11 septembre : le spectre du grand complot (lesoir.be)
Note de ReOpenNews:
Il nous semble important sinon nécessaire de rappeler que ce sont les “conspirationnistes” US qui les premiers ont averti leurs compatriotes des effets sanitaires catastrophiques de l’effondrement des tours du WTC lors du 3e anniversaire des attentats. La conférence qui s’était tenue à NYC avait été filmée et diffusée en DVD sous le titre Confronting the Evidence (voir les 15 premières minutes): aucune rédaction n’avait alors jugé bon d’en parler, alors que toutes avait reçu ce DVD.
Autre vérité d’abord mise en évidence par les “conspirationnistes” et qui est maintenant acceptée par la presse grand public: l’origine militaire des lettres à l’anthrax postées dans les semaines qui ont suivi le 11/9. Le professeur Francis A. Boyle explique très bien dans son livre Guerre Biologique et terrorisme comment et pourquoi il a très tôt alerté le FBI que le laboratoire de l’USAMRIID à Fort Detrick (pour la recherche militaire sur les armes biologiques) dépendant du Pentagone devait être considéré comme le lieu d’origine possible du type d’anthrax hyper sophistiqué utilisé, entre autres, contre les sénateurs Daschle et Leahy. pendant ce temps-là, la plupart des médias relayaient les mensonges de l’administration Bush sur une origine islamiste voire irakienne de cet agent pathogène…
Merci à vous de lire les lignes qui suivent à la lueur de ces informations.
11 septembre : le spectre du grand complot
Par LUIS LEMA pour le quotidien belge Le soir, le jeudi 11 septembre 2008
Les contre-vérités assénées par Bush pour justifier la guerre en Irak ont nourri soupçons et fantasmes autour du complot.
NEW YORK,
Cela se passait il y a quelques jours, à la convention républicaine de Saint Paul. Sur l’écran géant, les tours du World Trade Center s’effondraient, la fumée s’échappait de partout, les gens couraient affolés. A ces images, vues et revues des milliers de fois en sept ans, succédaient celles du ressaisissement, avec un maire de New York de l’époque, Rudolph Giuliani, se rendant sur les lieux de l’attentat aux côtés des équipes de sauvetage. Mais avec, surtout, un absent de taille : George Bush. Invisible. Inexistant.
Les attentats du 11 septembre 2001 ont bien sûr été centraux dans la vie américaine depuis lors. C’est sur eux que s’est fondé l’essentiel de la politique internationale de l’administration Bush, de la chasse à Oussama Ben Laden (que le président a promis de ramener « mort ou vif » mais qui reste introuvable) à la guerre en Afghanistan et en Irak. Pourtant, jamais peut-être une administration ne s’est basée sur une pareille série d’erreurs de jugement et de mensonges pour mener à bien sa politique. Si George Bush n’apparait pas sur les clips de campagne visant à rappeler le traumatisme de toute une nation, c’est que même les républicains doivent aujourd’hui admettre l’évidence : le lancement de la guerre d’Irak a été fondé sur des contrevérités. Son déroulement a été obscurci, à la Maison Blanche, par des manœuvres mensongères incessantes. Du lien « indiscutable » entre Saddam Hussein et Ben Laden, à la proclamation de « Mission accomplie » faite par George Bush le 1er mai 2003, les actions de son administration apparaissent en bonne partie orchestrées comme une vaste campagne de désinformation.
Ces circonstances sont sans doute pour beaucoup dans la survivance de la théorie du complot qui, sept ans plus tard, continue de fleurir aux Etats-Unis. Sur les lieux mêmes de l’effondrement des tours, à Ground Zero, mais aussi en marge de chaque manifestation contre la guerre d’Irak, les tenants de cette thèse, bien que minoritaires, continuent de brandir leurs pancartes : le 11 Septembre était un « inside job », proclament-ils. Les tours ont été dynamitées. C’était un coup monté de toutes pièces pour provoquer l’invasion de l’Irak, pour s’assurer la mainmise sur le pétrole ou pour justifier la destruction du WTC en passe de devenir un gouffre financier pour leur propriétaire.
Dans un pays où les théories conspirationnistes ont toujours eu un certain succès (de l’assassinat de John Kennedy au Watergate), une fabuleuse machine s’est mise en marche visant à prouver la réalité de cette thèse. Sur internet, les films qui détaillent par le menu la prétendue impossibilité que les événements se soient passés comme ils ont été expliqués se comptent par centaines.
A lui seul, l’un des plus populaires, Loose Change, a été vu par des centaines de milliers d’internautes. Sans souscrire entièrement à cette thèse du complot, une bonne partie des Américains (au moins un quart d’entre eux) expriment des doutes sur la version officielle et affirment que toutes les explications n’ont pas été fournies par les autorités.
Au centre de ce scepticisme figure toujours la « Tour 7 » du World Trade Center, ce bâtiment qui s’est écroulé longtemps après les autres. Cette tour était le siège d’une partie des bureaux de la CIA (Central Intelligence Agency), du Secret Service et du centre des opérations de secours de la ville de New York. L’immeuble avait été entièrement évacué. Il s’est effondré sur lui-même alors qu’aucun des deux avions ne l’avait percuté. Dans un sondage, 16 % des personnes interrogées affirment qu’elles jugent « possible » ou « probable » que des explosifs aient été utilisés pour faire tomber cette tour.
Pour tenter de mettre fin aux spéculations, des enquêteurs fédéraux ont dévoilé fin août un rapport qui écartait l’usage d’explosifs. « L’écroulement de la Tour 7 n’est plus un mystère », assurait l’un des responsables de l’enquête, Shyam Sunder, en se fondant sur plusieurs études modélisées qui concluaient à la responsabilité de l’incendie qui s’était propagé. Cependant, cette nouvelle étude, qui s’ajoute aux milliers de pages d’enquête déjà produites par le National Institute of Standars and Technology ainsi que par le Département d’Etat, n’a pas réussi à convaincre les sceptiques.
Un groupe d’architectes, notamment, mené par le Californien Richard Gage, et qui se proclament eux-mêmes « architectes et ingénieurs pour la vérité du 11 Septembre » continue de clamer ses vues un peu partout sur l’internet. Interrogé sur ces soupçons persistants, Shyam Sunder haussait les épaules : « Notre travail consistait à mettre en avant des arguments scientifiques, disait-il. Je ne suis pas psychologue. »
C’est incroyable d’enfiler des perles sur cinquante centimètres de fil pour affirmer qu’on n’obtient pas un collier…
Excellente formule, c’est un resumé saisisant de l’article. « ceci n’est pas un collier »
A se demander si c’est de l’obstination aveugle ou un moyen de contourner la censure…
C’est surtout un bon moyen, d’abrutir tout le monde, afin d’assurer un objectif : l’election d’un républicain, pour continuer la razia pétrolifère .
cet article est un bon résumé… il est mesuré et ne cède pas au sensationnalisme de certains arguments de Loose Change par exemple. Et c’est une bonne stratégie pour éviter la censure selon moi, car les arguments clinquants, « complotistes », « conspirationnistes » les plus extrêmes sont très faciles à décrédibiliser (Cf. JM Bigard qui a parlé des éléments les plus limites…) et très peu dérangeants pour la version « officielle ». Alors que des éléments softs et bien choisis posent plus de soupçons auprès de tout le monde, et sont donc au final plus efficaces,selon moi.
c’est drole, la conclusion contredit le contenu de l’article, c’est un peu tordu.
Mi-figue, mi-raisin…
Je conseille de lire les commentaires des lecteurs sur cet article, commentaire disponibles sur le FORUM de ce même quotidien. Bien que tout cela soit très décousus, cela montre la difficulté d’un débat contradictoire, mais cela n’en ressemble pas moins à un embryon à un stade encore informe.
La lecture de ces commentaires m’a pour ma part fait douter de la version officieuse par rapport à la version officielle, ce qui m’a permis de mieux ressentir comment certaines personnes peuvent soutenir la version officielle. Reste que je ne peux toujours pas m’empêcher de sympathiser avec la version officieuse car ce sont ces questions qui obligent aux lumières d’un débat contradictoire sans pour autant avoir envie de me mêler à ce débat car la seule question que mérite ce débat, c’est la question d’une nouvelle enquête que manque cet article : comment débattre de ce dont on a pas les compétences de débattre ?!? Les gens finissent par se battre plutôt que de débattre et cela finit en attaques personnelles hors débat ! Voilà ce que j’ai retenu comme impression de ce FORUM, le débat autour de la seule question d’une nouvelle enquête, d’où ma sympathie pour la version officieuse.
Le lien vers les commentaires de l’article original, cités plus haut, sont ici:
http://www.lesoir.be/forum/reactions/index.php?posts=1&topic=16003
C en effet passionnant de lire ces messages pour tenter de comprendre ce que pensent aussi bien les croyants de la version officielle du complot que les sceptiques… et sur quoi ils se basent pour étayer leurs opinions (convictions, croyances)
Pour ma part, je ne suis sûr de RIEN, sinon que la version officielle (ou gouvernementale) est remplie de bien trop d’incohérences, d’erreurs, de dissimulations, dans certains cas de mensonges, et surtout de beaucoup beaucoup trop de coïncidences pour être vraie.
Il est essentiel que les « croyants » comprennent que de ce qui s’est passé le 11/9, nous ne savons quasiment rien (avec certitude): C un constat assez vertigineux, mais malheureusement, c’est la stricte vérité… Il faudra faire un article sur les idées fausses et les certitudes de chaque « camp », parce que les sceptiques, comme les croyants, font aussi bien des erreurs…