La CIA retarde par des menaces la diffusion d’un film documentaire prouvant ses dissimulations avant le 11/9
Oui, il y a bien eu conspiration avant les attentats du 11-Septembre. C’est maintenant avéré, et des voix s’élèvent haut et fort aux USA pour le dénoncer. Mais ce n’est pas du complot de Ben Laden et d’al-Qaïda dont il est question. Le complot qui défraie la chronique actuellement aux USA, c’est celui de certains responsables et agents de la CIA qui auraient volontairement caché aux autres agences de renseignements US des informations cruciales sur deux des supposés terroristes du 11/9 bien avant les attentats.
A l’origine de la polémique, un documentaire réalisé par une poignée de journalistes américains. Leur projet alors appelé "Footnote44" remonte à 2007, dans la foulée de "9/11 : Press for Truth", Kyle Hence, John Duffy et Ray Nowosielsky s’intéressent à une note de bas de page du Rapport final de la Commission sur le 11-Septembre, la fameuse "footnote 44" du chapitre VI du Rapport officiel (voir Notes). Au passage, cela ressemble fort à une preuve patente du caractère douteux et superficiel du Rapport final. En effet, n’en déplaise à M. Joffrin et aux autres ardents pourfendeurs de conspirationnistes (lire notre réponse sur le Blog ReOpen911), les faits sont graves et donnent lieu outre-Atlantique à une bataille rangée entre d’anciens hauts fonctionnaires de la Maison Blanche et ceux qui étaient à la tête de la CIA à l’époque. Et même si le rôle des prétendus 19 pirates de l’air du 11/9 reste confus et peu etayé, et que cette bataille pourrait n’être qu’une sorte de diversion pour détourner l’attention, nous assistons quand même après 10 ans, à un véritable vacillement de la version officielle, puisque l’origine de cette profonde remise en cause vient des officiels de l’époque eux-mêmes !
Le documentaire dérange : la CIA a menacé de poursuivre les deux journalistes auteurs d’une enquête sur le sujet, en ressortant une loi ad-hoc jamais appliquée ! Ils se proposaient de diffuser en podcast sur Internet leur documentaire et leurs interviews le jour du 10e anniversaire des événements. Ce n’est probablement que partie remise, malgré les intimidations et les menaces, et si c’est le cas, cela mérite que l’on félicite ces deux journalistes américains, John Duffy et Ray Nowosielski, déjà auteurs d’un documentaire remarquable que nous avions acheté, traduit et mis en ligne sur notre site : "11/9 : En quête de vérité" disponible en DVD aussi. Ce film de 2006 est à voir en priorité pour ceux qui connaissent peu le sujet, car il retrace le combat des familles de victimes pour finalement obtenir de l’administration Bush, après 14 mois de bataille, la formation d’une Commission d’enquête sur le 11-Septembre (*).
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE :
Les menaces de poursuites fédérales par la CIA retardent la diffusion du film documentaire détaillant la malveillance de certains analystes de la CIA dans l’affaire du 11-Septembre, qui ont pourtant été promus et protégés depuis.
Communiqué de presse envoyé le 13 septembre 2011 par Ray Nowosielski, réalisateur
(Retrouvez les informations sur ce podcast sur le site secrecykills.com)
Traduction GV pour ReOpenNews
De récentes menaces proférées par la CIA envers deux journalistes freelances ont retardé la diffusion d’une émission d’investigation diffusée sur Internet (un podcast) où figuraient les noms d’analystes de la CIA qui s’étaient rendus complices d’obstructions dans la communication de renseignements-clefs avant le 11/9. Le podcast présente notamment certaines révélations faites par d’anciens hauts responsables de l’administration US, comme Richard Clarke, Pasquale D’ Amura, Bob Baer, et Mark Rossini, qui relaient les préoccupations déjà formulées par l’ex-président de la Commission d’enquête sur le 11/9, Thomas Kean.
Austin, Texas – 12 septembre 2011.
Jeudi dernier, la CIA a menacé les journalistes auteurs du documentaire « Who is Rich Blee ? » de possibles poursuites judiciaires si leur émission d’investigation révélait les noms des deux analystes de la CIA au centre d’une affaire d’obstruction et de mauvaise utilisation de renseignements dont beaucoup pensent qu’ils auraient pu permettre d’éviter les attentats du 11-Septembre.
Tout comme l’agent du FBI Ali Soufan et le Lieutemant-Colonel Anthony Shaffer avant eux, les membres de l’équipe journalistique, dont John Duffy et Ray Nowosielski, ont fait l’objet d’intimidations et d’actes de censure de la part d’officiels du gouvernement suite à leurs révélations (whistle blowing) sur la véritable histoire de deux des supposés pirates de l’air du 11/9, Nawaf al-Hazmi et Khalid Al-Mihdhar.
Le podcast dont la diffusion était initialement prévue le 11 septembre 2011 raconte comment trois analystes de la CIA travaillant [sous les ordres de] Richard Blee, l’ex-chef méconnu qui a supervisé pendant longtemps l’équipe de la CIA en charge de la recherche de Ben Laden (la CIA’s Bin Laden Station), ont délibérément induit en erreur leurs collègues, et ont dissimulé certains renseignements au FBI et à la Maison Blanche à propos de la présence de deux agents connus d’al-Qaïda aux USA.
Quatre enquêtes gouvernementales se sont intéressées à la façon dont la CIA avait traité les informations sur le 11/9, y compris les actions et les informations personnelles de deux agents de la CIA. [Les deux journalistes] Nowosielski et Duffy ont réussi à déduire l’identité des deux employés de la CIA à partir de recherches sur Internet basées sur des détails fournis par ces enquêtes et d’autres sources. Lorsque les producteurs ont divulgué les identités des deux agents lors d’entrevues, les personnes interviewées n’ont pas rectifié ces noms. La réponse de la CIA a fourni la confirmation finale.
Lors de mises à jour du projet postées sur le site secrecykills.com, les producteurs ont annoncé l’ajournement du podcast et ont diffusé des informations concernant une sombre affaire impliquant des violations de protocoles par dizaines, des histoires d’intimidation, des cas d’obstruction par la CIA, avec au centre de la plupart de ces affaires, les deux fameux agents de la CIA.
Dans son livre « Disconnecting the dots : 9/11 Was Allowed to Happen », Kevin Fenton, écrivain et spécialiste du sujet, a documenté 35 de ces incidents survenus entre janvier 2000 et le 11 septembre 2011.
Le Prix Pulitzer Lawrence Wright, interviewé pour le podcast, a expliqué aux producteurs que les agissements de l’un des deux analystes de la CIA, qui est toujours employé par l’Agence, concernent l’obstruction à la justice dans l’enquête criminelle du FBI sur la mort de 17 marins à bord de l’USS Cole.
Les producteurs ne sont pas les premiers à subir la censure du gouvernement sur ce sujet. Le mois dernier, le New York Times rapportait les efforts de la CIA pour censurer le livre autobiographique d’Ali Soufan, un agent spécial de terrain travaillant pour le contre-terrorisme au FBI. Avant le 11/9, Soufan s’était intéressé à Mihdhar et Haazmi à cause de leurs liens avec l’attentat à la bombe contre l’USS Cole au Yémen. La CIA avait fait retirer les références à la photo d’un passeport de Mihdhar que la CIA avait refusé de fournir à Soufan malgré trois requêtes écrites.
Scott Shane du New York Times écrit aujourd’hui que « M. Soufan accuse des officiels de la CIA d’avoir dissimulé volontairement au FBI, avant les attentats du 11/9 des photos et des documents capitaux concernant des agents d’al-Qaida, malgré trois demandes écrites, et d’avoir menti à ce sujet devant la Commission sur le 11/9. »
Le Lieutenant-Colonel Shaffer, interviewé pour le podcast, a lui-même subi des intimidations, et a été sanctionné et diffamé par le Pentagone après qu’il eut fait part à la Commission sur le 11/9 de détails sur la façon dont, à trois reprises, des responsables (anonymes) du DoD avaient empêché son opération Able Danger de se réunir avec le FBI avant les attentats.
En 2000, Able Danger, un projet de collecte d’information (data-mining) avait localisé Mohammed Atta dans une cellule terroriste de Brooklyn, et avait aussi identifié Hazmi et Mihdhar dans une cellule à San Diego, l’épicentre de l’intrigue autour de l’Alec Station de Rich Blee, Rom Wilshere et deux de leurs subordonnés (dont les noms sont toujours non publics) qui avaient eux-mêmes caché à plusieurs reprises leurs informations au FBI.
Bien que Shaffer ait été interrogé par le président de la Commission sur le 11/9 Philip Zelikow et son collaborateur Dieter Znell, la Commission ne fait aucune mention de l’opération Able Danger dans son rapport final.
Dans l’émission podcast prévue, le président de la Commission sur le 11/9 Tom Kean est interrogé à propos d’une courte note de bas de page dans le chapitre 6 du rapport final, se référant à un document des renseignements, vu par plus de 50 personnes à la CIA, mais qui a été bloqué avant d’atteindre le FBI. Pour Kean, l’incident n’était pas dû à un cafouillage ou à un quelconque cloisonnement : « Oh, mais cela n’avait rien à voir avec de la négligence ou de l’inattention. C’était résolument volontaire. Je n’ai absolument aucun doute là-dessus. C’était volontaire. »
Tandis que Kean explique tout cela par un penchant pour le secret, Richard Clarke, l’ex-chef du contre-terrorisme de la Maison Blanche sous Bush, va plus loin, évoquant de la malveillance et de possibles activités illégales d’espionnage domestique de la part de la CIA. Les commentaires de Clarke diffusés dans une vidéo fin août 2011 ont provoqué une réponse formelle de George Tenet, Cofer Black et Richard Blee, et la réponse à leur tour des producteurs.
« Ce fut peut-être le moment où les services secrets US ont été le plus proche de déjouer le complot du 11/9 », explique Nowosielski, « mais au lieu d’empêcher les attentats, la CIA a empêché les renseignements concernant deux cibles privilégiées d’atteindre les bonnes personnes, et ce, de façon répétée. Et encore aujourd’hui, la CIA protège ces individus pourtant responsables [de ces agissements] en intimidant ceux qui veulent simplement connaître la vérité qui se cache derrière une choquante affaire d’obstruction. »
Dans un email datant de jeudi, la CIA a prévenu Nowosielski qu’il pourrait faire l’objet de poursuites au titre de l’Intelligence Identities Protection Act, une loi s’appliquant aux employés du gouvernement qui violent les autorisations de sécurité, loi qui n’avait encore jamais été utilisée contre des journalistes.
La réponse « en ligne » des producteurs est la suivante : « Le code éthique de la Société des journalistes professionnels stipule que ‘les journalistes doivent être dégagés de toute obligation envers des intérêts autres que celui du droit de savoir du public’ et ‘rester vigilants et déterminés à mettre les puissants face à leurs responsabilités.’ Le jour où les travaux / enquêtes des journalistes sur des malversations au sein des agences gouvernementales nécessiteront l’approbation desdites agences, avant parution, ce jour-là, transparence et responsabilité auront disparu. »
John Duffy et Ray Nowosielski, tous deux diplômés de la Chicago’s Columbia College Film School, ont produit en 2006 le documentaire très apprécié par la critique : « 9/11 Press for Truth »
Contact:
Ray Nowosielski
317-698-4642
ray (@) bandedartists.com
Traduction GV pour ReOpenNews
Notes reopen911:
(*) Vous pouvez aussi visionner ce documentaire en haute définition sur DVD en vous rendant à la Boutique ReOpen911
dossier du projet initial des réalisateurs "Footnote44" en fichier pdf
la note de bas de page N°44 du chapitre 6 du Rapport de la Commission sur le 11/9 :
CIA cable, ‘Activities of Bin Laden Associate (Flight 77 Hijacker) Khalid Revealed,’ Jan. 4, 2000. His Saudi passport — which contained a visa for travel to the United States — was photocopied and forwarded to CIA headquarters. This information was not shared with FBI headquarters until August 2001. An FBI agent detailed to the Bin Laden Unit at CIA attempted to share this information with colleagues at FBI headquarters. A CIA desk officer instructed him not to send the cable with this information. Several hours later, this same desk officer drafted a cable distributed solely within CIA alleging that the visa documents had been shared with the FBI. She admitted she did not personally share the information and cannot identify who told her they had been shared.
Traduction
Message de la CIA : ‘les activités de Khalid, un complice de Ben Laden (vol AA77) mises en évidence‘, 4 janvier 2000, son passeport saoudien – qui contenait un visa pour voyager aux USA – a été photocopié et transmis au quartier général de la CIA. Cette information n’a pas été partagée avec le quartier général du FBI jusqu’en août 2001. Un agent du FBI détaché à l’unité de la CIA en charge de Ben Laden (ndlr. Alec Station) a tenté de partager cette information avec des collègues au quartier général du FBI. Une cadre administratif de la CIA lui a demandé de ne pas diffuser ce message avec cette information. Plusieurs heures plus tard, la même femme cadre administratif a publié un message distribué seulement au sein de la CIA. Il affirmait que les documents relatifs au visa avaient été partagés avec le FBI. Elle a admis qu’elle n’avait pas personnellement partagé l’information et qu’elle ne peut pas identifier qui lui a dit qu’ils avaient bien été partagés.
Je vous signale que le jeu trouble de la CIA autour des tribulations aux Etats-Unis de Nawaf AlHazmi et Khaled AlMidhar fais l’objet des trois derniers chapitres de mon ouvrage
11 septembre la contre enquete et de la dernière partie de la série de deux films que j’ai écris avec Jean Christophe Klotz diffusés fin aout et début septembre par Arte. Pour plus de précisions vous pouvez vous rendre sur mon site web Fabriziocalvi.com où vous trouverez entre autre le lien avec l’article que j’ai publié dur rue89 dans le Matin Dimanche (Suisse), il fatto quotidiano et aux Etats-Unis (spyblog)
Mon avis, s’il vaut quelque chose, est que la CIA a protégé non pas des pirates de l’air (qui n’ont jamais été des pilotes dignes de ce nom), mais les personnage qui devaient tenir ce rôle dans les récits ultérieurs.
Sans figurants, la pièce ne pouvait être jouée. D’ailleurs certains n’étaient pas présents à l’appel, puisqu’on les a retrouvés vivants après: ce n’est pas si facile de trouver 19 volontaires pour le casse-pipe. Mais il en fallait quand même un minimum.
En arrêtant les suspects, on n’aurait plus eu de figurants.
Ensuite, le pilotage a du s’effectuer par télécommande. Il est même bien possible que les avions qui ont décollé n’aient rien à voir avec ceux qui ont percuté les cibles.
Ce n’est pas facile de se mettre dans la peau des tordus qui ont imaginé ce plan: on n’est sans doute pas assez pervers.
Faux : aucun pirate de l’air n’a été retrouvé vivant. Seuls des homonymes se sont manifestés quelques jours après les attentats. Sinon, comment expliquez-vous qu’aucun journaliste ou « truther » ne soit allé les filmer pour réaliser le scoop du siècle ? Qu’attendent Meyssan et Alex Jones pour acheter un billet d’avion et aller se faire filmer en présence d’un des supposé pirates de l’air ? S’ils ne l’ont pas fait en 10 ans, c’est parce que c’est impossible. Arrêtez le délire !
Le tordu qui a imaginé le plan s’appelle Khaled Sheikh Mohammed, il l’a conçu dès 1994 avec l’opération Bojinka.
Sur les aveux de KSM, voir ce post :
http://forum.reopen911.info/p251040-07-04-2011-11-20-31.html#p251040
Les aveux de KSM sont loin d’être aussi bétons que tu le penses.
En particulier, il n’est absolument pas démontré qu’il ait jamais avoué avoir été l’instigateur des attentats, avant d’être torturé à de multiples reprises.
Et quand il l’a avoué c’est avec 28 autres faits, juste après qu’il ait dénié, lors de la même séance d’audition la validité des preuves qu’on lui opposait.
@Damiano
Vous avez vraiment regardé sa tronche, à Khaled Sheikh Mohammed? Ce demeuré serait capable de tromper la plus grand armée du monde avec une équipe de bras cassés armés de cutters en plastique?
Je suis certain qu’après avoir subi 183 noyades simulées vous avoueriez que votre père est le pape et votre mère la vierge Marie.
La vérité selon moi, et je commence à comprendre le problème des inconditionnels de la VO, dont vous êtes, est que cette vérité là vous fait peur. Vous crevez de trouille de voir éclater la vérité. Vous souhaiteriez un monde où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, parce que ça vous rassure.
Un monde où vous pourriez faire toute confiance à vos élus, et à vous laver les mains de ce qu’ils peuvent commettre. Parce qu’autrement vous seriez tellement déstabilisé que votre vie deviendrait un cauchemar. Vous préférez croire à un mensonge bien fait qu’à une vérité qui dérange votre petite vie tranquille. Ce comportement est juste le contraire du courage, qui consiste à ouvrir les yeux et à regarder la vérité en face.
Ce genre de lâcheté nous conduit tout droit à la dictature.
«Si les faits ne correspondent pas à la théorie, changez les faits.»
«Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire.»
[ Albert Einstein ]
Reopen avait d’ailleurs écrit un article très documenté sur l’identité des 19 supposés pirates il y a deux ans:
http://www.reopen911.info/11-septembre/des-pirates-de-l-air-du-11-septembre-et-de-leur-identification/
Je ne sais pas vous mais moi, quand je prends l’avion, que ce soit aux USA ou en France, il n’est pas douteux que ma présence soit clairement identifiée sur une bonne douzaine de listes, qui n’auront pas besoin d’être laborieusement magouillées pour m’y voir apparaître. Et c’est encore plus vrai aux USA! Et encore, encore et encore plus vrai aux USA quand il s’agit d’arabes!
Vous ne voyez rien, toujours parce que vous ne voulez pas voir.
Sur les morts-vivants:
L’un d’eux, Walid al-Shehri, établi au Maroc où il travaille comme pilote, a même porté plainte contre le gouvernement américain.
Said al-Ghamdi, qui travaille toujours pour Tunis Air et Ahmed al-Nami, (Vol UAL93), ne cessent aussi de clamer leur innocence… De même que al-Omari (Vol AAL11), bien vivant à Djeddah et pilote à Saudi Airlines. (c’est page 12, ici: http://www.11septembre.ch/infos/11-septembre-7-ans-plus-tard-ou-en-est-on.pdf )
Vous dites qu’il s’agit homonymes, soit, on peut l’envisager.
A votre avis, combien y a-t-il de chances pour que ces homonymes soient tous les quatre pilotes? Et dites-moi: à quoi servirait d’interviewer des pilotes qui ne sont pas concernés? Quelles révélations pourraient-ils bien apporter?
Tout ce qu’ils peuvent dire, c’est qu’ils sont pilotes, qu’ils n’étaient pas là, et qu’ils sont accusés à tort, point final; et ils le disent. Que voulez vous de plus?
Comme la VO, vous êtes d’une rare incohérence.
Relisez les trois étapes de la vérité, de Schopenhauer: un jour, vous y viendrez. Au lieu d’être en tête de train, vous serez à la remorque. Tout mouvement mécanique, tout progrès dans la connaissance, sont la résultante de deux forces: il y a celles qui poussent, et celles qui freinent. Vous avez encore le choix.
«Toute vérité franchit trois étapes. D’abord elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence.»
@ Doctorix : Vous ne voyez pas l’intérêt d’aller filmer les « pirates » encore vivants ??? Sérieux ? Vous ne voyez pas le choc mondial que provoquerait la mise côte à côte de la photo officielle d’un des kamikazes avec les images filmées de cet homme encore vivant aujourd’hui ??? ce serait seulement le scoop du siècle. Mais personne ne l’a sorti.
Ecoutez, je connais cette histoire depuis un moment. Vous me renvoyez à la page 12 d’un doc pdf, qui se base sur BBC. Voici l’article de BBC, que tout le monde connaît : http://news.bbc.co.uk/2/hi/1559151.stm
Depuis BBC a réagi à ces histoires et a expliqué la confusion qui régnait dans les premiers jours : http://www.bbc.co.uk/blogs/theeditors/2006/10/911_conspiracy_theory_1.html
Vous remarquez que les photos d’al-Omari et al-Mihdar dans le 1er article ne correspondent pas du tout aux photos officielles des 19 pirates : http://outofcentralasianow.files.wordpress.com/2010/02/fbi_hijackers1.jpg
Vos « pirates vivants » n’ont fait que protester au tout début, mais leur visage n’apparaît pas sur le document final. Ils n’étaient que des homonymes.
Quant à savoir si je suis un gentil « anti-VO » ou un méchant « pro-Vo », je m’en suis déjà expliqué : http://www.reopen911.info/News/2011/09/13/paul-craig-roberts-en-amerique-le-respect-de-la-verite-est-mort/#comment-20335
@ charmord : vous accusez donc Yosri Fouda de mensonge, c’est très grave comme accusation. Je vous engage à aller au bout de votre dénonciation si elle est étayée. En attendant, rien ne me permet de douter de la parole de cet homme, qui s’est expliqué souvent sur sa rencontre avec KSM et al-Shaibah.
Je le répète, pour ceux qui rappellent sans arrêt les séances de torture, cette interview date d’avant leur arrestation !
Et l’a priori de certains envers les Arabes soi-disant bons à rien me parait assez nauséeux (désolé de le dire comme ça), leurs cutters n’étaient pas en plastique, je ne sais pas d’où vient encore cette fumisterie. Ali Mohamed n »est pas un attardé mental, pas plus que KSM… malgré sa « tronche de demeuré » (dixit doctorix).
@ doctorix : Je n’ai pas peur de voir la réalité en face (je connais ce couplet par coeur), car j’ai dit précédemment que j’envisageais tout à fait une manigance côté américain, mais certains d’entre vous ont apparemment très peur d’une autre réalité : le terrorisme politique islamiste, ça existe aussi ! ce ne sont pas des sous-hommes ces gens (comme certains le sous-entendent), pas des « barbus dans des grottes », mais des gens au moins aussi évolués que vous, et souvent bien plus.
N’ayez pas peur de la complexité !
Un bémol dans la conversation qui oppose Doctorix à Damiano en ce qui concerne les faux -terroristes et les vrais pilotes de lignes travaillant à Djeddah en Arabie Saoudite ou au Maroc :
Si bien évidemment l’hypothèse de l’homonymie proposée par Damiano ne peut pas être acceptée puisque non seulement ils ont le même nom, qu’ils sont vivants et pilotes de lignes dans leur pays respectifs mais qu’en plus ils ressemblent trait pour trait au portraits publiés par l’administration US, il n’empêche que je suis en accord sur un point avec lui.
Si, il faudrait aller les voir pour rappeler dix ans après ce fait que la version officielle est fausse puisqu’ils ne sont pas morts. Cela apporterait un élément non pas nouveau, mais opérationnel parmi d’autres, pour mettre en crise » Le Récit » bouffon et bien huilé de la version dites officielle. Quand on veut détricoter un récit, une
» narrative » de propagande, on tire sur plusieurs fils à la fois. On se donne les moyens pour aller réactiver une histoire dont on a perdu au fil du temps les éléments de vraisemblance. Encore faut-il que les principaux intéressés acceptent évidement de passer devant la caméra.
La version officielle a conserver les noms et les images des » 19 terroristes » – si on va filmer les types qui sont encore vivants et si on le fait bien, c’est toute l’histoire officielle qui se casse la gueule. Quand on a assez facilement la possibilité de remettre en cause une histoire à dormir debout, on le fait. Alors, oui je trouve que Damiano a raison, Alex Jones ou d’autres devraient aller les voir et faire un barouf du tonnerre. Ce sera un élément supplémentaire et » viral » de plus, pour exploser les mensonges de l’administration Bush et de celle en CDD qui a suivi.
@ H.
Parfois je me demande si nous parlons la même langue…
Vous dites : « bien évidemment l’hypothèse de l’homonymie proposée par Damiano ne peut pas être acceptée puisque non seulement ils ont le même nom, (…) ils sont vivants et pilotes de lignes dans leur pays respectifs mais (…) en plus ils ressemblent trait pour trait au portraits publiés par l’administration US ».
Vous avez remarqué que j’ai mis des liens dans mon post, vous avez pris la peine de les ouvrir ?
Dans le 1er lien, l’article de la BBC avec 2 photos des faux Al-Mihdar et Al-Omari, et dans le 3e lien les vrais pirates. Si vous trouvez qu’ils ont la même tête, il faut vous acheter des lunettes !
Cela dit, je vous suis sur la suite : si ReOpen pouvait ne mener qu’une seule action dans les mois à venir, infiniment plus efficace que toutes celles menées jusqu’ici, ce serait d’aller filmer ces « survivants ». Vous y joueriez votre crédibilité. Personnellement je pense que vous n’avez aucune chance de retrouver ces gens car ils sont morts. Mais si vous y arrivez, vous aurez le jackpot !
Damiano:
pour ce qui est d\’aller filmer ces \’\'survivants\’\':
plus facile a dire qu\’a faire.
Par exemple, il faudrait qu\’ils soient d\’accord pour cela…
A leur place, je refuserais pour proteger ma tranquillite (voire securite)
et celle de ma famille.
@Damiano
Oui, il est vrai que certains parents ne reconnaissent pas le visage de leurs fils sur certaines pièçes officielles et que d’autres bien vivants affirment n’avoir rien à voir avec le 11-9. Donc, nous avons des noms vrais avec des visages faux ou le contraire. Mais l’essentiel n’est pas là. L’essentiel c’est de réouvrir le dossier de fond en comble pour pouvoir reprendre tout à zéro. Il y a décidément de plus en plus d’incohérences et d’impasses flagrantes dans la théorie officielle.
Avoir retrouver les passeports tandis que les avions se sont littéralement liquéfiés est évidemment l’un des points saillants de l’affaire, mais ce n’est pas utile d’en reparler sous cet article. A suivre donc.
@Damiano,
Cessez donc de prendre les gens pour les idiots. Ils savent lire et votre indignation quant à des accusations mensongères sont grotesques.
Mon propos était clair : Il n’y a pas la moindre preuve que KSM ait jamais avoué avoir été instigateur des attentats, en tout cas avant d’avoir été torturé.
Et donc, valeur juridique de ces aveux = 0.
@ charmord
Je ne comprends pas votre coup de sang. Yosri Fouda affirme avoir interviewé KSM en 2002 et lors de cet entretien il a décrit la genèse des attentats du 11/9. Donc si vous dites que KSM n’a jamais rien avoué avant de se faire torturer, ça signifie que Fouda est un menteur. Logique, non ?
Non, je dis que ses affirmations unilatérales à propos du contenu de cette interview de KSM ont été déniées par le principal intéressé et qu’elles ne valent donc pas comme preuve.
D’autant moins que lors de l’audition de KSM figurant sous le lien ci-dessous, l’accusation précise qu’il ressort uniquement de cette interview à laquelle elle a eu accès que KSM aurait avoué être le chef d’al Quaida, ce que le même prévenu dénie fermement après avoir dit (p. 9 du document ci-dessous). KSM a voulu faire témoigner Ramzi Bin Al Shib détenu à Guantanamo pour confirmer qu’il n’avait jamais reconnu être le chef opérationnel d’al Quaida lors de cette interview. Le Président le lui a refusé car il estimait ce point secondaire.
Ce qui est important, à aucun moment, le Président ne prétend qu’il ressortirait de cette interview que KSM ait jamais avoué avoir été le grand organisateur de ces attentats et nous sommes en 2007.
http://i.a.cnn.net/cnn/2007/images/03/14/transcript_ISN10024.pdf
Donc, si tu veux dire que le Président du Tribunal Militaire a traité le journaliste Fouda de menteur, libre à toi. Mais ce n’est pas le cas. Il n’a tout simplement pas été convaincu par le fait que KSM ait jamais avoué être le GO de ces attentats lors de cette interview et je ne vois pas pourquoi le public qui s’intéresse à cette affaire devrait l’être davantage que lui.
J’ajoute qu’il serait fort aisé de connaître le fin mot de l’histoire en publiant la bande audio ou vidéo de l’interview, ce qui ne fut jamais fait pour des raisons indéterminées.
Est-ce clair à présent, Damiano?
Si tu continues dans la lecture de cette audition, tu constateras aussi que KSM se défend d’avoir été le propriétaire de l’ordinateur dans lequel les autorités ont retrouvé des éléments compromettants concluants à sa culpabilité. Il demande que Mustafa Hawsawi, arrêté en même temps que lui puisse témoigner que cet ordinateur a été saisi à un domicile qui n’était pas le sien, au moment de son arrestation, ce qui démontre que ce n’était pas son ordinateur. Le Président lui a refusé la possibilité de faire appel à ce témoin, en arguant que ce n’était pas « relevant », ce à quoi KSM a répondu en disant que pas moins de 11 éléments l’accusant se trouvaient dans cet ordinateur et pour les autres, les faits étaient tellement anciens qu’il n’était pas possible pour lui de se défendre à faisant témoigner quelqu’un. Dans un anglais un peu approximatif, KSM insiste après lourdement aux pages 10 et 11 pour dire que M. Hawsawi est la seule personne qui pourrait attester qu’il n’était pas le propriétaire de l’ordinateur saisi. Et pour cause, selon KSM, Hawsawi est le propriétaire de l’ordinateur.
Donc, qu’on ne vienne pas me dire, primo, que KSM a avoué avoir organisé les attentats du 11 septembre, dans son interview avec Al jazeera et, secundo, que les aveux prononcés par KSM à la fin de cette audition qui commençait par une dénégation ferme de toutes les charges qui étaient portées à encontre, sont à ce stade de la procédure blindés. Dieu sait ce qui a été dit ou fait entre la première phase où KSM a contesté chacun des éléments déclassifiés sur lesquels se reposait l’accusation et le moment de ces aveux.
Pour la petite anecdote, Le journal Le Temps a rapporté un an plus tard que les aveux soudain de KSM seraient intervenus à la fin de l’année 2008 :
Mardi 9 décembre 2008
«Nous ne voulons pas perdre de temps. Vous êtes tous payés par le gouvernement américain, et je ne fais confiance à aucun Américain.» C’est un Khaled Cheikh Mohammed défiant qui s’est présenté lundi devant un juge militaire dans la base de Guantanamo. Alors qu’il devait s’agir d’auditions «de routine» visant à préparer un futur procès, l’organisateur présumé des attentats du 11 septembre 2001 a annoncé qu’il avait décidé de plaider coupable pour le meurtre des 2973 personnes qui ont perdu la vie ce jour-là. Avec quatre autres coaccusés, Khaled Cheikh Mohammed risque la peine de mort. Mais ces aveux complets viennent encore embrouiller ce procès qui se tient dans le cadre d’une justice d’exception, tandis que le futur président des Etats-Unis, Barack Obama, a promis qu’il fermerait bientôt le camp de Guantanamo.
A n’y rien comprendre… Peut-être avait-il déjà oublié qu’il avait avoué un an avant!
Sincèrement, je comprends l’embarras de l’administration à vouloir juger KSM devant des tribunaux de droit commun…
Zelikow Appointed to Obama’s Intelligence Advisory Board
http://911blogger.com/
Y aurait-il un lien avec ces retards?
Mohammed Atta a appris à voler dans un aéroport où la CIA était très présente
Voir : http://video.google.com/videoplay?docid=-6456867285177039347
Nous savons en plus qu’il a volé aussi chez Kemper Aviation où travaillait Jean-François Buslik … que Guy Bouten considère comme membre de la CIA aussi …
http://archives.lesoir.be/%ABatta-et-son-compagnon-sont-venus-voler-chez-moi%BB_t-20011020-Z0L2C3.html?queryand=Kemper+aviation&firstHit=0&by=10&when=-1&begYear=1989&begMonth=01&begDay=01&endYear=2011&endMonth=09&endDay=05&sort=datedesc&rub=TOUT&pos=0&all=2&nav=1
«Atta et son compagnon sont venus voler chez moi»
HAQUIN,RENE
Page 6
Samedi 20 octobre 2001
( … )
http://www.browardpalmbeach.com/1999-04-22/news/secrets-and-crimes/
Secrets and Crimes
Four years after hed been convicted of murder in Belgium, Jean-FranCois Buslik was a pilot and a family man living quietly in North Palm Beach. Then justice came calling.
Hallo, Damiano?
y a plus personne? faut croire que la réponse de Charmord t’as convaincu, il étais temps!
Bonjour à tous.
Je viens de finir de visionner un documentaire en 2 volets sur les origines d’Alquaida (désolé pour l’orthographe) et plus précisément les attentas du 11 septembre actuellement disponible sur ARTE en replay. J’ai également pris connaissance des commentaire publiés sur ce site que je trouve personnellement très intéressants car ils apportent des idées divergentes et pourtant constructives.
En voici mon analyse :
A qui profite le crime?
Si la CIA était seule à détenir l’information sans en avoir volontairement avertie le gouvernement, la maison blanche, le FBI et autres agences officielles alors :
- le pouvoir n’est pas détenu par le président des USA
- la CIA voulait forcer le président de l’époque, le mongolien BUSH Junior à déclarer une guerre
- nous ne devrions plus appeler ce pays les Etats Unis mais la CIA
- la CIA n’est pas gouvernée par les Etats Unis mais par un conglomérat industriels dont le premier client est les USA
Celui qui tire les ficelles est bien la CIA, du début jusqu’à la fin.