Le Monde : Avatar : rien d’autre qu’une bête justification de la guerre !
Une fois n’est pas coutume, nous publions un article du journal Le Monde qui a toute sa place dans la thématique du 11-Septembre : il s’agit d’une critique relativement acerbe du succès mondial AVATAR de James Cameron – en course pour dix Oscars – qui est vu ici comme faisant partie d’un vaste mouvement de propagande sous-jacente pour les guerres arbitraires décidées au nom du droit unilatéral à l’auto-défense évoqué encore récemment par le Prix Nobel de la Paix, Barack Obama.
* * * * NOTE DE LA REDACTION * * * *
Jeudi 04 février 2010
La Revue de Presse ReOpenNews a pour seule prétention le relais d’articles concernant l’actualité sur le 11/9 et ses conséquences. Bien évidemment, elle n’a pas vocation à se positionner en tant que critique. Nous produisons occasionnellement des synthèses pour compléter l’information de nos sympathisants et lecteurs et identifions toujours clairement nos sources et les auteurs, mais une grande majorité de nos articles existe déjà sur le Net.
paru dans Le Monde, le 27 janvier 2010
Naïvement, beaucoup ont vu dans le film de James Cameron Avatar un film antimilitariste, voire même pacifiste et écologiste. Pourtant, il n’en est rien ! Bien au contraire, ce film se veut l’éloge de la violence et de la guerre. Il est vrai qu’en inversant les rôles et en caricaturant l’armée américaine, ce film vient brouiller les cartes et en a confondu plus d’un. Mais, sous ses décors champêtres idylliques, ce film dissimule toutefois un discours éminemment corrosif : celui de la justification de la guerre pour les paisibles Occidentaux que nous sommes !
Rappelons d’abord la scène de cet arbre énorme qui tombe avec fracas au milieu d’une population désemparée. Comment ne pas y voir l’analogie avec la chute des tours du World Trade Center ? D’ailleurs, à partir de cette scène grandiose, tout se verra justifié pour le peuple d’indigènes sauvagement attaqué sur sa propre planète. Et c’est nul autre qu’un marine américain, Jake, le héros du film, qui proposera aux autochtones de s’unir ensemble (les forces alliées), pour réprimer et tuer ceux qui, tels des terroristes, les ont lâchement attaqués. C’est à ce moment qu’apparaîtra à l’écran dans toute sa splendeur l’aigle impérial américain (sous le couvert d’un dragon géant à la Transformers) que chevauchera hardiment notre héros américain pour mener les indigènes jusqu’à la victoire finale.
Ce héros, un simple soldat américain éclopé de la guerre, revampé dans un corps neuf, va reprendre du service mais pour une bonne cause cette fois-ci ! A ce titre, il est l’illustration parfaite de l’Américain moyen, c’est-à-dire un innocent qui ne veut pas de la guerre mais qui, pour les besoins de la cause, va finir par se transformer en un combattant enragé exhortant même la population indigène à le suivre dans le combat. Lorsqu’on est attaqué, il faut savoir se défendre. C’est là un droit absolu. Tel est le message central de cette superproduction américaine de 300 millions de dollars qui se veut l’expression de l’idéologie guerrière, c’est-à-dire celle de la guerre dite juste ou, si l’on veut, celle du bien contre le mal…
Car le film fait le partage entre les bons guerriers (les Na’vi) et les mauvais guerriers (les GI’s). Mais on le sait, il n’y a pas de bons et de mauvais guerriers. Toute guerre, même celle qui semble la plus insensée, se fait toujours pour des motifs dits justes parce que de défense (ce n’est pas pour rien que l’on parle de ministère de la défense). Rappelons que même pour Hitler, la guerre était juste : il s’agissait d’élargir le territoire allemand pour assurer la survie de son peuple. On ne part pas en guerre pour se battre, vous dira d’ailleurs n’importe quel belligérant, mais pour se défendre ! C’est là l’essence même de la guerre et c’est cette essence fondamentale que veut remettre au goût du jour le film Avatar. Le mot même d’avatar, qui vient du sanskrit, désigne un envoyé de Dieu qui assure le combat du bien contre le mal.
Notons par ailleurs comment plusieurs scènes de combat dans la jungle sont un rappel de ce que fut pour les Américains la guerre du Vietnam où, malgré l’utilisation de napalm, la puissance américaine fut piétinée et humiliée. A pareille humiliation, propose subrepticement ce film, il faut désormais savoir riposter intelligemment. Non pas effrontément en écrasant tout sur son passage ou en employant bêtement du gaz toxique, mais en ciblant avec précision l’ennemi, et cela de concert avec les autres nations menacées. Ne trouve-t-on pas là la justification parfaite de la guerre en Afghanistan ?
Et, comme toujours, les indigènes nous sont présentés comme des êtres attachés à des rites dépassés et que doit guider vers le combat le héros intelligent du film. Armé d’une mitraillette pour anéantir l’envahisseur, ce Na’vi d’un type nouveau à l’allure d’un féroce exterminateur donnera l’exemple en montrant à ces pauvres indigènes comment combattre sans pitié et établir leur suprématie. Cela n’est pas sans rappeler les westerns américains où, presque toujours, un vaillant cowboy finissait par s’associer aux Indiens pour les inciter à se battre à mort contre l’armée américaine. En servant ainsi de justicier, pareil héros participait subtilement à une déculpabilisation nécessaire quant au génocide des peuplades d’Amérindiens.
De la même façon, ce film permet de redéployer l’aigle américain avec fierté et noblesse. Son réalisateur, James Cameron, aura sans doute compris mieux que tout autre cinéaste que pour qu’un film plaise, il faut savoir réconforter le public dans ses convictions. Tuer, oui, mais tuer uniquement ceux qui menacent la sécurité de nos pays ! Voilà qui est rassurant et sécurisant. Grâce à ce film, la formule si vis pacem, para bellum ("Si tu veux la paix, prépare la guerre") peut donc reprendre du service. Le seul hic toutefois avec cette vieille et ridicule formule est qu’elle est valable pour tout peuple qui se sent menacé…
Et dommage en terminant qu’un film qui, outre ses prouesses techniques, n’apporte rien de neuf sous le soleil, aille par ailleurs chercher tous les hommages. Se situant quelque part entre un film de Walt Disney et un épisode des Transformers ou encore, entre Jurassic Park et Terminator, Avatar va dans toutes les directions. Par exemple, la formule simpliste d’animaux amis des bons et ennemis des méchants est plus que désolante. Mais pour un pays où les problèmes environnementaux ne sont pas encore pris au sérieux, c’est sûrement amplement suffisant ! Et sans nul doute qu’avec des formules aussi racoleuses, le roi du monde, comme aime se nommer James Cameron, saura plaire à un très large public et sera, une fois de plus, couronné de tous les honneurs !
par Pierre Desjardins pour Le Monde
Notes: Pierre Desjardin est auteur et professeur de philosophie au collège pré-universitaire Montmorency (Québec).
ReOpen911 critique de cinéma ?
Je ne partage pas du tout le point de vue de l’auteur. par ailleurs les pro-climategate expliquent eux que ce film est une propagande écologique…
Quand on connait le passé le Cameron, évidement qu’il est pro-américain et très patriote mais pas forcement dans le mauvais sens du terme, loin de son but de vouloir influencer les foules planétaires quand à légitimer toute attaque terroriste. Peut-être ne s’est-il jamais penché sur le 9/11 ça je n’en sais rien et Le Monde non plus, mais ce film raconte l’histoire d’un peuple se soulevant contre l’envahisseur et prônant la défense de la nature, on voit clairement que l’envahisseur américain, assoiffé de conquêtes pécuniaires est chassé par l’autochtone.
Que dire de l’image de ces américains qui feraient tout pour récolter le fameux minerai tant recherché dans le film et que ces soldats veulent à tout prix ? N’est-ce pas là plutôt le parallèle à faire avec ces envahisseurs prêts à tout pour le pétrole ? L’analogie n’est-elle pas plutôt là où elle est évidente plutôt que dans des retournement de situation tarabiscotés où les indigènes représentent les new-yorkais ?
A ce moment là, la légitimité de la résistance n’existe plus ! Que dire de ces Schindler ayant aidé ces condamnés à une mort certaines ? Dès qu’un américain aide un peuple c’est pour en faire une propagande de guerre ! C’est avant tout un film visuel, oui visuel (lunettes 3D à 3€ pièces) où les combats aériens sont une prouesse technique historique. et effectivement à la fin ce sont les gentils autochtones qui gagnent, et un soldat qui a gagné à la foi respect et humanité en devenant l’un des leurs.
Là est plutôt le message à y voir plutôt qu’une propagande 3D planétaire d’un amoureux du cinéma.
A tout vouloir critiquer et à voir le mal partout, on en fini par dire n’importe quoi.
Critiquer le 11 Septembre par des faits empiriques ou les films d’Hollywood par une critique biaisée faisant l’impasse sur l’exploitation minière va-t-en guerre des méchants colonialistes lutant contre leur propre symbole (!!!) de l’aigle, dragonisé pour l’occasion… Ca n’a rien à voir ! Rien !
Et si Le Monde veut se faire le critique bien pensant, libre à lui, mais nous devons nous concentrer sur autre chose.
Rarement ai-je été mis devant un texte aussi sophistique. Il n’étonnera personne que ce sont les colonnes du très jésuite ‘Le Monde’ qui accueille ce commentaire qui voudrait nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Afin de pouvoir exposer cette interprétation délirante, ce professeur de philosophie ne cesse de dénier la réalité du film et de se vautrer dans des approximations biaisées et des généralités déconnectées. Malhonnêteté que de voir dans la chute de l’arbre géant sous les missiles américains une analogie avec la destruction des tours jumelles : Pierre Desjardin ne se donne même pas la peine de citer une seule ressemblance pour justifier son affirmation. Les indigènes de Pandora ne s’allient que pour tenter de chasser l’armée des envahisseurs, non pas « réprimer et tuer ceux qui, tels des terroristes… ». Imposture que d’assimiler un dragon à un « aigle impérial américain ». Où a-t-il donc vu que « tout se verra justifié pour le peuple d’indigènes » (quelle horreur a-t-il été conduit à commettre?). Définir un avatar comme « un envoyé de Dieu qui assure le combat du bien contre le mal » est un abus : c’est plus généralement une forme vivante que choisi de prendre une divinité hindouiste pour intervenir parmi les hommes). Trouver dans le combat entre les forces américaines et les indigènes une justification de la guerre en Afghanistan trahi une mauvaise foi incommensurable : le héros américain (ex-marine) ne dit-il pas, désabusé, que lorsque son pays désire s’emparer d’une richesse, il déclare ennemie la nation en possession du bien convoité. Ce qu’ont fait les Américain avec l’Irak (pétrole) et l’Afghanistan (passage d’oléoduc) à l’aide d’accusations mensongères. Car la raison pour laquelle ces Américains se trouvent sur Pandora, c’est bien qu’ils convoitent un minerai énergétique, ce qu’oublie opportunément de rappeler notre professeur. Poser que « les indigènes nous sont présentés comme des êtres attachés à des rites dépassés » est juger de tout une conception du monde opposée au mode de vie moderne en regardant par le petit bout de la lorgnette occidentalo-centrée. Mais lui est sans doute impossible de reconnaître dans ce film la confrontation des valeurs entre le paradigme païen (l’homme n’est qu’un co-locataire de la Terre, le passager éphémère d’un monde qui, quoiqu’on veuille, le dépasse) et le paradigme occidental (l’homme comme possesseur de la nature et maître de son destin). Étonnant que James Cameron situe ce conflit dans notre futur pas si éloigné que cela.
L’identification des Na’vis avec les Américains n’est possible que si on décide d’ignorer la substance du film. L’es Américains y sont parfaitement représentés sous la forme d’Américains, le complexe militaro-industriel en tête avec le Colonel et son alter ego civil. Leur armée à la technologie toujours plus ébouriffante, leur incompréhension des autres hommes, leur arrogance d’élus de Dieu, leur matérialisme agressif, la bonne conscience apportée par une idéologie darwino-progressiste. Et, pour finir, notre professeur de philosophie oublie de nous expliquer comment et pourquoi le héros et ses compagnons, nourris du matérialisme hédoniste et, en fin de compte, nihiliste -avec le cache-sexe du christianisme-virent à la dissidence, séduits par la vision spiritualiste et cosmique des Na’vis.
non , c’est super con.
non, ça n’est pas un film militariste … pro US !
je suis un simple con comme la plupart, et je ne vois pas ça.
ce film est moyen, et plutôt contre le militaire américain. pour les gens moyen comme moi.
Un peu à l’image du film « Le dernier empereur », où les ultra conservateurs américains ont vu une métaphore de leur pays, on peut voir toutes les interprétations dans un film. Aussi bien l’une que son contraire.
Avatar n’a d’original que son aspect technique et les images (fort belles) qu’il engendre. Côté scénario, c’est du réchauffé en effet. Mais de là à y voir un encouragement à la guerre… Je ne suis pas…
Mouais, un peu surinterprété, tout le monde voit ce qu’il veut dans ce film j’ai l’impression… la chute de l’arbre = la chute des tours je ne pense qu’il faut être assez tordu pour faire le parallèle
.
Et quand on voit les rôles faut pas déconner,l’armée américaine ressemble… à l’armée américaine. En tout cas à un colon. Ingérent, se croyant supérieur et tout permis et s’excusant de ses méfaits en proposant aux occupés la «modernité». J’ai vu un film anticolonial, sûrement pas une justification des guerres d’invasion.
Et au final tout le monde oublie que ça n’est qu’un film. Certes à la morale un peu douteuse (comme c’est dit, l’étranger civilisé guide les sauvages :S), m’enfin, est-ce qu’on en ferait tout un flan si il ne marchait pas aussi bien ?
Ça me paraît assez capilotracté comme analyse. Certes le film Avatar vaut plus par ses effets spéciaux et ses décors grandioses que par son scénario. Cela dit, je n’ai rencontré personne qui ait vu une image des tours jumelles dans l’arbre foudroyé (si au moins il y avait eu deux arbres, plus un petit à côté !). Les Na’vi invoquent certes le droit de se défendre, mais ils s’y astreignent strictement : à aucun moment il n’attaquent eux-mêmes les américains.
Oui, d’accord, le héros est un messie d’origine américaine. Faut-il leur interdire même ce petit plaisir, à nos amis d’outre-atlantique ? D’accord aussi, le panthéïsme du peuple Na’vi peut faire sourire, ainsi que le rôle dévolu à la Dame Nature. Mais bon, c’est juste un conte, ce film. En tous cas, y voir une parabole justifiant la guerre en Afghanistan, c’est poussé le bouchon très loin. Les Na’vi évoquent quand-même plus les Afghans ou les Irakiens que les Américains.
Moi, j’ai vu le film et je n’ai pas boudé mon plaisir !
Non,pas de délire SVP, il convient de prendre le film au 1er degré : les méchants colons pilleurs de ressources doivent disparaitre …Les autochtones véritables possesseurs de leur terre ont le droit de se défendre contre les envahisseurs haineux..Les colons,tous les colons quelque soit l’idéologie qui les anime, ne sont que des voleurs et méritent tous les chatiments qui peuvent les convaincre de partir…Amen
Quel esprit peut voir dans les indigènes agressés la position occidentale et dans les agresseurs -stéréotypes américains- l’évocation des irakiens ou des afghans ?
Dans Avatar, les agresseurs sont clairement la représentation des envahisseurs occidentaux : ils cherchent à s’accaparer des ressources, ils essayent de manipuler les peuples (« on a essayer de leur proposer l’éducation »… et plus loin « ils se moquent de nos jeans et de notre bière… »).
Si, comme l’auteur de l’article l’affirme, Cameron cherche à diffuser malicieusement une justification de la guerre menée par les USA, l’expérience montre que c’est complètement raté puisque, dans les faits, le public y voit avant tout la dénonciation du comportement occidental ! Autrement dit, même si il y a un message caché pervers, peu importe puisque personne -sauf lui- ne le perçoit !
En fait, j’ai surtout l’impression d’avoir affaire à un intellectuel qui veut à tout prix chercher un double discours à tout ce qui est made in USA, un exemple du fameux anti-américanisme primaire qui règne en France.
De plus, je me dis une fois de plus que Reopen911 -que je soutien- devrait davantage coller à sa mission.
Tiens, c’est étrange, car je n’ai absolument pas du tout analysé le film de cette manière
Je voyais plutôt dans ce film une transposition de Danse avec les Loups en SF… Il y avait quelque chose de Dune également ! J’ai vu le film deux fois et j’ai plutôt eu l\’impression que le couple Cameron/Sigourney Weaver (Alien II) lançait comme message : « A présent les aliens, c’est l’armée américaine. »
Il y a une allusion très claire à l’effondrement des tours. Mais justement… En lui donnant l’allure d’un arbre (avec toute sa symbolique), on a plutôt l’impression que l’armée américaine se rend coupable d »un crime irréparable. En plus, il y a des rappels aux guerres impériales sur la planète Terre. Le soldat est un survivant d\’une guerre au Venezuela. Pour le public américain, je trouve ça plutôt bien amené.
Personnellement, je n »ai absolument pas associé ce grand oiseau à l’aigle américain. Je l’aurais plutôt associé au condor des Indiens… Comme quoi, les interprétations peuvent diverger…
L’effondrement de l’arbre rappelant l’effondrement des tours est marqué par l’ambivalence ! J’ai trouvé ça excellent, car rejetant la VO911, j’ai eu l’impression que Cameron faisait passer un msg à la manière des frères Wachowski dans V for Vendetta.
Je souligne en outre que la thématique principale du film est l’avatar. En clair, un soldat américain se voit promettre par son officier qu’il aura droit à une opération chirurgicale lui permettant de remarcher s’il transmet des informations sur le peuple en question. Pourtant à l’arrivée il tombe amoureux de ce peuple et préfère de loin organiser la résistance et trahir les siens… Qui sont les plus inhumains dans ce combat : les hommes. Au final, il préfère abandonner son enveloppe humaine pour habiter celle de l’avatar ! Le film défend en outre une certaine religion New Age panthéiste et écologique très éloignée du mélange créationnisme anti-darwinien/darwinisme social en économie propre aux néoconservateurs. En conclusion, le « diable » est bien plus dans les détails du réel que dans ce film de science-fiction !
Mais bon, si Reopen911 commence à faire de la critique cinématographique maintenant…
Des films de ce style ne s’adressent pas à un philosophe, mais à un public d’ados américains auquel il faut apprendre que toutes les guerres se justifient par la volonté de conquérir des ressources naturelles ! Certes il y a un manichéisme très typique des westerns et des space opera dans ce film, mais il ne se justifie en rien par le « prétexte fallacieux de la guerre contre le terrorisme » ! Cameron replace le jeune spectateur « sur le plancher des vaches » : une multinationale et une armée privée à son service convoitent un minerai et sont prêts à « déracine »r un peuple et à aller au génocide pour atteindre leur objectif… C’est évident pour un philosophe, évident pour les organisateurs de ce site, ça ne l’est pas encore pour mon propre entourage en Europe même.
Amener le jeune Américain à ce constat, à la sortie de l’ère Bush, c’est déjà pas si mal ! Si ça peut en dissuader certains de rejoindre l’armée…
Puis ce film Avatar aura eu du bon sur un autre point. Le metteur en scène d’Alien I, Ridley Scott, est profondément vexé de savoir que le metteur en scène d’Alien II l’a devancé dans l’usage du 3D, raison pour laquelle Ridley Scott a pour projet de réaliser une version cinéma 3D de la « Guerre éternelle », livre de Joe Haldeman. Prix Hugo (Goncourt de la SF)… Un livre qui a déjà connu un développement en BD. Ce livre écrit par un ancien soldat de la guerre du Vietnam parle bien de la stupidité de la guerre ! Après Paul Verhoeven faisant une satyre de l’impérialisme américain dans « Starship troopers », dont l’auteur Robert Heinlein, était un réac fascisant pur jus, après tout cela donc, je ne vais pas me plaindre… Je serai moins exigeant que Pierre Desjardins !
n’importenawak, cette critique !
les na’vi sont des afghans et l’arbre c’est le WTC ?! ….
Il me semble plutôt que ce film est un gros remake de POCAHONTAS à base de colonialisme avec un scénario quasi proche de Disney effectivement, pour le reste je vois pas trop le rapport avec le conflit au moyen orient ou le 11 septembre …
C’est bizarre, j’ai comme eu une impression inverse en voyant ce film, à savoir que Cameron y dénonçait les abus du pouvoir américain !
le héros ne dit il pas : « quand un pays convoite les richesses d’un autre pays , le meilleur moyen de s’en emparer est d’en faire son ennemi !? »
Cela m’a fait penser au pétrole convoité par les américains qui se sont trouvés des ennemis partout où il y’en a en Orient …
D’autre part la révolte indigène a ceci de particulier : ce sont les vrais attaquants et envahisseurs qui morflent ! pas de coup tordu pour faire endosser les responsabilités à d’autres…
La conclusion est plutôt réconfortante et vient en accord avec le sujet précédent : L’Afghanistan risque d’être le gouffre financier qui engloutira l’Amérique…
Deux lectures donc mais les 2 ont la particularité de desservir les guerres dites « préventives ».
Tirer des conclusions, même hypothétiques, sur un univers aussi flou qu’un ensemble de métaphores, pourtant, à mon sens, primitives, me semble un peu léger.
Même si Pierre Desjardin est auteur et professeur de philosophie au collège pré-universitaire Montmorency (Québec)… soit, très bien, vive l’académisme,… je ne crois pas qu’il faille s’alerter au point où il le se trouve.
J’ai vu le film,… mon premier dans une salle de cinéma depuis 5 ans, j’ai pris du plaisir en 3D, malgré une trame, une histoire et des dialogues franchement faibles. Et, au sortir de ce manque global de finesse et d’esprit, je ne crois pas aux multiples sens métaphoriques dans ce film qui n’est qu’à succès.
Personnellement, je n’y ai vu que la fable de l’homme blanc occidental (que je suis) qui n’est autre qu’un envahisseur, un pollueur, un destructeur et un guerrier.
Cette vision de la fable m’a plu. M’a confirmé dans la nécessité d’une introspection auto-critique de l’Occident. Et je n’ai pas confondu « l’arbre mère » avec les twin towers.
Cela m’étonnerait que de manière subliminale on y voit autre chose. Ou alors, d’après moi, on y voit que ce que l’on veut bien. C’est d’ailleurs le mérite des métaphores,… à chacun de leur donner des pertinences et du sens.
Mais dans le cas d’ »avatar »,… je refuse catégoriquement de me torturer les neurones à ce point, j’en reste au signifié du premier degré, parce que de toute façon, dans les classes moyennes ou pauvres, la perception ne s’y fera pas de manière aussi alambiquée. Et c’est pas Hollywood qui va nous faire progresser dans les constructions lointaines et abstraites de la pensée. Ils nous ont habitués à des messages en général direct et non multisémantiques.
Pour ma part, j’ai vu AVATAR. La prouesse technique est impressionnante, rien à redire.
Pour ce qui est de l’analyse parue dans LE MONDE, je suis moins convaincu.
Peut-être que je me trompe, mais le symbole de l’aigle US, le parallèle avec la guerre du Vietnam et la soit disant justification de la guerre en Afghanistan ne m’ont pas paru flagrants (???).
Bien au contraire. Et pire, le lien que fait l’auteur de ce texte avec le WTC ne me convainc pas du tout ! D’ailleurs, la plupart des intellectuels et des philosophes qui ont critiqué violemment ce film sont des pro-américains (je ne connais pas Pierre Desjardin). « N’a t-on pas entendu chez Tadei de la part d’un néo-cons ami de Sarkozy « il s’agit là du pire film de toute l’histoire du cinéma ». A moins que l’on m’explique que là aussi il y a complot pour perturber le citoyen…
Je reste donc perplexe face à cette analyse. Et ayant vu avec plaisir AVATAR, j’y ai trouvé les messages du film contradictoires à ce que je lis là.
Quand à la croyance de l’auteur de ce texte sur les soit disant « frappes chirurgicales » employées par l’armée US, elle me laisse un petit sourire amer au coin des lèvres. Je lui conseillerais les images des hôpitaux dévastés, des écoles en bouillie, des mariages bombardés et des villages rasés d’Afghanistan et de Palestine…
Moi, j’y ai vu la résistance des peuples face à l’oppresseur « sur-armé » technologiquement et qui vole des territoires pour des ressources (car l’agression dans le film part de là). Je ne voit pas en quoi les Afghans viennent prendre les ressources sur le sol US (???). Sont-ils suréquipés ? Possèdent-ils des technologies modernes ?
Pour ce qui concerne le soldat « éclopé », je ne suis pas certain que la réaction des autres soldats US (crâne rasés et body-buildés, je rappelle. Donc bien loin de l’image du gardien de chèvre barbu, sans dents et terroriste) face à son handicap soit vu de manière positive. Et j’aimerais connaitre la réaction des patriotes américains sur son engagement (trahison) dans ce que j’appelle la « Résistance ». Pour moi il s’agit plus d’une sorte de rédemption… que penses les soldats US de ce film ? ils ont aimé le message ? sont-ils regonflés à blocs après la séance ? sérieusement…
Quand aux indigènes du film, il sont un peuple pacifiste et vivant en harmonie avec la nature… Qui peut me faire croire que l’on voit dans ses indigènes le visage de l’américain va t-en guerre et qui refuse de signer les accords écologiques mondiaux ? A part quelqu’un travaillant pour les journaux nationaux au mains des industriels et de l’armement, je ne vois pas !
Ensuite, comparer un arbre millénaire qui puise sa force dans la nature et qui régit l’équilibre naturel avec les tours du WTC en béton qui abritaient le symbole du déséquilibre économique mondial, me paraît être presque absurde (désolé).
Bref, peut-être que chacun voit dans ce film ce qu’il veut y voir… àprès tout !
Et peut-être que la propagande n’a pas réussi -dans mon cerveau- à imposer le message escompté. J’aimerai d’ailleurs avoir l’avis d’autres personnes (lambda comme moi) qui ont vu ce film… Ont-ils vu les indigènes comme de pauvres américains attaqués par des terroristes islamistes ? Je ne mettrai pas ma main à couper… Les réactions et les discussions à la fin de la séance étaient plus de style « Et dire que ce type de situation existent dans le monde »… « et dire qu’on a fait subir ce sort aux indiens d’Amériques… » etc…
N’essaie t-on pas dans la presse en ce moment de nous imposer des analyses contradictoires pour modifier les sentiments qu’on a pu éprouvé en voyant ce film ? Ce film est-il dangereux pour le Nouvel Ordre Mondial ? Ce film ne remet-il pas en cause le désir de vengeance imposée par les soit disant attentats du 11 septembre… ? Je suis peut-être naïf…
Pour finir et pour ce qui me concerne, j’ai beaucoup aimé AVATAR. Il m’a donné encore plus envie de continuer sur le chemin que j’ai choisi. A savoir : l’amour et le respect du vivant, la résistance face aux « puissants » et un certain retour à « la terre ». Je ne suis pas certain que ce chemin soit celui du Nouvel Ordre Mondial…
Mais je le répète… je me suis peut-être fait piégé par la machine à propagande Hollywoodienne…
Azim
http://www.azim-bd.blogspot.com
Article lamentable, qui ne convaincra essentiellement que des personnes qui n’ont pas vu le film.
On peut s’amuser à tirer d’un récit des interprétations multiples et même contraires. Mais de là à affirmer sans le moindre doute qu’Avatar fait une apologie de la guerre à l’américaine (càd dire attaquer d’autres pays au prétexte de défense), c’est loufoque.
Aveuglé par son préjugé, l’auteur néglige une différence de taille : les « gentils » indigènes qui dans le film se battent le font uniquement sur leur territoire, ils ne vont pas conquérir les terres ennemies.
C’est typique d’un procès de sorcières : un signe manifeste de culpabilité est une preuve de culpabilité, mais un signe manifeste d’innocence est aussi une preuve de culpabilité.
Ca me fait vraiment ch… que Reopen publie des articles aussi peu crédibles. Arrêtez de relayer des réquisitoires en sorcellerie, arrêtez de parler de fictions et de cinéma. Recentrez vous sur les FAITS !
Une analyse filmique et géopolitique digne du cour primaire…
Certes, Avatar n’est certainement pas le plus grand des chef-d’œuvres et encore moins un film pacifiste. Il n’est pas non plus exempt de défauts et d’un bon paquet de clichés.
Mais je pense qu’il est bien loin d’être un plaidoyer en faveur de la machine de guerre américaine.
La méthode avec laquelle l’auteur prend systématiquement à contre pied tous les enjeux scénaristiques frôle la malhonnêteté intellectuelle.
Comme tout les grands mythes, la trame se veut simple et universelle. Cependant, il est très facile d’y voir tout et son contraire…
Que l’on me cite un seul film d’aventure qui n’illustre pas, de façon plus ou moins subtile, une lutte du bien contre le mal.
L’auteur occulte complétement la charge pourtant évidente contre la justification d’un génocide à des fins mercantiles, ce qui me parait incontournable et clairement anti-impérialiste.
Il fut un temps ou la propagande de certains blockbusters ne s’épuisait pas à emprunter des chemins si détournés…
Cameron a toujours entretenu un rapport quasi schizophrène avec le militarisme et la violence en général. Mais cela reste avant tout un metteur en scène de films à grand spectacle qui a une très grande maitrise des codes de l’entertainment. Pour autant, cela ne fait pas de lui un vulgaire propagandiste.
Et franchement, qu’on arrête avec cette analogie simpliste entre la destruction de l’arbre et le WTC. Maintenant dès qu’un monument s’effondre dans un film on nous la ressort. Ce n’est ni plus ni moins qu’une grosse ficèle pour tous les grattes-papier en manque d’inspiration, incapables de pondre une analyse filmique digne de ce nom, et cela témoigne avant tout de leurs terrifiantes lacunes en matière de cinéma…
Je crois qu’il faut toujours se méfier des interprétations d’oeuvres. Les parallèles que l’auteur de l’article fait sont purement subjectifs. Rien ne nous assure qu’ils soient réellement l’intention masquée de l’auteur.
Je travaille dans le milieu du cinéma, et je suis toujours surpris par le décalage qu’il peut y avoir entre la vision des critiques et la réelle intentions de ceux qui fabriquent.
Bien souvent, notre unique objectif est de donner du plaisir au spectateur, de le tenir devant l’écran et de lui faire subir les émotions les plus fortes possible. Pour cela on utilise des techniques scénaristiques, de mise en scène et de montage qui tendent à faciliter l’identification. Je n’ai JAMAIS vu quiconque vouloir faire dans une oeuvre récente l’apologie d’un régime politique. Critique est par contre courante.
J’ajouterai en dernier lieu, que l’auteur de l’article oublie un point qui est selon moi essentiel, c’est que les Na’vi sont sur le point de perdre, de se faire écraser… Et c’est par l’intervention de l’esprit de la planète, qui peut agir sur tous les êtres de Pandora, que la partie finie par être gagné.
Je serai curieux de connaitre quelle est sa conclusion sur ce point précis ? Que les Américains ont besoin du soutien de la terre entière pour vaincre les terroristes ?
Pourquoi ne pas y voir une fable écologique, une apologie de l’interaction avec notre environnement naturel. Pourquoi ne pas y voir une critique du capitalisme et de ses actionnaires aveugles qui sont prêts à tuer pour récupérer les ressources d’un autre pays… C’est pourtant formulé clairement dans le film.
Je crois que chacun est libre de faire sa propre lecture du film et celui ne me semble pas particulièrement orienté dans le sens d’une incitation à la guerre et l’auto-défense.
Je pense que le cadre de « débat » des médias, qui ne remet en cause certains faits (par exemple : Le marché s’auto-régule, la croissance c’est bien etc) est bien plus nocif pour notre vie que ce genre de film.
Et c’est plutôt ce genre d’article de fond que devrait publier le Monde pour nous aider à décrypter les mécanismes du système. Mais le Monde dépend de la publicité.
Article d’un intellectuel qui essaie d’interpréter Avatar au nième degré. Finalement, J. Cameron qui voulait critiquer la politique US, trouve des gens qui au contraire considèrent le film comme une apologie de la politique US? Pas étonnant, car en cherchant sur le web, on trouve des gens de la droite US qui considèrent le film comme anti-américain, et d’autres qui trouvent qu’il est raciste.
Les gens ne sont jamais contents!
Admirez plutôt l’oeuvre artistique qu’est ce film, et contentez-vous de le prendre au premier degré (i.e. anti-militariste)!
Bah en tout cas, je sais pas si cette analyse est juste, mais ce qu’on peut dire, c’est que au pire, je ne pense pas que beaucoup de gens aient vus ce film en rapport avec le 11 septembre!!^^ Il ne faut pas tout confondre non plus, cet article va quand même chercher très loin dans le film! Franchement, je ne suis pas du tout d’accord avec ce qu’il se dit dans cet article, à la base, ce film est donné aux Américains pour qu’ils prennent du plaisir en regardant le film, faut arrêter de croire que ce film a été fait pour justifier la guerre en Afghanistan!! James Cameron a fait ce film pour que les Américains soient contents et puis c’est tout!! Il sait très bien que la plupart des Américains aiment les films spectaculaire qui n’ont aucun sens, avec des retournements de situations qu’on voit venir dès le début… Bref, évidemment que ce film n’a pas été fait pour faire de la pub pour l’écologie… Mais alors de là à dire qu’il y a un rapprochement avec le 11 septembre et la guerre en Afghanistan et donc en Irak, franchement c’est pour moi honteux!! Il ne faut pas voir le mal partout non plus, d’ailleurs, je pense que James Cameron rigolerait bien en voyant cet article, parce que c’est à mon avis pas du tout ce qu’il pensait en faisant ce film!!
« Tuer, oui, mais tuer uniquement ceux qui menacent la sécurité de nos pays ! » Quel est le rapport avec le film?? Dans le film, les Américains tuent les indigènes non pas parce qu’ils sont menaçants, mais parce qu’ils veulent des ressources et donc de l’argent!! Franchement, pour moi, cet article doit être vraiment l’œuvre de quelqu’un qui en a après les Etats-Unis, parce que Avatar n’a vraiment aucun rapport avec le 11 Septembre et ce qui s’en suit, de plus, si Cameron voulait vraiment justifier la guerre, il aurait fait passer un message beaucoup plus simple au public, c’est alussinant d’interpréter de telles choses sur ce film!!
« De la même façon, ce film permet de redéployer l’aigle américain avec fierté et noblesse. » Pensez vous vraiment que les Américains aient besoin de redéployer « l’aigle »?? De toute façon, ils font quasiment ce qu’ils veulent quant ils le veulent et ou ils veulent, malheureusement!!!
Je vais m’arrêter là pour l’analyse de cet article, mais franchement, concernant ce film, on a vu passer énormement de critiques dans tous les sens, des critiques plus ou moins pertinentes, mais alors celle-ci est vraiment la plus mauvaise critique que j’ai vu concernant ce film. D’ailleurs, je suis quand même assez déçu que cet article paraisse sur Reopen911, à mon avis, cette critique n’est pas du tout pertinente, et c’est pas parce qu’il évoque le 11 septembre qu’il doit être parut sur le site, enfin c’est mon avis, mais je pense que pour éviter que les gens continuent de nous prendre pour des fous, il faudrait vraiment éviter de faire paraitre ce genre de choses, parce que, je pense que c’est l’oeuvre d’un bon « Anti-Américain. » Après, c’est mon avis.
Je pense que reopen fait fausse route en publiant cet article, relayant donc le méssage de ce journaliste.
Cela me parait déplacé de voir, dans ce qui est un pur film de divertissement, un message politique autre qu’une critique de la colonisation et un playdoyer en faveur de la sauvegarde de la diversité des cultures.
Ce film n’a rien à voir avec 11 septembre.
moi je vais voir le film demain, donc pour l’instant, aucun avis sur le fond de l’article… mais alors sur la forme … il est prof de philo ?? alors moi je suis astronaute !! il écrit comme un cochon ! j’attends de voir son diplôme, franchement !
C’est pas une bonne initiative d’avoir repris cette critique absurde du Monde pour l’insérer sur le site. Cette paranoïa consistant à voir partout et tout le temps des signes d’une propagande militariste va vous discréditer. Libre à vous de penser comme l’auteur de cette critique, mais laisser penser que tous ceux qui mettent en cause l’histoire officielle du 11/09 ont cette même opinion, c’est abusif. D’ailleurs vous avez pu constater comme moi que bon nombre de commentaires montrent une vision différente et n’ont pas vu dans le film tous les symboles que vous croyez y déceler. Le critique doit se croire supérieurement intelligent d’avoir su décrypter tous les messages cachés dans le film, tandis que la pauvre majorité dont je vais partie complètement est jugée naïve.
En fait je pense qu’il devrait se faire soigner et vous retirer cette critique du site, sous peine de discrédit.
De pire en pire Le Monde.
Moi, j y ai vu tout l inverse
Les gros bourrins surarmés, prétentieux, n ayant aucun respect pour qui ou quoi que ce soit, à partir du moment où il y a du pognon à se faire
et puis les références à « la guerre contre la terreur » dans la bouche du Colonel me semblent sans anbiguité
Cela étant dit, avatar est un beau nanar, et dans 1 mois, on en parlera plus (sauf pour parler des recettes générées), mais rien sur le fond du film
mais bon, on va pas voir un film de Cameron pour etre plus intelligent…..
Mais qu’est-ce que vous avez fait là ? Reprendre ce tas de bêtises pour l’afficher sur le site ! ça va pas non ? Déjà que beaucoup pensent, avec l’appui des médias dominants, que ceux qui contestent la version des faits du 11 septembre qu’on nous a servi, sont des cinglés, vous leur donnez là de bons arguments.
Un prof de philo a écrit ce truc débile, je plains ses élèves. Il faut arrêter de se masturber les méninges et de voir partout des allusions au 11-09. Un conseil : restez sur le 11-09 et tenez-vous en aux faits, la critique cinématographique c’est pas de votre ressort, surtout quand elle est aussi débile.
Et bien non je ne partage pas cette vision négative du Monde, qui avait failli me dissuader d’aller voir le film.
J’y ai plutôt vu une analogie avec l’Irak bombardée et ravagée en raison de son pétrole, et un brave garçon accepté dans une tribu d’elfes-lions, avec la magie d’un scénario qui nous permet d’assister au rite d’intronisation et d’initiation dans cette peuplade imaginaire.
Sans le dernier quart d’heure, cela ressemblait à la guerre d’Irak ; Cameron a simplement rajouté ce quart d’heure héroïque pour faire un happy end, ce qui hélas n’arrive qu’au cinéma.
Aïe… Pourquoi cet article! Les médias nous colleront une autre étiquette avec une telle chose! De la paranoïa à voir le mal partout. Un bon sujet pour Pujadas…
Reopen a raison de présenter la critisque du « monde » concernant Avatar.
Cette critique complètelent à l’ouest prouve bien que nos journalistes cherchent à voir derrière les choses, qu’ils fouillent en profondeur (jusqu’à l’extrême) certains sujets…
Et là revient « LA » question : où est passé le sens critique et l’esprit d’analyse de TOUS nos journalistes concernant le 911 ?
Gore Vidal aurait il raison ? : Ils savent TOUS mais on leur a interdit d’en parler !
Je me fends d’un nouveau message pour vous expliquer une chose importante à mes yeux.
jusqu’à aujourd’hui je tenais à mes interlocuteurs le raisonnement suivant : si vous acceptez la version officielle du 11/09, celle de tous les médias établis, c’est parce que vous m’avez pas essayé de vous renseigner par vous-même. Que vous n’avez pas étudié les faits.
Si vous analysez les évènements, si vous « creusez » cette affaire, vous ne pourrez qu’aboutir au fait que l’on nous a menti et présenté une version pipée. Donc l’argumentaire était : plus vous êtes informé, plus vous faites appel à votre esprit critique, plus vous serez partisans d’une contestation de la version officielle.
Sur votre site, on trouvait d’autre part des analyses sérieuses, documentées et aussi des décryptages des émissions de télévision démontrant de façon rigoureuse la malhonnêteté des médias, c’était parfait et quasiment scientifique.
Et là que voyions-nous arriver sur le site ? une critique d’un film à succès. Bon, déjà on pourrait se demander si c’est bien sa place. Mais le pire est que cette critique n’est qu’une suite d’élucubrations, d’interprétations de symboles, de signes que seul l’auteur de cette critique à vus. C’est la démarche d’une voyante, tout le contraire d’une démarche scientifique.
A elle seule cette critique met à bas tous les efforts de rigueur et de raison qui ont été faits ultérieurement.
C’est pour cela qu’il vous faut retirer cette critique au plus vite, avant que nos adversaires ne l’exploitent pour nous discréditer.
Mais, mais???
Vous êtes carrément tous aller le voir ce film?!?!
J’hallucine.
mais pourquoi? parcequ’on en parlait dans tous les médias? Pas par le bouche à oreille, y a pas eu le temps.
Eh ben méditez sur çà aussi ;-)
Cette chronique criblée de diatribes enflammées à l’encontre d’une des meilleures réalisation cinématographique de ces dix dernières années est je dois le dire, et malheureusement pour le site reopen 911, totalement farfelue, et dénuée de bon sens.
Personnellement, j’ai savouré ce film, comme un véritable chef d’oeuvre visuel, d’abord avec cette élaboration technologique qu’est la 3D, des plans et des scènes à couper le souffle, un scénario plutôt original, des scènes assez émouvantes, des dialogues parfois un peu plats certes, mais on a vu bien pire dans le cinéma hollywoodien, Tarentino y aurait glissé sa patte, cela n’aurait pas été plus mal, avec une petite bande son de Hans Zilmer et le tour était joué pour les 11 Oscars.
Comment ne pas être séduit par cette reconstitution en image de synthèse 3D dans cet univers tout à fait ahurissant constitué d’une faune et d’une flore vivant en harmonie avec ses autochtones. Pandora représente un parallèle avec la planète Terre, en effet, mais pas dans le sens où veut bien le faire croire l’auteur de cette chronique douteuse.
Aussi, je défi quiconque de me prouver que la ressemblance entre les humains tentant de coloniser la planète Pandora, pour une matière première qui fera la richesse des actionnaires,et l’invasion par l’axe occidental du Moyen Orient dans le but de contrôler leurs richesses, et plus précisément, leur pétrole.
Qui de mieux que les militaires et leur puissante armée dotée d’une technologie pharaoniquement hors du commun pour attaquer les sauvages autochtones qu’on peut aisément mettre en corrélation avec les méchant barbus afghans dans leur grotte de sauvage.
La morale du film est même plutôt encourageante puisqu’elle incite à l’espoir de voire un jour les hommes prendre conscience qu’ils peuvent vivre en harmonie, déjà avec eux-mêmes, mais également avec la nature, et ce au détriment du grand capital, des actionnaires, et de la science militaire toute puissante.
L’auteur du post sur lequel je réagis au moment où je vous parle a préféré cuisiner ce diamant du septième art avec une pincée de mauvaise interprétation et trois cuillères à soupe de conspirationiste anti-américain primaire ( et oui il ya des bons partout, des personnes mal intentionnées partout, des génies partout et des cons partout, même aux States ).
Aussi, j’en viens à conclure ceci, il ne sert à rien de discriminer ce qui n’a pas lieu d’être, ce film est une réussite à mes yeux, et si vous cherchez des signaux cachés, cherchez les ailleurs, car il n y’a rien à voire dans Avatar qu’un chef d’oeuvre du setième Art , alors circulez…
Visez plutôt les banksters, les lobbies pharmaceutiques Sanofi pasteur, GSK qui traffiquent avec Monsanto, les lobbies de l’armement qui fricottent avec les médias sous le groupe Lagardère par exemple, abordez du concret, pas du factuel, du factice, ce post est une farce, et il est dommage qu’il discrédite le travail qui dure depuis des années pour la vérité sur ce qui s’est réellement passé le 11 septembre, et qui luttent pour qu’une nouvelle commission soit ouverte. La chronique en question ne joue pas son rôle dans ce site c’est pourquoi il serait souhaitable à mes yeux, en tout cas, de la retirer de Reopen.
Cordialement,
Tiens, c’est drôle tous ces commentaires de gens dressés sur leur ergot.
Tous faisant semblant de ne pas voir qu’Hollywood est…Une machine de guerre.
Peut-être pas non plus assez cinéphiles pour savoir qu’un film a toujours plusieurs niveaux de lecture. Sinon, les barbouillages d’un Picasso ne valent pas plus qu’un dessin d’un élève de maternelle. Ca s’appelle DE L’ART.
C’est d’ailleurs étonnant qu’une simple réflexion autour de ce film -d’un film parmi d’autres- provoque des réactions aussi extrêmes. Je dirais même bizarre. Le film possède donc une profondeur cachée qui refait surface quand on s’y attaque.
Je pense donc que la présence de l’article ici fait mouche, tout au contraire. D’ailleurs l’auteur n’est pas journaliste, ni même Français. Il est où l’esprit critique dont se gargarisent bien des intellectuels, professeurs ou même simples citoyens ici-bas?
Face à l’Amérique, et pour ne pas passer pour d’horribles monstres anti-je-ne-sais-quoi, on doit donc s’incliner.
Sans être totalement d’accord avec l’auteur, on y découvre des pistes intéressantes qui permettent de comprendre comment on influence le public (fonction quasi-primale du cinéma et de la télé), pourquoi le public déconnecte totalement son cerveau devant un écran (la fameuse « magie » du cinéma et de la technologie occulte toute distance, et de ce fait, devient incritiquable: on s’incline devant la magie comme les Na’vis devant leur dieu.
La vérité? On n’est pas prêt d’en voir le bout!
Ouais je suis assez d’accord avec tous les commentaires, j’ai justement vu le film il y’a quelques jours (j’ai beaucoup aimé les images mais le film est vraiment perfectible…). Cette critique c’est plus de la masturbation mentale d’un gratte papier bobo intello en manque d’idée qu’une critique intéressante… Le choix de publier cette critique de cinéma franchement tordue est discutable mais bon c’est pas la fin du monde non plus. L’introduction de l’article ne laisse pas penser que ReOpen911 est d’accord sur le fond, il s’agit plus de relayer les échos du 11 Septembre qu’on peut trouver dans la presse, ça fait toujours réfléchir de voir que c’est en écrivant n’importe quoi qu’on devient n’importe qui…
bonjour,
on peut penser ce que l’on veut de cette analyse… et également ne pas y souscrire. Je pense toutefois que ReOpenNews a bien fait de la publier. Je note que cet article donne lieu à bien plus de commentaires que les autres, pourtant plus intéressants, en tout cas plus proche du sujet du 11 Septembre.
Maintenant, j’avoue que je suis soufflé par la naïveté de certains commentaires. Je passe sur le fait qu’aucune oeuvre de fiction n’est dénuée d’une « vision du monde », que d’aucuns peuvent, non sans raisons, appeler « propagande »…
Tenons-nous en aux seuls aspects économiques, qui ne peuvent faire débat ici il me semble: ce film a coûté environ 500 millions de dollars (300 pour le produire, 200 pour le promouvoir); il est financé par Twentieth Century/Fox… Qui appartient à Fox News Corporation, laquelle possède entre autres Fox News Channel, bien connu des Truthers dans le monde entier pour sa promotion des guerres d’agression du régime Bush, et de toutes les atteintes possibles et imaginables aux droits de l’homme ou à la Constitution des Etats-Unis !
Le groupe News Corporation est lui dirigé par Rupert Murdoch.
Personnellement, C une des raisons pour lesquelles je ne me réjouis pas que ce film soit le plus grand blockbuster de l’histoire, ayant déjà amassé plus de 2 milliards de dollars US.
Et C aussi pour cela que je n’irai pas le voir.
Question de cohérence intellectuelle.
EDL
Nous avons là, avec cette critique, un cours sur l’interprétation des signes cachés. Un peu de Freud et un peu de cartomancie.
Après avoir lu ça, au cours de mon repas, j’ai renversé le moulin à poivre et aussitôt j’ai fait le rapprochement avec la chute des tours jumelles !
Depuis je vois partout des signes de menace de l’impérialisme américain, ce que je ne savais pas voir avant. Avant je vivais dans l’ignorance, j’étais un grand naïf. Heureusement que ce prof de philo, génial, m’a ouvert les yeux !
Je suis devenu vraiment c.. ! (encore plus qu’avant)
Bon, faudrait arrêter avec ce genre d’interprétation foireuse pouvant s’appliquer à n’importe quel film, n’importe quel livre …
Il vaudrait mieux en rester sur une analyse des faits et pas se lancer des l’interprétation des rêves et des symboles. Le prof de philo qui a écrit cet article a besoin de se faire mousser, vous n’êtes pas obligé de reprendre ces sottises.
» La philosophie est à mes yeux un explosif effroyable qui met tout en danger. »
Friedrich Nietzsche
ça me semble s’appliquer aux propos de ce prof.
Je reviens sur le commentaire que j’ai laissé hier soir, j’ai ommis de conclure sur le fait que bien sûre l’industrie hollywoodienne est une grosse machine, bien sûre on sait où va une partie de l’argent, mais le message n’en vaut-il pas la chandelle ? Moi j’y ai trouvé ( et dieu sait que j’ai l’esprit critique, je vous invite à faire un tour sur notre forum http://www.president-online.com ) une morale intéressante à mes yeux et allant à l’encontre du système actuel.
En parallèle j’ai été déçu par 2012 où la morale c’est que tous les riches auront leur billets de secours, et que le Dieu dollar aura raison des pauvres petites gens, et du citoyen lambda… Même si au final, ce n’est à n’en pas douter un film réaliste, car il est fort à parier que cela se passerai comme ça sauf pour le final où les gentils dirigeants prennent la décision de conserver un brin d’humanité en sauvant les pauvres petits riches restés bloqués sur les quai de l’Arche…
Aussi, dans Avatar, le message délivré ne fait en rien l’apologie du NWO ? Ne fait en rien l’apologie du système qui brise mentalement des individus, détruits des vies, écrase des économies locales… J’ai beau relire l’article de cette chronique qui me laisse toujours sans voie tant ses arguments sont maigres et surtout les conclusions tirées bien hâtives à mon goût.
Qui peut aujourd’hui garantir qu’il n’y a que des personnes mal intentionnées au dessus de nos têtes. Le monde est fait de manière hétérogène, il n’y a pas des gens tout noir d’un côté, tout blanc de l’autre. Alors avoir l’esprit critique c’est bien, l’esprit de discernement, c’est encore mieux.
Je réitère le fait que cet article n’a selon moi, pas sa place dans ce site, et porte le discrédit sur le Mouvement vers la vérité…
Cordialement,
Sebastien +1
EDL +1
Deux commentaires percutants sur toute cette page, je suis déboussolé. Cela veut dire que même sur un site pour le moins à contre courant, peu sont capables de lire par eux même à travers de la propagande classique (cela fait quand même suffisamment que les blockbusters d’Holywood manipulent l’opinion.
C’est pourtant en lisant leurs commentaires que j’ai trouvé confirmation de ce que disait l’article :
« ce film raconte l’histoire d’un peuple se soulevant contre l’envahisseur et prônant la défense de la nature
le héros est un messie d’origine américaine
le panthéïsme du peuple Na’vi peut faire sourire, ainsi que le rôle dévolu à la Dame Nature
Il y avait quelque chose de Dune également !
je n »ai absolument pas associé ce grand oiseau à l’aigle américain. Je l’aurais plutôt associé au condor des Indiens
Qui sont les plus inhumains dans ce combat : les hommes. Au final, il préfère abandonner son enveloppe humaine pour habiter celle de l’avatar ! Le film défend en outre une certaine religion New Age panthéiste et écologique
c’est par l’intervention de l’esprit de la planète, qui peut agir sur tous les êtres de Pandora, que la partie finie par être gagné.l’espoir de voire un jour les hommes prendre conscience qu’ils peuvent vivre en harmonie, déjà avec eux-mêmes, mais également avec la nature, et ce au détriment (…) de la science (…) »
Même sur reopen911 beaucoup sont déjà acquis à la dictature qui vient, avec son sauveur providentiel, son holisme totalitaire et son aigle impérial (tiens c’était pas l’aigle allemand plutôt, celui qui combattait la technique, défendait la nature et son peuple ? tous ces aigles de Pharaon à Napoléon, en passant par César ne sont-ils pas tous les mêmes ?)
La guerre juste ! l’idée est vieille mais marche toujours aussi bien !
Je pense que cet article est complètement hors sujet à re-open !
A quand la publication des critiques de « Babar à la plage » ou du dernier Loft.
Ce n’est pas parce qu’un intello joue à se faire plaisir et prononce le mot magique » 11 sept » qu’on doit relayer ce genre d’ânerie insipides.
Merci de faire en sorte que cette première soit la dernière et concentrons nous sur l’essentiel des idées que nous défendons.
Chronique hors sujet avec le 11 septembre, conclusions hâtives, arguments douteux, et le film ne fait l’éloge d’aucune guerre utile, au contraire il met en avant le fait que toute les armes aussi puissantes soient elles, ne peuvent en aucun cas détruire le sentiment d’appartenance à un écosystème, à l’humanité, et que tous les actionnaires du monde, avec toutes les richesses du monde et l’aide de la science toute puissante, ne peuvent rien contre un peuple uni dans une même cause de liberté.
Si dans cette chronique on fait une contre analyse juste pour aller à contre courant et dire, je ne pense rien comme les autres, ils ont tort , ils sont dans la matrice, moi je suis dans le monde réel, et dire ce film bon d’apprence dans sa morale, est mauvais dans son fond, attention le grand satan est dans l’oeil du caméraman, mais où va-t-on, c’est du délire total.
Le but de reopen est de remettre en cause le 911, et de réouvrir l’enquête sur le 11 septembre, pas de perdre son temps à tenter de dénicher des pseudo indices cachés dans des blockbusters hollywoodiens…Quelle perte de temps inutiles…Dommage!!!
Je n’ai pas vu le film, je pense que la critique du Monde a l’air dogmatique donc forcément fausse, mais j’en comprends aussi l’idée générale qui est de démontrer qui si Avatar inverse les rôles (ce qui pourrait sembler éductatif), il valorise au final toujours le même modèle du guerrier sauveur héroïque. Ca n’a pas de sens à mes yeux d’y lire une intention de propagande, par contre il est certain pour moi que c’est un modèle mental qui conditionne la manière dont les problèmes sont posées et les solutions envisagées au niveau de l’opinion. Si dans les films les problèmes se résolvaient en général par la création d’un comité de sages qui iraient négocier en finesse il serait beaucoup plus difficile de convaincre sur la nécessité des solutions armées à tout bout de champ. Ceci dit c’est plus l’humanité que les seuls USA qu’il faut blâmer pour ça, il me semble.
L’analyse est intéressante, mais en effet pas toujours très fine dans les exemples.
Dans le film, les Na’vi se défendent sur leur sol (Pandora), ils ne voyagent pas jusque sur Terre pour « se défendre » contre les humains.
L’armée US, elle, prétend « se défendre » en envahissant et en détruisant des pays entiers ! Dans le film, la rhétorique des GI’s est à la fois mercantile, marchande et militariste (le pillage des ressources en utilisant l\’armée y est clairement dénoncé). C’est exactement à cette politique que les USA se livre depuis des générations.
L’exemple de l’arbre tombant en provoquant la stupeur est-il une analogie avec les attentats contre les tours jumelles ? D’un certain point de vue, sans doute, mais c\’est très tiré par les cheveux. Surtout si l’on fait, comme moi, partie de ceux qui sont pratiquement convaincu qu’il s’agit d’un attentat sous fausse bannière …
L’analogie avec les western est évidemment pertinente, j’avais moi-même fait le parallèle avec la B.D. Blueberry dessinée par Jean Giraud « Moebius », où le Lieutenant M.S. Blueberry, renégat de l’armée US, s’associe aux Navajo pour faire la nique à l’armée US. Transposé à un contexte SF, c’est bien un western, où les gentils peaux rouges font la nique aux méchants yankee. Que cela contribue à déculpabiliser le peuple US, cela je suis d\’accord avec l’analyse de l’auteur. Rien de neuf. C’est presque une vérité de Lapallisse, puisqu’il s’agit, à travers une mythologie, d’une forme de thérapie.
En fait, s’il est vrai que l’on peut penser que le film fait l’apologie de la propagande qui est faite par le gouvernement US à sa population (le mythe de la guerre « défensive » et de la défense de sa culture), il n’en est pas moins vrai que le film dénonce une réalité de la pratique de la politique étrangère US, qui est toujours agressive et mercantile.
Les Na’vi se battent pour sauver leur monde et leur culture, pas pour conquérir des territoire, piller des ressource, ou justifier une invasion colonisatrice.
Ce serait plutôt l’apologie du soldat vietcong faisant la nique à l’armée US :p
Il parait aussi que dans son film Titanic, en avance sur les évènements, le commandant de bord est l’image cachée de Hani Hanjour incapable de conduire un avion sur le Pentagone, mais là c’est l’homme d’expérience qui loupe son virage sur la mer alors que le 11/9 c’est l’abruti de service qui réussi du premier coup une spirale descendante à mach 0,8.
Sérieusement, l’arbre Worldtradecenterien il faut vraiment fumer de la coke pour le voir…
L’arbre géant de Final Fantasy 9 c’est la tour Montparnasse surement non ?
A vouloir voir des sens cachés partout on se détourne du vrai problème, le 11/9 est un terrible mensonge et Le Monde ferait mieux de publier l’article de Jones et Harrit plutôt que des conneries pareilles digne des pires copies de mes élèves.
Apres être allé voir Avatar avec plusieurs amis et on est TOUS ressortit en se disant que cameron avec ce film militait a tres grande echelle, contre l\’imperialisme américain.
- Une societe miniere qui donne des ordres aux militaires americains.
- Un colonel GIs qui decrit des jets de fleches comme des actes terroriste
- Des militaires endoctrinés à qui on raconte les pires horreurs pour leur faire detester les populations locales.
- Le hero même du film qui dit que lorsqu\’un peuple est assis sur des richesses on fait croire qu\’ils est cruels et \ »mechant\ » pour s\’octroyer le droit de les envahir et voler leurs richesses
etc etc,
Ce film est definitivement un film miltiant a grande echelle contre les politiques imperialistes, libre a l\’auteur de l\’article du monde de croire tout l\’inverse.. mais qu\’il vienne pas pretendre que les spectateurs spontanéments ressentent sa lecture completement alambiquée
evidemment le hero est un americain,
mais c\’est un handicapé et un renégat a son commandement.
Voila plutot une apologie de la resistance.
Le symbole de l\’arbre monde ou de l\’arbre maison ou de l\’arbre-dieu est archi connu, le theme des forces du mals qui habatent l\’arbre de vie aussi , deja vu mille fois pour ceux qui se donnent la peine de chercher dans les mythologies ou seulement dans l\’heroic fantasy, rien a voir avec les Twin Tower :/ quelle nullité ce raprochement,
En plus l\’action se passe dans le futur, donc cameron aurait du logiquement mettre en scene une odieuse armée terrienne, contre des indigene d\’une planete lointaine,mais non, il a choisit et c\’est assez anachronique dans un scenario futuriste , de mette en scene une odieuse armée américaine,
c\’est bien l\’armée US qu\’il critique.
S\’il fallait tendre l\’oreil a des messages cachés, c\’est plutot a cette furtive allusion à une guerre US contre le Venezuela,
Reste à comprendre pourquoi l\’auteur de l\’article du monde defend cette lecture au 28 ème degrès du film ,,,
Il ne supporte pas de voir mis en valeur des idées animistes ? un peu à la façon du vatican qui a critiqué Avatar pour ces raisons ?
Il ne supporte pas de voir critiqué l\’imperialisme US et decide de retourner le sens du film ?
A mon avis ceux chez ReOpen911News qui ont reproduit cette article, n\’ont surement pas vu Avatar pour se faire leur propre opinion.
osons une conclusion optimiste, ou un rebond prometteur, à ce torrent de réserves… volubilité que la rédaction aimerait lire plus souvent.
Si Avatar est si facilement retournable comme une crèpe, au point que même un journaliste du Monde est capable de le faire, alors tout n’est pas perdu, pour faire entendre raison à ces mêmes journalistes, qui refusent de voir les attentats du 11/9 par le côté scrutateur de la lorgnette, et non le côté qui nous en éloigne.
si vous observez toutes les imprécations des medias contre ce milliard de citoyens qui osent douter, vous vous apercevez trés vite que leurs arguments dévoilent leurs plus vils instincts, elurs plus basses méthodes…
de Roland Barthe à Marshall Mac Luhan, de Viktor Klemperer à Noam et Naomi, d’André Salmon à Philippe Breton, je ne saurais que vous encourager à forger vos armes antipropagandistes dans le creuset des mots qui font sens, pour combattre les formules vides dont les journalistes incultes nous accablent et vont nous accabler. tous à vos blogs, tous à vos buzz, tous à vos commentaires!
Heu…Avatar pro-Occidental militariste ??? LOOOOOOOOOOLLLLLLLLLLLLLLL
Ils ont fumé la moquette au Monde ou quoi ?
L’armée qui envahit représente clairement l’armée américaine avec tous ses marines très cliché, fou de la gâchette, invicincible etc…
Cette même armée est utilisée pour envahir un territoire occupé par un peuple millénaire, considéré par eux-même comme barbare car différent des « crânes rasés ».
Et pourquoi cette attaque/invasion ? Pour venir leur piquer leurs ressources naturelles qui valent des milliards de milliards.
Comment ne pas y voir l’armée américaine qui vient envahir des pays pour des intérêts pétroliers ???????????
Les Naavis (par contre le nom du peuple est troublant…Naavi -> Navy) sont les peuples agressés pour avoir eu le malheur d’avoir une richesse naturelle sur leur territoire.
Bref, j’y vois plutôt une apologie du vivre ensemble, en harmonie avec son environnement au sens large du terme.
Et tout ceci, en protégeant coûte que coûte cette harmonie.
De plus, cette agression, contre l’harmonie naturelle, réveille Heiwa, la déesse incarna le monde tel qu’il est. L’équivalent pour nous de la Nature.
Cela signifie, que d’aller contre la nature, en la torturant, un jour elle se réveillera pour nous en foutre plein la gueule et on ne pourra que le subir malgr toutes nos technologies.
C’est le côté écologique du film.
Bref, tout ça pour dire que Le Monde est à côté de la plaque…ou a juste voulu faire parler de lui.
A un moment dans le film le héro dit plus ou moins
« Dés qu’une population possède quelque chose que l’on convoite, on les transforme en ennemie »….
Rien de plus vrai que cette phrase dérangeante qui décrit le fond de la politique étrangère soi-disant « Américaine » (le pays des Etats Unis a cessé d’exister en tant que tel au moment de la mise en oeuvre du « Federal Reserve Act » en 1914 conçu par et au profit des quelques grands banquiers Européens.)
c’est tout de même étonnant: dans la note de la rédaction du 4 février la rédaction ne se remet pas en question (malgré le torrent d’argumentations démontant cet article du Monde):
« Cette critique parue dans le journal Le Monde [...] nous a semblé [...] pertinente.
Cet article nous semble devoir être pris en considération, car il [...] va au-delà des apparences »
alors certes il va au-delà des apparences, mais quand ça se traduit par une analyse complètement à l’ouest (voir les démonstrations dans les commentaires) il est contre-productif de le publier.
et quand la rédaction dit:
« On ne peut occulter la représentation du monde, en l’occurrence simpliste, que l’histoire sous-entend ici, ni l’idéologie guerrière que cette histoire véhicule, peut-être même d’ailleurs à l’insu des scénaristes et réalisateurs. »
je note tout simplement que c’est une vision partielle négative du film, et qu’elle ne colle pas avec la grande majorité des avis que je lis ou que j’entends.
que dire d’un film qui serait sensé véhiculer un message négatif aux masses, mais dont les masses ne verraient que le message positif?
le problème n’est pas d’avoir publié cet article; tout le monde fait des erreurs. le problème est de rester sur cette ligne, de ne pas se remettre en question malgré l’abondante démonstration réactive.
à moins que certains dans la rédaction cherchent à faire n’importe quoi…
je suis peut-être un peu dur mais c’est pour bien être clair.
re
même si je suis d\’accord avec les opinions émises ici, fondamentalement, le film AVATAR est une apologie du recours à la guerre comme moyen de se libérer. C\’est la même logique que celle de l\’US ARMY, la Maison Blanche, ou le Quai d\’Orsay.
ce n\’est pas pour moi une valeur cardinale d\’une civilisation évoluée. C\’est aussi le sens de cet article. Une sorte de rappel à l\’exploitation douteuse des bes-instincts de l\’homme.
car au fond, on ne saura jamais les véritables raisons de déclenchement des guerres. La nôtre en est un exemple criard. Elle a déjà fait près de 2 millions de morts au Moyen Orient dans l\’indifférence complète de ceux dont les gouvernement l\’ont unilatéralement décidée, même pour l\’Afghanistan, où l\’ONU a simplement plié.
Le sens de cet article c\’est : NOUS sommes responsables, pas l\’armée US, pas le hommes bleus.
reopen911 cherche à aller plus loin que le petit doigt sur la gachette.
Je pense que cet article n’a simplement rien à faire sur ce site, car il donne du grain à moudre à ceux qui disent « vous voyez des conspirations partout », les films américains (gros budgets) sont toujours à la gloire de l’amérique où ne seraient pas, ce n’est pas nouveau. Ils ratissent large sur ce film chacun s’identifiera tant les thèmes sont multiples et chargés. La phrase « quand on veut les ressources d’un peuple on commence par en faire un ennemi » est quand même sans équivoque…
@bluerider
\ »le film AVATAR est une apologie du recours à la guerre comme moyen de se libérer. \ »
Et alors ?
Et est-ce surprenant que Avatar soit un film de guerre ? à Holywood, il en sort 1 par semaine de film avec une guerre. Oui, on peut le dénoncer mais ce n\’est pas le propre \ »du film AVATAR\ ».
Je résume :
Dans ce film, les américains viennent envahir un territoire pour ces ressources (c\’est sans équivoque) et les habitants de ce territoire (et les animaux de la planète) juste après des bombardements massifs décident de se défendre au moment où arrive le 2ème bombardement. Est-ce que ceci est \ »une apologie du recours comme moyen de se libérer\ » ou une \ »apologie du recours à la résistance contre l\’opression voir l\’extermination\ » ? Dans tous les cas, dans la situation présenté par le film, je ferai de même, je rentrerai en résistance tout comme on le fait un peu dans notre mouvement.
Non franchement ici, Azim à complètement raison tout comme Bob, François, AC, Yoyo269, Kikujitoh et d\’autres qui ont vu le film. On peut penser ce qu\’on veut de ce film : oui c\’est une grosse production américaine, oui c\’est une production Fox News, oui c\’est un film de guerre, oui le scénario est bidon.
Ok, on peut dire ce qu\’on veut de ce film, on peut cracher dessus mais c\’est pas une raison pour donner son béni oui oui à une critique qui dit vraiment n\’importe quoi car c\’est bien le cas et les nombreux lecteurs de ce blog l\’ont fait remarqué avec force.
Je ne suis pas pour autant pour la suppression de cet article. Un article publié doit rester même si c\’est une erreur de l\’avoir publiée. Et comme beaucoup, je dois être désolé de réagir négativement face à cette publication car 99% des articles de ReOpen911 représentent une grande bouffée d\’air frais pour moi.
En plus cet article est pertinent sur un autre point : il montre comment on peut écrire \ »n\’importe quoi\ » et surtout l\’opposé de la réalité dans le Monde. C\’est peut-être ainsi qu\’il faudrait l\’introduire.
@Blue Rider
Il aurait été intéressant de nous préciser quel autre moyen il existe pour se libérer quand un peuple est agressé, spolié, exploité, réduit à l\’esclavage … A part la lutte par les armes, c\’est quoi le moyen ? Le pacifisme ? Ne pas se battre c\’est faire le jeu des oppresseurs, c\’est de la lâcheté de ne pas se défendre et défendre les siens. S\’il existait un autre moyen \ »civilisé\ » de résister à une agression armée il faut le préciser.
La question qui se pose n\’est pas se savoir si on doit résister à l\’envahisseur brutal, mais de savoir comment le peuple de cet agresseur a laissé se développer dans son propre pays une force belliqueuse qui ne représente pas ses intérêts mais celui seulement d\’une minorité cupide.
Le peuple agressé lui, doit évidemment de défendre.
Pour en revenir au film, je pense, comme beaucoup, qu\’il ne faut pas chercher une interprétation au 36ème degré et ne retenir que les messages simples qui y sont délivrés au 1er degré. Je trouve puéril de reprendre les propos d\’un quelconque prof de philo en manque de reconnaissance et qui ne cherche qu\’à se faire remarquer. Laissez cela au Monde et recentrez-vous sur votre sujet le 11/09 : vous y gagnerez en crédibilité. Et puis il en marre de ces mecs super intelligents qui savent trouver le sens caché de toute chose et viennent nous asséner leurs leçons, à nous pauvres naïfs, qui savons rien voir.
Une autre critique ici.
Article lu dans lEuromag (ad. ci jointe), rédigé par G. Beyney
http://www.leuromag.com/Avatar-retour-sur-un-succes-cinematographique-sans-precedent_a1570.html?preaction=nl&id=13485532&idnl=63247&
Extrait de l’article, qui après décryptage du film , conclue :
« Les faces cachées d’Avatar ! »
« A Hollywood, ce n’est pas tant le succès du film que l’on met en avant, mais plutôt son message politique. Un message qui suscite des critiques de toute part de la classe politique Américaine mais aussi de plusieurs intellectuels du monde entier en raison de son orientation antiaméricaine et antimilitariste. James Cameron reconnait d’ailleurs bien que son chef d’oeuvre est politique sans toute fois reconnaitre son orientation. Ce n’est pas l’avis de John Pofhoretz, critique au « Weekly Standard » qui pense qu’ « Avatar » demande au public « d’approuver la défaite des soldats Américains face à une insurrection ». Pour Michel Medved, » le film glorifie la trahison. Les spectateurs applaudissent quand les soldats Américains sont tués. »
D’autres vont encore plus loin en affirmant qu’Avatar métamorphosait » l’antiracisme en communautarisme ». Un film qui spécule sur la guerre en Irak et un nouvel ordre écologique où le spectateur pris par les sentiments par la beauté visuelle, voit l’exploitation d’un peuple par un autre à la technologie avancée. Un peuple supérieur malgré tout chassé. Le film valorise enfin « l’authenticité d’une civilisation violente, raciste et conservatrice. »
Comme quoi, chacun voit midi à sa porte. Mais, aux dires mêmes du réalisateur et de ses détracteurs l’intention politique y est. Laquelle ? Au delà de ses prouesses techniques, ce film est tout, sauf anodin.