ReOpen911 – News

Rapport exclusif : des exercices militaires ont-ils facilité l’attaque du Pentagone ?

Par Matthew Everett
Juin 2006

Je remercie Matthew Everett, membre très actif du site cooperativeresearch.org, qui nous permet de présenter son article concernant les exercices militaires qui ont précédé le 11 Septembre, sur lesquels de nombreux documents existent, et qui au final soulèvent de nouvelles interrogations. Non seulement ce que l’on pourrait décrire comme les répétitions de ces attaques démentent une bonne partie de la version officielle ainsi que l’ardeur que la Commission a mise dans son enquête, mais notons également que le déroulement de ces exercices éclaire d’un jour nouveau l’échec de la défense aérienne le 11-Septembre. – Ed.

Depuis le 11-Septembre, de nombreuses personnes ont attiré l’attention sur des exercices d’entraînement, menés ou planifiés par les militaires et d’autres agences gouvernementales, au moment même des attaques le 11-Septembre. Ces exercices portent des noms tels que Vigilant Guardian, Global Guardian, Timely Alert II ou Tripod. La question qui se pose est de savoir dans quelle mesure ces exercices ont pu interférer avec les évènements réels. [1]

On a également pointé du doigt des exercices militaires menés avant le 11-Septembre dont le scénario était, de manière fort étrange, très similaire à ce qui s’est déroulé le 11-Septembre. Par exemple, peu après que le New Yorker eut expliqué que « ces dernières années, le gouvernement a planifié et conduit des simulations d’attaques terroristes, y compris des scénarios où se produisaient des détournements d’avions multiples, » [2] USA Today précisa : « les deux années qui ont précédé le 11-Septembre, le NORAD a mené des exercices de simulation (…) portant sur des avions de ligne détournés pour s’en servir comme armes en les crashant sur des cibles et causer de nombreuses pertes. L’une des cibles envisagées était le World Trade Center. » [3]

Comme je le montre dans cet article, certains exercices ressemblent de manière troublante à l’attaque contre le Pentagone. Je précise également certains éléments qui laissent penser que le Pentagone a bel et bien organisé un exercice d’entraînement le matin même du 11-Septembre. Finalement, j’examine les implications possibles de ces exercices et en quoi  ils ont éventuellement pu faciliter l’attaque contre le Pentagone.

Des exercices avant le 11-Septembre prévoyaient le crash d’un avion contre le Pentagone

Après les événements, plusieurs membres de l’administration Bush ont affirmé que personne n’avait jamais envisagé le type d’attaque qui s’est déroulé le 11-Septembre. Par exemple, Condoleezza Rice a déclaré : « Je ne pense pas que quiconque aurait pu prévoir que ces gens prendraient un avion pour l’envoyer sur le World Trade Center, en prendraient un autre pour l’envoyer sur le Pentagone ; qu’ils tenteraient de transformer un avion en missile, un avion détourné comme un missile. »[4] Cependant, ces déclarations sont des mensonges. Outre le fait que ces exercices impliquaient la simulation d’un crash contre le WTC, il y a eu au moins trois autres exercices dans les 12 mois précédant le 11 Septembre qui prévoyaient le crash d’un avion contre le Pentagone.

Le premier d’entre eux s’est déroulé fin octobre 2000. Dans la salle de conférence du bureau du ministre de la Défense, les militaires prévoyaient un exercice, Pentagon Mass Casualty [Nombreuses victimes au Pentagone], qui simulait le crash d’un avion commercial contre le Pentagone, totalisant 341 victimes. Cet exercice fut le premier à être évoqué dans une publication militaire, dans un article que le Daily Mirror a décrit comme « reflétant quasiment ce qui s’est réellement produit » le 11-Septembre.[5]

Le deuxième de ces exercices s’est déroulé en mai 2001. Un médecin a expliqué plus tard que la réaction du ministère de la Défense aux attaques du 11-Septembre « avait été facilitée grâce au fait que le personnel médical avait participé à un exercice en mai, qui se basait sur le crash d’un Boeing 757 détourné qui se serait crashé contre le Pentagone. » [6] La clinique DiLorenzo Tricare Health et la clinique Air Force Flight Medecine, toutes deux situées à l’intérieur même du Pentagone, ont participé à l’exercice. Les docteurs James Geiling et John Baxter ont plus tard expliqué que cet exercice les avait préparés à faire face à la tragédie le 11-Septembre. [7]

Se référant certainement à ces deux exercices, le lieutenant-colonel John Felicio, sous-directeur de la clinique DiLorenzo Tricare Health a expliqué : « Nous avons su faire face aux événements grâce aux deux exercices MASCAL que nous avons préalablement effectués conjointement avec l’administration et le personnel de la clinique. En fait, c’était plutôt sinistre, le scénario des exercices MASCALS ressemblait vraiment à ce qui s’est réellement passé. Le scénario des deux exercices se basait sur le crash d’un avion dans la cour intérieure du Pentagone. » [8]

Le troisième exercice eut lieu en août 2001, un mois seulement avant le 11-Septembre. Il s’agissait une nouvelle fois d’un scénario impliquant un grand nombre de victimes, ainsi que l’évacuation du bâtiment. » [9]

Un exercice de simulation d’un crash d’un avion de ligne était-il prévu le 11-Septembre ?

Nous venons de voir que les exercices d’entraînement au Pentagone qui se sont déroulés avant le 11 Septembre impliquaient régulièrement la simulation d’un crash d’avion sur le bâtiment. Mais se peut-il qu’un autre exercice du même genre ait été prévu pour se dérouler le 11-Septembre au matin ? Il existe plusieurs éléments qui laissent penser que tel fut bel et bien le cas. Même si l’existence d’un tel exercice n’a jamais été évoquée publiquement, il se peut que la raison soit que celui-ci fut classé secret. En fait, prétendument à cause de l’état d’urgence nationale décrétée par le Président Bush suite aux attaques, Paul Wolfowitz, sous-secrétaire à la Défense, a publié en octobre 2001 une note s’adressant aux responsables du ministère de la Défense, exigeant un haut niveau de discrétion. Il a exhorté que « les fonctionnaires du ministère de la Défense, de même que les personnes travaillant pour d’autres organismes en relation avec le ministère, fassent preuve d’une grande prudence quant à l’évocation d’informations concernant les activités du ministère, indépendamment de leur devoir. Ne menez pas de conversation dans lesquelles vous évoqueriez votre activité, que ce soit dans des lieux publics, sur le trajet vers votre lieu de travail, ou par des moyens électroniques non sécurisés. Les informations classifiées ne peuvent être évoquées que dans des espaces autorisés et avec des personnes ayant une raison spécifique d’en prendre connaissance et détenant une autorisation spéciale. Il se peut que les informations non classifiées requièrent une attention particulière car elles peuvent souvent être recoupées et ainsi révéler des conclusions sensibles. La majeure partie des informations concernant les opérations menées par le ministère de la Défense doivent rester à l’abri d’une évocation publique de part leur caractère sensible. En cas de doute, ne parlez pas, ou n’évoquez pas d’informations officielles à d’autres personnes que des fonctionnaires du ministère. » [10]

En dépit de la discrétion, la mise en relation des éléments résumés ci-dessous laisse penser qu’un exercice impliquant le crash d’un avion sur le Pentagone était prévu le 11-Septembre :

1) Le capitaine de vaisseau Charles Leidig Jr prit la place d’adjoint du chef des opérations de l’état-major seulement deux mois avant le 11-Septembre. En août 2001, il fut qualifié au poste de directeur adjoint des opérations du NMCC, situé au Pentagone. La veille du 11-Septembre, le général de Brigade aérienne W. Montague Winfield, chef des opérations du NMCC ,demanda à Leidig de le remplacer le 11-Septembre. Par conséquent, entre 08h30 et 10h30 ce jour-là, (c’est-à-dire pendant les attaques) un officier remplaçant était responsable de la tenue d’une téléconférence « événement grave » (qui est devenue par la suite une téléconférence « menace aérienne ») pour faire face aux attaques. [11] Aucune explication ne fut donnée pour expliquer pourquoi cette situation s’était produite. Cependant, on pourrait émettre l’hypothèse (ou l’excuse donnée) que Leidig avait besoin de s’exercer en tant qu’adjoint du chef des opérations lors d’un exercice d’entraînement.

2) Les témoignages d’urgentistes du Pentagone laissent penser qu’un exercice MASCAL (Mass Causalty [lourdes pertes]) était préparé pour avoir lieu le 11-Septembre. Par exemple, le sergent Matthew Rosenberg, médecin au Pentagone dans la clinique DiLorenzo Tricare Health, explique : « On avait presque terminé le MASCAL. Croyez-le ou non, la veille de la catastrophe, j’étais au téléphone avec le FBI et nous discutions de la manière de prendre les mesures nécessaires, de qui était responsable des interventions médicales, de qui fait ceci ou cela, nous avons parlé de tout cela pendant un long moment et il m’a bien aidé. Et le lendemain, pendant l’accident, je l’ai vu, il était là, sur les lieux de l’accident ce jour-là. » [12] D’après le commandant Lorie A. Borwn, infirmière en chef de la clinique DiLorenzo Tricare, le 11-Septembre au matin, « En fait, nous avions notre équipement pour les exercices MASCAL déjà en place car on effectuait un inventaire. Donc notre équipement était par hasard au bon endroit au bon moment ce jour-là. C’est juste une coïncidence. C’est juste incroyable que les choses arrivent comme ça des fois. » [13]

Comme nous l’avons vu plus haut, trois précédents exercices du Pentagone comprenaient la simulation du crash d’un avion sur le bâtiment. Tôt le matin même de l’attaque, Matthew Rosenberg se serait trouvé « au fond du 8^e couloir » au Pentagone, « par chance en train d’étudier pendant une heure entière un nouveau plan d’organisation du service médical pour faire face au crash d’un avion sur le bâtiment. » [14] Peut-être étudiait-il ce plan pour se préparer à un exercice qui devait avoir lieu plus tard dans la journée ?

3) Au moins deux bases militaires situées non loin du Pentagone menaient un exercice concernant des attaques terroristes ou des crashs d’avions le 11-Septembre au matin. A Fort Belvoir, à une vingtaine de kilomètres du Pentagone, les militaires organisaient un exercice de « contrôle de la garnison, » dont le but était de « tester la sécurité sur la base en cas d’une attaque terroriste. » [15] Au centre d’éducation de Fort Myer, une base située à un peu plus de 2 kilomètres au nord-ouest du Pentagone, des pompiers participaient à un « exercice d’entraînement se basant sur le crash d’un avion » et un « exercice d’entraînement d’une semaine sur les interventions en milieu extérieur. » [16]

D’après le responsable Don Arias, officier chargé des Affaire Publiques, « C’est tout à fait habituel, lors des exercices, d’être en situation la plus réelle possible. C’est pourquoi, quelquefois, plusieurs organismes participent au même exercice pour des raisons différentes. » [17] Se pourrait-il que l’exercice d’antiterrorisme de Fort Belvoir ait été prévu comme faisant partie d’un scénario impliquant le crash d’un avion sur le Pentagone ? Après tout, le service anti-incendie de Fort Myer est responsable de la station de pompiers située au niveau de l’héliport du Pentagone, située à 45 mètres de l’endroit où le bâtiment fut frappé le 11-Septembre. [18]

L’importance des exercices

Que peuvent bien vouloir dire ces exercices ? Est-ce simplement une coïncidence qu’au moins trois exercices simulant le crash d’un avion sur le Pentagone aient été menés l’année qui a précédé le 11-Septembre ? Si un nouvel exercice de simulation de crash aérien au Pentagone était prévu pour se dérouler le 11-Septembre, est-ce une autre énorme coïncidence ?

Plusieurs personnes ont émis une hypothèse bien plus sinistre selon laquelle les exercices se déroulaient en parallèle des véritables événements. Certains pensent que le fait que de telles manœuvres se déroulent en même temps qu’une attaque, ou avant , indique qu’un réseau criminel au sein du gouvernent en est responsable. Webster Tarpley explique : « Les exercices impliquant le personnel ou l’organisation d’une marche à suivre sont parfaits pour un réseau voyou qui est obligé de mener ses plans à exécution en utilisant les mêmes moyens de communication et les systèmes informatiques que d’autres officiers qui ne font pas forcement partie de l’opération, que ce soit une provocation de guerre ou un coup d’état. Un officier putschiste, c’est-à-dire un officier voyou, peut très bien travailler sur un écran juste à côté d’un autre officier qui ne fait pas partie du plan et qui pourrait bien sûr s’y opposer s’il était au courant. Le comportement du putschiste est suspect : Que fait-il ? L’officier loyal examine ce que fait son voisin et lui demande ce qu’il fabrique. Le putschiste lui répond qu’il surveille un exercice de manœuvre. L’autre officier pense alors que ce que fait le putschiste fait partie d’un exercice officiel, et reprend ses activités. Le putschiste pourrait même expliquer que la participation à l’exercice de manœuvre requiert une autorisation spéciale que ne possède pas l’officier loyal. La conversation prend alors fin et le putschiste peut continuer son crime. » [19]

Paul Joseph Watson et Alex Jones ont expliqué : « Un exercice permet de réaliser plusieurs buts. Cela permet de couvrir les actions des terroristes au sein du gouvernement qui est compartimenté, et ça leur permet de mener à bien leur opération sans que les services de sécurité ne suspectent quoi que ce soit, et le plus important, s’ils se font questionner pendant ou après l’attaque sur la base d’éléments compromettants, ils peuvent simplement déclarer qu’ils prenaient part à un exercice. » [20]

Les exercices simulant un crash d’avion sur le Pentagone, et la possibilité qu’un nouvel exercice ait dû se dérouler le 11 Septembre, soulèvent de sérieuses questions. En considérant les similitudes avec la véritable attaque, la question est de savoir si oui ou non cela a permis de réaliser l’hypothèse suggérée ci-dessus. Le rapport de la Commission ne mentionne à aucun endroit les trois exercices qui se sont déroulés avant le 11-Septembre, et n’évoque pas la possibilité qu’un même exercice ait pu être prévu le jour-même. C’est une preuve supplémentaire que cinq ans après les faits, une véritable enquête sur le 11-Septembre est nécessaire pour faire le jour sur ces événements.

Fin

Matthew Everett a déjà écrit deux importants articles sur la complicité du gouvernement américain dans les évènements du 11 Septembre pour le Journal of Psychohistory et il participe également à la Complete 9/11 Timeline.

Traduction Kikujitoh pour ReOpenNews

NOTES

[1] For a comprehensive list of 9/11-related training exercises, including those taking place on September 11 itself, see the "Military Exercises Up to 9/11" page of Paul Thompson’s Complete 911 Timeline:http://www.cooperativeresearch.org/timeline.jsp?timeline=complete_911_timeline&before_9/11=militaryExercises
Pour une liste globale des exercices liés au 11-9, incluant ceux se déroulant le 11-9 même, voir la page de la Chronologie complète du 11-9 de Paul Thompson, "Military Exercises Up to 9/11" : http://www.cooperativeresearch.org/timeline.jsp?timeline=complete_911_timeline&before_9/11=militaryExercises

[2] "September 11, 2001." The New Yorker, 24 Septembre 2001. http://www.newyorker.com/fact/content/?010924fa_FACT

[3] Steven Komarow et Tom Squitieri, "NORAD had drills of jets as weapons." USA Today, 18 Avril 2004. http://www.usatoday.com/news/washington/2004-04-18-norad_x.htm

[4] "National Security Advisor Holds Press Briefing." Bureau du Porte-parole, 16 Mai 2002.http://www.whitehouse.gov/news/releases/2002/05/20020516-13.html

[5] Dennis Ryan, "Contingency Planning: Pentagon MASCAL Exercise Simulates Scenarios in Preparing for Emergencies."

MDW News Service, 3 Novembre 2000. http://www.mdw.army.mil/content/anmviewer.asp?a=290;

Andy Lines, "Pentagon Chiefs Planned for Jet Attack." Daily Mirror, 24 Mai 2002. http://newsmine.org/archive/9-11/flight77-aa-pentagon/chiefs-planned-for-jet-attack.txt

[6] "Crisis Response Puts Agencies On Path To Better Coordination." U.S. Medicine, Janvier 2002. http://www.usmedicine.com/article.cfm?articleID=329&issueID=34

[7] Matt Mientka, "Pentagon Medics Trained For Strike." U.S. Medicine, Octobre 2001. http://www.usmedicine.com/article.cfm?articleID=272&issueID=31

[8] Soldiers to the Rescue: The Medical Response to the Pentagon Attack. Washington, D.C.: Office of Medical History, Septembre 2004, p.18. http://history.amedd.army.mil/memoirs/soldiers/responding.pdf

[9] Gen. Lance Lord, "A year ago, a lifetime ago." The Beam, 13 Septembre 2002. http://www.dcmilitary.com/airforce/beam/7_36/commentary/19212-1.html

[10] Paul Wolfowitz, Memorandum for Secretaries of the Military Departments, et al., "Operations Security Throughout the Department of Defense." Department de la Défense, 18 Octobre 2001. http://www.fas.org/sgp/bush/wolfowitz.html

[11] "Statement of Capt. Charles J. Leidig, Jr. Commandant of Midshipmen United States Naval Academy Before the National Commission on Terrorist Attacks Upon the United States." 17 Juin 2004. http://www.9-11commission.gov/hearings/hearing12/leidig_statement.pdf ; Commission Nationale sur les attaques terroristes contre les Etats-Unis, douzième audition publique, 17 Juin 2004. http://www.9-11commission.gov/archive/hearing12/9-11Commission_Hearing_2004-06-17.htm

[12] Soldiers to the Rescue: The Medical Response to the Pentagon Attack, p. 39.

[13] Ibid., p. 7.

[14] David Maraniss, "September 11, 2001: Steve Miller Ate a Scone, Sheila Moody Did Paperwork, Edmund Glazer Boarded a Plane: Portrait of a Day That Began in Routine and Ended in Ashes." Washington Post, 16 Septembre 2001. http://www.washingtonpost.com/ac2/wp-dyn/A38407-2001Sep15

[15] Chuck Hagee, "An Engineer’s Expertise Joins a Firefighter’s Nightmare." The Connection Newspapers, 5 Septembre 2002. http://www.connectionnewspapers.com/article.asp?archive=true&article=9181&paper=69&cat=104

[16] Alan Wallace, "A Fire Fighter’s Story." First Due News, 17 Avril 2003. http://web.archive.org/web/20030417074321/http://www.oapff.com/first-due.htm ; Spc. Jennifer Lilly and Chris Walz, "Local heroes: FMMC fire department reflects on attacks." Pentagram, 2 Novembre 2001. http://www.dcmilitary.com/army/pentagram/6_44/local_news/11746-1.html ; Michael J. Ward, "Attack on the Pentagon: The initial fire & EMS response." JEMS, Avril 2002. http://info.jems.com/911/pdf/jems0402.pdf

[17] Cité dans : Michael C. Ruppert, Franchir le rubicon : Le déclin de l’empire américain à la fin de l’âge du pétrole. Nouvelle Terre Eds, 2006, p. 367.

[18] "After-Action Report on the Response to the September 11 Terrorist Attack on the Pentagon." Arlington County, Juillet 2002, p. A-20. http://www.arlingtonva.us/departments/Fire/edu/about/FireEduAboutAfterReport.aspx ; Stephen Murphy, "ARFF Crews Respond to the Front Line at Pentagon."

NFPA Journal, 1 Novembre 2001. http://www.nfpa.org/publicJournalDetail.asp?itemID=20904

[19] Webster Griffin Tarpley, La Terreur Fabriquée, Made in USA. Edition Demi-Lune, 2005, pp.204-205.

[20] Paul Joseph Watson et Alex Jones, "London Underground Bombing ‘Exercises’ Took Place at Same Time as Real Attack: Culpability cover scenario echoes 9/11 wargames." Prison Planet, 13 Juillet 2005.

http://www.prisonplanet.com/articles/july2005/090705bombingexercises.htm