« On m’a dit que… il paraîtrait que, si j’en crois la rumeur sur France Culture » …
« On m’a dit que… il paraîtrait que, si j’en crois la rumeur sur France Culture » …
Retour sur un rendez-vous radiophonique en date du 7 Septembre 2011.
Par Hervé, publié en commentaire R-News le 17 décembre 2012
Bruit de fond et causeries au coin du feu à France Culture pour l’anniversaire décennal des attentats du 11 septembre 2001. C’était notamment ce jour et par l’intermédiaire de Marie Richeux que la chaîne radiophonique de service public avait décidé d’effleurer sans y toucher, le travail d’analyse en cours tout en faisant diversion. « Leurs noms sont légions » lit-on sur le site de l’émission afin d’effrayer ou de faire sourire l’auditeur averti à qui on ne la fera pas. Si la journaliste de l’émission « Pas la Peine de crier » a choisi ce jour-là d’évoquer les attentats du 11 septembre 2001 par une entrée complice, c’est à dessein. Ne pouvant nier complètement l’ampleur de la démystification de la théorie officielle par une déconstruction logique et scientifique opérée sur les réseaux sociaux et dans toutes sortes de parutions récentes, il semblait clair que traiter le sujet de façon décalée ou détournée était, au vu de la politique générale de la chaîne, une entrée préférable et plus sage que celle qui aurait permis d’inviter en direct, un panel de contributeurs raisonnables et sceptiques. Quitte à faire dans la pensée magique et l’exorcisme affirmé, autant inviter plutôt un grand sorcier qui s’y connaît.
Se référer aux faits objectifs survenus le jour fatidique du 11 septembre 2001 ? Remonter les filières de financement et les chaines causales qui auront présidé à l’organisation des attaques ce jour-là sur New York et Washington ? Ecouter les témoignages des pompiers ou des secouristes professionnels qui ont été les témoins d’explosions à répétition à l’intérieur des trois tours du World Trade Center avant leur effondrement ? S’appuyer sur les nombreuses recherches entreprises depuis une décennie par toutes sortes de contributeurs assermentés ; architectes professionnels, journalistes d’investigation, pilotes de chasse, pilotes de ligne, physiciens, experts en démolition contrôlée, ingénieurs en génie civil ? Vous n’y pensez pas ! Invitons plutôt un sociologue confortablement assis et tentons une petite conversation appliquée sur le concept buté de la croyance irraisonnée. Sachons interroger de façon concise les fictions plutôt que les faits. Conversons sur la fantaisie populaire de toute époque et sur les rumeurs de toutes sortes colportées aujourd’hui via internet. N’analysons rien des incohérences scientifiques véhiculées par le NIST ou par la Commission d’enquête directement supervisée par l’ancien conseiller à la Sécurité Nationale auprès de Condoleezza Rice, M. Philip Zelikow. « Notre commission a été mise en place pour échouer » confiera plus tard, amer, son président Thomas Kean. Mais chut ! Pas un mot.
Ecoutons la rumeur de France Culture et buvons comme du petit lait « les histoires nées des cendres des attentats du 11-Septembre » par le biais de « la sociologie des croyances urbaines ». Ecoutons Gérald Bronner qui s’intéresse de près aux représentations, à l’émergence et à la disparition des croyances collectives. Si dix ans après, il a semblé pertinent à l’équipe de l’émission « Pas la peine de crier » d’interroger les histoires nées dans la foulée des attentats du 11-Septembre, l’avertissement de Gérald Bronner est rapidement formel. Bien souvent et pour des raisons obscures, propres sans doute à la position qu’occupe tout sujet social et qui le conduit à se représenter la réalité sous un angle particulier, certaines personnes bien qu’équilibrées, sont souvent atteintes d’une forme de « rationalité subjective ». On les reconnaîtrait facilement à leur présentation d’arguments rationnels problématiques qui, selon Gérald Bronner, sont très difficiles à contrecarrer à moins de devenir à son tour un spécialiste de la physique des matériaux, un sismologue averti ou un spécialiste en ingénierie boursière. Une tâche impossible pour un seul homme !
Mieux vaut dès lors et dès le début de l’émission, affirmer une rationalité limitée et capituler en rase campagne afin de mieux axer sa réflexion personnelle sur cette étrange histoire apparue en 1987. La rumeur raconte qu’un hélicoptère en liaison avec des militants écologistes a été aperçu dans plusieurs régions de France et que des vipères ont été lâchées du ciel pour une bien étrange campagne de repeuplement ophidien. L’émission alors ne fait que commencer. Gérald Bronner enchaîne tout de go sur le besoin qu’ont les humains d’inventer des histoires à dormir debout et de perpétuellement « négocier intellectuellement avec le monde pour survivre ». Si une telle pensée n’est bien sûr pas à rejeter, il n’est pas très difficile de comprendre rapidement où les concepteurs associés de l’émission radiophonique désirent nonchalamment embarquer l’auditeur du jour. Voilà ce dernier soudainement propulsé en Egypte. Si le procédé utilisé, qui voit resurgir le lointain comme un lieu d’irrationalité, a plutôt de quoi surprendre, l’invité appuiera ce choix par le fait précisé que ce pays a la plus forte concentration de personnes ne croyant pas à la théorie officielle du complot sur les attentats du 11 septembre 2001. Preuve s’il en était d’une bien étrange distinction.
Auditeur-voyageur, nous nous verrons d’Egypte mentalement réembarqués sans ménagement ni condition, directement vers les Etats-Unis où une légende hier a fait rage venant des bas fonds de la ville de New York et s’illustrant jusqu’au sommet de l’intelligentsia locale. Celle des « Orphelins du 11-Septembre » ! Certains considérant que des milliers de parents étaient morts dans les attentats, ils auraient vite fait le calcul. Des centaines de pauvres bambins déshérités ont été abandonnés à leur sort et nombre de fondations auraient vu subitement le jour pour venir en aide à tous les enfants errants de la cité martyrisée. Des fonds importants auraient été levés. La secrétaire d’Etat Hillary Clinton y serait même allée de son obole. « Raisonnement par l’absurde ! » déclare Gérald Bronner. [C'est étrangement à ces mots prononcés que les studios de France Culture se sont soudainement éteints ; épiphénomène électrique dont tout auditeur fut averti en temps réel]. Ne s’effrayant de rien, l’invité flegmatique parla tout à trac de « la légende des 4000 juifs ». 4000 individus qui ne seraient soi-disant pas venus travailler le jour du 11 septembre 2001 au sein du WTC. D’élucubrations folles colportées sur la C.I.A en élucubrations inouïes colportées sur le Mossad, Gérald Bronner précise que ces « 4000 juifs » finalement sauvés n’avaient hélas jamais existé, allant jusqu’à dire que c’était oui, bien dommage, puisque si cela avait été le cas, il y aurait eu 1000 survivants sur les 3000 morts occasionnés par les attentats du 11/9. Comprenne qui pourra. Raisonnement par l’absurde ?
Une fois de plus l’auditeur distrait par autant de digressions, aura fini par comprendre qu’on aura voulu l’accompagner en lui tenant gentiment la main. Les bienveillants sous-entendus susurrés à son oreille, la symphonie persuasive des souriantes évidences égrenées tout au long de l’émission dans une ambiance cosy, n’auront été déployés que pour lui plaire. Tout le jeu d’allusions légèrement dites n’auront été présentées que pour son bon plaisir, son inaliénable santé mentale, son propre bien. Des exemples hétéroclites délivrés à la volée finiront par achever de l’endormir. Le tremblement de terre de Lisbonne en 1755, Dieu, le diable, les « crop-circles » et la place de l’homme dans l’univers égailleront sensiblement la conférence sympathique et loufoque de Gérald Bronner. Pour celui qui tendait encore l’oreille, l’époussetage oiseux d’un almanach Vermot d’histoires pauvres auront eu raison de sa raison critique. Quid des faits réels ? De l’événement du 11 septembre 2001 lui-même ? Là n’était effectivement pas l’objet de l’émission. Si le philosophe E. Kant précisait qu’une connaissance ou un concept sont rationnels quand leur constitution a pour fondement la seule raison, cette dernière n’était convoquée ce jour là qu’indirectement et par la bande. Une pure extériorité abstraite. Seule la connaissance de la fabrication des imaginaires fantasmatiques intéressait directement à cette heure, la productrice radiophonique de l’émission et le bon sociologue. Sibel Edmonds en invitée fantôme ne pipa mot.
L’homme qui n’accepte pas la théorie officielle du 11 septembre 2001 apparaît, sous les traits de Gérald Bronner, comme cet être désireux de croire à tout prix. Telles ces personnes naïves convaincues de l’existence de Dieu après un banal phénomène de paréidolie. Ce type d’illusion qui consiste à reconnaître des formes connues ou repérables dans les choses les plus diverses ; qu’elles soient artificielles ou naturelles. Ainsi en est-il de la reconnaissance du visage de la Vierge dans une tâche sur un mur ou sur un toast grillé. C’est ainsi que peu à peu, Gérald Bronner perd son auditeur en semant toute sorte de petits cailloux conceptuels et ce n’est pas l’habillage sonore en milieu d’émission reproduisant en sourdine, halètements et chuchotements dignes du film L’Exorciste de William Friedkin qui nous déjugera. Il est exact que nous avons bien du mal à retrouver notre chemin.
Bien heureusement, l’essorage de chacun des clichés nous permettra peu à peu de nous frayer un passage dans la forêt habitée du sociologue bavard. L’évocation en fin de parcours de Thierry Meyssan, alors agité comme un épouvantail à moineau, nous aura définitivement fait retrouver une certaine orientation. Nous voilà rendu en terrain connu. L’auteur de L’ Effroyable Imposture sera cependant bien étrangement raillé et cloué à l’antenne par son professionnalisme et l’importante quantité des sources documentaires présentées en fin d’ouvrage. Pour le coup, la tentative de discrédit du « dangereux conspirationniste » est assez originale, car les sources en question seront déclarées « invérifiables » précisément par leur trop grand nombre ! Trop d’informations tue l’information, semble psalmodier Gérald Bronner, à qui veut l’entendre. C’est donc au terme d’une émission énumératrice de toutes sortes de « légendes urbaines » ou de « rumeurs pastorales » que le voyage s’achèvera définitivement à ciel ouvert et que tout un banc de poisson aura été noyé dans la baignoire. Ne subsistent comme histoires que les plus « résistantes » prévient alors le sociologue averti. En effet, les rumeurs apparaissent, perdurent ou disparaissent au gré de leur confirmation, de leur transformation, de leur hybridation ou de leur pure et simple élimination. Si nous ne savons pas combien de temps encore tiendra la théorie officielle du complot sur les attentats du 11-Septembre – celle qui affirme que trois tours de béton charpentées comme des forteresses par des structures d’acier et tombant pratiquement à la vitesse de la chute libre, ne défient en rien les lois de la physique – nous pouvons assurer que cet événement hors-norme conservera encore longtemps une première place dans le Guiness Book des records comme étant une première mondiale. Les incendies ne changeant rien à l’affaire. Bien au contraire. Les bâtiments du World Trade Center sont en effet les seuls dans l’Histoire à s’être effondrés symétriquement sur eux-mêmes en un temps aussi rapide sans intervention intérieure d’explosifs conséquents.
« Une légende urbaine est une histoire inventée de toute pièce que les gens répètent comme si elle était vraie. Apparentée aux lieux communs et aux idées reçues, en ce qu’elle est partagée par de nombreuses personnes sans être vérifiée, la légende urbaine apparaît souvent dans les médias et présente comme caractères distinctifs une forme narrative (une petite histoire, un récit structuré), un procédé d’authentification, un déchiffrement et une interprétation du monde, surtout dans ses aspects les plus perturbants, confondants ou inquiétants » précise l’encyclopédie en ligne. Message reçu.
Pour conclure, nous relèverons ce nouvel angle d’attaque venant de personnes aisément reconnaissables à leur présentation d’arguments rationnels problématiques. Il est à noter que la rédaction de France Culture n’est pas la seule à avoir choisi la sociologie comme arme de combat pour réarmer un discours officiel en crise. Ce discours légitimé par l’administration américaine dans les années 2000 et construit de bouches à oreilles à force d’approximations scientifiques, d’omissions pratiques et d’ignorances fondées. Une docte parole médiatiquement structurée et diffusée au fil de l’eau et du tempo politique qui dicte encore dix plus tard, une omerta générale en envoyant aux gémonies ou au placard professionnel tout individu qui ose remettre en cause l’impitoyable doxa. L’uniformisation médiatique a donc battu son plein à l’approche du jour anniversaire des attentats du 11-Septembre, même si ici ou là, quelques voix raisonnables et discordantes se sont timidement annoncées. Le journalisme imitatif et paresseux semble avoir quelque chose à défendre. Comment alors s’étonner que le site Slate.fr et le journal Le Monde aient approché à leur tour l’anniversaire du 11 septembre 2001 par les biais similaires de « la rumeur », de« la superstition » et « des légendes collectives » ? Convoquant tour à tour, les sociologues Jean-Bruno Renard, Jeanne Favret-Saada, Pascal Froissart et bien d’autres universitaires, ces différents relais médiatiques n’ont pas été en reste. Une bien étrange stratégie en vérité. Une toute aussi étrange unanimité en ces temps de crise économique globale où le récit d’ensemble s’effiloche à mesure que l’incertitude grandit. On se sera professionnellement passé le mot.
La page de Gérald Bronner sur le site de France Culture
La page de Pascal Froissart sur le Wiki ReOpen911
En lien avec cet article :
Formidablement bien écrit premièrement, mais également très riche dans la réflexion de fond, pourquoi n’écrivez-vous pas plus souvent Hervé ? Moi, j’en redemande.
Splendidement décrypté et formulé. Merci !
Du petit lait pour les uns, du vitriol pour les autres.
Combien de temps encore les médias se permettront-ils d’être à ce point décalés pas rapport à l’opinion publique et aux faits ? Leur position n’est plus tenable, et il leur faut à présent recourir à ce genre de stratagèmes et compromissions pour parvenir à nourrir du temps d’antenne sans jamais se découvrir, ou alors bien nous propulse dans de l’émotionnel pur, qui est un fondamental journalistique de base.
Tout le monde (truthers et journalistes) connait très précisément l’emplacement de la ligne « tabou » du 9/11. Les uns attendent sans cesse qu’elle soit franchie, quand les autres ne cessent de s’en détourner. C’est vraiment un jeu lassant…
A noter que M. Bronner a récidivé hier 7 mars 2013 sur cette même radio du service public : http://www.franceculture.fr/personne-gerald-bronner
Thème de l’émission
La société de l’information a-t-elle noyé notre esprit critique ? 149 minutes
Avec Gérald Bronner, Professeur de sociologie à l’Université Paris-Diderot. Et si la viande de cheval retrouvée dans nos lasagnes était le fruit d’un complot fomenté par la CIA ou les extra-terrestres ? C’est bien le genre de fantasme que l’on pourrait lire sur internet ou entendre au comptoir d’un bistrot. Depuis le 11 septembre jusqu’aux Illuminati, en passant par les francs-maçons, …
Si certains l’ont écouté, n’hésitez pas à laisser un commentaire ici. Cela dit, aucun doute sur le fait que c’était du même tonneau qu’en 2011 ! Une bonne grosse mélasse anti-conspirationniste du 11/9. Ces gens ne sont pas des journalistes, ils ne méritent que le mépris.
L’auteur du papelard montre bien qu’il y a bien un croyant dans l’histoire : lui-même !
En effet, comment peut-il écrire celà :
« Ecouter les témoignages des pompiers ou des secouristes professionnels qui ont été les témoins d’explosions à répétition à l’intérieur des trois tours du World Trade Center avant leur effondrement ? S’appuyer sur les nombreuses recherches entreprises depuis une décennie par toutes sortes de contributeurs assermentés ; architectes professionnels, journalistes d’investigation, pilotes de chasse, pilotes de ligne, physiciens, experts en démolition contrôlée, ingénieurs en génie civil ? »
et ne pas en administrer la moindre preuve ?
- des explosions à répétition ? sources, preuves ?
- des explosions causés par quoi ? on n’en saura jamais plus, on laisse le soin aux lecteurs de traduire « explosifs »..
(quelle malhonnêteté)
- « les nombreuses recherches entreprises par tous sortes de contributeurs assermentés » ?
Soit il ment effrontément, soit il croit ce que ses chefs à RéOpen lui ont dit de croire !!
Quelles recherches ?
Des propos inconsistants sur des sites internet, des suspicions, des doutes lancès à la pelle sans l’ombre de la moindre preuve, ça, oui ..
Une impossiblité à concocter la moindre alternative qui tienne un tant soit peu la route, ça oui !
De l’incrédulité, de l’irrationnel, du « saispaspossible », du « çadoitpastombercomme ça », ça oui.
Des « articles » complaisamment « peer-reviewed » par des collégues en conspiration sur un site web consanguin, ça oui..
Du flood dans de nombreux forums, des vidéos daubesques et mensongéres, des mensonges répétés ad nauseam ( 7 sec de chute pour le WTC7, un avion ne rentre pas dans un trou de 4 métres), ça oui!!
Des recherches scientifiques, appuyées sur des démarches rationnelles et proposées aux pairs à des fins de confrontation ? ça, non ! Inexistant..
Nothing nada niente rien.
Regardez-vous dans une glace avant d’accuser les autres de votre propre incurie.
C’est vous qui vous êtes exclus du dialogue par votre positionnement démentiel, votre absence pathétique de la mioindre preuve, votre incapacité à prendre en compte tous les faits à la fois, votre malhonnêteté qui vous fait sélectionner tel témoignage, et rejeter tel autre., etc …
L’article de A Cockburn dans le Monde Diplo (déc 2006: « Scepticisme ou occultisme ? Le complot du 11-Septembre n’aura pas lieu ») préfigurait les élucubrations oiseuses d’une C Fourrest.
Il faisait suite à la non publication par le Diplo (VF) du trop gênant http://www.reopen911.info/uploads/document/fichier/le-11-septembre-etait-il-un-travail-d-initie.pdf
et à une étude sociologique faux cul de P Lardellier en septembre 2006 « Une toile pleine d’imagination ».
Extraits : « le Net – « utopie démocratique et citoyenne », selon l’expression consacrée – est devenu l’agora providentielle des anonymes, mais aussi des « déviants » et des méfiants. » (P.L.)
« exploitant la paranoïa d’une frange du public, Meyssan a adopté une démarche révisionniste dans l’esprit » (P.L.)
« Ici, on ne cherche pas tant la vérité que le spectacle » (P.L.)
Cockburn, du haut de son piédestal de gauchiste US, était plus odieux encore, et ne démontrait rien sinon son parti pris.
Bradbury-Quirant tu déconnes sec, là.
http://www.reopen911.info/News/2011/09/07/118-temoins-dexplosions-parmi-les-pompiers-et-secouristes-du-119/
MacQueen a recoupé 177 témoignages entre eux et avec la documentation des pompiers de NYC. ll en a extrait 118.
sinon il y a les vidéos partout sur youtube >.tu nous fatigues.
quel serait l’intérêt de MacQueen à raconter des histoires? aucun. en face… toutes les raisons abondent. Tu veux la liste ?
dans le même genre :
http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/matthieu-aron-sur-france-info-93788
@ Bradbury
Pour abonder en votre sens et aborder le sujet de l’objectivité du débat :
- Depuis plus d’une décennie sur la totalité de nos médias confondus quand a-ton pu entendre : Richard Cage, David Ray Griffin, Niels Harris, Guilietto Chiesa ou bien Sibel Edmonds ?
- Depuis plus d’une décennie sur la totalité de nos médias confondus, à quand date le dernier débat contradictoire ?
- Depuis plus d’une décennie sur la totalité de nos médias confondus, combien de scientifiques ont été interviewés, à part Jérôme Quirant ?
- Depuis plus d’une décennie sur la totalité de nos médias confondus, y a-t-il déjà eu 3 millimètres de décalage ou de recul entre le discours de la maison blanche et celui de nos journalistes (visiblement bien engraissés), censés éthiquement se démarquer très nettement des colossales forces idéologiques et politiques au pouvoir ?
Il n’existe que le neutre discours des truthers qui puisse être crédible : désintéressé, précis, argumenté, permanent, expertisé, OUVERT à tous, et surtout : irréfutable. C’est à dire tous les critères naturels d’une expression harmonieuse avec la réalité, à l’opposé exact de l’attitude de la maison blanche et celle du NIST.
Nous avons tous le choix : entre gober un discours institutionnel sans aucune preuve, fomenté par ceux-là même qui nous ont raconté l’histoire des armes de destruction massives, ou bien adhérer aux exigences d’un si grand nombre de citoyens, scrupuleux de connaitre tous les détails de cet épisode. A la fois en mémoire des victimes, et surtout pour que cela ne se reproduise plus jamais.
Justifier aveuglément la guerre, ou prouver enfin la Paix. Moi, j’ai choisi mon camp.
De deux choses l’une: ou bien Bradbury est un troll, sans intérêt donc. Il défend juste ses patrons, en bon larbin.
Ou bien il s’est enfermé lui-même dans une impasse dont il ne peur sortir sans perdre la face.
On voit ça tout le temps: vaccins, sida, réchauffement climatique, et donc 11/9.
Pas d’arguments, pas de bonne foi, juste l’expression de l’orgueil. Moi, je sais bien qu’il doute: mais pour rien au monde il n’en conviendra. C’est le problème des imbéciles, des corrompus ou des orgueilleux: jamais ça ne change d’avis. Officiellement.
Et si c’est un troll-provocateur-corrompu, à quoi sert de débattre avec lui? Il en sait plus que nous…
Si c’est un imbécile, on n’ y changera rien, par définition ils ne changent jamais d’avis.
Pas plus que si c’est un orgueilleux.
Mais parfois, certains cumulent, alors là c’est désespéré.
En ce qui me concerne, je suis pour une ouverture maximum des débats, idées, et interlocuteurs.
Seule condition : Etre de bonne foi.
D’ailleurs, si j’étais à la CIA, je mettrais obligatoirement un troll sur un site comme celui-ci, comme j’en mettrais dans tous les media de large audience. N’est-ce pas ce qu’on observe?
Sur les sites sensibles, c’est la coutume. Par exemple, pas moyen de passer des documents sur les vaccins sur agoravox: les chiens de garde de l’industrie pharmaceutique sont là, aux aguets, pour bloquer tout ce qui est contraire au dogme.
Vu le nombre de média sensibles dans le monde, il doit falloir des budgets effarants: c’est sans doute pour ça qu’ils n’embauchent que des médiocres: le nombre remplace la qualité.
Après avoir éradiqué les scientifiques, les familles des victimes, et les pompiers sauveteurs du débat sur le 9/11, les experts en démolition contrôlée et les archives sur les délits d’initiés, on invite d’abord par des experts en terrorisme validés par la maison blanche, puis par Jérôme Quirant (qui représente à lui seul tout le corps scientifique de notre planète), ensuite on poursuit par des témoignages très émotionnels à longueur d’émissions, et voilà à présent qu’on nous sert un sociologue ??? venu de nulle part.
Il ne manque plus qu’un magnétiseur et la recette de la crémière et l’année prochaine, enfin, on saura tout sur le 9/11.
A propos de » Bradbury » ou des trolls en service commandé :
Lire
« Les techniques secrètes pour contrôler les forums et l’opinion publique »…
Extrait :
A- » Demandez des solutions complètes. Évitez de parler des problèmes en demandant à vos adversaires de résoudre le crime ou le problème dans sa totalité ».
B- « Jouez à l’abruti. Peu importe quels sont les arguments ou les preuves sur la table, évitez de parler des problèmes sauf pour les discréditer, dire que cela n’a aucun sens, ne contient aucune preuve, n’a aucun intérêt ou est illogique. Mélangez bien pour un effet maximal « .
C – » Invoquez l’autorité. Prétendez que vous faites partie de l’autorité ou associez-vous avec celle-ci en utilisant assez de jargon et de termes pour illustrer que vous êtes » celui qui sait » et discréditez tous les propos sans parler des problèmes ni démontrer pourquoi ou citer des sources »
D- » Frappez et courez. Dans n’importe quel forum public, attaquez brièvement votre adversaire ou la position de l’adversaire et fuyez avant qu’une réponse ne soit publiée ou ignorez tout simplement la réponse. (…) faites simplement une accusation ou une autre attaque, ne parlez jamais des problèmes et ne répondez jamais, car ceci donnerait du crédit au point de vue de l’adversaire »
L’un des 8 traits des désinformateurs :
» L’évitement : Ils ne parlent jamais des problèmes de manière directe ni n’argumentent de manière constructive. Ils évitent généralement les citations ou les références. À la place, ils insinuent tout et son contraire (…)
Lire l’article complet : » Les techniques secrètes pour contrôler les forums et l’opinion publique »
http://korben.info/techniques-secretes-controler-forums-opinion-publique.html
On m’a envoyé par mail « Zéro », sous le sigle reopen911, que je n’avais pas vu passer? J’ai loupé un épisode ou bien c’est un vrai scoop?
Sa conclusion: « Tout homme devrait avoir honte de ne pas chercher la vérité ».
http://www.dailymotion.com/video/xfyl0c_zero-enquete-sur-le-11-septembre-en-francais_news?start=1393#.UT3joNZt0_Q
J’aimerais connaitre l’avis de Bradbury la-dessus.
On y apprend entre autres ceci: le matin du 11 Septembre,
Le Gal de Brigade Montague WINFIELD était directeur des opérations au haut commandement militaire national.
La capitaine Charles LEIDIG remplaçait Winfield comme directeur des opérations, et n’a repris sa place qu’après le dernier crash. Entre nous, une belle tête de crétin? Une tête de Lee Oswald?
David Charles WHERLEY Jr, général de brigade à l’USAF commandait la base aérienne d’Andrews, d’où aucun chasseur n’a décollé. Il est mort en 2009 dans un accident de chemin de fer, son train a été percuté à l’arrêt par un autre train. Ce type d’accident est rare. Très rare. Son neveu le décrit comme «cet homme qui semblait savoir quelque chose à propos de tout ». En vieillissant, aurait-il eu quelques remords, et était-il près de (ou prêt à) balancer?
Richard B.MYERS était vice-président des forces armées de l’USAF ét le chef de toutes les forces armées du pays.
Ces quatre hommes, entre autres, sont responsables d’un tas de « négligences » dans le plus grand désastre de tous les temps survenu sur le sol américain.
Ils auraient du logiquement être jugés et destitués.
Or, bizarrement, ils ont tous reçu une promotion. Tous.
Quelle conclusion tirer de ces promotions?
Bien évidemment qu’ils ont en fait parfaitement accompli leur mission.
Et que donc cette mission était de faire en sorte que ces soi-disant attentats réussissent.
Sinon, il faut m’expliquer…
@ Doctorix
Dans le fil « zéro », j’ai bien aimé l’intervention au sujet l’avion du Pentagone qui replie ses ailes, et sur lequel je souhaite réagir :
- Hypothèse officielle 1 : l’avion du Pentagone qui « replie » ses ailes sous l’effet du choc, pour arriver à passer tout entier dans le tout trou minuscule, avant de se désintégrer (Cette splendide explication, à elle seule, peut transmuter tout personne normalement constituée en complotiste militant acharné… Une explication qui n’a pas fait sourciller Jérôme Quirant)
- La simulation 3D (http://www.youtube.com/watch?v=r0zLBxvi9NM) de cette société américaine ayant voulu appuyer la thèse de la VO concernant les dégats intérieurs (effondrement du toit), simulation dans laquelle la façade n’existe pas !
- Hypothèse officielle 2 (Appuyée par Jérôme Quirant) : La façade du Pentagone était blindée, et bien évidemment l’avion s’est disloqué dessus. Donc on en a retrouvé des tas de miettes sur la pelouse. http://fr.wikipedia.org/wiki/Boeing_757. (Donc plus de 100 tonnes de débris ont été ramassés A LA MAIN en costume-cravate, en moins d’une heure, le tout sur une pelouse immaculée. Comment c’est possible ? )
- Hypothèse officielle 3 (irréfutable celle-là) : Les restes de » l’objet » qui a pénétré le pentagone on continué leur course après avoir transpercé d’abord la façade puis trois énormes murs de béton, sans JAMAIS changer de trajectoire (jamais de rebond sur l’énorme mur en béton), en se comportant comme si » l’objet » avait une tête perforeuse, dûe probablement à la masse des matériaux véhiculée (et que personne n’a ensuite jamais retrouvé)
Ainsi, armé de tout mon bon sens disponible pour essayer comprendre le 9/11, voilà ce que je retiens officiellement :
- Soit l’avion s’est volatilisé sur la façade blindée, expliquant un minuscule trou
- Soit la façade n’existe pas (simulation 3D expliquant les ravages intérieurs) et il y a un trou de la taille de l’avion
- Soit l’avion est parvenu à se « recomposer » après le choc pour arriver à percuter (sans dévier d’un seul mètre) encore 3 murs en béton, pour finir ensuite « se volatiliser » définitivement.
Ces explications officielles se contredisent mutuellement et ajoutent du trouble à des questions évidentes
A moins que des théories sur l’espace-temps puissent venir appuyer les explications de Jérôme Quirant et la VO, pour moi il n’existe AUCUNE explication rationnelle qui puisse légitimement expliquer ces incongruités successives. Détrompez-moi je vous prie, mais NI la VO NI la presse alignée n’ont jamais expliqué quoi que ce soit concernant l’impact sur le Pentagone (à part les traces ADN laissées par les terroristes, bien sûr…).
Pour en revenir au sujet de l’article, j’eus été bien aise que ce sociologue pût nous préciser en quelles versions officielles il adhère (si tant est qu’il se soit jamais posé la moindre question, bien sûr…). Parceque moi, j’ai été propulsé « complotiste » A CAUSE DE LA VO et rien d’autre…
Un excellent article dans Nexus de Mars-Avril.
28 points qui fâchent y sont décrits avec sobriété à propos du « consensus 9/11″.
Il est aussi rappelé le sondage de Juin 2011 effectué par HEC, qui montre qu’à cette date, 58.4% des Français avaient des doutes.
Mais aussi que seuls 14% (et seulement deux new-yorkais sur trois!!!) savaient qu’une troisième tour s’était effondrée sans avoir été frappée.
Parmi ceux qui le savent, le pourcentage des français sceptiques passe à 69%.
Ce qui prouve que plus on en sait, plus on doute. Et vice-versa.
Nexus conclue sur une note optimiste, estimant que, nom de nom, ça va finir par péter!!!
Et ajoute que c’est le résultat d’une intelligence en marche.
Celle de Bradbury serait-elle à l’arrêt, ou en marche arrière?
Ou n’en a-t-il que l’organe sans en avoir la fonction?
Bonjour,
Je m’excuse, ce message n’a rien à voir avec la news mais je suis sûr que certains d’entre vous seraient d’accord avec ce que dit François Asselineau, président de l’UPR. Celui-ci est banni des grand médias et n’a pas sa page wikipédia en français (censure). Cela rejoint un peu votre mouvement car la presse ne veut pas accepter la vrai version du 11 septembre et de tout ce qui s’en suit.
Merci de votre attention.
O.
On m’a dit que… tout ça c’est à cause d’Al Quaida
Il paraîtrait que… il y aurait eu des armes de destruction massives
si j’en crois la rumeur… Ce serait un coup de Ben Laden
On m’a dit que… il y avait deux tours effondrées, et pas trois
Il paraîtrait que… c’est un boing 757 de plus de 100 tonnes qui a percuté le Pentagone
si j’en crois la rumeur… aucun délit d’initié n’a eu lieu le 9/11
On m’a dit que… le WTC7 s’est effondré à cause d’un feu de bureaux
Il paraîtrait que… le NIST aurait donné une explications scientifique
si j’en crois la rumeur… un bâtiment qui tombe en chute libre, c’est normal
On m’a dit que… il y avait 19 pirates de l’air
Il paraîtrait que… souvent on aurait trouvé leur ADN, mais pas d’avion
si j’en crois la rumeur… le pilote du Pentagone était un génie de l’acrobatie aérienne, mais aussi très con
etc…
etc…
etc…
Quels beaux complots à déjouer pour les sociologues de France Culture !
D’avance, je me réjouis de la sagacité des émissions à venir…
à propos des quatre officiers promus malgré leurs négligences, il me vient une idée: si un commando se saisissait d’un de ces personnages qui savent, ou même d’un Bush ou d’un Cheney par exemple, et les soumettait aux méthodes ultra-démocratiques qu’on utilise à Guantanamo?
Est-ce qu’on n’aurait pas d’un coup tous les éléments qui nous manquent? la plupart des officiers, et à mon avis Bush, ne doivent pas briller par le courage…
On n’aurait même pas besoin de se servir de la baignoire ou de la gégène, il suffirait de les leur montrer, et on aurait juste du mal à les faire taire…
C’est embêtant, quelque fois, d’avoir le respect des droits de l’homme quand on est face à des gens qui se torchent avec…
C’est tentant.Mais autant à l’époque de Bush et maintenant Obama,jamais ils n’ont admis qu’ils torturaient les gens.Les termes étaient altérés pour endormir les gens et leurs faire croire que c’était pour leur sécurité.Tant qu’aux prisons secrètes,ils niaient tout en bloc.
Jamais non-plus Bush ou Cheney ne se sont excusés pour les crimes commis en Irak suite à une guerre d’agression non puni.Le tambour médiatique était ainsi programmé.
Demain tu amènes ces 4 militaires promus à Guantanamo et c’est garanti qu’on nous répétera 100 fois par jour que leurs aveux ont été obtenus sous la torture et donc non-valides.
Là le mot torture sera répétitif,la face des commentateurs repliés en grimaces imitant la souffrance et les lignes ouvertes feront le reste.
L’important pour la »démocratie » est que l’information viennent du Système et le reste n’est que conspiration.Du Orwell à maturité.
Kidkodak a dit : « L’important pour la « démocratie » est que l’information viennent du Système et le reste n’est que conspiration. Du Orwell à maturité « .
Excellente formule.
C’est bien ce qui arrive depuis plusieurs décennies. Nos chers journalistes se conduisent pitoyablement comme de vulgaires commissaires politiques tendance « Néo-cons »…
Je suis abasourdi que peu ait su résister. La doxa a régné sans partage pendant plus de dix ans. Le premier qui tiquait était taxé de » cerveau malade » ou était placardisé. La plupart du temps, il suffisait de brandir un peu d’ail et de jeter un mauvais sort :
» Marcher sur- la- lune -11 septembre- Négationnisme » pour voir la personne ramper ou disparaitre à jamais.
Je ne pensais pas voir ça dans mon pays de mon vivant. Une telle unanimité fait froid dans le dos. Le terrorisme (anti)-intellectuel a marché à plein régime. Tous aux gardes à vous ! Pas broncher !
Sinon aux dernières nouvelles, G. W. Bush s’est mis à la peinture. Il termine sa carrière d’assassin de masse là où Adolf Hitler l’avait commencé, aux » beaux-arts » :
Courrier International : » Les étranges tableaux à l’huile de George W. Bush » :
http://www.courrierinternational.com/breve/2013/02/11/les-etranges-tableaux-a-l-huile-de-george-w-bush
Ses peintures seraient à étudier de près. Ça ne m’étonnerait pas qu’on y trouve le fêlure du schizophrène.
Et il a bien raison de peindre ses pieds plutôt que sa tête, vu qu’il est bête comme ses pieds.