De 1933 à 2010, toujours la peur et le prétexte de la menace terroriste
Le fait que nos politiques nous mentent est quelque chose de relativement bien admis dans notre culture occidentale, l’actualité relayée par les mass médias regorge de ces "affaires" impliquant des dirigeants. Mais la croyance générale est que lorsqu’ils le font, c’est soit "pour notre bien" (autrement dit, pour nous protéger, on ne nous dit pas tout), soit de façon plus pernicieuse en vue d’intérêts personnels ou de partis. Il est pratiquement impossible de considérer la possibilité que nos gouvernants puissent "comploter contre le peuple", ça n’a tout simplement pas de sens et ce concept est rejeté au rang des théories conspirationnistes. Pourtant, comme Pascal Sacré nous l’explique dans cet article, nombreux sont les éléments de preuve montrant que la peur du terrorisme a été utilisée comme moyen de conditionnement des populations par les gouvernements occidentaux, et cela depuis plusieurs décennies. A titre d’illustration, nous recommandons à ceux et celles qui ne l’auraient pas encore visionné, l’extrait du documentaire de la BBC "Power of Nightmares" (Le Pouvoir des Cauchemars) en fin d’article.
De 1933 à 2010, toujours la peur et le prétexte de la menace terroriste
par Pascal Sacré, Le Grand Soir, 23 déc. 2010
Finalement, les choses ont bien peu changé. Nous croyons vivre dans des démocraties mais les moyens pour nous contrôler sont identiques à ceux rencontrés dans des régimes plus totalitaires. Les moyens en question sont plus subtils et moins visibles, mais tout aussi déloyaux.
Novembre 2010, le Reichstag est encore une fois la cible d’effrayants terroristes.
Selon eux, c’est toujours pour notre bien que nos gouvernements suppriment nos libertés. Ce serait un mal nécessaire face à la menace de nos éternels ennemis. Autrefois c’était le communiste. Aujourd’hui, ce sont les islamistes. Peu importe. L’important est de disposer d’un ennemi.
La peur est un bon moyen de contrôler les mécanismes d’analyse et de réflexion d’une population. Quand vous avez peur, vous êtes incapables de réfléchir sereinement.
Sous l’effet de la peur, nos capacités naturelles à nous prendre en charge, et nos ressources, la confiance, le bien-être, le discernement, l’optimisme, l’héroïsme, la joie se volatilisent comme de la neige en plein soleil.
La peur est profondément enfouie dans nos esprits, plus précisément dans une région appelée l’amygdale cérébrale (http://lecerveau.mcgill.ca/flash/d/…), et gouverne toutes nos réactions, souvent à notre insu. Des chercheurs de l’Université de New York ont montré qu’entre ce que nous disons et ce que nous ressentons fondamentalement, l’écart est parfois très grand.
Elisabeth Phelps a mis en évidence un paradoxe humain fort intéressant : ce n’est pas parce qu’une personne dit ne pas être raciste (sujet de l’étude) qu’elle ne l’est pas au fond d’elle, bien au contraire !
Un questionnaire mesure les croyances et les attitudes conscientes que les gens estiment avoir, le Racism Modern Scale dans l’étude de Phelps.
Cette partie évalue nos croyances conscientes, ce que nous affirmons éprouver envers un sujet, par exemple envers les Noirs américains pour des sujets blancs, ou les homosexuels pour des hétérosexuels.
Deux autres tests, le test implicite d’association et la réponse du clignement des yeux (Startle Eyeblink response), sont des mesures indirectes de nos croyances fondamentales et court-circuitent notre conscience.
Les réponses mesurées par ces tests ne peuvent mentir.
Le premier mesure la vitesse avec laquelle sont réalisées des associations entre le sujet de l’étude (des groupes raciaux dans l’étude de Phelps) et des appréciations négatives ou positives.
Le second test mesure l’intensité du clignement des paupières pendant que les sujets voient des images comportant le stimulus testé (par exemple des visages de Blancs ou de Noirs). L’amplitude de la contraction musculaire des yeux est mesurée par un électromyogramme.
Il existe un quatrième test, plus sophistiqué, qui mesure au moyen d’un appareil d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle, l’état du sujet pendant qu’il visualise le stimulus testé.
Dans l’étude de Phelps sur le racisme, selon le premier test, le questionnaire direct, les sujets seraient peu racistes.
Les mesures indirectes, le test implicite d’association et le test de clignement des yeux, révèlent tout à fait l’inverse, les sujets blancs présentant une réaction beaucoup plus forte à la vue et à l’évocation des Noirs.
Les mesures indirectes sont en corrélation exacte avec l’activation d’une zone du cerveau, l’amygdale cérébrale, le centre de la peur. Plus les scores aux tests indirects sont élevés, plus l’activité de l’amygdale, mesurée par l’imagerie magnétique, est importante, traduisant une réaction émotionnelle de peur à la vue du stimulus, un visage de l’autre race dans l’étude de Phelps. La corrélation entre le questionnaire direct et l’activation amygdalienne est par contre inverse.
Ces constatations ont été faites dans d’autres situations, par d’autres chercheurs. Melanie Steffen de l’université de Trier en Allemagne, a étudié l’écart entre notre attitude explicite et notre réaction implicite vis-à-vis des homosexuels.
Nous pouvons imaginer ce qu’il en est aujourd’hui, pour les populations occidentales, de notre réaction amygdalienne vis-à-vis des musulmans, où la notion de racisme est aujourd’hui renforcée par la peur du terroriste, peur savamment entretenue par nos « leaders » d’opinion.
Savamment entretenue, mais jamais expliquée, jamais nuancée, jamais remise en question malgré les nombreux doutes, y compris de chercheurs et d’universitaires occidentaux, sur l’idéologie manichéenne présentée comme une évidence au lendemain du 11 septembre 2001.
Le terrorisme islamique a cet avantage pour nos gouvernements de ne pas être une menace clairement identifiée. Elle est perpétuelle, floue, terrifiante et omniprésente. Cette menace, à l’ère de tous ces moyens électroniques de surveillance et de repérage dont nous disposons, serait malgré tout indestructible, insoluble, tout au plus pourrions-nous la contenir, nous en protéger par des barricades et des miradors, des patrouilles et des fouilles incessantes. Pourquoi ?
Le 11 septembre 2001 a consacré ce nouveau mode de vie, l’obligation de passer dans des scanners corporels, la perspective de voir Internet cadenassé, la peur d’aborder certains sujets et de manifester dans la rue pour nos droits. Cet événement dramatique a suffi à justifier la rhétorique de nos dirigeants. Il est là, en toile de fond, à jamais. Grâce à lui, plus besoin pour nos politiques de revenir constamment en arrière et de nous donner des explications futiles.
Vraiment ?
Pourtant aucune preuve n’a été apportée à la thèse occidentale dominante, celle d’un réseau islamiste extrémiste organisé et autonome, et le rapport de la Commission Nationale sur ces attentats, la commission Kean-Hamilton, de l’aveu même de ses présidents [1]-[2], est un échec et n’a répondu à aucune des questions soulevées par des critiques sérieux et courageux, dont de nombreuses familles de victimes [3].
Si les populations occidentales pouvaient retrouver un peu de sérénité sur ce sujet et ne plus écouter la peur instillée par nos dirigeants, entretenue par les raccourcis médiatiques et des discours d’experts obsédés, mais écouter leur esprit critique, elles se rendraient compte qu’Oussama Ben Laden n’a jamais revendiqué ces attentats [4]-[5]-[6]. S’il s’en est réjoui, Ben Laden a fermement démenti sa participation [7]-[8]-[9]. Le 28 septembre 2001, dans une interview donnée au quotidien pakistanais Ummat, Ben Laden explique une nouvelle fois qu’il n’est « pas impliqué dans les attentats du 11 Septembre. Les Etats-Unis devraient rechercher les auteurs de ces attentats en son sein » précise-t-il [10].
Cette hypothèse n’est pas si farfelue et si, venant de lui, elle n’a pour nous aucun poids, un certain nombre d’Occidentaux, universitaires, scientifiques, militaires, chercheurs, politiciens, journalistes, l’ont depuis évoquée, à leur tour, et ils sont de plus en plus à l’avoir fait, les années passant et les doutes se renforçant.
Quant à la première « vidéo confession » de Ben Laden avouant avoir organisé ces attentats, apparue en décembre 2001, magiquement retrouvée par la CIA dans une maison en Afghanistan à un moment fort opportun pour ses employeurs, puis traduite par le Pentagone pour être ensuite diffusée dans le monde entier, plusieurs experts démontrent bien qu’elle est fausse, trafiquée, manipulée [11]-[12]. En tout cas, elle ne peut servir de preuve.
Celle qui sortira de la hotte des services de renseignement le 29 octobre 2004, soit quatre jours avant les élections présidentielles US, est tout aussi suspecte [13].
Dans celle du 8 septembre 2007, Ben Laden ne fait aucune référence aux attentats du 11 Septembre mais annonce une intensification des actions d’al-Qaida en Irak. Alors que la vidéo précédente était intervenue à la veille des élections présidentielles de 2004 et avait bien aidé Bush face à Kerry, cette fois-ci, l’image du chef d’al-Qaida [dans laquelle il annonce une intensification des actions en Irak] apparaît juste avant le débat au Congrès sur la stratégie US en Irak [14].
Le directeur adjoint de la rédaction du Figaro Pierre Rousselin y relève une « curieuse coïncidence » [15].
Des observateurs et experts en analyse numérique [16] battent en brèche l’authenticité de cette vidéo, comme pour les précédentes [17].
Le Dr. Neal Krawetz conclut son analyse ainsi : « Quelles sont les chances que rien n’ait changé, excepté sa barbe en trois ans ? Pratiquement aucune. [La vidéo de 2007] semble avoir été enregistrée trois ans auparavant » [18].
Malgré cela, nos « grands » médias, nos gouvernements et nos experts ne remettent jamais en question le postulat de départ fait en septembre 2001, celle d’un réseau terroriste très organisé et capable de faire trembler les nations les plus riches et les plus sécurisées de la planète, ayant fomenté les attentats de septembre 2001 aux Etats-Unis, ceux de 2004 à Madrid, ceux de 2005 à Londres.
Ce mythe justifie la politique sécuritaire et militaire de nos gouvernements, aujourd’hui plus que jamais et il ne faudrait même plus y réfléchir.
La solution proposée par les Etats-Unis et leur allié la Grande-Bretagne, entraînant leurs vassaux européens de l’OTAN dans leur guerre en Afghanistan, n’est jamais analysée en profondeur, et plus jamais remise en question. Faire la guerre à des pays supposés protecteurs d’un prétendu réseau islamique hypertrophié, qui n’a jamais formellement revendiqué les attentats de 2001 et a même démenti fermement sa participation : voilà à quoi se résume notre réponse au terrorisme. Et puis ? Aucun des pirates de l’air n’était ni irakien ni afghan. Cela aussi n’est jamais ré-analysé.
Si Saddam Hussein, lui, est pendu depuis belle lurette, après une capture surmédiatisée [19], Ben Laden et le n°2 d’Al-Qaida, Ayman al-Zawahiri [20], sont toujours introuvables. Est-ce possible ? Vraiment, en y réfléchissant, avec vos lobes frontaux et non votre amygdale cérébrale, trouvez-vous cela vraiment plausible, sans y voir une complaisance, au minimum, de ceux qui disent les pourchasser ?
A une époque d’austérité sociale sans précédent, la guerre en Afghanistan coûte 1,3 million d’euros par jour aux contribuables français [21] et neuf années plus tard, les guerres en Irak, les invasions de l’Afghanistan, les incursions au Pakistan, en Somalie, au Yémen, les déploiements de navires dans les mers et océans limitrophes, les blocus et les « frappes » financières, ont-ils diminué, même un peu, la menace terroriste ? Avons-nous moins peur pour autant ? Passons-nous de meilleurs noëls dans nos capitales illuminées ?
Les guerres dans ces pays sont contreproductives. Elles sont déstabilisantes et sèment toujours plus de haine et de violence. Toujours plus de peur et de colère.
Neuf années après le drame du 11 septembre 2001, nos leaders n’ont toujours proposé aucune réflexion de fond, aucune alternative, aucune solution à long terme autre que la guerre, l’invasion, le bombardement, le drone, la famine, la corruption, des « solutions » brutales et sanguinaires qui ne font que répondre à un désir de vengeance, et non à un désir de vivre en paix, loin de toute peur.
Dans la nuit du 27 février 1933, un incendie détruit le Reichstag, le Parlement allemand. A l’issue de cet « attentat » imputé aux communistes, à l’issue d’un procès arrangé (pas de « vidéos confession » à cette époque), Hitler introduira le décret présidentiel pour la protection du peuple et de l’Etat [22] (Reichstagsbrandverordnung). Cela a abouti à la suspension des libertés de réunion et d’expression, à l’autorisation des écoutes téléphoniques, aux fouilles des maisons et à la détention illimitée et sans mandat ; cela a aussi ouvert la voie à des arrestations en masse d’opposants.
2010, après les Etats-Unis, la Grande-Bretagne [23], la France [24], la Suède [25], c’est au tour de l’Allemagne de rallumer la peur dans l’esprit de ses concitoyens, comme une piqûre de rappel [26]. Cette fois le Reichstag n’a pas encore été brûlé mais il est menacé. Ce ne sont pas des communistes, mais des islamistes dérangés.
On avait déjà bien essayé, début octobre, de nous affoler en citant la tour Eiffel et la gare de Berlin [27] comme cibles potentielles.
Le ministre de l’Intérieur allemand Thomas de Maizière a organisé une conférence de presse mercredi 17 novembre pour faire part de la menace terroriste [28].
La menace terroriste, toujours elle.
La peur.
Selon le Wall Street Journal, la médiatisation des menaces terroristes est plutôt rare en Allemagne, et la population est particulièrement inquiète [29]. Mais bien sûr. Après nous avoir fait bien peur, on nous demande de garder notre calme. De ne pas céder à la panique.
Ne vous-êtes-vous jamais demandé si l’objectif de nos gouvernements n’était justement pas celui-là, qu’ils poursuivent plus ou moins délibérément : nous maintenir dans la peur et exploiter notre incapacité résultante à réfléchir ?
Comment expliquer sinon que ni les gouvernements et leurs ministères concernés, leurs experts attitrés, ni les grands médias, même spécialisés, n’abordent le terrorisme islamique avec plus d’honnêteté et d’objectivité, en soulignant, pour commencer, le caractère hypothétique et non certain de la responsabilité de Ben Laden et de son réseau dans les attentats du 11 septembre 2001 ?
Les menaces sur le Reichstag sont arrivées au bon moment pour Angela Merkel, peu de temps après les violentes manifestations sociales contre le nucléaire en Allemagne [30]. « La décision de prolonger la durée d’exploitation des centrales [nucléaires] adoptée par le gouvernement allemand bloque le développement des énergies renouvelables qui serait pourtant réalisable et indispensable », déclare Wolfgang Ehmke. L’opinion publique est majoritairement hostile à cette loi revenant sur les promesses électorales. La colère monte en Allemagne. L’antidote aux colères sociales justifiées ? La peur ! Et le meilleur moyen de nous faire peur aujourd’hui ? La menace terroriste. Comme autrefois, la menace communiste.
Dans ce contexte social inquiétant, la bonne veille menace terroriste a permis de renforcer la surveillance des populations, d’augmenter les patrouilles dans les lieux publics et de légitimer une politique hypersécuritaire qui trouve dans le terrorisme en général, Al-Qaida en particulier, sa raison d’exister.Aqpa (al-Qaida dans la péninsule arabique), Aqmi (al-Qaida au Maghreb islamique) etc. Aq quelque chose. Nos gouvernants ont l’embarras du choix pour activer nos amygdales cérébrales.
Un article récent de Mediapart montre le parallèle saisissant qui existe entre le niveau d’alerte terroriste choisi par un gouvernement, et le degré d’insatisfaction sociale qui règne dans le pays [31].
Il existe une corrélation quasi scientifique entre l’usage de la menace, la mention d’un danger (l’étranger, le musulman, le communiste) par un gouvernement, et les moments critiques (période électorale, crises sociales, manifestations) rencontrés par ce gouvernement. Cela se voit dans toutes nos démocraties modernes.
La première vidéo de Ben Laden revendiquant les attentats du 11 septembre est arrivée en décembre 2001 pour justifier l’entrée en guerre en Afghanistan et balayer les premiers doutes. La deuxième vidéo de 2004 a aidé Bush à l’emporter sur son rival, John Kerry, qui pourtant le devançait jusque-là.La troisième vidéo, en 2007, est apparue juste avant le vote du Congrès US pour renforcer ou non le budget de la guerre en Irak. Après la vision de la cassette, le budget fut voté.
Les menaces terroristes affluent en Europe au moment où tous les gouvernements démocratiques s’apprêtent à opprimer leurs populations en colère par des mesures d’austérité sévérissimes alliées à des mesures sécuritaires et liberticides sans précédent, dignes des pires dictatures. En Allemagne en particulier, les menaces sur le Reichstag sont apparues dans les suites de violentes manifestations populaires contre le nucléaire et surtout contre les mensonges et dénis de parole du gouvernement Merkel.
Une fois vos amygdales cérébrales bâillonnées, tirez les conclusions qui s’imposent.
George Lowenstein, psychologue à la faculté des sciences sociales et décisionnelles de l’université de Carnegie Mellon, et d’autres chercheurs, ont montré à quel point les réactions impulsives et émotionnelles sont présentes au cœur des décisions politiques. Ces chercheurs ont étudié ce qui influence nos prises de décisions. George Lowenstein explique clairement que les émotions suscitées dans les moments chauds, la plus puissante étant la peur, suivie par la colère, provoquent une forme de myopie qui nous conduit à un manque de perspective à long terme. Tout cela sous la gouverne d’une petite structure cérébrale qui échappe à tout contrôle conscient.
Les décisions à court terme sont essentiellement émotionnelles. Lorsqu’un événement produit une émotion comme la peur, le cerveau perd sa capacité à bien traiter les informations auxquelles il est soumis : il devient myope et même aveugle.
Contrairement à nous, nos gouvernants connaissent bien ces dysfonctionnements et l’exploitent depuis la nuit des temps.
Le Néerlandais Marinus van der Lubbe, communiste, a été condamné à mort pour « haute trahison » et décapité le 10 janvier 1934 pour, selon les Nazis, avoir incendié le Reichstag, prétexte à la mise en place d’un pouvoir sans limites par le gouvernement allemand de l’époque, préfigurant la venue d’un régime parmi les pires que l’humanité ait connus. Cette peine de mort et la culpabilité de Marinus furent invalidées en 2008 [32]. 75 ans plus tard !
Nos concitoyens ont fermé les yeux depuis le 11 septembre 2001 sous le coup de la peur et de la colère. Espérons que nous ne mettrons pas 75 ans à les rouvrir.
Pascal Sacré
Notes de l’auteur :
Toutes les références aux études mentionnées dans cet article, sur nos processus décisionnels et sur l’influence de la peur sur tous nos choix et réactions, se trouvent dans ce livre : « Le Cerveau du Bien et du Mal », Dan Freeman, psychologue, éditions Quebecor, 2007. Tyler et Feldman, p.33 Elisabeth Phelps, p. 34-36 Melanie Steffen, p36 Mahzarin Banaji, Harvard, concepteur du test d’association implicite, p.37 George Lowenstein, chapitre 6, pp. 125-142.
[1] Le président de la Commission Thomas Kean : l’enquête "fut mise en place pour échouer"http://www.reopen911.info/video/le-…
[2] Le vice-président de le Commission Lee Hamilton interviewé par CBC : "Nous avions été mandatés pour échouer"http://www.reopen911.info/video/int…
[3] « Omissions et manipulations de la Commission d’enquête sur le 11 septembre », Professeur David Ray Griffin, Editions Demi-Lune, Collection Résistances, 2006
[4] Bin Laden denies role in attacks, reporter says, http://www.nj.com/specialprojects/i…
[5] Bin Laden says he wasn’t behind attacks, http://archives.cnn.com/2001/US/09/…
[6] [...] the elusive bin Laden, an exiled Saudi multimillionaire who has taken refuge in Afghanistan in recent years, issued a statement Sunday through the Arabic television network Al Jazeera, in Qatar, denying involvement.http://cjonline.com/stories/091701/…
[7] I was not involved, bin Laden insists, http://web.archive.org/web/20010917…
[8] [...] Mr Bin Laden has issued his first personal denial of involvement in the attacks. "The US is pointing the finger at me but I categorically state that I have not done this," he said in a statement faxed to the Pakistan-based Afghan Islamic Press (AIP) news agency.
http://www.telegraph.co.uk/news/134…
http://www.independent.co.uk/news/u…
[9] [...] In a statement faxed to the pro-Taliban Afghan Islamic Press (AIP) agency, Bin Laden yesterday denied having anything to do with last week’s attacks in New York and Washington. "I am residing in Afghanistan. I have taken an oath of allegiance [to the Taliban’s spiritual leader, Mullah Mohammad Omar] which does not allow me to do such things from Afghanistan," he claimed. http://www.guardian.co.uk/world/200…
[10] Ummat, 28/09/01 http://www.justresponse.net/Bin_Lad…
[11] Bin Laden Video : Faulty Translation as Evidence ? By Georg Restle and Ekkehard Siekerhttp://s3.amazonaws.com/911timeline…
[12] Kevin Barrett talks to Bruce Lawrence of Duke University about the Bin Laden confession tapes which Lawrence says are bogus and that he knows people who work for the United States government who agree with him off the record.http://www.radiodujour.com/people/l…
[13] L’ex-présentateur du journal télévisé du soir sur CBS et aujourd’hui retraité Walter Cronkite affirma dans une interview sur CNN : « je suis enclin à penser que Karl Rove [le secrétaire général adjoint de la Maison Blanche de 2001 à 2006] est derrière cette cassette » CNN, Larry King Live, 29/10/04. Quant à l’analyste politique Chris Matthews, célèbre animateur d’une émission politique sur MSNBC, il déclara : « Je pense que Karl Rove a manigancé tout ça » MSNBC, 29/10/04.
[14] Le 27 septembre 2007, le Congrès US donnera finalement son accord pour une augmentation massive des dépenses militaires en Irak de plusieurs dizaines de milliards de dollars, The Nation, 28/09/07.
[15] Curieuse coïncidence, http://www.lefigaro.fr/debats/20070…
[16] As Alive as Elvis http://www.hackerfactor.com/blog/in…
[17] Latest Bin Laden Video Is a Forgery : All References to Current Events Are Made During Video Freezehttp://www.boomantribune.com/story/…
[18] As Alive as Elvis, Op.cit.
[19] Le scénario de la capture de Saddam Hussein était pure propagande, http://www.voltairenet.org/article1…
[20] http://fr.euronews.net/2010/07/20/l…
[21] La guerre en Afghanistan coûte 1,3 million par jour aux contribuables français http://secretdefense.blogs.liberati…
[22] Reichstagsbrandverordnung, décret de l’incendie du Reichstag http://fr.wikipedia.org/wiki/Reichs…
[23] Christmas terrorism : Attack believed possible in U.S., U.K. http://www.examiner.com/law-enforce…
[24] http://www.slate.fr/story/27739/med…
[25] Terrorisme : la Suède relève le niveau d’alerte http://fr.rian.ru/world/20101001/18…
[26] La menace terroriste omniprésente en Allemagne http://www.slate.fr/lien/30505/mena…
[27] La tour Eiffel et la gare de Berlin, cibles potentielles d’attentats http://www.lalibre.be/actu/internat…
[28] Terrorisme : danger accru en Allemagne, attentat prévu "fin novembre" http://www.google.com/hostednews/af…
[29] The threats have unnerved many Germans after government officials played down similar warnings from U.S. intelligence in recent months. http://online.wsj.com/article/SB100…
[30] Allemagne, 50 000 personnes à Gorleben contre le passage des « Castor » http://www.nordeclair.fr/France-Mon…
[31] Menace terroriste et crise politique : le précédent George Bush, 27 Septembre 2010 Par Thomas Cantaloube, Mediapart.
[32] Incendie du Reichstag : le verdict annulé 75 ans après http://www.lefigaro.fr/internationa…
LE POUVOIR DES CAUCHEMARS (11 septembre 2001 / terrorisme)
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