Obama : Un président transparent ?

L’élection en novembre 2008 de Barack Obama a suscité beaucoup d’espoir, notamment dans les communautés étrangères  installées aux USA, et singulièrement noires chrétiennes et arabo-musulmanes. Mais qu’en est-il vraiment après plus de 2 ans ? Il a renforcé les troupes en Afghanistan, annoncé que les USA se retiraient d’Irak tout en y laissant 52 000 hommes; il a proposé au Congrès des budgets militaires records, supérieurs à ceux de son prédécesseur, avalisé une dérive budgétaire sans précédent dans le gouffre financier du programme du chasseur "qui sait tout faire" F35 mais qui a déjà pris 4 ans de retard; il a approuvé l’un des plus gros contrats d’équipements militaires de tous les temps avec l’Arabie Saoudite, paraphé une loi autorisant la détention à perpétuité sans jugement pour les prisonniers de Guantanamo qui ne trouvent pas de pays d’accueil; il est revenu sur sa décision de fermer Guantanamo, puis sur celle de faire juger Khalid Sheikh Mohamed et ses 5 complices devant une cour civile, tuant dans l’oeuf l’ultime espoir de procès du 11-Septembre; il a prolongé les lois Patriot Act sans même les signer de sa main, il pilonne le Nord-Pakistan avec des drones, et lui donne 2 milliards de dollars par an pour son armée en lui demandant de poster 100 000 hommes à sa frontière afghane que l’armée US avait été incapable de fermer au Mollah Omar; il n’a pas levé le petit doigt pour les secouristes intoxiqués de Ground Zéro (la loi dite "Zadroga-bill" a été rognée jusqu’à l’os, tout comme le Medicare -assurance santé US-, et entre temps des centaines de secouristes sont morts), ni pour secourir les bahreinis ou les yéménites, mais il se précipite en Libye par OTAN interposé, et le porte-avion géant USS Bush "la liberté au travail" tout neuf vient – pour son baptême du feu ?- parader devant les côtes libyennes ces jours-ci, toujours sans demander l’avis du Congrès. N’oublions pas l’assassinat lamentable du chef-terroriste qui avait tant à raconter, mais dont désormais nous ne saurons jamais si oui ou non il était derrière le 11-Septembre. La bavure du siècle, sans doute doublée d’un gros mensonge, quoi.

Nous sommes loin du prix Nobel de la paix et d’un apôtre de la transparence, non ?

Rappelons aussi que Barack Obama occupait en septembre 2001 le poste de Sénateur au Congrès de l’Illinois pour le 13ème district de Chicago (10 millions d’habitants), qui jouxte le comté de Cook (centre-ville, 5 millions d’habitants ! ) où est installé le marché à terme (seconde place boursière des USA, spécialisée dans le marché à terme). Or c’est précisément de ce marché que sont partis avant le 11-Septembre les achats à terme massifs qui spéculaient à la baisse sur les actions United Airlines. A ce titre, nous pensons que M. Obama devrait être auditionné le jour où une commission indépendante avec pouvoir de comparution relance l’enquête sur ces mystérieux délits d’initiés partis de Chicago. Qu’en pensez-vous ?

C’est déjà beaucoup, allez-vous dire ? Eh bien vous n’êtes pas au bout de vos surprises : Barack Obama vient de se voir décerner le prix de … la transparence (!) par cinq associations qui arguent de leur engagement et de leur lucidité : récompenser le président pour pouvoir le rencontrer et faire passer d’autres messages. Soit. Mais en attendant, la transparence récompensée ne doit pas être celle du linceul d’Oussama Ben Laden, ou des opérations boursières à Chicago avant le 11-Septembre. Une fois de plus, c’est grâce à la ténacité des citoyennes américaines exceptionnelles que sont Sibel Edmonds et Coleen Rowley que nous allons être mis dans la confidence. Lisez plutôt !

 

 

Vous avez dit "chut", Monsieur le Président?

 


Annulons le "prix de la transparence" décerné à Obama

Pétition soumise par Sibel Edmonds et Coleen Rowley sur le site warisacrime.org, juin 2011

Traduction présentation Corto pour ReOpenNews

 
 
Dites aux associations…
 
Project on Government Oversight (POGO, qui a réagi ici),
OMB Watch,
the National Security Archive,
Open the Government.Org,
et The Reporters Committee
 
…de retirer publiquement leur "Prix de la Transparence" au Président Obama.
 
 
Le 28 mars 2011, le Président Obama a reçu un "Prix de la Transparence" de la part de 5 organisations "pour un gouvernement transparent": OMB Watch, the National Security Archive, the Project on Gouvernement Oversight, the Reporters Committee for Freedom of the Press, et OpenTheGovernment.org. Comble de l’ironie -et sans doute en réponse aux critiques montantes du public pour le manque de transparence de l’administration Obama- les responsables de ces 5 organisations ont remis leur récompense à Obama à huis clos, lors d’une rencontre tenue secrète à la Maison Blanche (1) ! Si la cérémonie avait été ouverte à la presse, des journalistes auraient probablement questionné les justifications proférées par ces organisations pour la remise de ce prix, qui contraste avec la réalité actuelle.
 
  •  Le Président Obama n’a pas diminué le secret gouvernemental, mais au contraire il l’a dramatiquement développé; Selon un nouveau rapport pour le Président du bureau de supervision de la sécurité de l’information (ISOO) -l’agence fédérale qui supervise le système de classification de la sécurité au gouvernement- le coût des classifications pour 2010 a atteint 10.17 milliards de dollars. Soit un bond de 15% par rapport à l’année précédente, et la première fois que le budget du secret dépasse 10 milliards de dollars. Le mois dernier, l’ISOO a annoncé que l’administration Obama avait demandé la classification de 224 734 nouveaux documents, soit un bond de 22.6% par rapport à l’année précédente. Lire "Le Prix du secret, version Obama".
  • Il y a eu 544 360 requêtes FOIA (Freedom of Information Act) pour des informations l’an dernier auprès des 35 plus grandes agences fédérales – 41 000 demandes de plus que l’année précédente. Pourtant, la bureaucratie a répondu à 14 000 demandes de moins que l’année d’avant, selon une analyse d’Associated Press.
  • Obama a invoqué plus souvent qu’aucun de ses prédécesseurs le secret administratif sans fondement et inconstitutionnel afin de tuer dans l’oeuf des enquêtes légales dans des affaires secrètes illégales. La liste des recours de ce président au "privilège du secret d’Etat" a déjà eu pour effet de clôturer des poursuites qui impliquaient l’Agence Nationale de Sécurité (NSA) dans des écoutes illégales – affaires Jewel contre NSA et Shubert contre Obama - le programme des restitutions extraordinaires et des assassinats extraordinaires – affaire Anwar al-Aulaqi - et la torture illégale – affaire Binyam Mohamed.
  • Ignorant sa promesse de campagne de protéger les lanceurs d’alertes du gouvernement, la Présidence d’Obama a engrangé le pire bilan de l’histoire des Etats-Unis en matière de persécutions, de poursuites, et de mise en prison de lanceurs d’alerte gouvernementaux et de chercheurs de vérité. Le comportement du Président Obama affiche un contraste énorme avec ses promesses de campagne qui comprenaient des réunions publiques en streaming et le fait de récompenser les lanceurs d’alerte. Le Département de la Justice d’Obama a contourné la loi sur l’espionnage de 1917 (1917 Espionnage Act) pour porter des accusations criminelles dans cinq cas allégués de sécurité nationale – soit plus de poursuites de ce genre qu’il n’y en a eu toutes les administrations précédentes confondues.
  • La poursuite par le Département de la Justice d’Obama de l’ex-membre de la NSA Thomas Drake qui jusqu’au 9 juin risquait 35 années de prison pour avoir donné l’alerte sur la surveillance coûteuse, illégale et sans mandat de citoyens américains symbolise les pratiques abusives rendues possibles grâce à la multiplication d’accords secrets et aux menaces de poursuites.
  • Le Président Obama a fait de la torture de Bradley Mannings et des abus à son encontre un exemple aussi dissuasif que refroidissant à l’attention des lanceurs d’alerte. Et c’est lui, Obama, qui a annoncé la culpabilité [de Manning] avant même tout procès, par la voix de ses subordonnés militaires (2).
  • Obama est le seul Président à avoir relancé [le syndrome] Fahrenheit 451 en ayant demandé à son agence de récupérer et de brûler un livre du fait de la présence jamais justifiée de renseignements confidentiels : le livre "Opération Dark Heart", du Lieutenant Colonel Anthony Shaffer.
  • Sous la Présidence Obama, le FBI a lancé une série de raids et délivré des autorisations à comparaitre à des grands jurys qui visaient plus d’une vingtaine d’activistes anti-guerre. Depuis qu’Obama est président, plus de 2600 arrestations de manifestants sur le sol américain ont été menées, empiétant toujours plus sur l’exercice des droits du Premier Amendement.
  • le Président Obama a initié un programme secret d’assassinats, a publiquement annoncé qu’il avait donné lui-même le pouvoir d’inclure des Américains sur la liste des personnes pouvant être assassinées, et qu’il a au moins mis en oeuvre l’assassinat d’une d’entre elles, Anwar al-Aulaqi.
  • Le Président Obama a maintenu le pouvoir de kidnapper, emprisonner, déférer, ou torturer secrètement, et il a formalisé le pouvoir d’emprisonner sans jugement avec un simple ordre d’exécution (Executive order). Cela signifie aussi le pouvoir d’emprisonner secrètement. Rien qu’à Bagram, 1700 prisonniers sont détenus dans des conditions illégales.
  • L’administration Obama s’occupe aussi beaucoup de surveiller les journalistes pour découvrir leurs sources, et n’hésite pas à convoquer des grands jurys pour viser des journalistes et de nouveaux éditeurs.
  • Le Président Obama a promis de révéler le registre des visiteurs de la Maison Blanche. Il ne l’a pas fait. En réponse à son refus de révéler les noms des patrons des assurances de santé qu’il avait rencontrés, et avec lesquels il avait passé des accords concernant la réforme du système de santé, il annonça qu’il révélerait les noms à compter de ce jour-là, mais pas pour ceux qu’il avait rencontrés précédemment. Et à partir de ce jour-là, il effaça les noms qu’il voulait effacer. Le personnel de la Maison Blanche commença alors à rencontrer les lobbyistes en dehors de la Maison Blanche pour éviter le fameux registre.
  • le Président Obama a envoyé des délégués pour faire pression de façon agressive sur l’Espagne, l’Angleterre, et l’Allemagne pour interrompre et classer les enquêtes qui auraient pu exposer les crimes de la période Bush, tout comme il a demandé au Département américain de la Justice d’éviter ces sujets. Cela inclut son refus d’autoriser les poursuites de la CIA pour tortures, à la suite d’une lettre publique de huit anciens dirigeants de la CIA l’informant qu’il ferait mieux de ne pas appliquer ces lois.

Le "Prix de la Transparence" en question a été décrit comme un "encouragement", comme le discours qui a accompagné la remise à Obama du Prix Nobel de la Paix au début de sa présidence, quand il n’avait encore rien fait pour la cause de la paix. Les participants ont reconnu avoir profité de la rencontre privée en mars pour défier et faire pression sur Obama afin qu’il fasse plus pour mériter cette récompense. Si le président ne change pas de cap à la suite de cette démarche et de cette "récompense", il y en a qui vont hausser les épaules et dire "pas vu, pas pris". Toutefois la remise d’une récompense imméritée, que ce soit pour la transparence ou pour la paix, n’est pas complètement anodine ! Personne ne sait mieux que ces gardiens auto-proclamés d’un "gouvernement transparent", combien le secret est destructeur pour le maintien des systèmes judiciaires, de l’éthique et de la démocratie. Lorsque de telles fausses accolades viennent, comme dans ce cas, de ceux qui sont supposés servir de contrepoids au culte du secret et aux représailles contre les lanceurs d’alertes, une telle approbation superficielle aura tendance à couvrir et masquer la réalité de l’usage de plus en plus antidémocratique et illégal du secret par l’Exécutif.

C’est pourquoi les soussignés appellent les organisations suivantes: OMB Watch, the National Security Archive, the Project on Government Oversight, the Reporters Committee for Freedom of the Press, et OpenTheGovernment.org à reprendre leur "Prix de la Transparence", aussi difficile que cela puisse paraître, à Barack Obama. Les organisations de "surveillance" (Watchdog) devraient, bien sûr, continuer à promouvoir des aspirations à un gouvernement démocratique et ouvert, à la réduction du secret, et à l’adhésion aux règles du droit, d’une façon plus authentique et légitime qu’en remettant des récompenses imméritées à l’Exécutif. De telles fausses récompenses ne sont là que pour se retourner contre la gouvernance ouverte et la remettre en cause.

 

Rédigé par les lanceuses d’alerte du FBI Sibel Edmonds et Coleen Rowley

 

Lanceurs d’alerte inscrits au 15 juin 2011:

  • Raymond L. McGovern- Former Analyst, CIA
  • Colonel Ann Wright- US Army Reserve (Ret.) and Former US diplomat
  • Daniel Ellsberg- Former Official, Department of Defense and Department of State
  • Lt. Colonel Karen Kwiatkowski- US Air Force (Ret.), Veteran Policy Analyst, DOD
  • Lt. Colonel Tony Shaffer- Senior Intelligence Officer (Operations), DIA
  • Jesselyn Radack- Former Attorney, Department of Justice
  • John M. Cole- Former Veteran Intelligence Operations Specialist, FBI
  • David “Mark” Conrad- Agent in Charge (Ret.), Internal Affairs, U.S. Customs
  • P. Jeffrey Black, Air Marshal- (Ret.) Federal Air Marshal Service, Department of Homeland Security
  • Bogdan Dzakovic- Former Red Team Leader, FAA
  • Russ Tice- Former Senior Intelligence Analyst, NSA
  • Sandalio Gonzalez- Special Agent in Charge (Ret.), DEA
  • John Vincent- Veteran Special Agent, Counterterrorism, FBI
  • Bill Bergman- Financial Market Analyst, Federal Reserve Bank of Chicago
  • Steve Jenkins- Intelligence Analyst, NGIC, US Army
  • Linda Lewis- Policy Analyst (Ret.), U.S. Department of Agriculture
  • David MacMichael PhD- Former Senior Estimates Officer, CIA
  • William H. Russell- Computer Specialist, R and E Division, NSA
  • William Savich- Special Agent, Bureau of Diplomatic Security, Department of State
  • Julia Davis- Customs and Border Protection Officer, Department of Homeland Security
  • Tom Maertens- Counter-Terrorism Official (Ret.), Department of State
  • Joseph Carson- PE, Nuclear Safety Engineer, Department of Energy
  • Gabe Bruno- Manager (Ret.), Flight Standards Services, FAA
  • Dr. Jeffrey Fudin- Founder, VA Whistleblowers Coalition

Organisations inscrites au 15 juin 2011:

  • National Security Whistleblowers Coalition
  • National Whistleblowers Center
  • Green Party of the U.S.
  • Citizens for Legitimate Government
  • Veteran Intelligence Professionals for Sanity
  • Campaign for Peace and Democracy
  • September 11th Advocates
  • Code Pink
  • Consumers for Peace
  • Fellowship of Reconciliation
  • Global Network Against Weapons and Nuclear Power in Space
  • WarIsACrime.org
  • OSC Watch
  • Sam Adams Associates for Integrity in Intelligence
  • Socialist Party of Central Virginia
  • Environmentalists Against War
  • High Road for Human Rights
  • Broken Covenant Campaign
  • Bring Our Troops Home Coalition
  • Progressive Democrats of the Santa Monica Mountains
  • United for Peace and Justice
  • Americans Who Tell the Truth
  • Veterans for Peace Chapter 27
  • Committee to Stop FBI Repression
  • It’s Our Economy
  • Rutherford Institute

 

Traduction présentation Corto pour ReOpenNews


Note ReOpenNews :

(1) L’association POGO regrette la décision qualifiée de "stupide" du cabinet d’Obama. Cette rencontre a été "buzzée" sans arrières pensées sur twitter, facebook et sur leur site, et s’est tenue à huis clos suite à son report indépendant de toute tentative d’isolement. A chacun de se faire son idée.

(2) cela ne vous rappelle rien? Julien Coupat par exemple? Ou Dominique de Villepin ? Lisez Pascal Boniface pour étoffer cette liste, si vous aimez tout ce qui croustille.

 

 ReOpenNews en lien avec l’article

Sibel Edmonds: 

  • TOUT SUR SIBEL EDMONDS via la ReOpenNews qui suit (aller sur les liens en bas de l’article):
  • L’affaire des pilotes kamikazes du FBI / 2 février 2011 / SIbel Edmonds sur son blog TheBoilingFrog
  • L’affaire Sibel Edmonds à l’origine de sa démission forcée du FBI / septembre 2007 / par Marcel Dehaeseleer sur son blog

Coleen Rowley (en anglais):

 


 

10 Responses to “Obama : Un président transparent ?”

  • luisa

    Et oui, Obama a trompé la planète toute entière quoiqu’au début, je crois qu’il était sincère mais il se sera fait mettre à sa place par les va-en-guerre du Pentagone. Le travail qu’avait débuté Bush est en voie de complétion par Obama.

    Si on prend le temps de consulter les documents PNAC dans lesquels tout est révélé, on comprend bien vite qu’Obama n’y peut rien. Comme son prédécesseur, il quittera la Maison Blanche la gueue entre les 2 jambes, piteux mais enorgueuilli d’avoir occupé le poste le plus important sur la planète.

    Peu importe qui sera son successeur, l’agenda tracé dans les années 90 suivra son cours et ce sera au tour de l’Amérique du Sud suivi par l’Asie (Chine et Russie).

  • Doctorix

    Croire qu’au départ il avait de bonnes intentions relève d’un idéalisme à tout crin.
    On ne peut accéder à ce poste qu’à coup de compromissions et d’argent.
    Ce pantin, comme le nôtre, prend ses ordres auprès du pentagone, et lui sait qu’il risque sa peau et celle de ses enfants s’il contrevient aux directives des faucons.
    C’est comme ça. Et ça ne finira qu’avec du sang dans les rues américaines, ou quand le dollar s’effondrera, ce qui n’a rien d’incompatible et sera concomitant.
    Cela arrivera quand tous ces naïfs américains drapés dans leur foi patriotique à deux balles se rendront compte qu’on les a grugés, et quel mal on fait en leur nom. C’est peut-être bien demain la veille.

  • Sapa

    Est il vrai que toutes les poursuites contre Ben Laden viennent d’être abandonnées …

    Cela signifierait qu’il n’y aura pas de reouverture du procés du 9/11 …??

  • Doctorix

    Ben Laden n’a jamais été officiellement accusé des attentats du 11 Septembre, ça ne figurait pas dans sa fiche de recherche, et ce n’est pas le moindre des paradoxes.
    Il n’y a donc rien de changé. Ni en bien, ni en mal.

  • kidkodak

    @Sapa »Est il vrai que toutes les poursuites contre Ben Laden viennent d’être abandonnées …Cela signifierait qu’il n’y aura pas de reouverture du procés du 9/11 …?? »

    J’ai eu la même réaction en entendant çà à la radio cette semaine.
    Même pas un petit procès pour Ayman al-Zawahiri pour connaître les vrais responsables puisque le FBI n’impliquait pas Ben Laden pour le 11 septembre?
    Il semble que non.
    Après-tout,pourquoi se bâdrer avec de longs et coûteux procès qui peuvent se retourner contre nous,lorsqu’on peut tuer le risque à sa source et cela peu importe dans quel pays ce risque se cache?  »Les Etats-Unis élimineront Ayman al-Zawahiri, le nouveau chef d’Al-Qaïda, comme ils ont éliminé Oussama Ben Laden, a assuré jeudi 16 juin le chef d’état-major interarmes américain, l’amiral Mike Mullen. »
    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110616.OBS5248/les-etats-unis-elimineront-le-successeur-de-ben-laden.html

    Au dessus des lois sans même justifier leurs interventions.

    Ici un bel exposé d’Alex Jones sur le déclenchement de la troisième guerre mondiale par Obama:
    Obama Launching World War III
    http://www.youtube.com/user/TheAlexJonesChannel

  • nosferatus

    obama bush meme combat!

    quoi que je préférais bush en fait, au moins avec lui on savait à quoi s’attendre alors qu’obama est un vrai traitre, bien plus machiavélique que le nain imbécile.

  • René M

    « Croire qu’au départ il avait de bonnes intentions relève d’un idéalisme à tout crin.On ne peut accéder à ce poste qu’à coup de compromissions et d’argent. »

    Tout à fait d’accord avec toi Doctorix. +1

    @ Luisa
    Et les foules ont été trompées (une fois de plus… ) parce que presque tous que nous sommes, nous n’imaginons jamais assez à quel point certaines forces de guerre et de mal sont fourbes et ne respectent pas nos valeurs tout en s’en parant, comme le loup d’une peau de mouton,dans la fable.

    Questionnaire à choix multiple concernant B H Obama

    Obama est-il :
    :
    A — Un président qui croyait sincèrement pouvoir agir et transformer les choses mais constate depuis son impuissance ?

    B — Un président marionnette dont les mentors( Sbignew Brezinsky ?) tirent les ficelles selon leur bon vouloir ?

    C — Un président « partie prenante  » conscient et membre actif dans la comédie pseudo démocratique et qui applique tout simplement le plan prévu ?

    La réponse C à l’évidence semble bien se démontrer dans les faits

    Grande comédie d’une démocratie falsifiée et subvertie de l’intérieur,
    Coque vide.
    Exuvie de démocratie (exuvie : « peau restant après une mue »), « Canada dry » de démocratie .

  • H.

    Je viens de lire un article qui nous éclaire l’esprit. Esprit qu’on pourrait avoir ramolli, si Reopen 911.info n’existait pas.

    Ainsi la grotesque campagne de propagande US de ces dernières semaines, celle qui a défrayé planétairement la chronique : l’assassinat d’un mort ( Opération Géronimo / Ben Laden – Un homme déjà décédé selon le New-York Times en 2001 ) était bien un chaînon fondamental dans  » la narrative US » du gouvernement en place. Le montage du scénario cinématographique avait comme but politique évident celui de renouer des pourparlers avec les Talibans, sans que le grand monstre US, ne perde trop la face devant les opinions mondiales et surtout celle nord-américaine :

    -  » Les USA conduisent des discussions avec les talibans  »

    « Le secrétaire d’Etat américain à la Défense Robert Gates a confirmé dimanche l’existence de contacts préliminaires entre les Etats-Unis et les taliban ces dernières semaines.  »

    http://lci.tf1.fr/monde/asie/2011-06/les-usa-conduisent-des-discussions-avec-les-talibans-6541196.html

    Quand une nation est ruinée par les guerres qu’elle allume au quatre coins de la planète et qu’elle est pourrie en son centre au niveau de ses élites politiques et financières, il s’agit pour elle de faire semblant et de régler les affaires courantes. Pour pouvoir en finir avec la guerre en Afghanistan sans avoir l’air de perdre la guerre, il fallait que le gouvernement US donne en pâture à son opinion intérieure infantilisée ce qu’elle attendait depuis 10 ans : la mort grand-guignolesque de Ben Laden. Cela permet maintenant à B.Obama de traiter directement avec les insurgés, les fameux
     » Talibans  » – ( ! )

    No comment.

  • Corto

    et moi je dis que le but de cette mascarade avec ben Laden est d’envoyer la CIA chercher des indices dans le compound, de les ramener, les analyser, et pour les 10 ans le 11 septembre prochain, de publier enfin THE RAPPORT qui prouvera que c’est bien ben Laden qui a tout organisé sans ses copains de la diaspora financière, militaire et économique mondiale et pris les 19 billets d’avion à ses frais ainsi que les cutters jaunes au marché d’Abottabad en soldes, car ils vont retrouver le ticket de caisse. et un jeu de lames de rechanges oubliées par Atta ainsi que des tickets de métro de New-York validés le 11/9/01, des revues porno bien sûr, et des traces de nanothermite qui seront déclarées poussière d’IED (mines artisanales), sans oublier le passeport de Ben Laden lui-même, déchiré, sauf la photo et le nom. Bon, je sors.

  • Candide

    Ce qui est transparent (aujourd’hui) avec Obama, ce sont ses obscures intentions.

    Ce qui est opaque avec Obama, c’est jusqu’où il les mènera.

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