11-Septembre et la CIA : Qui est Rich Blee ? (2/3)
En mars 2012, nous avions publié le premier acte d’une enquête en deux parties des journalistes Ray Nowosielski et John Duffy à qui l’on doit le documentaire 9/11 Press for Truth. Nous publions ci-dessous le deuxième acte de cette enquête qui démontre sans équivoque que la non transmission des informations détenues par l’unité spéciale Alec Station concernant Khalid al-Mihdhar, un des futurs pirates de l’air du 11-Septembre, s’est faite de manière parfaitement intentionnelle. Même si de nombreuses questions restent encore sans réponses à ce jour, il parait pourtant clair que la thèse de l’incompétence a surtout servi à couvrir les actes délibérés de certains éléments du renseignement américains. C’est pour cela qu’Ali Soufan, cet agent du FBI qui se trouvait au Yémen alors que les hommes qu’il recherchait se trouvaient aux USA, dénonce aujourd’hui les dissimulations qui ont finalement permis au complot du 11-Septembre de se dérouler sans entrave, ainsi que les dissimulations ultérieures qui ont permis de cacher la vérité au public et de protéger les responsables d’Alec Station.
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Qui est Rich Blee ? (partie 2 sur 3)
par Ray Nowosielski et John Duffy publié le 20 septembre 2011 sur SecrecyKills, devenu RichBlee.com
Traduction : Martin
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Acte II (Revenir à l’Acte I)
Narrateur
Vous écoutez "Qui est Rich Blee ?", la première des deux parties d’un podcast d’investigation. Je suis John Duffy. [Et je suis Ray Nowosielski.]
Pour l’unité Alec Station de Rich Blee, le nouveau millénaire a commencé fort avec une opération délicieusement complexe de contre-terrorisme. Une jeune fonctionnaire du personnel des opérations, [Michael], sous les ordres de [Frances] et Tom Wilshere, a coordonné pratiquement sans faute six stations de la CIA, requérant l’aide des autorités locales de huit pays pour suivre des terroristes présumés à travers le monde, pénétrant par effraction dans une chambre d’hôtel, copiant secrètement des documents de voyage, filmant et photographiant des réunions, piratant des disques durs à partir de cafés Internet, et tentant même de "retourner" le chauffeur embauché par les terroristes.
Pour sa part, Blee a organisé des réunions d’information régulières pour tenir informés ses patrons à la CIA et à la Maison Blanche au sujet des progrès de l’opération. Ce fut un spectaculaire exemple d’espionnage moderne qui a foiré soudainement et de façon inexplicable. Et personne, nous dit-on, n’y a plus jamais pensé.
Mais avant de pouvoir en arriver là, nous allons rencontrer Doug Miller.
Mark Rossini
Mon collègue Doug Miller, il est arrivé à la fin du printemps 99. Il était du bureau extérieur de Washington, j’étais de New York évidemment. Et Doug et moi, on s’est bien entendu instantanément et on est encore très proches aujourd’hui.
Narrateur
Nous avons appelé Doug Miller au bureau du FBI de New York, à Buffalo, où il travaille actuellement. Il semblait paniqué de nous entendre et a demandé à nous rappeler. Une minute plus tard, d’une autre ligne, il nous a demandé de passer par le bureau des médias, mais a indiqué qu’ils avaient refusé les quatre ou cinq dernières demandes des médias le concernant. Il a dit qu’il aurait aimé parler, comme si c’était quelque chose qu’il désirait profondément, mais à moins que nous soyons en mesure de payer son hypothèque, d’envoyer son enfant au collège, puis de financer sa retraite, il ne pouvait tout simplement pas le faire.
Mark Rossini
Il est très brillant. Un gestionnaire de formation. Un grand esprit analytique. Il pose des questions très, très pertinentes. Et très impliqué dans son travail. Et un gars émotif. Un père de famille, très proche de ses parents et de ses frères et sœurs. Juste un être humain normal à tout point de vue.
Narrateur
Rossini dénote que tandis que Miller et lui étaient traités comme des étrangers, ce n’était pas le cas d’un troisième employé du FBI.
Mark Rossini
Nous étions les deux seuls agents du FBI à Alec Station. Il y avait là-bas une analyste du FBI venant du bureau extérieur de Washington.
Narrateur
La jeune analyste du FBI Maggie Gillespie était arrivée en avril 98, avant Rossini.
Mark Rossini
Et les gens de l’Agence l’adoraient. Maggie a été traitée dès le début comme une véritable employée de la CIA… Je veux dire, elle écrivait des CIR [Central Intelligence Reports, Ndt]. Elle écrivait des TD [Telegraphic Dissemination, Ndt]. Elle avait eu un ticket, en quelque sorte, sur une affaire, ou un sujet, et elle le suivait… Elle était traitée comme un membre à part entière, tandis que Doug et moi ne l’étions pas. Nous étions des outsiders, et nous avons toujours été traités en tant que tels… Mais bien sûr, c’était toutes des femmes aussi. [Rires.] Doug et moi étions les deux seuls hommes là-bas. Vraiment. En dehors de Rich et Wilshere. Nous étions les deux seuls hommes.
Narrateur
Cette année-là, dit Rossini, Wilshere et [Michael] ont fait un voyage ensemble au Yémen. D’après ce que Rossini a compris, ils sont allés parler avec les autorités gouvernementales au sujet de djihadistes qu’ils avaient à l’intérieur de leurs frontières. Il semble probable qu’ils aient discuté de la source de renseignement sur al-Qaïda peut-être la plus importante du gouvernement américain à l’époque, une maison de trois étages dans une zone rurale en dehors de Sanaa. Cette maison était un centre de communication d’al-Qaïda exploité par un ami personnel d’Oussama ben Laden, un homme nommé Ahmed al-Hada — il se trouve, qu’il était aussi le beau-père de Khalid al-Mihdhar.
La CIA avait été au courant d’appels vers cette maison depuis 1996, grâce à une station satellite construite spécialement à cet effet à Madagascar. Wilshere et [Michael] ont également reçu des résumés d’appels fournis par la NSA, qui surveillait le téléphone par satellite. Le FBI a appris l’existence de cette maison deux ans plus tard lors de l’interrogatoire de l’un des poseurs de bombes à l’ambassade américaine. Ils ont immédiatement communiqué l’info à la NSA et à la CIA, qui ont apparemment agi comme s’il s’agissait d’informations nouvelles.
Jack Cloonan
Si vous attrapez un des gars qui était censé se faire sauter. Et qu’il échoue. Et il appelle ce numéro à Sanaa, au Yémen. C’est un numéro "bouillant." Je veux dire que c’est une sacrée piste. C’est plutôt crucial. C’est sans doute, à mon avis, l’une des pistes les plus importantes qu’on ait jamais eues…
Narrateur
À compter de 1998, la brigade I-49 de Jack Cloonan (ci-contre) a utilisé les rapports de surveillance de la NSA sur les appels entrants et sortants de cette maison pour cartographier le réseau d’al-Qaïda. C’est la surveillance de cette maison qui a donné des indices à la CIA sur les mouvements de Mihdhar, leur permettant finalement d’avoir accès à ses documents de voyage et initiant une série d’événements tragiques encore jalonnée de tromperie et d’intrigue.
Mark Rossini
Eh bien, c’était une période très très intense. Du travail en permanence. Jamais à la maison.
Narrateur
Début décembre, les renseignements conduisirent l’administration Clinton à croire qu’al-Qaïda était en train de planifier des attaques spectaculaires dans le monde entier pour la période du Nouvel An. Vingt-sept hommes, dont un certain nombre de citoyens américains, ont été arrêtés en Jordanie avec plusieurs tonnes de TNT. Peu après, Ahmed Ressam a été pris en train de faire entrer des explosifs du Canada aux Etats-Unis, avec pour cible l’aéroport de Los Angeles tel qu’il l’a admis.
Etant donné les indications claires préfigurant des attaques sur le territoire US, Bill Clinton y aurait porté parait-il une attention toute particulière. Le travail de lutte contre al-Qaïda a été coordonné par son conseiller à la Sécurité nationale Sandy Berger et par son nouveau "tsar" du contre-terrorisme Richard Clarke. Des agents du FBI en provenance du bureau de John O’Neill à New York ont commencé des interrogatoires de suspects et des enquêtes à l’étranger.
A la CIA, le Centre du contre-terrorisme de Cofer Black et l’unité Alec Station de Blee restaient aux aguets, cherchant n’importe quels indices même minimes d’un complot.
Mark Rossini
Nous avons tout lu, chaque jour. Nous avons tous analysé le transit et lu les câbles… Vous savez, la première chose que vous regardez est le titre et la station d’origine, et puis vous lisez. Vous regardez si ça a une valeur quelconque.
Narrateur
Le Centre du contre-terrorisme et Alec Station mettaient chaque information pertinente dans les mises à jour sur la menace terroriste inclues dans les briefings quotidiens pour Clinton. Le directeur de la CIA, George Tenet, faisait personnellement des voyages réguliers à la Maison Blanche, vraisemblablement avec son spécialiste d’al-Qaida, Rich Blee, qui produisait les notes de synthèse comme il le fera plus tard pendant la menace estivale précédant le 11-Septembre.
Le directeur adjoint Tom Wilshere et [Michael] ont sans aucun doute gardé un œil attentif sur le principal standard téléphonique d’al-Qaïda, la maison du Yémen. Deux jours avant le Nouvel An, la NSA a fourni un rapport : "Les activités des associés de Ben Laden." Un homme dénommé Khalid et qui vivait dans la maison a reçu un appel d’un homme en Malaisie, le convoquant lui et deux autres hommes — Nawaf au Pakistan, et un autre homme, Salem — à une réunion dans la capitale malaisienne de Kuala Lumpur pour la première semaine de janvier.
Mark Rossini
Je me souviens que nous étions tous au courant. Je ne peux pas dire exactement comment. C’est juste une de ces choses quand vous travaillez dans un endroit assez longtemps, vous connaissez les personnalités. Nous étions tous très curieux de ce sommet en Malaisie. Pourquoi ces gens vont-ils là-bas ? Mais nous étions très compartimentés, et dirigés par "Michelle."
Narrateur
[Michael] et son équipe — qui, selon Rossini aurait inclue Wilshere, [Frances], et l’analyste du FBI Maggie Gillespie — ont rapidement relié les trois voyageurs à un facilitateur des attentats contre les ambassades américaines et ont déduit ensemble qu’ils pourraient voyager à destination de Kuala Lumpur pour quelque chose d’abject. L’amie de Rossini, Jen Matthews, avec le ticket d’Asie du Sud, a été maintenue dans la boucle. Pourtant, elle ne fut pas mise au courant de l’activité de Kuala Lumpur à l’époque ; l’agent du FBI Jack Cloonan en fut avisé peu après. Il dit qu’être informé d’une réunion organisationnelle d’al-Qaïda n’importe où dans le monde était un fait rare. C’était le genre de chose dont les gens du contre-terrorisme avaient toujours rêvé.
Jack Cloonan
Vous savez, la réunion qui a eu lieu à Kuala Lumpur, c’était la réunion organisationnelle comme nous disons maintenant avec le recul. Ce pourrait avoir été la première réunion organisationnelle pour Dieu sait quoi, le 11-Septembre et qui sait quoi d’autre encore y a été discuté.
Narrateur
Il peut sembler qu’on en sache beaucoup sur la réunion, mais il y a beaucoup de choses que nous ignorons toujours. En 24 heures, nous avons eu plus de détails sur l’opération supposée avoir tué Ben Laden à Abbottabad au Pakistan, que ce que l’on sait presque 12 ans plus tard sur cette réunion organisationnelle du 11-Septembre surveillée par la CIA.
Un enquêteur [de l’attentat contre l’USS] Cole
[RAY : Qui, à votre connaissance, a assisté à la réunion ?]
Eh bien, il y avait Khalid al-Mihdhar et Nawaf al-Hazmi. Il y avait un gars ou deux qui sont désormais à Guantanamo. Je sais qu’il y avait Attash Bin Khallad. Ce sont des types de Malaisie.
Narrateur
C’est un des enquêteurs du FBI sur l’attentat du Cole, s’exprimant en fond. Nous devons considérer qu’il a du, comme pratiquement tous ceux à qui nous avons parlé et comme le reste d’entre nous, se fier à ce que la CIA a relaté de la réunion.
De nouveaux rapports arrivant au fil des années ont également inclus d’autres grandes figures d’al-Qaïda.
Jack Cloonan
[RAY : Je crois que Hambali, Ramzi bin al-Shibh étaient là, Nashiri...]
[Rires.] C’est comme le Bottin mondain… C’est un peu comme si on mettait tous ces acteurs au même endroit à un moment donné — c’est assez difficile à croire. Je veux dire, c’est inopiné.
Narrateur
Et puis, il y a le cerveau du 11-Septembre, Khalid Sheikh Mohammed — souvent désigné par ses initiales KSM.
Les enquêteurs du Cole
Non, non, non. KSM n’était pas là.
Narrateur
Tous ceux que nous avons interrogé ont déclaré être sûrs que KSM (ci-contre) n’était pas à la réunion car s’il y avait été, cela aurait été un gros, gros problème. Il y avait une récompense de deux millions de dollars pour son arrestation en tant que co-conspirateur dans un projet d’attentat aérien avec son neveu – le confectionneur de bombe de l’attentat de 1993 au World Trade Center – Ramzi Youssef.
Mais quand Wikileaks a publié leurs câbles du département d’Etat – ceux que nous n’aurions jamais du voir, sauf grâce au supposé fuiteur, le deuxième classe Bradley Manning – il y avait un tas de documents détaillant les renseignements sur les prisonniers détenus à Guantanamo. Les fichiers d’Hambali révèlent qu’il a facilité un séjour d’une semaine pour KSM dans une copropriété du district de Long Sungai à Kuala Lumpur, avec les futurs pirates de l’air du 11-Septembre, Mihdhar et Hazmi.
Le sommet de Malaisie est la seule période qui corresponde chronologiquement pour que chacun des trois hommes aient pu se trouver dans le complexe de Sungai Long où le sommet avait lieu.
Bien sûr, tous ces présumés participants sont à Guantanamo depuis des années. Nous pourrions les interroger sur le sommet en Malaisie, sauf que la CIA ne nous laisserait pas faire. Même la Commission du 11-Septembre n’y a pas été autorisée.
Tom Kean
Nous estimons avoir eu une bonne coopération de la part de la CIA sur tous les points, sauf un : les détenus. Ils ne nous ont pas laissé leur parler.
Narrateur
Les photos de la surveillance de la réunion auraient pu également raconter l’histoire. Où sont-elles ? Les gens à qui nous avons parlé semblent tous avoir vu les trois ou quatre mêmes photos fournies par la CIA après les attentats.
Mark Rossini
Je me souviens d’avoir vu un tas de photos. Trois, quatre, cinq. Combien, je ne me souviens pas… Mais il pourrait y en avoir beaucoup plus… Elles étaient assez bonnes. Certaines étaient en gros plan, comme si elles avaient été prises au niveau du genou vers le visage du type. Celui qui a pris les photos était vraiment proche, d’après celles que j’ai vues. Je ne me souviens pas avoir vu des photos à distance, mais… Je me souviens qu’ils étaient debout, près d’un arbre, dans un parc. Je me souviens qu’une photo était un peu comme si quelqu’un marchait avec un appareil photo, à deux pas d’eux, braquant l’appareil sur son visage.
Narrateur
Sommes-nous censés croire que les services de renseignement de Malaisie ont suivi une rencontre de trois jours, sans prendre plus d’un rouleau de pellicule ? Selon la presse, il y en avait beaucoup plus, ainsi que des séquences vidéo. Est-ce que l’enquête du Congrès ou de la Commission ont eu un jour la possibilité de voir ces photos ou vidéo ?
Narrateur
Le chef du FBI Jack Cloonan a une source qui l’a informé sur la réunion.
Jack Cloonan
Ils essayaient d’obtenir que les services de renseignement de Malaisie puissent participer à cette rencontre. Ils ont probablement voulu avoir un micro là-dedans. La couverture d’une caméra peut-être. Le mieux aurait été un micro pour comprendre ce qui se passait. Ce qui était dit. Mais cela ne s’est pas produit à ma connaissance.
Narrateur
Pourquoi ça ne s’est pas fait ?
Bob Baer
Il faut des mois pour mettre sur pied une opération audio. Vous ne pouvez tout simplement pas le faire. Vous avez besoin d’approbations et de l’équipement [adapté].
Narrateur
Bob Baer (ci-contre) a passé 21 ans au directoire des opérations (DO) de la CIA, considéré peut-être comme le meilleur agent de terrain au Moyen-Orient selon le légendaire journaliste Seymour Hersh. Si vous avez vu le film Syriana, le personnage de George Clooney était basé sur Baer. Il a pris sa retraite juste avant les événements relatés ici.
Bob Baer
Idéalement, vous devriez mettre une pièce sur écoute, mais cela implique de percer des trous et installer une surveillance. Ça ne peut pas se faire en un jour. Ce n’est pas comme dans la série 24 heures chrono.
Narrateur
Peut-être est-ce vrai, si les participants au sommet étaient restés terrés dans leur complexe durant les quatre jours. Cependant, les participants ont eu deux chauffeurs pour les promener autour de Kuala Lumpur, et ils les ont utilisés. Ils ont mangé dans des restaurants, ont passé des heures dans les cafés Internet, et certains sont restés à l’hôtel. Ils ont utilisé des téléphones cellulaires et un téléphone public situé juste en face de la copropriété. Deux d’entre eux ont pris des vols séparés pour quitter le pays et sont partis avant la fin du sommet — une occasion en or de trouver leur nom complet sur le manifeste de vol et les documents de l’immigration, occasion qui apparemment a été manquée.
Ils ont été filmés la première journée du sommet, mais seulement le premier jour. Il n’a jamais été expliqué pourquoi la vidéosurveillance a été arrêtée. Rossini a déclaré que les photos prises à l’extérieur ont du être prises à très courte distance — et certainement assez proche pour enregistrer les voix — pourtant, le seul jour de vidéo, il n’y a eu apparemment aucun enregistrement audio. En 2003, le Département du Trésor américain a mentionné dans un communiqué de presse sur Hambali que la vidéo du sommet comprenait des images des pirates Hazmi et Mihdhar, debout à côté de Hambali.
Un rapport du FBI de 1999 montre qu’à cette période, le FBI savait que Hambali était impliqué dans [le projet] Bojinka, un complot fomenté par KSM en 1995 qui a failli tuer près de 4 000 personnes. Les renseignements malaisiens ont prétendu plus tard avoir reconnu Hambali pendant le sommet car il était résident de longue date en Malaisie.
Pourtant, malgré tout cela, la CIA n’a jamais dit être en mesure d’obtenir les noms et prénoms des participants au sommet à l’époque. Par exemple, ils disent qu’ils ne savaient toujours pas le nom de famille de Nawaf al-Hazmi à la fin du sommet, bien qu’il ait voyagé sous sa véritable identité. Il est connu que le renseignement américain avait déjà des photographies de KSM, Hambali, et al-Nashiri avant le sommet, mais il faut supposer que la CIA n’a reconnu aucun d’entre eux.
Ce n’était pas tant que les renseignements malaisiens n’étaient pas en mesure d’installer des écoutes à l’intérieur de la copropriété : soit la surveillance a été un échec total, soit la CIA n’a pas été honnête sur ce qu’ils ont appris. Le sommet était jugé si important à l’époque que Rich Blee faisait des mises au point quotidiennes aux officiels de haut rang tels que le directeur de la CIA, le directeur du FBI, et le conseiller à la Sécurité nationale. Mais les responsables en Malaisie ont prétendu plus tard qu’ils n’ont jamais reçu d’instructions claires, de sorte que leurs agents ont concentré leurs efforts sur la surveillance des hébergeurs locaux au détriment des participants du sommet. Et bien que les Malaisiens aient tenu la CIA au courant jour après jour, rien apparemment n’a été rectifié pendant les 4 jours du sommet. L’auteur James Bamford a qualifié la surveillance du sommet par Alec Station comme d’une "vielle locomotive au ralenti."
Narrateur
Nous devons revenir un peu en arrière, à mardi, quelques jours avant le début du sommet. Alors que Mihdhar était sur le chemin de la réunion de Kuala Lumpur, il a fait une longue escale à Dubaï, aux Emirats arabes unis. Quand il est sorti un instant de sa chambre de l’hôtel Nihal, les agents qui travaillaient vraisemblablement sur ordre de [Michael] y sont entré par effraction et ont fouillé ses affaires. Parmi celles-ci, ils ont trouvé son passeport et l’ont photocopié. Ceci, d’après Lawrence Wright…
Lawrence Wright
Tout ce que je peux vous dire, c’est que je tiens cela de quelqu’un en mesure de savoir ce qui se passait à l’intérieur d’Alec Station.
Narrateur
L’unité de la CIA aux Emirats arabes unis a envoyé une copie à Alec Station et à celle de Riyad en Arabie saoudite, dans un câble portant le titre sensationnel de : "Révélations sur les activités de Khalid, associé de Ben Laden." Mihdhar (ci-contre) possède un visa lui permettant d’entrer aux États-Unis.
Nous avons demandé au responsable de l’unité I-49 du FBI, Jack Cloonan, s’il était habituel de voir se diriger vers les Etats-Unis un terroriste reconnu comme faisant partie d’al-Qaïda.
Jack Cloonan
C’est ce que vous aviez toujours cherché ! Je veux dire que c’est ce qui a toujours été mis en avant. Vous étiez toujours à la recherche de la menace contre les Etats-Unis. Et de qui y rentrait. Nous connaissions, grâce à d’autres sources, l’intérêt que portaient Ben Laden et Zawahiri à ce que des membres d’al-Qaïda puissent se procurer un passeport avec un visa américain et la possibilité de voyager aux États-Unis.
Mark Rossini
[RAY : Ils ont donné l'impression qu'il y avait tellement de choses se déroulant à l'époque que cet aspect n'a pas été identifié...]
Non, c’était justement ce qui était en cours à l’époque. Voilà toute l’affaire. Ouais, il y avait beaucoup d’activité à ce moment-là, mais c’était ça le principal, c’était la chose en cours qui nous rendait tous nerveux à l’époque.
Jack Cloonan
Nous savions de nos rapports avec Wadih El Hage, Ihab Ali, L’Houssaine Kherchtou, et Jamal Ahmed Al-Fadl. Chacun d’entre eux vous dirait l’importance qu’al-Qaïda accordait à avoir quelqu’un aux États-Unis ou quelqu’un avec un visa américain sur son passeport. C’était essentiel.
Narrateur
Le lendemain matin, mercredi, à 6 heures, un second câble est arrivé au CTC et à Alec [Station] en provenance du bureau de la CIA de Riyad, en Arabie saoudite. Le directeur adjoint, Tom Wilshere, fut parmi les premiers à le lire.
Mark Rossini
Le câble est arrivé. Ils étaient retournés au consulat à Djeddah, avaient récupéré ses papiers de visa, et toutes les informations sur lui et sur le fait qu’il avait souhaité vouloir se rendre aux États-Unis étaient bien sûr jointes au câble.
Narrateur
L’agent du FBI Doug Miller est arrivé au travail vers 9 heures et a trouvé les deux câbles qui l’attendaient alors qu’il allumait son ordinateur.
Mark Rossini
Tout est là, à la vue de tous. Rappelez-vous, ça vient du système, le système de transmissions électroniques. Il n’y a vraiment aucune restriction. Chacun a accès à tout.
Narrateur
Dans le quart d’heure, Miller a commencé à écrire un avertissement pour le FBI.
Mark Rossini
Et puis mon collègue Doug Miller a pris l’initiative d’écrire un CIR (Central Intelligence Report). Pour informer le FBI au sujet de cette réunion en Malaisie en particulier, et parce qu’une des personnes présentes, une personne soupçonnée de terrorisme, avait l’intention de voyager aux États-Unis. C’était là son intention.
Narrateur
Le rapport était adressé au patron de Miller au siège du FBI, Deborah Stafford, le chef de l’unité Ben Laden au Bureau. Rossini l’avait également adressé à son propre bureau du FBI à New York, sous la houlette de John O’Neill.
Le message décrit le voyage de Mihdhar en Malaisie, les liens entre son domicile au Yémen et les attentats contre les ambassades américaines. Il explique que des photos de la réunion en Malaisie ont été prises et seront envoyées au FBI plus tard. Et, le coup de grâce, que Mihdhar est titulaire d’un visa à entrées multiples pour les Etats-Unis, où il envisage de séjourner à New York pendant trois mois.
Miller demandait à ce qu’Alec Station reçoive en retour tout renseignement révélé par l’enquête du FBI. Il joignit les deux câbles de la CIA.
Mark Rossini
Donc, la manière de procéder là-bas, c’est que vous écrivez un rapport, et ensuite il entre dans une file d’attente électronique afin d’être approuvé pour sa diffusion.
Narrateur
À ce stade, une chose inhabituelle s’est produite. Normalement, selon le rapport de l’Inspecteur Général au département de la Justice, le rédacteur, Doug Miller, aurait coordonné lui-même la communication dans le système informatique afin que les personnes chargées de l’approbation de sa diffusion en reçoivent la notification.
Mais là, sans que Miller n’en informe qui que ce soit, [Michael] accéda au brouillon de son rapport – moins d’une heure après qu’il l’ait écrit, comme si elle était à l’affût de cette note. Wilshere a reconnu plus tard devant les enquêteurs que ce n’était pas la procédure opérationnelle standard.
Environ quarante-cinq minutes après que [Michael] ait lu le rapport de Miller pour le FBI, l’autre directeur adjoint de l’unité, celui qui appartenait au siège du FBI, Ed Goetz, eut également accès au brouillon d’avertissement de Miller destiné au FBI. Goetz travaillait en dehors du troisième bureau privé que comportait Alec Station. Le plus drôle est qu’à ce moment-là, Goetz n’avait pas encore ouvert les deux câbles de la CIA au sujet du visa américain de Mihdhar. Le rapport de l’Inspecteur Générale au département de la Justice a fait remarquer que Goetz, en tant que directeur adjoint, avait lui-même l’autorité d’ordonner sa diffusion immédiate, mais il ne l’a pas fait.
Quatre heures et demie supplémentaire se sont écoulées. A seize heures, [Michael] a rouvert le brouillon du message afin d’ajouter une note à l’attention Miller : "Svp attendre pour l’instant sur instruction de Tom Wilshere."
A présent, voici une autre chose étrange. Selon l’enquête du département de la Justice, qui avait les moyens de déterminer le moment précis auquel chaque élément avait été ouvert dans le système informatique et par qui, Tom Wilshere n’a jamais eu accès au brouillon du câble de Doug Miller. Sur quelle base alors, a-t-il pu dire à [Michael] d’ordonner le blocage du brouillon ?
Il semble qu’elle était à l’affût de tous les messages provenant des agents du FBI ce matin-là. Dès qu’elle a vu le câble de Miller, elle s’est immédiatement rendue auprès de son proche collègue Tom Wilshere pour en discuter. Peut-être que sa responsable directe [Frances] était aussi dans le coup ? Et le directeur adjoint du FBI, Ed Goetz, a également été mis au courant de la conversation.
Deux questions évidentes se posent : Premièrement, quel était leur plan d’action en cachant au FBI les informations concernant le voyage prévu de Mihdhar pour les Etats-Unis ? Et deuxièmement, sur les ordres de qui ?
Pasquale D’Amuro
Je suis prudent en disant cela, parce qu’on doit se limiter aux faits, mais j’avais entendu dire que Blee l’avait empêché d’arriver, que Blee et Wilshere l’avaient bloqué après en avoir discuté.
Narrateur
Pat D’Amuro (ci-contre) a passé la plus grande partie de ses vingt-six ans de carrière au FBI à travailler au contre-terrorisme. Après le 11-Septembre, il a été nommé inspecteur en charge de l’enquête du FBI sur les attaques. Au moment où il prend sa retraite, il est directeur adjoint exécutif pour le contre-terrorisme et le contre-espionnage. Il ne nomme pas sa source sur Blee, mais il dit l’avoir appris au moment des audiences de la Commission sur le 11-Septembre, début 2004.
Pasquale D’Amuro
Ce que je ne savais pas, c’est que Blee et Wilshere avaient eu des conversations remontant à 2000 concernant le non partage de cette information avec le siège du FBI et le bureau central de New York… Je pense qu’ils étaient parfaitement conscients de cela et ne partageaient pas… et puis quand le cas s’est présenté, ils ont été partie prenante dans la décision de Langley de ne pas partager cela avec le FBI.
Narrateur
Plus tard ce mercredi, deux autres câbles sont arrivés au Centre du contre-terrorisme et à Alec Station concernant le visa de Mihdhar, soit un total de quatre. A 18h30, Tom Wilshere relit le premier câble en provenance des Emirats arabes unis et lit ensuite le deuxième câble de Riyad, en Arabie saoudite.
Une demi-heure plus tard, [Michael], la subordonnée et amie de Wilshere, a envoyé un long message à plusieurs unités de la CIA à travers le monde. Il disait : "Nous devons poursuivre les efforts pour identifier ces voyageurs et leurs activités… afin de déterminer s’il existe une véritable menace."
Elle a ensuite consacré un paragraphe entier à Mihdhar, et ce paragraphe comportait une déclaration qui a induit en erreur l’ensemble de la CIA : [Michael] a affirmé qu’une copie physique des documents de voyage de Mihdhar, comprenant un visa américain, avait été copiée et transmise au FBI pour complément d’enquête.
Interrogée plus tard par les enquêteurs du gouvernement pour savoir qui lui avait dit qu’une copie physique du visa de Mihdhar avait été envoyée, elle a affirmé qu’elle ne s’en souvenait pas. Il y avait beaucoup de choses de ce genre à ce moment-là, y compris de la part de Rossini et Miller.
Mais nous savons avec certitude que le superviseur direct de [Michael], la rousse [Frances], a déclaré plus tard à la Commission d’enquête du Congrès qu’elle — [Frances] — avait personnellement apporté le visa au siège du FBI.
Mark Rossini
Si je comprends bien, elle a dit qu’elle était descendue physiquement au siège du FBI et avait délivré en main-propre le câble et / ou a parlé à quelqu’un au FBI, à l’ITOS [la section des opérations au FBI liée au terrorisme international, ndt], sur la Malaisie, et au sujet des sales types entrés aux États-Unis.
Narrateur
Lorsque les enquêteurs du Congrès et du personnel du FBI ont examiné le registre entrant au siège du FBI, ils n’ont trouvé aucune trace de l’entrée de cette personne au cours de cette période — ni même à aucun moment.
Mark Rossini
Tout le monde au siège du FBI, et même si vous êtes d’un autre bureau extérieur, vous devez physiquement mettre votre nom sur un morceau de papier dans un registre, et il n’y a aucune trace que cette personne, à aucun moment — jamais — ne soit venue au siège du FBI.
Narrateur
Interrogée sur sa déclaration inexacte, comme nous allons l’appeler avec précaution, la seule explication ultérieure de [Frances], comme l’a raconté un agent du FBI à James Bamford, était qu’elle "pouvait l’avoir faxé – je ne me souviens pas."
Une source anonyme au FBI, a présenté les choses plus directement : Elle a raconté un "putain de mensonge" [she "fuckin’ lied," ndt].
Dale Watson (ci-après) était le chef du contre-terrorisme au FBI à ce moment, et le premier directeur de la Division du contre-terrorisme nouvellement mandatée. Watson était proche de George Tenet et de Cofer Black, après avoir été lui-même informé en détail auprès du Centre du contre-terrorisme de la CIA. Nous lui avons demandé comment la CIA était censée tenir le FBI informé.
Dale Watson
De deux façons, probablement par un échange de câbles, et puis nous avions des personnes à nous au CTC qui ont été incorporées là-bas, tout comme l’Agence avait des gens intégrés dans notre unité Ben Laden, alors…
Narrateur
Et combien de fois Watson a-t-il reçu des mises à jour pendant la période du Millénaire, quand se dérouler le sommet en Malaisie ?
Dale Watson
Oh, le Millénaire, pendant son déroulement, probablement toutes les heures… Et au moment où cela se passait, la CIA a obligé quelqu’un à venir personnellement au Centre du contre-terrorisme du FBI.
Narrateur
Le type que la CIA a imposé au Centre du contre-terrorisme au FBI était un agent du Centre du contre-terrorisme de la CIA, connu seulement sous le nom de Rob. L’enquête du Congrès a déclaré que Rob avait été affecté là pour corriger les problèmes de communication entre la CIA et le FBI.
Le soir même où [Michael] a dit en interne à la CIA que le FBI avait été mis au courant du visa d’al-Mihdhar, Rob était au FBI, informant un superviseur de la rencontre en Malaisie. Le superviseur ne savait pas pourquoi Rob l’informait, car il n’avait pas été désigné comme le contact de Rob. Durant l’enquête du département de la Justice, il a catégoriquement affirmé que le visa de Mihdhar n’avait pas été mentionné dans leur conversation.
Le lendemain matin, jeudi, Rob, briefa un autre agent du FBI, en détaillant les voyages de Mihdhar et le sommet en cours en Malaisie. A nouveau, l’agent n’était pas le contact désigné de Rob.
Lorsque Rob a reçu un email d’un autre agent de la CIA ayant été contacté par un collègue du FBI pour une mise à jour sur Mihdhar, Rob a commencé une série de courriels expliquant qu’il avait déjà fait le point avec le FBI. Le dernier e-mail, qu’il a intitulé "Malaisie – pour archive," a été envoyé en copie à Tom Wilshere, Maggie Gillespie, et d’autres inconnus à Alec Station. Rob a écrit : "Au cas où le FBI commencerait à se plaindre plus tard… voici exactement ce sur quoi je les ai briefés ci-dessous." Le courriel mentionne le transit de Mihdhar à Dubaï, son arrivée à Kuala Lumpur, ses activités en Malaisie — tout, sauf son visa américain.
Les mises à jour que Rob a fournies aux employés de Stafford, le mercredi soir et le jeudi matin, ont été envoyées par ces derniers au niveau supérieur où ils ont été inclus dans deux mises à jour envoyées ce jeudi-là au directeur du FBI et à de hauts responsables au FBI. Ce sont apparemment les deux seules mentions de la Malaisie et du voyage de Mihdhar jamais retrouvées dans les dossiers du FBI. Il n’y a AUCUNE mention de son visa pour les Etats-Unis, qui est le fait déterminant qui aurait amené le FBI à le rechercher et à l’arrêter.
Le lendemain, vendredi, c’était le dernier jour de la période de menace du Millénaire, et le dernier jour du mois sacré musulman du Ramadan.
Au sein d’Alec Station, Mark Rossini et Doug Miller se retrouvent avec un allié du FBI en moins, car leur directeur adjoint du Bureau, Ed Goetz, est parti le jour précédent après qu’un cancer lui fut diagnostiqué.
Mark Rossini
En fait, Eddie est parti le 5 ou le 6 janvier… ce jour-là précisément. Soit un jour ou deux avant ou juste après, Eddie est parti. Il ne restait donc plus que Doug et moi… Nous n’avions personne du Bureau à l’intérieur d’Alec Station. C’était juste Doug et moi.
Narrateur
Deux jours s’étaient écoulés à présent, et le brouillon du message de Doug Miller destiné au FBI n’avait toujours pas bougé. En l’absence d’Ed Goetz sur place pour l’aider à résoudre le problème, Rossini dit que Miller s’est tourné vers lui.
Mark Rossini
Etant l’agent le plus ancien, Doug est venu me voir évidemment… Il est juste venu à mon petit coin de bureau et a dit : "Eh, je ne sais pas quel bordel est en train de se passer." Ou quelque chose dans le genre. Ou encore, "Eh, tu peux m’aider par ici. Je ne sais pas pourquoi ce truc n’avance pas." Alors j’ai dit : "Ok, laisse-moi en parler à Michelle."
Narrateur
Rossini (ci-contre) s’est approché du bureau de [Michael]. Rappelez-vous, il l’appelle ici par son pseudonyme : "Michelle."
Mark Rossini
Et j’ai dit : "Eh, que se passe-t-il avec le câble de Doug ? Il ne passe pas la porte ? Vous devez l’envoyer au Bureau. Il ne circule pas. Que se passe-t-il ?"
Narrateur
Rossini dit que la réaction de [Michael] n’a pas été agréable.
Mark Rossini
Elle s’est un peu énervée. Elle s’est un peu énervée… Elle a mis sa main sur sa hanche et m’a simplement dit : "Écoutez, ce n’est pas une affaire pour le FBI. Ca ne concerne pas le FBI. Quand nous voudrons que le FBI soit informé, nous leur ferons savoir. Et vous n’allez rien dire."
Narrateur
La conversation à chaud semble pointer le mensonge de son message vers l’ensemble de la CIA deux jours plus tôt, disant que les informations cruciales sur le visa américain avaient été partagées avec le FBI.
Mark Rossini
[DUFFY : Si elle a écrit ça cet après-midi mais que deux jours après elle vous dit, en paraphrasant, que "quand nous voudrons que le FBI soit informé, nous leur ferons savoir...»]
Nous leur ferons savoir. C’est ça. Ca ne relève pas du FBI.
[Donc clairement, son câble en interne devait être mensongé. Elle devait savoir que c'était un mensonge.]
Narrateur
Malgré le visa à entrées multiples pour les États-Unis dans le passeport de Mihdhar, malgré la période de menace se déroulant la semaine précédente, et en dépit de l’appréhension à propos d’Ahmad Ressam et sa charge d’explosifs destinée à l’aéroport de Los Angeles ce mois-ci, [Michael] a insisté auprès de Rossini sur le fait que le prochain attentat d’al-Qaïda aurait lieu en Malaisie. Nous avons demandé à Richard Clarke (ci-après) ce qu’elle avait bien pu vouloir dire.
Richard Clarke
[DUFFY: Etes-vous au courant de renseignements spécifiques qui auraient pu l'amener à croire que le prochain attentat aurait lieu en Malaisie ?]
Non.
[RAY : N'y avait-il pas un flot de renseignements sur la Malaisie au moment du pic de menace ?]
Non, la seule chose que nous avions sur la Malaisie était cette rencontre en Malaisie.
[DUFFY: Quand cette rencontre était sur le point de se dérouler, est-ce que tous ceux qui étaient au courant de cette réunion ont eu l'impression qu'un attentat allait y avoir lieu ?]
Non.
Mark Rossini
Je pense, je ne peux pas le prouver, mais je pense que l’hypothèse était que le voyage en Amérique était juste une sorte de diversion. Une sorte de ruse.
[DUFFY : D’après ce que vous avez vu et entendu à Alec Station, pensez-vous qu'il était valable d’estimer que le prochain attentat aurait lieu en Asie du Sud ?]
Non, je ne pensais pas que c’était une bonne analyse, mais c’était son analyse. Et c’était genre, OK, si c’est votre position, si c’est votre point de vue – eh bien, je ne suis pas d’accord, parce que le gars a un visa pour les États-Unis. Mais on en est resté là.
Narrateur
Après sa dispute avec [Michael], Rossini a imprimé une copie du brouillon d’avertissement de Miller destiné au FBI et l’a mis dans un dossier dans son bureau, comme s’il savait que ce pourrait être important un jour. Il dit qu’à ce jour, il ne sait pas pourquoi il a fait cela.
Aucun des rapports d’enquête du gouvernement n’a intégré l’histoire de Rossini sur le sujet, probablement parce qu’il n’en a parlé à aucun d’entre eux. Mais ceci est confirmé au moins partiellement par le rapport de l’Inspecteur Général du département de la Justice, qui a noté que son système informatique a montré qu’il avait accédé au brouillon du CIR de Miller ce vendredi.
Narrateur
Le lendemain de la confrontation entre Rossini et [Michael], un samedi, Mihdhar, Hazmi et Attash ont quitté la réunion en Malaisie et se sont envolés pour Bangkok. On nous dit que l’unité de Kuala Lumpur a prévenu trop tard l’unité de Bangkok. Pour reprendre les termes de la Commission : "Les voyageurs se sont évanouis dans les rues de Bangkok."
Une semaine plus tard, Mihdhar et Hazmi se promèneront dans les rues de Los Angeles, atterrissant dans l’aéroport même où quelques semaines auparavant, Ahmed Ressam avait admis vouloir se faire sauter avec des explosifs dans son coffre. L’ancien agent de la CIA, Bob Baer…
Bob Baer
Si c’est arrivé trop tard, c’est arrivé trop tard. On ne peut pas mobiliser une équipe de surveillance à l’aéroport. Ce n’est pas instantané. Et la CIA ne le fait pas – vous devez voir avec la police locale. Ce genre de chose, à moins d’avoir un mandat international, c’est difficile d’obtenir de l’aide des locaux… C’était le bordel, qu’est-ce que je peux dire. Et avec le recul c’était un sacré foutu bordel.
Narrateur
Qu’ils aient perdu Mihdhar et ses compagnons, admettons. Mais pourquoi ont-ils cherché à garder un œil seulement sur ces trois participants de la réunion terroriste ?
Jack Cloonan
[RAY : On s'est toujours demandé pourquoi ils n’avaient pas essayé de suivre quelques unes des autres personnes sur la liste des personnes présentes.]
Comment savez-vous qu’ils ne l’ont pas fait ?
[DUFFY: Bien, on ne sait pas, mais…]
L’énoncé serait donc, “Vous savez, on ne l’a pas fait.” Je n’y crois pas. Et comment prouvez-vous une chose qui n’a pas eu lieu ?
Narrateur
Richard Clarke nous a dit quelque chose de similaire.
Richard Clarke
Je ne pense pas qu’on puisse affirmer ce qu’ils n’ont pas fait.
Narrateur
En fait, les sources de Cloonan l’ont spécifiquement informé que d’autres personnes ont été surveillées à la suite de la réunion, en plus de Mihdhar, Hazmi, et Attash.
Jack Cloonan
Et puis lorsque la réunion s’est terminée, les groupes sont allés dans deux directions différentes. Et je sais qu’il y avait une surveillance des groupes au moment de leurs départs… J’ai entendu dire qu’ils ont suivi deux groupes. Je me suis dis qu’un groupe était allé à Bangkok et que l’autre était allé ailleurs. Qu’ils les ont suivis. C’est ce qu’on m’a dit.
Narrateur
Si la source de Cloonan est correcte, la CIA aurait beaucoup à se reprocher. S’ils avaient suivi Ramzi bin al-Shibh (ci-contre) à son retour en Allemagne, ils auraient directement été conduis à la cellule du pirate de l’air Mohamed Atta — une cellule qui avait déjà fait l’objet d’une enquête et surveillée par moment par le gouvernement allemand. Si la piste d’Abd al-Rahim al-Nashiri avait été suivie, alors pourquoi l’attentat du Cole n’a-t-il pas été déjoué, étant donné qu’il est considéré être l’un des deux cerveaux de cet attentat qui a eu lieu plus tard en 2000 ? Si Hambali avait été suivi, cela aurait pu aboutir à déjouer le complot du 11-Septembre. Par exemple, nous savons maintenant qu’Hambali était avec KSM à Karachi, au Pakistan, dans les semaines juste avant le 11-Septembre, et il a dit à un membre d’al-Qaïda de boucler ses voyages avant le 11-Septembre. Et si KSM était à la réunion et avait été suivi… il va sans dire que la filature du véritable cerveau du 11-Septembre était une incroyable occasion manquée.
Ce jeudi, après avoir perdu les terroristes, l’unité de Bangkok a envoyé un câble au Centre de contre-terrorisme et à Alec Station intitulé "Efforts pour localiser al-Mihdhar." L’agent du FBI Doug Miller a envoyé un courriel à Tom Wilshere, joignant son précédent brouillon d’avertissement qui avait été bloqué, et il demanda : "Est-ce un arrêt définitif, ou devrais-je le refaire différemment ?" Wilshere n’a jamais répondu.
Le lendemain, vendredi, Blee a de nouveau donné un rapport à Tenet et Black. C’est son deuxième rapport sur l’opération de surveillance depuis la perte des deux pirates de l’air à Bangkok. Un membre du staff de la Commission du 11-Septembre a déclaré que Blee leur avait dit que les officiels continuaient de suivre les individus suspects qui étaient désormais dispersés dans différents pays. Ceci, malgré le câble de l’unité de Bangkok, le jour précédent, indiquant qu’ils ne pouvaient pas localiser les terroristes.
Le directeur exécutif de la Commission du 11-Septembre, Philip Zelikow, nous a dit dans un email qu’il pensait que cela signifiait que la personne qui a préparé la diapo n’était pas totalement à jour du dernier câble, mais comment Blee aurait-il pu ne pas l’être ? Et comment aurait-il permis que cela se produise à deux reprises ? Zelikow a dit que la diapo ne mentionnait pas non plus le visa américain de Mihdhar.
Le samedi, Mihdhar et Hazmi sont arrivés aux Etats-Unis. Fait intéressant, la Commission du 11-Septembre a prétendu que lorsque Mihdhar a rencontré KSM en Afghanistan des mois plus tard, Mihdhar a dit que lui et Hazmi se sont senti surveillés et suivis sur le vol de Bangkok à Los Angeles par des inconnus. Avaient-ils raison ?
En tout cas, une fois les deux pirates de l’air arrivés aux Etats-Unis, Blee n’a plus donné d’autre mise à jour incorrecte sur la surveillance en cours. Nous sommes portés à croire que Tenet et Black n’ont plus jamais demandé quoi que ce soit à ce sujet.
Jack Cloonan a décrit plus tard la surveillance du sommet de Malaisie comme une opportunité "aussi bonne que possible… C’est ce dont vous rêvez." Typiquement, ces opérations de surveillance sont suivies par une TD — une diffusion télégraphique [Telegraphic Dissemination, ndt] — qui est un rapport de synthèse afin d’alerter le reste de la communauté du renseignement américain sur ce qui s’est passé. Quelqu’un au sein d’Alec Station aurait dû écrire une TD, mais personne ne l’a fait. L’auteur James Bamford a qualifié cela de "sérieuse bourde."
Et au bout d’un moment, dans les mois qui suivirent le sommet, la CIA demanda aux services de renseignement malaisiens d’arrêter la surveillance de la copropriété où le sommet avait eu lieu, ce que les Malaisiens firent. Un officiel malaisien se plaignit plus tard à Newsweek, "Nous n’arrivions pas à comprendre, vraiment. Il n’y avait aucun signe de préoccupation." En Septembre 2000, Zacarias Moussaoui a séjourné dans cette même copropriété et a parlé à ses hôtes de suivre un entraînement de pilotage aux États-Unis. Une autre chance d’arrêter le complot du 11-Septembre était perdue.
En outre, la procédure standard aurait été de mettre les noms connus des participants au sommet sur une liste de surveillance US, afin qu’ils puissent être découverts et suivis si l’un d’entre eux entrait aux Etats-Unis. Ceci ne fut pas fait, ni à ce moment-là, ni à aucun autre pendant un an et demi. Bamford dit que c’est "incroyable" et que Blee "a complètement foiré." Il y avait aussi une liste de surveillance internationale, et le seul participant potentiel au sommet placé sur cette liste fut KSM plus tard dans l’année.
En Février, un gouvernement étranger — probablement la Thaïlande — a proposé son aide à la CIA pour rechercher Mihdhar dans ce pays, mais la CIA a décliné l’offre, disant qu’ils étaient en train d’enquêter pour, je cite, "déterminer ce dont le sujet est capable." A ce moment-là, le sujet, Mihdhar, vivait à San Diego, en Californie.
Enfin, le 5 mars 2000, un dimanche, l’unité de la CIA à Bangkok a envoyé un câble à la fois au Centre du contre-terrorisme et à Alec Station, signalant qu’un des compagnons de voyage de Mihdhar, Nawaf al-Hazmi, avait voyagé avec une autre personne sur un vol United Airlines à destination de Los Angeles, le 15 janvier. Ils ont également dit ignorer si et quand Mihdhar pouvait être parti. Ce câble est une réponse à une demande du poste de Kuala Lumpur concernant les déplacements de Khalid al-Mihdhar, de sorte qu’il aurait été facile de supposer qu’il était le compagnon d’al-Hazmi — ils étaient assis côte à côte dans l’avion, et ont acheté leurs billets en utilisant leurs vrais noms.
Le rapport de l’Inspecteur Général du département de la Justice note que les trois employés du FBI : Mark Rossini, Doug Miller et Maggie Gillepsie ont tous accédé à ce câble. Parce que l’enquête portait sur les défaillances du FBI, et non celles de la CIA, elle ne dit rien de [Michael], [Frances], Tom Wilshere, Rich Blee ou Cofer Black pour cette période.
Mark Rossini
Je ne peux pas expliquer pourquoi il y a eu ce blocage à l’égard du FBI. Je ne peux pas l’expliquer… Et en particulier quand il a été déterminé qu’ils se dirigeaient bien vers les États-Unis. Qu’ils allaient bien en Amérique.
Narrateur
George Tenet a lui-même été interrogé à ce sujet par les Comités du renseignement au Congrès en 2002.
George Tenet, directeur de la CIA de juillet 1997 à juillet 2004, devant la Commission du 11-Septembre.
Le passage ci-dessous est issu des auditions du Congrès sur le renseignement en vidéo ici.
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Transcript de l’audition de George Tenet devant les Comités sur le renseignement
GEORGE TENET : le câble qui est arrivé du terrain à ce moment-là était marqué "information seulement" et je sais que personne ne l’a lu.
SENATEUR LEVIN : Mais ma question est si vous savez pourquoi le FBI n’a pas été avisé du fait qu’on savait qu’un agent opérationnel d’al-Qaïda était entré aux États-Unis en mars de l’année 2000 ? Pourquoi la CIA n’a-t-elle pas spécifiquement informé le FBI ?
TENET : Monsieur, nous n’étions pas conscients de cela quand c’est arrivé au QG. Nous ne pouvions pas les en avoir informés. Personne n’a lu ce câble au cours du mois de mars.
LEVIN : Donc le câble qui dit qu’al-Hazmi était entré aux États-Unis est arrivé au QG sans que personne ne le lise ?
TENET : Oui, monsieur. C’était un câble "information seulement" venant du terrain et personne ne l’a lu.
Narrateur
Étrangement, l’enquête du département de la Justice n’a pas entrepris un examen heure par heure de qui a eu accès au câble du 5 mars, de la même manière qu’ils l’ont fait avec les câbles concernant le visa de Mihdhar, rendant difficile de vérifier la déclaration de Tenet. Si c’est vrai, pourquoi tant de personnes à l’intérieur du Centre du contre-terrorisme et d’Alec Station, ont-ils prêté tant d’attention aux câbles concernant le visa, tandis que personne n’a lu celui concernant l’entrée de Hazmi aux États-Unis ?
Mark Rossini
[RAY : Permettez-moi de vous demander, en temps réel, avez-vous lu l'un de ces deux câbles ?]
Je me souviens vaguement. Ma mémoire est un peu floue sur ce point.
[RAY : Tenez-vous pour certain que des individus au sein d’Alec ont sans aucun doute lu ce câble en temps réel ?]
Eh bien, je ne peux pas prouver qu’ils l’aient lu ou non, mais mon instinct — et souvenez-vous, vous parlez des gens en charge de la cellule du Yémen. Bien sûr qu’ils auraient dû être au courant. C’est leur ticket. C’est leur affaire.
[RAY : C'était un bureau assez petit, n’est-ce pas... Allez-vous fréquemment voir les autres à leur poste de temps en temps, si vous avez besoin de quelque chose ?]
Ouais, nous nous connaissons tous, si –
[RAY : Donc il n'y a aucune possibilité que Blee ait été isolé, quelque part dans son bureau du fond ?]
Non, c’est impossible. Non, non, non, absolument pas. Tout y est piloté par ordinateur. Tout est vu par tout le monde. Tout entre. Ce système informatique est unique par rapport à tout ce que j’ai pu voir dans ma vie. En ce qui concerne la vitesse, la capacité, l’accès.
Narrateur
Il fait référence au système exclusif de câbles de la CIA, Hercules. Rossini nous a dit que d’après la façon dont c’est organisé, les câbles entrants auraient difficilement pu être manqués par Cofer Black ou Richard Blee.
Mark Rossini
C’est là, juste en face de vous. Vous ne pouvez pas le louper. C’est là au milieu de la figure. Vous ne pouvez pas le manquer. Voilà tout.
[RAY : En tant que simple observateur extérieur, il parait impossible que quelqu'un puisse diriger Alec Station et ne pas être au courant de ces multiples circonstances de...]
Parfaitement correct. Et surtout quelque chose d’une telle importance. Parfaitement correct.
[RAY : Évidemment, vous n’étiez pas assis dans le bureau de Blee ou de Black ou celui de Tenet. Vous ne pouvez pas savoir exactement ce qu'ils lisent. Mais, je veux dire, est-ce qu’à un moment donné en 2000 ou 2001 vous avez eu connaissance que l’un d’entre eux ait reçu cette info ?]
Euh, non, je ne pourrais jamais l’attester, mais il serait impossible pour eux — il serait impossible pour Rich Blee ou Cofer de ne rien avoir su à ce sujet. Pour George, c’est une autre histoire. George encourageait les gens en-dessous de lui à travailler et à faire ce qu’ils devaient faire. Mais il serait impossible pour Blee de prétendre qu’il ne savait rien à ce sujet. Il serait impossible pour Cofer de prétendre qu’il l’ignorait aussi.
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A venir dans la dernière demi-heure : le "tsar" du contre-terrorisme du président Clinton, Richard Clarke, racontera comment, au moment où Miller et Rossini étaient défendus de communiquer avec le FBI, il pense que le directeur de la CIA ordonnait que cette même information ne soit pas communiquée à la Maison Blanche.
C’est dans une minute, dans la suite de notre programme.
A suivre…
Note de la Rédaction :
1) L’enquête "Who is Rich Blee?" est sortie sous la forme d’un podcast audio. La traduction suivante est celle du transcript de ce podcast, disponible sur le même site. Nous précisons néanmoins que les versions audio et écrite peuvent différer par endroit afin de s’adapter à ces deux formats de diffusion.
2) Certains noms ont été censurés sous la pression judiciaire de la CIA et mis [entre crochets] mais furent tout de même publiés "par erreur" : [Michael] est le nom correspondant à Michael Anne Casey tandis que [Frances] est le pseudonyme correspondant à Alfreda Frances Bikowski.
3) Les autres passages [entre crochets] signifient l’intervention d’un des deux journalistes auprès des personnes interrogées.
4) Nous précisons également que cette enquête devait être publiée en deux grandes parties : la suite de cette enquête n’a pas encore été publiée à ce jour car d’après nos informations, le projet a évolué vers une autre forme qui lui permettra d’avoir une plus grande répercussion. A suivre donc…
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En lien avec l’article :
- Interview filmée (en anglais) de Richard Clarke par Ray Nowosielski et John Duffy.
- La réaction des initiés et leurs doutes à propos de la version de la CIA concernant le 11-Septembre, par Rory O’Connor et Ray Nowosielski sur Salon.com.
- L’identité de l’officier de la CIA responsable dans l’affaire du 11/9 et des tortures est maintenant connue, paru sur le blog de Sibel Edmonds BoilingFrogs, le 12 sept., mis-à-jour le 22 sept. 2011.
- Le documentaire SecrecyKills est paru aujourd’hui, malgré les menaces de la CIA, communiqué de presse envoyé le 20 septembre 2011 par Ray Nowosielski, réalisateur.
- La CIA retarde par des menaces la diffusion d’un film documentaire prouvant ses dissimulations avant le 11/9, communiqué de presse envoyé le 13 septembre 2011 par Ray Nowosielski, réalisateur.
Le lancement de la guerre de terreur des Etats-Unis, par Peter Dale Scott (septembre 2012) :
- 2ème partie : Des services secrets parallèles.
- 3ème partie : Les trucages du renseignement par l’Etat profond.
Le 11-Septembre et la CIA, par Kevin Fenton (septembre 2011) :
- 1ère partie : Une réunion en Malaisie – La question des "échecs" de la CIA : intention ou incompétence ?
- 2ème partie : Le Cole et "Omar" – Le degré d’incompétence de la CIA est allé bien au-delà du point de rupture.
- 3ème partie : L’engueulade – La ruse orchestrée par Tom Wilshire.
Précisions : Au sujet du projet Bojinka, les versions diffèrent à savoir qui en était l’instigateur : Ramzi Yousef ou Khalid Sheikh Mohammed.
Le projet a été retrouvé sur l’ordinateur de Ramzi Yousef après l’incident dans son appartement aux Philippines, mais les auteurs considèrent ici que le cerveau était Khalid Sheikh Mohammed. D’autres auteurs, particulièrement Peter Lance, considèrent que Ramzi Yousef en était le véritable cerveau, sachant qu’il avait organisé le premier attentat du WTC en 93. Peter Lance va même jusqu’à suggérer dans son livre « Cover-Up », que le véritable cerveau du 11/9 est Ramzi Yousef, et non KSM qui n’aurait fait que s’approprier la paternité de l’attentat pendant que Yousef avait été arrêté depuis 95.
… »la non transmission des informations détenues par l’unité spéciale Alec Station concernant Khalid al-Mihdhar, un des futurs pirates de l’air du 11-Septembre, s’est faite de manière parfaitement intentionnelle »…
Aucune importance.On a aucune preuve que les pirates étaient à bord,on ne connait pas la réelle identification des avions du 11 septembre,le Norad était programmé pour protéger les avions impliqués ce jour là,les 3 tours étaient minutieusement préparées pour exploser avec ou sans avions et les »experts en terrorisme » demandés en onde,ont le matin-même trouvé »les responsables » des attentats.
Ne restait qu’à faire voter des budjets monstres pour le militaire,restreindre au maximum les libertés-civiles et continuer l’agendat des neo-cons for a new americain cntury.
Je vous retourne la logique de votre commentaire : Quelle preuve avez-vous que les supposés pirates n’étaient pas à bord, de la réelle identification des avions, que le Norad était programmé pour protéger les avions impliqués, que les 3 tours étaient minutieusement préparées pour exploser avec ou sans avions ?
Il n’est pas interdit de spéculer. Mais préférer des spéculations à des faits n’est pas rationnel.
L’augmentation des budgets militaires, la restriction des libertés civiles et l’agenda néoconservateur, n’ont rien à voir avec la manière dont se sont déroulés les attentats, ils n’ont à voir qu’avec l’événement lui-même. Quel que soit l’instigateur que l’on suppose, cela n’a pas vraiment d’incidence sur la politique qui a suivi.
»Je vous retourne la logique de votre commentaire : Quelle preuve avez-vous que les supposés pirates n’étaient pas à bord, de la réelle identification des avions, que le Norad était programmé pour protéger les avions impliqués, que les 3 tours étaient minutieusement préparées pour exploser avec ou sans avions ? »
Évidemment je peux dire ce qui n’est pas,à force de recouper et recouper les études et les comparer avec la version officielle.En ce qui concerne ce qui est,AiE911 truth livre la marchandise.
J’y laisse quelques liens que je trouve solides mais bon je ne suis pas enquêteur,juste passionné par le sujet.
En ce qui concerne les pirates, Elias Davidsson cerne bien l’ensemble de la situation des soit-disant pirates.
Elias Davidsson with Merseyside Truth – The Right to Truth 1
http://www.youtube.com/watch?v=LUjHT7rDYBc
Le Norad?
Pilots for 911Truth dresse un tableau limpide de la situation :
9/11: INTERCEPTED
http://www.youtube.com/watch?v=f6WSDxErgBE
En ce qui concerne les bâtiments préparés d’avance,
AE911Truth Experts Speak Out
http://www.youtube.com/watch?v=YW6mJOqRDI4
@Buzz lclair
« Mais préférer des spéculations à des faits n’est pas rationnel. »
Car c’est rationnel que le wtc 7 s’effondre tel un chateau de cartes… tout autant rationnel que les wtc 1 et 2 s’effondrent totalement alors que la conception de ces tours jumelles rend mécaniquement impossible un tel événement… a moins que ces immeubles soient truffés d’explosifs. Rationnel encore que les moteurs du boeing qui se serait crashé sur le Pentagone en passant entiérement par un trou de six mètres de diamétre… se soient volatilisés…Rationnel encore que D.Rumsfeld se précipite avec une équipe pour trés rapidement embarqué et faire disparaitre les quelques débris retrouvé de l’ovni. Rationnel encore que l’enquête officiel soit ordonné 440 jours aprés l’événement… Rationnel veut dire « Fondé sur la raison et la logique… Même le mauvais scénario de la VO n’est pas rationnel… puisque les auteurs de cette VO ont refusé d’entendre les témoins comme le concierge du wtc qui affirme que de grosses explosions dans les sous sol se sont produites avant le premier impact… Rationnel encore que certains bouts de piliers d’acier des structures centrales des wtc 1 et 2 comme ont peut le voir sur des centaines de photos des tas de gravas soient coupés en biais comme on le constate aprés une démolition controlée officielle. Le rationnel ne semble pas à votre porté.
@ kidkodak
Je ne suis pas inspecteur de police non plus, mais il est important de ne pas lancer des affirmations toutes faites sans argumenter un peu, c’était ce que je voulais dire.
L’étude de Davidsson est intéressante, et montre les faiblesses de la version officielle quant à l’authentification des pirates : http://www.reopen911.info/News/2008/12/22/rien-ne-prouve-que-des-musulmans-aient-detourne-des-avions-le-11-septembre/
Mais peut-on catégoriquement affirmer que les pirates n’étaient pas dans les avions parce que l’on a pas les preuves suffisantes pour l’affirmer ? La logique voudrait qu’on ne puisse ni l’affirmer, ni l’infirmer. L’impossibilité d’affirmer une chose ne peut être la raison de l’affirmation du contraire (exemple : je n’ai pas de preuve tangible que ma fille est allé à l’école aujourd’hui, mais je ne peux pas prouver qu’elle n’y était pas non plus). On devrait donc suspendre son jugement dans ce genre de cas, ce qui n’empêche pas évidemment de souligner les incohérences et les faiblesses de la VO – le tout est de ne pas mettre la charrue avant les boeufs en somme.
Vous citez ensuite Pilotsfor911truth et ae911truth :
Pour le premier, ils étudient surtout les données de vol et c’est effectivement intéressant, mais ne pouvant juger de la qualité de leur travail moi-même, je ne peux pas leur donner une confiance illimitée. D’ailleurs, des professionnels de l’aviation avec qui j’ai été en contact on fortement remis en cause certaines de leur affirmations tranchées et P4T n’a pas répondu à leur remarques par la suite. Pour ma part, le débat reste ouvert, mais là encore, on manque sérieusement d’éléments pour juger et je ne considère pas « limpide » un débat à sens unique.
Pour le second, là encore, je ne suis pas expert en la matière donc je me contente d’évaluer le débat mais ce groupe a le mérite d’aligner un bon nombre d’experts qui secouent le cocotier. La balle est dans le cas adverse. Mais là encore, en l’absence de débat, il est difficile de juger – et il ne faut pas confondre les impressions et la conviction : on peut avoir l’un sans avoir l’autre, et je place la barre des mes certitudes à la même hauteur que celle que j’exige pour la VO, en émettant la même retenue et le même avis critique. Bref, je ne choisis pas mon camp a priori.
@ Parousnik
Ma phrase portait sur un cas particulier : je critiquais là le fait de rejeter un fait avéré (celui expliqué dans l\’article) pour lancer des affirmation qu\’on ne peut pas prouver. Dans l\’ordre des choses, les faits sont plus fort que les spéculations, et je suis désolé que vous y trouviez à redire.
De votre côté, vous parlez d\’impossibilité mécanique à l\’effondrement des tours donc vous concluez que les tours ont été démolies par explosion contrôlée : il faut pouvoir prouver les deux affirmations, et pas juste énoncer la première pour déduire la seconde. Pour le reste, il y a encore tellement d\’hypothèses en débat au sein même du mouvement qu\’on ne peut pas rationnellement affirmer quoi que ce soit de définitif. Par exemple, FHC a fait des tests sur les poussières du WTC et ne confirme pas les résultats de Jones et Harrit. Le débat, encore une fois, reste ouvert.
Un trou de six mètres au Pentagone ? Revoyez les photos svp avant de dire n\’importe quoi.
Rumsfeld n\’a pas ramassé de débris avec son équipe, encore une fois ce sont des afirmations à l\’emporte pièce, mais quand on parle d\’attitudes humaines, la rationnalité n\’est pas la norme. Cependant, que Rumsfeld n\’ait pas assumé ses fonctions, et s\’en soit même détourné est certainement irresponsable et condamnable. Pourquoi est une autre question.
Je ne vois pas ce que la rationnalité a à voir avec le nombre de jour précédent une enquête… Bush et Cheney n\’en voulait pas.
Le concierge a bien été entendu par la commission, encore une fois, vous affirmez des choses qui n\’existent pas, mais la commission n\’a pas retenu sa version des faits.
En ce qui concerne le cisaillement de poutres sur le site du WTC, il faudrait peut-être d\’abord déterminé si c\’était le cas avant ou après les travaux de déblaiement qui ont justement nécessité ce genre de travail.
Mais si on devait se fier à votre notion de la logique et de la rationnalité, alors la VO deviendrait finalement très logique et rationnelle vu que sa cohérence n\’a rien à envier à la votre.
Peut-être que les faits rationnels (témoignages ici cités, dans ce très bon travail d’investigation journalistique) et les spéculations (chutes illogiques des 3 WTC, etc…) s’imbriquent très bien ensemble, les uns n’excluant pas les autres, mais les 2 se complétant.
Les présumés terroristes paraissent bien avoir agi pour réaliser les attentats, mais « d’autres » veillaient à ce que leurs rôles s’arrêtent au « bon » moment, choisis par « eux », pour les supplanter dans l’action, sans doute en partie électronique quant à ce qui concerne les vols aériens proprement dits…
@Buzz lclair
À moment donné faut arrêter de se faire prendre pour des caves.
Ne pas divulguer les modèles informatiques ayant servi au NIST pour expliquer la chute du bâtiment no 7 sous prétexte de protéger la sécurité du publique,ne pas diffuser les images des caméras de surveillances entourant le Pentagone et nous laisser qu’une boule de feu sans avion comme preuve,diffuser un video sans avion pour le vol 93,juste après que le vidéaste amateur soit décédé donc pas intérogeable,http://www.huffingtonpost.com/2011/09/04/footage-of-united-93-aftermath_n_948882.html
ne pas tenir compte dans le rapport de la commission des centaines de témoignages de premiers répondants affirmant avoir vu et entendu de multiples explosions etc etc ,bref on est en 2012 et nous avons ramassé d’arrache-pied beaucoup d’infos par nos propres moyens et face aux blocages nombreux du gouvernement c’est évident qu’on nous cache volontairement des informations clefs. La meilleur illustration du ridicule de la situation actuelle tant qu’à la retenue éhontée des informations par le gouvernement américain sur le sujet est selon moi,le video de James Corbett
9/11:A Conspiracy Theory
http://www.corbettreport.com/911-a-conspiracy-theory/
Au secours, un clone de Bradbury, un peu moins insultant mais tout aussi suffisant et avec les mêmes raisonnements hasardeux:
Le trou du pentagone fait bien 6m avant effondrement du toit: Pourquoi affirmer le contraire ?
Les témoignages faisant état d’explosion dans les tours n’ont pas été retenus.. pourquoi ?
Bush et Cheney ne voulaient pas d’une enquête.. pourquoi ?
Rumsfeld n’a pas fait son boulot.. pourquoi ?
etc… heureusement les réponses sont sur ce site, ne n’est pas Buzz qui va les donner.
et oui, le cisaillement des poutres correspond à celui d’une démolition contrôlée. je vois mal un sauveteur/déblayeur découper en biais ses poutres et multiplier son temps de travail par 1,41… à moins que: ce devait être un artiste maniaque certainement.
@ voubens : parfaitement, les faits et les hypothèses peuvent cohabiter à condition de ne pas les mélanger et de garder l’esprit ouvert. Je vois un peu trop souvent des personnes partir d’une idée préconçue théorique et discuter le moindre fait qui ne va pas dans le sens de leur conviction. Il faut parfois admettre ne pas savoir et prendre les éléments dans leur ensemble sans forcément avoir à construire une version spécifique des événements (qui de plus se baserait sur une vision forcément incomplète).
@ kidkodak : « c’est évident qu’on nous cache volontairement des informations clefs. »
Oui, évidemment, et personne ici ne va prétendre le contraire. Il faut juste faire la part des choses entre ce que l’on sait ou ne sait pas, ce que l’on pense, ce que l’on théorise ou que l’on peut prouver, etc… car si on n’est pas capable de faire cette distinction, alors on formule des affirmations sur des théories sur des suppositions et on n’est pas crédible, c’est là tout l’intérêt de faire ces nuances.
@ Gil
Clone de Bradbury ? Un peu moins insultant ? En quoi, précisez.
Le trou du Pentagone fait 6 mètres ? Comme Parousnik, soit vous n’avez jamais vraiment regardé de près, soit vous avez une très mauvaise vue : http://www.oilempire.us/oil-jpg/blue6.jpg et vous en trouverez bien d’autres, y compris sur le forum de reopen911.info.
Ce qui est évident, ce n’est pas forcément qu’un avion se soit crashé sur le Pentagone, ou non, c’est que des personnes comme vous n’ont que faire de la réalité et se permettre de dénigrer tout ceux qui ne partage pas le même fantasme. Si la vérité ne vous importe pas, vous ne m’êtes pas plus sympathique que tous ceux qui ont une foi irrationnelle en la version officielle et qui réagissent comme vous quand on les met devant les faits.
Si vous êtes omniscient, vous pourrez donc répondre aux différentes questions que vous énoncez. Mais les réponses ne sont pas sur ce site, vous n’y trouverez généralement que des éléments de réflexion, ou au mieux, des avis d’auteurs qui n’engagent qu’eux mais qui peuvent nourir le débat. ReOpen911 en tant qu’association regroupe différentes personnes avec chacune ses opinions, ses méthodes, ses arguments, etc. mais c’est ici un lieu d’échange, pas de pensée unique et sectaire.
Et puis une dernière chose en précision… en ce qui concerne les explosions au WTC, il y a une étude de Graeme McQueen sur les témoignages d’explosion au WTC par les secouristes, et qui a été publiée il y a un peu plus d’un an sur ce site : c’est un projet que j’ai personnellement initié et dirigé pendant 6 mois avec l’aide de quelques valeureux membres de l’asso (57 pages), donc sur ce point-là je pense que je peux me passer de vos remarques désobligeantes : http://www.reopen911.info/uploads/document/fichier/118-t%C3%A9moins-le-t%C3%A9moignage-des-pompiers-%C3%A0-propos-des-explosions-dans-les-Tours-Jumelles%20.pdf
Puisqu’on parle du pentagone :
Pourquoi un avion qui rentre dans une tour laisse visible la trace de sa voilure, et un avion qui rentre dans le pentagone, replie ses ailes avant le choc ?:
réponse 1 : parce que c’est un missile
réponse 2 : je ne sais pas, c’est confus, je n’ai pas de preuve, je ne dois pas conclure pour rester crédible, et d’ailleurs tout le monde n’est pas d’accord sur le sujet.
tic tac tic tac tic tac
Si vous répondez 1, vous êtes sectaire, irrationnel, peu sympathique, vous dénigrez la réalité, d’ailleurs elle ne vous importe pas, et vous avez des fantasmes.
Si vous répondez 2, vous êtes nuancé, rationnel, vous avez l’esprit ouvert, et vous n’avez pas d’idée préconçue.
Bah, puisqu’il reste 4 cotés intacts au pentagone, je propose une reconstitution de scène de crime avec un vrai avion et des caméras non saisies par le FBI, et je propose que Buzz prenne la place d’April Gallop, il va s’en sortir, c’est sûr.
@ Gil :
Nietszche disait que « les convictions sont des prisons » : restez-y si vous voulez.
Je ne peux rien affirmer sur ce qui s’est crashé sur le Pentagone, vous non plus, vous ne faites que croire. Par contre, je sais quelque chose que vous semblez nier de votre côté : c’est que le trou du Pentagone est loin de faire seulement 6 mètres.
« Mihdhar a dit que lui et Hazmi se sont senti surveillés et suivis sur le vol de Bangkok à Los Angeles par des inconnus. » Avaient-ils raison ? »
Il me parait évident que tous ces hommes ont été suivis d’un bout à l’autre des opérations. Et pas forcément par la CIA. Ce pourrait être du personnel de l’armée, dont nous ne savons rien, ou d’un organisme non officiel. (On peut imaginer que les puces RFID étaient disponibles à l’époque pour l’armée, par exemple: si oui, c’eût été dommage de s’en priver).
L’important était qu’on puisse présenter comme plausible leur présence dans les avions, et qu’on puisse raconter leur parcours préalable d’une manière vraisemblable (ce que font parfaitement les personnes interviewées ici).
Et de faciliter ce parcours.
Ensuite, qu’ils soient armés de cutters ou de coton-tiges n’avait plus d’importance. Ce qui est arrivé dans les avions (ou plus probablement pas arrivé) ne les concernait plus: juste une représentation théâtrale sans témoins, qu’on pouvait organiser dans des studios (ce furent en fait de très mauvaises prestations théâtrales, bourrées d’invraisemblances).
Ensuite, des drones frappent leurs objectifs.
Enfin, on répand quelques indices invraisemblables sur les lieux du crime (aucune importance puisque nous autres civils, nous sommes tous des c..s), de l’ADN obtenu je n’ose imaginer comment (et dont l’absurde présence défie la science en raison des hautes températures, car l’ADN est détruit à 115°), des passeports intacts ou presque, etc…
Ces 19 hommes n’étaient que des pigeons, en fait.
Enfin c’est une supposition, mais qui colle bien avec l’ensemble de nos doutes.
En tous cas, si j’avais été un de ces salopards du projet pour un nouveau siècle américain, c’est ainsi que j’aurais conçu le scénario. Et je suppose qu’ils ont encore plus d’imagination retorse que moi, et infiniment plus de moyens.
Simplement, j’aurais évité de prendre à ce point les gens pour des imbéciles.
@Buzz
En effet, je ne crois que ce que je vois : si je vois la trace d’un avion dans une tour, j’en déduis qu’un avion y est entré, si je ne vois pas la même trace dans le pentagone, j’en déduis qu’un avion n’y est pas entré. Si je vois ensuite un trou circulaire de quelques mètres, sans toucher aux fenêtres sur les côtés, j’en déduis qu’un missile y est entré.
Effectivement je suis prisonnier … de la logique, comme d’autres le sont de la peur de voir la réalité en face.
@ Gil
Vous avez décidemment un usage très personnel de la vue et de la logique.
On va vous mettre des petits traits de couleur, qui sait si vous y verez un peu mieux : http://911review.com/errors/pentagon/imgs/hole11.jpg
J’avais un professeur de mathématique qui disait souvent que « la vue, c’est l’illusion. » (un condensé du mythe de la caverne : http://fr.wikipedia.org/wiki/All%C3%A9gorie_de_la_caverne)
@Buzz lclair
Bonjour.
Franchement, vouloir garder son libre arbitre et ne pas vouloir se laisser endoctriner d’aucun côté, c’est bien. Essayer de ne pas avoir d’idée préconçue, c’est magnifique.
Mais en quoi les images que vous nous faites partager indiquent un trou de plus de six mètre ?
Sur la première image, on ne peut rien déduire, et sur la seconde, on se demande bien à quoi peuvent bien correspondre les traits de couleur. On peut juste dire qu’ils sont jolis. ;-)
Personnellement, le trou que je devine semble avoir plus de six mètres de hauteur et moins de largeur, mais derrière la fumée, c’est difficile à dire.
Par contre, je vois des murs poussés vers la droite derrière les rouleaux de câbles, comme s’ils avaient été soufflés par une explosion venant du trou, alors que le choc de l’avion aurait dû (logiquement) les pousser vers l’intérieur, ce qui n’est pas du tout le cas.
J’ai peut-être des idées préconçues, mais votre image la première, je reçois la deuxième comme une plaisanterie) me pousse plutôt à croire en la version « pas d’avion ».
C’est vrai quand-même que la façade est abimée sur la droite, et que ça semble venir d’un choc extérieur, mais que signifie un parement décollé et il ne s’agit pas d’un trou.
Ce serait si simple si les autorités n’avaient pas confisqué toutes les vidéos !
Rien à voir, mais bravo pour votre travail sur les témoignages que je n’ai pas eu le temps de lire mais que j’ai mis en marque-page.
Le masque du gentil Buzz est tombé rapidement: après avoir dit qu’on ne pouvait pas conclure, qu’il ne fallait pas spéculer sous peine d’irrationalité, voilà la volonté plutôt lourde d’asséner la version « avion ». Mais bon, c’est déjà gentil de montrer une photo sur laquelle la façade ne s’est pas écroulée et où la pelouse est intacte, ensuite c’est vraiment très gentil de bien faire ressortir une distance de 18 feet pour le trou central (ce qui correspond à environ 6m), et finalement vraiment adorable de montrer que sur distance de la voilure les murs sont restés intacts (contrairement à l’impact dans les tours). Bref la seule chose que vous arrivez à faire c’est de démontrer le contraire de ce que vous voulez exprimer, c’est normal on est en pleine dissonance cognitive (ce site propose de très bon articles sur le sujet), ensuite appeler Nietzsche, Platon et votre professeur de mathématiques à la rescousse, là, on se rapprocherait du comique si toute cette histoire n’était pas dramatique pour le reste de l’humanité.
Bonjour Doume,
La 1ère photo n’est pas très claire sur la gauche, ce n’est évident de voir la dimension, la seconde l’est un peu plus.
Je ne comprends pas bien ce que vous dites sur les murs poussés et le parement décollé (?). Il y a un trou au premier étage, estimé à environ 5/6 mètres au centre de la partie endommagée, et il y a toute la façade du rez de chaussée éventrée sur environ trente mètres.
Au niveau des colonnes, certains les voient pliées vers l’extérieure, d’autres vers l’intérieur (comme quoi la perception ne traduit pas toujours la réalité), mais une photo de l’intérieur et de côté montre bien que les colonnes sont pliées vers l’intérieur : http://911research.wtc7.net/essays/pentagon/docs/interior_damage1.jpg
CROIRE en la version de « pas d’avion » peut se comprendre et comme vous dites, si on avait les vidéos, on pourrait passer à autre chose. Mais AFFIRMER qu’il n’y a pas eu d’avion, ou bien qu’il s’agit d’un missile, c’est aller bien au-delà de ce qu’on peut se permettre à mon avis.
@ Gil
Quel masque ? Et où voyez-vous une « volonté lourde d’asséner la version « avion »" ? Ravalez vos accusations ou argumentez !
Qu’il y ait un trou d’environ 6 mètres au premier étage, je n’ai jamais dit le contraire, encore une vue de l’esprit. En revanche, vous occultez totalement les dégâts au rez-de-chaussée sur une longueur d’environ 30 mètres.
Je trouve assez incroyable, plus de 11 ans après, d’être obligé de vous mettre et vous remettre le nez sur un trou de 30 mètres que vous ne voulez pas voir… et que vous ne verrez probablement jamais.
@Buzz
Merci pour votre dernier post, ce coup-ci vous n’avez pas apporté de témoin de moralité. Ceci dit on arrive là aux limites de la raison: vous évoquez des dégâts sur une largeur de 30 m, puis une petite note d’indignation et hop par magie : les « dégâts » sont devenus « un trou » de 30 m.
Si par définition un trou ne contient rien comment se fait-il que la structure du bâtiment apparaisse sur les 30 m du le trou, et qu’il supporte encore les fenêtres, les étages, le toit: c’est bien qu’il y a quelque chose dans le trou, donc le trou n’est pas un trou et … pas de trou… pas d’avion. C’est la logique que vous a enseigné votre professeur de mathématiques.
Au moins on est d’accord sur le petit trou de 6 m, c’est plus net, et ça ressemble bien à ce que peut faire un missile.
PRESSTV : Missile hit Pentagon on 9/11
http://www.presstv.ir/detail/196632.html
…
Même si on pouvait avoir des doutes, le reste de l’histoire, les contrats fabuleux, l’augmentation faramineuse des budgets de l’armée, l’enrichissement personnel phénoménal des principaux responsables, l’arrivée de nouvelles lois dictatoriales et anti-libertaires, la main-mise coloniale sur les terres d’Afrique et du Moyen orient, que seule une action de ce type pouvait justifier aux yeux du peuple, tout cela suffit largement à justifier la réalité des intentions des prédateurs, et le plan qu’ils ont conçu dans ce sens.
Des milliers de milliards ont changé de main suite à cette action d’éclat, et on peut supposer que pour des gens capables d’assassiner 100.000 civils en deux bombes, 3.000 morts étaient une broutille, un simple dégât collatéral.
D’autant que ce plan n’a profité qu’aux seuls américains cités plus haut, et qu’il a nuit gravement aux arabes et afghans, à coup de millions de morts: c’est-à-dire l’inverse du plan supposé dans l’enquête.
Un peu comme le coup des rockets sur Israël: trois morts d’un côté, 120 de l’autre. Toujours chercher à qui le crime profite.
Que ce soit aux USA ou en Israêl, les dégâts du terrorisme supposé, c’est peanuts. Par contre, les dégâts de la riposte sont monstrueux.
C’est ainsi qu’il faut raisonner, et c’est autrement plus cohérent qu’un ben Laden à Mobylette…
@ Gil,
Votre commentaire est ridicule, mais je commence à m’habituer : une partie de la façade a été éventrée sur environ trente mètres de long, une partie entière du rez de chaussée est grand ouverte, là où il y avait un mur avant, il n’y en a plus après, mais selon vous, ce n’est pas un trou, c’est juste « des dégâts. » Les murs se sont donc volatilisaient… par magie. Bravo ! Dans le genre mauvaise foi indécrottable, vous faites très fort.
ps : une fois de plus, vous ne répondez pas à mes questions et refusez de fonder vos sales accusations, donc si mon indignation vous dérange, étayez vos propos où cessez vos jérémiades.
Je suis d’accord pour dire qu’il a des dégâts, pas pour dire qu’il y a un trou qui fasse la taille d’un avion commercial, et pas pour dire que la façade a été éventrée sur 30m. Les photos de votre dernier post montrent que les murs et les planchers ne se sont pas volatilisés, ils soutiennent la structure, et on voit bien des poteaux, tordus mais présents donc pas volatilisés. Si votre théorie c’est que l’avion s’est glissé entre le rez de chaussée et le premier étage sans détruire de poteaux, sans pouvoir expliquer le trou de 6 m au premier étage (dont par ailleurs vous constatez l’existence), libre à vous. Le ridicule dont vous m’affublez ne vous tuera pas non plus.
Une précision : tous les témoins ont vu un avion arriver sur le pentagone, et les témoins « candides » (pas les journalistes de USA today-organe de presse du pentagone) l’ont vu arriver perpendiculairement à la façade. Comme il n’y a pas d’avion « dans » le pentagone, et qu’il y a une trace de missile, ça veut dire logiquement que l’avion est venu, a largué son missile et qu’il est parti.
Votre indignation ne me dérange pas, au contraire, c’est une technique commune pour appuyer un parti-pris, pas une argumentation.
Indignation : Colère provoquée par une action injuste.
Quand quelqu’un m’accuse de quelque chose sans argumenter, je m’indigne, ça n’a rien à voir avoir une technique d’argumentation, d’ailleurs ce n’est pas en appui de mes arguments qui n’ont pas besoin de ça, mais au contraire contre le vide de votre argumentation quand vous vous permettez vos petites insinuations perfides. Votre commentaire est donc à nouveau fallacieux et indigne.
Si un avion se crash sur un bâtiment, vous vous attendez peut-être à le retrouver en un seul morceau, bien gentiment encastré à l’intéreiur ? Ce que vous dites n’a encore aucun sens lorsque vous vous étonnez de ne pas retrouver d’avion…
Pour les dégâts à l’intérieur du Pentagone, dont les piliers (qui ne sont pas en carton contrairement à ce que vous avez l’air de croire), voici une cartographie des dégâts : http://www.bollyn.com/public/Pentagon_damage.JPG
Et sur cette photo que j’ai déjà donné, qu’est-ce que vous voyez, un courant d’air peut-être ? : http://911research.wtc7.net/essays/pentagon/docs/interior_damage1.jpg
Et voici quelques études, au sein même du mouvement, qui conteste la théorie du missile et penchent beaucoup plus pour la présence d’un avion :
- http://911truthnews.com/the-pentagon-attack-what-the-physical-evidence-shows/
- http://www.journalof911studies.com/volume/2010/Wyndham1.pdf
- http://www.journalof911studies.com/volume/2010/Calibration%20of%20altimeter_92.pdf
- http://www.journalof911studies.com/volume/2009/WhatHitPentagonDrLeggeAug.pdf
-
@ kidkodak,
Parlons donc de ce cher Gordon Duff… Déjà, de quelle vidéo parle-t-il ? De celle-ci, un bon gros fake comme on nous en sort tous les 6 mois : http://www.youtube.com/watch?v=c7KDbHOUso8&feature=player_embedded
Duff n’a aucune crédibilité au sein du mouvement, bien au contraire, et ce n’est pas étonnant qu’il soit régulièrement invité sur Press TV. Pourquoi ? Parce qu’il tape autant que possible sur Israel, comme les autres invités de Press TV sur le sujet (jamais personne d’autre) c’est son dada et ses auditeurs ne demandent que ça (allez faire un tour sur son site et matez un peu les commentaires quand Israel vient sur la table…).
D’ailleurs Duff a admis lui-même qu’il ne fallait pas prendre pour argent comptant ce qu’il écrit car une partie n’est que ce qu’il croit (pas ce qu’il sait) et qu’une autre est intentionnellement fausse, soit disant pour protéger sa vie… ben voyons ! http://www.youtube.com/watch?v=3m-ZY0R1HdQ
Alors s’il vous plait, choisissez un peu mieux vos sources, parce que là, c’est le niveau zéro de la crédibilité.
@Buzz lclair: … »choisissez un peu mieux vos sources »
D’accord,sur 80 caméras de surveillance,la source officiel du gouvernement,que demander de plus?
http://www.youtube.com/watch?v=ZaPoD_7TmNc
@Buzz
Holà, merci pour l’abondance de liens, heureusement il y en a tout autant qui vont à l’encontre de vos conclusions. Je vous propose de réfléchir à une aberration et une contradiction: Il est aberrant que dans les minutes qui ont suivi l’explosion, des dizaines membres du FBI aient été disponibles pour se précipiter afin d’aller saisir les 85 video autour du site, et la trajectoire officielle est en totale contradiction avec des témoins candides et sûrs d’eux à 100%.
http://www.youtube.com/watch?v=L5mT8Jbcd-A&feature=watch-vrec
Dans cette affaire je constate que la communication est différentiée en fonction des cibles :
Pour le grand public on fait dans l’émotionnel sans se soucier de la réalité. J’en veux pour preuve un des rares débats télévisés dans lequel on nous a montré le soi-disant corps du pilote du vol 77, ce qui est en totale contradiction avec le niveau de l’explosion mais du même acabit que le passeport de Mohamed Atta retrouvé intact au WTC.
Pour le public averti (comme ici) on fait dans la démarche pseudo-scientifique (pour moi c’est la même qui permettait aux nazis de justifier leur supériorité raciale), le profilage des témoins pour écarter ceux qui ne cadrent pas avec la VO (comme cela a été fait par la commission Warren après le meurtre de JFK), la mise en exergue du raisonnement analytique basé sur des détails (au détriment de la vision synthétique, en particulier géopolitique).
@ Gil,
Les attaques personnelles ont des limites que vous venez de franchir donc la fin de votre commentaire n’a pas été validé et sachez donc que je ne répondrai plus à vos messages, vous ne valez décidemment pas que je vous consacre plus de temps.
@Gil
« les journalistes de USA today-organe de presse du pentagone »
N’importe quoi…. Faut arrêter de mentir, svp.
http://en.wikipedia.org/wiki/USA_Today
USA Today is a national American daily newspaper….
second widest circulation of any newspaper in the United States (after Wall Street Journal)
1 800 000 exemplaires quotidiens
Ce n’est pas le passeport de Mohamed Atta qui a été retrouvé au WTC, mais celui de Satam Al Suqami.
Informez-vous correctement.
Les 85 vidéos n’ont pas été toutes saisies autour du site ..Certaines ont été saisies à New York, une autre en Floride (films de touristes)…
Buzz,
il est tout de même plus probable que, si l’on parle d’un trou d’entrée dans le Pentagone, son diamètre ait été plus proche de 6 que de 30 mètres.
Les très rares témoignages parlent d’un trou d’une largeur très réduite et je n’ai pas vu un seul témoignage parlant d’un trou béant d’une largeur de 30 mètres. Par contre, certains ont bien évoqué un trou de la largeur d’un garage…
Du reste, les photos ne montrent pas non plus un trou dune telle largeur. Non seulement, de nombreuses colonnes sont restées en place mais aussi la maçonnerie et des vitres blindées dans ce qui est censé être un trou, selon la mythologie officielle.
En réalité, les dimensions du trou lui-même ne peuvent pas être évalués avec précision mais ce que l’on peut déterminer c’est qu’il y a des contradictions majeures entre les schémas du rapport de l’ASCE sur l’attentat au Pentagone et les photos telles qu’elles sont interprétées par ce même organisme. Et cela est quand même assez troublant parce que cela incline à l’idée que l’on a voulu faire passer un trou pour ce qui n’en était pas un.
Sujet abordé ici quand je bataillais contre les Bradbury qui pourrissaient les topics consacrés au sujet des attentats : http://forum.reopen911.info/p229938-22-06-2010-00-12-28.html#p229938
Or, cela change du tout ou tout : si une partie de la façade était restée en place dans l’emprunte de ce qui est censé être l’avion, il y aurait dû nécessairement y avoir une partie de l’avion qui aurait dû se fracasser contre la façade et y rebondir, plutôt que de s’enfoncer dans le Pentagone et y disparaître. Autrement dit, une multitude de fragments de l’avion aurait dû être visible, photographiée et expertisée comme cela se fait dans toute enquête sur un crash.
Or, ici, rien de tout cela. On est prié de s’incliner devant des clichés à l’authenticité douteuses sorties des mois après l’attentat, après que l’affaire Meyssan, ait éclaté, et qui montrent quelques fragments étonnamment très bien conservés que personne ne rapporte avoir vu dans les témoignages recueillis in tempore non suspecto et qui surtout, par leur état de préservation impeccable, démentent à eux-seuls l’idée par ailleurs soutenue dans la théorie officielle que, vu la violence du choc et l’énergie cinétique en jeu, il ne pouvait rien rester de reconnaissable de l’avion. Rien, sauf ces parties magnifiquement préservées derrière le muret de l’héliport…
Nous savons aussi que le FBI dépêché sur les lieux a aussitôt recueilli toutes les pièces à conviction mais pas une de celles-ci n’a été expertisée en bonne et due forme. Quoi de plus normal et simple, pourtant, lors d’un tel attentat?
Cela suffit pour dire que la preuve que le Boeing AA 77 s’est abimé dans le Pentagone n’est pas rapportée à suffisance alors qu’il était d’une simplicité biblique de le faire, rien qu’à partir des débris.
C’est d’ailleurs ce qui peut être reproché aux études auxquelles tu renvoies, parues dans journalof911studies, ils prennent beaucoup de mal à démontrer que les preuves apportées par les contestataires de la thèse du Boeing ne sont pas concluantes mais oublie le point principal qui doit être examiné en amont : Aucune des soi-disant preuves qu’un Boeing se soit crashé dans le Pentagone, n’est, à l’analyse, d’une quelconque façon concluante, que ce soit les photos, les témoignages, les vidéos, les boîtes noires, les débris, les dégâts à l’intérieur du Pentagone, les données radar, les relevés ADN… J’ai tout examiné. Il n\’y rien de concluant. Rien. Nada, Nothing.
En clair, le parti de ces études est orienté et me paraît procéder d’un mystérieux inversement de la charge de la preuve au sein même du mouvement pour la vérité. Que l’on ne soit pas capable de dire, à partir des données insuffisamment authentifiées, contradictoires, fabriquées ou donnant vachement l’impression de l’être (certains témoignages par exemple mais aussi les données radars), ce qui a provoqué les dégâts au Pentagone ne fait pas l’ombre d’un doute. Mais cela vaut pour toutes les hypothèses, y compris l’officielle.
Et il n’y a aucune raison logique, scientifique ou même juridique de faire prédominer cette dernière sur les autres sinon celle de s’incliner devant le diktat de la bien-pensance colportée par la bande à Bradbury.
@Buzz, c’est dommage, juste au moment où vous pouviez commenter des témoignages irréfutables qui démontrent la fausseté de la trajectoire officielle du vol 77
Mais Bradbury prend la relève, il pourra commenter le lien… Merci pour la précision sur le passeport. Pour ce qui est des 85 caméras, autour du Pentagone, je l’ai repris d’un des liens de Buzz. Pour ce qui est de USA Today, j’ai sous les yeux le supplément du 10 Novembre 2012, 20 pages en en papier glacé, « Thanking our Troops », « Supporting our Heroes » « Uniting our Veterans from past to present », « A new beginning when service ends » avec Tom Hanks en monsieur loyal.
Il faut comprendre que, après la plus grande manipulation de tous les temps et les 11 années de guerre qui ont suivi, les USA commencent à plier bagage, car de nombreux objectifs de guerre ont été atteint et les élites souhaitent que le million de militaires qui va rentrer prochainement s’intègre facilement dans la vie civile, trouve un travail, des prêts immobiliers, du support communautaire et médical, fasse du yoga pour gérer le stress post traumatique… Ils souhaitent éviter de rééditer le retour des vétérans du Vietnam. Heureusement (d’après USA today) ils seront embauchés pour leurs capacités de travail d’équipe et dans le « problem solving ». Il va sans dire que ce supplément n’a rien de journalistique, il provient évidemment d’un think-tank : la propagande est aux démocraties ce que la violence est aux dictatures (Noam Chomsky)
Bonsoir Charmord,
« il est tout de même plus probable que, si l’on parle d’un trou d’entrée dans le Pentagone, son diamètre ait été plus proche de 6 que de 30 mètres. »
Je m’étonne de lire ceci d’emblée de ta part. Bien qu’il ait des défaut, ce montage donne pourtant exactement les proportions citées : http://www.oilempire.us/oil-jpg/pent-ricostruzionedannouw0.jpg
Le trou du premier étage est 5 fois moins large que celui qui se trouve au rez de chaussée. Si on considère que le trou du premier étage mesure 6 mètres, alors celui du rdc en mesure donc 30.
Tu parles aussi des témoignages, mais les images sont là, alors pourquoi se reporter sur eux ? D’ailleurs, pendant un moment, on nous faisait croire que le trou du Pentagone se résumait à l’orifice du premier étage en mettant régulièrement cette photo en avant plutôt que n’importe quelle autre : http://www.historycommons.org/events-images/a846_pentagon_firefighters_2050081722-21394.jpg
Cette photo est tout à fait trompeuse. Je ne peux pas estimer ce que les témoins ont vu à ce moment précis mais ce n’a finalement pas tant d’importance vu qu’on a plusieurs photos de cette façade avant son effondrement.
Certes, il reste des colonnes sur cette partie, mais ni mur, ni fenêtre, et si ces colonnes ont été enfoncées vers l’intérieur, par quoi donc ?
Pour les études de l’ASCE, quelles qu’elles soient, elles ne peuvent effectivement pas supplanter les images que nous en avons, il ne reste qu’à déterminer ce qu’on y voit mais apparement, nous ne sommes pas d’accord.
Partant de là, tu dis que « si une partie de la façade était restée en place dans l’emprunte de ce qui est censé être l’avion, il y aurait dû nécessairement y avoir une partie de l’avion qui aurait dû se fracasser contre la façade et y rebondir, plutôt que de s’enfoncer dans le Pentagone et y disparaître. »
A plus de 800km/h, selon la VO, penses-tu sérieusement qu’un avion rebondit contre un mur ? J’aurais plutôt tendance à penser qu’il ne puisse en rester grand chose, et à toute comparaison tenue, qu’il subirait à peu de chose près le sort de ce F-4 durant un crash test : http://911review.com/errors/pentagon/crashdebris.html
Mais si rien n’est concluant, qu’est-ce qui le serait ? C’est là qu’on s’attendrait à parler des pièces numérotées de l’appareil : sans elles, rien n’est concluant, et c’est là-dessus que porte selon moi le discrédit (mérité ou non) de l’enquête officielle. Seulement, si on venait nous présenter ces pièces aujourd’hui, qui y croirait ? Personne…
Alors avion ou pas, ce débat est sans fond, et pendant ce temps-là, on ne parle pas de sujet moins spectaculaires ou controversés comme cette enquête sur Alec Station et les renseignements sur Al-Mihdhar et Al-Hazmi, ce qui était la raison de mes premiers commentaires. Parfois, c’est à se demander à quoi ça sert de traduire, relire, corriger, mettre en page, etc. des articles comme celui-ci, si au final le seul débat qui en sort est d’entendre dire qu’on s’en fout, l’important c’est le trou du Pentagone. Moi, ça me désole…
Buzz, le montage auquel tu te réfères est celui de muru. C’est un faux grossier qui exagère fortement le nombre de colonnes supprimées.
Par ailleurs, je n’ai pas dit que l’avion rebondissait mais que vu la subsistance partielle de la façade, certains débris produits lors du heurt de la carlingue ont du rester en dehors du Pentagone. Et je te rejoins pour dire qu’il est étonnant de ne pas les avoir authentifier.
Je te conseille quand même de lire le lien auquel j’ai renvoyé ainsi qu’un autre avec un intervenant qui est supposé être jean-pierre des moulins. Ce trou de 30 mètres est un mythe. Il y a un trou central et des fenêtres explosées.
Mais, tu as raison, c’est hors sujet et le sujet est intéressant.
@Buzz
« Alors avion ou pas, ce débat est sans fond …» ce débat est fondamental, c’est une petite brique pour construire la vérité sur toute cette manipulation. Et assez facile au vu des preuves, c’est cette évidence qui a poussé les élites à lâcher ses chiens sur Thierry Meyssan et le pousser à l’exil. Mais tout ceci ne se résume pas à un débat d’ego ou une joute intellectuelle: Les peuples qui ne sont pas en mesure de contrôler l’ivresse de pouvoir de leurs dirigeants sont condamnés à se voir réduire leurs choix, à vivre dans la schizophrénie, l’inversion des valeurs et enfin dans l’esclavage matériel. Moi ça ne me tente pas trop !
Buzz,
La discussion dont je te parle sur le forum à propos du trou d’entrée est ici : http://forum.reopen911.info/p246860-28-02-2011-11-06-33.html#p246860
Tu vas être frappé de voir l’extrême fragilité des éléments sur lesquels les tenants de la théorie du trou de trente mètres que tu défends repose.
Si tu veux continuer la discussion, on en parle là-bas.
Bat,
S’il y avait la moindre photo d’un avion, il y a longtemps qu’on nous l’aurait montrée. Pour nous clouer le bec, ce serait tellement simple…
Seulement voilà, il y a évidemment des centaines de photos, pour 80 caméras, mais elles montrent toutes un missile.
On n’en a trouvé que cinq qui pouvaient (difficilement) faire illusion, et c’est celles-là qu’on nous a montrées.
Buzz et Bradbury auraient-ils une autre explication à cette absence?
L’absence de preuve n’est pas la preuve de l’absence… L’absence de preuve est juste la preuve qu’on se fout de nous.
Bon ben, le débat est clos, merci à Buzz de l’avoir initié, mais quand on dit « Quel que soit l’instigateur [du 11 septembre] que l’on suppose, cela n’a pas vraiment d’incidence sur la politique qui a suivi », c’est oublier que la politique qui a suivi a été globalement acceptée par l’occident car les Etats Unis sont apparus en état de légitime défense.
Si la version « Inside Job » avait pu être démontrée plus tôt, il n’y aurait pas eu un million de morts au moyen orient, l’explosion de trafic de cocaïne, la destruction de plusieurs états, la justification du choc des civilisations, et la suppression de libertés individuelles
Mettons-nous à la place de ceux qui ont organisé cette comédie, si c’en est une (ce que nous croyons).
Il est évident que nous ferions tout notre possible pour essayer de crédibiliser notre version des faits, en particulier sur les sites les plus sensibles, et reopen est l’un des sites les plus sensibles.
Laisserions-nous tous ces gens suspicieux (et malins) pervertir notre entreprise de désinformation sans essayer d’y mettre le holà?
Bien sûr que non.
Il est évident que nous placerions dans la discussion nos pions, en essayant de déstabiliser les contestataires.
Certes, on pourrait compter sur quelques naïfs munis d’oeillères et américanolâtres jusqu’à l’absurde. Mais il serait plus judicieux d’y mettre des éléments plus solides.
C’est probablement la raison de la présence ici d’irréductibles. A la télé, c’est Frédéric Bonneau, Guillaume Durand, et tant d’autres…
N’essayez pas de les convaincre, ils en savent probablement autant ou plus que nous, et sont sans doute en tous points d’accord avec nos déductions. Mais ils n’ont pas les mêmes intérêts. Un jour, dans un éclair de conscience, ils vous raconteront peut-être comment ils ont été contactés par la CIA pour faire le job…
Si on part du principe que des pions ont été placés à cet endroit stratégique qu’est ce forum (et c’est la logique même s’il y a conspiration), alors n’espérez pas les convaincre, ils le sont déjà.
@ Doctorix,
Tout comme Gil, vous démontrez les limites de votre capacité à débattre en lançant contre moi des attaques personnelles qui ne peuvent être acceptées, et donc qui ne passeront pas la modération (étant rédacteur, je vois tous vos messages mais n’en suis pas le modérateur).
Il est très intéressant de voir que la contradiction vous est si insupportable quand bien même vous vous présentez comme des défenseurs de la démocratie. Votre propansion à l’intolérance et la diffamation ne font que refléter la faible qualité de votre argumentaire et votre mépris des faits au profit d’un imaginaire propice mais particulièrement impropre au débat et à cette cause.
Je remarque d’ailleurs l’étonnante ressemblance de discours avec celui de George Bush dans sa phrase célèbre « soit vous êtes avec nous, soit vous êtes avec les terroristes. » Parfois, à prétendre s’opposer à des tyrans, on se comporte un peu comme eux.
Je considère fort heureusement que ceux qui s’expriment le plus et le plus fort, ne sont pas toujours ceux qui ont les choses les plus intéressantes à dire… Face aux accusations de Gil et de Doctorix (infiltration, atlantisme, agent de la CIA), j’ai bien plus que des commentaires désobligeants pour ma défense : depuis des années, j’ai fait beaucoup plus pour cette association par mes contributions à tous les étages (rédactions, corrections, relectures, recherches, mises en page, traductions, transcriptions, sous-titrages, etc., présence sur le terrain, responsabilité au sein de l’asso) qu’un seul d’entre eux, ou même les deux réunis (je serais d’ailleurs curieux de connaitre les contributions à mettre à leur crédit ???).
Ne croyez donc pas que vos accusations touchent une cible quelconque, elle me font juste sourire un peu jaune, et heureusement, j’estime que ce mouvement vaut bien mieux, et mérite mieux, que ce genre d’animosité immodérée et ces réflexions de bas étage (mais qui ont le mérite de cerner votre crédibilité). Ce sera donc, comme pour Gil, le dernier message auquel j’aurais pris la peine d’accorder un peu de mon temps afin de vous répondre, et c’est déjà beaucoup comparé à ce que ça vaut.
Du reste, pour remettre à sa place ce débat, je me reporterai au fil du forum précieusement indiqué par Charmord.
@Buzz
Dans ce fil j’ai été traité de ridicule, je dénigre la réalité, j’ai une mauvaise vue, j’ai des fantasmes, je suis irrationnel, omniscient, sectaire, prisonnier de convictions, intolérant, diffamatoire, méprisant… y a pas de quoi en faire un fromage, faites en autant. Mais tout ça parce que j’ai déduit de l’information disponible qu’il n’y a pas eu d’avion dans le pentagone et que j’argumente, pas seul, sur cette position, en face de quelqu’un qui défend une autre position.
La question plus globale est : faut-il s’interdire de tirer des conclusions de l’intense recueil de données (y compris celui réalisé par Buzz) sur ce site ?
J’apprécie le commentaire de kidkodak « À un moment donné faut arrêter de se faire prendre pour des caves »
@Buzz
Jusqu’à ce qu’on me prouve que j’avais tort, j’ai effectivement cru que vous faisiez de l’intox, et je fais donc amende honorable, puisqu’on m’a détrompé. Sans doute ma conviction est-elle trop forte, sans doute ai-je trop lutté autour de moi pour faire admettre que la VO était absurde, sans grand succès le plus souvent. Et ça énerve.
Mon propos sur l’infiltration reste valable en général comme hypothèse de travail. Et je suis certain que d’autres noms vous viennent à l’esprit, comme à moi.
Mais jil semble que pour le mépris, je n’aie rien à vous envier, cependant.
L’important est que nous ne nous battions pas sur le fond, mais seulement sur les modalités et sur les détails.
Mais il faut retenir que pour le coup du pentagone, ou bien c’est un avion, ou bien c’est un missile; c’est-à-dire que ou bien vous avez entièrement raison, ou bien vous avez entièrement tort, il n’y a pas de demie-mesure possible. Et nos convictions, nos conclusions, opposées sur ce point, me paraissent honnêtement et également étayées. Pourtant, ça change tout.
Ce qui doit nous mettre d’accord, c’est que, avion ou missile, ce truc était télécommandé, et c’est finalement ce qui nous importe. Ce qui emporte ma conviction en faveur d’un missile, c’est principalement l’absence de photos, qui devait également vous poser problème.
Sans rancune j’espère, nous sommes frères d’armes, celles dont nous disposons, avec nos ressources intellectuelles et déductives.
@Gil
« c’est oublier que la politique qui a suivi a été globalement acceptée par l’occident car les Etats Unis sont apparus en état de légitime défense. »
Vous omettez un point important: sans cet évènement créé de toutes pièces, jamais le pouvoir n’aurait obtenu l’accord du peuple américain pour les entreprises criminelles qui ont suivi, entreprises qu’ils ont par ce coup fumant réussi à faire passer pour vertueuses. Et Dieu sait qu’ils ont bassiné tout le monde avec leur combat du bien contre le mal. Et Dieu sait que les américains ont marché.
Sans cette adhésion populaire, rien n’aurait été possible. Pas plus que l’entrée en guerre des USA sans Pearl Harbor, pas plus que l’adhésion allemande à la politique d’Hitler sans l’incendie du Reichstag, ou la guerre au Viet-Nam sans l’incident du golfe du Tonkin.
L’adhésion de l’Occident n’a été que secondaire à cette tromperie du peuple américain, qui était prioritairement visé dans cette entreprise.
@Doctorix
Çà va Doctorix?
… »ou bien c’est un avion, ou bien c’est un missile »…
Et j’ajouterai en plus des explosifs habilement installés.
Doctorix à Buzz l’Éclair:… »nous sommes frères d’armes »…
Je vous le souhaite.
Doctorix »Même si on pouvait avoir des doutes, le reste de l’histoire, les contrats fabuleux, l’augmentation faramineuse des budgets de l’armée, l’enrichissement personnel phénoménal des principaux responsables, l’arrivée de nouvelles lois dictatoriales et anti-libertaires, la main-mise coloniale sur les terres d’Afrique et du Moyen orient, que seule une action de ce type pouvait justifier aux yeux du peuple, tout cela suffit largement à justifier la réalité des intentions des prédateurs, et le plan qu’ils ont conçu dans ce sens. »
Et puisqu’on nous cache les preuves,gardez votre intuition et votre première impression,ce sera une victoire du troisième oeil.
En complément:
Black 9/11: Money, Motive, Technology, and Plausible Deniability
http://www.youtube.com/watch?v=BsDtvu2uTuA&feature=player_embedded
« No Sailors Witnesses to OBL May 1st Burial »
WASHINGTON — Internal emails among U.S. military officers indicate that no sailors watched Osama bin Laden’s burial at sea from the USS Carl Vinson and traditional Islamic procedures were followed during the ceremony.
The emails, obtained by The Associated Press through the Freedom of Information Act, are heavily blacked out, but are the first public disclosure of government information about the al-Qaida leader’s death. The emails were released Wednesday by the Defense Department.
http://911blogger.com/topics/osama-bin-laden-death-hoax
« ce sera une victoire du troisième oeil. »
Une victoire de la logique sur l’absurde, plutôt…
« No Sailors Witnesses to OBL May 1st Burial »
Le même en français:
http://www.atlantico.fr/pepites/mort-ben-laden-details-reveles-dans-emails-armee-553129.html
Sur les détails, ça conteste:
http://www.meltybuzz.fr/twitter-reagit-a-la-parution-d-un-livre-contredisant-la-version-officielle-de-la-mort-de-ben-laden-a127082.html
Mais on ne conteste pas la mort de Ben Laden ce jour-là, alors que beaucoup d’indices donnent à penser qu’il était mort depuis dix ans..Qui est mort ce jour-là, tout le monde s’en fout; l’important était d’avoir un mort et un bon emballage médiatique.
@Charmord, une seule chose : au niveau diktat de la bien-pensance, c’est toi qui tiens le pompom !!!
Dés que la ligne du Parti est remise en cause, hop !! Charmord débarque pour dire ce qu’il faut penser !!
Mort de rire.
Plus du tout l’envie et le temps de répondre à ta diarhée verbale… oups logorhée pardon.
@ à tous
Je viens ici pour lire vos derniéres inepties et en rire.
Et non plus pour « débattre » et cautionner ainsi votre inutile « quête » .
Car il n’y a aucune controverse sur le sujet, la presse s’en détourne avec raison, l’affaire est entendue depuis longtemps, la vérité connue dans ses grandes lignes..
Toutes vos gesticulations stériles – sur le Net- n’y changeront rien.
En 11 ans, vous êtes infoutus de prouver quoi que ce soit; vous êtes incapables d’argumenter scientifiquement et vous vous contentez de jouer les Calimeros sur la soi-disant omerta, d’hyper-pinailler sur des points qui montrent surtout votre absence totale de connaissances en toutes choses..
Enfin, vous vous spécialisez dans la production de vidéos malhonnêtes et mensongéres, dans la traduction de ce qu’il y a de plus à la masse, détraqué, anti-gvt fédéral de la mouvance conspirationniste US ( et même européenne).
Sans parler de ceux qui vont s’abreuver aux sources les plus abjectes.
Vous n’obtiendrez jamais d’enquête, tant que vous n’amenerez pas d’éléments nouveaux …
Et pour cela, il faudrait déjà que vous en cherchiez … au lieu de gémir, de vous lancer dans vos délires paranoïaques, ou vos « grandes » considérations géopolitiques..
Et de toutes façons, vous ne trouverez jamais d’éléments nouveaux, puisqu’il n’y en a pas.
En tous les cas, pas suffisants pour aboutir à vos conclusions pré-établies.
J’attends juste de voir quand les plus avisés -ou les moins fanatiques- d’entre vous s’en rendront compte.
Et je m’en délecte à l’avance.
Ciao
@ Bradburry
« Toute vérité franchit trois étapes. D’abord, elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant été une évidence. »
Faites attention, vous semblez avoir franchit la deuxième étape…
:)
@ Bradbury l’ayatollah
à lire, pour info: quel style, et quel contenu!
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/pourquoi-les-pseudo-anti-126469
C’est le procès de tous les bradbury de la terre.
Et ils en prennent plein la tronche…
@ Doctorix
Vient d’être publié dans les news…excellent!
@ Bradbury,
« Car il n’y a aucune controverse sur le sujet, la presse s’en détourne avec raison, l’affaire est entendue depuis longtemps, la vérité connue dans ses grandes lignes.. »
Cela montre bien votre manque de réalisme (ou bien votre malhonnêteté). Une personnalité médiatique me disait récemment que la majorité des personnes dans les médias avec lesquels elle avait conversé ne croient plus la version officielle, mais que ce débat n’avait lieu que dans la sphère privée, que personne ne souhaitait l’aborder dans la sphère publique. Si la presse s’en détourne, c’est qu’une poignée de personnalités ont cloisonné le débat avec violence et nombreuses accusations disqualifiantes. Et si la vérité est connue dans ses grandes lignes, comment se fait-il que 75% des questions des familles de victime n’ont pas trouvé de réponse auprès de la Commission ? D’ailleurs depuis 2004, les questions n’ont fait que s’ajouter, à moins d’avoir carrément une décennie de retard. Pour énoncer autant de contre-vérités dans la même phrase, il faut avoir un sacré parti-pris idéologique à défendre…
Le reste de votre commentaire est à l’emporte pièce, pour ne pas dire plein de morgue. Et comme pour le reste, vous êtes passé largement à côté des ambitions de l’association qui n’a pas vocation à produire des accusations et à se faire juge des culpabilités éventuelles. ReOpen911 est un site d’information et de débat sur les événements du 11-Septembre. L’association milite pour la réouverture d’une enquête et la remise en cause des guerres et des lois liberticides héritées du 11-Septembre. Partant d’un constat erroné, on ne produit pas des analyses justes. Aussi véhémentes qu’elles soient, vos accusations ne peuvent que taper à côté.
Mais si vous avez quoi que ce soit à redire sur cet article, je serais curieux d’en prendre connaissance.
« Duff n’a aucune crédibilité au sein du mouvement, bien au contraire, et ce n’est pas étonnant qu’il soit régulièrement invité sur Press TV. Pourquoi ? Parce qu’il tape autant que possible sur Israel, comme les autres invités de Press TV sur le sujet (jamais personne d’autre) c’est son dada et ses auditeurs ne demandent que ça (allez faire un tour sur son site et matez un peu les commentaires quand Israel vient sur la table…) »… fin de citation.
Buzz…
Vous décriez Duff pour sa propension à « taper » sur Israël. Soit…
Mais dans un autre de vos com vous donnez un lien de Bollyn, qui lui aussi est un obsédé anti israélien. Bollyn ne vous dérange t’il pas? A t’il plus de crédibilité que Duff?
Par ailleurs les travaux de Jim Hoffman sur le Pentagone sont à prendre avec des pincettes… Si Jones, Harris, Gage et Griffin soutiennent Hoffman (grâce à ses excellentes recherches sur le WTC en général), il n’en demeure pas moins que sa position concernant le Pentagone est plutôt controversée au sein des truthers. Après tout, Bollyn a le soutien de Jones et Griffin accréditait même Huffschmid au début.
Disons que Hoffman a une position, euh, « originale »…
Comparer un Phantom F4 avec un Boeing est plutôt « osé ». Ils n’ont ni la même masse, ni la même vélocité. Les faibles compétences d’Hani Hanjour lui permettaient elles de piloter un boeing comme un avion de chasse?
Dommage que Hoffman ne développe davantage et que sa démonstration s’arrête à l’impact du F4 contre le mur. Des photos « post » impact seraient les bienvenues pour déterminer le résiduel des débris ou non.
@ Paul Vetran,
« Mais dans un autre de vos com vous donnez un lien de Bollyn, qui lui aussi est un obsédé anti israélien. Bollyn ne vous dérange t’il pas? A t’il plus de crédibilité que Duff? »
- Le lien en question est celui d’une photo (un plan de la zone endommagée du Pentagone), juste une photo. Duff raconte connerie sur connerie, et c’est lui-même qui le dit. S’il argumentait un peu ce qu’il dit, « taper » sur Israël ne serait pas forcément illégitime, mais c’est loin d’être le cas.
Pour Hoffman, le but n’était pas de lui donner raison, mais de montrer qu’il y a bien d’autres points de vue dans le mouvement sur la question du Pentagone. David Chandler est partisan de la thèse de l’avion alors qu’il défend la thèse de la DC au WTC aussi.
« Comparer un Phantom F4 avec un Boeing est plutôt « osé ». Ils n’ont ni la même masse, ni la même vélocité. Les faibles compétences d’Hani Hanjour lui permettaient elles de piloter un boeing comme un avion de chasse? »
C’est bien pour ça que je modérais cet argument en précisant qu’ « à toute comparaison tenue, qu’il subirait à peu de chose près » le même sort.
Plus généralement, la plupart des commentateurs m’attribue ici la défense de la théorie de l’avion sur le Pentagone : c’est aller un bien au-delà de mes intentions et de mes propos.
Je n’ai jamais soutenu une telle affirmation, et je n’ai jamais d’ailleurs infirmé la thèse opposée du missile. Tout ce que j’ai cherché à défendre sont des faits, pas une analyse des faits. Comme je disais plus haut dans un autre contexte, on ne fait pas une analyse juste en partant d’un constat erroné. J’irai même plus loin en disant qu’on peut tout à fait avoir raison en ayant une démonstration fausse : seulement, c’est la démonstration qui donne raison, pas la conviction qu’on livre.
L’argument du trou unique de 6 mètres de diamètre est tout à fait frauduleux et je trouve suicidaire et irresponsable de chercher à faire croire qu’il n’y a absolument aucun trou au RDC. Même s’il ne fait que la moitié des estimation à partir des montage – soit 15 mètres – comment espérer être pris au sérieux en éludant complètement ce fait. Si le montage de Muru est discutable, d’autres photos montrent néanmoins des parties de ce trou, rien ne sert de le nier. Personnellement, je n’ai pas d’opinion arrêtée sur le sujet, mais le parti-pris défendu en faveur de la théorie du missile ne doit pas servir à masquer certaines données. C’est le même problème qui se pose quand certains disent qu’il n’y a eu AUCUN débris retrouvé : c’est faux. Que ce soit des débris appartenant à un avion, ou au vol 77 en particulier, ce n’est pas la question : la question est de ne pas fausser les données, de ne pas inverser les faits et les hypothèses ou de les éluder pour privilégier son opinion.
27 Nov 2012
Cynthia McKinney presents to the 9/11 Revisited conference in Kuala Lumpur
http://www.corbettreport.com/cynthia-mckinney-presents-to-the-911-revisited-conference-in-kuala-lumpur/
Buzz
Moins familier avec Duff que Bollyn… Je crois qu’il y avait un article de Duff sur le site Global Research du prof Chossudowski il y a quelque temps, que je ne l’ai pas lu… Il y avait certainement plus intéressant à lire…
Bollyn écrit beaucoup de choses intéressantes, hélas pas toujours sourcées… Il s’est discrédité à mes yeux l’an dernier en mars lorsqu’il a soutenu la guerre de l’OTAN contre la Libye. Sur le coup il était moins bien informé et a démontré de certaines lacunes géopolitiques. Récemment il faisait « campagne » pour Helen Mariani, alors que quelque temps plutôt il évoquait les « drones » du 11/9. Lol…
Sa proximité avec le clan « Murdoch-Huffschmid » m’a toujours incité à une certaine méfiance, mais cela ne m’empêche pas d’y faire parfois du « cherry picking » moi aussi.
A propos du Pentagone, il y a quelques années, je me souviens avoir vu des photos sur le site d’Eric Bart, montrant que très peu de dégâts. Rien qui ressemblait à un crash d’avion. Hélas, je ne les retrouve plus sur la « blogosphère ». Les photos qui subsistent ne sont pas convaincantes, tant qu’elles sont obstruées par la fumée ou les jets des lances d’incendie…
Je n’ai jamais évoqué un trou de 6 mètres (ou de 30, d’ailleurs). Mais la multitude des mensonges, la dissimulation des preuves, les incohérences et les invraisemblances de la « Pentagone story » ne plaide pas en faveur du vol 77… Je me souviens des premières infos sur CNN ou la BBC (j’habite à l’étranger depuis 20 ans), faisant état d’un attentat à la bombe contre la Pentagone. La journaliste sur place parlait d’odeur de cordite. Il serait intéressant de savoir si les archives de ses chaines TV sont disponibles ou si il en existe une trace quelque part …
@ Buzz,
Si tu veux t’instruire au sujet du Pentagone, je te conseille vivement la lecture du site le plus neutre sur cette matière :
http://www.pentagone.info/
Tu t’entêtes sur ce sujet du trou d’une façon que je ne te connaissais pas.
Dans le meilleur des cas, il y a un trou principal au centre et des trous autours correspondant à autant de fenêtres.
Ce qui est donc important de noter c’est que le trou de trente de mètres de large fait partie de la mythologie officielle.
Bat,
Chamord
Excellent lien…
Oui, ce site est très utile et bien fait, mais il était indisponible depuis plusieurs jours, bonne nouvelle donc.
Il est dommage de ne pas avoir une galerie regroupant l’ensemble des photos et vidéos disponibles néanmoins : j’en toucherai 2 mots à l’auteur.
@ Charmord,
Mon entêtement n’a d’égal que celui qu’on m’oppose, et j’ai beau être tétu, je ne suis pas hermétique aux arguments ou mieux, aux images qu’on pourrait me montrer. Seulement, parler d’un trou unique de 6 mètres me parait être un mythe largement établi qu’il serait temps de dépoussièrer quelle que soit la thèse qu’on défende.
Tu me dis par exemple que sur la zone indiquée au rez de chaussée, les seuls trous sont ceux des fenêtres. Prenons une photo neutre : http://i29.photobucket.com/albums/c266/Terral03/NoWayBaby.jpg
Le célèbre trou de 6 mètres se situe au premier étage, en haut à gauche de l’image, au-dessus des rouleaux au sol. Au niveau du rez de chaussée, à mi-hauteur de l’image, du camion jaune jusqu’au transformateur, je ne vois ni fenêtre, ni mur, ni rien : j’y vois une façade entièrement défoncée laissant place à un trou (je ne vois pas comment qualifié ça autrement).
D’un peu plus près, et pour la partie de droite, ça donne en partie ça : http://i24.photobucket.com/albums/c23/JPPics/9-11/PentagonDamage02.jpg
Certes, on va me dire qu’en desous du trou et sur la gauche de la première photo, le panache de fumée empêche de bien voir… Très bien, sur d’autres photos on peut voir que cette partie est dans le même état que le reste de la zone en question :
http://beta.images.theglobeandmail.com/d9c/incoming/article881415.ece/ALTERNATES/w620/web-911-truther-pentagon08nw1.jpg
http://i.ytimg.com/vi/aJNe3ojvUK4/0.jpg
http://mannytsang.files.wordpress.com/2010/11/picture-of-pentagon-close-up-damage.jpg
http://www.serendipity.li/wot/pentagon_lawn.jpg
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/90/US_Navy_010911-N-3783H-009_Pentagon_damage,_Sept._11,_2001.jpg/1280px-US_Navy_010911-N-3783H-009_Pentagon_damage,_Sept._11,_2001.jpg
http://i24.photobucket.com/albums/c23/JPPics/9-11/PentagonDamage01.jpg
Si quelqu’un voit une fenêtre ou un mur encore debout sur la zone du rez de chaussée, en dessous du fameux trou de 6 mètres, je veux bien qu’on me dise précisément où (n’hésitez pas à faire de gros traits rouges pour les indiquer sur les images que vous montrerez car je dois visiblement être le seul à ne pas les voir).
Le trou ne fait pas du tout 6 mètres au premier étage, Buzz.
Où as-tu été cherché cela?
D’après de multiples témoins repris dans le site, il faisait 6 mètres au rez-de-chaussée.
Pour le reste, j’ai parlé de cela sur le forum (lien indiqué dans un message précédent).
Tu te bases en grande partie sur des photos prises après l’effondrement. Regarde les instantanées des plans pris de la caméra de B. Pugh. C’est assez parlant aussi.
En plus, il y encore eu une monstre explosion bien après le crash visible sur un reportage live d’un JT. Cette explosion ayant créé une grosse boule de feu n’a-t-elle pas été en mesure d’augmenter les dégâts?
Sur la seule où ce n’est pas le cas, j’aperçois une voire deux colonnes restées en place.
C’est un ensemble d’éléments qui m’amène à penser que la théorie selon laquelle un gros-porteur a disparu dans le Pentagone est très improbable. Mon optique est de dire que toutes les preuves qui sont censées le démontrer sont d’une grande faiblesse et tendent précisément à démontrer une tendance constante à l’exagération et à la falsification. Il en va ainsi de ce fameux trou de 30 mètres qui n’existe pas, même l’ASCE a dû le reconnaître.
Reportons-nous plutôt sur le forum pour parler de cela, non?
Autant pour moi, Buzz, j’ai parlé trop vite. La largeur du trou au 1er est bien de 5 mètres.
Pour ce qui est de l’explosion postérieure dont j’ai parlé, on en parle dans plein de fils sur le forum également. Elle a produit une énorme boule de feu. Une telle explosion ne laisse pas indemne un mur de maçonnerie et il sera toujours particulièrement hasardeux de faire la part entre ce qui a été produit lors de l’explosion initiale, lors de l’explosion secondaire dont je viens de parler et lors de l’effondrement qui a suivi de très près…
Autrement dit, se baser sur l’entaille visible après l’effondrement n’est pas fiable du tout. A mon avis, du moins.
Bon, entre ceux qui voient des trous, et ceux qui n’en voient pas, c’est difficilement conciliable. Donc laissons parler un spécialiste.
(François Grangier Pilote de ligne, expert en sécurité aérienne)- « Ce qu’il y a de certain, c’est que quand on voit la photo de cette façade qui est intacte, il est évident qu’un avion n’est pas passé par là. Il faut imaginer qu’un avion de cette taille ne peut pas passer à travers une fenêtre en laissant l’encadrement debout. Mais il est évident que si avion il y a eu, il a tapé à un autre endroit »
http://www.youtube.com/watch?v=1WmyfPNlUkY