Les journalistes étatsuniens et les crimes de guerre
Par Peter DYER, pour Consortium News.
Traduit et publié par Le Grand Soir, le 16 octobre 2008
Commentaire : Cette année aux USA, les médias ont salué l’ouverture d’un “Newseum” (musée du journalisme – NdT) de 450 millions de dollars à Washington dans une autocélébration du journalisme étatsunien. Pourtant, au lieu des claques dans le dos, ces grands médias auraient pu exprimer quelques remords pour leur complicité dans la propagande de guerre de l’Administration Bush qui a servi de justification à l’invasion de l’Irak.
Un journaliste indépendant, Peter Dyer, fait remarquer que le Tribunal de Nuremberg a considéré qu’un tel soutien médiatique à des crimes de guerre constituait lui-même un « crime ». Le 16 Octobre est un anniversaire qui devrait intéresser de près les journalistes qui ont soutenu l’invasion et l’occupation de l’Irak.
photo : Julius Streicher, pendu à Nuremberg.
Profession : journaliste.
Crime : propagande de guerre
"il serait difficile de nier qu’ils ont du sang sur les mains"
Les journalistes étatsuniens et les crimes de guerre
Il y a soixante-deux ans, le 16 octobre 1946, Julius Streicher fut pendu.
Streicher faisait partie d’un groupe de 10 Allemands exécutés au lendemain du premier procès du Tribunal de Nuremberg – un procès qui dura 40 semaines avec, au banc des accusés, 22 des nazis les plus importants. Chacun de ces accusés était jugé pour au moins deux des quatre crimes définis par la Charte de Nuremberg : crime contre la paix (agression), crime de guerre, crime contre l’humanité et conspiration.
Tous les condamnés à mort étaient d’importants officiels du gouvernement allemand ou des chefs militaires. Tous, sauf Streicher. Julius Streicher était journaliste.
Rédacteur en chef du journal violemment antisémite, Der Stürmer, Streicher fut jugé coupable et, selon les termes du jugement, « l’incitation au meurtre et à l’extermination, au moment même où les Juifs en Europe de l’Est se faisaient tuer dans les plus horribles conditions, constitue à l’évidence un crime contre l’humanité. »
Dans son plaidoyer contre Streicher, le procureur britannique Lieutenant Colonel M.C. Griffith-Jones déclara : « Monsieur de juge, il se peut que l’accusé n’ai pas été directement impliqué dans les crimes contre les Juifs… Nous soutenons néanmoins que son crime n’en est pas moins grave parce qu’il a rendu ces actes possibles, rendu ces crimes possibles, crimes qui n’auraient jamais été commis sans son soutien et celui de ses semblables. Il a mené la propagande et l’éducation du peuple allemand à cette fin. »
A Nuremberg, le rôle primordial joué par la propagande fut confirmé, non seulement par l’accusation et le jugement rendu, mais aussi par le témoignage du plus célèbre des accusés nazis, le Reichsmarshall Hermann Goering :
« Les guerres modernes et totales se déroulent, à mon avis, selon trois axes : la guerre des armes sur terre, dans l’air et sur mer ; la guerre économique, qui est devenue une partie intégrante à toute guerre moderne ; et, troisièmement, la guerre de propagande, qui est aussi un élément essentiel de la guerre. »
Deux mois après l’exécution des condamnés à Nuremberg, l’Assemblée Générale des Nations Unies vota la résolution 59(I) qui déclare :
« La liberté de l’information requiert un élément indispensable qui est la volonté et la capacité d’en user sans en abuser. Elle nécessite comme principe de base l’obligation morale de rechercher les faits sans préjugés et de diffuser l’information sans intention malveillante. »
L’année suivante, une nouvelle résolution de l’Assemblée Générale fut adoptée : résolution 110 qui « condamne toute forme de propagande, dans tous les pays, qui tente de provoquer ou d’encourager toute menace contre la paix, toute violation de la paix ou tout acte d’agression. »
Les résolutions de l’Assemblée Générale des Nations Unies n’ont pas force de loi, mais les résolutions 59 et 110 pèsent d’un poids moral considérable. Ceci parce que, comme l’ONU elle-même, ces résolutions constituent l’expression même d’une réaction à la brutalité et aux souffrances engendrées par deux guerres mondiales et le désir universel d’éviter de nouveaux massacres.
Crimes de propagande
La plupart des juridictions n’assimilent pas la propagande de guerre à un crime. Cependant, plusieurs journalistes ont récemment été condamnés pour incitation au génocide par le Tribunal Pénal International pour le Rwanda.
Les efforts déployés pour criminaliser la propagande de guerre se heurtent à une résistance déterminée, particulièrement celle des États-Unis, et le combat est loin d’être gagné. Pourtant, sur le terrain purement légal, les choses sont claires : si l’incitation au génocide est un crime, l’incitation à l’agression, autre crime défini par Nuremberg, pourrait et devrait l’être aussi. Après tout, l’agression – le déclenchement d’une guerre sans provocation – est « le crime international par excellence qui ne se distingue des autres crimes de guerre qu’en ce qu’il englobe à lui tout seul l’ensemble des autres crimes, » selon les termes du jugement rendu à Nuremberg. Criminelle ou pas, une bonne partie du monde considère l’incitation à la guerre comme un acte moralement indéfendable.
À la lumière de ce qui précède et de la recette de Goering (une guerre, c’est des armes, une guerre économique et de la propagande) il est instructif d’examiner le rôle joué par les journalistes et les propagandistes de guerre étatsuniens dans le déclenchement et le soutien à la guerre.
L’Administration Bush a commencé à vendre l’invasion de l’Irak au peuple étatsunien peu après le 11 septembre 2001. Afin de coordonner les efforts, le chef de cabinet de George Bush, Andrew Cars, créa au cours de l’été 2002 un Groupe Irak de la Maison Blanche (White House Iraq Group – WHIG) dont l’objectif était expressément le « marketing » de l’invasion de l’Irak.
Parmi les membres de ce groupe, on trouvait les personnalités médiatiques/propagandistes Karen Hughes et Mary Matalin [toute ressemblance avec la France n’étant que… - NdT]. Le groupe WHIG était remarquable non seulement pour son mépris à l’égard de la vérité, mais aussi par la candeur avec laquelle il reconnaissait mener une campagne de publicité. Un article du New York Times du 7 septembre 2002, intitulé « la Terreur tracée : la stratégie ; les assistants de Bush définissent une stratégie pour vendre leur politique », révéla :
« Selon des officiels de la Maison Blanche, l’Administration suivait un plan méticuleusement préparé pour convaincre l’opinion publique, le Congrés et ses alliés de la nécessité d’affronter la menace posée par Saddam Hussein… »
« Selon les lois du marketing, » a dit Andrew H. Cars Jr, chef de Cabinet à la Maison Blanche et coordinateur du projet, « on ne peut pas introduire de nouveaux produits en plein mois d’aout. » Comme si le « produit » – l’invasion injustifiée d’un état souverain – n’était qu’un bien de consommation, une voiture ou une émission de télé. L’argument de vente inventé fut « le danger imminent » posé par les armes de destruction massive irakiennes. En d’autres termes, le travail du groupe WHIG était avant tout l’incitation à une guerre d’agression par le biais d’une propagande de la peur.
Dans cet esprit, le membre le plus éminent du WHIG, la Conseillère en Sécurité nationale Condoleezza Rice, lors d’une interview accordée à Wolf Blitzer de CNN, brandit le spectre d’un holocauste nucléaire déclenché par l’Irak,
« Nous savons qu’il y a eu des livraisons à l’Irak, par exemple, de tubes d’aluminium d’aluminium de haute qualité qui ne peuvent servir qu’à la création d’armes nucléaires, à l’enrichissement de l’uranium… Le problème est que nous ne saurons jamais exactement à quel moment (Saddam Hussein) pourra disposer d’armes nucléaires. Mais nous ne voulons pas voir ces soupçons se transformer en champignon atomique ».
Cette image de champignon atomique fut une des plus marquantes de toute la guerre de propagande de la Maison Blanche. Elle fut inventée par Michael Gerson quelques jours plus tôt lors d’une réunion du groupe WHIG. La présence d’armes de destruction massive en Irak constituait la clé de voute de la campagne de l’Administration Bush. D’autres éléments importants étaient les liens entre Saddam Hussein et Al Qaeda et par conséquent l’implication de l’Irak dans la tragédie du 11 Septembre.
Tout était faux. Mais en termes de propagande, il y a vérité lorsqu’on réussit à vendre le produit.
SOUMISSION DES MÉDIAS
Le rôle joué par les grands médias étatsuniens au cours des préparatifs de l’invasion contre l’Irak fut marqué par leur soumission généralisée à l’Administration Bush et leur abandon des devoirs les plus fondamentaux quant à l’opinion publique. Cette responsabilité est affirmée non seulement par la résolution 59 mais aussi par le Code d’Éthique de l’Ordre des Journalistes Professionnels, qui précise : « les journalistes doivent vérifier la véracité de l’information de toute source et doivent veiller à ne pas commettre une erreur involontaire. »
Judith Miller, journaliste influente au New York Times, en s’abstenant de vérifier l’information, a joué un rôle dans la campagne de l’Administration Bush visant à convaincre l’opinion publique d’attaquer un pays qui ne représentait aucune menace. Bien qu’elle n’ait pas été la seule, et loin de là, Miller a probablement eu une responsabilité plus grande que tout autre journaliste pour avoir distillé la peur devant des armes de destruction massive imaginaires. [ndt : le New York Times a finalement licencié Judith Miller pour non-respect de la déontologie – pour l’affaire Valery Plame notamment. L’auteur de cet article semble sous-estimer le travail conscient et volontaire entrepris par Judith Miller dans la guerre contre l’Irak.] A cet égard, elle, comme d’autres journalistes influents qui faillirent, porte sa part de responsabilité morale, sinon pénale, pour les centaines de milliers de morts, les millions de réfugiés et tout le carnage, destruction et souffrances humaines de l’opération « Liberté pour l’Irak ».
Cela dit, certaines personnalités éminentes des médias étatsuniens ont fait beaucoup plus que d’omettre la vérification des sources. Certains ont activement et passionnément encouragé les étatsuniens à commettre et/ou approuver des crimes de guerre, avant et pendant l’agression contre l’Irak.
Parmi les plus connus, on trouve Bill O’Reilly de Fox News qui – à la fois pour l’Afghanistan et l’Irak – a soutenu des crimes interdits par la convention de Genève tels que les punitions collectives contre les civils (Gen. Con. IV, Art. 33) ; l’attaque de cibles civiles (Protocol I, Art. 51) ; la destruction des réserves d’eau (Protocol I Art. 54 Sec. 2) et même la famine (Protocol I, Art. 54 Sec. 1).
Le 17 septembre 2001 : « les États-Unis devraient bombarder les infrastructures de l’Afghanistan et les réduire en miettes : l’aéroport, les centrales électriques ; les réserves d’eau, les routes » s’ils refusent de livrer Ben Laden aux États-Unis. Plus tard, il ajouta : « Ce pays est très primitif. Et leur retirer la capacité d’exister au quotidien ne sera pas compliqué… Il ne faut pas viser les civils. Mais s’ils ne se soulèvement pas contre leur gouvernement criminel, ils crèveront de faim, point final ».
Le 26 mars 2003, quelques jours après le déclenchement de l’invasion de l’Irak, O’Reilly a déclaré : « Certains pensent que nous aurions du accorder aux habitants de Bagdad 48 heures pour évacuer la ville, les avertir en larguant des tracts et en diffusant des messages à la radio et tout ça. Vous avez 48 heures pour dégager, après nous rasons la ville. » [voir Peter Hart “O’Reilly’s War : Any rationale—or none—will do” chez Fairness & Accuracy in Reporting, Mai/Juin 2003]
Punition collective
Un autre journaliste très influent, lauréat du prix Pulitzer et ancien rédacteur en chef au New York Times, le feu A.M. Rosenthal, a aussi défendu les attaques contre des cibles civiles et les punitions collectives dans le cadre de la guerre contre les nations musulmanes du Moyen-Orient. Le 14 septembre 2001, dans un article intitulé « Comment les États-Unis peuvent gagner la guerre », Rosenthal écrivit que les États-Unis devraient laisser à l’Afghanistan, l’Irak, la Lybie, la Syrie et le Soudan trois jours pour réfléchir à un ultimatum leur enjoignant de livrer tous les documents et informations relatifs aux armes de destruction massive et les organisations terroristes. Pendant ces trois jours, « les habitants de ces pays seraient encouragés 24/24h par les États-Unis d’évacuer la capitale et les grandes villes, parce qu’à l’aube du quatrième jour, tout serait rasé. »
Figure médiatique de la droite, Anne Coulter, à l’émission Sean Hannity Show le 21 juillet 2006, appela à une autre guerre et à plus de représailles contre les civils, cette fois contre l’Iran. « Eh bien, je n’arrête pas d’entendre dire que nous ne trouvons pas le matériel nucléaire, et qu’il pourrait être enterré dans des grottes. Et si nous les bombardions de fond en comble jusqu’à qu’ils ne puissent même plus construire un poste de radio ? Alors, ça n’aurait plus d’importance s’ils possèdent le matériel nucléaire. »
Cette pratique des personnalités des grands médias étatsuniens qui consiste à promouvoir des guerres d’agression date d’avant le 11 Septembre. Thomas Friedman, trois fois lauréat du prix Pulitzer, a publié un appel virulent en faveur de crimes de guerre, dont la punition collective des Serbes et la destruction de leurs réserves d’eau, au moment de la crise du Kosovo :
« Mais si la seule force de l’OTAN est celle de pouvoir bombarder sans fin, alors il faut en tirer le maximum. Passons à une vraie guerre aérienne. Que l’on puisse encore organiser des concerts de rock à Belgrade, ou faire des promenades du dimanche, tandis que d’autres Serbes « nettoient » le Kosovo, est scandaleux. Belgrade devrait être une ville plongée dans le noir : chaque centrale électrique, chaque aqueduc, chaque pont, chaque route et chaque usine en rapport avec la guerre doit être visée.
Que ça vous plaise ou non, nous sommes en guerre contre la nation Serbe (et les Serbes sont d’accord là-dessus), et les enjeux doivent être très clairs pour eux : pour chaque semaine que vous passez à ravager le Kosovo, nous vous pulvériserons dix ans en arrière. Vous voulez retourner à 1950 ? Nous pouvons vous faire retourner à 1950. Vous préférez 1389 ? Va pour 1389. » [New York Times, avril 1999]
Ces commentaires à l’emporte-pièce, parfois même sur le ton de la plaisanterie, sur l’imposition d’une guerre contre des pays relativement faibles, sont formulés par des journalistes et personnalités étatsuniens au sommet de la profession. Chacun touche un public de plusieurs millions. Il est difficile d’exagérer leur influence.
Pour ne parler que de ces dix dernières années, les destructions et les massacres engendrés par le « crime international par excellence » de l’agression étatsunienne ont été facilités par cette influence insouciante, irresponsable et/ou malveillante. Malheureusement, les paroles du Procureur de Nuremberg Griffith-Jones sur la propagande du journaliste allemand Julius Streicher s’appliquent aujourd’hui pour certains des journalistes les plus influents d’un pays qui, il y a 60 ans, représentait un espoir à Nuremberg :
Streicher « a rendu ces actes possibles, rendu ces crimes possibles, crimes qui n’auraient jamais été commis sans son soutien et celui de ses semblables. »
En 1947, l’Assemblée Générale des Nations Unies adopta la résolution 127 dans laquelle « l’Assemblée Générale … invite les gouvernements des états membres … à étudier les mesures à prendre au niveau national, dans le cadre de la légalité constitutionnelle, contre la diffusion d’informations fausses ou déformées qui seraient en mesure de porter atteinte aux relations d’amitié entre deux états. »
Malheureusement, 60 ans plus tard, peu de progrès ont été accomplis. La propagande de guerre est toujours légale et très vivante – florissante même, comme on peut le constater dans les appels réitérés à envahir un autre pays qui n’a jamais menacé les États-Unis : l’Iran.
Dans l’état actuel des choses, avec les États-Unis qui sont toujours la plus grande puissance militaire au monde, les propagandistes étatsuniens qui ont permis l’invasion de l’Irak et d’autres guerres d’agression n’ont pas de souci à se faire quant à leur responsabilité devant les principes de Nuremberg. Et pourtant, il serait difficile de nier qu’ils ont du sang sur les mains.
Peter Dyer
Vous prétendez sans doute qu’il n’y a que les journalistes américains qui devraient être sur les bancs des accusés et les Français, Anglais, Allemands, Espagnols, Italiens etc… dans leur fallacieuse V.O. du 9/11 ne devraient pas l’être sans doute ? Il n’y a que les médias américains qui soient pourris jusqu’à l’os ? Ne surtout pas se souvenir de la cabale dont furent l’objet Chirac et plus encore de Villepin après son discours à l’Onu. Sur le sujet Chirac n’eut pas le droit de donner une interview mais de devoir répondre à un interrogatoire en règle par des journaleux totalement hystérisés. Et que dire de la présentation systématiquement fallacieuse des banlieues où ne résideraient d’ailleurs que des Arabes et des Africains. Comment couvrirent-ils les évènements de Banlieue de 2005, à qui les imputèrent-ils ? Comment contribuèrent-ils par un rentre-dedans sans précédent à mettre Sarkozy au pouvoir ?
Quant au procès de Nûremberg, que l’on nous présente comme une grande victoire de la justice où un seul journaliste fut condamné alors que toute la presse d’entre les deux guerres, le cinéma, le show-bizz de l’époque sont impliqués jusqu’à la garde n’est pas un scandale mais une infamie . Le Welt autrichien et les Berstelmann s’en sont très bien sorti, trop bien, trop. Cet article c’est l’hôpital qui se fout la charité et comme toujours leçon de morale en sus. D’ailleurs assez intéressant comme est minimisé le rôle de certain(e)s pour mieux accabler les morts qui ne risquent pas de passer en jugement sauf le dernier.
Pour ma part je crois uniquement les journalistes des médias indépendants . Quant aux autres que dire, à part qu’ils ont une enclume sur la tête, prête à tomber . Les moyens de pression sont nombreux, aujourd’hui ! De là à les pousser en justice pour avoir obéit aux ordres de leur supérieurs, sans compter la censure des rédacteurs, c’est loin d’être à l’ordre du jour !
« La politique, c’est l’art d’empêcher les gens de se méler de ce qui les regarde » disait Paul Valéry. Ce à quoi on peut ajouter « et le journalisme est aujourd »hui son porte voix et son valet de pied »
Ce Streicher n’était qu’un fusible, l’arbre qui cache la forêt. Bien pratique pour cacher les innombrables magouilles qui avaient lieu en coulisse et dont les Américains sont passés maîtres en la matière.
L’Histoire jugera les journalistes à leur juste place.
Le journalisme est mort, s’est auto-détruit. La liberté et la conscience implique que chaque citoyen devienne son propre médium et journaliste, ne se laisse plus dicter sa pensée et sa conduite par ce qui relèvent du propagandisme le plus éculé en fabriquant tous les jours des écrans (!!!) de fumée entre la population et le monde réel.
Voici une occasion unique pour tous de prendre enfin son destin en main. Ne le laissez pas filer…
Fellasha n’avez vous pas compris qu’il etait temps qu’on se remette tous en cause? Americain, francais, georgiens, juifs, allemands norvegiens … martiens….
;-)
Le tribunal de Nuremberg fut avant tout le tribunal des vainqueurs. Dans ce tribunal se trouvaient des juges qui avaient participés aux procès truqué de Moscou de 1936 à 1940, au cours desquelles Staline envoya à la mort toute la génération de communiste de 17-21 opposée à Staline ou en mesure de constituer une alternative de rechange à ce criminel de Staline.
Dans ce tribunal, seuls les témoignages à charges étaient admis comme des preuves…
Pour valider l’accusation, le responsable du camp d’Auchwitz fut torturé.
Le tribunal de Nuremberg est l’archétype de la Propagande. Goebbels a tout appris des étatuniens !
le procès de Nuremberg a occulté l’exécution par Staline de 4 500 officiers polonais découverts dans le charnier de Katyn, tout commes les bombardements au napalm sur les populations civiles alllemandes, comme l’« holocauste nucléaire » d’Hiroshima et de Nagasaki.
De nombreux responsables nazis en fuite ont échappé à son verdict et certains d’entre eux ont même été utilisés et protégés par les anglos-saxons à l’époque de la guerre froide.