Le jour où on a interdit à Air France de survoler les États-Unis.

Déroutement du vol Air France 438

Le journaliste colombiano-français raconte comment sa présence a déclenché le déroutement d’un avion sur ordre des autorités américaines.

Le vol d’Air France, numéro 438, provenant de Paris, devait atterrir dans la ville de Mexico vers 18 heures samedi 18 avril. Cinq heures environ avant son arrivée à destination, la voix du commandant annonce que les autorités étasuniennes n’autorisaient pas le survol de leur territoire par cet avion.

Le motif : parmi les passagers, qui se trouvaient à bord de l’avion, voyageait une personne qui n’était pas bienvenue pour des raisons de sécurité nationale.

Peu de minutes après, la même voix signale aux voyageurs surpris, que nous devons nous diriger vers Fort de France, en Martinique, compte tenu de ce changement de route qui rallonge nettement le trajet de l’avion pour rejoindre sa destination d’origine, le carburant allait manquer.

L’escale sur ce territoire français des Caraïbes serait donc seulement technique pour avitailler en carburant.

La fatigue était l’un de nos sujets de conversation. Mais le sujet central était, à voix basse, qui pouvait bien être le passager « terroriste », car si les « gringos » disent cela « c’est parce que c’est probablement un terroriste. »

Scrutant ceux qui étaient avec nous dans cette dernière section de l’avion, deux passagers ont confirmé qu’il ne pouvait pas être là parce qu’ « aucun n’avait une tête de musulman ».

A nouveau dans les airs, alors que nous nous préparions pour encore quatre heures de voyage, est venu à moi, celui qui s’est identifié comme le copilote. Tout en essayant d’être discret, il m’a demandé si j’étais « monsieur Calvo Ospina ».

Je lui ai dit que oui.

« Le commandant veut dormir, c’est pourquoi je suis venu ».

Et il m’a invité à l’accompagner à l’arrière de l’avion.

Et c’est là qu’il me dit que je suis le "responsable" du déroutement du navire. Je suis resté abasourdi.

Ma première réaction fut de lui demander : « croyez-vous que je suis terroriste ? »

Il me dit que non, que c’est pourquoi il me prévenait. Et aussi il m’assure que c’est bizarre, car c’est la première fois que cela arrive à un avion d’AF. Peu de temps avant d’arriver en Martinique, l’une des hôtesses de l’air m’avait expliqué que jamais quelque chose de semblable ne lui était arrivé en onze ans de travail.

Le copilote durant cette brève conversation m’a demandé de ne rien dire à personne, pas même au reste de l’équipage. Je l’ai assuré que je n’avais pas la moindre intention de le faire.

Je suis revenu à mon siège. Et est-ce à cause des nerfs ou par réalité, j’ai commencé à remarquer que l’équipage passait plus souvent, en me regardant avec curiosité.

Après avoir atterri à Mexico, et avant d’être encore arrivé à l’aérogare, à peine l’avion arrêté, une voix féminine demandait que « Monsieur Calvo Ospina » se présente à un membre de l’équipage.

Ce que j’ai fait. Le jeune homme a pris le téléphone interne et a appelé quelqu’un. Après avoir raccroché, il m’a dit que non, qu’ils n’avaient plus besoin de moi, que je pouvais descendre. Il m’a dit qu’il connaissait mon problème et me souhaitait bonne chance.

En un instant, sur deux morceaux du papier que j’ai arraché d’un journal, j’ai écrit le téléphone de mon domicile et je les ai remis à deux personnes avec qui j’avais bavardé dans l’avion, en leur disant que j’étais celui du « problème ». Ils m’ont assuré qu’ils appelleraient (ils ne l’ont pas fait ou n’ont pas compris mes chiffres)

Quelques mètres après être sorti de l’avion, juste à l’entrée du bâtiment, plusieurs agents en civil nous attendaient demandant les passeports. Je commençais à sentir déjà que nerveusement ma gorge se desséchait. J’ai présenté mon passeport, et ils m’ont laissé passer.

Tandis qu’on faisait la queue pour franchir le contrôle de la police des frontières, je me suis rendu compte que plusieurs hommes cherchaient quelqu’un. Ils étaient situés derrière d’une baie vitrée, en verre transparent, à quelques pas des agents de la police des frontières, et à bonne hauteur pour voir.

La file fut très lente. J’allais, sans alternative, où je pressentais que m’attendait le pire. Mais que pouvais-je faire devant cela ? Le scandale d’un homme signalé comme présumé « terroriste » pour les États-Unis n’aurait pas beaucoup de chance de soulever la moindre solidarité. Il fallait avancer : face à ma conscience, ni avant, ni pendant, je n’ai rien à me reprocher.

Alors j’ai remarqué que les trois ou quatre hommes qui étaient derrière cette baie vitrée m’avaient identifié. Ils observaient l’écran d’un ordinateur et me regardaient. Je faisais l’indifférent.

Celui qui m’a paru être le chef (et il l’était), est descendu pour dire aux agents de la police des frontières quelque chose sur moi. Bien qu’il faisait comme si de rien n’était, il était impossible que je ne me rendisse pas compte, surtout alors qu’il savait que j’étais le « coupable ». Et ceux de la police des frontières, un à un, levaient les yeux pour rencontrer les miens, puisque je ne voulais pas cacher que je savais que c’était moi qu’ils attendaient.

Mon tour est arrivé. J’ai salué l’homme aimablement, et il m’a répondu de la même manière. Il a regardé l’ordinateur, il a écrit quelque chose et il m’a dit d’attendre un moment qu’il avait besoin d’une « précision » sur mon passeport. Il m’a demandé de le suivre. Ce que j’ai fait. Et voilà qu’il m’a fait entrer dans une pièce qui était à côté de celle vitrée. Un agent en uniforme était assis à l’entrée, écrivant quelque chose. À peine posés mes deux bagages à main, je lui ai dit que je voulais aller aux toilettes. Il m’a indiqué où elles se trouvaient. J’ai traversé deux grands salons semi-obscurs, remarquant qu’il y avait dans chacun deux personnes dormant par terre sur des matelas. Les toilettes étaient sans électricité. J’ai uriné sans savoir si c’était hors de la cuvette : je ne voyais rien.

Je suis revenu et je me suis assis sur une des chaises. J’ai cherché un livre, l’air tranquille, mais la gorge sèche. Quelques minutes après est arrivé l’homme que j’avais vu me chercher derrière la baie vitrée. Il m’a demandé de le suivre sur un ton très aimable. Et nous sommes entrés dans la pièce vitrée.

Il s’est mis derrière le bureau, et m’a demandé de m’asseoir sur l’une des deux chaises. Je me suis assis, et là, je me suis rendu compte qu’un autre homme était derrière de moi, à ma gauche et debout. Une jeune fille vérifiait des documents sur un ordinateur, un peu à l’écart de nous.

La première chose que m’a dite cet homme, c’était de ne pas m’inquiéter, qu’ils voulaient seulement avoir quelques précisions. A propos de « cinq points d’information » de leur base de données ; ils avaient balancé quelques informations sur moi, qu’il m’a montré. Ils avaient besoin de faire « simplement » un « résumé ». Dans le paquet présenté, il y avait environ deux cents pages, rangées dans quelque cinq tas agrafés.

Je me suis calmé, ai oublié ma gorge sèche. Et je leur ai dit : « demandez-moi ce que vous voulez, je n’ai rien à cacher ».

Il m’a répété que c’était des choses simples et rapides, qu’après je pourrais partir. Connaissant la police, j’ai eu des doutes.

Je lui ai demandé si dans cette quantité de pages il était écrit que j’étais coupable de quelque chose. L’homme qui était debout a répondu qu’en vérité je me trouvais là à la demande des autorités étasuniennes. Que je savais probablement qu’après le 11 Septembre (2001), les Étasuniens leur avaient demandé davantage de travail de « collaboration ».

A ce moment je leur ai demandé : « alors suis-je le coupable du déroutement de l’avion ? »

Ils m’ont dit que non, qu’ils avaient compris que cette déviation avait été une simple escale technique…

Je leur ai dit qu’ils savaient que ce n’était pas le cas. Que le commandant de l’avion avait informé tous les passagers que c’était à cause d’un passager.

Ils ont souri, ils se sont regardés et sont revenus aux questions.

Ils ont demandé mon nom, date de naissance, lieu de résidence, etc. Rien de transcendant, ou qui ne soit dans mes papiers.

Le fonctionnaire assis me répétait constamment que d’ici quelques minutes je pourrais partir sans problème.

Les questions les plus « remarquables » ont été celles faites par l’homme qui était debout :

-  « Etes-vous catholique ? ». Je lui ai répondu que non, mais que je n’étais pas non plus musulman, sachant à quel point est devenue « éminemment dangereuse » cette croyance religieuse pour certains policiers.

-  « Savez-vous utiliser des armes ? » J’ai répondu que l’unique fois que j’en ai eu une dans mes mains, j’étais très jeune, et c’était un fusil de chasse qui m’a fait tomber après avoir tiré. Que je n’ai même pas fait le service militaire. Je leur ai précisé que mon « unique arme était celle d’écrire, spécialement pour dénoncer le gouvernement des Etats-Unis que je considérais terroriste ».

Ils se sont regardés, et l’homme qui était assis a dit quelque chose que je savais déjà : « cette arme est parfois pire que les fusils et les bombes ».

Ils m’ont demandé pourquoi j’allais au Nicaragua (le jour suivant) et j’ai expliqué que je devais réaliser un reportage pour Le Monde Diplomatique.

Ils m’ont demandé mon adresse personnelle, ainsi que les téléphones de maison et portable, que j’ai donnés sans la moindre hésitation.

Ils m’ont demandé si j’avais des enfants. J’ai répondu, une jeune fille et un garçon. Et l’homme qui était debout, qui s’était assis à côté de moi m’a dit avec beaucoup de calme, comme toutes ses phrases : « c’est bien que tu aies réussi ton couple. C’est très joli » Et il m’a même semblé honnête.

Cela fut basiquement l’interrogatoire, qui fut presque une conversation. Les annotations du fonctionnaire assis n’ont pas rempli une feuille. Celles de l’autre employé n’ont pas rempli une page de son carnet. Il m’a semblé que ce dernier travaillait pour une section de renseignement plus spécialisée.

A aucun moment le moindre mot agressif ou menaçant n’a été prononcé par ces deux fonctionnaires. Ils ont été très aimables et corrects.

Ils m’ont finalement rendu mes papiers d’identité qu’ils avaient photocopiés. Et nous avons pris congé par une poignée de main.

Il était presque deux heures du matin le dimanche 19 avril de 2009.

À 10 :30 heure je n’ai pas eu de problème pour prendre l’avion de Managua.

Mais aujourd’hui je continue de penser que cela fut un rêve, ou plutôt quelque chose de cauchemardesque. Je reste sans croire que j’ai été « coupable du déroutement d’un avion 747 d’Air France par « crainte » des autorités étasuniennes.

Combien cela a-t-il couté ? Seul AF peut le savoir, puisqu’en plus il fallait payer l’hôtel et les repas d’au moins la moitié de passagers qui avaient une correspondance.

J’ai été témoin de la fatigue des passagers, spécialement des enfants, et certains d’entre eux ont commencé à vomir. En plus de la crainte des plus grands de savoir qu’il y avait parmi eux un « terroriste ».

J’ai aussi été témoin de la sérénité du personnel de la cabine face à moi (après j’ai su que tous savaient). Je n’ai pas eu l’impression qu’ils me tenaient pour coupable d’un délit.

Jusqu’où va aller la paranoïa des autorités américaines ? Et pourquoi Air France et les autorités françaises continuent-elles de garder le silence jusqu’à aujourd’hui ?
 

Par Hernando Calvo Ospina, le 22 avril 2009

Traduction de l’espagnol pour El Correo (http://www.elcorreo.eu.org/) de : Estelle et Carlos Debiasi


Hernando Calvo Ospina est journaliste et écrivain colombien, résident en France. Il est est notamment l’auteur de

  • Dissidents ou mercenaires ?. Des Etats-Unis à l’Europe pour déstabiliser Cuba (EPO, 2000) ;
  • Rhum Bacardi : CIA, Cuba et Mondialisation (EPO, 2000) ;
  • Sur un air de Cuba (Le Temps des cerises, 2005) ; Colombie Derrière le Rideau de Fumee (Le Temps des cerises, 2008) ;
  • Cuba 50 Ans de Revolution (Le Temps des cerises, 2009).

Il est surtout connu pour ses enquêtes sur les forces para-militaires de Colombie et pour avoir révélé leurs liens précis avec le président Alvaro Uribe. Il se rendait au Nicaragua pour y réaliser un reportage à la demande d’un grand hebdomadaire français.

8 Responses to “Le jour où on a interdit à Air France de survoler les États-Unis.”

  • dos santos

    Son unique arme arme était celle d’écrire, spécialement pour dénoncer le gouvernement des Etats-Unis qu’il considérais comme terroriste « cette arme est parfois pire que les fusils et les bombes »
    En aucun cas nous devons baisser les bras on doit éveiller la population pour la vérité toute la vérité sur le complot américain et leur propagande médiatique

  • luc

    « Air France, la compagnie qui répond présent, quand on la siffle » (slogan publicitaire)

  • Sébastien

    Ce n’est qu’un témoignage, et je dis ceci car habituellement je n’aime pas cette méthode pour avancer une argumentation.
    Néanmoins, il démontre à chacun d’entre nous, qui nous sentons un peu trop dorlotés et protégés dans notre confort moderne, qu’avec la mondialisation -en réalité la mainmise impériale et sans contre-pouvoir des Etats-Unis sur le monde (vieux fantasme récurrent des films d’espionnage américains!)- nous sommes en train de nous faire piéger comme un vulgaire lapin dans un filet.

    Or, trouvez-vous un seul homme, ou une seule femme politique ou publique pour remettre en cause sérieusement ou dénoncer ce piège et protéger les populations?
    C’est effrayant mais il n’y en a aucun/aucune. (quand je dis sérieusement, je dis sérieusement. Je ne parle donc pas des guignols qu’on nous présente à la télé, qui détalerons comme des lapins à la première étincelle).

    Comme le fait Reopen911, il est grand temps que les gens, c’est-à-dire vous et moi, cessions de laissez notre destin entre les mains d’irresponsables et de nous comporter nous mêmes comme des irresponsables.

    Suivez le lapin blanc…

  • Peregrine White

    Les Américains peuvent être excessifs, je me rappelle que pour avoir uriné dans un parc public, ils avaient arrêté et détenu un pilote de Swissair; le vol à du être annulé.
    Un rapport entre ces deux histoires? Veulent-ils simplement montrer qu’ils sont les plus forts et ont tout les droits? (il n’y a pas eu de vigoureuses protestations pour cette ancienne histoire et il n’y en aura pas pour la récente, je me trompe?)
    Un autre rapport possible, une bêtise crasse qui peut s’accompagner d’une paranoïa aigue?
    Autrement il n’y a pas de rapport et c’est un avertissement adressé à Hernando, excessif tout de même.

  • sam2000

    tiens aujourd’hui a 13H15 sur Europe1, le chroniqueur satirique Frederic bonnaud en a parlé.
    il a insisté sur le côté surrealiste de la situation.
    Mais il n’a pas dit POURQUOI ce journaliste et cet avion ont subi cette situation.
    IL ne dit pas que c’est parce que ce journaliste appartient au reseau voltaire.
    Ce qui l’aurait obligé à parler de Thierry Meyssan.
    Or visiblement citer Thierry Meyssan ou le reseau voltaire est un delit sur Europe1.
    Par consequent le combat continue pour les medias dominants : omissions et occultation encore et tjs.

  • Duay Joseph

    Mesdames, messieurs,

    Pour juger l’état de la démocratie de chaque état, un des paramètre essentiel est la liberté d’expression. Si elle est empêchée, on a affaire à une dictature.
    Hélas, je m’aperçois que plus le temps passe, plus cette liberté a tendance à se réduire à une peau de chagrin.
    Je remarque que de plus en plus le gouvernement des Etats-Unis représente une menace mondiale pour la paix.
    Menace, car ce dernier est malheureusement gouverné par des énormes intérêts économiques, étant prêt à massacrer des milliers de personnes, si les intérêts étatiques le justifient.
    De plus, en soulevant le coin du voile, on voit que le l’élection présidentielle est un simulacre « de démocratie ». Quels sont les naïfs qui croient qu’on peut changer: « Yes, we can change »?
    Au début des années nonantes, le monde a enfin assisté à l’écroulement d’une importante nuisance que fut et est toujours le communisme.
    Mon souhait, est que le capitalisme va lui aussi s’écraser contre le mur, à cause de multiples menaces mondiales qu’il représente (armement nucléaire, guerres dite de « prévention » contre l’Irak et l’Afghanistan, pour nommer des gouvernements fantoches, etc.).
    Ce que je souhaite, c’est que les citoyens américains, manipulés, ouvrent enfin leurs yeux et décident, comme en ex-URSS, de mettre en place d’autres pouvoirs, par la sécession de nombreux états en gouvernements autonomes.
    Comme conclusion, plus on fait étalage de la réalité, plus on risque pour sa vie: je ne serais nullement étonné qu’un jour il m’arrivera de « glisser sur un savon » pour me retrouver dans un cercueil. Cette politique d’effacement peut avoir à court termes un certain succès, mais à long terme, la vérité triomphera toujours. Ainsi, mon immense satisfaction sera que ma mort aura servi à la Juste Cause.
    Salutations à tous ceux qui ne veulent plus être manipulés par leurs gouvernements!

    Joseph Duay
    Spyr 18
    CH-6017 Ruswil

    (P.S.: en voulant m’effacer, je vous supplie de ne pas provoquer d’accidents de voitures, car les frais de teinturier pour les habits sont devenus hors de prix. Alors, s.v.p., utilisez plutôt comme méthode une source puissante de Béryllium et de Polonium: le rayonnement neutronique a comme avantage de ne pas faire de taches sur les habits, de ne pas faire de trous et surtout de m’éliminer en quelques heures!).

  • Nicolas Krebs

    « trouvez-vous un seul homme, ou une seule femme politique ou publique pour remettre en cause sérieusement ou dénoncer ce piège et protéger les populations » (Sébastien)

    Ignacio Ramonet dans http://www.monde-diplomatique.fr/2003/08/RAMONET/10252 . Mais vous (pluriel, reopen911.info) vouez aux gémonies ( http://forum.reopen911.info/t12672-je-ne-me-suis-pas-reabonne-au-monde-diplomatique.html etc.) le Monde diplomatique depuis qu’ils ont publié http://www.monde-diplomatique.fr/ 2009/05/LEMOINE/17046 , se sont désolidarisé du dossier dans http://www.diplo.no/avis.php?id=36 , et que Noam Chomsky (dont ils sont le principal éditeur d’articles en France) ait critiqué le mouvement ( http://www.bakchich.info/article4959.html ).

    Ce qui au passage explique pourquoi Spotless Mind n’a pas mentionné http://www.monde-diplomatique.fr/2009/05/LEMOINE/17046 , et la non mention de http://www.rue89.com/print/99995 doit être liée à http://www.rue89.com/desintox-11-septembre-2001 .

    Quand à la non mention de http://www.elcorreo.eu.org/article.php3?id_article=4409 , c’est malheureusement une pratique qui n’est pas spécifique à http://www.reopen911.info/ .

    « Comme le fait Reopen911, il est grand temps que les gens, c’est-à-dire vous et moi, cessions de laissez notre destin entre les mains d’irresponsables »

    Qui ça? Les politiques?

  • Arturo

    Cette affaire est la polémique de la semaine de l’émission +Clair du 2 mai 2009 ( Mediaplanet 7ème extrait )

    http://www.canalplus.fr/pid2210.htm

    Les personnes interdites de survol des Etats-Unis sont des dizaines de milliers.

Trackbacks

  •  





*
To prove you're a person (not a spam script), type the security word shown in the picture. Click on the picture to hear an audio file of the word.
Click to hear an audio file of the anti-spam word

``