Deuxième partie de la confrontation pour la vérité sur le 9/11 : David Ray Griffin face à Matt Taibbi
Cet article fait suite à la 1ère partie du débat, publiée dans nos pages le 26 décembre dernier. Rappelons le contexte de ce débat : Les deux écrivains descendent dans l’arène et débattent de l’exactitude du dernier livre de Griffin, « 11/9 : Les Contradictions » (9/11 Contradictions).
Un sondage effectué dans 17 pays, paru en septembre de cette année, révèle qu’une courte majorité de 9 d’entre eux « croit Al-Qaïda responsable des attaques terroristes du 11 Septembre aux États-Unis. » Un sondage de Zogby datant de 2006 montre qu’aux USA 42% des personnes interrogées pensent que le gouvernement des USA et la commission sur le 11/9 ont « étouffé l’affaire » du 11 Septembre. On peut assurément dire qu’au moins des dizaines de millions d’Américains ne croient pas dans la version officielle remise par la Commission d’enquête sur le 11/9, et qu’une bonne partie du reste du monde demeure sceptique.
Au cours de ces dernières années, Alternet a publié des dizaines d’articles sur le Mouvement pour la vérité sur le 11/9, la plupart assez critiques. Matt Taibbi en a été l’un des fers de lance avec une série d’articles sur ce mouvement, et plus récemment dans son nouveau livre « Le Grand Dérangement » (The Great Derangement).
En avril, j’ai demandé à Taibbi s’il serait intéressé par une interview de David Ray Griffin, un membre éminent des Universitaires pour la Vérité et la Justice sur le 11/9, professeur émérite de philosophie des religions et de théologie à l’École de Théologie de Claremont et à l’université des Diplômés de Claremont, auteur de sept livres sur le 11/9, interview qui porterait sur son récent ouvrage : « 11/9 : Les Contradictions » (9/11 Contradictions). Après quelques mois de négociations avec chacun d’eux et quelques contre temps éditoriaux, j’ai le plaisir de vous faire partager leur correspondance écrite, soit quelque 24 000 mots. Nous avons ici les plus éminents écrivains des deux côtés de la thématique du 11/9 ; un débat sans précédent. Comme les questions et les réponses sont un peu longues, j’ai confectionné pour vous un résumé. À vous de juger.
Jan Frel, éditeur en chef, Alternet
* * * Suite de la 1ère partie * * *
Matt Taibbi, le 7 août 2008
Professeur,
Comme vous l’avez remarqué, je me suis interrogé un bon moment sur la manière dont je devais répondre à vos réponses. Principalement parce que je n’étais pas sûr de vouloir traiter cet exercice comme une comédie (car il est assurément difficile de prendre au sérieux un "débat" dans lequel une personne croit que Rudy Giuliani comploterait pour faire sauter l’une des zones du monde qui rapporte le plus d’impôts, le district financier de New York City, seulement pour épargner à sa ville le coût d’un désamiantage) ou s’il me fallait viser plus haut et le traiter comme une discussion politique sérieuse. J’ai essayé des deux manières et aucune ne semblait convenir. En traitant ce sujet comme une comédie "burlesque", j’ai réalisé que je n’aidais pas les lecteurs à voir à quel point vos arguments sont monstrueux et offensants – mais encore une fois, quand je vous prends au sérieux, et en argumente paragraphe fou après paragraphe fou contre vous et votre livre, soudain je deviens celui qui a l’air ridicule.
Alors, ça m’a frappé, et probablement bien trop tard : ici la bonne façon de jouer est de vous ignorer totalement, vous et vos arguments. Il y a beaucoup de choses dans votre travail qui sont scandaleuses et offensantes, mais la pire des choses à votre sujet et au sujet des autres conspirationnistes du 11 Septembre – et, je suppose, en tout cas depuis peu, à mon sujet aussi – c’est que vous créez/nous créons une diversion au vrai problème.
Après tout, ce qui a toujours été l’aspect le moins réaliste de la théorie sur le 11 Septembre tenue par les "truthers" (les membres du mouvement pour la vérité sur le 11/9 – NdT) est cette notion que quiconque au pouvoir dans ce pays a besoin de faire un coup pareil afin de promouvoir son agenda impérialiste nébuleux. Car la seule raison concevable d’établir et d’organiser une combine de cette ampleur serait d’influencer l’opinion publique – mais l’opinion publique a été, depuis des décennies, plus ou moins ce que les puissances établies voulaient qu’elle soit.
Le plus souvent, en fait, l’opinion publique n’était tout simplement pas souhaitée du tout : ce qui était plus désirable était que l’attention publique soit tournée ailleurs quand les industries étaient dérégulées, les renflouages distribués, les prêts de l’OPIC (=Overseas Private Investment Corporation, une compagnie financière – NdT) distribués, les contrats accordés aux initiés. En mars, par exemple, le gouvernement fédéral a tranquillement accepté de subventionner l’acquisition de la société (de valeurs immobilières – NdT) en difficulté Bear Stearns par JP Morgan, déboursant 29 milliards de l’argent du contribuable pour renflouer une fourmilière de valeurs sous-hypothéquées et d’autres investissements. Oubliez les huées du public contre cette manoeuvre pour tirer d’affaire les riches irresponsables avec l’argent de vos et de mes impôts – la population n’a même rien su de ces accords. Et même si elle en avait eu connaissance, elle n’y aurait rien compris. Et même si elle l’avait compris — chose extrêmement improbable – elle n’aurait pas été assez organisée pour y faire quoi que ce soit. Et même si elle avait été assez organisée pour y faire quelque chose, et c’est vraiment une chance sur un million, notre gouvernement n’aurait eu qu’à les ignorer, comme il a ignoré la pression de 400.000 personnes marchant sur Washington en protestation contre son invasion insensée de l’Irak. Mais il ne s’est pas trouvé quatre personnes pour marcher contre l’accord de Bear Stearns.
Cette même population – la même population qui restait là, docilement à ne rien faire, quand son économie de manufacture était exportée outre-mer, qui se réjouissait quand notre gouvernement promettait de "durcir le ton" avec la Chine en demandant qu’elle nous permette de dévaluer notre monnaie par rapport au Yuan, qui s’est tourné les pouces quand Wall Street jouait au Keno avec les économies des propriétaires fonciers de notre nation, qui a constamment voté en masse pour se priver de son droit de recourir contre des compagnies puissantes – vous pensez que c’est pour cette population-là que Georges Bush et Dick Cheney ont eu besoin de faire sauter le centre de Manhattan, afin de les embarquer dans une guerre contre l’Irak, de leur fourguer le "Patriot Act", et je ne sais quoi d’autre.
La récente crise financière est le parfait exemple que les puissances financières qui dirigent ce pays ont vraiment eu les mains libres pour faire ce qui leur plaisait pendant des décennies, et certainement bien avant le 11 Septembre. Ces mêmes personnes sont sur le point de faire plier encore la population, car quel que soit le vainqueur de ces élections, il sera appelé à piocher parmi une série de renflouages gigantesques à la rescousse de spéculateurs qui ont perdu la boule pendant, en gros, la dernière douzaine d’années. Les affaires sont les affaires. Et pourtant vous pensez vraiment que la même population qui n’a absolument rien remarqué quand tant de son argent a été jeté par les fenêtres à Wall Street – vous pensez qu’avec son intendance vigilante du trésor public elle a foutu la trouille au Département de la Défense au point qu’il fasse exploser le bureau des archives de son propre bâtiment pour cacher des "preuves" de malversation et de fraude. Comme si le public ne s’était JAMAIS préoccupé auparavant (au moins pas au point de foutre la merde pour que cela change !) des gaspillages du Département de la Défense ! Comme s’il y avait quelqu’un à qui cacher tout cela !
Tout ce fatras des "truthers" du 11 Septembre, c’est une stupide diversion. Un pays dont l’économie est sur le point de finir avec l’eau des chiottes, au bord de la dépression, suite à plus de trois décennies de dérégulations par Wall Street qui ont été ignorées, ne peut juste pas se permette de perdre son temps à discuter des réactions de la thermite et de la "technologie du morphing." Captivé par la littérature cosmique des "truthers", je réalise qu’il est trop tard. Comme vous le verrez ci-dessous, j’ai même passé beaucoup de temps à m’arracher les cheveux qui me restent sur vos réponses à des questions dont j’admets moi même qu’elles sont le summum de la bêtise. Je reconnais d’avance paraître idiot pour cela, et par la présente fait la promesse devant Dieu de ne pas recommencer, au moins pas tant que nous avons d’autres soucis. Tout de même, une partie de ce que vous avez trouvé, Monsieur le Professeur ! Dire que je croyais être farfelu ! À savoir:
1. Votre réponse à la critique globale que la rhétorique des "truthers" du 11 Septembre n’essaye jamais de faire un cas de ce que, je crois en particulier, s’est produit le 11 Septembre, est de réduire l’argument à une parabole – vous comparez la question à une affaire judiciaire. Et afin de soutenir votre argument selon lequel ce que je demandais est illogique, vous vous moulez pratiquement, vous et le Mouvement pour la Vérité, dans le rôle d’un avocat de la défense assiégé. Et quelle affaire vous tenez !
Dans l’histoire hilarante que vous avez inventée, mon meilleur ami (en apparence) triche dans une compétition pour me dérober un prix important, et meurt brutalement d’une flèche le jour suivant. Accompagnement d’une musique dramatique: Dunh dunh dunh ! Les flics ont un enregistrement de mes menaces à mon ami, une vidéo me montrant en train de pénétrer dans le bâtiment avec une valise assez grande pour contenir une arbalète, et une bouteille d’eau sur le toit (d’où a été tirée le carreau !) avec mes empreintes digitales dessus.
Mais hélas, je ne suis pas coupable ! La bouteille a été "placée", et la vidéo, ainsi que les preuves audio, ont été contrefaites à l’aide de la technologie du "morphing" ! Technologie du "morphing" ? C’est absurde, dirait une personne ordinaire. Mais heureusement pour moi, mon avocat – un type acéré dont les instincts sont étrangement semblables à ceux d’un professeur Californien du nom de Ray Griffin – est capable de présenter comme preuve le lien internet vers un article faisant autorité sur l’efficacité de cette technologie du "morphing", publiée dans un journal pas moins prestigieux que le Washington Post.
En ce qui concerne le motif, il semble que le gouvernement ait eu l’intelligence d’attendre l’occasion rêvée que mon ami me ravisse par tricherie l’important prix en espèces d’un concours, pour me coincer pour ce meurtre, moi, un dissident dangereux connu pour ses écrits critiques sur la Maison Blanche.
Sans rire, même dans cet exemple imaginaire, la logique est tordante : le gouvernement est prêt à assassiner gratuitement mon ami innocent, mais pas moi qui suis la vraie "menace" d’état. Au lieu de cela, leur méthode pour s’occuper de mon cas et me coincer, est un complot élaboré qui dépendrait de leur connaissance anticipée du fait que mon ami allait tricher pour gagner à un concours, et nécessiterait une douzaine de complices pour planter des preuves bidons fabriquées avec une technologie ultra-sophistiquée. Alors qu’ils auraient simplement pu éviter ce truc complexe et me défoncer le crâne avec une brique au fond d’une ruelle. Cela rappelle fortement le Dr. Denfer (Dr. Evil dans le texte – NdT) du fameux film ‘Austins Power‘ balayant du revers de la main la suggestion de son fils Seth Green de tirer une simple balle dans la tête d’Austins Powers (« je prends mon fusil à l’instant »), et optant à la place pour la méthode inutilement raffinée des "requins avec les foutus lasers sur la tête".
De toute façon, malgré toutes ces preuves d’innocence, le juge – une sorte de grognon tendant à être injuste et qui paraît me ressembler dans cette histoire – insiste sur le fait que l’accusé n’en sera quitte que si son avocat est en mesure de présenter une théorie alternative du crime qui soit claire et plausible.
Ça craint, parce que l’avocat a une autre surprise: un laboratoire a trouvé que le carreau qui avait tué mon ami ne pouvait en aucun cas avoir été tiré depuis la supposée scène du crime.
(De plus, pourquoi le carreau – à propos, c’est comme cela que vous appelez le truc tiré par une arbalète – ne conviendrait-il pas avec l’endroit? Si c’est un coup monté depuis le début, pourquoi ne se sont-ils pas assurés que le lieu du tir était compatible avec une arbalète? Je comprends que cette histoire n’est qu’une illustration, mais c’est quand même cocasse.)
Pourtant, le juge – un vrai abruti – refuse toujours de prononcer le non-lieu, et continue de grogner qu’il lui faut la preuve d’une théorie alternative du crime. Et dans un merveilleux tour spirituel il arrive même à me citer, moi Matt Taibbi, pour justifier sa décision ! L’ironie est totale ! Elle te frappe comme une douzaine de trains de marchandises ! Fin de la partie – hors-jeu, Griffin !
Deux choses à propos de votre exemple :
Premièrement : la raison pour laquelle il est si drôle que vous ayez choisi cet exemple-là – celui d’un avocat de la défense ligoté – est que ce que font les avocats de la défense, et ce que vous faites est exactement le contraire d’une enquête, l’opposé d’une recherche sincère de la vérité. Je ne critique pas du tout la profession; je crois dans le système et porte une grande estime aux avocats qui font bien leur boulot.
Mais les avocats de la défense n’ont absolument pas la responsabilité de faire émerger la vérité dans un procès. Ce n’est pas leur rôle. Leur boulot est de démonter pièce par pièce les arguments du procureur. Cela n’apporte rien – cela n’a jamais rien apporté – que leurs arguments forment un récit cohérent. Si l’affaire du procureur est basée sur un témoin, un aveu, un cheveu, un coupon de dépôt, la défense attaque chaque pièce avec n’importe quelle arme pertinente: le témoin est ivre, l’aveu a été extorqué, on ne peut rien conclure du cheveu et le coupon de dépôt s’explique par un gain à une table de black-jack à Las Vegas. Il balaye ces quatre points, il gagne le procès.
Il n’a pas besoin de savoir ce qui s’est réellement passé. Son client pourrait même être coupable, il l’est souvent d’ailleurs. Dans votre milieu, vous appelez cela "soulever une question". C’est une caractéristique importante pour un avocat de la défense. Pour un enquêteur, quelqu’un dont l’intérêt est d’apprendre la vérité, c’est fatigant. Il y a même beaucoup d’avocats (je le sais pour en connaître quelques-uns) qui se sentent minables à l’idée d’utiliser comme gagne-pain cette technique de bombardement intellectuel. Mais au moins, ils le font dans le cadre d’un système conçu pour cette activité. Vous le faites comme un substitut pour une vraie enquête, ce qui est plutôt triste.
Deuxièmement : Qu’est ce que j’en ai à foutre ? Quelle espèce d’allumé nous sort cela comme "exemple explicatif" ? Votre parabole simplificatrice est encore plus invraisemblable et compliquée que l’histoire elle-même ! Au début je pensais que vous plaisantiez, ensuite j’ai dû y revenir et le lire pour y croire – stupéfiant ! Cela doit en dire long aux lecteurs de ce débat sur votre idée d’une bonne manière d’entamer une discussion: "Dites par exemple que votre meilleur ami est assassiné en plein jour avec une arbalète, et que le gouvernement vous épingle pour ce crime à l’aide d’une technologie de morphing sophistiquée".
Hmm, ok. Je peux le dire, oui. C’est stupide, mais je peux le dire. L’histoire se termine-t-elle par ma femme au lit avec une vache en costume d’astronaute ? Franchement. Je ne cherche pas à vous attaquer gratuitement, mais votre exemple fictif en dit long sur le fonctionnement de votre esprit.
Finalement, en ce qui concerne la vraie question – pourquoi Bush est assis là comme un idiot s’il savait que les attaques allaient avoir lieu – votre réponse est une autre bizarrerie. Apparemment Georges Bush est incompétent ! Oh, on devine qu’il est assez compétent pour nous sortir la plus vaste conspiration de l’histoire de l’humanité, non seulement sans se faire prendre, mais encore sans qu’aucun des présumés innombrables complices ne faiblisse ni ne lâche le morceau – mais son niveau de compétence ne l’empêche pas d’avoir l’air d’une merde molle pendant neuf minutes entières quand c’est vraiment le moment de la crise. Je suis choqué que vous-même puissiez prendre au sérieux une telle réponse.
Accessoirement, la formule « Les personnes qui soutiennent l’histoire officielle sont aussi des théoriciens du complot ! » doit être le plus éculé et ennuyeux des truismes depuis « C’est un enfant, pas un choix. » (Slogan anti avortement – NdT). Je n’en reviens toujours pas que les ‘truthers’ acclament encore son ingéniosité après l’avoir entendu pour la 500 ou 600ième fois. Mais ne vous gênez pas pour continuer à l’utiliser.
Réponse de David Ray Griffin, le 24 août 2008
J’ai été surpris par la longueur et la nature de votre réponse. Quand cet interview a été préparé, l’éditeur d’AlterNet Jan Frel m’a dit qu’à la suite de mes réponses à vos questions, « Taibbi a fait savoir qu’il pourrait enchaîner en vous posant quelques questions supplémentaires. » Je ne m’attendais pas par là à recevoir plusieurs mois plus tard une dissertation de presque 6000 mots. En tout cas, j’ai répondu à vos nouveaux commentaires aussi brièvement que possible. Mais comme il faut plus de temps pour répondre à des accusations que pour les faire, ma réponse est malheureusement encore plus longue. Dans vos commentaires en préambule, après avoir traité mes arguments de « monstrueux et offensants », vous dites: « la bonne façon de jouer est de vous ignorer totalement vous et vos arguments. » Mais vous ne les ignorez pas tous, seulement une partie d’entre eux. Comment pouvez-vous vous attendre à ce que les lecteurs ne vous soupçonnent pas d’avoir simplement ignoré les arguments auxquels vous saviez ne pas pouvoir répondre ? De toute façon, la principale raison pour laquelle vous disiez que vous devriez ignorer mes arguments est que ma position selon laquelle le 11 Septembre est un coup monté de l’intérieur est « lune diversion au vrai problème ».
Parce qu’ici vous ne faites que répéter une accusation lancée par Alexander Cockburn, je vous renvoie à la réponse que je lui ai donnée, dans laquelle j’ai souligné que « La théorie de la conspiration du 11 Septembre qui fait vraiment diversion » est l’explication du gouvernement sur le 11 Septembre, qui a été employée pour justifier la soi-disant guerre à la terreur, parce qu’elle nous a détournés du problème primordial de notre temps: la menace qu’un changement climatique global puisse mettre fin à notre civilisation. (Heureusement que vous, contrairement à Cockburn, n’acceptez pas l’affirmation des compagnies pétrolières selon laquelle les énergies fossiles sont à l’origine d’une telle menace (?? – NdT) .) Un autre problème avec votre affirmation que ma position est une diversion c’est que, en disant cela, vous semblez présupposer, d’une manière circulaire, que le point de vue d’un coup monté de l’intérieur est faux. Je dis cela, car je pense que si vous croyiez que cette position était juste, vous la considéreriez comme tout sauf une diversion de nos vrais problèmes.
La version officielle du 11 Septembre a été utilisée pour justifier une nouvelle doctrine préemptive, selon laquelle nous pouvons attaquer n’importe quel pays même sans disposer d’aucune preuve qu’il soit sur le point de nous attaquer ; de lancer des guerres planifiées à l’avance contre l’Afghanistan et l’Irak, deux conflits qui ont tué des millions de personnes et coûté des centaines de milliards de dollars ; de faire passer en force au congrès le ‘PATRIOT Act‘ [Loi qui restreint les droits civils - NdT] rédigé à l’avance ; et de justifier la torture et sa sous-traitance dans d’autres pays, les tribunaux militaires, l’espionnage sur les citoyens étatsuniens, et encore d’autres pratiques qui violent notre Constitution. Si la version officielle du 11 Septembre est fausse, on ne peut raisonnablement pas qualifier de « diversion de nos vrais problèmes » le travail consistant à dévoiler publiquement ce fait, pour mettre un terme aux pratiques qui ont été justifiées en son nom. Au contraire, c’est une tentative de frapper à la racine de la plupart de nos nouveaux problèmes. Le fait que vous qualifiiez le Mouvement pour la Vérité sur le 11 Septembre de "diversion", sur la base de votre présomption que la version officielle n’est pas erronée, relève de la pétition de principe [un raisonnement fallacieux dans lequel la proposition qui doit être prouvée est supposée implicitement ou explicitement dans les prémisses - NdT].
Votre position anti-complot intérieur vous pousse à utiliser des "à priori". Le plus flagrant, dans votre nouveau courrier, est que « [personne] au pouvoir dans ce pays [n']a besoin de faire un coup pareil afin de promouvoir son agenda impérialiste nébuleux.». « Personne n’aurait besoin d’influencer l’opinion publique », dites-vous, parce que « l’opinion publique a été, depuis des décennies, plus ou moins ce les puissances établies voulaient qu’elle soit. ». En effet, elle l’a été, mais c’est justement parce que les puissances établies ont utilisé diverses méthodes, y compris la propagande, les mensonges et les opérations sous fausse bannière, dans le but d’influencer l’opinion publique. Étant donné votre point de vue, selon lequel « les puissances établies » ont fait pendant plusieurs décennies exactement ce qu’elles voulaient sans se soucier de l’opinion publique, je me demande comment vous expliquez le fait qu’en 1962 le Comité des Chefs d’État-major interarmes a conçu l’opération Northwoods, qui consistait à fournir divers « prétextes pour justifier une intervention militaire à Cuba », dont certains consistaient à tuer des Américains et a en accuser les Cubains. L’une des idées était un remake de l’incident du Maine : « Nous pourrions faire exploser un navire U.S. dans la baie de Guantanamo et accuser Cuba. »
De même, comment expliquez-vous que lorsque les puissances établies ont voulu attaquer le Vietnam du Nord, ils ont fabriqué le canular du "Golf du Tonkin" ? Pourquoi n’ont-ils pas simplement dit au peuple américain, "Voyez, nous voulons contrôler le Vietnam, alors nous allons attaquer le Vietnam du Nord, même si cela va probablement coûter plus de 50.000 vies d’Américains" ? Et si en particulier l’Administration Bush-Cheney fait tout ce qu’elle veut sans se préoccuper d’orienter l’opinion publique, pourquoi a-t-elle, avant d’attaquer l’Irak, pris la peine de fabriquer des mensonges sur les armes de destruction massive et les liens entre Saddam et al-Qaïda? Et pourquoi s’est-elle efforcée de convaincre le public que l’Irak était derrière l’alerte à l’anthrax alors qu’elle savait que ce n’était pas le cas ? Vos "à priori" sur le fait que gouvernement n’aurait pas orchestré le 11 Septembre n’ont aucun fondement historique, et vos excuses pour ignorer les preuves empiriques d’un complot intérieur ne tiennent plus. Ayant démontré ceci, laissez-moi maintenant me consacrer aux répliques que vous avez formulées à mes réponses.
Réponse à votre question complémentaire numéro 1. J’ai été surpris du temps que vous avez passé à expliquer que mon histoire inventée était « invraisemblable. » N’est-il pas évident que c’est ainsi qu’elle avait été voulue ? Son seul but était de démontrer l’absurdité de votre affirmation selon laquelle pour réfuter une accusation de crime, il ne suffit pas de prouver que l’on ne peut pas l’avoir commis, mais qu’il faut fournir une « théorie concrète sur ce qui s’est passé, qui a ordonné quoi, quand et pourquoi. » Et comme vous avez traité le juge de « véritable abruti » — parce qu’après avoir reçu la preuve scientifique que vous ne pouviez avoir perpétré le crime, il « refuse encore de prononcer le non-lieu, et continue de grogner qu’il lui faut la preuve d’une théorie alternative du crime. » – j’en déduis que vous m’avez accordé ce point. Cependant, au lieu de juste m’accorder le point, vous utilisez la référence à l’avocat de l’affaire pour partir à l’attaque. En soulignant que les avocats ont moins à coeur de découvrir la vérité que de « démonter pièce par pièce les arguments du procureur », vous m’accusez de suivre la même approche – de m’engager dans « le contraire d’une enquête, l’opposé d’une recherche sincère de la vérité. »
Mais vous n’apportez aucune preuve pour soutenir cette accusation, malgré le fait que j’ai publié six livres sur le 11 Septembre dans lesquels vous auriez sûrement pu trouver beaucoup d’exemples, si vos accusations étaient fondées. Qui plus est, vous ignorez le fait que c’est précisément l’accusation que j’ai étayée, en long et en large et avec de nombreux exemples, à l’encontre de la Commission sur le 11 Septembre et le NIST (Institut National des Standards et de la Technologie), qui ont publié le Rapport officiel sur la destruction des Tours Jumelles. Je crois que la plupart des gens qui ont lu les chapitres 2 et 3 de mon "Debunking 9/11 Debunking" (Démontage du Démontage du 11 Septembre), dans lesquels j’établis et je documente cette accusation, seront d’accord que l’accusation que vous portez s’applique à ces organisations, pas à moi. Un autre problème avec votre accusation – disant que je me suis engagé dans « l’opposé d’une recherche sincère de la vérité. » – est qu’elle implique que vous-même vous êtes engagé dans une telle recherche, plutôt que d’essayer uniquement de démonter les affirmations du Mouvement pour la Vérité sur le 11 Septembre.
Or, je trouve difficile de concilier cette auto-évaluation avec vos procédés. Il est clair que pour vous, la version du gouvernement décrit au moins dans les grandes lignes ce qui s’est réellement produit le 11 Septembre. Et vous êtes sans doute d’accord qu’une théorie n’est pas acceptable si elle est contredite par certains faits pertinents. Comme je l’ai souligné dans ma réponse à la première de vos questions originales, vous avez gaillardement reconnu avoir ignoré « les montagnes de preuves scientifiques qui prouvent que l’effondrement des tours ne pouvait être le résultat des seuls impacts des avions », en disant que même solides, de telles preuves ne prouveraient rien.
Dans votre nouveau courrier, vous dites que l’Amérique « ne peut pas se permettre de perdre son temps à discuter des réactions de la thermite et de la technologie du morphing. » Mais s’il y a des preuves scientifiques que « l’effondrement des tours ne pouvait être le résultat des seuls impacts des avions [et des incendies qui ont suivi] » et qu’à la place ils ont été démolis à l’aide d’explosifs, alors l’histoire du gouvernement, endossée par la Commission sur le 11 Septembre et par le NIST, est fausse. Si la poussière du ‘Ground Zero’ présente des signes de réactions de la thermite (ce que le physicien Steven Jones à démontré), cela fournit une preuve physique additionnelle – en plus des preuves d’acier fondu et de tous les témoignages d’explosions entendues dans les bâtiments – que des explosifs on été utilisés. Et si les appels annoncés comme provenant d’appareils portables on été contrefaits au moyen du morphing de voix, cela signifie qu’il n’y a aucune preuve de pirates arabes-musulmans à bord des avions. Je suis perplexe quant à la manière dont vous pouvez concilier votre dédain pour de telles preuves avec votre prétention d’être engagé dans « une recherche sincère de la vérité. » Tandis que vous continuez de vous plaindre que j’ai une aversion pour le téléphone (bien que j’aie expliqué correspondre fréquemment avec des experts par Email, une méthode qui surpasse le téléphone en laissant des traces écrites), vous semblez avoir une aversion pour les preuves.
Quoi qu’il en soit, vous passez ensuite à ce que vous appelez « la vraie question » que vous résumez ainsi: « Pourquoi Bush était assis là, comme un idiot, s’il savait que les attaques allaient avoir lieu ». Mais ce n’est pas « la vraie question ». La vraie question est : « [Si les Services secrets] savaient tout à l’avance, pourquoi n’ont-ils pas fait en sorte de donner à Bush l’air un peu moins idiot et coincé au moment crucial ? ». C’est très différent que de dire que Bush lui-même savait, nous n’avons aucune base pour dire cela.
Ce que nous pouvons déduire sans risque, étant donné l’échec des Services secrets à évacuer Bush hors de l’école, c’est qu’a minima l’agent en chef des Services secrets – qui commandait à un subordonné qui, lui, avait prévu de faire filer Bush – savait qui était responsable des attaques et, de ce fait, savait que les pirates n’allaient pas écraser un avion sur l’école. Ensuite, après avoir changé la question en pourquoi, si Bush lui-même était par avance au courant des attaques, il est juste resté assis là, vous dites que ma réponse, en apparence, est que Bush est incompétent. Vous cherchez alors à montrer que ma position comporte une contradiction interne en disant, comme si ma position impliquait : « Oh, on devine qu’il est assez compétent pour nous sortir la plus vaste conspiration de l’histoire de l’humanité, … sans se faire prendre. » Mais ni moi, ni personne d’autre dans le Mouvement pour la Vérité sur le 11 Septembre n’a, à ma connaissance, suggéré que Bush ait préparé les attaques du 11 Septembre. Dick Cheney, l’ex-Secrétaire à la Défense, oui, mais pas Bush en personne. Au lieu de modifier la question pour pouvoir attaquer la position d’un homme de paille, j’aurais souhaité une réponse de votre part à ma suggestion « que vous devriez vous demander pourquoi, si les attaques étaient une surprise, les Services secrets ont laissé Bush dans l’école. » Mais sans doute êtes-vous satisfait de ce qui semble être votre réponse à tous les problèmes de cette sorte: Ils ont juste cafouillé.
Et pourtant, alors que ce cafouillage aurait pu coûter la vie du Président – parce que si les avions avaient réellement été au contrôle des pilotes d’al-Qaïda, un d’entre eux aurait très bien pu être en train de piquer sur l’école pendant l’intervalle où les Services secrets auraient dû évacuer Bush – personne, de toute évidence, n’a été renvoyé. J’espérais que cela vous aurait donné à réfléchir. De toute manière, avant d’enchaîner sur la prochaine question, vous dites, pour répondre à mon commentaire selon lequel ceux qui soutiennent l’histoire officielle sont aussi des théoriciens de la conspiration, que c’est « un truisme éculé et ennuyeux » que vous avez entendu 500 fois. Cependant, j’ai fait ce commentaire, parce que vous utilisiez ce terme comme s’il n’était applicable qu’à ceux qui soutiennent la théorie alternative de la conspiration. Vous avez dit par exemple: « la conspiration du 11 Septembre est si honteusement stupide. »
Je pourrais être du même avis, bien sûr, si vous parliez de la théorie originale du 11 Septembre. Mais vous faisiez clairement allusion seulement à la théorie alternative, selon laquelle le 11 Septembre était un coup monté de l’intérieur. Ainsi, je pouvais seulement supposer que personne ne vous avait jamais montré que la théorie officielle est elle-même une théorie de la conspiration. L’échec à reconnaître ce point est quasiment universel parmi les critiques de la théorie alternative de la conspiration. Par exemple, le journaliste Jim Dwyer du New York Times a écrit un article intitulé ‘Deux reporters américains cherchent à contrer les théories de la conspiration du 11 Septembre.’ Bien qu’un titre plus approprié eut été ‘Deux reporters américains disent que la théorie gouvernementale de la conspiration vaut mieux que les théories alternatives de la conspiration‘, vous pourriez rechercher en vain dans le Times ou dans n’importe quel journal dominant, un article avec un tel titre. De même, un livre de ‘Popular Mechanics’ qui soutient la théorie gouvernementale de la conspiration porte le sous-titre : ‘Pourquoi les théories de la conspiration ne résistent pas aux faits‘. D’où vient l’usage à sens unique de ce terme ? Paul Krugman a écrit récemment :
« Beaucoup de ceux qui balancent des expressions comme ‘théorie dingue de la conspiration’ sont des brutes paresseuses qui [comme l'exprime un observateur] veulent ‘instantanément rendre illégitime tout argument avec lequel ils ne sont pas d’accord’. Plutôt que de faire face aux questions difficiles, ils essayent d’insinuer que ceux qui posent ces questions sont fous. »
Nous, les membres du Mouvement pour la vérité sur le 11 Septembre, cesserons d’insister sur le fait que la théorie officielle est une théorie de la conspiration lorsque les défenseurs de l’histoire officielle commenceront à traiter ce fait comme vous l’avez justement décrit, un truisme, plutôt que de continuer à utiliser l’expression "théorie de la conspiration" à sens unique afin d’exploiter la connotation négative que ce terme a accumulée – comme vous continuez à le faire.
2. Matt Taibbi
J’ai pensé que cela aurait été votre réponse – que les gens haut placés dans les deux agences pourraient avoir été dans le coup, tandis que les subalternes ne l’étaient pas. À première vue, je suppose que cela se tient. Sauf qu’il aurait fallu la complicité d’une légion d’employés gouvernementaux subalternes partout dans les agences de l’appareil fédéral pour dissimuler le crime. Qui a nettoyé les parties d’avion "non-avioniques" au Pentagone ? Je présume que ce n’était pas Richard Myers. Qui a nettoyé le lieu de l’accident d’avion "bidon" en Pennsylvanie, caché les traces de bombes dans les décombres du World Trade Center ? Je présume que ce n’était pas Dick Cheney et Rudy Giuliani. Mais quoi qu’il en soit, je ne vais pas m’étendre sur cela. Vos réponses suivantes sont bien plus intéressantes.
Réponse de David Ray Griffin
Oui, il y avait assurément bien plus de gens complices dans le camouflage que dans l’affaire elle-même, comme dans la plupart des opérations de ce genre.
3. Matt Taibbi
Là encore votre réponse à la question de savoir pourquoi un conjuré se laisserait aller à dévoiler ses secrets à la TV, est essentiellement… disons peut-être qu’il n’était pas si doué. Ce qui ne constitue pas une réponse. Soyez-en sûr – si Rudy Giuliani savait à l’avance que des centaines de pompiers de New York étaient sur le point d’être assassinés par des bombes placées dans le World Trade Center, pour aucune foutue raison au monde il ne se serait laissé aller à évoquer la chute des bâtiments à la télévision.
Personne n’est aussi bête – et surtout pas un homme qui, quoi que vous puissiez en penser en tant que politicien ou personne, a été l’un des plus talentueux procureurs criminels de son temps.
Mais ce que vous faites d’encore plus gros n’est pas de croire Giuliani si stupide, mais de le croire tellement malfaisant. Personne dans la presse, et je dis bien personne, n’a été un critique plus impitoyable que moi vis-à-vis de Rudy Giuliani (bon, d’accord, Wayne Barrett du journal Village Voice l’a été. Mais personne d’autre). Je tiens Rudi pour quelqu’un d’une avarice sans limites, avide de pouvoir, un homme capable de dire et de faire pratiquement n’importe quoi pour être élu. Mais voilà, en dépit de ce que je pense de sa politique, je crois aussi que Giuliani estime être un citoyen patriotique décent qui respecte la loi.
Et il peut le croire parce qu’en fait il a une réputation de la sorte. Rudy a rangé des émeutiers dangereux, brisé des cercles d’extorsion de fonds, dévoilé la corruption gouvernementale, et éliminé un réseau de boursicoteurs initiés en s’en prenant aux semblables des Gambinos ou de l’axe Boesky-Milken. Pour sûr, je n’aime pas ce qu’il est devenu et il n’a assurément aucune honte à se prévaloir publiquement de ses réalisations – mais il a accompli de véritables réalisations de valeur civique. De bien plus plus grandes réalisations que celles qui vous sont, ou qui me sont attribuées, même s’il m’en coûte de l’admettre.
Et c’est ce qui rend tellement absurde le fait que vous soyez à ce point prêt à croire Giuliani complice du meurtre de centaines, ou de millier de gens, y compris une équipe après l’autre de pompiers de New York. Vous n’avez absolument aucune preuve ; vous êtes juste un académicien dans la banlieue californienne qui a une aversion pour le téléphone, accusant les gens à tour de bras sur quelle base ? Sur rien du tout. Une phrase ambiguë dans les médias. Encore pire, quand vous êtes coincé, vous sortez une énormité – que Rudy a accepté le meurtre délibéré de milliers d’Américains pour faire économiser à sa ville les frais d’un désamiantage !
Vous vous foutez de moi ou quoi ? Je n’arrête pas de vous répéter que cela ne tient pas la route (il assassine des New-Yorkais pour leur économiser de l’argent ? Pas son argent personnel, mais le leur – le nôtre – l’argent public ?). L’obscénité de cette accusation surpasse de si loin son ineptie !
Et encore, à propos, vous auriez aussi pu utiliser votre téléphone pour l’occasion. Cela m’a pris cinq minutes pour démolir ce point particulier, juste en appelant le bureau du contrôleur de la ville de New York et en posant la question très évidente de ce que la Cité avait à gagner financièrement en ayant tout le centre-ville couvert de poussière toxique et en devant payer des millions pour les heures supplémentaires effectuées par son personnel d’urgence durant la plus grande partie des trois mois suivant le 11/9.
Selon ce bureau, ils ont dépensé 365 millions de dollars en heures supplémentaires juste dans l’année fiscale 2002. Ils ont estimé le prix total du nettoyage – depuis en gros la première année du nettoyage – à environ 659 millions de dollars. Un porte-parole du bureau du contrôleur m’a déclaré au téléphone : « Nous avons perdu environ 2 milliards en impôts en 2002 et environ 928 milliards juste en 2003. » Quand j’ai mentionné que quelqu’un soutenait la théorie selon laquelle on avait fait exploser le WTC pour épargner un désamiantage à New York, le type a rigolé. « Ouais, ça tient debout ! », a-t-il dit « comme ça nous avons de toute façon dû désamianter. Seulement maintenant, c’était réparti jusqu’au bout de ‘Canal Street’ sur un tas de débris et de cadavres. »
Si Rudy Giuliani a donné son feu vert aux attaques du 11 Septembre pour faire économiser de l’argent à la ville, il a assurément choisi une stratégie étrange – sapant sa base fiscale, tirant au point de rupture les affectations de ses services et détruisant physiquement certaines des plus précieuses infrastructures de la ville. Faire tout cela pour éviter un désamiantage obligatoire n’a pas plus de sens que de détourner un avion plein de passagers, les débarquer secrètement quelque part, puis simuler son écrasement sur le Pentagone en lançant un missile, tout cela juste pour éviter un audit du Département de la Défense ? Mais d’où tirez-vous ces idées ? Êtes-vous complètement fou ?
Quant au fait d’accuser Rudy d’avoir fait cela pour se lancer dans une nouvelle campagne présidentielle, c’en serait risible si ce n’était pas révulsant. Vous ne semblez pas du tout intimidé par le fait d’accuser une autre personne de meurtre, fut-elle Rudy Giuliani, Richard Myers, Ted Olson ou n’importe qui. Dans le monde réel, c’est-à-dire dans le monde où nous ne pouvons pas publier des choses à moins qu’elles ne soient vraies, nous ne lançons pas de telles accusations, sauf si nous avons une preuve vraiment incontestable. Non seulement nous ne voulons pas être poursuivis en justice, mais nous ne voulons pas non plus avoir tort. Car, vous savez, c’est un petit peu monstrueux de traiter quelqu’un de criminel sans preuve. C’est une faille intellectuelle de votre part, une faille rhétorique, et pire encore, une faille morale. Et cela imprègne une grande partie de votre travail.
Réponse de David Ray Griffin
En ce qui concerne Rudy Giuliani, de toute évidence vous avez abandonné votre affirmation qu’il était « absolument impossible » qu’il ait su par avance. Mais vous affirmez encore que Giuliani a « vendu la mèche » à la télévision, bien que j’avais expliqué que ce terme était erroné, car il « a simplement dit quelque chose qui a été reconnu comme impliquant une connaissance anticipée par le peu de personnes au courant des faits pertinents. » Vous croyez toutefois qu’il n’aurait même pas fait cela. « Personne n’est aussi bête — et surtout pas un homme qui, quoi que vous puissiez en penser en tant que politicien ou personne, a été l’un des plus talentueux procureurs criminels de son temps. »
Je penserais qu’un moment de réflexion sur les noms de "Elliott Spitzer" et "John Edwards" pourrait vous faire reconsidérer cette affirmation. (Edwards n’était pas procureur, mais avocat de la défense, cependant je suppose que votre point concernait les hommes de loi talentueux en général, qu’ils seraient tous trop rusés pour faire quelque chose d’aussi bête.) Quoi qu’il en soit, votre principale affirmation est que Giuliani n’aurait pas pu se rendre complice du meurtre de milliers de personnes parce qu’il n’est pas « tellement malfaisant ». La foi que vous avez en lui est touchante. Mais elle n’est pas différente de la conviction que les Allemands avaient que leurs chefs n’auraient jamais pu se servir des camps de la mort, ou de celle des Japonais que leurs soldats n’auraient pas pu massacrer des centaines de Chinois en Mandchourie sur la base d’un opération sous fausse bannière (l’incident de Mukden). La question doit être résolue sur la base de preuves, pas par un acte de foi. Sur ce cas précis. vous me dites : « Vous n’avez absolument aucune preuve. »
Comme à l’évidence vous avez écrit cette affirmation sans lire aucune des preuves que j’ai présentées (dans par exemple, ‘Debunking 9/11 Debunking‘ (Démontage du Démontage du 11 Septembre), laissez-moi vous en résumer quelques points. Premièrement, la conclusion que les Tours Jumelles et le Bâtiment 7 ont été démolis à l’aide d’explosifs est maintenant établie au-delà de tout doute raisonnable. Outre le fait qu’un effondrement total dans un gratte-ciel à armature d’acier n’a jamais été provoqué par une cause autre que l’explosion de charges préalablement disposées dans un processus appelé "démolition contrôlée", il y a au moins une douzaine de caractéristiques des effondrements qui ne peut être expliquée, et seulement expliquée, qu’en supposant que de telles charges ont été utilisées (tel le fait que les bâtiments sont tombés tout droit et pratiquement à la vitesse de la chute libre; que des colonnes d’acier pesant plus de 500 tonnes ont été éjectées horizontalement à plus de 150 mètres; que l’acier avait fondu et était même oxydé, des processus qui nécessitent des températures bien plus élevées que les feux ne pouvaient produire; que des centaines de témoins, dont des pompiers, des policiers, des journalistes et des employés du WTC, ont fait part d’énormes explosions dans les Tours Jumelles quand tout le carburant des avions avait déjà fini de brûler, et que plusieurs personnes dont deux fonctionnaires de la ville qui étaient dans le bâtiment 7 du WTC ont parlé d’explosions qui s’y produisaient [comme je le mentionne dans mon nouveau livre, 'The New Pearl Harbor Revisited']).
Cette conclusion a reçu le soutien public de plusieurs centaines de professionnels dans les domaines concernés, dont des physiciens, des chimistes, des architectes, des ingénieurs des pilotes, des agents du Renseignement et des philosophes des sciences (voir ‘Patriots Questions 9/11′). Le deuxième point est que si des explosifs n’avaient pas été placés dans les bâtiments, rien n’aurait permis de s’attendre à ce qu’ils s’écroulent, et pourtant il était connu à l’avance que les Tours Jumelles et le Bâtiment 7 allaient s’effondrer. C’est en rapport avec le point présent, car dans les deux cas l’origine des messages selon lesquels les bâtiments allaient s’écrouler peut être remonté à l’ "Office of Emergency" (Bureau de la Gestion des Urgences) de Giuliani – comme je le documente dans les deux livres mentionnés ci-dessus. Ensuite, en cherchant une ‘reductio ad absurdum’ vous me décrivez comme si je soutenais que « Rudy a accepté le meurtre délibéré de milliers d’Américains pour faire économiser à sa ville les frais d’un désamiantage ! »
Mais c’est comme l’affirmation de McCain que le programme énergétique d’Obama consistait à conseiller aux Américains de gonfler leurs pneus. Obama a fait cette recommandation quand, après avoir présenté ce qu’une Administration Obama ferait, un membre du public a demandé ce qu’un citoyen ordinaire pouvait faire. Pareillement, j’ai parlé du point concernant l’amiante après que vous ayez dit que quelle que soit la raison que Giuliani aurait pu avoir pour participer à la conspiration, il l’aurait fait pour « quelque raison complètement insensée ». Je me rends compte maintenant que, pour ne pas être ‘McCain-isé’ j’aurais du formuler plus extensivement ses raisons possibles. D’abord, comme je l’ai déjà mentionné, il aurait pu s’attendre à ce que, en passant pour agir héroïquement ce jour, il puisse exploiter cette image pour devenir président – un stratagème qui a presque fonctionné, car il était en tête des sondages quand a commencé la compétition pour la nomination du représentant républicain.
Ensuite, lui, en tant que républicain et patriote, soutenait probablement la pulsion de Bush-Cheney pour utiliser le 11 Septembre comme prétexte pour se tailler la part du lion dans les réserves mondiales de pétrole d’Asie Centrale et du Moyen-Orient. Comme vous, je crois que Giuliani se voit comme un patriote et, étant donné notre ordre du monde compétitif, les patriotes considèrent souvent qu’il est de leur devoir d’oeuvrer pour le bien de leur pays, même quand cela implique de sacrifier des milliers de leurs propres citoyens en sus de dévaster d’autres pays. L’homme d’état italien Camillo Cavour a dit une fois: « Si nous avions fait pour nous ce que nous avons fait pour notre pays, quelles crapules nous serions. »
Troisièmement, les prises de vue dramatiques des Tours Jumelles percutées par des "avions détournés" qui explosent ensuite par le sommet, avec des nuages de poussière qui rappellent aux gens une explosion nucléaire, avant de s’effondrer totalement, en tuant des milliers de personnes, c’était une partie essentielle de la guerre psychologique de ce jour, dirigée contre le peuple américain, qui avait pour but de le préparer à donner ‘carte blanche’ (en Français dans le texte – NdT) à un paquetage de guerre contre les nations islamistes et de "guerre contre la terreur. Vous prétendez que la première de ces raisons – que l’héroïsme apparent de Giuliani le 11 Septembre pourrait l’aider à devenir président – est « risible. »
Ce qui est vraiment risible, cependant, c’est votre affirmation selon laquelle « Dans le monde réel, nous ne pouvons pas publier des choses, à moins qu’elles ne soient vraies. » La fausseté de cette affirmation est si évidente que je ne prendrai pas la peine de m’y étendre. J’accepte cependant votre affirmation que nous ne « lançons pas [c'est à dire ne devrions pas lancer] de telles accusations, sauf si nous avons une preuve vraiment incontestable. » Mais je crois que la Communauté pour la Vérité sur le 11 Septembre a amassé et publié des preuves irréfutables que le 11 Septembre était un coup monté de l’intérieur et que Giuliani était un des initiés. Vous n’avez absolument rien fait pour ébranler cette croyance. En fait, je vous mets au défi de fournir quoi que ce soit qui de près ou de loin puisse rivaliser avec nos preuves pour soutenir la théorie gouvernementale de la conspiration. La revue ‘Popular Mechanics’ a essayé de le faire, et elle s’y est misérablement cassé les dents, comme je l’ai montré dans le chapitre 4 de ‘Debunking 9/11 Debunking‘ (Démonter le Démontage du 11 Septembre). J’aimerais bien voir si vous pouvez faire mieux. Mais jusqu’à présent vous avez agi comme l’avocat de la défense que vous décriviez, en essayant simplement de démolir les arguments du Mouvement pour la Vérité sur le 11 Septembre, tout en ignorant chaque problème de la théorie du gouvernement.
4. Matt Taibbi
D’accord, encore une fois, voici un avocat de la défense dans toute sa splendeur. Dans une affaire de meurtre, deux témoins oculaires suffisent habituellement à anéantir la partie adverse. Mais vous dédaignez 152 témoins en utilisant un éventail de raisons à mourir de rire. Une note à part : supposer qu’un témoin visuel ne puisse pas être pris au sérieux sous prétexte qu’il travaille pour un grand média, je trouve cela tout spécialement drôle – comme si un reporter télé, ou en l’occurrence quelqu’un comme moi, qui avait vu un missile frapper le Pentagone garderait pour lui quelque chose d’aussi sensationnel afin de protéger la conspiration ! Ceci de la part d’une personne prête à rejeter toute possibilité d’appel téléphonique d’un avion détourné sur la base d’une histoire de « technologie morphing » du Washington Post. En fait, combien de vos théories tiendraient encore debout si vous enleviez les informations que vous tenez des « actualités des grands médias » ? Alors même que l’on ne peut pas avoir confiance dans les journalistes des principaux médias pour dire la vérité lorsqu’ils affirment avoir vu un avion s’écraser sur le Pentagone. C’est vraiment hilarant !
De plus, votre seule contre-supposition à l’histoire de l’avion détourné est : « Eh bien, vous savez, peut-être s’agissait-il d’un avion piloté à distance lancé contre le Pentagone. » Mais c’est bien sûr ! Toujours la même chose : une attention toute particulière à attaquer les connexions dans la "version officielle", et une indifférence tout aussi prononcée pour ce qui s’est réellement passé, puisque ce n’est pas pertinent pour votre initiative.
Je vous ai demandé spécifiquement de me dire quelle était votre théorie, si ce n’était pas Hani Hanjour qui pilotait l’avion vers le Pentagone, et vous avez spécifiquement évité de répondre à la question. À la place, vous vous êtes réfugié une fois de plus dans la même bonne vieille bouillie verbeuse de conspirateur sur le mauvais pilote qu’il était, comment il n’aurait pas su décoller, gna gna gna.
Mais le vrai problème est celui-ci : si ce n’était pas Hani Hanjour qui était aux commandes de l’avion, cela signifie qu’une chose réellement fantastique s’est produite, un concours de circonstances absurde et improbable.
Regardez, peut-être n’est-ce que moi, mais il n’y a rien d’incroyable à ce qu’un terroriste sunnite radical commette un acte terroriste comme un attentat suicide en prenant pour cible des citoyens américains.
Mais j’aurais besoin de preuves tangibles avant de gober que l’US Air Force est a) coupable d’avoir lancé un missile ou un drone piloté à distance contre le Pentagone, refusant intentionnellement d’avertir le reste du personnel militaire, alors même que b) il réalisait d’une manière ou d’une autre la disparition comme par magie d’un groupe complet de passagers civils d’un avion de ligne qui manquait vraiment à l’appel, tout en c) exhortant le personnel du Pentagone, qui venait juste de subir l’attaque mortelle des conspirateurs, de dissimuler les restes du missile/drone et en d) arrangeant savamment les faux témoignages de (au minimum) 152 complices volontaires, ou n’importe quel nombre de non « membres des médias dominants » que vous êtes disposé à accepter, parmi d’autres choses tout aussi stupides.
Vous parlez d’un récit incroyablement compliqué, ficelé avec un sensationnalisme de roman d’espionnage à faire rougir Ian Fleming (Créateur de James bond) : rapts secrets de passagers, technologie de pointe permettant le contrôle d’avions à distance, corps d’armée s’attaquant mutuellement en secret, tromperie sans précédent des médias, « technologie de morphing » réalisant de faux appels téléphoniques d’une étonnante efficacité, et tout ça pour quoi exactement ? C’est la partie la moins sensée de toutes.
Nous savons pour quelles raisons al-Qaïda voudrait attaquer le Pentagone. Mais pourquoi vos conspirateurs voudraient-ils simuler un détournement/crash d’avion pour finalement lancer un missile ou un drone contre le Pentagone – à moins que ce ne soient que des meurtriers lunatiques agissant dans une harmonieuse collaboration psychotique sans précédent, pas une simple "folie à deux" mais plutôt une "folie à deux cents" (en Français dans le texte – NdT) – c’est au-delà des capacités de quiconque, même d’une personne telle que vous, d’apporter une explication plausible qui tienne un tant soit peu la route.
La meilleure chose que vous pouvez fournir est cette théorie stupide de l’avion radiocommandé, à propos de laquelle la chose la plus gentille qui puisse être dite et qu’il faut peut-être cinq ou dix secondes de plus qu’avec vos autres idées avant de déclencher un rire incontrôlable – spécialement, jusqu’au moment où l’on imagine les passagers d’un vol, des copies du Wall Street Journal dans les mains, embarquant joyeusement dans un avion sans personnel de vol et avançant en souriant vers le vaisseau cauchemardesque de Dracula en partance pour l’oubli.
Je ne sais pas, chacun sa méthode, mais si j’avais des doutes sur le fait qu’un avion ait bien frappé le Pentagone, je serais retourné interwiever ces témoins qui ont dit l’avoir vu. Que vous ne l’ayez pas fait en dit affreusement long sur vos motivations. Ne voulez-vous pas les entendre, ou bien êtes-vous juste plus à l’aise avec des liens Internet, qui ne répliquent pas ?
Réponse de David Ray Griffin
En ce qui concerne le nombre de témoins qui ont déclaré avoir vu un avion commercial frapper le Pentagone, je suis content de voir que vous avez revu à la baisse votre affirmation, passant de « milliers » à simplement 152. Mais c’est encore beaucoup trop. La liste à laquelle je me suis référé, établie par Eric Bart, contient 152 personnes considérées comme « témoins » d’une façon ou d’une autre, de ce qui s’est passé au Pentagone. Mais dans une déclaration que vous ignorez totalement, j’ai signalé que « seule une partie d’entre eux déclare avoir vu un avion commercial frapper le Pentagone. » D’autres ont fait un témoignage bien différent, et six d’entre eux parlent d’un avion petit ou de taille moyenne, peut-être un jet d’affaires ou même un missile.
D’autres encore ont cru que les dégâts étaient causés par une ou plusieurs bombes. Seulement 66 sur 152 déclarent avoir vu un avion commercial se diriger vers le Pentagone, dont seulement 31 ont vu l’avion frapper vraiment le Pentagone. Qui plus est, une étude de ces 31 témoignages permet de douter de leur authenticité. Considérant les raisons de ces doutes, j’ai cité la déclaration résumée de Jerry Russel selon laquelle 24 d’entre eux « travaillaient soit pour le gouvernement fédéral, soit pour les grands médias », ce qui vous amène à dire que des témoins oculaires ne devraient pas être désavoués simplement parce qu’ils travaillent pour les grands médias. C’est vrai, car il y a d’autres critères qui doivent être pris en compte lorsque l’on décide d’accepter ou pas le témoignage de telles personnes.
Un de ces critères implique un principe communément admis par les historiens dans l’évaluation de témoignages contradictoires de personnes appartenant à des mouvements ou des institutions. Imaginons que deux fervents partisans du candidat à la présidence, John McCain, donnent deux versions différentes d’un événement de sa vie. Une version le fait apparaître noble et héroïque, l’autre donne une piètre image de lui. Tout le reste étant égal, nous donnerions plus de crédit à la version critique, car une telle version de la part d’un partisan serait surprenante, suggérant que l’esprit militant a été dépassé par l’honnêteté. Un autre critère couramment utilisé est que nous devrions être méfiants devant le témoignage d’un membre d’une certaine organisation, quand ce témoignage appuie la position officielle de cette même organisation, mais est contredit par une preuve physique.
Appliquant ces principes aux témoignages des journalistes de la presse dominante, qui est allée complètement dans le sens de la version officielle sur le 11/9, nous devrions nous méfier des déclarations qui appuient cette version quand de telles déclarations sont en contradiction avec le témoignage de journalistes d’autres grands médias et/ou de preuves physiques. Un exemple de contradiction avec une preuve physique nous est donné par le témoignage de Steve Anderson d’ USA Today, qui dit qu’il a aperçu un avion « en virage incliné légèrement vers la gauche, racler l’aile sur le sol et s’écraser dans le mur ouest du Pentagone ». Étant donné que des photographies de la pelouse du Pentagone prises immédiatement après l’attaque n’ont montré aucun signe de l’énorme balafre qui aurait dû être causée par une aile raclant le sol, le témoignage d’Anderson doit être considéré comme douteux.
Pour trouver des contradictions entre divers journalistes au sein des grands médias, considérons les sept journalistes de la liste d’Eric Bart qui affirment avoir vu un avion commercial frapper le Pentagone. À ce sujet, je n’aurai pas dû utiliser la déclaration résumée de Russel, qui se rapporte à eux comme travaillant pour les « médias dominants ». J’aurais dû être plus précis, à savoir : 5 des 7 personnes travaillaient pour Gannet (à l’origine USA Today), et une autre pour le Service d’information des Forces armées (Armed Forces Information Service). En tout cas, ce que ces journalistes ont dit est en contradiction avec ce que d’autres journalistes ont dit. Par exemple, Jamie McIntyre de CNN, ayant inspecté les lieux peu après l’attaque, a dit que tout ce qu’il a vu n’était que « de très petites parties de l’avion, assez petites pour être prise avec la main. Il n’y avait aucune large section de queue, d’ailes, de fuselage, rien de tout cela aux alentours ». La contradiction devient plus forte encore quand nous combinons cette observation de McIntyre, qui se rapportait à l’extérieur du bâtiment, avec celle de John McWethy de ABC, que j’ai cité précédemment pour son observation de l’intérieur du bâtiment, à savoir : « Je me suis approché très près, jeter un coup d’oeil peu après le sale boulot. Je ne pouvais pas, pourtant, voir aucune épave d’avion ».
Si un avion commercial a vraiment frappé le Pentagone, pourquoi ces journalistes n’ont-ils pas trouvé de preuves d’un crash d’avion aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur ? Comme vous pouvez le voir, il ne s’agit pas simplement d’accepter ou de rejeter des témoignages venant de la presse dominante. Il nous faut choisir quels témoignages croire. En accord avec les critères exposés ci-dessus, les témoignages qui sont en contradiction avec la version approuvée par la presse dominante ont plus de crédibilité (tout le reste étant égal) que ceux qui appuient cette version. Le même principe peut être appliqué à l’égard du personnel du Pentagone. Ils ont fourni neuf versions des plus imagées d’un avion commercial frappant le Pentagone. Mais un autre employé du Pentagone a fourni des témoignages suggérant que rien de cette nature ne s’était produit. Ayant cité précédemment l’officier de l’armée April Gallop, je citerai ici d’autres témoins. Dean Eckmann, qui à piloté un F-16 de l’Air Force au-dessus du Pentagone après qu’il ait été endommagé, a dit qu’il suspectait que les dommages avaient été causés par « un gros camion-citerne à fuel vu le volume de fumée et de flammes s’élevant et … qu’il n’y avait aucune épave d’avion sur le côté ». Sgt Reginald Powell a dit : « J’étais… impressionné que le bâtiment tienne le coup, après qu’ils m’aient dit la taille de l’avion. Et puis j’étais stupéfait de ne pas voir d’avion, aucun débris d’avion. »
« C’était comme s’il s’était désintégré en rentrant dans le bâtiment ». Karen Kwiatkowsksi, un Lieutenant Colonel de l’Air Force, a parlé d’une « absence totale de débris visibles sur la pelouse, sur laquelle je me tenais quelques minutes seulement après l’impact. » L’infirmière agréée Eileen Murphy a dit : « Je m’attendais à voir l’avion, alors j’imagine que ma première impression fût « Où est l’avion ? Comment ça, il n’y a pas d’avion ? J’aurais pensé que nous aurions dû voir quelque chose comme des morceaux, ou la moitié de l’avion, ou la partie basse, ou l’arrière de l’avion. Alors, c’était vraiment surprenant qu’il n’y ait pas d’avion. » Le Chargé d’études Will Jarvis, ayant espéré voir un avion, a dit : « Il ne restait tout simplement rien. Il avait été comme "incinéré". Impossible de voir une queue ou une aile ou quoi que ce soit. » Quand vous additionnez ces témoignages à ceux des capitaines des pompiers Dennis Gilroy et John Durrer, que j’ai cités précédemment, vous constatez que le témoignage selon lequel un avion commercial a frappé le bâtiment est en forte contradiction avec ceux de plusieurs personnes présentes au Pentagone. Et, une fois de plus, l’ensemble des témoignages qui vont à l’encontre de l’histoire officielle sur le Pentagone doit faire l’objet d’une crédibilité plus grande.
En expliquant les raisons de douter des témoignages d’un avion de ligne frappant le Pentagone, j’ai aussi cité un point soulevé par Russell qui est que beaucoup de ces témoignages contiennent "des erreurs substantielles ou des contradictions." Puisque cette déclaration résumée ne vous a pas impressionné, je donnerai quelques exemples. En plus de Steve Anderson d’USA Today, cité plus haut, trois autres personnes affirmant avoir vu un avion percuter le Pentagone ont dit qu’il avait d’abord frappé le sol. Mary Ann Owens, qui comme Anderson a travaillé pour Gannett, a déclaré : « l’aile gauche s’est abaissée et a raclé la piste d’hélicoptère ». David Marra aurait dit qu’après que l’aile ait touché la piste d’hélicoptère, l’avion avait "fait la roue" dans le Pentagone. Tim Timmerman, pilote autoproclamé qui a déclaré à CNN que le Pentagone avait été frappé par un Boeing 757 d’American Airlines, a affirmé « sans conteste » qu’« il a frappé juste en face du bâtiment, la plupart de l’énergie a été dissipée en frappant le sol ».
Tous ces témoignages, en plus d’être démentis par les preuves photographiques disponibles, sont en contradiction avec l’histoire officielle. D’autres séries de témoignages sont discréditées car mutuellement contradictoires. Par exemple, deux personnes ont dit qu’elles pouvaient voir à travers les fenêtres de l’avion, tandis que d’autres ont dit que l’avion était sombre, peut-être parce que les volets étaient baissés. D’autre part, le Major Lincoln Leibner, en disant que l’avion avait « pénétré entièrement dans le bâtiment », a ajouté : « L’avion est entré dans le bâtiment comme un jouet dans un gâteau d’anniversaire ». Le journaliste de USA Today, Narayanan Vin, a en revanche déclaré : « Le jet détourné s’est écrasé sur le Pentagone à une vitesse folle. Mais le mur du Pentagone a tenu comme un champion. Il a à peine bougé. »
Comme le montrent ces problèmes présents dans beaucoup de témoignages, la question de savoir ce qui a endommagé le Pentagone ne peut pas être réglée de façon responsable en en éliminant un petit nombre. Nous devons peser le témoignage qui soutient l’histoire officielle face à celui qui ne la soutient pas. Nous devons également évaluer ce témoignage face aux faits physiques, y compris les suivants: (a) des photographies montrant l’absence d’un avion et l’absence du genre de dommages que l’on attendrait d’un Boeing 757 lancé à plusieurs centaines de kilomètres à l’heure, (b) l’échec du prétendu crash du vol 77 sur le Pentagone à créer un signal sismique assez fort pour être enregistré par un sismographe situé à proximité, et (c) l’incapacité des responsables du Pentagone à produire une quelconque preuve matérielle qui aurait prouvé que le vol 77 avait frappé le Pentagone : l’enregistreur des données de vol ; une seule des autres pièces d’avion avec des numéros de série uniques ; et les 85 bandes vidéo des caméras tout autour du Pentagone, dont le Ministère de la Justice a admis la possession. En résumé : après avoir pesé les témoignages contraires et les preuves matérielles pertinentes, la preuve fournie pour la théorie de l’avion de la part des prétendus témoins occulaires est très mince, étant donné en particulier les problèmes inhérents aux témoignages et aux affiliations de nombre de témoins.
Je passe maintenant à une autre de vos lignes d’attaque, dans laquelle vous dites que je suis « prêt à rejeter toute possibilité d’un appel depuis un téléphone cellulaire à partir d’un avion détourné, sur la base d’un article du Washington Post à propos de "technologie de morphing" ». Toutefois, si vous lisiez mes écrits, vous verriez que ce n’est pas plus juste que la réduction par McCain du programme d’énergie d’Obama concernant sa recommandation à gonfler nos pneus. D’autres éléments de mon argumentation sont : (1) les appels avec un téléphone portable depuis des avions de ligne en haute altitude était technologiquement impossible en 2001, mais de nombreuses personnes ont reçu des appels qu’ils croyaient provenir de téléphones mobiles, soit parce qu’on le leur à dit ou parce qu’ils ont reconnu le numéro de téléphone cellulaire de leur conjoint comme numéro appelant. (2) Après que l’impossibilité de tels appels avec des téléphones cellulaires se soit largement répandue, le FBI a simplement changé l’histoire en disant que tous ces appels signalés – à l’exception de deux qui ont eu lieu lorsque le vol 93 était descendu à 5000 pieds – ont en réalité été passés depuis les téléphones des sièges des passagers. (3) Dans certains cas, la nouvelle histoire du FBI rejetait des déclarations faites dans des documents du FBI, tels que des affidavits du 11 Septembre lui-même. (4) Certains des appels contenaient la preuve même qu’ils n’étaient pas authentiques. La possibilité du morphing de la voix n’est pas la raison essentielle du rejet de la théorie des appels ; c’est une manière d’expliquer les appels signalés, compte tenu du fait que des appels depuis des téléphones portables en haute altitude ne pouvaient pas avoir été passés – un fait qu’à l’évidence le FBI a fini par accepter.
Dans une autre ligne d’attaque, vous dites encore : « De plus, votre seule contre-supposition à l’histoire de l’avion détourné est que, Eh bien, vous savez, peut-être s’agissait-il d’un avion piloté à distance lancé sur le Pentagone. » Mais ma référence à la possibilité de contrôle à distance a été faite après avoir passé quelques paragraphes expliquant pourquoi je ne pensais pas que le Pentagone avait été touché par un quelconque avion de ligne, qu’il soit contrôlé à distance ou non, ajoutant que j’avais exposé des éléments de preuve plus en détail dans Debunking 9/11 Debunking. En conclusion de cette ligne de pensée, qui était dirigée contre votre affirmation sur le fait que quelqu’un a piloté un avion sur le Pentagone, j’ai ajouté : « Même si un avion de ligne avait frappé le Pentagone, qui plus est, il aurait pu être contrôlé à distance ». Que vous en disiez que c’est ma « seule contre-supposition à l’histoire de l’avion détourné » n’est pas différent de qu’a dit McCain quand il a dit que la seule solution d’Obama pour le problème de l’énergie est d’encourager les gens à gonfler leurs pneus. Continuant à caricaturer ce que vous appelez ma « théorie idiote du jet contrôlé à distance », vous dites qu’un rire incontrôlable a été déclenché chez vous par mon scénario qui implique « les passagers d’un vol, des copies du Wall Street Journal dans les mains, embarquant joyeusement dans un avion sans personnel de vol et avançant en souriant vers le vaisseau cauchemardesque de Dracula en partance pour l’oubli. »
Ce serait en effet une suggestion hilarante, si quelqu’un l’avait faite. Ceux qui croient que l’avion était contrôlé à distance, cependant, ont proposé soit un échange, comme proposé dans l’Opération Northwoods, dans laquelle l’avion contenant l’équipage et les passagers devait être remplacé par un drone contrôlé à distance, ou bien une prise de contrôle technologique, par laquelle le pouvoir de diriger l’avion a été retiré de la main du pilote. En ce qui concerne Hani Hanjour, vous continuez à insister sur le fait que, si je pense qu’il n’a pas piloté de vol 77 sur le Pentagone, je dois vous expliquer ce qui s’est réellement passé. Mais vous avez apparemment accepté mon point de vue selon lequel, pour réfuter la théorie du gouvernement, je n’ai pas besoin de fournir une véritable théorie alternative : il suffit de montrer que la théorie du gouvernement ne peut pas être vraie, et clairement Hani Hanjour n’était pas en mesure de piloter le vol 77 dans le Pentagone. Vous dites qu’« il n’y a rien d’incroyable à ce qu’un terroriste sunnite radical commette un attentat suicide prenant pour cible des citoyens Américains ». Mais c’est pour détourner l’attention du problème suivant, qui est qu’il y a quelque chose d’incroyable à ce qu’un homme qui ne pouvait pas voler correctement dans un petit avion monomoteur ait piloté un Boeing 757 sur le Pentagone, notamment en raison de la trajectoire qu’il aurait prise, selon les rapports, afin de frapper le Coin 1 au niveau du sol.
Vous vous plaignez que je me réfugie dans « la même bonne vielle bouillie verbeuse de conspirateur sur le mauvais pilote qu’il était, comment il n’aurait pas su décoller, gna gna gna… ». Pourquoi appeler cela de la "bouillie verbeuse de conspirateur», comme si c’était quelque chose que la communauté pour la vérité sur le 11/9 avait crée? C’est la presse dominante en laquelle vous croyez tant qui a signalé l’incompétence d’Hanjour, comme le New York Times, dans un article intitulé « Un stagiaire célèbre pour son incompétence », citant l’un de ses instructeurs disant que Hanjour « ne pouvait pas voler du tout ». Et le rapport que selon lequel peu de temps avant le 11/9, un instructeur de vol « a décliné une deuxième demande [de Hanjour pour une leçon] à cause de ce qu’il considérait comme le faible niveau de pilotage d’Hanjour », a été fait par la Commission sur le 11/9. Pourquoi ne pas, au lieu de continuer à utiliser le terme "complot" d’une façon unilatérale, vous plaindre de la "bouillie verbeuse" du gouvernement quant à Hanjour pilotant un avion géant comme un as ? Je suis vraiment perplexe au sujet de votre attitude à l’égard des impossibilités. Tout comme vous rejetez les preuves scientifiques que l’histoire officielle de la destruction des bâtiments du World Trade Center est physiquement impossible, vous rejetez la preuve que l’histoire officielle sur le vol 77 piloté sur le Pentagone par Hani Hanjour est impossible. Il semble que la foi vous aveugle quand il s’agit de l’histoire officielle sur le 11 Septembre, en disant, en effet : « Et si c’est impossible ? Je le crois de toute façon ».
* * * Lire la 3e partie ici * * *
Traduit par Perry & Dpalpacuer pour ReOpenNews
Note: Matt Taibbi écrit pour le magasine Rolling Stone. Il est l’auteur de The Great Derangement (Spiegel et Grau, 2008). David Ray Griffin est professeur émérite de philosophie des religions et de théologie, Claremont School of Theology et Claremont Graduate University (Californie). Ses 34 livres dont sept sur le 11/9, dont le plus récent est « The New Pearl Harbor Revisited: 9/11, the Cover-Up, and the Expos » (Northampton : Olive Branch, 2008).
c’est un dialogue de sourds
Ce pauvre Matt Taibbi ne cesse de s’enfoncer davantage
Je ne voudrais pas être à sa place
Qu’il n’ait plus à dire que « gna gna gna » pour tenter de disqualifier la parole de celui qu’il a lui-même choisi comme adversaire a quelque chose de touchant
Je me demande jusqu’où il va aller
vivement la suite
« tel le fait que les bâtiments sont tombés tout droit et pratiquement à la vitesse de la chute libre »
Ouch ! Ouïe !
D’après Chandler, WTC 1 à 2/3 de la chute libre, WTC 2, de travers au moins début. Il n’y a que le WTC 7 où l’on peut dire, comme le NIST (enfin le NIST assume sur une petite partie) que le batiment est tombé pile à la vitesse de la chute libre, un tout petit peu plus selon moi.
Ce n’est pas un dialogue de sourd : c’est un dialogue avec un sourd insultant et un théologien d’un calme remarquable.
J’ai jeté l’éponge au milieu, ce dialogue de sourds n’amène nulle part.
Du côté de nos élites, un nouvel allié est venu rejoindre la part majoritaire, interloquée et indignée de l’humanité : le professeur de géopolitique au Collège Interarmé de Défense – sis à l’Ecole Militaire – Aymeric Chauprade, souverainiste opposé à tous les impérialismes, et auteur de Chronique du choc des civilisations (imprimé en décembre 2008 et sorti il y a trois jours), un ouvrage abondamment illustré avec 10 pages qui traitent de « la version officielle contestée » du 11 septembre 2001 (pp.14-24).
Il était déjà l’invité d’ Eric Laurent et de Thierry Garcin en 2007 pour un précédent « ouvrage maître », un « gros livre très important » :
http://forum.reopen911.info/viewtopic.php?id=4277
Je livre ici quelques passages pertinents de ce résumé aux termes soigneusement pesés (l’auteur est en effet chargé d’instruire notre élite militaire, et l’éditeur est réputé pour son sérieux). Parmi les références citées, quelques titres de journaux et de documentaires et quelques noms d’enquêteurs dans le corps du texte, et, à la fin, une courte liste de sites comprenant Complete911timeline (« donne une chronologie critique du 11 septembre et propose des milliers d’articles et de reportages « enterrés» par les grands médias » ), 911Truth.org, Scholarsfor9/11Truth (« rassemble plus de 200 experts et scientifiques »), Reopen911.info (« présente de nombreux articles et répertorie des vidéos, essentiellement américaines » ), et les récents ouvrages de Meyssan (L’effroyable imposture + Le Pentagate, 2007), Griffin (Le nouveau Pearl Harbor, 2006) et Tarpley (La Terreur fabriquée, 2006).
Encarts sur Ben Laden :
« (…) En 1996, Ben Laden déclare ouvertement la guerre aux Etats-Unis. Le Soudan, qui essaie de redorer son blason auprès de l’Occident, après avoir livré le terroriste Carlos aux Français, propose aux Américains de leur livrer Ben Laden. Etrangement, et probablement sous l’influence de la CIA, dont les connexions avec l’islamisme radical restent ambiguës et qui n’entend sans doute pas voir la justice américaine s’y intéresser de trop près, Washington décline deux fois de suite l’offre soudanaise ».
« La puissance financière de Ben Laden, des liens secrets probablement conservés avec quelques membres de sa nombreuse et riche famille et les liens importants de cette dernière avec le complexe pétrolier texan (dont la famille Bush ), ont contribué à alimenter la thèse d’une conjuration islamo-américaine, voire islamo-américano-sioniste après le 11 septembre 2001, thèse fondée sur l’idée de la convergence d’intérêts entre des djihadistes soucieux d’accélérer le réveil du monde islamique, des Américains intéressés par le pétrole irakien, et des Israéliens décidés à bouleverser les frontières du Moyen-Orient »
Sur le 11-9, plus précisément.
« D’abord, les associations des familles de victime qualifient le texte officiel [rapport final de la commission nationale] de « rapport final de l’omission » ».
« Les théories qui remettent en cause la version officielle s’articulent autour de trois sujets distincts : les attentats contre le World Trade Center, l’attentat contre le Pentagone, l’ambiguïté du renseignement israélien ».
WTC : DES TOURS MINEES ?
« L’incendie (…) ne peut être responsable de l’effondrement de bâtiments aux structures d’acier. Alors que le Meridian Plazza de Philadelphie, en 1991, a brûlé dix-neuf heures sans s’effondrer, les tours Sud et Nord se seraient respectivement écroulées au bout d’une heure et deux heures d’incendie, ceci quand le Scientific American (octobre 2001) affirme que rien n’a jamais été construit d’aussi solide que le WTC. L’incendie n’a pas été si violent que le prétend la Commission d’enquête, puisque, selon la FEMA (…) le kérosène s’est volatilisé dans l’explosion (…) Le test dit de Cardington atteste qu’un immeuble d’acier résiste à des températures très supérieures à celle de la combustion du kérosène. Le Fire Engineering Magazine, référence dans la science du feu, soutient qu’aucun bâtiment d’acier n’a jamais été détruit par le feu et que l’enquête sur le WTC ne fut qu’une « farce grossière » ».
« Plus troublant encore est le mystère du bâtiment 7 (…) brutalement désintégré à 17h30. Le « FEMA’s Report on the collapse » reconnaît prudemment que « les détails sur les incendies du bâtiment 7 et la façon dont ils ont provoqué l’effondrement sont inconnus ». Mystère qui débouche sur l’étrange M. Larry Silverstein, propriétaire du WTC seulement depuis le 24 juillet 2001 et qui s’était employé à remplacer le personnel d’entretien et de sécurité (…)
« La thèse des explosifs est illustrée par un autre fait : une carte thermique des gravats du WTC fournie par la NASA montre que, cinq jours après les attentats, la température à l’intérieur des sous-sols du bâtiment 7 et de la tour Sud (où la chaleur est restée piégée) était encore supérieure à la température de fusion de l’acier. Seuls des explosifs comme le C4, qui porte la température à plus de 1600 °C peuvent expliquer la fusion des structures des sous-sols des tours ».
LE PENTAGONE
« Les terroristes, qui provoquèrent la mort de plus de 2500 personnes dans le WTC, auraient-ils été assez stupides pour frapper la seule partie vide d’un bâtiment, le Pentagone, où travaillent habituellement 20 000 personnes ? L’aile touchée était en rénovation ; elle devait voir ses murs et fenêtres renforcés face à une attaque d’un missile de croisière ou d’un drone… Pour frapper cette aile en venant de la direction opposée, l’avion (si c’est le vol 11 77) a dû opérer un virage de 270° »
« Lorsque la navette Columbia a explosé à 65 km au-dessus du Texas en 2003, à la vitesse de 19 000 km/h, avec ses sept astronautes, on a retrouvé des lambeaux humains et des débris de l’appareil sur des centaines de kilomètres. Comment expliquer l’absence de débris significatifs et de morceaux de corps dans le cas d vol AA 77 ? (…) Où sont les 60 tonnes des moteurs, du fuselage, des sièges, des bagages et bien sûr des passagers ?. Le drone Global Hawk ressemble à un petit Boeing. Il est silencieux, vole à 18 000 m. d’altitude sans se faire repérer par les radars (les aiguilleurs ne le verraient donc pas venir ; or ils n’ont justement pas vu venir le vol AA 77) et son explosion laisserait, du fait qu’il est composé pour moitié de fibres de carbone et de résine, seulement 2 tonnes de débris. Avec lui, la pelouse du Pentagone ne serait jonchée que de quelques morceaux d’aluminium peu épais, et de fragments de moteur, à l’image de celui que l’on retrouve sur une photo et qui est bien trop petit pour appartenir à un 757. Officiellement, en décembre 2002, l’armée américaine déplorait la perte de deux Global Hawk en opérations, sans que l’on en connaisse la cause (source : Christopher Bolen, reporter)».
LE RENSEIGNEMENT ISRAELIEN
Le troisième volet de la « théorie du complot s’articule autour des arrestations de citoyens israéliens par le FBI juste après le 11 septembre. Le très officiel mémorandum de la Commission nationale sur les attaques terroristes du 11 septembre (rapport de la Commission du renseignement du Sénat américain), intitulé « La Surveillance israélienne des futurs pirates de l’air et des suspects du FBI dans les attaques du 11 septembre et son échec à donner aux Etats-Unis les avertissements nécessaires : le besoin d’une enquête publique » (publié le 15 septembre 2004), rapporte de nombreux faits qui ne peuvent qu’alimenter la polémique.
Que dit ce rapport du Sénat ? Des groupes israéliens (plus de 125 personnes), sous couvert d’espionnage dans le cadre de la DEA américaine (Drug Enforcement Agency), suivaient sur le sol américain les activités des islamistes. Ces « Israeli DEA Groups » se divisaient en cellules (New Jersey, Hollywood en Floride, etc.), toutes basées à proximité des cellules islamistes. Leurs moyens lourds d’écoute (notamment des communications de mobiles) font croire aux auteurs du rapport qu’ils disposaient très certainement des détails précis de l’opération terroriste en préparation. Le principal groupe israélien jouxtait à Hollywood le centre de commande des opérations terroristes (…) Le matin du 11 septembre, juste après le premier impact sur les tours jumelles, plusieurs membres de la cellule israélienne du New Jersey, écoutés par le FBI, se seraient réjouis au téléphone du succès de l’opération
OPERATION SOUS FAUX DRAPEAU ?
« Si l’on fait la synthèse de ces trois volets, chacun ébranlant fortement la thèse officielle, on voit alors s’esquisser une sorte de complot – pas nécessairement à un niveau gouvernemental ou présidentiel, mais associant obligatoirement des composantes du renseignement américain et (ou) israélien – se superposer au complot islamiste. Une conspiration chargée de réussir un attentat sous « faux drapeau » de façon à justifier des choix politiques américains forts. Al-Qaïda, dont la responsabilité dans le 11 septembre proprement dit n’a jamais vraiment été établie, ne serait dès lors que le réseau exécutant et le responsable visible de cette conspiration. Des avions pilotés à distance auraient été téléguidés sur des tours qui devaient s’effondrer sous l’effet de destructions contrôlées à l’explosif, orchestrées à partir du centre de contrôle du bâtiment 7. Le vol AA 77 aurait atterri sur une base militaire de l’Ohio où il aurait disparu avec ses passagers et il aurait été remplacé par un drone Global Hawk envoyé sur l’aile en réfection du Pentagone (…) »
« Les événements tragiques du 11 septembre auraient alors constitué le premier acte d’une sorte de coup d’Etat invisible limitant les libertés civiles (Patriot Act), et donnant des marges de manœuvre géopolitiques considérables tant à l’Amérique (Asie centrale, Irak, Iran, etc.) qu’à Israël (libéré des contraintes internationales sur la Palestine grâce au spectre du terrorisme international), ainsi que des perspectives économiques nouvelles au complexe militaro-industriel et à l’industrie pétrolière des Etats-Unis (…) ».
Si ce matt manque d’arguments concrets pour démontrer la vo du 11 sept, il ne manque pas de superlatifs pour ridiculiser ce cher David. Ca mauvaise foi ne fait pas l’ombre d’un doute, à croire que les journalistes font tout pour perdre de leur crédibilité dès que l’on arborde ce sujet !!
Un dialogue de sourd, oui.
Taibbi ne pouvait pas se montrer ébranlé par les arguments de Griffin là, sur le coup, et il se peut qu’ils ne se frayent jamais un chemin dans son esprit sauf si sa position devient tellement minoritaire et intenable qu’il soit forcé de tourner sa veste.
Qui ne mène à rien, non.
Il apporte une multitude d’informations qui peuvent amener des gens n’ayant pas défendre une position qu’ils auraient trop ouvertement affichée, ou qui ont une honnétété intellectuelle suffisante pour se remettre en question, à y réfléchir.
ce que la réponse de David Ray Griffin aurait pu-être :
Cher Mr Taibi :
Qu’une nouvelle soit incroyable n’est pas suffisant pour dire qu’elle est fausse.
Qu’un crime soit trop affreux pour être envisagé n’est pas suffisant pour dire qu’il n’a pas été commis.
répondez donc à mes arguments Mr Taibi.
Griffin courageux en face d’un tel imbécile. Il a des arguments techniques à faire valoir, l’autre en face n’en a absolument aucun, c’est criant mais hélas, très souvent pour ne pas dire toujours le cas.
Alors forcément, ça ressemble à un dialogue de sourds même si je penche plutôt pour une esquisse de dialogue entre un type sensé et documentée qui aurait en face de lui un gamin de 6 ans qui fait un caprice …..
Je ne compte pour ma part qu’un seul sourd, que d’ailleurs j’imagine assez jeune, et qui se montre mal élevé et prétentieux (son discours, d’injures et de formules pseudo-littéraires est absolument vide). Comme tjs, bravo à DRG pour sa patience, son éloquence, sa rigueur irréprochable.
Matt Taibbi se comporte comme un vulgaire abruti pour le moins et comme un grand crétin parmi les crétins pour le mieux . Essayer d’avoir un dialogue, une confrontation d’idées avec ce genre de mec, c’est peine perdue .
Alors, il vaut mieux se pencher sur le cas de ceux qui doutent encore sur le 11/9 et leur apporter matiére à réflexion . C’est bien dans ce sens qu’il nous faut agir et se battre pour que la vérité sur le 11/9 puisse enfin émerger sans oublier le pourquoi et le comment de cette sombre affaire et surtout à qui elle a profité et profite encore .
à défaut de convaincre Taibbi ,Griffin nous a une fois de plus convaincus.
Merci Mr Taibbi de vous montrer à la hauteur de la plupart de vos confères (soit très très bas).
Grâce à vous le mouvement pour la vérité sur le 11.9 n’est pas prêt de s’éteindre. Bien au contraire…
A quand un petit débat à la TV pour que tout le monde admire votre sens de la logique ?
Un petit débat à la télé, quand Sarkozy le copains des illuminatis satanistes ne controlera plus les médias pour l’établissement du nouvel ordre mondial avec une élite qui gére tous et un peuple aveugle et ignorant.
Merci David Ray Griffin pour répandre la vérité avec des arguments!
Matt Taibbi aucun arguments qui valide la thése officiel, triste personnage!
La vérité est en train de se révéler au monde entier.
Il ne faut surtout pas abandonner.
L’union fait la force, au fur et a mesure des années les défenseur de la thése la plus logique ( la démolition controlée biensûr) nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir que la vérité soit révélé au grand public.
Quant les faits seronts avérés sur la démolition des tours.
Sa sera le moment de chanter la marseillaises tous en coeur pour renverser l’élite criminelle.
Vive la liberté, vive le droit à la vie, vive le peuple, vive l’humanité.
Illuminati bientôt l’enfer sera votre demeure inch’allah.
A Suivre…
On peut difficilement trouver interlocuteur plus désagréable et intellectuellement méprisable que ce Taïbbi avec constamment à la bouche l’insulte et l’attaque personnelle en guise de réfutation des arguments de DRG .
Assurément, un type très représentatif des médias actuels.
Et bien nous avons ici, d’un côté du ring, Matt Taibbi, spécialiste de la dialectique éristique, de l’autre, David Ray Griffin, formé au débat argumenté et documenté.
Résultat du match : vainqueur par KO, David Ray Griffin.
J’aimerais bien comprendre ce qui fait agir Taibbi ? Et au-delà, ce qui fait que des personnes résistent autant à ne serait-ce qu’étudier les éléments qu’on leur apporte concernant le 11 septembre (je connais des cas…).
Je lance les hypothèses suivantes… Taibbi :
- est débile léger (…),
- ne veut pas reconnaître ses torts (orgueil) ,
- à peur de voir éclater sa vision du monde (pillule bleue),
- joue un rôle qu’il juge rentable, ou qu’on lui a fixé (corruption),
- autres
Les auteurs des attentats savaient comment s’y prendre pour frapper l’opinion. Si l’on veut renverser la tendance, il faut apprendre à passer les messages.
on perd un temps fou a écouter ce genre de propos
Épuisant à lire cet échange est révélateur de la problématique du sujet du 11 septembre.
Les contradicteurs passent très rapidement sur un dialogue de croyances et perdent tout rationalisme.
La raison première est la simple incapacité du contradicteur à imaginer un terrorisme d’état.
Ainsi ce brave Matt, rit aux éclats à l’évocation d’un avion de ligne télécommandé alors que les vols sans pilotes sont au point depuis 1960! Et l’opération Northwoods de 1962 y fait clairement référence.
Mais qu’importe, de nos jours celui qui l’emporte n’est pas celui qui a raison mais celui qui aboie le plus fort et si possible dans le porte-voix médiatique!
Je refuse de fermer les yeux !
C’est mon rôle en tant que être humain avec mon humanité par définition.
Le peuple est-il vraiment devenu un troupeau aveugle? bééé bééé
Le nouvel ordre mondial est-il si bien encrée dans l’inconscient collectif?
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell
Chaque internaute est un média indépendant, informons le peuple car c’est URGENT
Atmoh, j’ai vu ton interview avec le journaliste ; tu parles bien et tu connais bien le sujet. Il faut que tu fasse des plateaux de télévision.
Karl Zero par exemple, je crois qu’il est plutôt conscient de la grande arnaque du 11 septembre. Serait il possible de passé dans sa chroniquee sur bfm je sais pas peut être je rêve mais il faut faire quelquechose faut envoyer des mails partout ou c’est possible, nous sommes nombreux a visité le site quand même on est pas des illuminés ( encore moins des illuminati ). La vérité doit être révéler…
L’association reopen911 pour la vérité sur le 11 septembre c’est pas une blague quand même.
Faut garder espoir mes amis, je crois que toutes les vérités sont bonnes à dire.
La démocratie au niveau mondiale est en danger a cause des événements du 11 septembre. C’est un sujet difficile, pour les médias politiquement correct.
Organisons des manifestations!!! Je suis prêts a coller des affiches!!! Le sujet est trop grave pour être négliger…
« La raison première est la simple incapacité du contradicteur à imaginer un terrorisme d’état. »
Terrorisme d’état ou terrorisme transnational, multiétatique? Aux ramifications tellement ambigües et inédites qu’elles pourraient précipiter plus d’un contradicteur – de quelque bord que ce soit, VO ou anti VO – dans la folie ?
Je pense que Matt Taibbi, comme beaucoup d’autres gens que nous côtoyons chaque jour, est tout à fait prêt à imaginer l’impensable, c’est à dire que des dirigeants supposés protéger leurs concitoyens, aient pu les éliminer brutalement sans l’ombre d’un scrupule…Il est à deux doigts de se laisser convaincre par DRG mais c’est précisément cela qui lui fait horriblement peur et contre quoi il lutte de toutes ses forces (fût-ce avec du « gna,gna,gna »).
Son attitude est essentiellement défensive, ce qui est déjà mieux que le déni (c’est à dire l’occultation du problème par la plupart des gens et des medias). Quand il traite (à plusieurs reprises) son interlocuteur de « fou » c’est juste sa propre peur de » perdre la raison » qu’il projette sur l’autre.
Car quoi de plus perturbant pour le psychisme humain que cette boite de Pandore du 11/9 dont personne ne peut dire ce qui s’en échappera vraiment, une fois le couvercle soulevé ?
Si cette réalité, comme certains le pressentent, dépasse de loin l’entendement et l’imagination humaine – ou du moins nos repères habituels quant au » bien » et au » mal « , QUI combat QUI et pourquoi – alors, la seule logique rationnelle, emprisonnée sur elle-même et sur d’anciens paradigmes, ne pourra pas en venir à bout.
Comme le dit si justement Éric Laurent, en conclusion de son livre « la face cachée du 11/9″ :
– Le 11 septembre m’apparaît comme un astre noir et glacé, un continent profondément enfoui que j’ai tenté en partie d’exhumer.
Je n’avais jamais été confronté à une enquête aussi déroutante et paradoxale où les réponses obtenues suscitaient de nouvelles questions encore plus dérangeantes; où les acteurs et témoins de cette tragédie semblaient afficher plusieurs visages, tenir plusieurs rôles.
Le 11 septembre ressemble à un vaste labyrinthe où une vérité en trompe l’œil dissimule une réalité complexe.[...]
En 2001, lançant la guerre contre le terrorisme, George Bush affirmait : » Ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous. » Il aurait mieux fait de déclarer : » Ceux qui sont contre nous sont avec nous. »
L’ensemble des élites riches du monde contre leurs propres peuples ?
C’est vrai qu’on se perd en conjecture sur les motivations de quelqu’un comme TaÏbbi qui a recours à l’insulte pour masquer le vide de son argumentation. Signe de faiblesse.
On essaye bien de le disculper d’une accusation de corruption en disant qu’il n’arrive pas à imaginer un autre scénario que celui de l’officialité;
Mais quand on se met à craindre pour l’avenir de la démocratie après le 911, combien sommes-nous à pouvoir imaginer au contraire qu’il pourrait s’agir d’une évolution logique que de conduire à une véritable guerre contre la population.
Après tout, un révolutionnaire de 1789 n’a-t-il pas écrit qu’il préférait détruire la population plutôt que de l’autoriser à penser différemment…
Wow! Perspicace et excellement dit CATHY DES AIRS! Ca fait du bien, Merci!
GO’AULD, en effet. Il doit y avoir une méthode logique pour comprendre l’obstination des gens intelligents et instruits à obstruer le passage de la raison pour ne pas dire la vérité….. c’est sidérant. Incompréhensible… Outre la censure sans gêne des médias, la peur est si grande de perdre la face en étant associé avec les térribles négationnistes…. si grande qu’elle arrive à flouer des populations entières et à entraver tout débat libre et constructif….. enfin. Il faut garder le morale…
Oui ATMOH, comme dit CATHY DES AIRS, c’est une boite de Pandore et le citoyen lambda est loin de se douter de la technologie éxistante (comme les avions de ligne télécommandés) genre HAARP, maïs OGM spermatocide et autre jou-jou du diable… J’ai chancellé sous le vertige en ouvrant cette boite de Pandore mais j’ai tellement appris grace à vous depuis le mois de mai dernier! Merci infiniment!
David Ray Griffin: « Mais la Terre est ronde ! »
Matt Taibbi: « Gna gna gna ! »
Merci Monsieur de contribuer à crédibiliser notre mouvement.
« Mouvement » : quelque chose qui bouge, évolue. Contraire: conservatisme, rigidité, dogmatisme. Par extension: fanatisme.
Et bien en tout cas j\’accorde le mérite à taibbi de ceci: il ne m\’a pas convaincu de son point de vue. Ce qui me fait me demander s\’il y a un quelconque intérêt pour lui de convaincre. Je ne le crois pas et çà expliquerait en partie son mépris et sa \ »non recherche de vérité\ ».
Peut-être que s\’il souhaitait réellement le bien être de Griffin (et le nôtre par là même), se donnerait-il la peine d\’argumenter sérieusement.
A qui veut on du bien, généralement? A des personnes dont on se sent proche, en empathie d\’une certaine manière. Et j\’ai été surpris d\’un ou deux passages où le dialogue a commencé à prendre, un peu, car les deux interlocuteurs se rangeaient sur la même ligne intellectuelle, notamment le passage sur le maire de N-Y, Giuliani. C\’est la seule argumentation qui m\’a paru valable chez Taibbi quand il dit que Giuliani n\’a certainement pas laissé faire \ »pour épargner un désamiantage à la ville\ ». Alors, j\’ai peut-être sauté un passage ou mal compris l\’interprétation de Taibbi, mais je suis d\’accord sur ce point, qui, du coup soulève une autre question SI il était au courant, pourquoi a t\’il laissé faire?
Et cette question m\’amène à deux autres conclusions:
-En effet il ne faut pas argumenter sur des \ »si\ », des \ »à priori\ ». Si c\’est ce qu\’à fait Griffin sur ce point, et bien c\’est regrettable mais çà prouve au moins que nul n\’est parfait et il m\’est d\’autant plus sympathique. D\’autre part c\’est la tendance générale à mes questions: \ »pourquoi..pourquoi?!\ »
-Si on a pas de preuve de ce qu\’on avance, en effet nous devons nous prémunir des amalgames fâcheux en conservant pour la discussion autour du feu entre amis des \ »possible que\ », \ »et si\ ».
On a pas la Preuve que c\’était un global Hawk (pourquoi pas un autre modèle?), on a pas la preuve que ce n\’en était pas un. En ce cas, moi je dis \ »terrain glissant\ », amenant au genre d\’échange qu\’on peut lire dans ce débat taibbin/griffin, car, on le voit, griffin est constamment obligé de recentrer, pour tenter de revenir sur des points essentiels et il faut faire preuve de psychologie, plus on cherche à étayer en assommant de faits un auditeur, plus on perd son attention.
Je crois deux choses:
il est possible que ce soit un missile OU un drone (ce qui là encore est différent).
il est possible que ce soit un pirate de l\’air, qui n\’a jamais eu que fiche d\’apprendre à piloter, décoller ou atterrir, mais dont il a peut-être été nécessaire de lui faire croire qu\’il serait capable de le faire, ou, alors, dont il a été nécessaire de lui faire apprendre quelques rudiments pour tenir le manche le temps que le contrôle automatique prenne le relais.
Malheureusement pour moi, je crois aussi possible que ce pirate soit une fausse piste, laissée là exprès pour accréditer la version des kamikazes.
Et tout ça pour une simple raison, on a pas les preuves permettant de justifier n\’importe laquelle de ces hypothèses, juste des déductions. Ces déductions tiennent pourtant aux images de l\’immeuble détruit et de l\’absence de débris pour ce qui est de réfuter l\’avion de ligne. Et je suis donc convaincu qu\’il n\’y avait pas d\’avion (ni de pirate dans un quelconque cockpit) mais je n\’ai aucune preuve de qui a utilisé un drone/missile contre qui. Unqiuement des spéculations basées sur des théories. Je crois qu\’il faut savoir rester dans la limite, quitte à ronger son frein.
Pour la parabole de la boîte de Pandorre, je suis pour, bien entendu. Résolver l\’affaire ne concluera rien et ne sera qu\’un énorme commencement. Je crois que c\’est çà qui, d\’une part, fait très peur aux gens, plus que la possibilité d\’être ou avoir été manipulés (la preuve, Taibbi dit lui-même que les populations sont manipulées à outrance -donc lui-même- et cela ne l\’empêche pas de dormir, visiblement). D\’autre part, l\’aspect tellement cafouilleux de toute cette affaire sur de très nombreux points me laisse penser qu\’\ »ils\ » s\’en foutent complètement qu\’\ »on\ » ouvre la boîte de pandorre un jour, ce que je constate c\’est qu\’\ »ils\ » attendent d\’avoir les meilleures circonstances possibles pour y \ »survivre\ ». En organisant un \ »coup\ » on est toujours obligé de prendre en compte son échec et, justement, çà implique tellement de monde, qu\’il est statistique que çà fuite. Je n\’en attends pas moins de personnes qui planifient à des niveaux qui nous sont difficilement concevables. Il n\’y a qu\’à faire ce constat simple, partout,dans le monde, tout est fait dans la précipitation pour amener au maximum les populations à accepter d\’être ultra contrôlées.
Pourquoi?
Je pense réellement qu\’on est pas au bout de nos surprises et que de toutes façons dans les deux cas on est piégés, découvrir la, les, vérités sur le 11/9 ou pas ne changera rien au monde qu\ »\’ils\ » nous ont préparé. Toute l\’énergie que nous déployons à essayer de comprendre cette seule journée et ses ramifications devrait être l\’occasion de se pencher sur la globalité des problèmes, ce à quoi fait référence Taibbin et que Griffin ne réfute pas, heureusement. Dialogue de sourds, oui, pas mal, mais très éclairant quand même sur la psychologie des deux intervenants.