Le Mouvement pour la vérité s’attaque à la fiction
Qui aurait dit, il y a 6 ans, qu’il faudrait passer par la fiction pour essayer de faire comprendre la réalité! C’est ce que tentent, en même temps, deux initiatives américaines intéressantes:
Par le livre de fiction: Ce mardi 22 Janvier sortait aux USA "THE SHELL GAME" ("Le bonneteau, l’arnaque, l’escroquerie"), rédigé par l’auteur à best-sellers Steve Alten
Pour ceux qui douteraient encore des forces du mal qui agissent en sous-main pour intimider ou décrédibiliser les citoyens qui contribuent à faire connaitre ou qui cautionnent la contre-enquête citoyenne en cours, sachez qu’à cette heure, Steve Alten a vu le plan d’accès à sa maison, son adresse, son télephone personnel affichés sur internet, tandis que sa messagerie électronique a reçu des messages qui prouvent que des conversations entre son publiciste et lui ont été interceptées. Bill Douglas, journaliste sur le site opednews.com, sorte de Agoravox version US, nous renseigne sur l’histoire du "truth movement", et comment Steve Alten s’est rapproché en particulier de Steven Jones pour documenter son futur roman… dont le premier chapitre est téléchargeable sur le site de l’auteur, en attendant son hypothétique traduction en France? Notez que dès début janvier, les 40 000 exemplaires du premier tirage étaient déjà tous pré-vendus, et que les premiers lecteurs activistes ont découvert un livre qui adopte au départ le point de vue gouvernemental, puis qui déconstruit progressivement ce discours pour dévoiler une réalité cachée dont la description s’appuie sur les recherches citoyennes en cours. A noter aussi qu’un certain nombre d’activistes sur plusieurs blogs reprochent au livre son silence radio sur le rôle encore mystérieux joué par le MOSSAD dans la perpétuation des attentats. Steve Alten se défend en arguant qu’il ne fallait pas compliquer l’histoire à outrance. Il pourrait ajouter qu’il a envie que son livre se vende un minimum, et que le risque de se voir taxer d’antisémite est trop grand à prendre. J’imagine en France ce que donnerait la publication d’un livre impliquant Israel (les services secrets sont un service d’Etat, quoiqu’on en dise, et même s’il existe des réseaux sous-marins qui dépassent la notion d’Etat, allez l’expliquer en 15 secondes au 20H00 de TF1!!!). Bref il faudra lire pour se faire une idée de ce livre, qui a reçu le soutien de 911blogger, de Steven Jones et d’autres, et qui sur son site, donne les liens vers une foultitude de sites "bien conspirationnistes" ce qui est déjà en soi encourageant.
Par le film de fiction: Sortie aux USA toujours de THE REFLECTING POOL, qui met en scène l’histoire du truth movement aux Etats-Unis, où l’on reconnait les figures romancées de David Ray Griffin, ou les paroles du père d’une victime, Bob Mac Ilvaine, membre du "911 Steering Comittee". Ce film retrace une enquête fictive sur le 11 Septembre à partir de documents envoyés par un chercheur indépendant à un journaliste connu. Ils vont tous les 2 à NY et Washington et découvrent que l’administration américaine a dissimulé des faits compromettants. Le FBI intimide alors l’éditeur du journal et les actionnaires veulent tout arrêter…
Ce film n’a trouvé qu’un nombre trés limité de salles, et pour des séances en demi-programme. La diffusion de ces informations auprès d’un public plus large reste donc problématique, à moins que la qualité du film ou l’absence de têtes d’affiche aient logiquement fait reculer les programmateurs circonspects? Ou les 2?
Point commun à ces deux fictions, la toile de fond se veut, aux dires des auteurs, aussi rigoureuse que possible quant aux allégations qu’elle contient. Seuls les faits avérés ont été utilisés. Nous allons donc suivre la carrière (internationale?) de ces 2 oeuvres.
Il y a aussi le bouquin de Shenon : « The Commission: The Uncensored History of the 9/11 Investigation », une vraie bombe pour Zelikow et la mascarade de la Commission…
http://www.washingtondecoded.com/site/2008/01/commission-conf.html
http://www.abcnews.go.com/print?id=4218157
http://www.911blogger.com/node/13620
Je crois que Zelikow fait des pieds et des mains pour empêcher sa sortie le 5 février prochain, et à priori c’est pas gagné même si amazon le propose déjà en pré-commande :
http://www.amazon.com/exec/obidos/ASIN/0446580759/1n9867a-20
bon, d’accord c’est pas de la fiction… Mais c’est un bouquin qui peut faire mal à beaucoup de monde côté néocons…
Encore faut-il que le « beaucoup de monde » en question en entende parler. Internet c’est bien, mais ça ne va pas assez vite.
Je pense que ce livre dont tu parles, d’après les commentaires des blogs, est plus dangereux qu’éducatif. C’est le cover-up Nr2 qui se prépare. Zelickow est un maillon lampiste comme dirait Tarpley, certe plus proche des cercles présumés des vrais auteurs des attentats, et qu’il doit en ce moment se battre comme un beau diable pour surnager, mais néammoins ce n’est qu’un lampiste de luxe.
Ce que je crains, c’est qu’une contre-enquête officielle « forcée » ne débouche sur des conclusions à nouveau partielles qui rejettent la vérité pour 10 ans encore aux oubliettes des temps présents. Car cette affaire est une forteresse qui ne s’écroulera pas comme les tours. Des 100aines de milliers de sites web, de bouquins, de docus, de films, de marches, de sittings, de pancartes, de lettres aux parlementaires… nous ont à peine amenés sur la première marche du Capitole, et dans les colonnes chiens écrasés de la presse MSM, avec le risque permanent de retomber sur la pelouse et de se faire virer par le garde-champêtre…
On peut donc voir ces développements comme quelques cm2 d’espace médiatique conquis de haute lutte… à condition de ne pas s’arrêter là. Ce bouquin va devoir étre lui aussi « scanné » au plus près. On va s’en occuper à reopen911!
Les activistes doivent aussi documenter les aspects juridiques de la procédure qu’ils réclament, et prévoir les scénarios/modalités d’un « après » à cette procédure. Il ne suffit pas de brandir l’étendard de la vérité, il faut proposer un chemin clair pour « faire avec » cette vérité. Peu a été écrit là-dessus à ma connaissance. Ces fictions montrent aussi le manque à cet égard, elles sont un avatar de plus devant l’absence de propositions politiques, juridiques, économiques qui feraient suite à l’établissement « le plus officiel et consensuel possible » de la vérité, si tant est qu’elle soit un jour discernable dans sa totalité.
B.