11-Septembre : Un réseau de communication de secours miraculeusement activé la veille des attentats
Nous savons maintenant que de nombreux exercices militaires ont eu lieu aux USA la veille et le jour même du 11-Septembre, ce qui constitue déjà un incroyable ensemble de coïncidences. Mais ce que nous apprend cet article c’est qu’un réseau de communication sophistiqué appelé SRAS et géré par une petite agence du nom de National Communications System (NCS) a été activé précisément le 10 septembre 2001, la veille des attentats. Ce réseau était destiné à être utilisé en cas d’extrême urgence pour assurer la continuité du pouvoir, situation prévue depuis les années 80 dans le cadre d’un plan secret "Continuity of Governement" (COG) et longuement détaillé par l’écrivain Peter Dale Scott dans son récent ouvrage "La Route vers le Nouveau Désordre Mondial". Ainsi, 24 heures avant les attentats du 11-Septembre, tout était prêt pour faire face à un événement catastrophique tel qu’une attaque terroriste majeure sur le sol des Etats-Unis. Ces éléments sont bien sûr quasi inexistants dans la version officielle du 11/9, et selon le général Myers, ces nombreux exercices ont même augmenté la capacité à répondre aux attaques !
Un réseau de communication de secours fut "miraculeusement" activé en mode "exercice" et prêt à être utilisé le 11-Septembre.
par Shoestring, sur 911Blogger, le 10 janvier 2011
Traduction GV pour ReOpenNews
Un réseau de secours bien particulier permettant au gouvernement et aux agences militaires de continuer de communiquer en situation d’urgence fut « miraculeusement » remis en route la veille du 11-Septembre, et était donc déjà opérationnel quand les attaques se sont produites à New York et au Pentagone. Le Special Routing Arrangement Service (SRAS) fut, pour des raisons inconnues, activé en « mode exercice » le 10 septembre 2001, et était donc prêt à être utilisé le lendemain, quand survint une urgence comme celles pour lesquelles il avait été conçu.
Le SRAS est sous la responsabilité d’un petit nombre d’agences gouvernementales portant le nom de National Communications System (NCS), qui travaille à maintenir en état de marche les télécommunications critiques durant les situations d’urgence, et qui a joué un rôle crucial dans la réponse du gouvernement lors des attaques du 11/9, aidant à conserver et à restaurer les réseaux de communication. De plus, le SRAS est lié à la « Continuité de gouvernement » (Continuity Of Governement, ou COG)– un plan qui fut activé pour la première fois pendant les attentats.
Le SRAS activé en mode exercice le 10 septembre [2001]
Brenton Greene, directeur du NCS le 11-Septembre, a expliqué à la Commission d’enquête sur le 11/9 que le 10 septembre, « le système SRAS a miraculeusement été activé en mode exercice et était par conséquent prêt à fonctionner le 11 septembre. » Et donc, quand le NCS a dû être utilisé pour aider le gouvernement à répondre aux attentats terroristes, le « SRAS était en mode exercice et opérationnel. »1
Le SRAS est un composant du très secret plan de « Continuité de gouvernement » (COG), qui prévoit de donner les moyens au gouvernement de continuer de fonctionner en cas d’attaque contre les USA.2 L’implication du NCS dans le plan de la COG constituait l’une des trois principales missions de cette agence. Comme l’a expliqué Greene devant la Commission sur le 11/9, « les principaux systèmes de communication du pays doivent être préservés, sinon personne ne peut plus communiquer. »3
Le SRAS fournit une « infrastructure permettant de poursuivre les opérations en offrant des liens pérennes de communication vers les utilisateurs des agences fédérales et de la Défense, par-dessus le réseau public, » explique la documentation du Department of Homeland Security4 (ministère de la Sécurité intérieure)
Parlant apparemment du SRAS, Green a déclaré devant la Commission sur le 11/9 : « Il y a un réseau séparé, reliant le National Coordinating Center aux principaux opérateurs téléphoniques et réseaux, et qui sert de secours. » (le National Coordinating Center, à Arlington en Virginie, est l’arme opérationnelle » du NCS.) Ce système « a prouvé sa valeur comme réseau séparé le 11/9, car il a a permis de coordonner l’usage du réseau entre les [différents] centres du NSC alors que les [autres] canaux de télécommunication étaient saturés. » De plus, parlant apparemment toujours du SRAS, Green a déclaré : « dans une situation où la Continuité de gouvernement est activée, — comme ce fut le cas le 11-Septembre—« il existe un système de communication dans lequel personne ne peut tracer les deux sites participant à l’appel »5
Le NCS était-il impliqué dans un exercice d’entrainement le 11-Septembre ?
Apparemment, Greene n’a pas indiqué à la Commission sur le 11/9 pourquoi le SRAS avait été activé en « mode exercice » le 10 septembre. Mais une explication possible, qui mérite d’être creusée, serait que le NCS avait prévu de prendre part à un exercice d’entrainement le 11 septembre. Nous savons que ls NCS faisait partie, en 2001, du Département de la Défense.6 Et on sait que de nombreuses agences militaires US ont participé à des exercices le matin du 11/9. Par exemple, le NORAD (North American Aerospace Defense Command) conduisit son entrainement annuel “Vigilant Guardian”7, et le Stratcom (United States Strategic Command) tenait son exercice annuel « Global Guardian ».8 Est-il possible que le NCS ait pris part à l’un de ces deux exercices, ou à un autre encore ?
De surcroit, il est intéressant de noter qu’à 8 heures du matin le 11 septembre 2001, des responsables de la CIA organisèrent un briefing au NCS, « dans un bâtiment sécurisé et situé en dehors de Washington DC » où il débattirent de la menace que représentait le terrorisme international pour les structures de télécommunications des États-Unis. Outre Brenton Greene, cette réunion vit la participation de représentants de 7 autres agences fédérales et de plus de 40 sociétés [des domaines] des communications et de la technologie. Les représentants du secteur privé étaient tous des « responsables haut placés dans ces compagnies, et possédaient tous les niveaux d’habilitations gouvernementales (security clearances) leur garantissant l’accès aux données les plus sensibles du Renseignement concernant les menaces visant les infrastructures de télécommunication de la nation, d’après le journaliste et écrivain Dan Verton. Les sujets discutés pendant cette réunion incluaient la montée des menaces terroristes vis-à-vis des infrastructures de télécommunication, les capacités de guerre de l’information de pays étrangers, et la possibilité d’une cyber-attaque stratégique visant certaines infrastructures critiques aux USA commise par un autre pays ou un groupe terroriste.9
Compte tenu du fait que le Special Routing Arrangement Service (SRAS) du NCS a été mis en « mode exercice » la veille, et vu les sujets abordés, est-il envisageable que ce briefing ait constitué l’introduction à un un exercice d’entrainement, peut-hêtre pour préparer les participants à un scénario basé sur une simulation d’attaque contre le réseau de télécommunications ?
La Continuité du gouvernement a été activée pour la première fois le 11-Septembre.
La Continuité du gouvernement (COG) est un programme datant de la Guerre froide, qui vise à s’assurer que le gouvernement continuera de fonctionner dans le cas d’une attaque contre les États-Unis. Pendant les années 80, il préparait une [éventuelle] attaque nucléaire par l’Union soviétique, mais au cours des années 90, il a évolué et s’est focalisé sur une possible attaque terroriste aux USA.
Étant donné que le SRAS est utilisé par la COG « pour maintenir des liens pérennes de communication vers les utilisateurs des agences fédérales et de la Défense, » il est à noter que des méthodes sophistiquées de communication ont joué un rôle important lors du programme de COG. Dans les années 80, par exemple, la majeure partie des centaines de millions de dollars de son budget « était dépensée en équipements de communication évolués afin de garantir aux équipes [impliquées dans la COG] la possibilité d’avoir des conversations sécurisées avec les [responsables du] Commandement militaire, » d’après le journaliste et écrivain James Mann.
De plus, trois des principaux acteurs de ce programme des années 80 et 90 occupaient des positions clefs du gouvernement US au moment du 11-Septembre. Ces personnes –Dick Cheney, Donald Rumsfeld, Richard Clarke – étaient respectivement Vice-Président, ministre de la Défense, et Conseiller de la Maison-Blanche pour l’antiterrorisme, lorsque les attentats ont eu lieu.10 David Addington, le conseiller juridique de Cheney en 2001, était aussi impliqué dans le programme de COG.11
Il faut aussi noter que le plan de COG fut mis en œuvre, apparemment pour la première fois, pendant les attaques du 11/9. Richard Clarke a dit avoir donné l’ordre de l’activer, semble-t-il vers 9h45 le 11 septembre, ou tout juste après.12 Il a indiqué sur ABC News que « le matin du 11/9, l’ensemble du programme de Continuité de gouvernement fut mis en oeuvre. Toutes les agences fédérales ont reçu l’ordre… d’activer un poste de commandement alternatif, un siège alternatif en dehors de Washington DC, et d’y envoyer leurs équipes de direction le plus vite possible. »13
Étant donné que le SRAS sert de support au programme de COG, ce fut extrêmement « commode » disons-le comme cela, qu’il ait été opérationnel le 11-Septembre et donc prêt à être utilisé immédiatement par les personnes impliquées dans la COG lorsque ce plan fut mis en œuvre.
Le rôle crucial du NCS lors des attentats du 11/9
Le National Communications System, qui est responsable du Special Routing Arrangement Service, est une agence relativement petite qui fut créée en 1963, dans le but de fournir de meilleurs moyens de communication aux fonctions essentielles du gouvernement pendant les situations d’urgence.14 Au moment des attentats de 2001, il était constitué de 22 [sous-]agences, 100 employés civils à plein temps, et 10 employés militaires.15
Le NCS a joué un rôle crucial lors des attentats du 11-Septembre, quand les dommages causés par ces attaques devinrent ce que Brenton Greene a appelé « le plus gros challenge que le NCS ait jamais affronté. »16 En partenariat avec des sociétés privées, [le NCS] a rapidement mis sur pied un ensemble sans précédent de ressources aux niveaux national, fédéral, et local, afin d’aider à la réaction et aux réparations. »
Il est probable que cette aide d’urgence de la part du NCS a été facilitée par le fait que le SRAS était déjà opérationnel lorsque les attaques se sont produites. Comme mentionné ci-dessus, le SRAS est lié aux plans de Continuité de gouvernement. En réaction aux attentats, le Centre national de commandement du NCS a notamment opéré depuis 4 sites différents qui constituaient une « continuité de centre d’opérations à distance. »17 Et Green a indiqué qu’il s’était rendu dans son « site de Continuité du gouvernement », où le personnel surveille 24 heures sur 24 l’état du réseau de télécommunications, et coordonne les priorités et les réparations [éventuelles].18
Les agences gouvernementales ont connu des problèmes de communication le 11-Septembre.
On sait tellement peu de choses à propos du National Communications System et du Special Routing Arrangement Service, ainsi que sur leur rôle joué le 11-Septembre, que nombre de questions cruciales restent sans réponses. Par exemple, quels services ont été rendus possibles par le SRAS ? Et comment ont-ils été utilisés le 11-Septembre, avant, pendant, et après les attaques ? Pourquoi le SRAS a-t-il été activé en mode exercice la veille du 11-Septembre ?
Il est de plus en plus urgent d’investiguer sur les rôles du NCS et du SRAS au vu du fait que les difficultés de communication ont constitué un important problème pour les agences gouvernementales dans leur réponse aux attentats du 11-Septembre. D’ailleurs, un rapport classifié établissant un bilan « ne donne pas une image favorable des capacités globales de gestion de la crise de la part du gouvernement, » selon Dan Verton. Un officiel du gouvernement a déclaré que « la nation avait été ‘sourde’,’aveugle’ et ‘muette’ pendant quasiment toute cette horrible journée de septembre. »19
Shoestring
paru sur 911Blogger, le 10 janvier 2011
Notes de l’auteur :
[1] "Memorandum for the Record: Interview of Brenton C. Greene." 9/11 Commission, March 16, 2004.
[2] House Select Committee on Homeland Security, The Department of Homeland Security’s Information Analysis and Infrastructure Protection Budget Proposal for Fiscal Year 2005: Prepared Opening Statement of General Frank Libutti, Under Secretary for Information Analysis and Infrastructure Protection, Department of Homeland Security. 108th Cong., 2nd sess., March 4, 2004.
[3] "Memorandum for the Record: Interview of Brenton C. Greene."
[4] David M. Barron, J. M. Hickey, and Dan Bart, Communications: Critical Infrastructure and Key Resources Sector-Specific Plan as Input to the National Infrastructure Protection Plan. Washington, DC: Department of Homeland Security, May 2007, p. 106.
[5] "Memorandum for the Record: Interview of Brenton C. Greene."
[6] Ibid.
[7] "Conversation With Major General Larry Arnold, Commander, 1st Air Force, Tyndall AFB, Florida." Code One, January 2002; 9/11 Commission, The 9/11 Commission Report: Final Report of the National Commission on Terrorist Attacks Upon the United States. New York: W. W. Norton & Company, 2004, p. 458; William M. Arkin, Code Names: Deciphering U.S. Military Plans, Programs, and Operations in the 9/11 World. Hanover, NH: Steerforth Press, 2005, p. 545.
[8] Joe Dejka, "Inside Stratcom on Sept. 11 Offutt Exercise Took Real-Life Twist." Omaha World-Herald, February 27, 2002; Joe Dejka, "When Bush Arrived, Offutt Sensed History in the Making." Omaha World-Herald, September 8, 2002.
[9] Dan Verton, Black Ice: The Invisible Threat of Cyber-Terrorism. Emeryville, CA: McGraw-Hill/Osborne, 2003, pp. 135-139.
[10] CBS News, September 11, 2001; James Mann, "The Armageddon Plan." The Atlantic, March 2004; Howard Kurtz, "’Armageddon’ Plan Was Put Into Action on 9/11, Clarke Says." Washington Post, April 7, 2004; "Worst Case Scenario: Secret Plan to Control U.S. Government After an Attack Went Into Motion on 9/11." ABC News, April 25, 2004; Andrew Cockburn, Rumsfeld: His Rise, Fall, and Catastrophic Legacy. New York: Scribner, 2007, pp. 84-88.
[11] Jane Mayer, "The Hidden Power." New Yorker, July 3, 2006; Jane Mayer, The Dark Side: The Inside Story of How the War on Terror Turned Into a War on American Ideals. New York: Doubleday, 2008, p. 49.
[12] Richard Clarke, Against All Enemies: Inside America’s War on Terror. New York: Free Press, 2004, p. 8; 9/11 Commission, The 9/11 Commission Report, p. 38.
[13] "Worst Case Scenario: Secret Plan to Control U.S. Government After an Attack Went Into Motion on 9/11."
[14] Dan Verton, Black Ice, p. 136; "Background and History of the NCS." National Communications System, n.d.
[15] Dan Verton, "At NCS, the Focus is on Telecom Preparedness." Computerworld, November 7, 2002.
[16] Dan Verton, Black Ice, p. 151.
[17] 40th Anniversary: Forty Years of Service to the Nation: 1963-2003. National Communications System, 2004, p. 56.
[18] "Memorandum for the Record: Interview of Brenton C. Greene."
[19] Dan Verton, Black Ice, pp. 150-151; see also "’Deaf, Dumb, and Blind’: Were Communications Sabotaged on 9/11?" Shoestring 9/11, October 19, 2007.
Traduction GV pour ReOpenNews
En lien avec cet article :
- FOCUS MONEY: Qui se cache vraiment derrière le 11-Septembre ? | Oliver Janich, octobre 2010
- 11 Septembre : L’étrange exercice du National Reconnaissance Office | Alexis Kropotkine, pour le magazine Nexus, oct 2010
- Le programme secret de la FEMA pour supplanter la Constitution des Etats-Unis et établir un état d’urgence permanent. | Peter Dale Scott, Global Research, 19 mai 2010
- Un exercice du NORAD un an avant le 11/9 simulait un pilote essayant de crasher son avion contre un gratte-ciel de New York : le siège des Nations unies | Shoestring, 911Blogger le 27 juillet 2010
- Pour en finir avec ces satanées simulations : les radars du NORAD affichaient de faux tracés tout au long des attaques du 11-Septembre | Shoestring911 le 12 août 2010
- Des exercices militaires ont-ils facilité l’attaque du Pentagone le 11/9 ? | Matthew Everett, juin 2006
- Exercices et simulations équivoques | Analyse médias 911, avril 2009
Ouvrage en lien avec cet article :
La Route vers le Nouveau Désordre Mondial de Peter Dale Scott, aux Éditions Demi-Lune
Dans ses précédents essais, Peter Dale Scott a témoigné de l’implication de la CIA dans de graves exactions dont différents coups d’État, ou dans la mise en place d’une véritable géopolitique de la drogue et des guerres qu’elle permet de financer. Il sonde ici la manière dont les décisions, irrationnelles (voire paranoïaques) et à courte vue, prises par les Présidents américains depuis Nixon ont contribué à engendrer une plus grande insécurité mondiale, notamment en renforçant les réseaux terroristes responsables des attentats de 2001.
L’auteur montre comment l’expansion de l’Empire américain depuis la seconde guerre mondiale a conduit à ce processus de décisions iniques et dangereuses dans le plus grand des secrets, souvent à l’insu des responsables démocratiquement élus.
À partir d’exemples précis, (la « Surprise » et la « Contre-surprise » d’octobre, l’Irangate, la guerre froide en Afghanistan, la géopolitique du pétrole et de l’accès à l’Énergie, …) il illustre comment ces décisions « para-politiques » furent l’apanage de petites factions très influentes au sein d’un « supramonde » qui agit sur l’État public à travers des institutions secrètes (comme la CIA), au détriment de l’État démocratique et de la société civile. L’analyse de l’implémentation de ces programmes établit que les principaux services de renseignement des États-Unis ont collaboré pendant longtemps avec des groupes terroristes, qu’ils ont à la fois aidé à créer et soutenus, dont la fameuse organisation « nébuleuse » al-Qaïda. Dans un autre registre, parallèle et tout aussi fascinant, Peter Dale Scott explique clairement le danger que fait peser sur la démocratie l’instauration, sous l’administration Reagan, du programme ultra-secret de « continuité du gouvernement », qui existe toujours…
D’aucuns crieront sans doute à la « théorie du complot », mais la qualité de l’argumentation, étayée par une documentation encyclopédique fait de ce travail une magistrale et passionnante leçon d’histoire contemporaine, qui nous plonge dans les méandres des rivalités de ceux qui détiennent le vrai pouvoir, pour comprendre le monde tel qu’il est, et non tel qu’il paraît être.
Consultez la rubrique "Livres" sur notre site ReOpen911
La Terreur fabriquée – Made in USA, de Webster G. Tarpley, aux Editions Demi Lune
11 Septembre : le mythe du 21ème siècle.
Ce livre constitue une vive réaction à l’incapacité des services de renseignement étasuniens, comme celle de l’enquête conjointe du Congrès ou de la Commission Kean-Hamilton sur le 11 Septembre à dégager les faits essentiels relatifs aux attentats terroristes de septembre 2001.
L’auteur prend pour point de départ le mythe officiel du 11/9 (19 pirates de l’air arabes, al-Qaida, Oussama ben Laden, un ordinateur portable dans une grotte afghane) et montre comment ce mythe a été fabriqué dans les 10 jours qui ont suivi le 11 Septembre par des fuites organisées par George Tenet et Richard Clarke auprès des médias, par des remarques faites par Colin Powell, ainsi que par le discours prononcé par Bush au Congrès le 20 septembre. Depuis lors, chacun d’eux a été pris en flagrant délit de mensonge sur l’Irak et sur d’autres sujets, si bien qu’il est grand temps de mettre à nu leurs mensonges sur le 11/9.
Après avoir passé en revue les faits établis, afin de démontrer que la véracité du compte-rendu officiel du 11/9 n’a jamais été prouvée, l’auteur élabore une théorie du terrorisme international fondée sur les expériences faites avec l’assassinat de Kennedy, les Brigades rouges, le groupe Baader-Meinhof et d’autres affaires plus récentes.
Il affirme que le terrorisme international, y compris le 11/9, est en grande partie le produit des services de renseignement, et met en lumière le rôle des lampistes et des boucs émissaires, des réseaux de "taupes" à l’intérieur du gouvernement et des médias, des professionnels anonymes qui sont les véritables auteurs des atrocités, et des cellules de commandement secrètes existant dans des contextes paramilitaires privatisés.
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« Est il possible que le NCS ait pris part à ces deux exercices,ou à un AUTRE encore »
….That is the question.
Et bien que dire, une coïncidence supplémentaire !!!
On fait beaucoup de découverte sur le 9/11 en 2010 comme les vitesses des avions trop élevés pour des avions de ligne, la porte du cockpit du vol 77 jamais ouverte …
Il serait intéressant de classer toutes les nouvelles découvertes par années. On va bien voir ce que 2011 nous réserve !!
Merci bien à Shoestring (citoyen britannique) qui continue ses recherches fructueuses sur les exercices militaires!
Merci beaucoup pour la traduction!