Best-Of 2011 : Géopolitique/Géostratégie
En cette fin d’année 2011, l’heure est aux réjouissances familiales et aux festivités entre amis, c’est également vrai pour l’équipe ReOpenNews. Aussi, nous vous proposons de revenir sur les articles les plus significatifs de l’année, sélectionnés catégorie par catégorie parmi les 315 publiés durant ces 12 derniers mois, afin de mesurer le chemin accompli en 2011 par le Mouvement pour la vérité sur le 11/9. Aujourd’hui, voici les meilleurs articles de la catégorie "Géopolitique/Géostratégie".
paru sur WashingtonsBlog, le 25 mai 2011
C’est l’un des arguments souvent mis en avant par ceux qui écartent à priori l’idée d’un coup monté à propos du 11-Septembre : "Cela aurait impliqué trop de gens, certains auraient parlé depuis le temps". Voici quelques éléments de réponse – avec de nombreuses références – parus sur le WashingtonsBlog. On pourrait rajouter bien d’autres exemples, ceci n’est qu’un extrait. En fait, bien que notre culture occidentale nous défende de l’envisager pour notre propre pays, le "terrorisme" s’est montré remarquablement utile et efficace dans bien des cas qui font désormais partie de l’Histoire.
Faire la guerre « au nom » des victimes
Jean-Claude Paye et Tülay Umay, sur VoltaireNet le 9 mai 2011
La puissante rhétorique de la "Guerre au terrorisme" mise en place par les USA au lendemain des attentats du 11-Septembre s’est accompagnée d’un profond changement de mentalité sur le droit international et la légitimité de la guerre contre des régimes oppresseurs. De l’invasion de l’Afghanistan justifiée par le besoin d’abattre le régime taliban, à celle de l’Irak et ses soi-disant armes de destruction massive, et plus récemment l’attaque contre la Libye qui n’a pas mis longtemps à dévoiler son véritable objectif, éjecter Kadhafi du pouvoir, les puissances occidentales mettent de plus en plus l’accent sur la souffrance et l’impuissance des peuples victimes, et le devoir des grandes démocraties à leur venir en aide par tous les moyens, y compris la guerre. Les deux sociologues Tülay Umay et Jean-Claude Paye analysent pour nous ce phénomène.
Des gouvernements ADMETTENT réaliser des opérations terroristes sous « fausse bannière »
paru sur le WashingtonsBlog le 5 fév 2010
Parmi les théories évoquées à propos des attentats du 11-Septembre, le terme de "False Flag opérations" revient de manière récurrente. Mais le terme équivalent en français n’est que peu usité : "opérations sous fausse bannière" ne se retrouve que rarement dans les pages de nos journaux. Pourtant ces opérations secrètes sont un élément incontournable de l’histoire de notre civilisation. Voici une liste non-exhaustive1 de "False Flags" récents, dressée par l’une des plumes états-uniennes du Washington’s Blog en février dernier. L’auteur ne cite ici que quelques-unes des affaires les plus connues et avérées, mais cette liste pourrait s’allonger considérablement si l’on prenait en compte les actes de terrorisme ayant par la suite fait l’objet d’une dissimulation généralisée de la part des autorités politiques ou judiciaires concernées, ou d’une mauvaise volonté patente de la part des enquêteurs.
Sibel Edmonds : L’entrée de la Géorgie dans l’OTAN pourrait déclencher une guerre
Par Sibel Edmonds, sur BoilingFrogs, le 8 décembre 2011
Au lendemain d’un article dans lequel elle questionnait la raison d’être et les véritables objectifs de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord, la lanceuse d’alerte Sibel Edmonds attrape au vol cette information peu ou pas mentionnée dans les grands médias, mais qui témoigne de la fragilité des équilibres géopolitiques actuels et surtout de la montée des tensions entre les Etats-Unis et la Russie. En effet, après le projet d’installation du "bouclier anti-missile" américain en Europe qui sonne déjà comme une vaste provocation, l’adhésion de la Géorgie à l’OTAN serait tout simplement inacceptable pour la Russie, et elle le fait savoir à Washington. Qu’en est-il de l’Europe dans tout cela ? A-t-elle un rôle à jouer ? Déjà en 2008, lors de la tentative de sécession de l’Ossétie du Sud, l’ex-parlementaire Giulietto Chiesa avait, en vain, invité l’Europe à se démarquer de la stratégie hégémonique des USA.
par Peter Dale Scott, sur mondialisation.ca, le 17 octobre 2011
Au moment où le leader libyen Mouammar Kadhafi vient de tomber après une guerre d’ingérence de plusieurs mois opérée par les "rebelles de Misrata" avec l’appui militaire des Forces de l’OTAN, l’écrivain et ancien diplomate canadien Peter Dale Scott revient sur lacollusion historique, initiée dans les années 80 par Zbigniew Brzezinski, entre les USA et les groupes terroristes islamistes qui ont sévi dans différents points du globe; l’Afghanistan bien sûr, mais aussi la Bosnie, le Kosovo et maintenant la Libye. L’exemple de la Libye est particulièrement frappant. En effet, l’Occident et en premier lieu la France et la Grande-Bretagne ont soutenu des milices libyennes notoirement composées et dirigées par des éléments d’al-Qaïda bien connus. L’homme qui a pris Tripoli à la tête d’une armée de "rebelles" n’est autre qu’Abdelhakim Belhaj, un des chefs d’al-Qaïda en Irak et fondateur d’un groupuscule islamiste hyper violent, le GICL, Groupe Islamique Combattant Lybien, considéré comme terroriste par les USA et le Royaume-Uni. Une étude américaine faite par l’École militaire de West Point, analysée par le spécialiste en géopolitique Webster Tarpley estimait d’ailleurs dès mars dernier que ceux que l’on a appelés les "rebelles libyens" provenaient d’une zone, la péninsule cyrénaïque, où le fanatisme anti-occidental avait alimenté depuis 2003 les troupes d’al-Qaïda parties en masse combattre les Occidentaux en Irak et en Afghanistan. Est-ce vraiment ces gens-là que nous voulons voir diriger la Libye ? La réponse définitive est tombée hier…