Le 11 Septembre, Rumsfeld bricolait pendant que Cheney dirigeait le pays
Malgré toutes les recherches faites par des citoyens de différents pays, malgré le travail de la Commission d’enquête sur le 11/9 qui a refusé d’approfondir certains points pourtant cruciaux de cette journée fatidique, et après presque 10 ans d’interrogations, on ne connait toujours pas la chronologie exacte des ordres qui furent donnés le 11 septembre 2001, à quelle heure, et par qui. Mais en l’état actuel des connaissances sur l’emploi du temps des principaux protagonistes, à savoir Bush, Cheney et Rumsfeld, il semble bien que les chaines de commandement n’aient pas été respectées et que le pouvoir soit passé ce jour-là aux mains de Dick Cheney, laissant Bush et Rumsfeld sur le bord de la touche. Un élément de plus qui vient corroborer le scénario dressé par Peter Dale Scott dans son ouvrage "La Route vers le Nouveau Désordre Mondial", selon laquelle le 11/9 fut la première mise en oeuvre historique de la "Continuity of Governement", sans que cela ne soit jamais apparu officiellement.
De gauche à droite, Donald Rumsfeld, George W. Bush et Dick Cheney
Le 11 Septembre, Rumsfeld bricolait pendant que Cheney dirigeait le pays
par James Ridgeway, sur MotherJones, le 9 février 2011
Traduction Vincent pour ReOpenNews
Hier soir, lors de son entretien avec l’ancien Secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, Diane Sawyer, l’auteur d’une nouvelle autobiographie, aborda la décision pénible que celui-ci avait dû prendre le matin du 11 Septembre. "N’a-t-il pas été difficile, demanda-t-elle, d’ordonner aux pilotes militaires d’abattre des avions civils dont le gouvernement pensait qu’ils étaient détournés, et qui se dirigeaient vers des cibles à Washington – peut-être la Maison Blanche, peut-être le Capitole ?" L’espace d’un instant, Rumsfeld baissa son regard habituellement arrogant, et à la place, feignit la tristesse à l’évocation de la douleur qui l’avait traversé lorsqu’il avait eu à prendre cette décision.
L’instant aurait pu être poignant, mais il ne le fut pas, car Rumsfeld n’a pas pris la décision. C’est le Vice-président Dick Cheney qui l’a prise. Et c’est Cheney qui dirigeait le pays ce matin-là, avec, en coulisse un Rumsfeld embarrassé.
Quand la nation est en danger, il incombe au Président, le Commandant en chef des Armées, de prendre la décision d’engager l’armée. En vertu de la loi, il ordonne au Secrétaire à la Défense d’exécuter ses ordres en respectant la chaîne de commandement militaire. Pendant que l’on transportait le président Bush de bunker en bunker le matin du 11 septembre 2001, le laissant soi-disant hors de portée de toute couverture de téléphonie mobile, Rumsfeld était le suivant dans la chaîne. Mais le rôle de Rumsfeld lors des événements du 11-Septembre est toujours resté un mystère. Dans son nouveau livre, en page 339, l’ancien Secrétaire à la Défense lève un peu le voile sur ses agissements ce matin-là.
Sentant le Pentagone trembler lorsque le Vol 77 d’American Airlines le frappa à 9 h 38, et apercevant la fumée, Rumsfeld, selon son propre rapport, se précipita sur le parking du Pentagone qui était alors en plein chaos, [et où l'on essayait] frénétiquement de sauver et de soigner les personnes blessées. Puis il retourna à son bureau. Il conversa brièvement avec Bush, qui se trouvait à bord d’Air Force One quelque part dans le sud-est, et qui voulait des informations sur l’étendue des dégâts au Pentagone. De là, Rumsfeld se rendit au poste de commandement militaire situé dans les sous-sols. Une fois là, écrit-il, et après avoir consulté le Général Dick Meyers, adjoint au chef d’état-major interarmes qui était également présent dans la pièce, il releva le niveau de menace à l’état d’"alerte", et envoya les avions de chasse protéger Air Force One. Rumsfeld devait être emmené vers un lieu secret, mais il déclara qu’il "ne voulait pas être injoignable pendant le temps de son transfert en lieu sûr".
"Peu de temps après, écrit-il, le Vice-président m’a joint par téléphone." Cheney aurait dit à Rumsfeld, "il y a eu au moins trois cas faisant état d’appareils s’approchant de Washington…il est confirmé que certains ont été détournés. Et conformément aux instructions du Président j’ai donné l’autorisation de les intercepter".
En fait, des doutes sérieux subsistent sur le moment [exact] où Cheney a reçu "les instructions du Président’, et les preuves selon lesquelles il aurait agi de son propre chef sont considérables, à commencer par le "timide" rapport de la Commission d’enquête sur le 11-Septembre. Dans tous les cas, ses ordres ont formellement transgressé la chaîne du commandement militaire – point que Rumsfeld a omis de signaler dans son propre compte-rendu de la conversation suivante :
‘Oui, je comprends,’ répondis-je. ‘A qui avez-vous transmis cet ordre ?’
‘Il a été transmis d’ici au centre des Opérations de la Maison Blanche,’ répondit Cheney.
‘Cette directive a-t-elle été transmise aux appareils ?’
‘Oui,’ répondit Cheney
‘Nous avons donc des appareils qui ont reçu ces instructions en ce moment ?’ demandai-je
‘C’est exact,’ répondit Cheney.’ Puis il ajouta, ‘je crois comprendre qu’ils ont intercepté quelques avions.’
‘Nous ne pouvons pas le confirmer,’ lui dis-je. Nous n’avions pas reçu de témoignage de pilotes américains ayant même envisagé de s’engager et de tirer sur un appareil détourné.
‘On nous a dit qu’un appareil a été abattu,’ ajoutai-je, ‘mais nous n’avons reçu aucun rapport des pilotes…’
Il s’avère que le seul autre appareil qui s’est écrasé n’a [en fait] pas été abattu. Il s’agissait du Vol 93 d’United Airlines, un avion détourné qui s’est écrasé dans un champ près de Shankville, en Pennsylvanie.
Tout ceci [écrit par] la personne directement responsable devant la loi de mettre en oeuvre les ordres émanant du Commandant en chef. Le Vice-président n’est cité nulle part dans la chaîne de commandement et n’a aucune autorité pour cette mise en oeuvre. Dans le passage ci-dessus, Rumsfeld lui-même décrit la manière dont il est resté spectateur ce matin-là, avec peu, voire pas d’informations sur la crise. Notre Département de la Défense, dont le budget se chiffre en milliards de dollars, et son cher, ont été pris au dépourvu, ont été incompétents, et ont ignoré l’instant où Cheney a pris les rênes et dirigé le pays.
Plus tard, devant la Commission sur le 11-Septembre, Rumsfeld a fourni une explication assez étonnante pour justifier son comportement :
Le Département de la Défense…n’était pas responsable des frontières. Il n’était pas responsable des aéroports…Et le fait de ne pas avoir été au courant de quelque chose ne doit pas être considéré comme inhabituel. Notre tâche était de regarder à l’extérieur du pays…et de le défendre contre des attaques venant de l’étranger. Et un appareil civil relevait du domaine de la mise en application de la loi, administrée par les autorités en charge de l’application de la loi et par les autorités aéronavales. Voilà comment le gouvernement a été organisé et structuré. Donc les questions que vous posez sont les bonnes. Et elles sont légitimes et doivent être posées. Mais elles doivent être posées aux personnes qui avaient la responsabilité statutaire de ces affaires.
Dans son livre, Rumsfeld déplore de n’avoir pas démissionné après [l'affaire d'] Abu Ghraib. En vérité, il aurait dû démissionner ou être viré pour son incapacité à protéger la nation contre la pire attaque depuis Pearl Harbor.
James Ridgeway
MotherJones, le 9 février 2011
Traduction Vincent pour ReOpenNews
En lien avec cet article :
- 11-Septembre : Un nouveau document confirme le témoignage de Mineta à propos du vol 77 qui aurait été « suivi » par les Services secrets | par Marc Gaffney, le 11 mars 2011, sur 911Blogger
- 11-Septembre : Un réseau de communication de secours miraculeusement activé la veille des attentats | par Shoestring, sur 911Blogger, le 10 janvier 2011
- Les contradictions du 11-Septembre : quand Cheney est-il entré dans le bunker souterrain ? | par David Ray Griffin, le 24 avril 2008 pour Global Research
- Un avocat de la Commission sur le 11 septembre déclare : le gouvernement a accepté de mentir | par Paul Joseph Watson pour Prison Planet.com, le 14 avril 2009
Voir aussi les ouvrages de David Ray Griffin qui a longuement étudié les invraisemblances de la version officielle.
David ray Griffin est l’un des auteurs les plus prolixes et les plus respectés sur le thème du 11-Septembre. Certains de ses ouvrages sur le 11/9 sont parus aux Editions Demi-Lune. Grâce à ses livres sur le sujet, David Ray GRIFFIN est largement reconnu comme l’un des porte-parole majeurs du mouvement pour la vérité sur le 11-Septembre. Bien que ce mouvement ait longtemps été ignoré par le gouvernement US et les médias dominants, des études d’opinion récentes ont révélé que le rejet de la version officielle est devenu, comme l’a écrit le magazine Time "un phénomène politique incontestable". Il n’est donc pas surprenant que le gouvernement et les grands médias aient changé de tactique. Choisissant la contre-attaque, ils ont publié en rafale des articles et des "rapports" destinés à discréditer ces critiques.
Le Nouveau Pearl Harbor | Omissions & manipulations de la Commission d’enquête | 11-Septembre, la faillite des médias |
J ai un truc qui me parait louche avec Rumsfeld, j’explique : peu de temps après l’explosion survenue au pentagone on le voit aider a transporter des blessés.
Ma question est : comment pouvait il etre certain a ce moment que c’était la fin des attentats?
Quand le pays subit plusieurs attaques on ne peut pas savoir a l’avance que les attentats sont terminés, a moins d’etre dans le secret des Dieux. Il aurait du rester a son poste pour aider a la défense du pays il me semble.
Ref :Takazape :comment pouvait il etre certain a ce moment que c’était la fin des attentats?
Très bon point,tu as raison c’est un aveu en soi .
Mais probablement que le scénariste en chef du 11 septembre a jugé bon que le voir dans le monde entier en train de transporter un blessé étendu sur un brancard,apportait plus de sympathie à l’administration Bush que le risque à peu près nul que les gens se pose cette question en 2001 .
Au delà de la bonne figure que Rumsfeld aurais voulu avoir auprès de Bush, Il me semble que le brancard porté par sept solide militaires avait l’air bien lourd pour transporter un blessé. Rumsfeld avait certainement un grand intérêt à faire disparaitre rapidement (quitte à laisser son poste vide un instant) un déchet encombrant. Genre un reste de tête de missile…