là pour faire la police et sécuriser l’occupation sioniste, » selon les termes de cette déclaration.
Traduction GV pour ReOpenNews
En lien avec cet article :
- (en anglais) Top Egyptian presidential candidate doubts al Qaeda role in 9/11 par Ben Birnbaum, WashingtonTimes, le 31 mai 2012
- Rappel de la déclaration d’Obama lors de son discours du Caire :(…) Je suis conscient que d’aucuns mettent encore en question ou même justifient les événements du 11 Septembre. Mais soyons clairs : Al-Qaïda a tué près de trois mille personnes ce jour-là. Ses victimes étaient des hommes, des femmes et des enfants innocents, venus d’Amérique et de beaucoup d’autres pays, et qui n’avaient rien fait à personne. Mais al-Qaïda a choisi de les tuer sans merci, de revendiquer les attentats et il réaffirme aujourd’hui encore sa détermination à commettre d’autres meurtres à une échelle massive. Ce réseau a des membres dans de nombreux pays et il essaie d’élargir son rayon d’action. Il ne s’agit pas là d’opinions à débattre – ce sont des faits à combattre.(…) NdlR: les mots en gras dénotent de l’intention de désinformer. "Mettre encore en question" est une allusion directe à toutes les remises en question globales des faits, aussi fantaisistes soient-elles comme par exemple les théories "sans avions", très marginales et pas du tout étayées. Y glisser le mot "encore" disqualifie par là même ces questions. D’autre part, lier les 2 prises de position par "ou même" vise à transformer ces "mises en question" disqualifiées discrètement, en véritable crime pour les ultimes récalcitrants à la VO, car ces mises en question deviennent ainsi un simple degré, une simple nuance d’un fait plus grave et qui semble avoir été choisi pour choquer, celui de "justifier" ces faits. Dans "justifier" il y a "justice". Justice qui serait ici celle des pirates qui auraient agi de manière juste. Ce que personne au sein du Mouvement international pour la Vérité, ne soutiendrait une seule seconde, puisqu’à ce jour, aucun tribunal de justice au monde n’a rendu un verdict attribuant avec certitude la responsabilité des attentats. La pléthore d’enquêtes et d’études à disposition n’ayant pas valeur juridique, ce ne sont que des théories périssables. Cela s’appelle donc de la désinformation, de la propagande, ou à la rigueur de la politique, et cette phrase joue sur les réalités différentes qu’elle recouvre, selon que le lecteur est occidental, ou moyen-oriental.
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Et de 1.
Je me suis toujours posé la question comment il se faisait que les principaux détracteurs connus de la VO officielle n’étaient pas arabes.Peut-être y en a t’il mais que la langue nous sépare?Ou les médias?
Quoiqu’il en soit,malgré tous les résultats des recherches effectuées depuis 11 ans,les principaux responsables présumés des attentats sont toujours bien vivants et continuent avec succès le déploiement de leur plan au Moyen-Orient »For a New American Century »
Il est donc plus que temps que les pays arabes exigent une enquête sur les véritables causes des attentats du 11 septembre 2001.
Mais ne soyons naifs.Si les criminels derrières les attentats et les évènements qui ont suivis,responsables de centaines de milliers de morts et de changements de régimes,hé bien la vérité,la justice,la vie humaine n’a aucune importance à leurs yeux et ici comme en Égypte cette demande les fera cramper de rire.Ils sont déjà au sommet du nouvel ordre mondial avec une mitraillette dans une main et un couteau entre les dents .Jamais il ne cèderont un pouce qui laisserait planer le doute sur leur participation.Ré-ouvrir l’enquête équivaudrait à une déclaration de guerre et le risque de compromettre l’avancement du Plan.
Une seule façon de les convaincre malheureusement: une confrontation militaire où ils perdront.
Après,si nous sommes toujours en vie,ce sera un procès à la Nuremberg où nous verrons défiler dans le box des accusés les Bush,Rumsfeld,Chesney&Cie.
@ Kidkodak, attention aux contre-sens. On ne peut dans un même temps s’opposer aux méthodes à propos de tribunaux militaires qui se mettent en place subrepticement aux Etats-Unis pour juger n’importe quel citoyen (Guantanamo, procès-théatre du 11/09) et demander un procès « à la Nuremberg », qui était un tribunal militaire…
Tous ces responsables, les criminels en général, doivent répondre de leurs actes devant tous les citoyens de leur pays, voir de tous les pays impliqués volontairement ou non dans cette tragédie et être jugés par des gens objectifs dont c’est le métier et qui ont l’autorité pour rendre tout jugement crédible. A rapprocher de la « condamnation » de Kuala Lumpur.
Avant d’être un acte de guerre, en considérant les invasions de l’Irak, l’Afghanistan (….) à part, les attentats du 11/09 sont des actes qui visent une population civile, ciblée ou non, quelle qu’en soient les raisons.
On peut très bien envisager les deux types de procès en parallèle mais je me demande si le fait d’organiser un procès militaire ne donne pas l’image ou la volonté d’écarter de fait l’intérêt et l’implication de tous les citoyens concernés de prêt ou de loin par cette histoire. Je pense que nous le sommes tous. Ne laissons pas les politiques, les militaires, bref, une certaine élite régler ses petits problèmes derrière la porte, entres amis. Ce serait finir/ repartir, d’un très mauvais pied.
Sebastien: »On ne peut dans un même temps s’opposer aux méthodes à propos de tribunaux militaires qui se mettent en place subrepticement aux Etats-Unis pour juger n’importe quel citoyen (Guantanamo, procès-théatre du 11/09) et demander un procès « à la Nuremberg », qui était un tribunal militaire… »
…
C’est vrai,j’aurais du faire la nuance au sujet du procès de type militaire de Nuremberg.Mais néanmoins tout ce que je vois aujourd’hui est une prise de pouvoir militaire à l’échelle de la planète et un lavage de cerveau médiatisé complice du pouvoir militaro-industriel qui les a achetés.J’espère me tromper mais je ne vois pas d’autre issue qu’une confrontation armée à l’échelle mondiale lorsque la Russie et la Chine seront directement menacées.La désinformation peut fonctionner un certain temps pour le grand public mais cela ne marchera pas contre ces grandes puissances.
Est-ce qu’à la fin les responsables vont être jugés par des »gens objectifs » comme tu dis?Je le souhaite mais dans ce genre massacre appréhendé nul ne sait qui va juger qui, comment et quand.
@ Kidkodak, on est bien d’accord.
D’ailleurs, depuis 1945, ce sont toujours les mêmes qui écrivent l’Histoire, la version des vainqueurs….D’où la réalisation d’actes comme ceux du 11 septembre 2001.
Le hasard n’existe pas.
La boucle sera-t-elle enfin bouclée un jour?
Il y a au moins un point positif à l’arrivée au pouvoir des intégristes en Égypte !
on a vite eu la réponse : Morsi, au pas ! 18 milliards de dollars du qatar…. bingo !
http://www.reopen911.info/News/2009/06/08/obama-et-les-arrieres-pensees-de-la-main-tendue-aux-musulmans/
il s’est rangé le jaune MORSI…
il rappelle au Caire son ambassade de Damas. Assad crie à juste titre à la,trahison, et que cette décision ne correspond pas à la volonté du peuple égyptien…
Morsi ? Celui qui a eu son diplôme de charia dans une madrassa californienne ? http://www.guardian.co.uk/world/2012/jun/24/profile-mohamed-morsi
… come on guys !