Armes de destruction massive – El-Baradei propose une enquête criminelle sur l’administration Bush
L’Egyptien Mohamed El-Baradei est l’ex-directeur général de l’Agence internationale à l’énergie atomique (AIEA) qui avait supervisé les inspections de l’ONU en Irak en 2003, et avait acquis la conviction que Saddam Hussein n’avait pas relancé son programme d’armes nucléaires et ne possédait pas d’armes de destruction massive. Nous savons que Bush et Cheney n’avaient finalement pas tenu compte de cet avis et avaient unilatéralement décidé d’envahir l’Irak en mars de cette année là. Aujourd’hui, huit ans après les faits, et alors qu’il est désormais établi qu’il n’y avait pas d’armes de destruction massive en Irak, et que les vraies raisons de cette guerre étaient liées au pétrole, M. El-Baradei monte à nouveau au créneau, cette fois pour demander à la communauté internationale d’enquêter sur les crimes de l’administration Bush. Enquêter ne veut pas dire condamner, et les USA ne reconnaissant aucune instance juridique internationale, il sera difficile d’obtenir une quelconque condamnation pour Bush et son équipe. Pourtant tout espoir n’est pas perdu, et cette initiative s’ajoute notamment à celle d’Amnesty International qui, en février dernier a demandé l’arrestation de G.W.Bush pour des actes de torture qu’il aurait autorisés, poussant finalement l’ex-président à annuler sa visite en Suisse.
Inutile de dire que nous souhaiterions des prises de position aussi tranchées de la part de ces personnalités et de ces associations de défense des droits de l’homme au sujet des crimes du 11-Septembre. Cela permettrait de relayer au plus haut niveau les innombrables demandes de professionnels, de citoyens et de familles de victimes qui réclament une nouvelle enquête sur cette tragédie qui a servi de déclencheur et de justification aux guerres d’invasion en Irak et en Afghanistan.
Armes de destruction massive – El-Baradei propose une enquête criminelle sur l’administration Bush
Associated Press, repris par Radio-Canada, le 23 avril 2011
L’ancien directeur général de l’Agence internationale à l’énergie atomique (AIEA), Mohamed el-Baradei suggère, dans un livre qui sortira sous peu, qu’une enquête criminelle internationale devrait être menée sur les agissements des responsables de l’administration Bush.
Dans The Age of Deception, Mohamed el-Baradei écrit que les dirigeants ont « trompé » la communauté internationale de façon « délibérée » en ce qui a trait à la présence d’armes de destruction massive en Irak, ce qui a mené à l’intervention armée.
En outre, le lauréat du prix Nobel de la paix accuse l’administration Bush de « distorsion grotesque » de l’information.
À l’époque, George W. Bush et ses lieutenants soutenaient qu’ils avaient la preuve que le régime de Saddam Hussein possédait des armes de destruction massive, ce qui était contraire aux renseignements fournis par les inspecteurs de l’ONU. Ces derniers s’étaient rendus en Irak afin de faire enquête.
Mohamed el-Baradei estime que cette invasion « agressive » a été menée « là où il n’y avait aucune menace imminente ». Les tribunaux internationaux devraient se pencher sur l’affaire, qui pourrait en être une de crimes de guerre, suggère-t-il.
Associated Press
En lien avec cet article :
- Des mémos secrets prouvent l’existence de liens entre les compagnies pétrolières et la participation de la Grande-Bretagne à l’invasion de l’Irak | par Paul Bignell, pour The Independent, le 19 avril 2011
- Le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon condamne le représentant de l’ONU pour les Droits de l’Homme Richard Falk pour sa remise en cause de la version officielle du 11/9 | par John Swaine, The Telegraph, New York, le 25 janvier 2011
- Le Cauchemar : les atrocités de l’invasion en Irak | par Felicity Arbuthnot, mondialisation.ca, le 20 octobre 2010
- Commission Chilcot : les entretiens secrets USA / GB avant 2002 pour envahir l’Irak | par Jason Lewis pour le Dailymail / Mailonline, le 3 octobre 2010
- Fallujah, c’est pire qu’Hiroshima | par Layla Anwar, sur mondialisation.ca, le 25 juillet 2010
… »Enquêter ne veut pas dire condamner, et les USA ne reconnaissant aucune instance juridique internationale, il sera difficile d’obtenir une quelconque condamnation pour Bush et son équipe. »….
Ouff! Çà commence faible comme affirmation…
Me semble qu’être convaincu profondément de la responsabilité des E.U. dans la mort d’un million d’irakiens et de 6000 décès de leurs concitoyens causé par un mise en scène de l’administration Bush truffée de mensonges exposés à la face du monde,j’aborderais le sujet le couteau entre les dents en sachant que j’ai à faire à un dangereux groupe de criminels de guerre,même s’il se peut que ce soit au départ David contre Goliath.
Ou je me tairais.
À moins que monsieur veuille surfer sur un capital de sympathie pour vendre son livre 6 ans après son prix Nobel?
Ha tiens,ils ne reconnaissent aucune instance juridique internationales???
Que peut-on en déduire?
Ils peuvent faire ce qu’ils veulent parce qu’ils sont les plus fort?
Quel looser ce El-Baradei! S’il avait fallu adopter la même attitude devant l’ Allemagne nazi: »Les nazis ne reconnaissant aucunes instance judiciaire internationale… »
Ha ben coudons,on va faire un livre et on verra…
Et il ne parle que de l’Irak.
Jumelé aux attentats du 11 septembre 2001,ce qui s’est passé pendant ces années dépasse l’entendement.
Lorsque que le couvercle médiatique va sauter pour de bon sous la pression de la vérité,je prédis un choc psychologique post-traumatique d’une grande partie de la population mondiale,même si c’est 10 ans après les évènements.
Demandons une enquête impartiale de l’ONULLE ! Ah ah ah ah…..
Pendant qu’on s’agite dans un bocal à cornichons, les poissons volants continuent de tourner au-dessus de nos têtes.
Si déjà il y avait un mandat d’amener international contre les quatre Dalton (Bush Cheney Rumsfeld et Wolfowitz) et que ces quatre crapules étaient condamnées à rester chez eux, ce serait une première satisfaction.
Mais ça n’arrivera pas: il faut donc que la demande vienne de l’intérieur.
Et elle finira par venir, moi, j’y crois. Et ce sera la victoire d’internet sur toutes les presses aux ordres. C’est à nous de nous remuer, de transmettre, encore et toujours.