Le documentaire SecrecyKills est paru aujourd’hui, malgré les menaces de la CIA
Les deux journalistes américains John Duffy et Ray Nowosielsky ont finalement diffusé ce jour, 20 septembre 2011, la première partie de leur documentaire "Who is Rich Blee" sur le rôle plus que trouble de la CIA avant les attentats du 11-Septembre, et ce, malgré les pressions et les menaces de la CIA de les poursuivre devant la justice US (voir notre précédent article). Le podcast est disponible en anglais sur le site Secrecykills. Nous invitons nos lecteurs anglophones à l’écouter ou à en lire la transcription, et à le commenter ici. (*)
Écouter l’émission:
Télécharger le MP3 du podcast "Who is Rich Blee" : Exclusive Interview of Rich Blee
D’anciens hauts-fonctionnaires US expriment leurs soupçons concernant la rétention d’informations essentielles avant le 11 Septembre par la CIA
Communiqué de presse envoyé le 20 septembre 2011 par Ray Nowosielski, réalisateur
Traduction Martin pour ReOpenNews
(Austin) – Dans un podcast (fichier audio) à publier demain [paru aujourd'hui - NdT], Richard Clarke, un ancien haut-fonctionnaire du contre-terrorisme du gouvernement Bush, Bob Baer, officier de la CIA à la retraite, auteur et lauréat du Prix Pulitzer, d’anciens agents du FBI ainsi que le Président de la Commission du 11/09 Tom Kean expriment leurs préoccupations sur les violations du règlement, la tromperie pure et simple et des malversations apparentes dans la façon dont la CIA a traité les informations dans la période précédant le 11-Septembre.
La semaine dernière, parlant à Dylan Ratigan sur MSNBC, l’ancien co-président d’une enquête conjointe du Congrès (Congressional Joint Investigation) sur le 11-Septembre, le sénateur Bob Graham, a appelé les autorités à rouvrir l’enquête sur les attentats du 11-Septembre, s’appuyant sur le fait que la CIA a dissimulé au FBI des informations sur deux futurs pirates de l’air.
Le podcast (documentaire audio), intitulé "Qui est Rich Blee ? ", disponible sur secrecykills.com contient plusieurs entretiens avec des témoins directs des événements à partir de début 2000, dans la section "Ben Laden" (Bin Laden Station) de la CIA, dirigée par son chef Richard Blee et chargée de suivre des suspects d’al-Qaida.
Le communiqué intervient après la fuite en août d’une interview controversée de Richard Clarke, et après que la CIA a proféré des menaces [à peine] voilées de poursuites fédérales si le podcast révélait les noms de deux analystes de la CIA.
Commençant par une note de bas de page banale dans le rapport de la Commission du 11-Septembre (Note 44, chapitre 6), le programme construit méticuleusement le récit de la façon dont les renseignements obtenus par la CIA sur deux futurs pirates, Khalid al-Mihdhar et Nawaf al-Hazmi, dont l’information de leur présence à San Diego, n’ont pas été communiqués au FBI et à la Maison Blanche, et ce, à plusieurs reprises.
Ces anciens responsables racontent – pour certains, c’est la première fois – leurs expériences avec la CIA et leurs soupçons concernant des violations du règlement et l’introduction apparemment délibérée [d'éléments] de confusion dans certaines informations essentielles dont la CIA disposait, et qui, si elles avaient été partagées, auraient probablement permis d’empêcher les attaques du 11-Septembre. Les tentatives répétées et continues de la CIA d’occulter les faits sur cette affaire ont soulevé de nombreuses questions au sujet de possibles actes criminels, et ont mené à une surveillance accrue de la CIA et du schéma d’obstructions sous-jacentes dans les 18 mois précédant le 11 Septembre ainsi que sur des actes de dissimulation postérieurs.
« Ce fut peut-être la branche du renseignement américain la plus proche de déjouer le complot du 11-Septembre », explique le producteur Ray Nowosielski, « mais au lieu d’empêcher les attentats, la CIA a empêché les renseignements concernant deux cibles privilégiées d’atteindre les bonnes personnes, et ce, au moins une demi-douzaine de fois. Le podcast pose la question : pourquoi tout cela ? »
Les producteurs prévoient de diffuser la partie II de "Qui est Rich Blee" le 11 octobre. La partie I est disponible sur le site SecrecyKills.com où vous trouverez plus d’informations.
Traduction Martin pour ReOpenNews
En lien avec cet article :
- La CIA retarde par des menaces la diffusion d’un film documentaire prouvant ses dissimulations avant le 11/9 | Communiqué de presse envoyé le 13 septembre 2011 par Ray Nowosielski, réalisateur
Note ReOpenNews : (*) Nous essaierons bien évidemment d’extraire de ce podcast les informations nouvelles qu’il contient.
Dossier du projet initial des réalisateurs "Footnote44" en fichier pdf
La note de bas de page N°44 du chapitre 6 du Rapport de la Commission sur le 11/9 :
CIA cable, ‘Activities of Bin Laden Associate (Flight 77 Hijacker) Khalid Revealed,’ Jan. 4, 2000. His Saudi passport — which contained a visa for travel to the United States — was photocopied and forwarded to CIA headquarters. This information was not shared with FBI headquarters until August 2001. An FBI agent detailed to the Bin Laden Unit at CIA attempted to share this information with colleagues at FBI headquarters. A CIA desk officer instructed him not to send the cable with this information. Several hours later, this same desk officer drafted a cable distributed solely within CIA alleging that the visa documents had been shared with the FBI. She admitted she did not personally share the information and cannot identify who told her they had been shared.
Traduction
Message de la CIA : ‘les activités de Khalid, un complice de Ben Laden (vol AA77) mises en évidence‘, 4 janvier 2000, son passeport saoudien – qui contenait un visa pour voyager aux USA – a été photocopié et transmis au quartier général de la CIA. Cette information n’a pas été partagée avec le quartier général du FBI jusqu’en août 2001. Un agent du FBI détaché à l’unité de la CIA en charge de Ben Laden (ndlr. Alec Station) a tenté de partager cette information avec des collègues au quartier général du FBI. Une cadre administratif de la CIA lui a demandé de ne pas diffuser ce message avec cette information. Plusieurs heures plus tard, la même femme cadre administratif a publié un message distribué seulement au sein de la CIA. Il affirmait que les documents relatifs au visa avaient été partagés avec le FBI. Elle a admis qu’elle n’avait pas personnellement partagé l’information et qu’elle ne peut pas identifier qui lui a dit qu’ils avaient bien été partagés.
Pour info
ScienceDaily (Sep. 21, 2011) — According to a theory advanced by a SINTEF materials scientist, a mixture of water from sprinkler systems and molten aluminium from melted aircraft hulls created explosions that led to the collapse of the Twin Towers in Manhattan.
The above story is reprinted (with editorial adaptations by ScienceDaily staff) from materials provided by SINTEF, via AlphaGalileo. The original article was written by Svein Tønseth.
La presse prise en flagrant délit de :
- Non investigation
- Déformation des faits
- Refus d’envisager TOUTES les thèses (c’est pourtant son cœur de métier)
- Refus de poursuivre des pistes connues par des milliards de personnes sur cette planète
- Parti pris caractérisé, unidirectionnel et permanent
- Persévérance dans le mensonge et les accusations/insinuations mensongères
- Participation active dans la promotion d’une VO littéralement irrationnelle, complètement déconnectée la réalité tangible des faits du 9/11.
Tout ça au XXIème siècle, en pleine « démocratie ». Allez comprendre !
MERCI pour cette intervention journalistique, et le courage de leurs auteurs.