La population américaine espionnée par la NSA
Voici une interview saisissante de Russel Tice, spécialiste du Renseignement américain et ex-employé à la National Security Agency (NSA), qui explique comment certains groupes de médias ou de journalistes étaient abusivement espionnés par cette agence pendant l’ère Bush. Preuve s’il en est que la NSA, qui est la plus grosse agence américaine de renseignement, disposait de toute la latitude pour traquer toutes les communications sans aucun aval de la justice ou du Congrès. Ceci étant établi, la question est désormais de savoir si les choses vont changer avec la nouvelle administration, et dans quel sens ? Les conclusions de Russel Tice ne sont pas vraiment encourageantes.
Traduction de l’émission Countdown par temceln pour ReopenNews
OLBERMANN : Il aura fallu moins de 24 heures après la fin du mandat présidentiel de Bush pour qu’un ancien analyste de l’Agence de sécurité nationale se présente pour révéler de nouvelles allégations concernant la manière dont cette nation était espionnée par son propre gouvernement, en exclusivité sur COUNTDOWN [Nom de l'émission dont est tirée la retranscription - NdT].
Notre troisième histoire ce soir. Avant ce jour, Russel Tice s’était déjà dressé en faveur de la vérité puisqu’il était à l’origine de la révélation du « New York Times » en 2005, selon laquelle le président Bush écoutait secrètement des citoyens américains sans autorisation. Ce soir, le chapitre suivant de M. Tice, un chapitre qu’il craignait de révéler tant que George Bush occupait le bureau ovale [Le bureau officiel qu'occupe le président américain à la Maison-Blanche - NdT]. Sous couvert de lutte contre le terrorisme, l’administration Bush était aussi en train de cibler des groupes spécifiques d’Américains afin de les surveiller, des Américains non-terroristes si vous voulez.
Ce soir, M. Tice se propose de révéler l’identité d’un de ces groupes. On estimait déjà que la NSA avait collecté des millions de communications, courriels, appels téléphoniques, d’Américains moyens par la simple mise en place de connexions dans les réseaux de compagnies de télécommunication accommodantes. Vous vous rappellerez la tristement célèbre salle 641A dans le complexe AT&T, rue Folsom à San Francisco, où la portion entière d’Internet de AT&T [Le plus important fournisseur de téléphonie et d'accès à Internet des États-Unis - NdT] était dupliquée à l’intérieur d’une pièce réservée à la NSA.
M. Tice, cependant, était aussi impliqué dans un autre programme, dont il nous a dit qu’il était en premier lieu conçu pour se focaliser sur ces groupes spécifiques avec l’ordre de les retirer des objectifs de surveillance légitimes, mais il a fini par conclure que le retrait était en fait une histoire interne à la NSA destinée à masquer l’objectif véritable : espionner ces Américains.
Au départ, M. Bush a dit à la nation que toute cette surveillance était légale.
(DEBUT D’UN EXTRAIT VIDEO)
GEORGE W. BUSH, ANCIEN PRESIDENT DES ETATS-UNIS : « Chaque fois que vous entendez le gouvernement des États-Unis parler de mise sur écoute, ça nécessite une… une mise sur écoute nécessite le mandat d’un tribunal. »
(FIN DE L’EXTRAIT VIDEO)
OLBERMANN : Après que le « New York Times » eut révélé le caractère mensonger de cette déclaration, M. Bush affirma que cette surveillance échappait aux processus, exigés constitutionnellement, d’obtention de mandat ordonnée par un tribunal dans les seules affaires liées au terrorisme.
(DEBUT D’UN EXTRAIT VIDEO)
BUSH : « Dans les semaines qui ont suivi les attaques terroristes sur notre nation, j’ai autorisé l’Agence de sécurité nationale, en accord avec la loi des États-Unis et la Constitution, à intercepter les communications internationales des personnes ayant des liens connus avec Al Qaida et les organisations terroristes associées. Avant d’intercepter ces communications, le gouvernement doit détenir une information qui établit un lien clair avec ces réseaux terroristes. »
(FIN D’EXTRAIT VIDEO)
OLBERMANN : Celui qui me rejoint maintenant pour ses premières révélations publiques sur ces accusations est Russel Tice, ancien analyste pour l’Agence de sécurité nationale. Monsieur, merci de nous donner de votre temps.
RUSSEL TICE, ANCIEN ANALYSTE DE LA NSA : Merci de me recevoir.
OLBERMANN : Commençons l’examen de la situation. Nous avons entendu les remarques de M. Bush en 2005, selon lesquelles les seuls Américains à avoir été mis sur écoute sans mandat auraient été ceux qui avaient parlé à des terroristes étrangers. En vous basant sur ce que vous savez, ce que vous avez vu directement et ce que vous avez expérimenté, à quel point ce communiqué est-il vrai ?
TICE : Eh bien, j’ignore ce que notre ancien président savait ou ne savait pas. J’opère plutôt au niveau technique. Mais l’Agence de sécurité nationale a accès à toutes les communications des Américains, aux fax, aux appels téléphoniques et aux communications passées via leur ordinateur. Et que vous soyez au Kansas, au centre du pays, et que vous n’ayez jamais passé de communication, aucune communication vers l’étranger, cela n’avait pas la moindre importance. Ils surveillaient toutes les communications.
OLBERMANN : Jusqu’à quel point est-il plausible de vouloir de véritables écoutes et une vraie surveillance ? Autrement dit, si tout n’a pas été vraiment lu ou surveillé par la NSA, tout a été collecté, enregistré, archivé par la NSA, non ? Jusqu’à quel point l’information en elle-même a-t-elle été examinée ? Avez-vous une idée ?
TICE : Eh bien, en réalité, même pour la NSA, c’est impossible de collecter réellement toutes les communications. Les Américains ont tendance à être une collectivité bavarde. Nous avons les meilleurs ordinateurs à l’agence, mais ils ne sont certainement pas bons à ce point.
Mais ce qui est fait, c’est en quelque sorte une capacité de regarder les méta-données, l’information sémantique des communications, et de fouiller cette information afin de déterminer quelles communications seraient collectées au final. C’est fondamentalement du filtrage, une sorte de balayage total avec ces méta-données pour sélectionner au final ce que vous allez regarder et ce qui va être collecté, et ce que par la suite un analyste étudiera. Et ce qui peut être intéressant, vous savez, se résume à quelques aiguilles dans une botte de foin.
OLBERMANN : Je mentionne que vous dites que des groupes spécifiques étaient visés. Quels groupes ? Pouvez-vous nous en parler ?
TICE : Eh bien, il y a en gros deux façons de voir ça. Ce que je viens de mentionner était une sorte de pêche traditionnelle. Les travaux dans lesquels j’étais particulièrement impliqué étaient davantage sophistiqués. Essayez d’imaginer, vous savez, les filets qui sont dans les environs, et qui collectent tous les poissons puis prélèvent ce qu’ils peuvent. Mon angle technique était d’essayer de harponner un poisson depuis un avion, ce genre de chose. Donc ce sont deux mondes séparés.
Mais dans le monde où j’étais, pour ne pas harponner la mauvaise personne dans une des opérations à laquelle je participais, on examinait les organisations soi-disant seulement pour ne pas en faire une cible. Comme cela, nous savions où elles étaient, afin de ne pas avoir de problème avec elles.
Maintenant, ce que j’ai découvert, c’est que la collecte sur ces organisations était faite 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et, bien sûr, 365 jours par an, et cela n’avait aucun sens. J’ai commencé à enquêter là-dessus. C’est vers cette époque qu’ils sont venus me voir pour me virer. Mais une organisation sur laquelle nous travaillions était en fait composée de médias américains, de reporters et de journalistes.
OLBERMANN : Dans quel but ? Je veux dire, est-ce qu’il y a quelque part un fichier avec tous les courriels envoyés par tous les reporters du « New York Times » ? Y a-t-il quelque part un enregistrement de toutes les conversations que j’ai eues avec mon petit neveu au nord de New York ? C’est comme ça ?
TICE : Si c’était inclus dans cette branche particulière de la collecte, ce serait la totalité. Oui. Ce serait la totalité.
OLBERMANN : Vous avez une idée de la raison de tout ça, étant donné que vous l’avez découvert ? Je veux dire, avez-vous une idée de ce que c’était ? Si c’était utilisé ? Et à quelles fins ?
TICE : Je ne sais pas. Je ne sais pas ce qui était fait avec les données collectées. Je suis sûr que l’information — que la collecte — était numérisée et placée quelque part dans des banques de données. Je ne sais pas ce qui a été fait après de ce stade.
OLBERMANN : Et cette sorte de leurre, le tas écarté — on ne va pas observer les médias —, et ensuite il vous apparaît évident que le tas mis de côté est en fait le tas conservé. Comment est-ce devenu évident pour vous ?
TICE : Eh bien, comme j’apportais mon aide sur cette organisation particulière, ça m’est en quelque sorte confié, vous savez, 24h/24h, 7 jours sur 7. Parce que je disais, j’ai besoin d’une collecte en ce moment, sur ce point, pour une certaine période. Et je disais, aurons-nous les compétences sur ce point particulier, et des capitaux suffisants ? Et on me répondait finalement que nous n’avions pas à nous en inquiéter, parce que c’était surveillé à plein temps. C’est à ce moment-là que ça a fait « tilt » dans ma tête, ce n’était pas quelque chose qui était fait une fois pour toutes, à une ou deux reprises. C’était en place en permanence.
OLBERMANN : Au sens large, et j’imagine que cette question pourrait être posée une centaine de fois avec beaucoup plus de spécificités, que savez-vous d’autre à propos de ce qui était collecté par la NSA sur les Américains ordinaires ?
TICE : Sur les Américains ordinaires ? Je ne sais pas. Les paramètres qui avaient été choisis pour le filtrage — maintenant, on est revenu à la méthode traditionnelle — c’était par exemple, puisqu’un terroriste ne passerait normalement que des appels d’une ou deux minutes, eh bien vous regardez les communications qui durent seulement une ou deux minutes. Maintenant, ça pourrait aussi bien être quelqu’un qui commande une pizza et qui demande à ses proches ce qu’ils veulent comme garniture sur leur pizza. C’est à peu près un appel d’une à deux minutes aussi.
OLBERMANN : Nous avions mentionné cette idée de leurre, du « ça on à jette », « ça on garde, c’est vraiment la cible ». Pouvez-vous expliquer la manœuvre, une autre sorte de leurre qui avait marché avec les commissions parlementaires, lesquelles auraient eu à poser des questions sur des choses exactement de ce genre-là ?
TICE : Eh bien, l’agence (NdT: la NSA) devait adapter certaines de ses réunions pour essayer d’induire en erreur que ce soit une commission parlementaire ou quelqu’un dont elle ne voulait vraiment pas qu’il sache ce qui était en train de se passer. Il y avait beaucoup d’éléments de diversion dans une réunion, et très souvent la nature même de l’exposé était trompeuse.
L’un des trucs consistait à prendre une information venant du département de la Défense, et à le présenter comme venant du Renseignement, en y ajoutant une certaine qualification, puis à faire en sorte que tout ce qui venait du Renseignement reçoive une qualification différente. Ainsi, quand les commissions parlementaires de la Défense vous appelaient, vous disiez : « Vous ne pouvez pas voir ça parce que c’est un programme des services de Renseignement. »
OLBERMANN : D’accord.
TICE : Et quand les services de Renseignement appelaient, vous disiez : « Vous ne pouvez pas voir ça parce que c’est un programme du département de la Défense. »
OLBERMANN : D’accord.
TICE : Donc, vous avez fondamentalement une escroquerie à double sens.
OLBERMANN : C’est d’une simplicité confondante. Ce serait merveilleux de simplicité dans un autre contexte.
Dernière question : qu’est-ce qui va se passer maintenant ? Est-ce que l’administration Obama peut arrêter ça ? Première chose. Et en second lieu, est-ce que quelqu’un de l’administration d’Obama vous a contacté à ce sujet ?
TICE : Non. C’est-à-dire que j’ai été en contact avec eux — en gros, je me suis porté volontaire auprès de l’administration Obama pour intervenir en tant que, eh bien, s’ils avaient besoin d’un consultant en renseignement. C’était en février dernier. Et ils m’ont dit qu’ils savaient qui j’étais, qu’ils connaissaient mon passé dans le Renseignement, mais ils n’ont pas vraiment donné suite. Hier, j’ai aidé en tant que volontaire lors de l’investiture, mais certainement pas à la mesure de mes compétences.
OLBERMANN : D’accord.
TICE : En fait, j’ai même dit que j’étais prêt à aller devant les caméras pour eux s’ils avaient besoin de publicité, mais ils n’en ont vraiment pas profité.
Mais j’ai envoyé une lettre à — je crois que c’est M. Brennan — une lettre manuscrite parce que je savais que toutes mes communications étaient enregistrées — mes appels téléphoniques, mon ordinateur, et j’ai eu le FBI sur le dos, c’est un peu comme des mouches qui vous harcèlent, vous savez. Donc je me suis convaincu de l’écrire à la main. Et comme je suppose qu’ils ont passé le mot à notre président actuel, j’ai voulu en dire un peu plus que je ne l’avais fait auparavant.
OLBERMANN : Et vous l’avez fait. Je pense, si ça vous convient, je pense que nous ferons une autre interview.
TICE : Certainement.
OLBERMANN : Il y a beaucoup — il reste deux fois plus de questions.
Russel Tice, ancien analyste de la NSA. Ça sonne ringard, mais merci de faire ça pour le pays.
TICE : Vous savez, j’ai levé la main, tout comme le président, et mon serment était de servir et de défendre la Constitution, pas un directeur du Renseignement, pas un tampon sur un morceau de papier, mais la Constitution, en fin de compte. Et ces choses qui se passaient enfreignaient la loi. J’ai juste fait mon boulot, vraiment.
OLBERMANN : Oui, mais parfois, faire votre boulot vous fait gagner une médaille, une médaille d’honneur. Merci Monsieur.
TICE : Merci.
L’échiquier est en place, le deuxième pion est lancé (après les membres du parlement…).
de la dignité dans l\’adversité a envoyer a Dasquié
Entre nous, après le Patriot Act je n’en attendais pas moins !!! Une telle révélation tient plutôt du pléonasme
Le plus exitant pour un néocons, c’est d’utiliser tout ces gens à principes, tous ces gens de gauche, qui pensent servir la nation, les utiliser pour exécuter des opérations terroristes, des crimes de masse abominables.
Les néocons ont du lire Blanqui, l’enfermé.
De toute façon ça ne semble pas leur servir à grand chose puisqu’ils n’ont pas été capables d’éviter les attentats du 11 Septembre.
Il espionnent les plus faibles, les petits, mais les véritables terroristes sont hors de danger !
Ca me rappelle l’histoire de cette agent du FBI sur vote site qui lorqu’elle a voulu enquêter sur ce qu’elle trouvait d’anormal qui aurait pu éviter les attentats à été visiblement empêchée de le faire…
Saint Obama va tenter de faire plus discret que son prédecesseur… pas très difficile !!
Bjr – Sans revenir aux cellules de l’Elysée, certains croient que « bon,ca se passe aux USA… » ou je ne sais !!! Eh bien non … Rappelez vous « Edvige », ou bien le fichier du « Stic » donc la CNIL vient d’annoncer que plus de 25% des fiches ne devraient y figurer…., ou le croisement des fichiers Sécu, Impots etc. Il faut aussi savoir qu’a cause de ce fichier et ces surveillances tous azimuts … des gens perdent leurs emplois ou sont refusés à l’embauche… etc.
De plus avec le « patriot act » on justifie l’atteinte aux libertés, le droit de ne pas circuler sans être filmé…. le « pass Navigo » et la surveillance des transports que vous prenez etc.
Avec le fichier de la Police qui à le droit d’être hors la loi jusqu’en 2010 !!! Eh vi certains états d’Amérique du Sud dans les années 70 n’en demandaient pas autant !!!
Neurone.
De plus entre « Facebook » & « Google » … je serais étonné de savoir que les Services de renseignement des NSA n’utilisent pas les données de ces entreprises … Mais c’est sur qu’avec plus 20’000 personnes qui travaillent à la NSA … on est étonné qu’il n’y ait pas de fuites !!! AhAH … Pour info encore sur la NSA/Internet… dans le protocole internet (TCP-IP) il existe un flag dans le protocole réservé au DoD (permettant l’intrusion de trames IP n’importe où) – Ahah
Pour poursuivre :
[1] A écouter : http://www.tv-radio.com/ondemand/france_culture/PLACE_TOILE/PLACE_TOILE20090220.ram
La naïveté et l’amnésie populaires font dire à nos chers concitoyens: « si « ils » (les autres…) ne veulent pas être écoutés (surveillés, filmés, etc.), c’est qu’il ont quelque chose à cacher »… Cet adage, qui peut dans le cas présent s’appliquer aux journalistes us, reflète l’idée que le stalinisme, le nazisme, le fascisme, les totalitarismes sont définitivement rélégués dans les poubelles de l’histoire. Funeste illusion.
Il y a en nous du collabo, du lâche, du mesquin, comme il y a du héros, du valeureux, du libérateur. A chacun de choisir tous les jours, je dirai même tous les matins devant sa glace… Tous les matins il faut se remobiliser , car sinon c’est le petit collabo qui l’emporte, simplement par résignation et passivité. Et le totalitarisme alors revient en rempant, sournoisement. La vie c’est de la liberté « du poulain agile » (cf R. d’Arès) à conquérir. Chaque jour. Russel Tice l’a compris, tardivement et au risque du chômage. Bonne chance à lui.
on dit bush par ci bush par là mais ce systéme d’écoute était dèjà en place avant méme les attentats du 11 septembre!! plus précisemment sous clinton, sa s’appelait « epsilon », enclair clinton espionnait les communications téléphoniques, bush n’est qu’un catalyseur rien de plus rien de moins, en tout cas sa craint un maximum… de plus leur réseau satélite est très avancés, ils peuvent surveillés les communications du monde entier c’est dire le systéme de controle qui prend peu à peu forme…
Jean Marc Manach, journaliste pour Transfert.net, InternetActu.net & LeMonde.fr, et depuis quelques temps dans Vendredi.info vous cite.
Forcément, vous n’êtes pas encore bon (par principe Reopen911 n’a pas droit aux compliments des journalistes) … mais il reconnait que vous êtiez les premiers.
« Ainsi, le seul site en français à s’être intéressé à l’interview de Russel Tice, au point de la traduire, est ReOpen911 qui, comme son nom l’indique, émet des doutes quant à la version officielle des attentats du 11 septembre 2001. Sa traduction n’est pas des plus brillantes, et je n’ai nullement envie que l’on glose, ici, sur ce qui s’est passé ce jour-là. Je me contente de le citer parce qu’il a traduit l’interview que Russell Tice a accordé à MSNBC. »
http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2009/02/23/la-nsa-a-acces-a-toutes-les-communications-des-americains-et-surtout-celles-des-journalistes/
http://www.spyworld-actu.com/spip.php?article10041
Arturo, merci du pointeur.
Je me demandais un peu pourquoi la video faisait tout d’un coup 2000 hits, voila l’explication. C’est tres bien que d’autres s’interessent au sujet, et aussi au fait qu’aucun media n’ait relayé cette info incroyable sur l’espionnage illégal et avéré dans « la plus grande democratie du monde »
Coté traduction je reconnais qu’il faudra sans doute nous améliorer. Que ceux qui pensent pouvoir nous aider à le faire se manifestent (merci a eux) en nous ecrivant a
contact @ reopen911.info
Cordialement
–GV