Le député démocrate Kucinich lance une procédure visant la destitution de Bush: 3 points de la résolution sont en lien direct avec le 11 Septembre
Sources : CNN, le 9 juin 2008
Le lundi 9 juin, le député démocrate de l’Ohio Dennis Kucinich, s’adressant à la Chambre des Représentants, a introduit une résolution comportant 35 points, afin de lancer une procédure de destitution (impeachment) du Président George W. Bush.
Kucinich, (ancien candidat à la primaire démocrate) a affirmé que Bush avait "frauduleusement" justifié la guerre en Irak et induit en erreur "le peuple américain et des membres du Congrès en leur faisant croire que l’Irak possédait des armes de destruction massive afin de fabriquer un faux casus belli". "En agissant ainsi, le Président George W. Bush est coupable d’une infraction justifiant sa destitution” a déclaré Kucinich.
Au total, Kucinich a présenté 35 raisons justifiant une destitution. Trois d’entre elles sont en lien direct avec le 11 Septembre.
- Le point N°33 concerne la négligence criminelle de l’administration Bush en ce qui concerne le 11/9.
- Le point N°34 l’accuse d’entrave à la justice concernant le 11/9.
- Le point N°35 concerne la façon dont cette administration s’est occupée des premiers secours (First Responders).
Texte complet de la résolution : http://chun.afterdowningstreet.org/amomentoftruth.pdf
Vidéo du discours de Dennis Kucinich :
Cette nouvelle est très importante et fait l’objet de nombreux articles outre-atlantique (exemple dans le Chicago Tribune). En France, cette information n’est pour le moment que très peu reprise dans les grands médias. Pour lesquels, c’est bien connu, seuls des imbéciles et des “sottes insondables” (voir la diatribe de Redeker dans Le Monde et le lynchage de Marion Cotillard par Marianne) peuvent remettre en cause la version officielle du 11 Septembre.
Il est enfin pas trop tôt que toutes les personnalités, diplomates et autres se décident à s’exciter sur les affaires ESSENTIELLES.Après de trop longues années passées à me morfondre sur autant de cruauté, voilà enfin une lueur au fond du tunnel.
Bien sûr qu’il faut faire une enquête et un procès à cet odieux personnage, et à tous ceux qui sont avec lui à le soutenir.
Sachons aussi être intransigeants avec ceux qui le moment venus reconnaîtront leur erreur et nous mépriseront tout autant du haut de leur orgueil. Ils devront être lister comme des traîtres.
Repris dans le monde
http://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2008/06/10/dennis-kucinich-lance-une-procedure-d-impeachment-contre-george-w-bush_1056407_829254.html#ens_id=829615
Je ne suis vraiment pas certain que cela aboutisse a quoi que ce soit, meme si cette procédure est la juste récompense d’une administration criminelle.
Patricia, je crains que la lueur du fond du tunnel ne soit que celle d’une allumette ou comme le dit F.Cabrel: « tu as du confondre les lumières d’une étoile et d’un réverbère… »
Je ne veux pas etre pessimiste mais les démocrates (majoritaires) ont soutenu l’administration Bush dans les différentes guerres qu’elle a déclenchées, et ce, massivement.
Condamner l’équipe Bush-chienne aujourd’hui serait synonyme d’une auto-condamnation pour les démocrates. Les républicains ne manqueraient pas de le crier haut et fort. Bref, les 2 partis sont dans le meme navire et je ne crois pas qu’il désirent se suicider. Et puis a quoi bon destituer un président a quelques mois de la fin de son mandat (aussi illégitime soit-il).
De toute maniere, démocrates et républicains se prosternent devant leur maitre: l’AIPAC et plus généralement l’oligarchie. Une destitution ne changera pas grand chose de meme que les nouvelles élections présidentielles ne sont que de la poudre aux yeux.
On entend partout des statistiques, des prévisions, et autres pronostics sur ces élections. A quoi bon. De meme que Bush fut « élu » de maniere illégitime pour ces 2 mandats (manipulations diverses connues aujourd’hui), le prochain président américain sera en réalité choisi par cette oligarchie (tous les moyens sont bons) et la politique états-unienne sera celle dictée par ce pouvoir invisible.
J’espere me tromper et voir une fin de regne pour Bush comme il le mérite…..mais…..je n’y crois pas vraiment.
Je suis aussi trés pessimiste. Je ne sais pas ce qui pourrait changer le cours de l’histoire.
Je garde un espoir, probablement illusoir : c’est que le tolé autours du 11/09 soit tellement grand, que les politiques retournent leur veste.
Beaucoups de politiques sont embarqués dans les suite du 11/09 sans vraiment avoir un quelconque pouvoir de dire « stop ». Mais quand les puissants sont lachés par le peuple, quand la contestation est trop forte, alors les politiques ne peuvent pas etre contre le peuple. A ce moment là, on cherche des coupables : une partie de l’administration pourrait faire l’objet d’une chasse au soriciére aussi démagogique que subite.
C’est pourquoi il faut lutter. C’est la masse qui fera changer les choses, quelques politiques metrons le feu au poudre, et permettront a l’ensemble de la classe politique de suivre le mouvement.
Oui, le 11/9 est la clef de beaucoup de choses. Point de départ de cette politique démente impérialiste, il pourrait revenir a la « gueule » des néo-cons comme un boomerang et deviendrait alors le point d’arrivée de cette politique.
Cependant, ce joli scénario n’est possible que si une condition primordiale est remplie, une condition sine qua non: le réveil du peuple ne se fera que si les mass-médias changent leur fusil d’épaule et arretent de soutenir l’insoutenable…..ce dont je doute fortement.
Au moins M Kucinich m’a permis de signer 1 ou 2 pétitions pour déstituer Bush, Cheney et éventuellement Pelosi. Futile, certes, mais au moins ça donne un prétexte pour glisser le sujet du 9/11 via une pétition à tout mon « adresse book » e-mail. Bienque on ne puisse pas nier l’energie voire l’audacité de la député Kucinich, le résultat concret de son oeuvre sera uniquement de le faire réelire lui par l’Ohio, et pas de répercussions sur le Bush regime.
Remarque, le spotlight ainsi jeté sur les néocons pourrait rendre très difficile toute agression contre l’Iran par ces derniers… à suivre….
Quelqu’un peut-il préciser ce qu’est l’enquête préalable à la destitution d’une pdt US et les modalités de la décision, la cour suprême j’imagine. C’est le point important. Car s’il peut être destitué au milieu d’un grand rideau de fumée, ça n’avancera à rien, ou presque. GWB le Bush émissaire… Business as usual.
C’est le congrés puis le sénat (tres majoritairement démocrate) qui décide de la procédure d’impeachment.
Voici un passage de WIKIPEDIA sur la procédure:
L’article Ier de la Constitution fédérale des États-unis, traitant du Congrès, qui fixe la procédure. L’impeachment stricto sensu, c’est-à-dire la mise en accusation, est voté par la Chambre des représentants. On peut l’assimiler à la procédure d’inculpation par un grand jury, qui en droit commun, se prononce sur l’existence d’accusations sérieuses justifiant un procès, et non pas sur la culpabilité. La constitution ne prescrit pas le détail de la procédure devant la Chambre des représentants. La mise en accusation y est votée comme une loi ordinaire, à la majorité simple. Elle n’a pas d’autre conséquence que d’ouvrir le procès devant le Sénat.
L’accusé peut être tout haut fonctionnaire du gouvernement, ce qui inclut notamment le président et son vice-président, les membres du cabinet, équivalent des ministres, et les juges fédéraux. L’accusé conserve ses fonctions.
Le procès proprement dit, qui doit se prononcer sur la culpabilité de l’accusé, se tient devant le Sénat des États-Unis. La constitution est alors plus précise : les sénateurs doivent prêter serment avant de siéger, et la décision de culpabilité ne peut être acquise qu’à la majorité des deux tiers (soit aujourd’hui soixante-sept des cent sénateurs). Devant le Sénat, se déroule un procès contradictoire proche de la procédure pénale ordinaire, l’accusé est représenté par un ou plusieurs avocats, et toutes les garanties constitutionnelles des droits de la défense s’appliquent, à l’exception du prononcé de la culpabilité à l’unanimité d’un jury de douze personnes, remplacé par le vote des deux tiers des sénateurs. Lorsque c’est le président des États-Unis qui est jugé, le président de la Cour suprême préside les débats. Sinon, le Sénat est présidé comme ordinairement par le Vice président des États-Unis ou en son absence par le président pro tempore du Sénat, élu parmi les sénateurs. Toutes les infractions, sauf les plus mineures peuvent déboucher sur cette procédure, puisque la constitution précise dans son article II, celui qui traite du président, précise qu’il sera destitué s’il est accusé et convaincu de :
* trahison : la constitution en donne une définition étroite ;
* corruption ;
* tout autre crime (high crime) et délit (misdemeanor). La classification des infractions est beaucoup plus incertaine aux États-Unis qu’en France.
Le Sénat, s’il vote la culpabilité, peut seulement destituer l’accusé et lui interdire d’occuper tout poste officiel à l’avenir. Ensuite, l’accusé est passible de poursuites pour les mêmes faits devant les tribunaux civils ordinaires, avec la procédure normale et sujet aux peines normalement prévues par la loi.
Quel air frais passant par la fenêtre vient de m’atteindre en écoutant Kucinich.
Directement du congrès,au grand jour,en pleine lumière.
Enfin le morceau est lâché à la face du monde.
Pour la première fois ,Bush démasqué publiquement au congrès.
Et quelle tristesse de voir la représentante démocrate Nancy Pelosi dire immédiatement apès,que cette motion »is off the table ».
Démocrates et républicains vont voter contre et laisser ce criminel de guerre terminer son mandat.
Sur le tard bien sur mais Kucinich a placé sur le quaie un train à prendre pour purifier les consciences mais personne ne va le prendre.
Merci M.Kucinich pour avoir dit non à la guerre en Irak et merci pour cette motion de destitution.L’histoire vous donnera raison et le reste du parti démocrate sera jugé comme complice éhonté de ce cauchemard républicain.
LU SUR YAHOO CE VENDREDI 20 JUIN 2008
Fuite de la CIA: un ancien porte-parole de la Maison Blanche critique Bush et Cheney
Par Laurie Kellman AP –
WASHINGTON – Scott McClellan, ancien porte-parole de la Maison Blanche, a déclaré vendredi devant le Congrès américain que le président George W. Bush et le vice-président Dick Cheney voulaient lui faire dire que Lewis « Scooter » Libby, ex-conseiller de la Maison Blanche, n’était pas impliqué dans la fuite sur l’identité d’un agent de la CIA, affirmation qui s’est avérée fausse.
Scott McClellan, porte-parole de M. Bush de 2003 à 2006, a confié qu’il avait eu des réserves sur le fait de blanchir publiquement le nom de Lewis « Scooter » Libby, ex-bras droit de Dick Cheney. Plus tard, M. Libby a été reconnu coupable d’avoir fait obstruction à l’enquête sur la fuite de l’identité de Valerie Plame, agent de la CIA.
Valerie Plame maintient que la Maison Blanche a dévoilé en juillet 2003 son nom à la presse et le fait qu’elle travaillait pour la CIA pour se venger des critiques de son mari. Ce dernier, l’ancien ambassadeur Joseph Wilson, avait publiquement accusé l’administration Bush, à la veille de lancer la guerre d’Irak, de déformer les informations des services de renseignement pour exagérer la menace représentée par le régime de Saddam Hussein.
L’ancien porte-parole est le tout récent auteur d’un livre-brûlot sur les mensonges de la Maison Blanche, « What Happened: Inside the Bush White House and Washington’s Culture of Deception ».
Devant la commission judiciaire de la Chambre des représentants, M. McClellan a expliqué qu’il ne savait pas si un délit avait été commis concernant les efforts engagés pour couvrir la fuite.
Mais il a eu des mots durs pour la Maison Blanche, laissant entendre que l’administration Bush continuait de cacher quelque chose dans l’affaire Plame. « Cette Maison Blanche a promis ou assuré le peuple américain qu’à un certain moment, quand ce serait derrière nous, ils en parleraient publiquement », a-t-il lancé. « Et ils ont refusé de le faire ».
« Et c’est la principale raison pour laquelle je pense que nous sommes ici aujourd’hui, et que des soupçons subsistent », a poursuivi M. McClellan. Et d’ajouter qu’il ne croyait pas que M. Bush était au courant de la fuite ou l’avait provoquée. Interrogé sur Dick Cheney, il a répondu: « Je ne sais pas. Il y a beaucoup de soupçons ».
La Maison Blanche s’est montrée dédaigneuse à l’égard de M. McClellan. « Je pense que Scott a probablement dit à tout le monde tout ce qu’il ne sait pas, alors je ne sais pas si quelqu’un doit attendre de lui qu’il dise quelque chose de nouveau aujourd’hui », a persiflé le porte-parole Tony Fratto.
M. McClellan a assuré que l’ancien secrétaire général de la Maison Blanche Andy Card lui avait dit que MM. Bush et Cheney voulaient qu’il affirme publiquement que M. Libby n’était pas impliqué dans cette affaire. « J’hésitais à le faire », a confié M. McClellan à la commission, majoritairement démocrate.
Lewis « Scooter » Libby, condamné à deux ans et demi d’emprisonnement pour faux témoignage et obstruction à la justice dans cette affaire, a finalement été dispensé de prison: en juillet dernier, le président américain George W. Bush lui a accordé une grâce partielle, lui évitant d’aller derrière les barreaux.
« C’était un traitement spécial », a commenté M. McClellan. Il a ajouté que cela décrédibilisait les positions du président américain en faveur d’une justice équitable. AP
http://fr.news.yahoo.com/ap/20080620/twl-usa-cia-fuite-enquete-224d7fb.html