The Telegraph : Un haut responsable de l’industrie pétrolière saoudienne basé à Londres serait lié aux pirates de l’air du 11/9
Suite de l’enquête sur les liens entre les prétendus pirates de l’air du 11-Septembre lorsqu’ils s’entrainaient en Floride et les milieux saoudiens. Nous avons vu hier que l’ex-sénateur américain Bob Graham avait contesté publiquement et fermement les dires du FBI selon lesquels aucune preuve d’un quelconque soutien aux pirates n’avait été découverte lors de l’enquête sur ce couple al-Hijji résidant à l’époque en Floride. Voici un peu plus de détails sur le contenu des fameux documents secrets que Bob Graham a pu consulter récemment, et qui mettent à mal la position de déni du FBI. On peut légitimement se demander pourquoi al-Hijji, qui réside maintenant à Londres et s’est rendu aux États-Unis en 2005, n’a jamais été interrogé par aucune autorité ni aucune agence de renseignement.
Un haut responsable de l’industrie pétrolière basé à Londres serait lié aux pirates de l’air du 11/9
Par Anthony Summers, Neil Tweedie, et Dan Christensen, The Telegraph, le 18 février 2012
Traduction GV pour ReOpenNews
Un Saoudien accusé d’association avec plusieurs des pirates de l’air du 11/9 et qui avait disparu de son domicile aux États-Unis quelques semaines avant les attentats contre le World Trade Center et le Pentagone, travaille aujourd’hui à Londres pour une grande compagnie pétrolière saoudienne.
Abdulaziz al-Hijji (ci-dessous) et sa femme Anoud ont laissé derrière eux trois voitures à leur luxueux domicile situé dans un lotissement clos de Sarasota en Floride – dont l’une était neuve – et se sont envolés pour l’Arabie saoudite en août 2001. Le frigo était rempli ; du mobilier et des vêtements furent abandonnés ; et le circulateur d’eau de la piscine fonctionnait encore.
Les documents de sécurité relatifs aux véhicules entrant et sortant de ce lotissement clos montrent que le domicile de M. al-Hijji, 4224 Escondito Circle, avait reçu à plusieurs reprises la visite de Mohammed Atta, le chef de l’équipe des 19 pirates, qui pilota le vol 11 d’American Airlines et le projeta contre la Tour Nord du World Trade Center en 2001.
L’historique des entrées sorties montre que Marwan al-Shehhi, le pilote du vol 175 d’United Airlines qui avait frappé la Tour Sud, et Ziad Jarrah, qui était aux commandes du vol 93 d’United Airlines – celui qui s’est écrasé en Pennsylvanie, s’étaient rendus à cette adresse.
Tous les trois s’étaient également entrainés à l’aéroport de Venice, situé à 30 km de Sarasota.
Un agent du contre-terrorisme US a expliqué au Daily Telegraph que « en recoupant les numéros des plaques d’immatriculation des véhicules qui sont passés par le portail situé à l’entrée nord de la communauté de Prestancia dans les mois qui ont précédé le 11/9, avec les documents d’identification exhibés sur demande par les conducteurs de ces véhicules, on voit que Mohammed Atta et plusieurs pirates de l’air, et aussi un autre Saoudien suspecté de terrorisme toujours en fuite, sont bien venus à l’adresse 4224 Escondito Circle. »
Le suspect en question s’appelle Adnan Shukrijumah, et est un agent opérationnel d’al-Qaïda qui figure sur la liste des "personnes recherchées" (Mots Wanted List) du FBI, avec une prime de cinq millions de dollars à la clef pour sa tête. Dix ans après les pires attentats terroristes que le monde ait connus, qui ont coûté la vie à 3000 personnes, M. al-Hijji réside à Londres, et travaille pour la filiale européenne de la société saoudienne Aramco, la compagnie pétrolière d’État de l’Arabie saoudite.
Décrit comme un conseiller en carrières, il est basé dans les bureaux d’Aramco Overseas Company UK Limited et occupe un appartement de luxe dans le centre de Londres.
Dans un échange d’emails avec The Telegraph, M. al-Hijji dément fermement toute implication dans le complot, et écrit : « Je n’ai jamais eu aucune relation et n’ai jamais été associé avec aucun de ces assassins ni avec les crimes horribles qu’ils ont commis. Le 11-septembre est un crime contre les USA et contre toute l’humanité, et je suis profondément attristé et oppressé par ces fausses allégations. J’aime les USA. Mes enfants y sont nés, je suis allé à l’école et à l’université là-bas, et j’y ai passé une bonne partie de ma vie, et j’aime ce pays. »
La version de M. Hijji est confirmée par le FBI qui a déclaré : « A aucun moment le FBI n’a découvert d’éléments reliant les membres de la famille al-Hijji avec l’un quelconque des pirates de l’air du 11/9… et aucune connexion n’a pu être établie avec le complot du 11/9. »
Bob Graham (ci-contre), l’ex-sénateur US qui avait coprésidé l’enquête conjointe du Congrès sur le 11/9 et qui occupait à l’époque le siège de président de la Commission du renseignement du Sénat, conteste les affirmations du FBI. Il est depuis longtemps convaincu d’un soutien saoudien apporté aux 19 terroristes, dont 15 étaient les sujets de Sa Majesté, le Roi d’Arabie saoudite. Il mentionne l’existence de deux documents secrets auxquels il a récemment pu avoir accès.
Concernant le premier document, Graham déclare qu’ « il n’est pas compatible avec les déclarations publiques du FBI selon lesquelles aucune connexion n’existait entre les pirates du 11/9 et les citoyens saoudiens vivant à cette adresse. Les deux documents montrent que l’investigation ne fut pas l’enquête approfondie que le FBI affirme avoir menée. »
M. al-Hijji, âgé de 38 ans, a déménagé en Grande-Bretagne avec toute sa famille en 2003, s’établissant dans un appartement de 4 chambres dans une maison individuelle située à Totton, un faubourg de Southampton. Son séjour là-bas semble avoir été parfaitement tranquille jusque-là.
Le brusque départ des al-Hijji de leur domicile de Sarasota avait éveillé les soupçons de leur voisin, Patrick Gallagher. Celui-ci avait envoyé un email au FBI pour leur signaler la disparition du couple et de leur jeune enfant. Des rapports diffusés récemment par le Département de la Police de Floride parlent de « circonstances et de timing étranges » à propos du départ de cette famille.
Dans l’un des documents, on peut lire : « À la mi-août 2001, le couple en question a acheté une nouvelle voiture et a renouvelé l’immatriculation de plusieurs autres véhicules. Le 27 août 2001, un camion de déménagement est arrivé et le couple est reparti avec. Ils ont laissé derrière eux de nombreux effets personnels, dont de la nourriture, des médicaments, des factures, des vêtements pour enfant, etc. »
Le document stipule également que M. al-Hijji et Esam Ghazzawi, son beau-père et propriétaire de la maison d’Escondito Circle, figuraient tous les deux sur la "liste de surveillance du FBI" avant le 11-Septembre.
M. al-Hijji qualifie les allégations lancées contre lui de "ragots" et nie avoir abandonné son domicile dans l’urgence, expliquant que « pas du tout, cela est absolument faux. Nous voulions juste éviter que je rate ma nomination chez Aramco. C’était une belle opportunité. »
Il a expliqué que sa femme et ses enfants l’avaient accompagné en Arabie saoudite après son départ. Elle et sa belle-mère née aux USA ont été interrogées par le FBI lorsqu’elles sont revenues aux USA pour régler les affaires de famille.
Mais lui-même n’a jamais été interrogé lorsqu’il est revenu pour deux mois aux USA en 2005.
Traduction GV pour ReOpenNews
En lien avec cet article :
- 11-Septembre : L’ex-sénateur Bob Graham dénonce les dissimulations du FBI, documents à l’appui par Dan Christensen et Anthony Summers, pour BrowardBulldog, février 2012
- 11-Septembre et la CIA : (1ère partie) La question des « échecs », intention ou incompétence ? par Kevin Fenton, BoilingFrogs, le 9 septembre 2011
- Le documentaire SecrecyKills est paru aujourd’hui, malgré les menaces de la CIA Communiqué de presse envoyé le 20 septembre 2011 par Ray Nowosielski, réalisateur
- Entretien avec Fabrizio Calvi par Taïké Eilée par Taïké Eilée sur Agoravox le 12 septembre 2011
Un article factuel comme on aimerait en voir plus souvent…
Merci pour la traduction
S’intéresser à ces pseudo-pirates est pour moi un non-sens. Ce ne sont que des figurants destinés à accréditer la VO. Il fallait des noms et des visages, et même si c’est tiré par les cheveux, on a réussi à nous présenter des coupables.
Je suis convaincu que toute l’opération se serait déroulée de la même façon en l’absence de ces potiches.
Ils ont été protégés et payés comme figurants, et non comme acteurs.
Les seuls pirates étaient à Washington et à Langley, et tiraient des manettes.
C’est en tous cas ma VO.
J’ajoute un mot: les USA possèdent aujourd’hui 7.500 drones, et vont maintenant s’en servir pour assassiner sans jugement à l’intérieur des USA.
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=29484
Mais quand on réfléchit, les avions du 11/9 n’étaient-il pas des drones, avec une technologie parfaitement maîtrisée dès cette époque, puisqu’on voit aujourd’hui que cette technologie est passée à la phase industrielle?
Véritablement, le pilotage à distance de 4 Boeing ne devait, en 2001, poser aucune espèce de difficulté.
Je crois que ce fût vraiment le modus operandi, et donc aucun besoin de terroristes embarqués, sauf pour les présenter au monde.
Cessons donc de nous intéresser à ces pitres. Sauf pour dire, justement, qu’ils n’étaient que des pitres.
@Doctor’ix
Je ne suis absolument pas d’accord. Même s’il est possible et même prpbable que les pirates de l’air du 11/9 sont des leurres (c’est mon opinion personnelle), il est extrêmement pertinent de démonter cette construction mal ficelée des autorités US car cela peut amener des gens peu informés sur le 11/9 à se poser des questions sur la préconnaissance par les Services secrets. Rien n’empêche de proposer cette porte d’entrée aux « Confiants », surtout lorsqu’elle est entrouverte par des personnalités de poids comme ce sénateur, ou Richard Clarke, ou le général Wesley Clark, ou d’autres personnages importants de l’administration US de l’époque. Sans pour autant tomber dans le panneau de ne se préoccuper QUE de cette piste, et en gardant toujours en tête que nous ne savons presque rien de cette journée, ni sur les avions (voir les discussions sur les pilotes nommés à la dernière minute), ni sur les pirates (voir les articles d’Elias Davidsson, entre autres).
L’étalement public de la préconnaissance du 11/9 par la CIA, le FBI, la NSA et probablement l’ensemble des agences de renseignement US, qui est la démarche de Sibel Edmonds et de bien d’autres, est selon moi tout à fait pertinente dans la ligne éditoriale de R-News.
–GV
D’accord avec vous, si on insiste sur le fait qu’ils n’étaient que des leurres, et non d’authentiques terroristes.
Les grands méchants, ce ne sont pas ces guignols, il faut les désacraliser, les remettre à leur vraie place dans l’échiquier.
Ils n’ont rien de différent de ces pauvres bougres que le FBI a incité maintes fois à se transformer en poseurs de fausses bombes, pour les prendre sur le fait et se faire mousser.
On pourrait même aller jusqu’à dire que ce sont des victimes, des pions manipulés par bien plus fort qu’eux. Ce qui est d’ailleurs le cas de presque tous les terroristes officiellement reconnus.
Il en est tout autrement des véritables terroristes que sont leurs commanditaires, aux plus haut niveaux. Et nous pouvons les nommer au moins en partie: Bush (surtout le père, le fils n’étant définitivement que le crétin de service) Rumsfeld, Wolfowitz, Cheney, et de nombreux hauts personnages de la CIA et de l’armée.
L’analogie avec une partie d’échecs est amusante, d’ailleurs, et il faut toujours chercher du côté des grosses pièces plutôt que du côté des pions.
Je suis assez d’accord avec Doctorix. Le 11 septembre fut l’occasion de tester un certain nombre d’innovations qui sont devenues, Ô miracle, des technologies appliquées massivement peu de temps après, justement à l’occasion des guerres…prévues.
Tout ceci ressemble à un scénario de film beaucoup trop bien huilé pour être honnête. Le hasard est l’intelligence des imbéciles.