Guide à la découverte des lanceurs d’alertes du 11-Septembre
Telle un Janus des temps modernes, l’Histoire du 11/9 qui s’écrit sous nos yeux a deux faces. D’un côté la thèse officielle, qui écarte impitoyablement tous les éléments qui la contredisent, en les passant sous silence, et en ignorant ceux qui les soulèvent. De l’autre côté, des voix qui s’élèvent et qui tirent le signal d’alarme avec courage et ténacité, en essayant de porter à la connaissance du monde les faits dont ils ont été les témoins…
du FBI par des agents étrangers. Elle a par la suite dénoncé également la corruption
par des lobbys et agences de renseignements étrangers.
Guide à la découverte des "lanceurs d’alertes" du 11-Septembre
Des initiés courageux, bâillonnés, évincés et ignorés.
Par James Corbett, sur Global Research, le 5 mars 2010 (Source : The Corbett Report)
Traduction Perry / Catherine / STTC pour ReOpenNews
Lorsqu’ils sont en difficulté dans une discussion sur les événements du 11/9, ceux que l’on appelle les "debunkers" du 11-Septembre s’appuient fréquemment sur un bon vieux mensonge destiné à "prouver" que le 11/9 ne peut pas avoir été un coup monté. Satisfaits d’eux-mêmes, les tenants de la version officielle écrivent : "Tant de gens veulent leur quart d’heure de gloire que même les Hommes en Noir (Men in black) ne parviendraient pas à clouer le bec à ceux qui voudraient vendre la mèche". En suivant la logique de cet argument, s’il n’y a pas de lanceur d’alertes sur le 11/9, c’est que ce n’était pas un coup monté ! Oui, mais qu’en est-il si les lanceurs d’alertes (whistleblowers) du 11/9 existent bel et bien ? Et s’ils viennent de tous les échelons du gouvernement et de l’industrie privée, des personnes dont les affirmations ont même été validées dans des rapports internes du gouvernement ? Comme vous allez le voir, il existe un certain nombre de lanceurs d’alertes sur le 11/9, et chacun d’eux est une épine dans le pied de ceux qui veulent prétendre que [le rapport de] la commission du 11/9 représente l’ensemble de nos connaissances sur les attentats du 11/9.
C’est précisément pour cela que ces lanceurs d’alertes ne sont pas couverts d’éloges par les législateurs ni célébrés en fanfare dans les médias, mais étouffés activement tant par les officiels du gouvernement que par les médias. Ces initiés courageux ont été mis sur la touche, bâillonnés, évincés de leur poste et ignorés au point que leurs histoires sont pratiquement inconnues du grand public. C’est justement pour cette raison que les médias alternatifs doivent impérativement faire connaître ces histoires en contournant la censure et les contrôles des médias dominants.
Dans l’espoir d’attirer l’attention sur les problèmes critiques et les questions troublantes soulevés par les témoignages de ces initiés, le Rapport Corbett vient de communiquer une étude documentaire sur des lanceurs d’alertes à des postes clés du gouvernement et d’entreprises, ainsi que des propositions sur la protection des lanceurs d’alertes et sur ce que le public peut faire pour aider à une meilleure diffusion et connaissance de cette information. Téléchargez un fichier audio mp3 de ce documentaire ou écoutez-le dans le lecteur multimédia ci-dessous:
Les lanceurs d’alertes du 11-Septembre
La Commission du 11/9 – Ce sont les membres de la Commission eux-mêmes qui mettent le mieux à nu le mythe selon lequel le rapport de la Commission représente une enquête suffisante sur les événements du 11/9 : six sur dix de ses membres ont personnellement remis en question la Commission et ses conclusions (à savoir Kean et Hamilton, Kerrey, Roemer, Lehman et Cleland) [voir Note (*) - NdT]. Dans une remarque restée fameuse, le co-président de la Commission sur le 11-Septembre, Thomas Kean, déclare que la Commission a été "mise en place pour échouer." Des membres de la Commission ont envisagé de poursuivre en justice les officiels du Pentagone qui leur ont délibérément menti au sujet de l’absence totale de réaction des militaires ce jour-là. Max Cleland, un des membres de la Commission, a même démissionné parce que la Commission avait été "délibérément compromise par le président des Etats Unis."
Richard Andrew Grove – En l’an 2000, Richard Andrew Grove travaillait pour Silverstream Software, une société de développement de logiciel spécialisée dans l’architecture informatique des entreprises. En octobre 2000, il avait apporté à la l’entreprise le plus gros client de son histoire : Marsh & McLennan. Il fut invité à une réunion du personnel dans les bureaux de Marsh au 98ème étage du World Trade Center, le 11 septembre 2001, et tous ceux qui ont participé à cette réunion sont morts ce jour-là. Grove, en retard pour la réunion, a survécu. Ce fait marquant, ainsi que des événements ultérieurs, l’ont amené à reconstituer comment le 11/9 a aidé des institutions financières et des compagnies d’assurance à dissimuler des fraudes de milliards de dollars en éliminant ceux qui posaient des questions à ce sujet.
Sibel Edmonds – À la suite du 11/9, Siebel Edmonds répondit à l’appel du FBI qui recrutait des experts en langues orientales en soutien à leurs unités anti terroristes. Parlant couramment le turc et l’azerbaijani et capable de converser en farsi, elle a rejoint le FBI le 15 septembre 2001 en tant que traductrice. Elle a vite découvert des négligences flagrantes et une conspiration criminelle au FBI et au Département d’État, incluant des documents en possession du Bureau avant le 11/9, qui contenaient des informations au sujet des attentats, et avaient été volontairement mal traduits, espions [de technologies] nucléaires appuyés par des officiers supérieurs du gouvernement et des agents étrangers, soumis à interrogatoire après le 11/9, puis libérés grâce à leurs liens avec ces réseaux d’espionnage. Un rapport de 2005 du Bureau de l’inspecteur général a conclu qu’aucune des allégations d’Edmonds ne pouvait être réfutée. En 2009, Edmonds a révélé qu’Oussama ben Laden avait travaillé pour le renseignement états-unien jusqu’au jour du 11/9.
(Vidéo non sous-titrée)
William Bergman – En août 2001 le Conseil d’administration de la Réserve fédérale a produit une lettre de supervision exceptionnelle incitant les banques fédérales à la vigilance dans le suivi des rapports d’activités suspectes. Au même moment, les États-Unis subissaient entre juin et août, leur plus haut pic d’offres de liquidités (de type M1) depuis 1947, avec plus de 5 milliards de dollars ajoutés aux devises en circulation durant cette période. Analysant cette information à la banque de la réserve fédérale de Chicago 2 ans plus tard, l’économiste Bill Bergman s’est demandé si cette soudaine introduction de fonds pouvait être un indicateur d’une prescience des attentats du 11/9, comme si ceux qui avaient des actifs susceptibles d’être gelés à la suite des attentats voulaient convertir leurs avoirs avant qu’une enquête ait lieu. Quand Bergman a écrit au conseil d’administration pour demander la raison de cette lettre de surveillance, on lui a répondu qu’il avait commis "une violation flagrante du protocole en appelant le conseil d’administration et en posant la question."
Coleen Rowley – Quand le prétendu "20ème pirate de l’air" Zaccharias Moussaoui fut placé en détention le 15 août 2001 les agents de la branche du FBI à Minneapolis ont immédiatement demandé un mandat de justice pour fouiller ses affaires. Le service du FBI qui s’occupait de la demande a érigé de nombreux obstacles contre les agents, et leur a même caché des informations, dont le "Memo de Phoenix" à présent bien connu, écrit par un agent de l’Arizona pour avertir que des terroristes s’entraînaient dans des écoles de vol en vue d’un possible attentat. La requête fut rejetée et les agents empêchés d’inspecter l’ordinateur portable de Moussaoui, qui contenait des informations qui auraient averti le FBI du complot du 11/9. L’avocate en chef de la branche de Minneapolis, Coleen Rowley, a manifesté très publiquement son dégout de la conduite de l’administration du FBI pendant cette affaire et ses développements ultérieurs, et elle a soutenu des causes telles que NYC CAN [NdT: Coalition de New York pour la responsabilité maintenant] qui s’efforce de faire rouvrir l’enquête sur le 11/9.
J. Michael Springmann – Vétéran avec 20 ans d’ancienneté au service du Ministère des Affaires étrangères, J. Michael Springmann a officié 18 mois à la tête de la section des visas dans le consulat états-unien de Jeddah, Arabie Saoudite, en 1988-89. Durant cette période, il a régulièrement rejeté des demandes de visas de personnes hors critères pour voir ses décisions annulées par le chef du consulat. Une fois de retour à Washington, il a découvert que le consulat de Jeddah était utilisé pour infiltrer des moudjahidin afghans aux États-Unis pour des entraînements, facilités par la CIA pour le compte de leur soutien, Oussama ben Laden. Le consulat de Jeddah est justement le bureau qui a délivré 15 des visas accordés aux prétendus pirates de l’air du 11/9. Après de nombreuses plaintes le long de la chaîne de commandement, le contrat entre Springmann et le Département d’état ne fut pas renouvelé.
Robert Wright – Dans les années 1990, l’agent spécial Robert Wright de la branche du FBI à Chicago a mené une campagne d’investigation sur le financement du terrorisme portant le nom de code Vulgar Betrayal [NdT: trahison grossière]. L’enquête a découvert des informations sur Yassin Al-Quadi, un financier terroriste global qui à la suite du 11/9 continuera à être désigné sous le nom de terroriste financier global par le Trésor états-unien. Vulgar Betrayal a mené à des informations concernant l’attentat à la bombe de l’ambassade Africaine en 1998 et a eu pour effet la saisie de 1,4 million de dollars de financement terroriste. En dépit du remarquable succès de l’enquête, Wright fut retiré de Vulgar Betrayal en 1999 et réduit au rôle de gratte-papier. En 2002, Wright rendit publique la manière dont ses enquêtes ont été systématiquement sous-financées, entravées et barrées par l’administration du FBI et il a révélé qu’il croyait que le 11/9 aurait pu être évité s’il lui avait été permis de continuer son enquête. Le Bureau l’a empêché de faire paraitre un livre sur son aventure. Il a été menacé de poursuites s’il révélait n’importe quel détail de ses enquêtes.
Indira Singh - En tant que consultante pour la gestion des risques chez J.P. Morgan en 2001, Indira Singh a été chargée de l’implémentation pour la firme de la nouvelle génération de logiciel de gestion des risques. Travaillant pour une des plus grandes institutions financières au monde, Singh voulait choisir pour la tâche un vendeur de logiciels de bonne réputation, qui ait fait ses preuves dans la protection les données sensibles de clients importants. Elle a sollicité une présentation de Ptech, une société d’architecture de logiciels d’entreprise dont les clients incluaient certains des ministères les plus sensibles dans le gouvernement états-unien, y compris le FBI, le Ministère de la Défense, le Trésor, l’IRS [NdT: administration chargée des impôts sur le revenu], la Navy et la Maison Blanche. Après enquête sur la société, Singh a découvert qu’elle avait été créée en partie par des fonds de Yassin Al-Quadi (le même pointé spécifiquement sous le terme de terroriste financier global sur lequel se concentrait l’enquête de Robert Wright). Elle a découvert beaucoup d’autres liens entre les officiers de Ptech et des organisations terroristes suspectées. Ptech avait effectué au matin du 11/9 des tests sur l’inter-opérabilité en cas d’urgence des systèmes informatiques de la FAA [NdT: Administration fédérale de l'aviation] et du NORAD [NdT: Commandement de la défense aérospatiale nord-américaine]. Quand elle a essayé de rapporter cette information au FBI de Boston, un agent lui a dit qu’elle était en meilleure position que le Bureau pour enquêter sur ce cas.
James Corbett
sur Global Research, le 5 mars 2010 (Source : The Corbett Report)
Traduction Perry / Catherine / STTC pour ReOpenNews
En lien avec cet article :
- Les secrets peuvent être conservés efficacement pendant des décennies, même s’ils sont connus de milliers d’initiés | paru sur WashingtonsBlog, le 25 mai 2011
- Transparence : la trahison d’Obama | par Richard Hétu sur Cyberpresse.ca le 27 juin 2011
- Tragédie du 11-Septembre : un aperçu de la face cachée | par Mark H. Gaffney, pour le ForeignPolicyJournal, le 11 février 2011
- Sous Obama, pas de pitié pour ceux qui informent les journalistes | par Lucile Malandain pour l’AFP, le 21 mars 2011
- USA : Ray McGovern, ex-agent de la CIA, arrêté et brutalisé pour « contestation pacifique » devant Hillary Clinton | par Sibel Edmonds, sur son blog BoilingFrogs, le 16 fév. 2011
- 11-Septembre et les « Pilotes kamikazes » : voici la preuve dont parle Sibel Edmonds | par Sibel Edmonds, sur son Blog, le 2 février 2011
- Un lauréat du Prix Pulitzer, un ex-analyste de la CIA et un whistleblower parmi les personnes arrêtées devant la Maison Blanche | par David Edwards, pour Raw Story, le 16 déc. 2010
- Mike Gravel et Daniel Ellsberg, les “lanceurs d’alertes” des Pentagon Papers demandent une nouvelle enquête sur le 11 septembre 2001 | paru sur le WashingtonsBlog le 9 déc. 2010
- Un ex-agent de la CIA estime les révélations de Sibel Edmonds stupéfiantes | par Brad Friedman, sur Brad Blog, le 12 février 2008
ReOpen911 s’associe également aux pétitions et aux initiatives visant à faire libérer le soldat Bradley Manning, toujours emprisonné pour avoir soi-disant fourni à Wikileaks des documents classifiés sur la guerre en Afghanistan.
Note ReOpenNews (*) : La position des deux co-présidents Thomas Kean et Lee Hamilton sur les résultats de la Commission d’enquête sur le 11-Septembre est plus nuancée que ce qu’en dit cet article. Se référer à notre Point-Clef : "L’enquête sur les attentats du 11 Septembre : une enquête non grata"
Merci,
passionnant d’avoir regroupé ces témoignages capitaux.
Très intéressant, mais il faudrait également ajouter le colonel A. Shaffer pour l’opération « Able danger », et peut être aussi S. Lindauer de la CIA …
D’autre part, il me semble avoir lu quelque part que S. Edmonds travaillait pour le FBI avant le 11/9 …
Les portraits d’Indira Singh & J. Michael Springmann étaient pour moi totalement inconnus. Leurs déclarations sont de véritables « bombes ».
On en apprend tous les jours. Merci.
PS : Ceci étant dit » on ne se lasse pas de lire et relire à l’infini cette déclaration de Sibel Edmonds :
» En 2009, Edmonds a révélé qu’Oussama ben Laden avait travaillé pour le renseignement états-unien jusqu’au jour du 11/9. »
Pas étonnant qu’avec tout ça, les journaleux menottés et
» professionnels de la profession » ont les foies de dire un mot plus haut que l’autre de peur de perdre leur job. Ils en sont encore à chuchoter dans les couloirs de rédaction l’acronyme :
» WTC7 « …
C’est dire que l’on pourrait attendre mille ans pour qu’ils prononcent le reste des informations révélées sur Internet via associations / réseaux sociaux. Heureusement plus personne ne les attend.
Bonne continuation.
Un petit sous-titrage des vidéos qui ne le sont pas serait-il possible ? ^^
J’ai loupé des truc …que je ne saisi pas.
Merci au site, bonne continuation.
Je rectifie : Sibel Edmonds avait en fait exhumé un rapport antérieur au 11/9 appelé « Phoenix memorandum » qui faisait état de plusieurs avertissements préalables aux attentats.
Je me pose quand même une question comme apparement Thierry Meyssan dans article du réseau Voltaire, qui lui aussi doute de la réelle efficacité et utilité des fameux lanceurs d’alerte. http://www.voltairenet.org/article179172.html
Pourquoi les pouvoirs les plus secrets ou émanant du Département d’Etat laisserait il faire des « lanceurs d’alertes » comme Sibel Edmonds par exemple, sans recourir à des procédés de la CIA ou du Mossad pour éliminer des gêneurs, étant donné les infos qu’ils divulguent en toute liberté même si c’est relatif ??
Car au final ce que disent les lanceurs d’alertes nous le savons de façon plus ou moins détournés, par différents moyens, sans que les foudres de l’Etat Us vous tombent dessus.
Le rôle de la CIA, NSA ou Mossad et autres services dits secrets est connus de longue date. Les pysOps au moment même des coups d’Etat au Chili, commandités par la CIA contre Allende était déjà « connus » et les chiliens savaient à quoi s’en tenir au sujet du rôle des grandes puissances dans l’arrière cours, de l’Amérique Latine à cette époque.
Je veux pas salir Sibel Edmonds, ni les autres protagonistes des « révélations » dont vous citez les noms, mais un journaliste connu vient de mourir dans un accident de la route alors qu’il avait enquêter de trop près sur le Gal Pétraus.
Or Sibel Edmonds défends la théorie du Lihop (laisser faire !) et non du Mihop (opération false flag fait exprès ) et cela voudrais dire que Ben Laden et le seule responsable à avoir réllement attaqué les Twin Towers, la NSA ou CIA n’ayant au final « qu’oublier de tenir compte » des alertes diverses de services secrets, ce qui rends Bush Cheney Rice, Powell en dehors de toute responsabilité dans des crimes contre l’Humanité !
Est-ce que ces fameux « lanceurs d’alertes » à si haut niveau ne serait pas un peu de la foutaise étant donné que une fois la vérité établie pourquoi laisserait-on vivre tranquillement des témoins gênants, écrivant des livres, ayant un blog au vu et su de tout le monde sans que les services spéciaux qui veillent à la gestion de choses sensibles, n’aient à intervenir et laissent faire ? Que des questions et pas de réponse ?
.C’est une question de logique l’Etat le plus puissant ne laisserait pas impunement des « lanceurs d’alertes » parler librement si la sécurité nationale était en jeu.
Quand on voit le cout de la propagande TV et journaux nous expliquer à longeur de journée, mois, années, nous donner des mensonges, pour nous intoxiquer je doute vraiment a ces lanceurs d’alertes qui au final révèlent plus de faits que l’on connait que l’inverse.
Weekeleaks aussi fait dans le même « produit » ou l’on sait la plus grosse partie des faits grace aux archives FOIA qui déjà sont largement éventées.
Bien à vous. ..