11-Septembre : court-métrage et interview de Teace Snyder, réalisateur du film « Blindfold » – Les yeux bandés

La plupart d’entre nous ont ressenti cette même frustration par laquelle sont passés tous ceux qui se sont retrouvés pour la première fois face aux mensonges sur les événements du 11-Septembre. Ce court-métrage intitulé Blindfold nous présente ce combat intérieur sous la forme d’une fiction mettant en scène un père de famille dont la fille présente un exposé à sa classe sur la démolition des Tours du WTC. 

En plus du court-métrage sous-titré en français, nous vous livrons la traduction de la présentation et de l’interview du réalisateur de "Blindfold", Teace Snyder. James Corbett, qui a effectué cette interview, anime un site Web anglophone multimédia extrêmement actif sur les sujets du 11/9 et des mensonges d’État.

 

Removing the Blindfold of 9/11

 


Interview du réalisateur Teace Snyder par James Corbett

Publié le 5 avril 2012 par CorbettReport, (fichier audio (mp3) disponible ici

Traduction et adaptation par GV pour ReOpenNews

Partie 1 – Introduction par James Corbett

C’est l’un des sujets sur lesquels les gens m’interpellent le plus sur CorbettReport.com ou sur Tweeter maintenant : les gens s’interrogent souvent sur la façon de réveiller les autres à propos des informations qui les préoccupent autant – tout comme moi-même ou la plupart des auditeurs de cette radio sans doute -, y compris le paradigme du terrorisme sous fausse bannière qui veut que ce soient des éléments au sein du gouvernement, des services de renseignement, ou à des postes-clés dans les grandes corporations qui mettent en scène les actes de terrorisme qui sont ensuite utilisés pour justifier les guerres, une pratique qui s’est constamment répétée tout au long de l’histoire et qui est extrêmement bien documentée, mais que la plupart des gens ont beaucoup de mal à admettre quand on leur explique que cela se produit encore aujourd’hui, à notre époque, et dans nos sociétés. Et il est très difficile pour tout un chacun de comprendre comment amener les gens à admettre et à affronter cette réalité, à regarder cette « vérité » – si l’on peut utiliser ce terme. C’est une question sur laquelle je suis souvent interpelé, que ce soit par ceux aux idées très arrêtées sur la meilleure façon de présenter leurs idées, ou par ceux qui me demandent mon opinion sur comment expliquer la chose aux personnes réticentes à aborder ces sujets et les inciter à écouter ces informations.

Car, encore une fois, s’il est un fait incontestable lorsque vous commencez à vous intéresser à ces informations qui contredisent les versions officielles de tout un tas d’événements, y compris celle sur l’événement fondateur de notre époque, le 11 septembre 2001, c’est que vous commencez alors à découvrir une multitude d’éléments qui montrent clairement que le récit officiel sur ce jour fatidique ne tient pas debout, mais le problème est toujours de trouver la façon de présenter ces informations aux autres, et c’est ce qui préoccupe nombre d’entre nous, et c’est de cela que nous allons parler dans l’émission de ce soir. Quelle est la meilleure façon d’exposer ces fait ? Comment contoutner les barrières mentales des gens, et les confronter à ces informations certes tragiques, aucun doute là-dessus, dès que vous commencez à regarder ces choses en face, à les intégrer, cela peut être très difficile à supporter ? C’est ce dont nous parlions dans l’émission d’hier soir avec Matt Russell.

Ce soir nous allons nous intéresser à différentes idées et différents moyens pour tenter d’abattre ces barrières mentales, et à ce qui se produit lorsque les gens brisent ce paradigme. Et nous allons le faire grâce à un excellent court-métrage diffusé sur Vimeo, intitué Blindfold. […] J’espère que vous regarderez ce film incroyable, absolument magistral. […]

Tous ceux qui sont familiers de cette Web-radio savent que le 11-Septembre est l’un des piliers de mon engagement à Corbett Report, et que c’est ce qui m’a poussé à faire ce travail depuis 5 ans. Et je suis sûr que, comme moi, chacun des auditeurs s’est fait sa propre expérience, a eu son propre cheminement avant de reconnaitre et d’admettre l’horreur des mensonges proférés au sujet du 11/9, et le fait qu’on nous a systématiquement menti sur la réalité de ce qui s’est passé ce jour-là. Chacun a abordé cela à sa manière, et je suis sûr que chacun a également tenté de communiquer ces informations aux autres, parfois avec succès j’espère, mais connaissant certainement aussi des échecs notoires, et c’est malheureusement trop souvent le cas. Car je ne crois pas qu’il y ait une façon particulière, une clef magique, pour débloquer les verrous dans le cerveau des gens, et les amener à accepter ces informations à tous les coups et dans toutes les situations.

C’est quelque chose que nous avons tous dû affronter, et justement, il y a cet excellent court-métrage sorti depuis quelques semaines, et qui aborde les aspects psychologiques liés au fait d’être confrontés à ces informations, et la façon de faire plier ces barrières mentales élevées contre elles. Son titre est Blindfold, […]. Il traite d’un père veuf qui bataille avec sa fille de 10 ans, laquelle vient tout juste de donner un exposé à l’école au sujet de la destruction, de la démolition du World Trade Center, des Tours Jumelles, et cela a déclenché une certaine controverse dans la classe, et elle finit par être poursuivie en justice par l’un des parents d’élève de la classe totalement choqué par son exposé. Le père de cet autre élève porte donc plainte contre le père de la jeune fille pour avoir présenté ces informations. Écoutons un passage de cet excellent film, au moment où le père est confronté à l’autre parent d’élève qui vient de porter plainte contre sa fille.

(le passage en question commence à 06:20)

 

 

 

 * * *

Partie 2 – Interview du réalisateur

JC : Nous avons Teace Snyder en ligne avec nous ce soir. Bonsoir Teace. Merci de nous avoir rejoints dans cette émission.

TS : Merci à vous de m’avoir invité.

JC : Bien. Je dois admettre que je ne sais pas grand-chose sur vous, sur qui vous êtes. Vous m’avez contacté pour me parler de votre film, et je pense que c’est un très bon film qui aborde certains points-clés. Peut-être pouvez-vous commencer par vous présenter à nos auditeurs, et par expliquer comment vous en êtes arrivés à vous intéresser au 11/9 ?

TS : Bien sûr. À la base je suis écrivain, j’ai commencé à écrire à l’âge de 10 ans, j’ai terminé ma première nouvelle à 13 ans, et je viens de boucler mon 10e livre. Ce sont des collections d’histoires courtes, de poésies, et plus récemment un livre de non-fiction intitulé « Play Reality: How Videogames are Changing EVERYTHING » que j’ai coécrit avec ma mère qui une chercheuse en jeux vidéos et en [analyse des] rêves. Voilà pour ma formation. J’ai suivi des cours de cinéma il y a 2 ans, [spécifiquement] pour faire Blindfold, car j’avais déjà l’idée de ce court-métrage. Je ne voulais pas vraiment entrer dans l’industrie du cinéma, et je ne m’y suis mis que lorsque j’ai eu l’idée de Blindfold, mais après, il fallait absolument que je le fasse. J’ai déménagé pour New York où j’ai trouvé un emploi dans le privé pendant 8 mois pour me faire un peu d’argent, et c’est seulement alors que j’ai pu tourner le film, car j’avais de la famille à New York, et de ce fait j’y ai passé pas mal de temps de ma vie. J’ai donc eu la chance de pouvoir me rendre à la New York School Academy. Et une fois là-bas, j’ai aussi eu la chance de rencontrer plein de gens brillants qui m’ont aidé dans mon projet et je suis très content du résultat.

JC : Oh, mais il y a de quoi. C’est vraiment un très bon film, et on voit qu’il y a du travail derrière. Parlez-nous un peu de la production.

TS : Il s’agit en réalité d’un film d’étudiant, car c’est le projet de fin d’année de l’école dans laquelle j’étais. Nous avons eu en gros 6 mois pour le faire, mais j’avais déjà écrit le script du film avant de déménager à New York cette année-là. […] J’étais très impatient de tourner les scènes, et ce qui me motivait vraiment, c’était d’aborder le sujet sous un angle qui – il me semble – n’avait encore jamais été traité par le Mouvement pour la vérité sur le 11/9, et de concrétiser le travail fait avec tous ces gens formidables que j’avais rencontrés dans cette école de cinéma.

JC : Il est évident que vous avez vraiment porté ce film, du début à la fin, et c’est déjà admirable en soi vu la dimension du projet, mais pouvez-vous nous dire pourquoi cette idée en particulier vous intéressait autant et pourquoi vous voulez la voir traiter de cette façon.

TS : Bien sûr. Merci pour les compliments. Laissez-moi d’abord vous expliquer mon histoire avec le 9/11 Truth Movement. Mon premier contact avec le 11-Septembre fut au travers du documentaire "Zeitgeist", même si je pense que ce film n’est pas forcément le meilleur quant à la présentation des faits, mais malgré tout, c’est grâce à lui que je m’y suis intéressé. J’ai alors commencé à faire mes propres recherches, jusqu’à ce que je découvre l’existence de Richard Gage et des Architectes et Ingénieurs pour la vérité sur le 11/9, – comme bien d’autres – et c’est à ce moment-là que l’idée a fait son chemin chez moi qu’il ne s’agissait pas simplement d’une possibilité hypothétique, ou quelque chose comme ça, mais bien de preuves empiriques recevables par une cour de justice… Et il serait facile de le démontrer. [Mais] le plus dur, en fait, c’était d’en parler aux autres. Et je me suis trituré les méninges, et j’ai fini par me considérer presque comme un naïf si je puis dire, car après que j’ai vu Zeitgest et ai commencé à en parler à d’autres – comme la plupart d’entre nous l’ont fait, sans aucun doute -, j’ai pu observer des réactions très différentes. Par exemple, certains se mettent en colère quand vous leur en parlez, d’autres pensent que vous plaisantez, d’autres s’échauffent immédiatement, ou au contraire restent indifférents. Et donc, vous avez l’ensemble des attitudes possibles. L’idée du film m’est venue après une visite à une de mes tantes en Californie : je lui ai fait voir le film, pensant qu’une personne comme elle, rationnelle et intelligente, serait capable de reconnaitre la valeur des arguments exposés par Richard Gage. Mais à la fin du film, ce qu’elle a dit m’a absolument stupéfait : elle a dit qu’elle ne pensait pas qu’Architects and Engineers mettrait autant d’efforts pour essayer de convaincre le monde que ce qui s’est passé n’était pas de leur faute. Et il s’agit d’une personne intelligente, qui a plusieurs diplômes, mais sa dissonance cognitive lui interdisait en quelque sorte d’admettre tout cela, de faire la distinction entre les faits et la fiction, et cela m’a horrifié. J’ai expérimenté cette situation plusieurs fois, mais c’est lorsque vous essayez de convaincre quelqu’un que vous estimez, en qui vous avez confiance, avec qui vous avez un contact personnel, et malgré tout cela vous échouez, c’est là que la véritable dimension de l’obstacle, qui est la distance émotionnelle et la dissonance cognitive, apparait vraiment au grand jour. Et donc, cette nuit-là, je me suis couché et je n’arrivais pas à dormir, et l’idée de Blindfold m’est venue en quelques secondes, et je me suis levé et ai commencé à marcher dans la pièce en pensant « OK, c’est une bonne idée, maintenant il faut que j’aille à New York, dans une école de cinéma, et pour cela il faut que je trouve du boulot, et c’est ce que j’ai fait.

JC : Excellent. C’est tout à fait ça. Vous avez mis le doigt sur le problème, la dissonance cognitive. Les gens en parlent de différentes façons, ou réagissent différemment, et c’est très intéressant de voir que des personnes différentes réagissent à ces informations ou refusent d’y être confrontées. Et je crois que le titre lui-même est très représentatif de cela, Blindfold, c’est comme un « bandeau » que les gens ont dans leur cerveau, et l’éternelle question est évidemment de savoir comment le leur enlever […] Parlons maintenant un peu du film et de Tim, ce père veuf et ses propres barrières mentales vis-à-vis des informations sur le 11/9.

TS : D’accord. Alors, le titre "Blindfold" symbolise deux choses : la première est que le gouvernement mais surtout les médias nous empêchent de voir la vérité sur ce qui s’est vraiment passé le 11/9, et la deuxième est que notre patriotisme en tant qu’Américains nous empêche de croire à la vérité des faits du 11-Septembre, et cela est une partie fondamentale de l’équation. En ce qui concerne le personnage de Tim, c’est le père d’une fillette de 10 ans – à ce moment de l’histoire, puisque j’ai situé le film 10 ans après le 11/9 -, et sa fille, Eve, donne un exposé devant sa classe à l’école primaire, dont le sujet est « le Word Trade Center abattu par démolition contrôlée». Et je pense que désormais, à peu près tout le monde a entendu parler de cette hypothèse, sans nécessairement la prendre vraiment au sérieux. Et donc, le contexte dans lequel Tim apprend que c’est ce que sa fille croit, et qu’elle a fait un exposé là-dessus, il interprète cela plus comme une volonté de sa part d’exprimer son chagrin puisqu’elle a perdu sa mère dans les attentats, alors qu’en réalité elle veut juste exprimer une opinion sur un sujet. Et c’est donc cette difficulté à la traiter comme une adulte et non une enfant qui constitue le fil conducteur de l’histoire de Blindfold, car les gens qui sont intimement convaincus à ce sujet, ou qui prennent le temps de qui se passe vraiment, voient distinctement les mensonges des autres, qui sont très souvent proférés de façon délibérée. Et donc le personnage de Tim est en quelque sorte la face vierge de quelqu’un qui doit affronter cette sombre réalité qui se cache derrière la majeure partie de ce qui est rapporté par les grands médias, qui ressemble plus à un conte de fées, et donc, c’est vraiment le cœur de son personnage. Tandis qu’Eve, aussi étrange que cela puisse paraitre, puisqu’elle est bien plus jeune que lui évidemment, est beaucoup plus… comment dire, elle est très prudente, et… je voudrais pouvoir trouver les mots pour mieux la décrire…

JC : Elle est très intelligente…

TS : Oui, en effet, elle est brillante, et pour le personnage, je me suis inspiré d’un de mes cousins qui avait perdu un de ses parents très jeune. Et je pense que ça vous rend plus éveillé, même si ce n’est pas forcément le bon mot, mais c’est comme si cela vous fait voir le monde plus clairement. Le fait de connaitre la perte de quelqu’un alors qu’on est très jeune, cela facilite votre passage à l’âge adulte et accélère certainement votre maturité. C’est quelque chose que la plupart des enfants ne vivent pas, et ça peut aussi bien être bénéfique que terriblement dommageable, mais en tout cas la perte de sa mère, c’est ainsi qu’elle en parle dans le film, est quelque chose qui ne la maintient pas dans l’émotionnel, au contraire de son père, et qui lui permet d’apprécier les faits et les arguments exposés par le 911 Truth Movement.

JC : C’est intéressant en effet, et à la fin du film, le père, Tim, surmonte ses propres difficultés à regarder en face ces informations, mais on aborde là aussi le thème des familles de victimes et ce vieil argument selon lequel cela serait un manque de respect pour les familles que de remettre toute cette histoire sur la table.

TS : Absolument, et c’est la chose intéressante qui se passe avec la [recherche de la vérité] dans la vraie vie, avec les Jersey Girls qui sont un exemple de familles de victimes qui ont pris une part très active pour aller au fond des choses et chercher les informations. Mais le problème est que lorsque la vraie vie passe à travers le filtre des médias mainstream, rien n’en ressort de l’autre côté. Et donc, les affirmations que lancent les gens, et le respect qu’ils essaient de montrer vis-à-vis des familles de victimes et des secouristes [de Ground Zero], tout cela va dans la mauvaise direction. C’est extrêmement difficile de faire appel au bon sens des gens, quand ces histoires ne sont jamais rapportées par les grands médias.

JC : Triste mais tellement vrai. C’est malheureusement une longue et difficile bataille, surtout lorsque – comme vous le disiez – les principaux médias ne relaient aucune information qui pourrait efficacement remettre en cause le récit officiel. Et même si certains faits transparaissent occasionnellement dans les médias, ils sont loin d’obtenir l’attention que génère la moindre information qui conforte la version officielle.

TS : Tout à fait. Et il faut penser au stress post-traumatique que les attentats du 11/9 ont généré dans le monde, mais surtout aux États-Unis, depuis combien de temps cela dure, et aux sentiments viscéraux que cela a généré chez beaucoup de gens qui ont [tout à coup] regardé leur vie et se croyaient en sécurité. Vous pouvez appliquer ce même phénomène de bataille émotionnelle lorsque quelqu’un est confronté à la vérité sur ce qui s’est réellement passé. Et il sera intéressant d’observer non seulement le nombre croissant de gens qui franchiront cet obstacle, mais aussi le fait qu’il deviendra de plus en plus acceptable de parler du 11/9, que le tabou tombera peu à peu, si l’ensemble de la société opère cette transition, et si nous en sommes capables.

JC : C’est intéressant. Et cela m’évoque un parallèle avec l’assassinat de JFK, pour lequel désormais une immense majorité des Américains pense que ce ne fut pas l’œuvre d’un fou isolé, mais cela ne transparait toujours pas dans les grands médias, et c’est captivant d’observer ce phénomène.

 

Traduction et adaptation par GV pour ReOpenNews (note : certaines parties de l’émission radio n’ont pas été retranscrites car elles comportent des parties purement promotionnelles, ou sont incompréhensibles)




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18 Responses to “11-Septembre : court-métrage et interview de Teace Snyder, réalisateur du film « Blindfold » – Les yeux bandés”

  • Red Cloud

    Un film qui se démarque en effet de ce qui s’est fait jusqu’ici, et qui se voit avec beaucoup d’intérêt.

  • Henri

    Oui !

    Le parcours des truthers est émaillé par l’incompréhension de leurs proches, avant même de pouvoir parler de celle des médias.

    Je partage le même constat :
    Notre psychisme n’est pas fait pour vivre dans la méfiance à priori.

    Sans être psy, je me permets de dire que pour apprendre à marcher, il faut que le monde qui nous entoure nous attire. Pour apprendre à parler, il faut que les personnes qui nous entourent nous interpellent. Pour vivre en société, il faut que le désir de l’autre soit réel.

    Avoir des raisonnements qui remettent en cause les fondements ancestraux de notre psychisme n’est envisageable pour nous, tout en mangeant des pop-corn, que dans le cadre des trillers à sensation dont les scénarios sont gorgés de complots multiples qui se télescopent, avec en ligne de mire le pouvoir absolu sur la planète.

    Est-il raisonnable de penser qu’un seul des spectateurs de toutes ces salles en diffusion mondiale puisse avoir l’idée de reproduire ces scénarios ? Non, on ne l’envisage pas. Puéril, non ? On déplore bien évidemment l’affaire Mehrah et tous ces tueurs isolés ou en petits groupes, qui se mettent à avoir des comportements déviants. Cependant, on NE VEUT PAS envisager à priori, qu’une telle chose puisse se produire à un niveau bien plus élevé de pouvoir. Si « Hilter 2″ vivait aujourd’hui parmi nous, il pourrait assez facilement se frayer des chemins vers le pouvoir. Nous n’osons même pas envisager cette possibilité, en encore moins le laisser exploiter les failles de notre belle démocratie.

    La répulsion systématique que ces scénarios intentionnellement maléfiques puissent exister dans la vie réelle révèle simplement que nous ne sommes pas programmés, dès nos tous premiers apprentissages, à avoir cette défiance vis à vis du monde qui nous entoure. Qui a tous ses sens en alerte maximale comme James Bond, pour acheter du pain le dimanche matin ? Notre esprit a besoin d’un cadre serein pour pouvoir laisser se développer tout son potentiel.

    J’ai moi-même expérimenté les mêmes surprenants – et douloureux – revers que le cinéaste, auprès d’une dizaine de personnes très proches, et à l’esprit particulièrement aiguisé (de intellectuel à ingénieur). Condamnés au rejet systématique des faits, une grande partie d’entre nous est très étonnamment et par essence imperméable à ce genre de scénario. Les actionnaires et la majorité des responsables de presse, intuitivement le savent parfaitement, expliquant par là l’omerta auto-affligée sur ce dossier, ô combien particulier.

    Un autre point très intéressant, est que la fillette a un parcours personnel heurté. Son histoire contient au moins un élément très difficile à vivre, ce qui l’amène à envisager qu’il lui faille pour son futur être vigilante, car d’autres événements pourraient se reproduire, et qu’elle fait tout pour avoir la connaissance de cela. Si la majorité d’entre nous a un moment donné vécu une rupture avec « les autres », ou son environnement au point d’y laisser une marque indélébile, nous n’en projetons pas tous les mêmes actes.

    Inventeur, alcoolique, artiste, génie, drogué, policier, délinquant, truther, journaliste, médecin, champion olympique, badaud, avocat, les ruptures que nous avons vécu dans notre jeunesse nous façonnent. Et paradoxalement, tous les terrains d’expérimentation ne nous sont pas accessibles.

    Même si nous vivons tous ensemble,

    - Personne d’autre que lui ne comprend la souffrance endurée par le champion olympique
    - Personne d’autre que lui ne comprend la confrontation face à la mort du médecin-pompier
    - Personne d’autre que lui ne comprend l’attirance à l’alcool du poivrot
    - Personne d’autre que lui ne comprend le besoin d’ordre du policier
    - Personne d’autre que lui ne comprend le besoin de défiance du délinquant
    - Personne d’autre que lui ne comprend l’inconsistance du badaud
    - Personne d’autre que lui ne comprend le besoin de vérité du truther 9/11

    Pour en sortir je suggère deux choses :

    - Il faut laisser un groupe d’étude jouer les paranos au maximum à la place des autres, pour éclaircir toutes les zones d’ombre de notre société, à commencer par le 9/11. Ce serait le rôle d’une commission d’enquête N°2 (ou plutôt N°1, car la première n’en est pas une)

    - Prendre acte de toutes les failles découvertes, et modifier nos institutions de manière à éradiquer tous les passages pernicieux (transparence, conflits d’intérêts, circuits décisionnels, etc…)

    Si on continue à ne rien faire on laisse la route grande ouverte au prochain dictateur de tout l’occident. Il faut mettre des garde-fous ! Il y en a tellement aujourd’hui…

  • bradbury

    Tiré de l’article :
    « et qu’en fait, c’était relativement facile à prouver, mais le plus dur était d’en parler aux autres.  »
    Si c’était « relativement facile à prouver », vous n’auriez aucun mal à convaincre les autres…
    C’est bien là qu’est votre problème : vous n’avez aucun moyen de prouver quoi que ce soit… Et pour cause, puisque la vérité est connue et qu’elle ne correspond pas à vos croyances et idéologie conspirationniste…

    C’est « dur d’en parler aux autres », parce que vous êtes dans le déni de la réalité. Et que les autres, ne sont pas tous des abrutis-TF1-décérébrés-etc .. et se rendent bien compte que vous êtes à côté de la plaque..

  • Evidemment, nous les truthers sommes confrontés à ce problème du scepticisme autour de nous.
    Cette petite fille (qui joue admirablement) est cette conscience simple qui s’exprime en criant: « le roi est nu! ». Et c’est sans doute la meilleure approche qu’on pouvait imaginer pour éveiller les consciences.
    Je remarque que les leçons ne portent pas plus que ça même chez les sceptiques que nous sommes, et que Henri ne remet pas un instant en question l’affaire Merah, en temps que tueur fou et isolé.
    Merah qui tue trois petites filles le matin et joue au foot-ball l’après midi avec ses potes, cette anecdote n’étant qu’une des nombreuses invraisemblances de ce conte à dormir debout, avec le non-usage des gaz lacrymogènes ou incapacitants après 32 heures de réflexion, pour aboutir à une exécution classique….
    Plus c’est gros, et plus ça passe, disait Goebbels.
    Faudra-t-i à chaque fois attendre dix ans avant de s’éveiller à l’obscénité de ceux qui nous dirigent?

  • yo-truth

    @ Henri

    Bonne analyse en effet.
    Mais que faire de plus ou de mieux qu’actuellement concrètement ?

  • sam

    @bradbury

    Vous n’avez rien compris !

    Ce qui est facile a prouver ce n’est pas la culpabilité de l’administration Bush mais l’incohérence qui entoure les explications données par cette administration et par conséquent son implication à des degrés qui restent à déterminer dans ces attentats.

  • bradbury l’infiltré se répète ad nauséam..
    L’ignorance de leur ignorance est la maladie des ignorants. On peut en dire autant de la connerie et des cons.

  • Doume

    @bradbury

    Votre post pourrait être intéressant s’il était forgé d’autre chose que de généralités sans argument.

    Veuillez croire que les sceptiques ont autant de cervelle que les pro VO, et qu’ils respectent leur contradicteurs. Bon, pas tous, vu la réponse de doctorix – mais vu son pseudo, c’est normal que son ton soit doctoral ;-) .

    Evaluer la validité d’une thèse au QI moyen supposé de la population qui la soutient est un débat voué à l’échec.

    Il serait plus utile de nous expliquer en quoi la VO ne peut supporter aucune critique, tant elle est parfaite, et en quoi les idées des sceptiques sont plus des croyances et des idéologies que celles des pro VO.

    Si vous avez du solide, mon esprit ouvert est preneur.

    De mon côté, et pour poursuivre l’excellente intervention de Henri, je vous invite à réfléchir sur le cas des camps d’extermination nazis dont personne ne voulait croire avant la libération, malgré les rapports circonstanciés de témoins de premier comme Kurt Gerstein. (tapez son nom dans un moteur de recherche s’il vous est inconnu

    @ tout le monde

    Suis-je le seul à ne pas comprendre le sens (j’imagine un sous-entendu) de ce passage :
    « elle a dit qu’elle ne pensait pas qu’Architects and Engineers mettrait autant d’efforts pour essayer de convaincre le monde que ce qui s’est passé n’était pas de leur faute. » ?

  • geantvert

    @Doume
    La tante veut simplement dire que les architectes, poussés par leur envie de défendre leur corps de métier, cherchent par tous les moyens a trouver une explication fantaisiste (en l’occurrence, une démolition controler) pour l’effondrement des Tours, plutot que de reconnaitre que les concepteurs de ces gratte-ciel (leurs collègues) ont mal fait leur travail, vu comment elles se sont effondrées a cause de simples incendies.
    –GV

  • @Doume
    Je me suis laissé aller à un diagnostic. J’aurais pas du.
    D’ailleurs, on est tous et toujours le con de quelqu’un.
    Tiens, rien à voir, mais je suis tellement content qu’il faut que je vous en parle: j’ai arrêté de fumer en huit jours après 40 ans et sans aucun effort, et ça peut vous intéresser de savoir comment, pour vous ou pour votre entourage: j’ai fait un article sur agora.
    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/comment-fumer-au-restaurant-et-en-114524?pn=1000#forum3300131
    Fin de l’a-parte.

  • Sébastien

    @ Bradbury, le mec qui aurait sûrement inventer la poudre et prouver au monde entier incrédule que la Terre est ronde et pas plate. C’est évident, non?
    Visiblement, vous auriez été dans le camp des inquisiteurs et des théoriciens de la Terre plate d’après vos réflexions. Les types qui détiennent la vérité divine, donc pas besoin de se poser de questions.
    Mais si vous avez des choses à nous apprendre, on vous écoute. Nous.
    Je n’ai vraiment pas envie, ni le temps de discuter et d’argumenter avec de telles personnes. D’ailleurs, je me demande ce que vous foutez ici. votre arrogance, comme celle de Quirant m’ insupporte et rend votre opinion égale à zéro.

  • René M

    @ bradbury

    « et qu’en fait, c’était relativement facile à prouver, mais le plus dur était d’en parler aux autres. »

    bradbury, Si c’est dur d’en parler aux autres ce n ‘est pas pour les raisons que tu avances (croyances et idéologie conspirationniste…) Mais parce que les autres le plus souvent
     » n’écoutes pas !  »
    Tu n’écoutes pas toi non plus…. comme le dit la fillette à son père ds un passage important et pivot de ce court-métrage.
    Tu n’as pas écouté du tout les questions que nous posons et soulevons.
    Si c’est difficile d’en parler aux autres c’est que c’est encore plus difficile — pour les autres « d’écouter  »
    Apparemment c’est trop difficile pour toi qui ne manque certainement pas d’intelligence. Tu es comme ceux que nous avons tous rencontré ds notre combat, à qui nous avons parlé parce que NOUS LES ESTIMIONS les pensions dignes de confiance et ayant les capacités intellectuelles le courage et le bon sens pour se confronter aux choses, à commencer par nos proches notamment.
    Tout comme ceux qui sont évoqués dans le commentaire d’Henri qui dit « J’ai moi-même expérimenté les mêmes surprenants – et douloureux – revers que le cinéaste, auprès d’une dizaine de personnes très proches, et à l’esprit particulièrement aiguisé (de l’intellectuel à l’ingénieur). Condamnés au rejet systématique des faits »

    Enfin bradbury : Très drôle que tu parles à notre encontre de déni de la réalité ! Car en matière de déni on te renvoie la balle !
    En matière de « croyances et d’idéologie conspirationniste comme tu dis, tu te poses là…. rapport « au complot islamiste » d’une part et rapport aux innombrables « premières et coïncidences malheureuses » de ce jour là dans la VO d’autre part !

    Si tu n’as pas vu la vidéo du C-M joint à cet article, fait le, du point de vu cinéma c’est très bien réalisé, laisse toi donc aller à le voir si ce n’est déjà fait.

  • René M

    Ayant dit plus haut à « bradbury » ce que je pensais de sa réaction Je ne veux pas oublier de dire tout le bien que je pense tant de de cet article que du court-métrage qu’il présente.

    Et une fois de plus quand on fréquente ce site on ne peux que relever le haut niveau qui s’en dégage tant des les articles que dans les commentaires le plus souvent .

    @ Henri : Mention spéciale aujourd’hui pour tes super-intéressantes réflexions de ce point de vue du niveau
    ICI on se cultive !

  • Gil

    Vraiment très intéressant ce topic.
    Pour ma part, lorsque je parle du 11 septembre, j’ai remarqué que plusieurs profils de personnes, intelligentes par ailleurs, qui refusent de croire à la version « inside job »
    - ceux qui ont vécu sous des dictatures, notamment une personne qui avait vécu de l’autre coté du rideau de fer, et qui avait souffert de la propagande locale de l’époque (note: qui était vraiment lourde)
    - ceux qui ont gravi des échelons sociaux en partant d’assez bas
    - les habitants de « petits pays » de l’Europe (c’est pas péjoratif), Hollande, Danemark dont la politique d’alliance est ce qu’elle est.
    Bref, quand on est bien dans son monde.. pourquoi le remettre en cause

  • Henri

    @ yo-truth

    Question :  » Que faire de plus ou de mieux qu’actuellement ?  »

    1 – Accepter le fait que la répulsion de nos contradicteurs ne peut être que temporaire, le temps que les truthers soient enfin dignement entendus (sachant que notre pression ne cesse pas). Patience et compréhension au lieu d’une opposition peu constructive

    2 – Préserver intacte son indignation tout en se préservant soi-même, à cause de la démesure de ce dossier, porté seulement par quelques citoyens, exemplaires dans leur opiniâtreté à tout tenter pour que de tels scénarios ne puissent jamais se reproduire (sans recours à l’armée, en plus)

    3 – Pointer du doigt, incessamment et jusqu’à être entendu par tous, les PREUVES qui attestent que la VO est FAUSSE, tout autant que 2+2 est différent de 7,23567. Obliger les médias à affronter la réalité des FAITS.

    En résumé : Continuer, mais encore plus fort !

    Car la situation commence à devenir intenable pour tous ceux qui ont les yeux « grands fermés ».

  • Phrygane

    Puis-je vous proposer de relire cette partie du discours d’adieu du président américain Eisenhower, illustre adepte, à n’en pas douter de la théorie du complot…

    « Cette conjonction d’une immense institution militaire et d’une grande industrie de l’armement est nouvelle dans l’expérience américaine. Son influence totale, économique, politique, spirituelle même, est ressentie dans chaque ville, dans chaque Parlement d’Etat, dans chaque bureau du Gouvernement fédéral. Nous reconnaissons le besoin impératif de ce développement. Mais nous ne devons pas manquer de comprendre ses graves implications. Notre labeur, nos ressources, nos gagne-pain… tous sont impliqués ; ainsi en va-t-il de la structure même de notre société.

    Dans les assemblées du gouvernement, nous devons donc nous garder de toute influence injustifiée, qu’elle ait ou non été sollicitée, exercée par le complexe militaro-industriel. Le risque potentiel d’une désastreuse ascension d’un pouvoir illégitime existe et persistera. Nous ne devons jamais laisser le poids de cette combinaison mettre en danger nos libertés et nos processus démocratiques. Nous ne devrions jamais rien prendre pour argent comptant. Seule une communauté de citoyens prompts à la réaction et bien informés pourra imposer un véritable entrelacement de l’énorme machinerie industrielle et militaire de la défense avec nos méthodes et nos buts pacifiques, de telle sorte que sécurité et liberté puissent prospérer ensemble. »

    Pour resituer cela dans son contexte, voici un lien vers le discours intégral :
    http://icp.ge.ch/po/cliotexte/deuxieme-moitie-du-xxe-siecle-guerre-froide/discours.eisenhower.html

    Eisenhower ne nous dit-il pas explicitement que dans les coulisses du pouvoir américain des forces puissantes et antidémocratiques œuvrent dans leur propre intérêt et non dans celui de la Nation ?
    Et que si elles parvenaient à prendre ce pouvoir (de manière détournée, en contrôlant la presse, le politique…) les conséquences en seraient catastrophiques :

    « Le risque potentiel d’une désastreuse ascension d’un pouvoir illégitime existe et persistera »

    Aussi les « parano » d’aujourd’hui ne se contentent-ils pas simplement d’appliquer les recommandations d’Eisenhower :

    « Nous ne devrions jamais rien prendre pour argent comptant » ?

    Le fait est qu’aujourd’hui cette attitude que l’ancien président des Etats-Unis jugeait comme étant un devoir citoyen est conspué par une presse aux ordres. Mais qui possède la presse ?

    Aux dires de certains spécialistes, il ne nous resterait que quelques décennies de pétrole relativement bon marché.
    Qui croit sérieusement que la guerre d’Irak était motivée par la recherche d’armes de destruction massive, bobard rapidement reconverti en exportation sanglante de la démocratie ?

    Sans les attentats du 9/11 et la « menace terroriste » dont était victime l’Amérique, l’invasion de l’Irak aurait été un acte inacceptable par la communauté internationale et par les Américains eux-mêmes, tant il serait apparu clairement qu’il s’agissait d’une guerre pour la ressource.

    « Une opération comme celle-là ne peut pas rester secrète trop longtemps, trop de monde doit être impliqué » nous rapporte Doume, comme étant un argument récurent de ceux qui ne croient pas en la thèse d’un complot.

    Cependant, si ce que redoutait Eisenhower, en 1961, a fini par arriver, alors le complot vient du « complexe militaro-industriel » qui, aujourd’hui, serait le pouvoir ultime aux USA.

    Quand bien-même quelqu’un de bien informé voudrait dénoncer ce complot, à qui pourrait-il s’adresser ?

  • Excellent film ! Je trouve que l’allégorie est bien trouvée, la petite fille symbolisant à merveille les citoyens abandonnés par leurs élites intellectuelles.

  • yo-truth

    @ Henri

    C’est juste. Mais je pense qu’il faut surtout continuer à vulgariser au mieux au grand public les preuves irréfutables. Il faut tenter de simplifier les observations du 9/11 par une simple addition comme vous illustrez. Que 2+2 ne peut pas faire 6 (la VO est incohérente). Mais pour autant, que 4 peut être atteint par 2+2, mais aussi par 3+1 (plusieurs théories). Une enquête indépendante est donc vraiment nécessaire pour comprendre comment nous sommes parvenus à ce 4. Je suis optimiste et on est dans le bon chemin. Maximisons nos efforts sur la vulgarisation des faits.

    Ainsi, à ce stade de la contestation, je pense qu’il faudrait malheureusement s’abstenir de mettre en avant d’autres faits discutables (témoignages, etc…), qui peuvent être accusés d’être faussés, pour les truthers comme les debunkers évidemment.

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