11-Septembre et les « Pilotes kamikazes » : voici la preuve dont parle Sibel Edmonds
Nous ne parlons plus d’indices désormais, mais de preuves. Malgré toute la volonté de la Commission d’enquête sur le 11-Septembre et des autorités pour dissimuler la vérité, celle-ci finit par émerger grâce à ces gens que l’on appelle les "lanceurs d’alertes" (WhistleBlowers) en tête desquels on trouve Sibel Edmonds. Comme elle l’avait promis voilà deux jours, S. Edmonds nous livre donc le témoignage certifié du traducteur du FBI Behrooz Sarshar qui a fait part, devant la Commission d’enquête, des informations que lui et deux agents du FBI à Washington avaient obtenues d’un contact dès le mois d’avril 2001, et qu’ils avaient fait remonter à leur hiérarchie via des formulaires ’302′ comme le veut le règlement. Non seulement il était déjà question de pilotes kamikazes, d’avions utilisés comme bombes, mais comme vous allez le voir, les informateurs parlaient aussi de "grandes tours" comme cibles potentielles des attentats.
Rappelons que ce témoignage de Behrooz Sarshar ne figure pas dans le Rapport final de la Commission d’enquête sur le 11/9 paru en 2004, ni dans les mémos (censurés) de la Commission, publiés récemment par le site Cryptome.org, et que la demande des Familles de victimes pour connaître les raisons de cette censure n’ont reçu aucune réponse des ex-présidents de cette Commission. Le silence pourra-t-il durer encore longtemps ?
Sibel Edmonds, l’ex-traductrice du FBI.
L’affaire des "Pilotes kamikazes" du FBI
par Sibel Edmonds, sur son Blog, le 2 février 2011
Traduction GV pour ReOpenNews
Dans une déclaration publique diffusée le lundi 31 janvier, des membres du Comité des familles de victimes du 11/9 ont demandé une réponse rapide de la part de l’ex-président et du directeur exécutif de la Commission sur le 11/9 concernant la censure exercée sur le témoignage devant cette même commission de l’ancien spécialiste en langues Behrooz Sarshar. Les ex-membres de la Commission n’ont pas répondu à cette requête.
En février 2004, Behrooz Sarshar a fourni aux enquêteurs de la Commission sur le 11/9 des documents spécifiques et le nom des témoins concernés, dont le nom complet et les références de l’informateur-clef du FBI dans une affaire portant le nom de « Pilotes kamikazes ». Pourtant, la Commission a décidé de ne pas contacter ni interviewer ces témoins, y compris le directeur du FBI Robert Mueller. Le rapport final de la Commission ne mentionne absolument rien de ce témoignage et de ces documents, et leur mémorandum publié récemment omet tout simplement la totalité de l’interview sans fournir aucune explication.
L’information qui suit a été communiquée par M. Sarshar à plusieurs bureaux du Congrès ou à des enquêteurs, dont l’équipe du Comité judiciaire du Sénat, le Démocrate à la tête du Comité, le Sénateur Patrick Leahy, ainsi que le bureau de l’inspecteur général du Département de la Justice. J’étais présente à au moins quatre de ces réunions pour lesquelles les échanges furent enregistrés et certifiés. Lors de mon travail au Bureau [FBI, ndr], j’avais été informée sur cette affaire par M. Sarshar, mais aussi par d’autres témoins directs, et j’avais vu de mes yeux les fameux ‘formulaires 302′ déposés par le superviseur de l’unité (les spécialistes en langues du FBI gardent une copie de ces rapports ou formulaires). De plus, j’ai personnellement informé les enquêteurs de la Commission sur le 11/9 au sujet des détails de cette affaire, ce qui est d’ailleurs confirmé par le mémo de la Commission.
J’ai juste effacé les données personnelles sensibles concernant l’informateur du FBI, et comme vous le verrez, chaque item effacé (par moi, indiqué par S.E) est signalé en « italique ». À part cela, l’information ci-dessous est exactement ce qui a été raconté par M. Sarshar à quatre reprises :
* * *
Nom du dossier du FBI : « Les pilotes kamikazes »
Dans les années 90, le Bureau a embauché un Iranien comme informateur, a payé son salaire à hauteur de 1.500$ par mois, et l’a utilisé lui et ses informations au cours de plusieurs opérations criminelles, de renseignement ou d’antiterrorisme, et aussi pour des investigations. Au fur et à mesure, cet informateur, un homme dans les (âge effacé par S.E.) a montré une grande fiabilité et ses informations étaient jugées dignes de confiance.
Cet homme avait été à la tête du SAVAK, l’unité de contre-espionnage de la principale agence de renseignements iranienne, sous le régime du Shah. Son théâtre d’opérations incluait les régions est et sud-est de l’Iran, et aussi les pays comme l’Afghanistan, le Pakistan et l’Inde. Il gérait également les unités de renseignements chargées des opérations au Sistan et au Baloutchistan, deux régions semi-indépendantes à la frontière de l’Afghanistan. Contrairement aux agences US, le Renseignement iranien menait la plupart, sinon l’ensemble de sa surveillance et de ses opérations de collecte d’information, via le renseignement et des sources humaines. Cet homme, l’informateur, était très bon dans ce qu’il faisait ; il avait établi un grand nombre de contacts et de sources répartis dans les zones stratégiquement les plus importantes de ces pays.
Immédiatement après la révolution islamique, il planifia sa fuite du pays. Tous les ex-agents du SAVAK et du renseignement militaire avaient été mis sur la liste noire du nouveau régime, et des récompenses accompagnaient leur capture, morts ou vifs. Il réussit à s’échapper d’Iran, et passa ensuite plusieurs années en (nom du pays de résidence de l’informateur, (effacé par S.E.) où il tenta d’obtenir un visa US et de se rendre aux États-Unis, où résidaient déjà plusieurs membres de sa famille ou des amis. À la fin des années (date effacée par S.E.), il parvint à ses fins et parti aux USA.
Sa réputation d’avoir un ensemble de sources d’information tout autour du globe était arrivée aux oreilles du FBI vers la fin des années 90 – vers 1991, 1992. Via un intermédiaire, le Bureau réussit à contacter notre homme et à le convaincre de devenir informateur. Il fut embauché et commença à fournir au Bureau des informations extrêmement utiles et fiables. Le FBI était tellement satisfait de ses performances qu’il commença à l’utiliser à la fois comme informateur et comme agent. Régulièrement, presque chaque mois, des agents du siège du FBI et du Washington Field Office (WFO) le rencontraient à … et … (lieux effacés par S.E.) afin d’obtenir des informations et des renseignements sur différentes opérations ou enquêtes en cours.
Étant donné que l’informateur n’était pas très bon en anglais, on considérait qu’il était loin de le parler couramment, à chaque fois ou presque, les agents devaient faire appel aux services d’un interprète, un traducteur, au cours de ces réunions mensuelles. C’est là qu’Amin et moi-même entrons en scène. Pour ces réunions, les agents se faisaient accompagner soit par moi, soit par Amin. Par pure coïncidence, il se trouva que je reconnus l’homme lors de la première réunion, car je l’avais rencontré au cours d’une soirée entre amis que je fréquentais. Je savais où il vivait et j’avais son numéro de téléphone.
Vers la fin du mois d’avril 2001, on m’a demandé d’accompagner deux agents spéciaux du bureau du FBI de Washington, Tony et John, qui se rendaient à un meeting avec cet informateur ; nous nous sommes rejoints quelque part près de (lieu effacé par S.E.). Les agents et moi travaillions alors sur une enquête criminelle qui devait être jugée à (donnée sensible effacée par S.E.), et les informations de cet informateur jouèrent un rôle prépondérant dans la construction de ce dossier.
Nous avons retrouvé notre informateur dans cette espèce de parking et avons passé presque une heure à discuter du dossier, posant des questions détaillées et évidemment, je traduisais les propos échangés dans un sens et dans l’autre. Alors que nous en avions fini et nous apprêtions à repartir pour l’agence de Washington (WFO), l’informateur nous a priés de rester quelques minutes de plus et d’écouter quelque chose de très important et d’alarmant qu’il venait de recevoir d’un de ses contacts.
L’informateur a dit :
« Écoutez, j’ai été contacté récemment par deux sources de longue date extrêmement fiables, aucune n’est iranienne ; l’une en Afghanistan et l’autre dans la région frontalière entre le Pakistan et l’Afghanistan. Par le passé, ces gens m’avaient fourni des informations et des renseignements très difficiles à obtenir, compte tenu de la taille extrêmement réduite des groupes et des réseaux qu’ils ont réussi à pénétrer. Ils m’ont appris qu’un groupe actif de moudjahidines mené par Ben Laden avait donné l’ordre d’attaquer certaines cibles aux États-Unis, et qu’ils étaient en train de planifier les attentats au moment où nous parlions. »
À ce moment-là, l’informateur avait toute notre attention ; les agents paraissaient alarmés, car leur principale unité d’opérations se trouvait dans la division antiterroriste de l’agence de Washington (WPO). Ils demandèrent à l’homme d’arrêter de parler et de répéter ce qu’il avait dit, et m’ordonnèrent de prendre des notes au fur et à mesure que je traduisais. Eux aussi prirent des notes.
L’informateur continua :
« D’après mes gars, le groupe de Ben Laden travaille à une attaque massive des États-Unis. L’ordre a été donné. Ils visent les principales villes, les grandes métropoles ; environ quatre ou cinq grandes villes ; New York, Chicago, Washington DC, San Francisco, peut-être Los Angeles ou Las Vegas. Ils vont utiliser des avions pour mener leurs attaques. Ils disent que certains des types chargés des attaques sont déjà aux États-Unis. Ils sont ici, aux USA ; ils vivent parmi nous, et je crois que certains au gouvernement savent déjà tout ça (j’ai compris qu’il parlait de la CIA ou de la Maison-Blanche). »
Tony, l’un des deux agents, a demandé : « Ont-ils dit pour quand c’était ? Ont-ils donné des dates précises ? Ou comment ils veulent utiliser les avions ? Comme bombes ou en les détournant ? »
L’informateur s’est arrêté un instant :
« Pas de date précise ; pas que je sache. Mais ils ont dit que tout ça, c’était pour ‘très bientôt’. Ils pensent, dans les deux ou trois mois. » Et il a ajouté : « Pour ce qui est de la façon d’utiliser les avions, vous en savez autant que moi. Je pense qu’ils vont les faire exploser ; en mettant des bombes dans les avions, peut-être dans un cargo, et puis ils le font exploser au-dessus des grands centres habités. »
Les agents hochaient de la tête et prenaient beaucoup de notes. Je prenais mes notes en Farsi ; je faisais souvent ça, et après, de retour au bureau, je m’asseyais et traduisais le texte. Nous nous sommes levés, prêts à partir, quand l’informateur nous a exhortés à faire suivre tout de suite cette information et de prendre des mesures :
« Si j’étais vous, les gars, je prendrais ça extrêmement au sérieux. Si j’étais dans la même position ici que celle que j’avais à la SAVAK, je mettrais tous mes hommes dessus 24 heures sur 24. Assurez-vous que les gars de l’antiterrorisme vont prendre ça en main. »
Les agents ont fait oui de la tête et l’ont remercié pour l’information. Nous sommes rentrés en silence. Après avoir garé la voiture au parking, alors que nous attendions l’ascenseur, les agents discutaient de la personne, la bonne, celle à qui il fallait soumettre cet avertissement. Ils ont décidé d’en parler à l’agent spécial (Special Agent in Charge, ou SAC) Thomas Frields, qui était en charge de la division antiterroriste de Washington (WFO) et qui était à la tête de la division au moment de la crise des otages iraniens dans les années 1980. Je leur ai rappelé que même si l’homme était un Iranien, ses contacts ne l’étaient pas, mais qu’ils étaient au Pakistan et en Afghanistan, pas en Iran ; Ben Laden n’était pas iranien, mais saoudien. Ils ont approuvé, mais ont rétorqué que Frields dirigeait l’unité antiterroriste au Washington Field Office (WFO).
Une fois arrivé dans mon bureau, je suis allé directement m’asseoir et j’ai commencé à traduire toute la conversation et à la mettre dans mon rapport officiel. Les agents sont partis dans leur secteur et ont rempli les formulaires 302 règlementaires. Ces formulaires, les 302, sont utilisés par les agents pour rapporter les informations collectées par les contacts du Bureau ou leurs informateurs. Les agents, Tony et John, ont rempli deux ensembles de formulaires 302 ; un sur l’affaire criminelle et les données de l’informateur ; l’autre sur l’avertissement, en mettant le nom de code « Pilotes kamikazes », comme information liée aux opérations d’antiterrorisme.
Les agents m’ont appelé au téléphone et m’ont demandé de les escorter dans l’unité de traduction. Je les ai conduits à mon bureau, où nous nous sommes assis pour comparer nos notes, les finaliser et coordonner nos comptes-rendus. Ils m’ont fait faire plusieurs copies de la traduction pour les inclure dans leur rapport. J’ai pris la liberté de faire aussi des copies de leurs formulaires 302 pour mes propres archives, mes dossiers. A la fin de la journée, vers 17h, ils ont remis leur formulaire 302 avec mon rapport contenant la traduction. Et ils ont remis le rapport sur l’avertissement à l’agent spécial (SAC) Frields, accompagné d’une note, un post-it jaune en haut qui disait : « TRES URGENT : ‘Pilotes kamikazes’ »
Aucun de nous n’a eu de retour de Frields ou de la division antiterroriste. Personne n’a demandé de suivi ou d’informations supplémentaires. Deux mois ont passé. Vers la fin juin 2001, j’ai accompagné les deux agents à une autre réunion avec l’informateur iranien. Cette fois nous nous sommes retrouvés à (lieu effacé par S.E.)
Après avoir parlé de l’enquête criminelle qui nous amenait – c’était alors (date effacée par S.E.), et alors que nous nous apprêtions à partir, il nous a interpelés :
« Qu’avez-vous fait des informations que je vous ai données il y a deux mois ? En avez-vous parlé à vos patrons ? »
Les agents ont approuvé de la tête. L’un d’eux a dit : « Oui, nous avons fait remonter l’info. Nous avons remis [un rapport] au grand patron. »
L’informateur était agité :
« Oui, mais, est-ce qu’ils vont faire quelque chose avec ça ? Parce que, il y a trois jours, j’ai eu des infos d’une de mes deux sources ; celui au Pakistan. Il m’a juré que les attentats étaient en préparation ; ça pourrait être n’importe quand maintenant, un mois ou deux au maximum. »
Tony a dit : « Je sais ; j’entends bien ce que vous dites, mon gars ; mais ça n’est pas à nous de faire quelque chose pour ça. Et en plus, nous n’avons pas assez d’information pour décider d’une action. On ne sait ni quand, ni comment, ni exactement où. Les seules choses que nous savons sont : des moudjahidines, des pilotes kamikazes, Ben Laden, cinq villes, et des avions. Ce n’est pas suffisant ! »
L’informateur a répondu :
« J’ai pensé à tout ça ; en essayant de lui trouver un sens. Le contact a dit quelque chose à propos de grandes tours (tall buildings). Peut-être qu’ils vont faire exploser les avions au-dessus de grandes tours ; je ne sais pas. Le FBI peut sans doute obtenir des précisions par les Pakistanais ; l’ISI. Ont-ils essayé ? Après tout, ce sont nos potes, et ils savent déjà tout là-dessus. »
Les agents commençaient à montrer des signes d’exaspération et d’impatience, « iI faut qu’on y aille ; on a encore du boulot nous. On a fait tout ce qu’on a pu. On a remonté l’info au gars qui s’occupe de ça, c’est à lui de voir. »
Alors que nous repartions à pied, le gars a crié en Farsi :
« Pourquoi n’en parlez-vous pas à la CIA ? Ils savent. Dites-le à la Maison-Blanche. Ne ‘les’’ laissez pas ignorer tout ça jusqu’à ce qu’il soit trop tard… »
J’ai demandé à Tony : « Peut-être que ce n’est pas une si mauvaise idée de partager ces infos avec les autres agences. Qu’est-ce que t’en penses ? »
Il a fait les gros yeux : « C’est pas à nous de décider, Behrooz. Pour ce qui est de la Maison-Blanche, les gars du siège [du FBI] vont l’inclure dans leurs rapports ; je suis sûr qu’ils l’ont déjà fait. Frields est obligé de rapporter les infos qu’il a, tout ce qu’il collecte au niveau de l’antiterrorisme, et de l’envoyer au gars du siège qui est en charge des Bulletins de sécurité nationale (National Security Briefings) pour la Maison-Blanche. Il le fait à chaque fois. Et donc, la Maison-Blanche et les autres agences ont déjà eu vent de tout ça. Laisse tomber [ce que dit] ce gars, ok ? »
C’est la dernière fois que nous avons parlé de cette affaire avant que les attentats du 11/9 ne se produisent. La seule autre personne à qui j’ai montré les formulaires 302 et le compte-rendu de ma traduction, avant le 11-Septembre, c’était Amin, ici présent. Ensuite, le mardi matin du 11 Septembre, tout ça m’est revenu en pleine figure, c’était comme un mur qui s’écroulait sur ma tête.
Ce matin-là, nous avons écouté les infos, et nous sommes tous allés dans l’unité d’à côté pour regarder les reportages de CNN sur les écrans télés installés là-bas. Dès que j’ai vu les avions percuter ces tours, je me suis dit : ‘Oh mon dieu, oh mon dieu ; on avait été prévenus ; on avait été prévenu de tout ça, très précisément’ ; je me suis quasiment évanoui ; j’entendais encore les mots de l’informateur : ses derniers avertissements qui nous exhortaient à faire quelque chose rapidement. Et nous n’avions RIEN FAIT. Et maintenant c’était trop tard. J’avais la nausée. J’en étais malade.
Quelques minutes plus tard, j’ai vu l’un des deux agents ; j’ai traversé la foule amassée devant les écrans, des centaines de personnes, et je l’ai rejoint. Il m’avait vu avant que je l’atteigne nous nous sommes regardés dans les yeux ; des yeux qui savent ; il ressentait ce que je ressentais ; nous étions responsables de tout ça. Quelqu’un au FBI allait être poursuivi pour tout ça.
Quand j’ai pu finalement le rejoindre, je lui ai demandé « qu’est-ce qu’on va faire ? Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? » Il a secoué la tête et a murmuré : « Aucune idée. J’arrive même plus à réfléchir maintenant. Je ne sais pas, Behrooz. On a bien foiré là ; le Bureau a baisé notre pays. Pourquoi ? Oh mon dieu, on a laissé ça se produire. »
Sur ce, nous sommes sortis de la pièce. Je suis retourné contrôler mon tiroir et m’assurer que tout y était encore ; les formulaires 302, ceux des deux réunions, mes comptes-rendus de traduction ; les deux. Tout y était.
Quelques jours plus tard, alors que nous nous rendions sur une mission avec Amin et les deux agents, j’ai abordé le sujet. Ils évitaient de me regarder dans les yeux. J’ai demandé aux deux agents ce qu’ils comptaient faire ; s’ils avaient déjà fait quelque chose. Au début ils restèrent évasifs. Puis, sur mon insistance, l’un d’eux, Tony, a dit : « Écoute, Frields nous a convoqués à son bureau et nous a donné un ordre ; un ordre absolu. » J’ai demandé ce qu’était cet ordre. Il a dit : « Nous n’avons jamais eu aucun avertissement ; ces conversations n’ont jamais existé ; ça ne s’est jamais produit. C’est tout. Il a dit que c’était super sensible… et que personne ne devait jamais parler de cette affaire. Point final. »
* * *
Sibel Edmonds
BoilingFrogs, le 2 fév. 2011
Traduction GV pour ReOpenNews
En lien avec cet article :
- Dossier ReOpen911 : L’affaire Sibel Edmonds
- Le point clef sur la Commission d’enquête sur le 11-Septembre
Et aussi :
- Les familles de victimes du 11/9 exigent des réponses de la part de la Commission à propos du témoignage censuré de l’agent du FBI Behrooz Sarshar | par Sibel Edmonds, sur son blog BoilingFrogs, le 26 janvier 2011
- Diffusion de nouveaux documents de la Commission sur le 11/9 : Seule l’interview de Sibel Edmonds a été totalement censurée ! | par Sibel Edmonds sur son blog, le 6 janvier 2011
- Un ex-agent de la CIA estime les révélations de Sibel Edmonds stupéfiantes | par Brad Friedman, sur Brad Blog, le 12 février 2008
- La lanceuse d’alertes Sibel Edmonds : Je ne comprends pas la stratégie de Wikileaks | Blog tenu par Sibel Edmonds, le 14 déc. 2010
- Précisions sur les dernières révélations de Sibel Edmonds | Wayne Madsen, The Rock Creek Free Press | 8 nov. 2009
- Administration américaine : y aurait-il une pieuvre ? | Sibel Edmonds et Philip Giraldi pour The American Conservative | 30 sept. 2009.
Film sur Sibel Edmonds :
- Voir aussi l’excellent film documentaire de Matthieu Verboud et Jean Robert Viallet, « KILL THE MESSENGER, Une Femme à abattre » (version FR)
A ne pas manquer : le film "911 Press for Truth" en visionnage libre sur notre compte DailyMotion
Ou commandez le DVD
Après les attentats du 11 Septembre, un petit groupe de familles en deuil mena une bataille tenace contre ceux qui cherchaient à dissimuler la vérité sur ces évènements. A leur grande surprise, le président Bush fut de ceux-là. Dans 9/11 PRESS FOR TRUTH, six membres de ces familles, dont trois des fameuses "Jersey Girls", racontent pour la première fois comment ils ont affronté les grandes puissances de Washington – et gagné – en les contraignant à la mise en place d’une commission d’enquête qui très vite s’avéra incapable de répondre à la plupart de leurs questions.
En adaptant la Chronologie complète du 11 Septembre (Complete 9/11 Timeline) publiée par HarperCollins sous le nom "The terror Timeline", les réalisateurs ont collaboré avec des professionnels du film documentaire de chez Globalvision (WMD: Weapons of Mass Deception, Beyond JFK) pour rassembler de rares reportages d’actualité oubliés, des histoires tues et des conférences de presse du gouvernement, mettant ainsi à jour de nombreux mensonges officiels, fraudes et défilements. Il en ressort un tableau du 11 Septembre complètement différent qui soulève des questions nouvelles et cruciales.
Quelles actions furent menées par les hauts responsables du gouvernement qui reçurent des douzaines d’alertes spécifiques avant les attentats ? A-t-on permis à Oussama Ben Laden et à son second d’échapper aux forces US en Afghanistan ? Et quelle fut la raison de la dissimulation délibérée des preuves par l’État ? Peut-être la chose la plus important de toutes : Pourquoi, 8 ans après, tant de questions des familles des victimes restent-elles sans réponse ? … autant de questions soulevées par ce documentaire exceptionnel.
"On sentait que le pays était menacé par le terrorisme et par l’incompétence, et peut-être pire." Lorie Van Auken, veuve du 11 Septembre
C’ est absolument énorme!!! Une VRAIE preuve officielle et authentique qui pourrait faire l’ effet d’ une bombe si elle n’ est pas étouffée par le gouvernement et la presse, même si je reste assez sceptique….
Sinon, je suis allé faire un tour sur bastison.net et j’ ai lu la chose suivante : « Une revue scientifique reconnue m’a en effet demandé de monter un dossier spécial 11-Septembre qui sera publié dans le courant de l’année. Il sera unique en son genre puisque, même aux Etats-Unis, une initiative sous la forme qui va être proposée n’a jamais vu le jour. »
J’ attends avec impatience le grand « debunking » de notre expert fétiche, Jérôme Quirant, l’ homme de lumière, spécialiste universel.
Attention, c’est juste une preuve d’une volonté d’étouffement. Pour la preuve de l’inside job, on y est pas encore. Mais ceci dit, j’ai vérifié sur google news : absolument… personne… n’en parle. Terrifiant.
Cette info phénoménale est l’ULTIME TEST pour les médias français : vont-ils relayer cette bombe ou vont-ils comme c’est généralement le cas se taire ?
Aidons un peu les journalistes en envoyant cette news aux rédactions :
- le Figaro
- le Monde
- l’Express
- le Nouvel Obs
- Libération
- le Monde Diplomatique
- Marianne
- le Parisien
- le Télégramme
- l’Humanité
- La Croix
- France Soir
…
Ainsi ils ne pourront pas dire qu’ils ne savaient pas…
Bon sang, mesdames et messieurs les journalistes, faites votre métier !!!
Sibel Edmonds mériterait, elle, le Nobel de la Paix… Hélas, la Suède lui a préféré Obama, l’homme qui a peur de son ombre.
Dans un précédent post je faisais part de mes craintes au sujet du 10° anniversaire du 11 09 : au risque de me répéter, il y a fort à parier que des contrefeux, des leurres ne
soient lâchés par les pro Vo pour étouffer la voix de ceux qui veulent la vérité. Dans la même optique le gouvernement US donnera une dimension énorme à la commémoration, une dimension telle -commisération hypocritre à l’égard des victimes à l’appui- que les médias se délectent déjà avec les dollars gagnés en « numéros spéciaux 11 09″ ect ect…;
Je reste pessimiste sur l’émergence de la vérité quand bien même je me VEUX optimiste. La révélation de ce qu’il advint ce jour là,la réalité sans fard, serait si stupéfiante qu’elle risquerait de déséquilibrer profondément notre monde. Si nous faisons l’économie de cette révélation, comment pourrions nous nous appeller « humains » ? La crise financière actuelle nous rappelle à l’ordre de la même façon.
Le cynisme glaçant de Blythe MASTERS pdg de JP MORGANS spéculant froidement sur les matières premières au risque d’affamer le tiers de la planète doit nous interpeller gravement. Mais voilà, au JT, dans le monde d’Alice, ce sont les inondations et les sécheresses les seules fautives !
Ce soir, pourtant, sur Thalassa, un ancien de Wall street, créateurs des logiciels subprimes, s’exprimait sur sa nouvelle vie d’ostreiculteur (!) A-t-il des regrets ? Un peu, un tout petit peu..
La soif de l’or rend fou, des initiés du 11 09 aux initiés des subprimes n’existe qu’une douce brise dans les tours de MANHATTAN.
Que dire de plus ?
Oui : j’ai mal au coeur
exellent article qui prouve la these du laissez faire
Supposons que le compte-rendu de ce témoignage soit authentique. Il montre alors deux choses :
- Le FBI avait reçu un avertissement de risque de détournement d’avion de lignes destinés à exploser sur des zones urbaines.
- Le FBI décidé de cacher aux enquêteurs sur le 11 septembre le fait qu’il ait été averti par un informateur.
Les estimations de l’informateur étaient inexactes quant à la date des attentats (qui auraient dûs intervenir selon lui avant fin août) et quant au modus operandi (des bombes destinées à faire exploser les avions). Néanmoins, le témoignage est clair sur le fait qu’il s’agissait de ses propres estimations, et non de l’information brute qu’il avait reçue.
Par ailleurs, nous ignorons si le FBI a transmis l’information et à quelles autorités de l’administration américaine.
Toutefois, la révélation de ce témoignage confirme une énième fois que la commission d’enquête a délibérément ignoré et caché au public des éléments majeurs. Peut-être cela va-t-il en réveiller certains.
À dire vrai, j’ai un problème avec les témoignages et preuves d’avertissements adressés à l’administration américaine : ils se concilient mal avec les preuves massives de démolition contrôlée des tours, qui impliqueraient presque obligatoirement un « inside job ». Sauf à imaginer une opération d’intoxication complexe et hazardeuse, je ne vois pas comment concilier les deux volets de l’histoire.
Je sais que nous ne sommes pas censé avoir réponse à toute les questions et que nous demandons simplement une enquête indépendante et approfondie tout en collectant un maximum d’éléments. Pourtant, je serais curieux de connaître vos réactions quand vous êtes interrogés sur cette contradiction.
@ Zorg
J’ai déjà envoyé l’info il y a quelques jours (article VO, avant cette news) à Rue89. Silence radio.
@ tintin
Non, elle ne prouve rien de tout ça. Elle prouve qu’un haut responsable a eu des données précises en main et pour une raison ou une autre n’en a rien fait, ce qui mérite explications, et qu’il a étouffé cet état de fait, ce qui mérite inculpation, et que les présidents de la commission d’enquête ont étouffé l’affaire à leur tour ce qui mérité explications, possiblement inculpation et dans tous les cas réouverture de toutes les enquêtes traitées par cette commission, qui a démontré sa malhonnêteté.
Elle montre aussi quelle est l’honnêteté des tenants de la VO qui devraient néanmoins se saisir de cette nouvelle et des actions qu’elle appelle et n’en font rien – médias et politiques en tête, évidemment.
Express, Nouvel Obs, Libé, Parisien, Huma, La Croix, France Soir, 20 Minutes, Le Point… j’en ai fait un paquet mais est-ce que ça servira à quelque chose ?
L’article a été repris via Agoravox sur Yahoo! Actualités, c’est déjà ça : http://fr.news.yahoo.com/13/20110205/tot-11-septembre-et-les-pilotes-kamikaze-89f340e.html
Si nous étions en 2001 ce serait énorme.Sauf qu’en 2011 nous savons maintenant que les 3 tours ont été préparées pour s’effondrer sans l’aide d’avions,que l’administration du Pentagone a donné l’ordre au Norad de laisser entrer les avions détectées par les radars,que le bâtiment du Pentagone n’a pas été frappé par le vol 77,que Ben Laden a nié à plusieurs reprises son implication dans ces attentats,que les pilotes désignés étaient incapables de piloter de tels avions,que l’avion correspondant au vol 175 avec sa proéminence visible détectée dans tous les médias comme le Times ,ne ressemblait en rien au vol 175,etc etc.
Alors il ne reste que l’hypothèse(selon moi)que la commande avait été passée il y a longtemps à un groupe non identifié pour mettre en place un scénario de diversion,les avions,et que le reste serait été mis en placeau E.U. par une section gouvernementale américaine qui ont réussit ce coup d’État menant à la 4ème guerre mondiale sous fausse bannière de répandre la démocratie.
Alors j’ai un gros problème avec la version de Sibel Edmons à la lumière de ce que nous savons maintenant.
Gabriel,
Ton insistance sur la contradiction apparente entre un scénario LIHOP et une hypothèse MIHOP est légitime mais, comme tu le dis à juste titre, nous ne sommes pas en mesure, en disposant d’éléments aussi incohérents et parcellaires que ceux qui ont filtré à travers les mailles du cover up, de reconstituer la vérité de ces attentats; tout au plus, pourrons-nous y aller de quelques intuitions…
Alors, je me lance pour une hypothèse, uniquement en vue de te prêter à ton questionnement.
Il y a eu des préparatifs d’attentats par des extrémistes arabes, déjà infiltrés dès la base par des agents provocateurs, comme ce fut probablement le cas des réseaux stay behind dans les mouvements extrémistes lors d’attentats perpétrés dans divers pays durant les années 80, si l’on croit l’étude pénétrante de D. Ganser.
Ces projets attentats devaient faire l’objet d’un laisser faire de la part des autorités pour durcir la politique mais n’avaient pas au départ le même modus operandi ni l’ampleur catastrophique que ceux qu’ils ont eu finalement.
Comment s’expliquerait cette distance?
Entre-temps, certaines personnes initiées à ce projet de LIHOP en ont ont profité pour « doubler la mise » et rajouter un volet beaucoup plus destructeur prévoyant la destruction des tours moyennant des technologies dernier cri, après s’être assuré que les avions détournés atteignent leur cible, profitant de l’exercice en temps réel de simulations d’attentats. Avec le résultat idéal de pouvoir agir en toute impunité vu la préconnaissance du LIHOP dans le chef de ceux qui pourraient les accuser… La fameuse loi du silence traditionnellement associée à des coups fourrés de ce genre serait ici renforcée par le fait que chacun doive se retenir de porter des accusations à l’encontre de l’un ou l’autre des initiateurs des attentats, sous peine de risquer de découvrir la préconnaissance et l’acceptation d’une opération de type LIHOP.
Bref, cette hypothèse n’est évidemment pas sans faille et n’est EN TOUT CAS que pure fiction mais l’idée est bien de dire que LIHOP et MIHOP ne sont pas nécessairement exclusifs l’un de l’autre… En réalité, tout ce qui n’est pas impossible est possible!
Je reste en outre persuadé que si à l’encontre du scénario que j’ai exposé, les attentats ont été conçus comme une seule et même opération MIHOP pure et simple dès le départ, elle ne pouvait s’envisager qu’en se greffant sur ou en mettant en scène la préparation d’une opération d’ampleur par al quaida, celle-ci étant essentielle pour disposer d’un minimum de preuves, lorsqu’il faudrait lancer l’opération de couverture et accuser.
Toute dernière chose très importante : Cette dernière révélation de S. Edmonds n’est comme telle ni favorable LIHOP, MIHOP ou à la version officielle.
En fait, chacun pourra y trouver ce qu’il souhaite pour renforcer sa conviction… Ainsi, le pro-vo pourra tout aussi bien en tirer que cet incident démontre la culpabilité d’al quaida et que le cover up de l’interrogatoire de l’indic du FBI ne fait que renforcer la thèse de l’incompétence ou du dysfonctionnement entre les services qu’ils ont souvent tendance à soutenir, depuis que la théorie de la surprise ou de l’imprévisibilité a dû être abandonnée.
Alors, mieux vaudrait que chacun s’abstienne de voir dans cette révélation fracassante de S. Edmonds une nième « preuve » de la véracité de ses convictions quant au déroulement supposé de ces attentats, car ce n’en sera assurément pas une.
En revanche, par la précision de la relation des faits rapportés par des témoins de première main, cette news est une preuve fracassante de l’existence d’un cover up justifiant un approfondissement de l’enquête. Et c’est bien ainsi, de la façon la plus neutre, que S. Edmonds autant que les proches de victime présentent les choses, ce que l’on ne pourra jamais leur reprocher et ce que l’on devrait s’efforcer de faire!
Bien à vous,
Deja parlé de pilotes kamikase c’est encore une nouvelle façon de mettre reopen911 dans une fausse piste
vous pensez sincérement qu’il aurait préparé pendants des mois des tours pour être démolis
et de mettre des pilotes aux commandes qui sont pas sur d’arrivé a prendre le contrôle de l’avion et qui sont encore moins sur d’arrivé à visé les tours du premiers coup !!
le systeme de reprise de contrôle de l’avion à distance existe
la société system planning corporation le fait
les avions qui ont percuté les tours étaient guidé à distance c’est indiscutable
il y’a eu démolition contrôlé donc il y’a eu guidage à distance point final
@ Gabriel,
vous écrivez:
« À dire vrai, j’ai un problème avec les témoignages et preuves d’avertissements adressés à l’administration américaine : ils se concilient mal avec les preuves massives de démolition contrôlée des tours, qui impliqueraient presque obligatoirement un « inside job ». Sauf à imaginer une opération d’intoxication complexe et hazardeuse, je ne vois pas comment concilier les deux volets de l’histoire.
Je sais que nous ne sommes pas censé avoir réponse à toute les questions et que nous demandons simplement une enquête indépendante et approfondie tout en collectant un maximum d’éléments. Pourtant, je serais curieux de connaître vos réactions quand vous êtes interrogés sur cette contradiction.»
Ma réaction, pour ma part, est de prendre les éléments comme ils viennent, d’une part les preuves que le 11 Septembre (et Madrid et Londres) sont des attentats militaires et d’autre part celles qui indiquent que des groupes pouvaient viser des cibles similaires ou exactement les mêmes.
En l’absence d’autres éléments, un scénario qui permettrait de prendre en compte ces éléments de deux volets apparemment distincts reste hasardeux, (les groupes étaient-ils eux-mêmes manipulés? ou faisaient-ils partis le jour J des exercices qui simulaient les attaques?).
Il y a pour moi une hiérarchie des preuves que la version officielle est fausse, celles qui sont techniques me semblent demeurer plus importantes (simulations, données de vol, caractéristiques des effondrements, etc.) que ces nouvelles sur ces groupes, sur le volet story-telling du complot d’Al Qaida.
j\’en ai marre de passer du temps à réfléchir au 911
je voudrais savoir ce que David Ray Griffin en pense
et Bourmou aussi
pour rigoler
L\’informateur
\’\'qu’un groupe actif de moudjahidines mené par Ben Laden avait donné l’ordre d’attaquer certaines cibles aux États-Unis, et qu’ils étaient en train de planifier les attentats au moment où nous parlions. »
Il faudrait arrêter de tourner en rond. je ne crois absolument pas cette version. C\’est la parole de Sibel Edmonds, l’ex-traductrice du FBI et la commission. UNE DIVERSION.
Il a été dit que Ben Laden n\’a rien à voir la dedans.
C\’est un inside Job………… Et pour ma part quand on aura une explication crédible sur l\’effondrement du WTC7 le reste sera une suite logique.
Pourquoi est-ce si difficile de se dire que les 3 hypothèses – VO, LIHOP et MIHOP – peuvent être vraies ?
Oui, il y a des éléments qui indiquent un complot d’Al Qaïda.
Oui, il y a des éléments qui indiquent un laisser-faire américain.
Oui, il y a des éléments qui indiquent que certains aspects des attentats ont été pris en charge par l’armée américaine.
Les 3 hypothèses peuvent s’additionner. Pourquoi s’arracher les cheveux à vouloir n’en valider qu’une ?
Un complot d’Al Qaïda a lieu (reprise de l’opération Bojinka). La Maison Blanche décide de laisser-faire (cf. PNAC) et nie les avertissements (dont ceux que rapporte Sibel Edmonds). Le NRO prend en charge le téléguidage de l’avion sur le Pentagone, de la nanothermite est placée dans les Tours (à la fois pour détruire les preuves de délits d’initiés, marquer les esprits, etc.), etc.
Des preuves de la culpabilité d’Al Qaïda sont mises très vite artificiellement en évidence : le passeport retrouvé au pied des Tours, donné à un policier par un type qui s’en va en courant… L’appel téléphonique qui avertit la police de NY que des Arabes de type « Palestiniens » conduisent une camionnette blanche remplie d’explosifs… et Siver Kurtzberg du Mossad qui, arrêté par la police avec ses 4 amis (après avoir sauté de joie face aux Tours effondrées), dit immédiatement que le problème des Américains ce sont les « Palestiniens »…. Ces manoeuvres ont pour but de focaliser l’attention sur une seule thèse, alors que les 3 s’additionnent.
Le grand piège a fonctionné : amener les gens suspicieux à rejeter la VO pour ne privilégier que l’inside job (facile à décrédibiliser). Alors que l’inside job pourrait n’être qu’une des facette du 9/11, qui n’exclurait ni le complot d’Al Qaïda ni le laisser-faire.
Sa ressemble a de l’intox pour moi dsl. Ben laden n’a pas organisé cet attentat, pas plus que des kamikazes ont détourné 4 avions. Je reste sur l’hypothèse des avions de substitutions télécommandé organisé par l’appareil millitaire américain.
Merci Charmord et Red Cloud de m’avoir répondu.
Red Cloud : je suis bien d’accord sur le fait que les preuves d’ordre scientifiques liées aux événements eux-mêmes doivent être privilégiées par rapport aux témoignages liés aux contexte. Mais tu sais ce que c’est : quand on évoque les avertissements à l’administration US après avoir produit les preuves d’une démolition contrôlée, on provoque des haussements de sourcils. Alors, j’essayais de savoir s’il existait une position dominante dans le mouvement pour expliquer l’apparente contradiction, plutôt que de faire semblant de l’ignorer.
Charmord : ton idée d’une opération MIHOP greffée sur une opération LIHOP est séduisante en ce qu’elle offre une explication possible du « cover-up » orchestré par l’administration américaine. Cela dit, j’ai du mal à admettre la thèse du LIHOP, car elle supposerait que des terroristes extérieurs auraient sérieusement tenté de mener à bien l’opération (il est vrai que j’y croyais jusqu’à il y a deux ans).
Je sais qu’il est difficile de se mettre dans la peau d’un extrémiste islamiste, mais je n’arrive pas à les imaginer assez fous pour ça. Doublement fous, même : d’une part, les probabilités de réussite de l’opération étaient, pour eux, quasiment nulles. D’autre part, en cas de réussite comme en cas d’échec, ils avaient toutes les chances, en s’en prenant à des civils américains, de déclencher une réaction foudroyante aboutissant à leur propre anéantissement.
À tout prendre, je veux bien croire que des agents provocateurs aient évoqué l’idée dans les milieux jiihadistes … et que ça ait suffi pour que le bruit circule dans le petit monde des services secrets.
En tout cas, j’ai compris une chose : si on m’interroge sur ce sujet, je ferai profil bas, genre « Nous ne prétendons pas avoir la réponse à cette question ».
Je ne voudrais rajouter à la spéculation des faits ou prétendre avoir la science infuse concernant ce sujet, mais il ne faudrait pas oublier que Al Qaida est la création de la CIA.
Je serai beaucoup plus amener à penser que le plan consisterait à créer un accusé (Al Qaida) et un accusateur (le gouvernement US), marchant tous les deux main dans la main mais dont le contraire serait clamé pour donner naissance à la version officielle que nous connaissons tous. Il est bien connu que pour maitriser toutes les variables, il faut pouvoir contrôler les deux parties aussi contraires soient-elles.
L’informateur aurait eu des renseignements sur une petite partie servant à l’élaboration de la futur VO, d’où le fait qu’il parle d’Al Qaida, Ben Laden et de pilotes Kamikaze. Cela expliquerait pourquoi les hauts responsables, connaissant le vrai plan, auraient fermé les yeux… si même ils auraient bien été informés. En gros, même l’informateur serait tombé dans le piège.
+1 pour kidkodak, la commande à été passée par les E.U peut-être à Ben Laden, ce qui s’appelle en therme d’espionnage créer un légende, de manière à rendre plus crédible une opération sous fausse bannière par exemple. C’est sans doute ces bruits de couloir que l’informateur a eu connaissance par le biai de son réseau, c’est sans doute aussi ce qu’ont entendu les services secret des autres pays qui ont averti les E.U. Il est clair, qu’au niveau de la réalisation de l’opération les E.U n’allaient pas prendre le risque qu’un pirate rate le wtc. Donc 100% inside job. Ce qui s’accorde aussi avec les révélations de S.E.et la sourde oreille des E.U.
infos spectaculaire bien entendu, reste plus qu’à valider sa véracité devant les tribunaux! Mais ce n’est qu’un bout du puzzle. et puis cette infos en contradiction avec la nano thermite des tours, et ben laden soigné a dubai.
cette histoire me rappelle le film minority report que je vous recommande justement.
Les precoqs se charge de reveler des futurs criminels. à travers les images, Tom Cruise se charge de localiser et eviter le précrime. Mais tres vite, Tom Cruise doit faire face à son destin puisque les images révèlent qu’il compte assassiner quelqu’un. Il est convaincu qu’il ne tueras cet homme. Mais le meurtre arrive ou plutot le suicide. la personne etait convaincu d’etre eliminé par Tom Cruise tandis que celui ci veut seulement l’arreter et le poursuivre en justice. L’homme révèlera que son meurtre est cencé etre programmé, il attrape la main armé de Tom Cruise et se fait tirer dessus.
que doit on retenir de cette histoire.
Les images ne révèle pas forcement la réalité. et surtout, on peut commettre un crime et en déléguer la responsabilité grâce a des programmes.
Donc concernant ce que je viens de lire,il est important de comprendre pourquoi arrive en 2010 cet infos!
@jean et Tintin : Les éléments avancés par S. Edmonds, si ils prouvent au minimum la théorie du laissez faire, n’infirment en rien celle de l’inside job, car dans ce cas il était indispensable qu’une équipe de vrais terroristes soit sur place pour servir de couverture à l’opération (ils ont d’ailleurs fait tout ce qu’ils pouvaient pour se faire remarquer …) .
A partir de là, toutes les hypothèses techniques (démolitions controlées, avions téléguidés …) peuvent être envisagées. Donc, la présence de ces « terroristes »sur le sol US n’empèche pas, par exemple, l’utilisation de systèmes de guidage pour s’assurer que les avions toucheront leurs cibles. D’ailleurs, de nombreux éléments permettent d’imaginer que la plupart ne sont jamais montés dans les avions … mais leur présence était indispensable pour semer des petits cailloux derrière eux, tels le petit poucet, avant les attentats.
J’ai demandé la publication et la traduction de ce document, qui explique bien des choses, mais je n’ai pas de réponse.
Est-il jugé non fiable? Pourtant Madsen est crédible.
http://www.opinion-maker.org/2011/01/british-intelligence-reports/
Faites-vous une idée, mais pour moi c’est une grosse bombe.
Ce lien de Madsen explique peut-être bien les choses.
Pourrait-on le traduire et le publier?
http://www.opinion-maker.org/2011/01/british-intelligence-reports/
Doctorix j’ai mis ce lien sur le forum sous le titre « Le mossad derrière le 11 septembre ? » mais cet article semble soulever davantage de scepticisme que de crédibilité. Moi-même je ne sais pas trop quoi en penser, d’autant que Madsen me semble un peu paranoïaque sur beaucoup de sujets divers (11 septembre, wikileaks, grippe H1N1 et j’en passe…) je ne me prononce pas, mais je me méfie.
Doctorix,
Le problème de l’article de Madsen est qu’il contient beaucoup d’allégations non prouvées, ce qui lorsqu’on porte des accusations, est assez grave.
Entendons-nous bien, de nombreuses questions existent à propos du rôle qu’aurait pu jouer le Mossad le 11 septembre et ces questions méritent à coup sûr d’être éclaircies dans le cadre d’un approfondissement de l’enquête.
Mais ces questions ne sont pas résolues au point de permettre à l’auteur de désigner le Mossad comme auteur, coauteur ou complice des attentats, c’est ma conviction.
Un article qui fait bien la part des choses et est beaucoup plus factuel sur le sujet est celui-ci :
http://www.counterpunch.org/ketcham03072007.html
Les faits et déclarations qui figurent dans cet article sont mieux documentés et plus précis que ceux qui figurent dans l’article de Madsen et ils posent immanquablement de nombreuses questions.
Je ne fais pas partie de cette horde de debunkers pour qui il n’y aurait pas à s’interroger sur le fait bien documenté que des agents du mossad – couverts sous une fausse identité d’une société de déménagement – dont certains ont été vus en train de faire la fête en regardant les tours flamber – aient été emprisonnés pendant plusieurs mois après avoir été interpellés dans un van où l’on a retrouvé des passeports, 4700 dollars dans une chaussette et des cutters, soit un objet se confondant avec l’arme du crime leur ayant, selon la théorie officielle, permis de prendre le contrôle des avions, et qui a éveillé des supicions d’avoir transporté de l’explosif auprès de chiens dressés pour le détecter. Tout ceci alors que, par ailleurs, des informations diverses faisaient état de vans remplis d’explosifs, dont plusieurs ont été répercutés en live dans les grands médias…
Cet article se fonde sur des enquêtes journalistiques menées aux USA et en Israel. On peut lire que le Gouvernement de l’Etat d’Israel aurait reconnu l’existence de l »opération de couverture avant de négocier la libération des suspects avec les USA.
Cet article n’émane pas d’un journal qui est supect d’être antisémite ou même antisioniste. Il contient par conséquent un certain nombre d’allégations sourcées qui méritaient ASSUREMENT une prise en considération dans le cadre global de l’enquête menée par la Commission.
Tel ne fut pas le cas.
Quant à l’allégation selon laquelle les agents du Mossad se réjouissaient de voir les tours en flammes en allumant, pour l’un d’eux, un briquet au dessus de sa tête, elle est également issue d’une déclaration de l’avocat de l’un d’eux, reprise dans le NY Times.
Steven Noah Gordon, un des avocats des 5 israéliens arrêtés a déclaré qu’une des photos développées par le FBI montrait l’un des 5 israéliens arrêtés, Sivan Kurzberg, tenait un briquet allumé avec les tours jumelles en feu en arrière-plan :
« One photograph developed by the F.B.I. showed Sivan Kurzberg holding a lighted lighter in the foreground, with the smoldering wreckage in the background, said Steven Noah Gordon, a lawyer for the five. »
(New York Times – 21 novembre 2001)
Ce fait ne prouve pas une culpabilité mais il est suffisamment significatif en soi que pour mériter des éclaircissements qu’il n’y eut pas…
@ Kidkodack +2 (puisque Joeblow a déjà à fait +1 )
C’est sur cette ligne que je me sens tout à fait en accord.
Et ici et là dans d’autres commentaires on souligne avec justesse que les différentes hypothèses LIHOP et MIHOP ne sont pas incompatibles ni exclusives et les doses respectives de chaque peuvent varier. De même une petite dose d’intention réelle jihadiste au départ dans le cocktail, intention alors exploitée par les insiders n’exclue pas les ingrédients de base, bien sûr aussi cette intention jihadiste pouvait aussi bien, être totalement insufflée à ceux ci par manipulation, ou simplement activée comme on souffle sur des braises pour faire prendre le feu, car rien n’est impossible dans des groupes infiltrés.
Toutes les formules et doses sont donc possibles, Mais RESTE que, sans l’inside job de la démolition contrôlée, les tours ne se seraient pas désintégrées, et le nombre des victimes ne serait pas celui qu’il fut (sans compter les poussières respirées par les New-Yorkais qui ont faits d’autres victimes et tuerons encore)
Les vrais criminels sont donc ceux de l’intérieur. Or à ce jour ils courent toujours. Justice , Démocratie ! Etes vous là;;;;?
Questions subsidiaire : reviendront- il sur les lieux de leur crime pour la commémoration du 10ème anniversaire, oui dans l’état actuel des choses tout le laisse supposer, nous les y verrons jouer la comédie, ces hypocrites !
Merci pour l’article et sa traduction. Il faut une grosse dose de mauvaise fois bien crasse à ceux qui viennent expliquer que la commission d enquete est formidable et a répondu à tout..
les commentaires lus ici à la suite de l article sont interessants, constructifs, beaucoup de points de vue qui m’avaient echapés,,,
je me méfie de cette dame. Son histoire reste à prouver… mais que peut on en tirer? ces infos valident la piste Ben Laden Al Qaida… Mais ces révélations ont un coup. c’est un combat qu’elle mène depuis 10 ans mintenant et il est automatiqe qu’on lui accorde du crédit après tout ça, mais on n’est pas l’abri d’un coup monté sur du long terme une nouvelle fois planifié par la CIA. quand on travaille pour les services secrets, on peut tres bien t’assigner des missions secretes destinées à révéler des infos au grand public.on valide les coupables mais on ne valide aucunement les responsabilités americaines.
quelqu’un voulait l’avis de Griffin, moi je veux bien l’avis de Meyssan sur cette dame.
Sur le mossad : hanan Serfaty semblait brasser pas mal d’argent pour mettre sur écoute les fonctionnaires US et mouiller l’égyptien Mohammed Atta. A moins qu’il trafiquât de la dope.
LIHOP ou MIHOP¨… Présence réelle de terroristes sur le sol US : Je vais me risquer à une comparaison avec une affaire que je ne connais pas plus que le commun des mortels : celle du « Rainbow Warrior ». Une hypothèse qui fut souvent avancée à l’époque était celle de la présence de deux équipes distinctes : Les « fauzépoux » Turenge, destinés à porter le chapeau, et une autre équipe d’agents qui ont véritablement saboté le bateau. Il s’agit donc d’un schéma vieux comme le monde, que l’on pourrait appliquer au 11/9 …
Dérrière ses airs de héroine martyr j’ai l’inconfortable impression que la séduisante Sibel Edmonds est ce que l’on appelle une « psyop » (opération psychologique?); elle serait là pour nous vendre la thèse fictive du LIHOP.
Bon,…
Quelqu’un peut me dire ce que cette belle et charmante Sibel Edmonds dit de plus ici que dans le reportage de 2007, « ZERO, Enquête sur le 11 Septembre ».
Rien de neuf à mon avis,… et c’est pour moi intriguant.