Contrebande de polonium-210 pour bombe sale ?
Par Paul Craig Roberts, le 25 mars 2008
Dans son thriller publiée récemment, The Shell Game (L’Escroquerie), Steve Alten a tissé l’histoire d’une intrigue néo-conservatrice dans le but d’attaquer l’Iran. Pour surmonter la résistance, un groupe des opérations clandestines d’une administration républicaine a disposé des engins nucléaires pour les faire exploser dans deux villes des États-Unis, avec des indices fabriqués désignant l’Iran.
Les développements récents font se demander si les faits suivant sont extravagants.
La propagande à plein tube du régime Bush contre l’Iran a manifestement un sens. La presse étrangère rapporte que la raison du dernier voyage de Cheney à l’étranger est de persuader, par la menace et la corruption, de soutenir l’attaque étasunienne contre l’Iran.
Le gouvernement israélien continue à imaginer une arme nucléaire iranienne à l’horizon et fait de la gesticulation pour pousser à une action étasunienne contre l’Iran.
Selon John McGlynn dans Japan Focus (22 mars 2008), le régime Bush est d’ores et déjà en train d’attaquer l’Iran avec les efforts de son Ministère des Finances visant à couper le système bancaire iranien de toute relation bancaire internationale, empêchant ainsi ce pays d’importer et d’exporter. McGlynn qualifie d’acte de « déclaration de guerre des États-Unis contre l’Iran » la démarche du ministère étasunien.
Le voyage de Cheney montre que le régime Bush est découragé par la conclusion du National Intelligence Estimate, selon lequel l’Iran a abandonné depuis plusieurs années tout programme d’armement nucléaire. L’International Atomic Energy Agency n’a jamais trouvé d’indice sur ce genre de programme en Iran. En dépit de tous ces faits et sans preuves, le Régime Bush continue à affirmer que l’Iran dispose d’un tel programme, justifiant ainsi son attaque contre ce pays.
Le dimanche de Pâques, le général David Petraeus, commandant des forces étasuniennes en Irak et membre de l’équipe des Néo-conservateurs de Cheney, a rendu responsable l’Iran du bombardement de la Zone Verte « sécurisée » de Bagdad. Petraeus a dit que l’attaque est « en totale violation des promesses faites par le Président Ahmadinejad et les plus hauts dirigeants iraniens. » Les affirmations de Petraeus font partie de la campagne de propagande néo-conservatrice afin de mobiliser du soutien pour attaquer l’Iran.
Le chef du Commandement Central, l’amiral William Fallon, aurait déclaré que sous son mandat l’Iran ne serait pas attaqué. Avec sa récente démission, effective fin mars, Fallon a été retiré du tableau. Selon des articles de presse, Fallon a tourné en dérision Petraeus, le traitant de « flagorneur » et lui disant en face qu’il le considérait comme « un lèche-bottes de petits froussards. »
Fallon partant et le lèche-bottes de petits froussards restant, vous révèle tout ce que vous devez savoir sur les militaires étasuniens sous le Régime néo-conservateur des Cheney-Bush. Ce sont des lèche-bottes, des béni-oui-oui, des militaires.
Sur son site Internet, Juan Cole, professeur de l’Université du Michigan et spécialiste du Moyen-Orient, a un article du magazine Vanity Fair par l’écrivain collaborateur Craig Unger, auteur de The Fall of the House of Bush (la chute de la dynastie Bush). Unger fait remarquer que l’attaque étasunienne contre l’Iraq ne résulterait pas de « renseignements erronés. » Ce serait la retombée directe d’une cabale de conspirateurs néo-conservateurs, qui ont fabriqué les « preuves » et la propagande qui ont trompé le Congrès, les médias et les Étasuniens.
Un complot qui lancerait une guerre sur la base de « renseignements » faux et d’allégations mensongères est une intrigue qui croit fermement en son ordre du jour. Ce genre de machination ne pourrait se satisfaire de la réalisation partielle de son programme. Comme nous devrions tous le savoir maintenant, l’intention des Néo-conservateur consiste pour les États-Unis à renverser au minimum l’Irak, l’Iran et la Syrie. Selon le plan formulé par le Néo-conservateur Norman Podhoretz, l’objectif est de renverser le régime d’Égypte, d’Arabie Saoudite, du Pakistan et d’ailleurs [NDT : le Soudan, et la Somalie seraient aussi sur la liste], et de débarrasser le Liban du Hezbollah.
La difficulté de sécuriser l’Irak et l’Afghanistan n’a pas entamé la confiance des Néo-conservateurs en leur ordre du jour, mais le temps pourrait être compté pour eux si nous supposons que Bush va démissionner et ne prononcera pas les deux mots, urgence catastrophique, qui ont fait de lui un dictateur, et que le vote du public lassé de la guerre n’élira pas « bombardons pilonnons écrasons l’Iran » McCain [NDT : Roberts ne tient pas compte des machines de vote électronique].
La présidence d’un McCain donnerait encore quatre ans aux Néo-conservateurs pour orchestrer une attaque contre l’Iran. Jeffrey St. Clair, dans CounterPunch le 24 mars, note que l’ambition démesurée d’Hillary pourrait provoquer la division et la défaite des Démocrates en jouant la carte de la course contre Obama de manière à ce qu’elle puisse se présenter contre McCain dans quatre ans avant d’être trop vieille pour le challenge.
Une conspiration disposée à lancer l’invasion d’un pays sous de faux prétextes n’hésiterait pas à fomenter un événement sous fausse bannière s’il favorisait son ordre du jour. L’énorme coût humain, financier et diplomatique de l’invasion de l’Irak montre bien que les Néo-conservateurs sont prêts à faire payer n’importe quel prix aux États-Unis pour concrétiser leurs projets et obtenir l’hégémonie israélo-US au Moyen-Orient.
Nous ne le saurons sans doute jamais, mais une opération sous fausse bannière des Néo-conservateurs se cache peut-être derrière ce qui semblait être l’empoisonnement d’Alexander Litvinenko avec un isotope radioactif rare et sévèrement contrôlé, le polonium-210. Litvinenko, un ancien membre du contre-espionnage du KGB, opérait dans le monde ténébreux des « consultants en sécurité, » avec un faux passeport qui lui avait été donnée par le gouvernement britannique. Litvinenko avait quitté la Russie quand son patron, l’oligarque Boris Berezovski, s’était enfui pour échapper à des accusations de fraude.
Le gouvernement britannique et les sites Internet sponsorisés par Berezovsky ont fait porter la responsabilité de la mort mystérieuse de Litvinenko au service Fédéral de Sécurité de Russie, qui aurait envoyé un agent pour mettre du polonium-210 dans le thé de Litvinenko. De prime abord, l’histoire est tirée par les cheveux, mais elle a servi à détourner l’attention sur le fait que du polonium-210 se trouvait entre les mains de particuliers.
D’où venait ce polonium ? Nul ne le sait, mais le physicien nucléaire Gordon Prather avait noté à l’époque que Litvinenko s’était rendu récemment en Israël, et que les réacteurs nucléaires d’Israël ne sont pas assujettis aux avals internationaux.
Dans quel but du polonium a-t-il été passé en contrebande ? Nul ne le sait, mais Prather note que le polonium-210 a une courte durée de vie qui ferait rater toute arme stockée pendant quelques mois.
Selon des gens bien informés, le polonium-210 serait épatant pour une « bombe sale, » qui ferait peu de dommages réels mais engendrerait assez de peur et d’hystérie pour que les Néo-conservateur puissent entamer une nouvelle guerre.
Steve Alten est plus vigilant que les médias. Il a vu ce qui pourrait être la vraie histoire derrière la mort de Litvinenko avec du polonium-210. Conscient du fait que le roman fantastique est une voie capable d’apporter des faits aux Étasuniens, et espérant empêcher pareil événement dans la réalité, Alten a écrit un thriller prophétique sur notre avenir entre aujourd’hui et 2012.
Paul Craig Roberts fut Assistant du Ministre des Finances durant le premier mandat du Président Reagan.
Il a été rédacteur adjoint au Wall Street Journal
Original : http://www.vdare.com/roberts/080325_polonium.htm
Traduction libre de Pétrus Lombard pour Alter Info
Stratégie militaire iranienne
La Cinquième Flotte se rétracte devant la puissance des missiles iraniens Par : Y. Mérabet
L’Iran dispose d’une quantité de missiles de croisières amplement suffisante pour anéantir en grande partie, voire totalement, la Cinquième Flotte, qui se trouve à portée des lanceurs de missiles mobiles iraniens, stratégiquement installés tout au long de ses cotes montagneuses qui dominent le Golfe Persique. Par cette nouvelle ‘donne’ la Russie et les Etats-Unis sont arrivés à un accord du démantèlement du bouclier antimissile devant être installé en Europe de l’Est.
L’administration Américaine minimise délibérément la vulnérabilité de sa flotte à la technologie avancée de l’Iran en matière de missiles, lesquels ont été achetés à la Russie dès le début du conflit et actuellement fabriqués en série sur le sol iranien, l’aide de la Chine et de la Corée du Nord complète la réussite de ce programme de défense. Les plus sophistiqués de ces missiles iraniens sont les « Sunburn » et les « Yakhonts », correspondants respectivement au Shahab-4 et au Shahab-5. Ce sont des missiles contre lesquels les vaisseaux de guerre américains, devant eux ils fondent comme du beurre, car ils n’ont pas de parade efficace, avertissent tous les grands experts militaires du monde. Les néoconservateurs américains provoquent délibérément des représailles de riposte iraniennes négligeant aux conséquences dramatiques contre une intervention armée US ; ils veulent sacrifier la totalité de la Cinquième flotte. Cela risque d’aboutir à un nouveau Pearl Harbor, qui créerait l’environnement politique idoine en vue d’une guerre totale contre l’Iran et d’actions armées s’étendant à l’ensemble de la région du Golfe Persique. Toutes les bases militaires opérationnelles américaines se trouvent dans les pays arabes domestiqués par les américains et le sionisme. La cinquième flotte dont on vient de parler a son QG dans le petit Etat de Bahreïn, situé face à l’Iran, dans le Golf Persique à une parfaite portée des missiles air-mer iraniennes. La base de la cinquième flotte, au Bahreïn, n’est qu’à 150 miles marins de la côte iranienne, et elle serait elle-même facile à la portée d’une nouvelle génération de missiles air-mer iraniens. Par ailleurs, n’importe quel bâtiment de la Navy, dans le terrain d’opération confiné du Golfe Persique, aurait des difficultés à manœuvrer et se trouverait à faible distance de la côte rocheuse et en dents de scie de l’Iran, tout au long du Golfe Persique, jusqu’à la Mer d’Arabie. Cinq porte-avions et six portes-hélicos patrouillant dans les eaux du Golf Persique et de l’Océan indien seront mobilisés dans le cas ou les Etats-Unis persistent sur leur erreur pour envahir l’Iran, reste à comprendre que toute cette armada américaine massée dans la région, n’est qu’une forme d’intimidation connue et une ‘dissuasion périmée’ qui risquent de mettre définitivement fin au mythe de la suprématie militaire des Etats-Unis, engagée déjà dans son déclin. La Russie n’accepterait que l’armée américaine camperait américaine à ses frontières, dans le but d’envahir plus tard la le reste du monde, dont la Russie blanche, ferait partie dans la prochaine étape. Le projet de bouclier antimissile imaginé sous la présidence de George Bush prévoyait l’implantation de missiles d’interception en Pologne et d’une station radar en République tchèque dans le but d’intercepter en cas de guerre les missiles Russes et éventuellement ceux iraniens. L’éventualité d’une présence militaire américaine accrue dans une zone que la Russie considère comme faisant partie de sa sphère d’influence avait soulevé l’hostilité farouche de Moscou pour se dégénérer encore une fois en guerre froide. La Russie membre du conseil de sécurité et deuxième puissance militaire mondiale, reste éternellement méfiante à l’égard du des américains, d’Israël, de l’Union européennes et surtout de certains pays arabes égarés, alliés au sionisme et sous domination américaine comme: l’Egypte, l’Arabie Saoudite et le Maroc, elle est seul en mesure de prendre des décisions fermes pour épargner la région du Moyen-Orient du pire. L’Iran pays musulman par excellence, deuxième puissance militaire et économique du Moyen-Orient, doit aussi se porter garante de l’unité du monde musulman et de son Islam et protéger la région de la convoitise des croisés; cet engagement lui a valu qu’il soit mis dans l’œil du cyclone. L’Iran a était discrètement surarmé par la Russie et la Chine faire face aux éventuelles attaques américaines et/ou européennes. L’Iran a commencé à acheter de la technologie militaire à la Russie peu après que celle-ci se soit rétractée, en 2000, du Gore-Chernomyrdin Protocol (Protocole Gore-Chernomyrdin), lequel limitait les ventes d’équipement militaire par la Russie à l’Iran. À la suite de quoi, la Russie se mit à vendre à l’Iran de la technologie militaire susceptible d’être utilisée dans n’importe quel conflit avec les États-Unis, notamment des systèmes de défense anti-aérienne et des missiles sol-mer, équipements dans lesquels la Russie s’était spécialisée précisément afin de contrebalancer l’écrasante supériorité maritime des États-Unis. Des usines de production de missiles ont étaient construites par les Chinois et les Russes spécialement pour faire face à une longue guerre contre les Etats-Unis et leurs alliés. L’Iran produit en série, le missile SS-N-22, dit « Sunburn », atteint la vitesse de mach 2,5, soit 1 500 miles/heure. Il utilise la technologie furtive et sa portée atteint les 130 miles. Il véhicule une tête explosive conventionnelle de 750 livres, capable de détruire la plupart des bâtiments de guerre, ce missile a était amélioré par les iraniens pour recevoir une tète nucléaire. Plus préoccupant encore est le SSN-X-26 de fabrication russe, dit « Yakhont ». C’est un missile de croisière d’une portée de 185 miles, qui rend tous les bâtiments de l’US Navy présents dans le Golfe Persique vulnérables. Plus grave : les Yakhonts ont été mis au point spécifiquement pour être utilisés contre des porte-avions, et ils ont été vendus par la Russie aux pays amis fidèle à la politique russe. Plus encore, les missiles Yakhont et Sunburn sont conçus pour esquiver les radars de surveillance Aegis, actuellement équipant les bâtiments de l’US Navy, grâce à leur technologie furtive et à leurs manœuvres en vol à très basse altitude, qui épousent les aspérités du terrain. Dans leur approche terminale, ces missiles adoptent des trajectoires d’esquive qui leur permettent d’échapper aux tirs anti-missiles terre-mer. Si importante est la menace représentée par les Sunburn, les Yakhonts et d’autres missiles mis au point par la Russie et vendus par elle à la Chine, à l’Iran et à d’autres pays. Tout cela, fait mal au cœur Israël et Benyamin voyant la menace de sa sécurité s’élargissant à tous les horizons commencent à avoir la fièvre et reproche à poutine la vente de ces armes à ses ennemis. Une bonne nouvelle pour les pays en guerre avec Israël et les Etats-Unis ; le service de testage des armes du Pentagone a pris la décision, cette année, de cesser la production de tous les nouveaux types de porte-avions tant qu’une défense anti-missile efficace n’aurait pas été mise au point. A présent les Etats-Unis sont dans l’incapacité d’envahir l’Iran ni par mer, ni par air, si une attaque contre l’Iran devait intervenir, elle entrainement assurément la destruction sa marine de guerre, la destruction de l’USS entreprise fleuron de la Navy US Force entrainera la mort de 5000 hommes qui servent ce navire de soutien et le reste des forces navales. Des pertes ultérieurs en termes de croiseurs par mer faire la guerre à l’Iran et doivent se retirer par la petite porte des négociations. Quant aux pertes ultérieures en termes de croiseurs de soutien et d’autres forces navales appartenant à la Cinquième Flotte dans le Golfe Persique, elles seraient catastrophiques. Les Etats-Unis veulent éviter une catastrophe similaire à Perl Harbor, ou l’attaque par missiles de croisières iraniens rééditerait la même catastrophe qui a envoyé au fond de l’océan cinq bâtiments, la destruction de 188 avions et la mort de 2 333 soldats américains ce qui a entrainé très rapidement la déclaration d’une guerre totale contre le Japon par le Congrès des Etats-Unis. Les Etats-Unis n’ont plus de moyens financiers et le soutient des Nations-Unis pour faire face à une éventuelle déclaration de guerre entre les deux pays. Une déclaration d’une guerre totale contre l’Iran par le Congrès US entraînerait une campagne de bombardements intensifs sans l’intervention de l’US Navy et une grave aventure qui mènera à la débâcle de l’armée américaine, comme au Viêt-Nam et n’entraîner aucun changement dans la région, bien au contraire elle renforcera la solidarité entre les pays du monde musulman. Le plan d’attaque de l’Iran par les États-Unis sous les mandats Bush prévoyait de sacrifier la Cinquième flotte afin de justifier une réplique nucléaire. Il ne s’agit pas là d’un scénario hypothétique, mais d’une option discutée au sein de l’état-major interarmes US. Selon les informations, recueillis auprès de la presse américaine spécialisée, l’amiral William Fallon a fait savoir que si un tel ordre d’attaquer l’Iran était donné, il refuserait de le suivre et présenterait sa démission, ainsi que celle de l’ensemble de l’état-major du Centcom. C’est pour une résistance des officiers supérieurs de la Navy et de l’Army qui ont empêché les néoconservateurs et l’Air Force de lancer ces opérations suicidaires. Des jeux stratégiques mis au point par le Pentagone devaient servir à tester une série de nouveaux concepts opérationnels, recours à un ensemble d’attaques asymétriques, à des stratégies utilisant des navires civils maquillés afin de lancer des offensives, des avions sans pilote , des avions pour des attaques kamikazes , et des missiles de croisière Silkworm, c’est la quasi-totalité de la Cinquième Flotte qui s’est retrouvée par le fond et par le piège . Les simulations ont révélé à quel point des stratégies asymétriques étaient susceptibles de tirer profit de la vulnérabilité de la Cinquième Flotte face à des missiles de croisière terre-mer, en particulier dans les eaux confinées du Golfe Persique. Des fuites rapportées par la presse libre américaine font état de fait de ce qui suit : Prenant une décision éminemment discutable, le Pentagone choisit, tout simplement, de « remettre à flot » la Cinquième Flotte afin de poursuivre l’exercice, qui aboutit, au final, à la défaite du pays du Golfe Persique fictif choisi. Les résultats de ce test amenèrent le lieutenant général Paul Van Riper, commandant de l’État du Golfe mythique, à qualifier les résultats officiels de cet exercice de « slogans creux ». Au cours d’une interview télévisée réalisée peu après, le général Riper a déclaré : « les concepts en cours de test par le commandement ne s’étant pas révélé à la hauteur, le commandement s’est mis à réécrire le scénario de l’exerce à sa façon, afin de démontrer la validité de leurs concepts hypothétiques du départ. C’est là-dessus que porte essentiellement ma plainte. » Au début 2006, les néoconservateurs du Pentagone travaillant fidèles à l’administration Bush ont commencé à faire une promotion vigoureuse d’une nouvelle guerre contre l’Iran, en raison de la menace alléguée censée qu’est nucléaire est parfaitement légal et qu’il respecte le traité sur la non-prolifération nucléaire (TNP). Depuis 2004, l’administration Bush cite des données provenant de ses services de renseignement selon lesquelles l’Iran serait en train de mettre au point des armes atomiques, et qu’il ne faut en aucun cas laisser ce pays y accéder. Bush a contraint les services de renseignement et l’AIEA à fournir de faux rapport sur l’évolution du nucléaire iranien, pour pouvoir motiver son agression. Un rapport bourré d’ambigüité fut présenté par Bush aux congrès sur le plus gros du développement nucléaire de l’Iran, disant qui aurait été mené à bien dans des usines souterraines construites à une profondeur de 70 pieds, avec des dalles de béton armé qui les protègent contre toute attaque par les armes conventionnelles connues. Quant à la protection des sites nucléaire elle sensée être protégée de nouveau par des missiles SS 330 fournis par la Russie et peuvent-être fabriqués dans les usines iraniennes. A la base des déclarations des responsables iraniens, la portée du missile iranien Shahab-3 est d’environ, 3000 Km, irréparable par le système radar du bouclier antimissile européen, utilisable pour la défensive et l’offensive et dont l’Iran soit en mesure d’en produire des centaines. Un nouveau pas a était franchi par l’Iran avec les tests du Shahab-4, d’une porté de 5000 Km, ce missile est également capable de « frapper différentes cibles en même temps, alors que l’Iran est réputé disposer seulement au stade du Shahab-3, produit par centaines. Revenons au bluff américain sur la protection des installations nucléaires iraniennes, un succube qui a amené l’administration Bush à prétendre, que des armes nucléaires tactiques devraient être utilisées afin d’éliminer les installations nucléaires iraniennes. Cela occasionna une controverse enflammée entre des néoconservateurs de premier rang comme Dick Cheney et Donald Rumsfeld, et les chefs des états-majors réunis, qui restèrent catégoriquement opposés à cette éventualité, ces derniers connaissent bien la capacité de riposte de l’Iran et les conséquences qui s’en suivent. Le Pentagone s’est défendu de céder aux exigences russes, et les deux parties se sont assuré avec un accord secret a été conclu entre les deux parties rassurant Obama de ne pas vendre la technologie de missiles à longue portée aux iraniens nuisibles à la sécurité européenne. La sécurité des Etats-Unis sera également renforcée, a-t-il assuré Obama par cette phrase ; « Le meilleur moyen d’améliorer notre sécurité et la sécurité de nos alliés de manière responsable, c’est de déployer un système de défense antimissile qui réponde mieux aux menaces auxquelles nous faisons face et qui utilise des technologies éprouvées que nous paierons le juste prix », a-t-il expliqué. Le chef de la minorité républicaine de la Chambre des représentants, John Boehner, a exhorté « le président à revoir cette mauvaise décision, à se ranger aux côtés des alliés des Etats-Unis, et à faire ce qui convient pour la sécurité des Américains ». M. Boehner a estimé que la décision de l’administration « renforce la Russie et l’Iran au détriment des alliés des Etats-Unis en Europe ». Le jour commence à se lever sur le faux problème du nucléaire iranien et prend l’allure de la ‘ Crise de Cuba’ ou l’ex Union Soviétique utilisa la Havane pour résoudre ses différents avec Washington, la Russie vient de démanteler le bouclier anti-missile et améliorer ses relations avec les Etats-Unis, peut-être sur le dos des iraniens? Le secrétaire général de l’Otan Anders Fogh Rasmussen s’est prononcé vendredi le 11/sept./2009 pour relier « le moment venu » les systèmes de défense antimissile des Etats-Unis, de l’Otan et de la Russie. « Nos pays et nos armées vont toutes devenir de plus en plus vulnérables à des attaques de missiles et l’intérêt fondamental de l’Otan et de la Russie est d’explorer la possibilité de relier, le moment venu, les systèmes de défense antimissile des Etats-Unis, de l’Otan et de la Russie. » Les loups ne se mangent pas entre eux !
Conclusion
Les tensions américaines secondées par celles européennes, exercées sur l’Iran mènent à une escalade avec les autres puissances majeures, comme la Russie et la Chine, qui ont fourni à l’Iran des systèmes d’armes sophistiquées susceptibles d’être utilisées contre les avant-postes militaires américains. L’administration américaine a caché à l’opinion publique états-unienne la gravité de la vulnérabilité de la Cinquième Flotte, ainsi que la manière dont elle risquerait d’être prise au piège et détruite, dans le cas d’un conflit de grande ampleur avec l’Iran. L’accord tacite du démantèlement du bouclier antimissile, n’est qu’un camouflet sur les graves erreurs commises par l’administration de Georges Bush pendants ses deux mandats.
Journaliste indépendant