Sondage ICM Reinvestigate911 : Une majorité de Britanniques doute… aussi

Le récent sondage HEC Junior Conseil – ReOpen911 – estimant que 58% des Français ont des doutes sur la version officielle du 11/9 – a visiblement bousculé certaines rédactions de la presse grand public qui en contestent la légitimité et la méthodologie, assénant au passage des articles péremptoires là où, plus que jamais, la prudence est de mise. Alors qu’à Toronto se tiennent les Audiences internationales sur les événements de Septembre 2001 (nous y reviendrons), en France le spectre médiatique se radicalise autour de ce constat épouvantable pour certains, mais réaliste pour d’autres : plus de la moitié de la population doute, malgré les prétendus efforts de la presse pour expliciter le sujet…

Problème… ce constat est corroboré par un nouveau sondage en Angleterre. Et désormais ce sont les populations des trois plus grands pays européens qui, en majorité, doutent de l’histoire officielle du 11-Septembre. Concernant l’Allemagne, qui a toujours été à la pointe du combat pour tenter de comprendre ce qui s’est réellement passé le 11/9, rappelons qu’un sondage identique fait en janvier 2011 anticipait la nette tendance enregistrée en France et en Angleterre : 90% des Allemands doutent !

Mais avec des Laurent Joffrin ou Valéry Rasplus qui signent des brûlots d’une violence incroyable contre l’enquête HEC Junior Conseil – ReOpen911 dans le journal aux sympathies socialistes Le NouvelObs, ce fait est loin d’être acquis. Heureusement, nos amis anglais ont eu moins de difficultés que nous en France, pour trouver un prestataire institutionnel à un prix raisonnable : ICM a accepté, c’est l’institut de sondage anglais attitré du Guardian, un journal proche du Labour, donné en France pour l’équivalent de Libération, que M. Joffrin doit connaitre.

En attendant nos réponses plus élaborées aux uns et aux autres, espérons que ce sondage britannique qui confirme les résultats dans l’hexagone calmera leur diatribe anxiogène contre notre association et contre la Junior Entreprise HEC.

 

      

 cliquez sur les logos pour accéder aux sites respectifs

 


Une majorité [de Britanniques] pense que l’histoire du 11-Septembre pourrait être fausse sous de nombreux aspects

Londres, paru sur reinvestigate911 le 9 septembre 2011

Une nouvelle enquête d’opinion montre, de façon surprenante, des niveaux de doute élevés au Royaume-Uni concernant l’histoire officielle des attentats du 11-Septembre. Le sondage, administré par ICM pour le compte de reinvestigate911, a montré que davantage de personnes sont d’accord plutôt qu’en désaccord avec l’idée que le récit officiel de ce qui s’est passé le 11-Septembre pourrait s’avérer faux sous de nombreux aspects. Seuls 8% sont tout à fait d’accord sur le fait qu’on leur a dit toute la vérité sur les attentats de septembre 2001.

Parmi ceux qui ont exprimé une opinion, 37% pensent que des individus malfaisants au sein des services de renseignement américains ont pris la décision, avant le 11-Septembre, de permettre la mise en place d’une attaque terroriste. Richard Clarke, coordinateur de la lutte antiterroriste à la Maison-Blanche à cette époque, a récemment déclaré que les attentats du 11-Septembre auraient pu être déjoués s’il n’avait pas existé un accord explicite au sein de la CIA pour ne pas lui transmettre des informations vitales ainsi qu’au FBI. Clarke déclare qu’il ne peut pas en dire davantage sur son comportement. A l’époque, la CIA ne pouvait pas légalement opérer sur le sol américain.

Ces résultats se retrouvent dans un sondage HEC Junior Conseil-Reopen911 publié aujourd’hui en France, qui montre que 58% des Français ont des doutes, comparés à 31% qui acceptent l’histoire officielle. La moitié suspecte les autorités US d’avoir délibérement permis la mise en place des attentats., tandis qu’un tiers les suspecte d’avoir pris part à leur exécution.

Reinvestigate911 fait campagne pour un nouvel examen approfondi des questions sans réponses qui selon eux restent sur la table dix ans plus tard. Ils organisent une conférence à Londres le 15 octobre prochain sur ce qu’ils appellent les SCCADS, "State and corporate crimes against democracy", "les crimes institutionnels et d’Etat contre la démocratie". Les conférenciers présenteront des contributions aussi bien sur David Kelly que sur la marche vers le pouvoir du New Labour dans les années 90.

 

 

Ian Henshall (photo ci-dessus) de reinvestigate911 déclare:

 "Le peuple se souvient du fiasco des ADM en Irak, qui a montré à quel point l’histoire officielle pouvait s’avérer fausse, même sur un sujet aussi important que la guerre et la paix."

"Richard Clarke en sait plus que quiconque sur ce sujet. Il n’est plus possible de décrire les sceptiques du 11-Septembre comme des conspirationnistes".

"Cela défie l’imagination que nous soyions encore en Afghanistan dix ans plus tard, alors que l’affaire qui a mené à l’invasion n’a jamais été examinée à proprement parler. Si Bush avait déclaré la guerre à l’incompétence au lieu de déclencher un bain de sang, nous ne serions pas dans cette gabegie maintenant."

"Nous sommes d’accord avec le Sénateur Max Cleland, qui a démissionné de la Commission du 11-Septembre et l’a dénoncée comme une opération de blanchiment et une honte nationale. et ce n’est pas la seule question. John Farmer, un conseiller officiel de la Commission, a écrit qu’ils avaient pu déterminer qu’il y avait eu la volonté de leur mentir de la part du Pentagone, et qu’ils avaient envisagé de déclencher une procédure judiciaire. Le Rapport ne mentionna pas ce fait, ni les mystérieux exercices de détournement qui avaient lieu au moment des attaques. Il laisse aussi de côté toute référence à l’effondrement du WTC7 qui n’a pas été touché par un avion et qui s’est effondré de façon symétrique, à la vitesse de la chute libre, sur sa propre empreinte."

 

Note : Les niveaux de doute au Royaume-Uni se répartissent de façon quasi homogène dans toutes les couches sociales et les âges, avec une proportion supérieure en Ecosse. Les niveaux élevés de "ne sait pas", ou "ne se prononce pas" indiquent que certains sondés n’y ont pas prêté beaucoup d’attention. Les chiffres montrent même un niveau de doute supérieur au sondage-choc de la BBC diffusé une semaine avant pour être en phase avec leur émission des "Conspiracy Files", les dossiers des grandes Conspirations. Interrogés s’ils pensaient qu’il y avait une conspiration plus large que celle d’al-Qaïda qui inclurait le gouvernement américain, un sondé sur sept , et un sur quatre parmi les jeunes a répondu oui, avec des résultats similaires à ceux d’un sondage aux USA.

Pour plus de détails de la part d’ICM, consultez le dossier complet du sondage ici.

Pour le sondage en France, consultez le site reopen911.info

Pour les déclarations de Richard Clarke, vous pouvez les trouver facilement sur le web. Il les a répétées dans l’émission "Conspiracy Files" de cette semaine sur la BBC, mais ils ont omis de mentionner que cette déclaration remet en cause 10 années de propos rassurants et insipides de Washington, dont la BBC s’est fait l’écho sans recul critique dans les épisodes précédents de sa série controversée.

Reinvestigate 9/11
www.reinvestigate911.org
info@reinvestigate911.org
01273 326862 en journée
07946939217     

Nous soutiendrons toute nouvelle enquête sur le 11-Septembre  dès lors que

  • elle est menée par des personnalités non compromises recouvrant un large éventail d’opinions , y compris parmi ceux qui ne croient pas à l’histoire officielle.
  • elle devra suivre à la trace les preuves quel que soit l’endroit où cela mène.
  • si elle se tient aux Etats-Unis, pour être crédible elle devra disposer de toutes les autorisations légales pour demander l’accès immédiat à toute preuve ou tout témoin qu’elle choisit.

 

Note : Pour plus d’informations, ou pour une interview, veuillez contacter Ian Henshall au 0044 (0) 1273326862 ou au 0044 (0) 79469 39217.  Ce vendredi 9 septembre, Ian était sur LBC à 8:30, et en soirée il était sur Talksport Radio à 23:30

 


D’autres sondages et démarches populaires qui feront réflèchir nos amis journalistes français:

 


 

20 Responses to “Sondage ICM Reinvestigate911 : Une majorité de Britanniques doute… aussi”

  • Phil

    Hello,

    Un des articles est une co-signature de Nicolas Gauvrit (maître de conférences en mathématiques) et Valéry Rasplus (sociologue).

    Tous deux universitaires spécialistes des probabilités et statistiques (connus comme profs à Paris).

  • Hem. Mais où est le sondage lui même ?

  • Nicolas Gauvrit

    Même question de Grégory, au final : comment juger de la qualité du sondage (britannique) si on y a pas accès ? Sur le site de ICM et sur celui de Reinvestigate, aucun lien vers les détails du sondage !

  • Vous écrivez qu’une majorité de britanniques exprime un doute à propos de la version officielle. Mais vous ne donnez pas le chiffre, on ne le trouve pas non plus sur le site de ICM. Merci de compléter l’info, car je voulais justement faire un article sur mon blog citant les opinions en Allemagne, en France et Grande Bretagne. Cordialement à vous, et merci pour l’excellent travail que vous faites !
    JPG

  • Nicolas Gauvrit

    J’ai du mal à comprendre que ce sondage cristallise chez vous (ReOpen911) tant de réactions émotionnelles. Vous pourriez avoit tort avec 90% de la population, ou raison contre 90% de la population. Que les Français croient ou non à une théorie ou une autre n’est pas un argument pour ou contre cette théorie.
    J’avoue avoir été surpris que vous preniez tellement à coeur de nous prouver que vos erreurs méthodologiques (j’attends toujours une réponse réfutant un seul de mes arguments…) n’en sont pas…
    Pour le cas du sondage ICM, l’absence de lien laisse planer un doute : ce sondage existe-t-il réellement ? Et si oui, est-il tellement mal fait que vous (ou plutôt le groupe britannique, je ne pense pas que ça soit de votre fait) souhaite nous le cacher ? Je n’accuse personne mais trouve étrange que le commanditaire du sondage ne fournisse pas un lien vers icelui !

  • charmord

    Monsieur Gaudrit,

    Il suffit de voir le titre de votre article paru sur le site du nouvel observateur pour constater que vous n’avez pas de leçon à donner en matière d’interprétation de résultats. Ni le sondage ni l’interprpétation qu’en donne l’association sur son blog ne disent ce que vous leur faites dire, au stade même du titre.

    Il suffit encore de constater l’incroyable légèreté du travail que vous avez réalisé pour démonter les thèses des truthers dans le cadre de l’AFIS, pour savoir que vos reproches de manque d’objectivité peuvent aisément se retourner contre vous.

    Enfin, il suffit de rechercher deux minutes sur le net pour s’apercevoir que l’association reinvestigate a annoncé que les résultats complets du sondage qu’ils ont demandé à une société ayant pignon sur rue de réaliser, seront publiés sur leur site, ce lundi…

    Donc, ne vous étonnez pas qu’il y ait peu de répondant à vos critiques. Pour ma part, je vois dans vos critiques des pinaillages tenant de l’hypercriticisme et de la psychologie de comptoir mais je n’ai pas la moindre envie de perdre plus de temps à vous expliquer en quoi.

    Il y a un point sur lequel je vous rejoins : Il y a des choses plus intéressantes que ce sondage : http://www.dailymotion.com/video/xkuo8m_architectes-et-ingenieurs-la-solution-au-mystere-du-wtc-7_tech?start=863#from=embediframe

    Un document qui met à néant l’une des affirmations phares des experts consultés pour la réalisation de votre dossier de l’AFIS, étant celle qu’aucun expert spécialisé dans les disciplines concernées par l’effondrement ne s’étant élevé contre la version gouvernementale, il n’y aurait pas de controverse scientifique.

    PS : Vous avez remarqué qu’ici quand on poste un message, on est publié, si on ne commet pas d’abus de liberté d’expression. Puissiez-vous en tirer un enseignement pour la gestion de votre blog, à moins évidemment que l’on ait pas la même idée de ce que constitue un tel abus?

  • Nicolas Gauvrit

    Pitoyable.

  • Nicolas Gauvrit

    Le titre n’est pas de moi. J’avais choisi « tout ce qu’il ne faut pas faire si on veut devenir un sondeur honnête ». Cela vous convient-il mieux, Mr charbord ?

  • Monsieur Gauvrit,

    Puisque vous vous exprimez courtoisement et avez des arguments raisonnables, c’est un plaisir de vous répondre. Je le fais en mon nom propre.

    En premier lieu je ne suis pas sûr qu’on puisse dire que ce reportage « crystalise » tant d’émotions de notre côté. J’étais ce dimanche à manifester auprès de Reopen et bien qu’ayant parlé à baton rompu avec diverses personnes tout du long, ce ne fut pratiquement pas un sujet de conversation. En vérité, le résultat sanctionne ce que nous expérimentons déjà : à la télé, nous sommes le diable, chez les vrai gens, ce sont les tenants farouches de la VO qui ont les tablées les plus difficiles.

    Je suis personnellement très attentif, quand quelqu’un profère une accusation, au fait que cette accusation, vrai ou fausse, est en revanche systématiquement une indication des termes dans lesquelles pensent la personne qui la profère. Dans le cas présent, votre étonnement (sincère) m’indique que soit vous considérez que c’est un combat de la raison contre l’émotion, soit c’est en fait pour vous même un enjeu émotionnel. Il est en tous cas clair pour moi que j’ai vu les réactions les plus outrageusement émotionnelles chez nos détracteurs, qu’il s’agisse des médias traditionnels ou de nos détracteurs.

    Ces précisions faites, il est en revanche vrai, et pour tout dire logique, qu’une association qui a pour but de militer pour la réouverture d’une enquête sur le 11 septembre fasse une enquête d’opinion à ce sujet. Et, si les résultats sont bons, qu’elle s’en félicite, ainsi que ses membres.

    Je comprends que pour vous l’enquête est insatisfaisante. J’avoue ne pas être passionné par vos objections.

    En premier lieu parce que même en admettant que les « méthodes » ait boosté les résultats, ça ne change en rien le fait que le doute n’est tout simplement pas les « 10% d’abrutis » décriés par Philippe Val, dont au passage peu de gens vantent l’intelligence et qui ferait donc bien de ne pas en faire des caisses. Les proportions sont assez importantes pour qu’on puisse clairement établir que la position des médias (l’ostracisation du doute) est abusive. Et ce même si on divisait par deux les chiffres au détriment de Reopen.

    En second lieu, il y a tout de même les autres sondages dans des pays dont on imagine difficilement que l’opinion soit radicalement différenciée de la notre (l’Allemegane est citée ci dessus). Comme tous donne un résultat concordant (doute majoritaire, quantité significative de remise en cause radicale de la VO) et sont fait par des « acteurs » plus incontournable qu’HEC junior, le propos qui consiste à éplucher la méthodologie et à lui faire porter le chapeau me semble réclamer un certain aveuglement à l’ensemble des données et une volonté de prouver une thèse préétablie plutôque de d’estimer sans à priori l’état de l’opinion.

    Aujourd’hui je lisais cet article de Slate, pas vraiment un soutien de Reopen. La pente de l’ensemble des sondages y est bien exprimée :
    http://www.slate.fr/story/43503/complot-11-septembre

    Voilà. Ne le prenez pas mal mais votre combat me semble dépassé. Le camp du doute est bien implémenté dans la société française. Il est majoritaire ou minoritaire selon l’endroit où l’on met la limite, mais il n’est pas marginal.

    Maintenant vos critiques : pour moi ce sont pour l’essentielles des généralités que l’on peut sortir à n’importe quel sondage dont le résultat nous heurte. Par exemple, vous expliquez :

    « On peut douter que l’expression « version officielle » utilisée dans la question 3 réponde à cette exigence de clarté… »

    On peut douter, sauf quand on y réfléchit. L’expression « Version Officielle » est en fait très factuelle, précise, c’est la version reconnue par les autorités. J’ai du mal à voir qui pourrait se tromper significativement sur le sens à donner à cette expression.

    Le style rédactionnel est un autre élément qui rend à mon sens votre critique peu percutante : il est paternaliste. Dans mon experience les gens vraiment en position d’expertise n’ont pas recours à ce type de ton : ils se contentent d’arguments percutants et « to the point » et évacue le déballage de jargon technique. Vous connaissez surement le proverbe sur la culture et la confiture ; avez vous vraiment besoin d’étaler un savoir livresque pour présentez vos arguments ?

    Enfin quand je lis des choses comme : « La question 5 est une vraie caricature : le sondé doit dire si les médias donnent « la version officielle » ou la vérité. Pour beaucoup, les deux réponses sont tout simplement identiques !  » je ne peux qu’être en profond désaccord. Il me semble au contraire que la formulation incite clairement à établir une nuance entre deux approches médiatiques possibles et à demander un jugement qui en conséquence ne peut être que fin. J’ai du mal à voir comment une personne répondant « la version officielle et pas la version la plus complète possible » pourrait penser autre chose à minima que le version officielle est non seulement incomplète, mais pourrait l’être moins.

    De toutes façons, il faut bien voir que c’est une chose de dire que le sondage présenté ainsi biaise le résultat, mais je suppose que vous n’allez pas jusqu’à prétendre qu’il le biaise radicalement. Peut être devriez vous titrer « 11-Septembre : non, 58% des Français ne croient pas à la théorie du complot. Peut être même qu’il n’y en a que 48% ». Evidemment, ça ne changerait plus rien au fait que ça fait beaucoup de monde à prendre en compte, ce qui peut être est contraire à vos objectifs…

  • « qu’il s’agisse des médias traditionnels ou de nos détracteurs. »

    ERRATUM : ou de hardware.fr.

  • Nicolas Gauvrit

    @Grégory,
    Merci pour votre réponse. Voici quelques éléments de réponses :
    - Le sondage ne cristallise pas les émotions > Tant mieux.
    - En supposant que, si le sondage est mal réalisé, il doit quand même dire la vérité, vous commettez une erreur logique. La différence entre les résultats réels et un sondage mal fait est imprévisible. Peut-être y a-t-il effectivement 57% (moins de 58, c\’est sûr) de la population doutant de la \ »VO\ », mais peut-être aussi seulement 10%. Les résultats que vous avez ne vous permettent pas de le dire.
    - Le \ »jargon technique\ » que vous m\’attribuez a été soigneusement effacé. Je n\’ai fait que citez les noms des biais, pas pour me faire mousser, mais pour montrer qu\’il ne s\’agit en aucun cas de lubies personnelles : la nécessité de prendre en compte la préférence pour les premières réponses est par exemple bien connue, ainsi que la méthode pour éviter le problème (contrebalancement), que je n\’ai pas cité pour éviter justement le jargon technique.
    - Ce que vous dites concernant la question 5 et l\’expression \ »VO\ » montre à mon avis que vous baignez dans un milieu qui connaît bien le dossier, mais ce n\’est pas le cas de la majorité.
    Je ne peux que vous conseiller de demander honnêtement à un sondeur indépendant son opinion (mais un sondeur professionnel, pas un étudiant en commerce), en lui demandant si mes critiques tiennent la route, mais je doute par exemple qu\’il puisse vous dire qu\’il est parfaitement justifié et neutre de proposer comme réponse \ »tout à fait, plutôt, un peu, sans opinion, pas du tout\ »…
    Quant à l\’expression \ »VO\ », il suffit de lire dans votre propre sondage le faible nombre de personnes sachant que 3 tours se sont effondrées pour se douter que l\’idée qu\’elles peuvent se faire de \ »VO\ » est pour le moins variable…
    Bien cordialement,

  • Samsoul

    @ N.Gauvrit

    Cher Monsieur Gauvrit,

    Les Allemands ont répondu à 90% qu’ils doutaient de la version officielle des évènements du 11 septembre 2001.

    Seuls 8% des Anglais approuvent la version officielle.

    56% des Français doutent.(malgré vos doutes!)

    48% des New-yorkais sont favorables à une nouvelle enquête.

    et je ne vous parle même pas des sondages annexes sur certains sites internet.

    Vous contestez apparemment tous ces sondages. Problèmes de méthodologie à chaque fois? Est-ce vraiment crédible?

    Ainsi, je vous pose cette simple question: Pourquoi ne pas organiser un sondage avec vos propres critères méthodologiques? Ce serait intéressant. Ne pensez-vous pas?
    A moins que ce sondage existe déjà?

    Cordialement

  • (je note que vous n’avez pas répondu sur la concordance aux autres résultats d’autres sondeurs aux USA, Allemagne…)

    Je n’ai pas grand chose à répondre à vos arguments si ce n’est mettre en évidence qu’il s’agit de vos opinions, pas d’analyses étayées. Je dis par exemple « je vois mal comment comprendre de travers le terme Version Officielle », vous me répondez « mais c’est parce que vous attribuez un sens précis à ce mot à cause de votre familiarité au dossier ». On tourne en rond : pour me répondre, il faudrait me montrer en quoi l’interprétation candide de ce terme peut être significativement différente de celle que j’en ai. Je n’ai pour ma part jamais eu besoin d’expliquer ce terme à des néophytes ce qui est une forme d’invalidation par la pratique de votre raisonnement. Ce serait en tous cas intéressant que vous fassiez l’effort, puisque le but est de savoir ce que pensent les sondés de la version officielle, de préciser quel terme vous lui auriez substitué. « Théories du complot », peut être ;-) ?

    Par ailleurs je voudrais attirer votre attention sur ceci : vous commencez par affirmer que la question d’entame crée un effet de halo. Je regrette mais c’est tout sauf clair : pour que ce soit le cas, il faudrait que celle-ci qualifie qualitativement la version officielle, les USA, les médias, soit toutes ces choses que les personnes interrogées seront amenées à évaluer qualitativement dans les questions suivantes. On peut tout à fait commencer un questionnaire par « consommez vous des yaourt » avant de demander « que pensez vous des Gervita de Danone ». Ce qu’on ne pourrait pas faire, c’est dire « que pensez vous de Danone » avant de poser des questions sur toute sa gamme.

    Pour moi donc vous présentez un premier argument un peu tiré par les cheveux – mais je peux me tromper. Le problème est que vous faites dans le même temps une chose encore plus révélatrice quand vous employez assez audacieusement le biais de la désirabilité sociale pour pondérer à la baisse le résultat – alors que dans le cas du onze septembre, il est clair que les médias de masse condamnent à répétition le doute (Bigard, Cotillard, Kassovitz, Meyssan, etc.) et traitent les gens qui doutent des épithètes les plus infamantes en « iste ». Donc par défaut il est évident que tous ces résultats sur le doute sont en fait biaisés… dans le sens inverse. Vous citez les questionnaires du FN qu’on a qualifié de révsionniste antisémite ; il est étonnant de voir que les mêmes insultes rapportées au doute de la VO peuvent se voir chez vous ignorés au profit d’un bien incertain effet inverse. Le fait de ne même pas mentionner au moins ce possible biais anti doute indique en tous cas clairement un biais à mes yeux : le votre.

    Ce qui m’amène à mon dernier point : la quasi intégralité des sondages publiés dans nos quotidiens prennent l’eau de toute part du point de vue des standards qu’on applique en psychologie sociale (les instituts de sondage, hein, c’est avant tout des commerçants, pas des chercheurs) et si vous connaissez réellement les méthodologies de pyschologie sociale, vous ne pouvez l’ignorer. Personnellement ça me désole (et peut être vous aussi) mais c’est ainsi : tout ça n’est guère scientifique, ce qui n’empêche pas nos médias ni nos politiques de carburer à ce type de sondage. Sur cette question comme sur d’autres un véritable questionnaire permettant un résultat fiable aurait beaucoup plus de questions, userait d’artifices pour supprimer les biais, et présenterai des résultats nettement moins télégéniques mâtinés d’analyse un peu techniques. Un journaliste se gratterait la tête en le lisant, mais un chercheur aurait lui un résultat exploitable.

    Sauf qu’un sondage de ce genre, ce n’est pas une enquête pour une publication à revue de pair mais une modeste enquête d’opinion réalisée vite et destinée à faire un communiqué de presse raisonnablement bref, percutant et révélateur. Le fait de ne pas le critiquer comme tel mais selon des critères clairement inapproprié puisqu’invalidant en fait l’idée même de sondage d’opinion telle qu’on la pratique dans notre pays ne me semble ni très pertinent, ni très équitable. Ce sondage ne nous dit pas combien de gens sont favorables à une nouvelle enquête au pourcent prêt, mais il dit clairement qu’ils sont une grosse minorité ou une petite majorité, et il est à mon sens assez abusif de prétendre que les marges d’erreurs liées au biais étant impossible à estimer à coup sur, celles ci peuvent être énormes. Ca me semble un argument abusif : on ne peut pas avoir 49% de personnes qui réponde « oui, je suis favorable à une nouvelle enquête » qui deviendraient 9% tant qu’on modifie vraiment les questions actuelles vers plus de neutralité (à supposer qu’on y arrive). En fait, même en appliquant les meilleures techniques de manipulation pour concevoir un questionnaire biaisé autant que possible contre la réouverture, ça me semble probablement impossible. Je ne peux pas le quantifier précisément, mais je pense que vous aurez du mal à en convaincre grand monde. Mais enfin vous pouvez essayer, en priant pour que les gens n’aillent pas lire la répartition des commentaires en réponse à l’édito de Joffrin. Car là bas ce n’est pas 49%. La denière fois qu’il y avait un décalage de ce genre, Joffrin et les siens avaient déjà perdu à l’heure de vérité : c’était le vote sur le TCE. Si ça devait arriver pour le onze septembre (on peut réver), je ne parierai pas non plus sur eux.

  • Corto

    à tous

    nous nous étonnons aussi de l’absence du sondage sur le site d’ICM.

    ICM devrait mettre en ligne tous les résultats dans les prochains jours selon le commanditaire. A surveiller donc. bonne semaine… C

  • Corto

    @tous

    les résultats détaillés du sondage ICM sont enfin parus sur le site de l’institut. liens réintroduits dans l’article.

  • Bon je n’aurai plus de réponse de Nicolas Gauvrit, à ce qu’il semble. Soit il n’a pas de suite dans les idées, soit il n’a pas de réponse convaincante…

  • Nicolas Gauvrit

    @Samsoul : en effet, je pense qu’il serait intéressant de faire un sondage avec les critères mis au point par les sondeurs (l’idée d’éviter les biais ne vient pas moi ! c’est bien gentil de m’attribuer toutes les recherches sur les erreurs possible dans les questionnaires…).
    Des sondages que vous citez, je ne connais que celui de HEC-ReOpen qui n’est pas fiable, et celui de ICM où je n’ai pas trouvé les 8% que vous annoncez (ou alors vous exigez « strongly agree » ce qui est assez étrange). Pour les autres, je n’ai pas assez d’information.
    @Grégory : ce n’est pas que n’ai pas de suite dans les idées ou de réponse. Simplement, j’ai déjà dit ce que j’avais à dire (et je n’ai obtenu aucune réponse montrant que j’avas tort de dire que le sondage est mal fait, LA SEULE chose que je dis dans mon article), et je n’ai pas assez de temps pour lire régulièrement les messages sur ReOpen. Je viens de voir que le sondage ICM est maintenant en lien, et j’irai voir ça bientôt.
    Cordialement

  • « et je n’ai obtenu aucune réponse montrant que j’avas tort de dire que le sondage est mal fait, LA SEULE chose que je dis dans mon article »

    Il me semble pourtant bien qu’il y en a quelques unes ci-dessus. Chacun jugera !

  • 63% des sondés vont sur facebook.
    Ça me parait beaucoup: est-ce qu’il y aurait un biais?
    Dans ma campagne, je suis sûr qu’il n’y en a pas 10%…
    9% vont sur google, et là ça me parait peu.
    Rien vu de suspect autrement dans la répartition.

  • Corto

    en fait l’ilmpartialité des questions pose la question de l’univers sémantique, sensoriel dans lequel écvoluent les sondés. Quelle est la réalité opbjective de cet univers, qui biaise les réponses lui-même ?

    parler frontalement de l’hypothèse du complot est-ce un biais, ou cela dénote-t-il d’un biais chez ceux qui nous le reprochent ?

    et en poussant le raisonnement, qui sont ceux qui ont le plus abimé nos mots, en détournant leur sens et en en faisant leur nouveau sens alors que rien ne le justifie ? Ainsi, qui est responsable du galvaudage du mot « ‘complotiste », ou de la création hybride egt du matraquage qui a suivi, du mot « conspirationniste » ?

    Pourquoi devoir aujourd’hui s’obliiger a prendre les rails de la pensée mystificatrice qui s’est développée depuis 10 ans, et qui nous conduit à rejeter dans l’anormalité un simple doute sain ?

    Nos détracteurs nosu répondrons que nous même comptions dans nos rangs des citoyens qui ne s’elmbarrassent pas de principes avec la réalité, et pratiquent des raccourcis piteux. certe, mais qui est propriétaire de la paorle publique, dans un rap^port de force de 1 contre des millions ? Les méedias mattraqueurs, les experts officiels, les agants gouvernementaux, les lobbystes de tous poils, ou ces citoyens là ? On voit bien vers où penche l’assiette de l’univers sémantique dans lequel nous baignons, et dont toute enquête impartiale se devrait de sortir.

    en ce sens, les remarques de M. Rasplus, à priori fondées, me semblent toutefois elles aussi souffrir des défauts qu’il dénonce.

    on ne voit pas le mur quand on a le nez collé dessus, comme Jim Carrey dans « The Truman Show », non?

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