10 scénarii de ce qui a pu se passer le 11 Septembre 2001
Parmi les tentatives pour classer les théories sur le 11 Septembre que j’ai vues, certaines éludent les problèmes ou dépeignent de manière inéquitable ce que les gens pensent. La plupart sont exposées en termes vagues. J’ai essayé de faire mieux en dressant une liste de 9 possibilités progressives qui, je crois, décrivent équitablement les opinions divergentes qu’ont réellement les gens(je me permets d’écarter ceux qui croient en une intervention divine ou extra-terrestre). Cela reste un exercice mental, mais j’espère qu’il aide à aiguiser notre logique.
1 LA THEORIE OFFICIELLE
19 pirates ont planifié les attentats du 11 Septembre et ont exécuté leur plan en utilisant des couteaux et des sprays incapacitants pour prendre le contrôle d’avions, sans que cela nécessite d’aide extérieure en dehors du réseau de cellules terroristes de ben Laden/al Qaïda. En dépit d’avertissements indirects et de prédictions de la part d’enquêteurs et d’expert anti-terroristes avant le 11 Septembre, le gouvernement américain n’avait pas acquis ou synthétisé de renseignements assez utiles pour empêcher les attentats. En fait, il est plausible que les attentats n’aient pu être empêchés car les terroristes ont tiré parti de notre société libre et des faiblesses de notre système. En d’autres termes, les opposants devraient arrêter d’utiliser le 11 Septembre contre Bush ou quiconque. Les sceptiques du 11 Septembre se discréditent simplement tout seuls.
2 LA THEORIE DE L’INCOMPETENCE
Acceptant la théorie officielle, cette opinion ajoute qu’il est probable que les échecs pour se prémunir ou se défendre contre les attentats aient été dus à l’incompétence, voire à une négligence criminelle, de la part de la Maison-Blanche, du FBI, de la CIA, de la NSA et/ou d’autres agences de renseignement et d’application de la loi. Il est impensable que des agents du gouvernement américain aient intentionnellement laissé les attentats se produire, ou qu’ils aient consciemment échoué à réagir suite à des connaissances anticipées spécifiques. Ceux qui le pensent sont fous ou dépassent outrageusement les bornes. Néanmoins, cela vaut le coup de continuer à enquêter sur le 11 Septembre pour tirer au clair les raisons des échecs, en particulier pour permettre au gouvernement de fournir une meilleure protection dans le futur et de mener plus efficacement la guerre au terrorisme.
C’est en fait ce qu’a sous-entendu la commission Kean, bien que le rapport de la Commission sur le 11 Septembre n’ait trouvé des ratés qu’à des niveaux peu élevés d’agences non militaires comme le FBI ou la FAA. Pendant leur mandat, les membres de la Commission ont fréquemment souligné qu’ils n’étaient pas là dans le but de trouver un coupable. Wesley Clark, Carolyn Maloney et quelques autres politiciens du parti démocrate ont exprimé une variante plus controversée de cette hypothèse, suggérant que les erreurs ont été faites à un haut niveau, ce qui les ramène à Bush et sa direction incompétente. Cette approche va généralement de pair avec un soutien énergique à la "Guerre contre le terrorisme", des appels à une plus grande "sécurité de la patrie", et à une critique de la tactique mise en place pour la guerre en Irak présentée davantage comme une diversion que comme une réelle tentative de destruction d’al Qaida.
3 DOUBLE JEU SAOUDIEN, APATHIE DE BUSH
Comme dans le cas de figure n°1, les États-Unis ne s’attendaient pas à ce qui allait arriver. Mais un rôle beaucoup plus important et actif que celui admis jusqu’à présent est attribué au jeu d’influences des intégristes saoudiens, au moins dans le financement et le soutien apporté à al Qaida. La famille Bush ne souhaite pas que cette théorie prenne de l’ampleur parce qu’elle la mettrait en situation délicate étant donné les liens d’affaires privés de longue date qui l’unissait aux intérêts pétroliers saoudiens. C’est pourquoi Bush et ses partisans ont fait obstruction aux enquêtes sur le 11 Septembre, et il est possible que l’Administration ait aussi, avant cette date, écarté le FBI des pistes principales d’investigation comme service rendu à leurs clients saoudiens. Bien qu’il ait pu involontairement faciliter les attentats, le clan Bush aurait agi pour les en empêcher… s’il avait été assez intelligent pour deviner ce qui allait se passer.
Ce point de vue est plus ou moins celui de Greg Palast dans son livre, "The Best Government Money Can Buy" ("Le meilleur gouvernement que l’argent peut acheter", NdT), et du film de Michael Moore "Fahrenheit 9/11". C’est également la philosophie sous-jacente des procès intentés par des avocats représentant les familles des victimes du 11 Septembre à l’encontre des intérêts saoudiens. Le sénateur Bob Graham, qui a co-dirigé en 2002 l’enquête du Congrès sur le 11 Septembre, a depuis identifié l’Arabie saoudite comme étant à l’origine du soutien financier apporté à al Qaida; bien qu’il ait obstinément omis de mentionner la connexion pakistanaise, bien plus explosive.
VARIANTE 3a: TRAHISON TALIBANE, CONNEXION PAKISTANAISE
Au début de l’année 2001, Bush et ses collaborateurs écartaient la possibilité d’une attaque terroriste, ralentissant ainsi l’activité des enquêteurs sur ben Laden tout en envoyant de l’aide humanitaire en Afghanistan. Tout cela était fait pour faciliter l’instauration d’un dialogue officieux avec les Talibans. Mais lorsque les Talibans refusèrent un gouvernement unifié et un marché pour un pipeline, les États-unis leur déclarèrent qu’ils avaient le choix entre « un tapis doré ou un tapis de bombes ». Al Qaida a fini par frapper les Etats-Unis juste avant que Bush n’attaque les Talibans. C’est la position du best-seller de Dasquié et Brisard, « The Forbidden Truth ».("La vérité interdite", NdT)
Beaucoup de chercheurs comme Paul Thompson, l’auteur de la Chronologie Complète du 11 Septembre, se sont concentrés plus particulièrement sur le rôle de l’armée pakistanaise et notamment sur l’agence de renseignement ISI, qui a engendré les Talibans dans les années 90 et a maintenu des liens étroits avec Al Qaida de même qu’avec la CIA jusqu’en 2001. Même d’après la version officielle, le Pakistan était le centre géographique pour l’organisation et la logistique du complot du 11 Septembre. En outre, l’ISI semble avoir financé directement les pirates de l’air présumés. Les chercheurs qui se sont penchés attentivement sur la connexion pakistanaise supposent que l’ISI a mené un double jeu, ou bien a agi comme sous-traitant d’un autre service de renseignement (peut-être la CIA) dans la préparation des pirates de l’air avant les attentats.
4 SOUHAIT D’UN NOUVEAU PEARL HARBOR (« Laissons-le se produire»)
Bush et ses collaborateurs ont feint de ne rien voir au début de l’année 2001, espérant et attendant qu’une attaque se produise afin de mener à bien le plan de domination mondiale qu’ils ont eux-mêmes conçu dans leur « Projet pour un nouveau siècle américain » et qui aurait été impossible à mettre en place autrement. L’invasion de l’Afghanistan et de l’Irak étaient prêtes bien avant le 11 Septembre. Les membres de l’Administration savaient vaguement(21) qu’une attaque d’Al Qaida se préparait; ils auraient même pu la provoquer (comme dans le cas de figure 3a) et ils se sont assurés qu’elle ne serait pas empêchée. En revanche, ils n’ont pas pris directement part aux attaques ou fait quoi que ce soit pour se compromettre. (Ceux qui adhèrent à ce point de vue émettent souvent l’hypothèse que les membres de l’Administration ont été surpris de voir à quel point les attentats avaient été horribles, et ont été choqués par l’effondrement des Tours du World Trade Center.) Cette position est populaire parmi les membres de « Democratic Underground » (une communauté en ligne de démocrates ou progressistes états-uniens comprenant 122 000 comptes, NdT), par défaut pour ceux qui soupçonnent le LIHOP (voir ci-dessous, NdT) mais pensent que les preuves sont insuffisantes.
5 LIHOP TOTAL/LIHOP PLUS = "Letting It Happen On Purpose" ("laisser faire délibérément")
Comme dans la version officielle, les pirates étaient envoyés par al Qaida (réseau de cellules terroristes inspirées par ben Laden) pour mettre à exécution le plan du 11 Septembre. Toutefois, Bush et ses collaborateurs et/ou d’autres éléments appartenant au gouvernement américain, aux services secrets ou à d’autres organisations étaient au courant de la menace d’attentats et se sont assurés qu’ils auraient lieu, ceci dans l’intention d’exploiter un nouveau Pearl Harbor. Cette aide de la part d’initiés a pu inclure la protection des pirates présumés, l’obstruction des enquêtes du FBI, la démission de la défense aérienne, une désertion volontaire des dirigeants pendant les attaques, et probablement l’invention d’autres excuses pour ne rien faire, comme « nous faisions seulement un exercice militaire et il a été corrompu par des scélérats ». C’est, au minimum, la position de Michael Ruppert, de David Ray Griffin et de la branche principale du Mouvement pour la Vérité sur le 11 Septembre.
VARIANTE 5a, LIHOP PLUS:
Les initiés ont pris en charge d’autres étapes de réalisation du complot du 11 Septembre pour garantir son succès (pourquoi laisser quelque chose de si important aux mains d’amateurs?), par exemple en infiltrant et en aidant les pirates de l’air, probablement même en les remplaçant par des doublures loyales ou en assurant la conduite des avions (ou des drones) par contrôle à distance, ou encore en faisant toute chose considérée comme nécessaire.
POUR TOUT VOUS DIRE :
Je pense que l’hypothèse la plus vraisemblable est celle d’un coup monté de l’intérieur qui s’est servi d’un « authentique » complot terroriste. Au cours de la période entre le projet Bojinka de 1996 et le 11 Septembre lui-même, le rêve islamiste originel de faire s’écraser des avions sur des cibles américaines a été perverti et mené à terme par des cerveaux au sein de l’élite du pouvoir états-unien. C’est la voie logique pour laisser une puissante traînée de preuves indiquant la direction des pigeons. Le complot idéal aurait consisté à fabriquer un pigeon qui pensait sincèrement avoir commis le crime – comme Marinus van der Lubbe, l’homme qui se rendit fièrement à son exécution pour avoir incendié le Reichstag (parlement Allemand) en 1933, bien qu’il n’y ait réellement aucun doute sur le fait que c’étaient les nazis eux-mêmes qui y avaient mis le feu.
6 OPERATION NORTHWOODS 2001 MIHOP = « Déclenchement délibéré »
Il n’y avait pas de pirates de l’air. L’affaire entière était planifiée bien avant 2001 et finalement exécutée de l’intérieur par des membres des services de renseignement américains et/ou le clan Bush. Ces derniers ont mené leur opération sous fausse-bannière en se servant de pigeons ou d’une fausse liste de coupables. Les avions étaient probablement pilotés par un système de contrôle à distance, ou ont été remplacés à mi-parcours par des avions pilotés à distance. Les exercices de guerre simulant les attaques réelles ont eu lieu le 11 Septembre de manière à embrouiller une grande partie des militaires et fournir une version de secours dissimulant la vérité. Toute l’histoire aurait aussi bien pu être élaborée à Hollywood, et en fait avait déjà été présentée au public dans des productions hollywoodiennes comme l’épisode pilote de « Au coeur du complot » en mars 2001, « Couvre-feu » (1998), « Au revoir, à jamais » (1996) et autres films. En fait, de tels films pourraient avoir été utilisés volontairement comme une préparation à la propagande. C’est la conclusion des auteurs Mamadou Chinyelu, Webster Tarpley, John Leonard et d’autres.
7 LE REGNE DU NWO (« New World Order »)
Le point de vue est similaire à celui de Operation Northwoods 2001, mais les cerveaux du complot ne sont pas de simples «éléments au sein du gouvernement des États-Unis » mais l’élite des dirigeants mondiaux – un noyau radical parmi eux a décidé, en tant que groupe, de mettre en place un incident leur permettant d’accroître leur contrôle sur le Zeitgeist du monde. Le 11 Septembre permet à leurs émissaires de s’emparer de ressources capitales, de remodeler le monde, d’abandonner les façades démocratiques et de transiter vers un féodalisme de trusts financiers. Le dépeuplement mondial est probablement l’un de leurs objectifs ultimes. Les membres du clan Bush ne sont que des hommes de main de second ordre, qui pourraient ne pas avoir été mis au courant des détails du 11 Septembre à l’avance. Les acteurs importants, eux, dirigeaient la propagande avant et après le 11 Septembre pour que cela fonctionne. C’est l’approche de Chaim Kupferberg, Michel Chossudovsky et Don Paul.
8 LIGUE REBELLE / NEO-CONSERVATEURS
Bush et ses associés se sont eux-mêmes fait avoir par un groupe de néo-conservateurs radicaux au sein du complexe des services de renseignement et de l’armée, qui ont tenté ou même réussi à réaliser un coup d’Etat. C’est ainsi que j’interprète les opinions de Larouche et de ses partisans, de Thierry Meyssan, et d’autres. Tarpley s’oriente aussi dans cette direction.
NOTE SUR LES DEMOLITIONS :
Les scénarios 5a à 8, qui sont tous inclus dans « la théorie du coup monté de l’intérieur », peuvent ou non inclure l’idée que les bâtiments du World Trade Center ont été détruits par des charges explosives placées à l’avance. Alors que la théorie de la démolition (pour ceux qui y croient) est considérée comme une preuve que le 11 Septembre était un coup monté de l’intérieur, on peut facilement croire à un coup monté de l’intérieur ne nécessitant pas les démolitions. Ceux qui adhèrent à la version du coup monté de l’intérieur avec démolition se concentrent généralement sur 2 sortes de motifs. L’une se fonde sur la théorie des opérations psychologiques (« psyops »): la vision carrément biblique des tours s’effondrant provoque un choc encore plus fort que l’impact des avions. Elle traumatise les centaines de millions de personnes qui y assistent en direct à la télévision, les rendant bien plus sensibles au conditionnement mental de la représentation d’un nouvel ennemi et d’une éternelle « guerre contre le terrorisme ». L’autre groupe de motifs émane d’un monde ordinaire bassement matérialiste: les immeubles étaient démodés et remplis d’amiante, et leur destruction en règle aurait coûté des milliards ; les propriétaires ont ramassé un beau paquet d’argent grâce à leurs assurances; la destruction du WTC a stimulé par la suite de nouveaux projets de développement pour Manhattan; les dossiers gênants stockés dans le bâtiment 7 ont été détruits ; etc.
9 THEORIES DU TROISIEME ETAT
Différentes théories, habituellement avancées par des chercheurs isolés, ont mélangé et assorti les arguments pour faire reposer la responsabilité principale sur la Chine, la Russie, l’Allemagne nazie, ou d’autres. Ce qui donne parfois d’étranges combinaisons, allant jusqu’à suggérer, pour l’une d’elles, que le gouvernement Canadien était directement impliqué dans l’enrayement de la défense aérienne nord-américaine. Jusqu’ici, la plus importante des théories du troisième état était celle avancée par Cheney et beaucoup de ses alliés néo-conservateurs, qui ont postulé une connexion directe avec l’Irak. Bien qu’ils aient pour la plupart cessé de soutenir cette idée, cette dernière a eu un impact fatidique en tant que justification de l’invasion de l’Irak en 2003. Les sondages montrent encore chaque fois que beaucoup d’Américains pensent que le régime de Saddam Hussein est impliqué dans les événements du 11 Septembre.
Par ailleurs, l’autre théorie du troisième état la plus répandue fait reposer la responsabilité principale sur Israël ou, plus vaguement, sur « les sionistes » qui sont supposés diriger le gouvernement des États-Unis. Eric Hufschmid et Christopher Bollyn ont avancé l’opinion selon laquelle Israël n’était pas simplement complice d’un complot plus vaste dirigé par les États-Unis, mais a été véritablement celui qui fit en sorte que le gouvernement états-unien n’ait rien vu venir, afin d’engendrer une guerre mondiale entre le monde musulman et l’Occident, et d’organiser la destruction des pays arabes ennemis. L’idée selon laquelle Israël a fait en sorte que les attentats se produisent semble très répandue dans le monde arabe.
Si vous pensez toujours que l’axe du complot était à l’intérieur de l’armée et des services secrets américains, allez aux cas de figure 5 à 7. Pour l’Arabie saoudite ou les Talibans, allez au cas 3. Pour al Qaida en tant que réseau agissant seul, sans le support d’aucun état, allez aux cas 1 ou 2.
10 « NE SAIT PAS »
Plus de 4 ans après les attaques, la communauté de chercheurs sur le 11 Septembre doit encore établir un véritable rapport collectif et une base de données commune, et elle semble incapable de faire face à un nombre persistant d’erreurs discréditées depuis longtemps et d’exagérations. (Pour citer seulement quelques exemples représentatifs des textes d’origines douteuses qui encombrent les écrits de nombreux sceptiques du 11 Septembre : – le passeport magique d’un pirate présumé, prétendument trouvé par un policier au World Trade Center pendant les attaques, était attribué à Satam Al-Suqami, et non à Mohammed Atta. – L’équipe de la FEMA (l’Agence Fédérale des Situations d’Urgence, NdT) dirigée par Tom Kenney, des pompiers du Massachusetts, ont été envoyés à New York le mardi et non le lundi (10 septembre) comme il l’a faussement annoncé sur CBS. – Le seul élément « prouvant » que Condoleezza Rice a délivré le 10 septembre l’avertissement « ne prennez pas l’avion » au maire de San Francisco Willie Brown, était un appel anonyme lors d’une émission de radio. – Marvin Bush n’a pas dirigé ou supervisé le système de sécurité du World Trade Center; il était actionnaire dans une entreprise sous-traitante relativement mineure).
Certains se sont précipités pour décrire des scénarios complets d’évènements donnés, qui semblent prendre en compte tous les faits, mais qui restent peu probables et ne peuvent pas être prouvés. Les chercheurs, les citoyens et même les législateurs manquent de pouvoir pour faire présenter des archives ou faire comparaître des témoins qui pourraient répondre aux questions pertinentes. Le gouvernement a détruit ou supprimé des preuves, intimidé les informateurs, et se satisfait pleinement de voir le 11 Septembre enveloppé de brume et de poussière. Beaucoup de protagonistes ont leurs propres raisons pour nous arroser de désinformation, parmi lesquels : les agences des États-unis et d’autres pays; les hauts fonctionnaires cherchant à se protéger ou à se faire mousser; les corporations et beaucoup de gens à l’intérieur des médias de masse; des auteurs opportunistes; et peut être des faux informateurs et des faux témoins. La pire tentation est de déclarer l’affaire close à la faveur de son scénario favori, avant d’avoir la preuve réelle en main.
En tant que sceptiques authentiques, nous devons continuer à prouver et rectifier, et nous devons, bien sûr, continuer à nous battre pour une enquête indépendante et une divulgation – au moment même où nous travaillons sur des approches politiques plus larges pour traiter le fait que le gouvernement américain ne révélera jamais toute la vérité sur le 11 Septembre, avant que le peuple ne l’impose.
Par Nicholas Levis sur www.aldeilis.net (Document original 1 Avril 2004 – corrigé Mai 2006)
Traduction par temceln
Excellent résumé !
C’est une très bonne base pour resituer chaque argumentaire à leur niveau. Il laisse également le choix à chacun de s’arrêter au cas qu’il préfère suivant les croyances qu’il s’est forgé au fil de ses recherches personnelles.
Et cet article permet justement de se repositionner par rapport à ces « croyances » qui ne peuvent être définitives tant que la vérité judiciaire ne sera pas établie…
Sur la possible participation des services secret Israélien ou en tout cas d’une branche extrémiste je conseille de lire ce document vraiment exceptionnel et très éclairant sur la situation Israël/Palestine
Israël est un pays qui s’est construit à l’aide du terrorisme ce que tout le monde a oublé,i moi même je n’étais pas au courant jusqu’à la lecture de ce texte.
« Début 1947, le Lehi commence à organiser des opérations de sabotage en dehors de la Palestine, en tentant sans succès de « faire sauter le Colonial Office à Londres », et en faisant « exploser un engin dans le Club Colonial ». Le 4 juin, des bombes sont envoyées par courrier à une soixantaine de hauts fonctionnaires anglais . Ainsi, le 12 janvier 1947, Haifa à responsables britanniques », parmi lesquels le ministre des Affaires étrangères Ernest Bevin , ou Anthony Eden. L’ancien chef des opérations du Lehi en Europe, Yaakov Eliav, révéla dans ses mémoires avoir projeté de répandre le bacille du choléra dans les canalisations d’eau potable de Londres. La cessation des hostilités à l’été 1947 se produisit avant un éventuel passage à l’acte. »
http://www.jp-petit.org/Israel_Palestine/pays_soufrance_et_haine.htm
http://www.jp-petit.org/Presse/ARMES/chauprade_analyse.htm
UN TEXTE CAPITAL A LIRE
Exercice intéressant, mais pas autant que l’autre exercice qui est à la fin, c’est à dire une liste des erreures et imprécisions commises par pas mal de truthers. On en voit fleurir encore un certain nombre sur les forums.
Je trouve que celà mériterait un article plus détaillé, car dans la hâte à présenté une liste je trouve quand même que l’auteur donne dans l’excès inverse. Par exemple, le fait que ce soit le passeport de tel ou tel « terroriste » qui ait été retrouvé dans les décombres ne rend pas la chose plus crédible. De même le passage sur Marvin P.Bush, s’il relativise une info parfois assénée de façon excessive, tend à nous éloigner de cette piste qui reste pourtant tout à fait intriguante. Voici une version plus détaillée de la question:
http://www.911myths.com/html/stratesec.html
Outre qu’elle exagère à mon sens les propos de Griffin, cet état des lieux montre surtout qu’il est tout à fait nécessaire et utile d’enquêter sur cette connexion, surtout quand on a déjà dépensé le joker « hasard malencontreux » sur les liens des familles Bush et Ben Laden. A mon sens la coïncidence reste de Marvin puis Walker dirigeant un sous traitant de la sécurité du WTC reste tout à fait énorme et suspecte. Suivre l’argent pour monitorer les activités n’est pas suffisant, d’autant que des traces auraient vraisemblablement été effacées si la connexion est au final réelle.
Personnellement, les spéculations ne m’intéressent que modérément. Le 11 septembre aurait du donner lieu à une enquête criminelle en bonne et due forme. Vue les preuves de démolition controlée, un petit passage sur la piste Walker / Marvin Bush devrait être incontournable dans un processus rationnel.
Avec l’explosion du wct7 et des tours jumelle
c’est plus du laissé faire a ce niveau la
entre le gouvernment amércain et alqaeda
qui avait les moyens de faire une tel opération
je croit que l’ont conait la réponse
@ gregory,
La piste stratesec n’est pas aussi bien documentée que la piste kroll et ses ramifications potentielles àmon avis.
C’est cette société qui assumait l’organisation de la sécurité des tours.
La société Kroll semble être devenue une société ayant pignon sur rue qui s’est spécialisée au fil du temps dans la sécurité et la connaissance du terrorisme. C’est donc un produit brut de la création de la bulle de sécurité qui naquit à la faveur des attentats.
Cette société est devenue à travers les âges une multinationale du renseignement privée pouvant bénéficier de l’apport progressif d’une somme de connaissances inouies en matière de rensigements, provenant autant du secteur privé (banques, assurances,…) que du secteur public.
Donc, c’est la société Kroll et Associates qui s’est vue confier en partie la gestion de la sécurité des tours dès 1993, année où le tours ont été frappées par un premier attentat meurtier, dont il devait être mis à jour que l’intention initiale des terroristes était de sapper la base d’une des tours pour la faire tomber sur l’autre. A noter que l’attentat était selon les plans initiaux destinés à s’étendre à tout Manhattan, des bombes devant exploser dans les tunnels, dont notamment le tunnel Holand où, hasard des hasard, des sources semblent établir qu’un van rempli d’explosifs fut identifié par des témoins le 11 septembre 2001.
Attachons nous à présent, à présenter les deux figures marquantes de Kroll Associate dont l’on s’apercevra vite qu’ils peuvent prétendre bénéficier d’un certain don d’ubiquité.
http://en.wikipedia.org/wiki/Jerome_Hauer
Jérôme Hauer était un des représentants de Kroll Associates. J. Hauer a été un personnage très en vue le jour des attentats.
Il fut ainsi invité comme grand spécialiste sur des plateaux télé au moment même où les attentats se produisaient. Il put ainsi faire montre d’une connaissance particulièrement impressionnante du terrorisme allant jusqu’à donner l’explication scientifique de l’effondrement des tours qui serait finalement retenue après cinq ans de travaux pharaoniques du Nist et malgré le caractère manifestement controversé de la chose. Ainsi, lorsque le journaliste lui demande si l’effondrement des tours n’a pas dû être assisté par des explosifs affaiblissant la structure, il répond tout de go sans une once de doute que l’intensité des feux était suffisante pour affaiblir les structures, soit le catéchisme officiel proclamé depuis (mais avec des explications techniques qui ont fluctué dans le temps) et aussi, accessoirement, le cahier des charges de tous les experts chargés de le transformer en science.
Mieux encore il put écarter avec beaucoup d’aplomb, alors qu’il était l’invité spécial de CBS, et de manière assez catégorique l’idée que de tels attentats nécessitaient le soutien d’un Etat et affirma catégoriquement qu’ils portaient la signature de OBL et d’Al Quaida, seule structure capable de faire de tels dégâts.
Cette vidéo est intéressante à ce sujet, même si je n’en aime pas le titre simplificateur : la solution du 11 septembre (version sous-titrée) :
http://youtube.com/watch?v=CIUDQgHCbEY
http://http//www.newyorker.com/FACT/?020114fa_FACT1
Selon ces sources à vérifier dans le cadre d’une enquête plus approfondie que l’on espère à venir, J. Hauer aurait rencontré le 10 septembre John *****, grand spécialiste d’al quaida au sein du FBI et c’est au sein de cette même société Kroll que J. ***** semble avoir trouvé un autre emploi, pour coordonner la sécurité des tours… Il a commencé de manière effective ce nouveau boulot le 10 septembre 2001. Le lendemain, il mourrait lors des attaques et J. Hauer prétendit avoir reconnu sa dépouille, on suppose avant que les tours ne s’effondrent.
Bref, J. ***** est mort dans ces attentats et avec lui le meilleur connaisseur d’Al quaida et en particulier d’Ossama Ben Laden. Il avait affirmé peu avant que ces travaux et recherches sur le réseau Al Quaida avaient toutefois été bridés par sa hiérarchie, ce qui avait justifié son départ anticipé du FBI. S’il y avait un connaisseur, un seul du réseau d’Ossama Ben Laden, c’était bien lui.
J. Hauer est avant toute chose un spécialiste reconnu en bioterrorisme.
Dans l’article précité et d’autres, on dit qu’il aurait conseillé aux résidents de la maison blanche de prendre l’antidote à l’anthrax dès le 11 septembre. Du Cypro, un antibiotique résistant, quelques temps (trois semaines)avant que deux parlementaires du Congrès en soient les victimes. Si cette information devait être avérée, on louera encore sa formidable capacité d’analyse, voire son don de divination.
Enfin, J. Hauer avait également la qualité de directeur opérationnel de l’Office of Emergency Manager (OEM), situé au 23 ème étage de la tour 7.
Dans un article du New York Times du 27 juillet 1999 exhumé par 9/11 Blogger et intitulé « Qu’est-ce qui pourrait mal tourner ? C’est son boulot de le savoir, le journaliste Randy Kennedy livre une description du rôle de Hauer en sa qualité de dirigeant de l’OEM (tiré de cet article-ci : http://news.reopen911.info/).
« Cette fascination est vraiment palpable… mais l’on peut difficilement rater une autre illustration, un peu plus métaphorique, quand on entre dans son bureau au 23ème étage du World Trade Center 7, connu aussi sous le nom de Bunker, le centre d’aide d’urgence de 13 millions de dollars à l’épreuve des balles, des ouragans et des pannes de courant inauguré par la ville le mois dernier. »
L’article décrit le bâtiment 7 tel qu’il était, un objet à structure renforcée, inébranlable, construit dans le seul but de rester fermement debout dans une situation de crise, et non pas la boîte en carton-pâte soi-disant devenue le premier immeuble en acier de l’histoire à s’effondrer suite aux seuls dégâts des incendies, selon des démystificateurs (le terme original debunkers est également utilisé, NDT) tels que la BBC, History Channel, Popular Mechanics, et d’autres.
De fait, comme l’indiquait en 1999 Larry Silverstein, cité par le New York Times, les concepteurs du WTC 7 « ont intégré suffisamment de redondance pour permettre d’enlever des portions entières de planchers sans affecter l’intégrité structurelle du bâtiment », une construction solide qui fut de nouveau rénovée cette année « avec plus de 375 tonnes d’acier qui ont nécessité 19 kilomètres de soudures ».
L’article décrit ainsi le rôle de Hauer : « En tant que Chef de Gestion des situations d’urgence, Mr Hauer supervise la réponse apportée aux effondrements de bâtiments ».
C’était vraiment l’homme de la situation et pourtant assez curieusement, le bâtiment 7 reçut un ordre d’évacuation quasi immédiatement après la première attaque et selon certains témoignages, l’OEM était déjà vidé de ses occupants alors que le second avion s’écrase contre la tour Sud (témoignage de B. Jennings dont j’ai déjà parlé). Cela valait bien la peine d’investir de telles sommes pharaoniques dans la construction de ce bunker, diront certains employés étonnés de voir ce bunker déserté en si peu de temps alors que sa fonction était de gerer une crise touchant Manhattan.
Un autre personnage intriguant est B. Jenkins. C’est un associé de longue au sein de Kroll Associates. C’est lui qui s’est spécifiquement occupé, au sein de Kroll Associates, du plan de sécurité des tours. Dans ce cadre, il avait déjà imaginé une attaque telle que celle du 11 septembre où des avions seraient précipités dans les tours comme des missiles, et ce dès 1993. La source de cette information a déjà été donnée lorsque j’ai repris les travaux de T. Eilée qui sont parus sur Agoravox.
C’est également B. Jenkins qui aurait conseillé au maire R. Juliani (vous savez celui qui affirmé dans une interview télévisée live le 11 septembre avoir reçu une information comme quoi les tours allaient s’effondrer, sujet déjà abordé également) d’équiper la tour 7 d’un bunker servant de centre de crise pouvant résister à des catastrophes et des attaques d’extrême importance.
B. Jenkins est également l’auteur d’un rapport effectué conjointement avec le MIT, département supervisé par N. Mineta, Ministre des transports en fonction lors des attentats, qui se proposait d’évaluer le fonctionnement général de la sécurité durant les attentats.
Autrement dit, le Gouvernement US commande un rapport pour tirer les leçons des attentats et le donne à celui qui a élaboré les plans de sécurité du complexe du WTC et qui était chargé le jour des attentats de le mettre à exécution!
Intéressante approche des conflits d’intérêts qui n’est pas sans rappeler la présence comme président de la commission 911 d’un proche en affaire de celui que l’on désigné comme le grand financier des attentats, Khalid Ben Maffouz, si l’on en croit certaines sources à vérifier dans le cadre d’une enquête digne de ce nom, après avoir dû refuser la candidature de H. Kissinger, grand humaniste si l’en est, suite aux pression des parents de victimes qui n’avaient qu’une confiance modérée dans ce personnage.
On peut encore souligner que B. Jenkins, directeur général de Kroll, était également un membre éminent de la Rand Corporation, et ce depuis la fin des années 1970.
Avec un budget annuel de 160 millions de dollars (à l’époque), la Rand Corporation est le plus important centre privé de recherches en matière de stratégie et d’organisation militaire dans le monde. Présidé par James Thomson, il comptait parmi ses administrateurs Ann McLaughin Korologos (ancienne présidente de l’Institut Aspen) et Franck Carlucci (président du Carlyle Group), Condoleezza Rice et Donald Rumsfeld en furent anciennement administrateurs.
B. Jenkins avait déjà compris dès les années septante (soixante dix quoi!) que la vraie menace à venir ne viendrait pas de l’URSS mais des gangs extraétatiques qui deviendraient de véritables organisations terroristes. Tout cela en pleine guerre froide…
Dans une conférence publiée par l’US Air Force Academy en mars 2001, 6 mois avant les attentats, Bruce Hoffman, vice-président de la Rand Corporation, avait envisagé une hypothèse ressemblant à s’y méprendre au scénario du 11 septembre.
Voici ce qu’il avait dit : « Pensez un moment à ce que fut l’attentat à la bombe contre le World Trade Center, en 1993. Maintenant, rendez-vous compte qu’il est possible de faire tomber la tour Nord sur la tour Sud et de tuer 60 000 personnes […] Ils trouveront d’autres armes, d’autres tactiques et d’autres moyens pour atteindre leurs cibles. Ils ont un choix évident d’armes, dont les drones. (Le lien renvoyant aux travaux de cette conférence est malheureusement périmé : http://www.usafa.af.mil/inss/foreword.htm mais je me souviens l’avoir lu en son temps). A noter aussi que, se contredisant complètement, B. Hofmann a affirmé, lorsqu’il a été auditionné à la Chambre des Représentants, que de telles attaques avec un tel degré de gravité étaient inimaginables avant le 11 septembre! Et le voici désormais Président de la Rand Corporation.
http://codshit.com/deception-book/effroyab-chap11.html
http://www.voltairenet.org/article7623.html#nb5
Admirez la précision des prédictions : les tours s’effondreraient grâce l’utilisation de drones… Hmm, bien vu.
Pour récapituler sur le personnage de B. Jenkins :
- B. Jenkins a été auditionné en sa qualité d’expert de la Rand Corporation. Celle là même qui avait prévu un scénario ou Al Quaida s’aiderait de drones pour faire tomber les tours.
- Associé de la Société Kroll Associates chargée d’assurer la sécurité des tours au lendemain des attentats de 1993 et ayant spécifiquement étudié le scénario où des avions seraient précipité sur les tours mais également une multinationale du renseignement privatisé consultée par de grandes sociétés autant que par le Gouvernement et l’administration US…
- Expert en sécurité désigné par le Gouvernement pour faire une évaluation du fonctionnement de la sécurité durant les attentats, ce que l’on appelle en jargon « être juge et partie »…
A noter, comme je l’ai déjà dit dans ce fil, que ce rapport du MIT qu’il a préparé confirme que des policiers ont repéré le matin même des attentats un camion suspect avec une peinture d’un drone fonçant sur les tours…
Ceci est par ailleurs confirmé par un extrait d’une conversation audible sur canal d’urgence que j’ai déjà postée plus haut mais dont il ressort que le van aurait explosé…
Mais, B. Jenkins nous dit dans le rapport dont j’ai fourni le lien précédemment que l’enquête a démontré que c’était un camion de déménagement innocent.
Donc ce serait une (nouvelle) mauvaise coincidence que cette peinture du camion représentait exactement ce qui venait de se passer quelques instants auparavant…
Notons que ce n’est pas vraiment ce qui ressort de cet extrait de la bande son du Canal d’urgence (évidemment il faut qu’elle soit authentique, ce qui reste à démontrer dans le cadre d’une enquête) :
http://www.youtube.com/watch?v=3aKj6uJ5Mt4
A écouter les premières 2’50.
Ne devrions nous pas enquêter sur ces coincidences troublantes?
Voilà un bon article à montrer à ceux qui s’imaginent qu’ils doivent opposer ceux qui croient à la thèse officielle et les autres, qui croient tous les choses les plus farfelues.
@ charmord
Merci énormément pour ton commentaire très détaillé qui m’en apprends beaucoup (et pourtant je ne débarque pas sur le dossier). A mon sens il devrait faire l’objet d’un article à part entière!
Gregory,
C’est un aspect méconnu de ce dossier mais la plupart des informations qui figurent dans cet exposé sont présentes dans des précédentes news. Je n’ai fait que compiler celles-ci en y ajoutant certaines autres informations dont l’on parle dans le forum.
Dans un prochain message, je vais parler de l’épisode « angel is next » qui permet de comprendre que la réalité de ces attentats est trop complexe pour que l’on se lance dans des accusations ciblées contre tel ou tel. Cela démontre aussi les limites d’une schématisation telle celle qui est envisagée par le présent article.
Abordons à présent un thème qui n’a me semble-t-il jamais été abordé par les enquêteurs de Rue 89 et qui pose pas mal de questions. Il s’agit de la menace qui aurait été répercutée par la Maison blanche sur la base d’un rapport des services secrets au Président, menace selon laquelle les terroristes détenaient les codes de sécurité de l’avion présidentiel.
Après son allocution présidentielle à l’école primaire, le Président s’est envolé dans son avion et a, selon les personnes qui étaient à bord, tournoyé dans les airs sans destination pendant deux heures et sans escorte non plus.
Voir :
http://www.telegraph.co.uk/news/main.jhtml;jsessionid=VRVO55UO0UPVHQFIQMGCFGGAVCBQUIV0?xml=/news/2001/12/16/wbush16.xml&page=2
« For much of the next two hours the presidential jet appeared to be going nowhere. The journalists on board – all of whom were barred from communicating with their offices – sensed that the plane was flying in big, slow circles. »
C’est à ce moment que le Président aurait eu vent de la menace qui pesait sur sa propre sécurité, et en particulier sur l’avion présidentiel.
http://www.911truth.ie/emails/161170/168.html
Extraits :
« According to Safire, “A threatening message received by the Secret Service was relayed to the agents with the president that ‘Air Force One is next.’ According to the high official, American code words were used showing a knowledge of procedures that made the threat credible.” Safire identified his source as Karl Rove, Bush’s political Svengali. According to Rove, when Bush stubbornly insisted that he was going back to Washington, “the Secret Service informed him that the threat contained language that was evidence that the terrorists had knowledge of his procedures and whereabouts. In light of the specific and credible threat, it was decided to get airborne with a fighter escort.”
(…)
“The most worrisome aspect of these revelations has to do with the credibility of the ‘Air Force One is next’ message. It is described clearly as a threat, not a friendly warning – but if so, why would the terrorists send the message? More to the point, how did they get the code-word information and transponder know-how that established their mala fides? That knowledge of code words and presidential whereabouts and possession of secret procedures indicates that the terrorists may have a mole in the White House – that, or informants in the Secret Service, FBI, FAA or CIA. If so, the first thing our war on terror needs is an Angleton-type counterspy.” (New York Times, September 13, 2001) Of course, it may well be that the dubious Angleton networks, given their penchant for fascism, are themselves among the suspects. But that is another story.
(…)
According to a senior government official, speaking on condition of anonymity, the caller knew the agency’s code words relating to Air Force One procedures and whereabouts. (AP, September 13, 2001)
Foreign press organs, more critical than the controlled corporate media of the US, reported this story straight. The London Financial Times wrote that after Bush had taken off from Florida, “within an hour, an anonymous call reached the Secret Service. Using code words known only to the agency’s staff, the caller issued a chilling warning: ‘Air Force One is next.’” (Financial Times, September 14, 2001)
In an interview with Tony Snow on Fox News Sunday, National Security Advisor Condoleezza Rice confirmed that the September 11 threat against President Bush’s life included a secret code name.
SNOW: Sept. 11 there was a report that there was a coded message that said, “We’re going to strike Air Force One” that was using specific coded language and made the threat credible. Is that true? RICE: That is true. SNOW: So we have a mole somewhere? RICE: It’s not clear how this coded name was gotten. We’re a very open society and I don’t think it’s any surprise to anyone that leaks happen. So, I don’t know – it’s possible the code name leaked a long time ago and was just used. SNOW: How on earth would that happen? RICE: I don’t know. I don’t know. We’re obviously looking very hard at the situation. But I will tell you that it was plenty of evidence from our point of view to have special measures taken at that moment to make sure the president was safe.
This exchange was reported by Carl Limbacher of NewsMax.com, who added that “US intelligence officials have not ruled out the possibility that a government mole may have given terrorists the top secret code language they used to deliver the threat ‘Air Force One is next’ as the World Trade Center and Pentagon were under attack.” (NewsMax.com, September 23, 2001) Of course, the real imperative was to consider whether the rogue network behind the attacks extended into the ranks of holders of top secret security clearances.
The threat to Air Force One was repeated by others in the administration. In the September 12 White House briefing, Ari Fleischer told reporters, “We have specific and credible information that the White House and Air Force One were also intended targets of these attacks.” The next day Fleischer was asked, “[It was] yesterday reported that some of the people in the Pentagon were a little bit skeptical about your comments yesterday that the White House and Air Force One were attacked – were targets of attack, given that the plane had come from the south. What do you –” Fleischer: “Who are these people?” Reporter: “Well, I don’t know. They weren’t my sources, so…” Fleischer: “No. There’s – I wouldn’t have said it if it wasn’t true.” Reporter: “Can you confirm the substance of that threat that was telephoned in…that Air Force One is next and using code words?” Fleischer: “Yes, I can. That’s correct.”(September 13) »
Autrement dit, la réalité de cette menace sur le Président a été confirmée de diverses parts tant par les journalistes que par l’entourage direct du Président dans les jours qui ont suivi les attentats.
Encore très récemment, un documentaire passé sur France 2 le 8 août 2007 décrivant la manière dont GWB a vécu cet événement a permis de constater qu’une journaliste présente dans Airforce One a confirmé l’existence de cette menace.
Par ailleurs, d’autres témoins dans l’avion se souviennent que pour éviter de mettre les terroristes sur la trace d’airforce one, ils se sont vu confisquer les batteries de leur gsm.
Par ailleurs, dans l’article précité du telegraph, il y a ce passage étonnant où les propos suivants du Président sont rapportés alors qu’il s’entretenait de la situation avec Cheney :
« Somebody’s going to pay for this, » Mr Bush coldly told the Vice President. « We are going to take care of them. Whoever did this isn’t going to like having me as President. »
Traduction :
Quelq’un va payer pour celui. On va s’occupper d’eux. Qui que ce soit qui a fait cela va regretter de m’avoir comme Président.
Soit une étrange assertion qui lorgne plutôt vers un coup interne que vers vers la théorie officielle du complot où les attentats ont intégralement été commandés par des étrangers et donc pas des sujets américains.
De manière générale, il faut également noter que dans les deux premiers discours présidentiels, il n’y a pas la moindre suspicion exprimée à l’égard d’al Quaida. On parle de terrorisme contre la nation (ce qui ne ne veut pas dire terrorisme international) ou de faceless cowards (lâches sans visage). La menace de Ben Laden n’est apparue dans le discours du Président qu’après que Tenet -alors directeur de la CIA – se soit entretenu avec lui alors qu’il était arrivé à la base d’Offutt, base de commande de la force nucléaire américaine (selon les propos rapportés par Condie Rice).
Pour rappel aussi, la situation était lors à defcon delta, soit alerte nucléaire.
Il faut bien avouer que la menace « angel is next » et tous les faits et témoignages précités ne sont pas particulièrement compatibles avec le mythe officiel de ces attentats qui veut que des djihadistes aient perpétré les attentats sans complicité interne.
En effet, comment imaginer que ces codes aient pu entrer en possession des kamikazes d’al quaida sans au moins des complicités internes et, plus prosaiquement encore, comment imaginer que des kamikazes à bord d’un avion aient été en mesure de constituer un danger pour l’avion présidentiel. Leurs formidables compétences auraient-elles inclu celle de pouvoir se crasher contre l’avion présidentiel filant à près de mach 1?
Après les multiples confirmations de ces événements qui donnent un jour nouveau à ces attentats, il a fallu donc réagir pour les autorités et changer la version ou à tout le moins trouver une explication plausible à ces faits…
1er essai manqué par un journal néo-conservateur dans un article du 16 septembre du worldailynews :
http://www.worldnetdaily.com/news/article.asp?ARTICLE_ID=24594
on confirme l’existence de la menace sur l’avion présidentiel mais, on explique cette menace par les circonstances suivantes. En fait, c’est grâce au renseignement syrien et irakien (tiens tiens) qu’Al quaida a pu être en possession des codes présidentiels. Habile tentative d’extérioriser la menace à l’Irak mais qui ne fut jamais confirmée, au contraire, il a été prouvé et même reconnu par la suite par la CIA qu’Al quaida n’entretenait aucune relation avec Saddam Hussein.
Illustration :
« Air Force One is next, » read the message received by the U.S. Secret Service at 9 a.m. Sept. 11, after two hijacked planes struck the twin towers of the World Trade Center in New York.
Three minutes later, Secret Service agents grabbed Vice President Dick Cheney from his seat opposite a television set in the White House and hustled him down to the president’s emergency operations center, a bunker built to withstand a nuclear blast.
The terrorists’ message threatening Air Force One was transmitted in that day’s top-secret White House code words. As the clock ticked away, the Secret Service reached a frightening conclusion: The terrorists had obtained the White House code and a whole set of top-secret signals.
This made it possible for a hostile force to pinpoint the exact position of Air Force One, its destination and its classified procedures. In fact, the hijackers were picking up and deciphering the presidential plane’s incoming and outgoing transmissions.
The discovery shocked everyone in the president’s emergency operations center – Cheney, National Security Adviser Condoleezza Rice and Transportation Secretary Norman Mineta. Their first question was: How did the terrorists access top-secret White House codes and procedures? Is there a mole, or more than one enemy spy in the White House, the Secret Service, the FBI, the CIA or the Federal Aviation Administration?
In the week after the attacks in New York and Washington, more hair-raising facts emerged. The terrorists had also obtained the code groups of the National Security Agency and were able to penetrate the NSA’s state-of-the-art electronic surveillance systems. Indeed, they seemed to have at their disposal an electronic capability that was more sophisticated than that of the NSA. »
Second essai transformé si l’on en croit le rapport de la commission : négation totale de ces événements : les renseignements des services secrets étaient faux car ils ont mal été interprétés par la maison blanche…
Timide dans un premier temps par Cheney qui fait mine de ne pas savoir ce qui s’est passé :
On Meet the Press of September 16, Cheney began to back away from the story, telling Russert: “The president was on Air Force One. We received a threat to Air Force One – came through the Secret Service …” Russert: “A credible threat to Air Force One. You’re convinced of that.” Cheney: “I’m convinced of that. Now, you know, it may have been phoned in by a crank, but in the midst of what was going on, there was no way to know that. I think it was a credible threat, enough for the Secret Service to bring it to me.” (Meet the Press, September 16) Notice that the top-secret code words, the really sensitive point, have now disappeared. Still, the Bushmen were extremely sensitive to any impugning of their man’s courage under fire. A journalist who said Bush was “flying around the country like a scared child, seeking refuge in his mother’s bed after having a nightmare” and another who said Bush “skedaddled” were fired. (Washington Post, September 29, 2001)
Franches dans un second temps :
“Finally, there is this postscript to the puzzle of how someone presumed to be a terrorist was able to call in a threat against Air Force One using a secret code name for the president’s plane. Well, as it turns out, that simply never happened. Sources say White House staffers apparently misunderstood comments made by their security detail.” (Jim Stewart, CBS Evening News, September 25, 2001) An AP wire of the same day, also based on an anonymous leak, read: “[Administration officials have] been unsuccessful in trying to track down whether there was such a call, though officials still maintain they were told of a telephone threat Sept. 11 and kept Bush away from Washington for hours because of it.”(AP, September 25, 2001) But the “Angel” story was persistent. One full year after 9/11, CBS revived the story that terrorists had broken Air Force One’s secret codes, even though it was CBS which had aired the leaked denial a year earlier. (CBS, September 11, 2002)
Ainsi donc, cette menace serait un malentendu qui aurait toutefois été, selon une certaine presse, exploité par l’entourage de GWB et en particulier Karl Rove pour expliquer le fait qu’il ne serait pas revenu directement à Wahington comme son peuple aurait pu attendre de lui.
Latent hatred and resentment of Bush made it easy for reporters to trivialize the threat story, and make it appear as a devious invention of the loathsome Karl Rove. In her column in the September 23 New York Times, the gossipy Maureen Dowd noted that Karl Rove had “called around town, trying to sell reporters the story – now widely discredited – that Mr. Bush didn’t immediately return to Washington on Sept. 11 because the plane that was headed for the Pentagon may have really been targeting the White House, and that Air Force One was in jeopardy, too.” Rove was indeed a scoundrel, but there was something much more important at stake.
Evidemment, c’est cette dernière version qui survécut à la mythologie officielle…
Extrait du rapport Keane et Hamilton qui envisage ce petit problème en note infrapaginale :
All times are Eastern Daylight Time. Sometime around 10:30, after the decision had already been made not to return to Washington, a reported threat to « Angel » — the code word for Air Force One — was widely disseminated in the Presidential Emergency Operations Center (PEOC) and aboard Air Force One. Notes from the morning indicate that Vice President Cheney informed President Bush in a phone conversation shortly after 10:30 that an anonymous threat had been phoned into the White House that was viewed as credible.At about the same time, news of the threat was conveyed on the air threat conference call. The Secret Service’s Intelligence Division tracked down the origin of this threat and, during the day, determined that it had originated in a misunderstanding by a watch officer in the White House Situation Room.The director of the White House Situation Room that day disputes this account. But the Intelligence Division had the primary job of running down the story, and we found their witnesses on this point to be credible.During the afternoon of September 11 the leadership of the Secret Service was satisfied that the reported threat to « Angel » was unfounded. At the White House press briefing on September 12, spokesperson Ari Fleischer described the threat to Air Force One as « real and credible. »White House transcript, Press Briefing by Ari Fleischer, Sept. 12, 2001 (online athttp://www.whitehouse.gov/news/releases/2001/09/print/20010912-8.html). Fleischer told us he cited the information in good faith. Indeed, Fleischer had conferred with Vice President Cheney and Karen Hughes before the briefing, and they had decided to let people know about the threat, all of them believing it was true.According to Fleischer, only weeks later did he learn — from press reports — that the threat was unfounded.We have not found any evidence that contradicts his account.Ari Fleischer interview (Apr. 22, 2004);Chuck Green interview (Mar. 10, 2004); Deborah Loewer meeting (Feb. 6, 2004); Ralph Sigler meeting (May 10, 2004); Andrew Card meeting (Mar. 31, 2004); Edward Marinzel interview (Apr. 21, 2004); Secret Service briefing (Jan. 29, 2004).
Donc, selon le rapport, on aurait compris dès le jour même que cette menace était un malentendu même si l’officier en charge de la White house nie cela… Et Tant pis si et C. Rice et D. Cheney ont prétendu le contraire dans les jours suivants les attentats…
Plus loin, la commission rapporte qu’elle se base sur la presse parue 15 jours après, laquelle rappellons-le était arrivée à cette conclusion absolument contradictoire à quantités de sources d’informations antérieures sur la base de témoignages anonymes.
Voici donc pour l’incroyable rigueur de la théorie officielle à propos des événements concernant la sécurité du Président durant la matinée… Exit ce chapitre étrange des attentats, il n’a pas existé parce que des sources anonymes en ont décidé ainsi et malgré les dénégation de la Directeur de la situation room de la maison blanche.
Dans un prochain message, je m’attache à décrire trois niveaux d’analyse de ces événements obscurs
A présent une grille d’analyse des informations rapportées dans mon précédent message.
Trois hypothèses, trois niveaux d’analyses :
1. Soit la menace contre l’avion présidentiel a bien existé et des personnes, auteurs de ces attentats ou non mais en tous les cas bien renseignées et en possession des codes présidentiels, ont effectivement menacé le Président, comme cela fut rapporté dans les jours qui ont suivi les attentats.
Dans ce cas, la théorie officielle prend un sérieux coup dans l’aile puisque l’on imagine mal comment Al Quaida aurait pu avoir connaissances des codes de sécurité américains sans avoir infiltré le pouvoir ou reçu des informations privilégiées.
En outre, comme je l’ai déjà dit, il est peu probable – sinon impossible – que le quatrième avion écrasé à Shanksville ou tout autre dont l’on aurait pas parlé ait été en mesure de constituer une menace pour Airforce One. Je rappelle qu’il n’a jamais été question d’autres moyens de destruction que les avions dont les djihadistes auraient pu disposer pour menacer la sécurité présidentielle.
Bref, si cette menace était réelle, il faudrait en conclure soit à l’hypothèse d’un coup de force interne soit à l’hypothèse d’attentats extérieurs avec des complicités au plus haut niveau.
En effet, l’hypothèse échaffaudée par le journal néo-conservateur world daily news selon laquelle ces codes auraient pu être interceptés par les services secrets ennemis d’irak et de Syrie n’a jamais été crédible et ne l’est plus depuis que les propres services secrets ont établi qu’il n’y avait aucun lien entre ces pays et OBL. D’autres services secrets auraient-ils pu intercepter ces codes avec une technologie avancée (Arabie Seaoudite, Pakistan, Israel, …)? Même dans un tel cas, force serait de constater que l’enquête devrait être réouverte pour clarifier ce point).
On se rappelera les mots de l’ancien Président GWB à Cheney tels que rapportés par les médias : « Qui qu’il soit, celui qui a fait cela regrettera de m’avoir comme Président ».
Ces paroles étranges rapportées par une journaliste présente dans l’avion présidentiel tendraient à démontrer que l’opinion du Président à ce moment de la matinée rejoignait la présente hypothèse mais on sait que GWB n’est pas un maître de la syntaxe de sorte qu’il est hâtif d’accorder une valeur probante élevée à ce témoignage. Ce-dernier n’en demeure pas moins suffisamment énigmatique, qu’il serait bon de demander au journaliste de le préciser et le circonstancier.
Cette seconde hypothèse innocenterait en apparence le Président US de toute participation à un complot interne ou à d’éventuelles complicités, sauf à imaginer qu’il aurait fait semblant de proférer ces menaces, ce qui est aller loin dans la simulation et le machiavélisme…
2. Soit, malgré les témoignages divers confirmant cette menace dont celle de la directeur des services de la Maison blanche, il s’avèrerait que les témoignages anonymes ayant réfuté l’existence de cette menace sont justifiés.
Dans ce cas, la théorie officielle n’est pas exclue mais il est néanmoins vraisemblable d’affirmer que, dans les premiers moments suivant la commission de ces attentats, les plus hauts responsables du Pays auraient songé et même estimé plus crédible que les attentats aient été commis par un groupe dont certains individus ont été capables d’identifier les codes de sécurité et de mettre une telle pression sur le Président et éventuellement son Gouvernement qu’ils ont jugé nécessaire non seulement de le mettre en sécurité, mais aussi de fermer les frontières, d’élever le degré de danger à defcon delta (alerte nucléaire) et d’insituer la continuité du Gouvernement.
On rappelera également que ce n’est qu’à la base d’Offutt, vers 16h, que le Président parlera des soupçons qui pesaient sur OBL avec G. Tenet, selon C. Rice.
Avant cela, dans se deux précédents discours, rien ne filtre sur l’identité des coupables, les termes utilisé étant particulièrement vagues (those folks, faceless cowards, « terrorisme contre la nation ») ou issus de paroles rapportées indirectement par les médias (voir plus haut, les propos qui sont prêtés à GWB himself et qui portent des accusations (vagues) sur des état-uniens).
Je persiste à penser que compte tenu de la concordance absolue des premiers témoignages tendant à démontrer l’existence de cette menace mais aussi en ayant égard au comportement du Président et aux événements qui émaillèrent la suite de la journée, une enquête officielle ne peut si elle veut se revendiquer d’un minimum de sérieux, se fonder sur des témoignages anonymes pour conclure sur un sujet aussi important.
Donc, nécessité absolue de réouvrir l’enquête même dans la thèse soutenue par la Commision Keane et Hamilton. ..
3. Troisème hypothèse : cette menace n’aurait jamais exister et aurait été inventée de toute pièce par l’entourage de GWB (Rove en tête) d’une part, pour persuader le Président de ne pas revenir à Washington comme il semblait le vouloir et d’autre part et principalement, pour donner une explication au comportement du Président durant cette journée et l’écarter de tout soupçon de comportement lâche et fuyard.
Même dans une telle hypothèse que je trouve improbable (Comme s’il n’y avait pas moyen de persuader, autrement que par un tel mensonge, la population US du fait qu’il n’était pas lâche mais indispensable pour le Président et la sécurité du Pays de rester en dehors de Washington juste après les attentats!), l’invention d’un tel mensonge tendrait à démontrer que son auteur estimait l’hypothèse d’un coup interne plausible, même si mensonger.
On n’imagine en effet pas que K. Rove, qui est un homme très intelligent, inventer n’importe quelle sornette sans s’apercevoir des conséquences potentielles de ses mensonges, lesquelles allaient immanquablement donner une indication claire en faveur de la complicité et/ou culpabilité interne de ces attentats ou à tout le moins, au minimum, d’une imprudence grave des services secrets qui n’ont pas été capables de verrouiller ces codes ultra-confidentiels et les mettre à l’abri de services secrets étrangers.
A contrario, mais en se reportant du côté des tenants de l’hypothèse du complot interne, on pourrait déduire de ce mensonge éventuellement proféré par l’entourage de GWB, que personne de sensé ne l’aurait jamais inventé s’il savait à ce moment là quelle était la version officielle de ces attentats qui devrait être communiquée aux journalistes et au monde.
En effet, eu égard à l’intelligence des protagonistes, il est également impensable qu’un protagoniste ou complice d’un tel complot ne se soit pas rendu compte que ce petit mensonge allait compromettre sérieusement la crédibilité de la théorie officielle qui attribue l’exclusivité de la responsabilité de ces attentats à des agents extérieurs.
On pourrait en déduire que si coup interne il y a eu, il est improbable que l’entourage proche du Président dont provient le mensonge ait été de la partie.
Voilà, il me semble que cet épisode bien documenté du piratage des codes présidentiels démontre la nécessité de ne pas adopter des raisonnements trop basiques.
Salut!
Au final je me retrouve assez d’accord avec pas mal de points abordés dans plusieurs scénarios-du moins de point de vue purement subjectif. En fait il y a des conditions de géopolitique mondiale tellement entremêlées que la « vérité » est encore sûrement ailleurs.
J’ai pas encore eu le temps de tout bien voir sur le forum (très bien fait d’ailleurs, le précédent avait fait son temps), mais j’ai trouvé ce doc, qui a pour mérite d’apporter d’apporter une vision assez large de ce qu’est le monde après le 11/9.
Si ce doc est déjà publié quelque part ici, pardon pour la redite. Pour info le site lui-même où je l’ai trouvé mérite le détour.
http://www.lacausedupeuple.com/actualites/2008/09/26/hegemonie-propositions-monde-multipolaire
J’ajouterais la théorie de l’escalier :
Un attentant bien réel est en préparation. « On » laisse faire mais « On » informe certains autres de cette information qui en profitent pour en rajouter un peu plus par intérêt ou par conviction. Par exemple au départ, la chute des tours n’est pas « prévue » mais elle est finalement ajoutée à l’opération par d’autres personnes initiées qui ont un intérêt financier à leur chute……..
Charmord,
les deux derniers posts au sujet de la menace proférée contre Air Force One sont une contribution importante à verser au dossier. Peut-être que cette analyse peut faire l’objet d’une ReOpenNews!
Comme dans tout bon travail de recherche, la clôture est ouverte:
» On pourrait en déduire que si coup interne il y a eu, il est improbable que l’entourage proche du Président dont provient le mensonge ait été de la partie. »
A l’égard toutefois de cet entourage-là, quelles seraient les relations entre la menace « Air Force One is next » et le témoignage de Mineta rapportant le « Do the orders sitll stand? » (cet épisode-là étant antérieur à la menace sur l’avion présidentiel).
Par exemple, un mécanisme d’ »escalier », évoqué juste plus haut que ce post par Robespierre, a-t-il pu effectivement se déclencher aux moments mêmes des attaques? Une telle hypothèse d’un coup dans le coup, déjà évoqué dans le forum, tient-elle sur d’autres faits?
Merci pour le travail,
amicalement