Vol 253: Obama va-t-en guerre malgré le témoignage obstiné (bientôt désespéré) de Kurt Haskell
Selon le président Obama, c’est bien l’organisation al-Qaïda qui est l’instigatrice de l’attentat à la culotte piégée qui visait le vol 253 reliant Amsterdam à Détroit. Peu importe si des signaux susceptibles d’alerter les services de sécurité des États-Unis sur la dangerosité d’Umar Farouk Abdulmutallab avaient été fâcheusement ignorés par les mêmes services pourtant dûment informés.
Et peu importe surtout, l’insistance de Kurt Haskell, cet avocat qui se trouvait dans l’avion, qui réaffirme avoir vu quelqu’un aider le terroriste à franchir sans trop d’encombres les contrôles douaniers à l’aéroport d’Amsterdam en faisant intervenir le prestataire en matière de sécurité de l’aéroport.
Haskell ne se voit pas comme un conspirationniste (il ne se rend d’ailleurs pas compte qu’il est en train d’élaborer une théorie du complot); il ne comprend tout simplement pas que son témoignage ne soit pas pris en compte et aussi qu’on l’ait laissé, ainsi que les autres passagers, peut-être à la merci d’une autre explosion, soit dans l’avion lui-même, soit dans l’aérogare où les passagers étaient confinés.
Parce que ce jour-là, il y a eu deux arrestations et non une seule…
Maintenant, je pense que Haskell devra méditer sur "le pot de terre et le pot de fer," c’est-à-dire sur le poids de la vérité de sa parole opposé à celui de la machine de propagande qui parle par grands organes de presse et politiciens interposés. Car si Haskell ne s’est pas exprimé sur un média marginal (c’est-à-dire qu’il s’est exprimé sur un site web qui a pignon sur rue, n’est ni conspirationniste, ni cryptocommuniste ou que sais-je encore), sa parole n’a pas eu l’opportunité d’être reprise par d’importants médias écrits ou audiovisuels.
Les choses pourraient changer, mais il sera de toute façon trop tard: le Yémen et al-Qaïda ont été pointés du doigt comme l’Irak l’a été hier par la machine politico-médiatique des États-Unis.
Par Djazaïri sur son blog
Kurt et Lori Haskell
Kurt Haskell, le passager du vol 253 : "J’ai reçu une visite du FBI"
par Aaron Foley
MLive.com (USA) le 31 décembre 2009
Traduit de l’anglais par Djazaïri
Suite à une visite d’agents du FBI concernant un témoignage oculaire présenté d’abord sur MLive.com, l’avocat Kurt Haskell, de Buffalo, dans l’État du Michigan, a décrit cette visite dans la section commentaires de Mlive.com ce mercredi 30 Décembre.
Haskell et son épouse Lori étaient à bord du vol 253 quand Umar Farouk Abdulmutallab a, présume-t-on, tenté de détruire l’avion. Ils disent qu’un autre homme a essayé d’aider Abdulmutallab à embarquer dans l’avion à Amsterdam.
Haskell a rédigé deux billets détaillés. Voici la première partie :
Aujourd’hui est la deuxième pire journée de ma vie après le 25 décembre 2009 [jour de la tentative d'attentat]. Aujourd’hui, j’ai réalisé que mon propre pays me mentait ainsi qu’à tous mes compatriotes. Je m’explique.
Depuis que je suis descendu du vol 253, je répète ce que j’ai vu dans la zone des douanes américaines. Spécifiquement, 1 heure après notre sortie de l’avion, des chiens renifleurs d’explosifs sont arrivés. Pendant tout ce temps, tous les passagers avaient leurs bagages à main avec eux. Quand les chiens renifleurs sont arrivés, un chien a trouvé quelque chose dans le bagage d’un homme de type indien [d'Inde] âgé d’une trentaine d’années.Ce n’est pas l’homme "bien habillé" dont j’avais parlé. J’évoquerai cet homme en parlant de "l’homme en orange." L’homme en orange s’est trouvé tout le temps à environ 6 mètres de moi jusqu’à ce qu’il soit emmené pour être fouillé et interrogé dans une pièce voisine. À ce moment-là, il n’était pas menotté. Quand il est sorti de la pièce pour être emmené, il était menotté. À ce moment-là, un agent du FBI est venu devant le reste des passagers et a dit ce qui suit (citation approximative) "Vous allez tous être transférés dans un autre secteur parce que celle-ci n’est pas sûre. Je suis certain que beaucoup d’entre vous ont vu ce qui vient de se passer (faisant référence à l’homme en orange) et sont assez intelligents pour lire entre les lignes et comprendre." Nous avons alors quitté la zone de récupération de bagages et marché dans un long couloir. Pendant tout ce temps et jusqu’à notre sortie de la zone douanière, personne à moins d’être un membre de la police ou un passager de notre vol n’a été autorisé à accéder à la zone de notre terminal (voire même tout le terminal). Le FBI était si inquiet pendant cette période que nous n’avions pas le droit d’utiliser les toilettes sans être individuellement accompagnés par un agent du FBI, nous n’étions pas autorisés à boire ou à manger, ni à envoyer des textos ou à appeler quiconque. J’ai répété cette même histoire ces cinq derniers jours. Le FBI a, depuis notre atterrissage, affirmé qu’un seul homme avait été arrêté pour l’attentat contre l’avion (contredisant ma version). Cependant, plusieurs autres passagers se sont manifestés ces derniers jours, ont soutenu mes affirmations et mis la pression sur le FBI et la police des frontières pour qu’ils disent la vérité. Plus tôt dans la journée, j’ai entendu deux différents journalistes dire qu’un service fédéral (le FBI ou la douane) admettait désormais qu’un autre homme avait été placé en rétention (et sera détenu pour une durée indéterminée) vu que notre avion s’est posé pour des "raisons relatives à l’immigration." (règles d’entrée sur le territoire) Notez que cet homme a été placé en "rétention" et non "arrêté", ce qui est un charmant stratagème du FBI pour distordre la vérité sans mentir.
Juste une question, se pourrait-il que cet homme en orange soit dépourvu de passeport ?
Cependant, quelques heures plus tard, la police des frontières a changé à nouveau sa version des faits. Cette fois, M. Ron Smith, des douanes, affirme que l’homme qui a été interpellé "a été placé en détention, mais déclare à la presse que cette personne était passagère sur un autre vol." M. Ron Smith, vous prenez les Américains pour des imbéciles. Voyons un peu la plausibilité de cette histoire (après que vous l’ayez modifiée à deux reprises). Pour admettre la véracité de votre version, nous devons croire que :
1. Le FBI et la douane laissent des passagers d’un autre vol se mêler aux passagers du vol 253 alors que la plus importante enquête depuis huit ans est en cours. J’ai déjà signalé qu’aucune personne qui n’était pas un passager ou un membre des forces de l’ordre ne se trouvait dans notre secteur pendant tout le temps où nous avons été retenus par les douanes.
2. Le FBI et la douane, tout en retenant les passagers du vol 253 dans le cadre de ce qui est peut-être la plus importante enquête depuis la dernière attaque terroriste [septembre 2001],et malgré qu’ils n’aient laissé aucun passager du vol 253 manger, boire, passer un appel ou utiliser les toilettes, laissent les passagers des autres vols piétiner la zone au risque de contaminer des indices.
3. Il faut croire à ce qui précède (1 et 2) en dépit du fait que pendant ce temps, aucun des autres vols n’a autorisé les passagers à débarquer des avions et que ces derniers ont tous été bloqués sur les pistes pendant au moins la première heure de notre période de rétention.
4. Il faut croire que l’homme qui se trouvait à 6 mètres de moi depuis notre entrée aux douanes venait d’un mystérieux avion qui n’a jamais atterri, a fait débarquer ses passagers et laissé cet homme se faufiler dans notre groupe de passagers en dépit d’une sécurité extrêmement renforcée à ce moment-là (c.-à-d. on ne pouvait même pas boire).
5. Le FBI et la douane amenaient de mystérieux passagers venus d’autres vols dans le secteur où on nous retenait pour contaminer les indices et permettre des discussions avec les suspects du vol 253, ou encore pour permettre l’échange de bombes, d’armes ou d’autres dispositifs entre les mystérieux passagers des autres vols et ceux du vol 253.
Sérieusement M. Ron Smith, jusqu’à quel point prenez-vous les Américains pour des idiots ?
La troisième version de M. Ron Smith est une plaisanterie absolument improbable. Je vous encourage, M. Ron Smith, à débattre publiquement avec moi où et quand vous voudrez pour que le peuple américain voie qui est crédible et qui ne l’est pas.
Je pose la question, cette version n’est-elle pas plus plausible :
1. La police des frontières et le FBI ont réalisé avoir merdé et ne veulent pas reconnaître avoir laissé les passagers du vol 253 pendant 20 minutes sur le tarmac dans un avion où se trouvait une bombe.
2. La police des frontières et le FBI ont réalisé avoir merdé et ne veulent pas reconnaître avoir laissé les passagers du vol 253 dans la zone de douanes pendant 1 heure avec une bombe dans un bagage à main
3. La police des frontières et le FBI ont réalisé que l’homme en orange renvoie à quelque chose de plus vaste que la théorie du terroriste isolé qu’ils défendent.
M. Ron Smith, je vous encourage à sortir de votre petit bureau et à venir avec une version 4 plus crédible de votre histoire.
Haskell a poursuivi ses commentaires dans un autre billet sur MLive.
Ces cinq derniers jours, j’ai relaté mon histoire sur "l’homme bien habillé." Pour ceux qui n’ont pas lu mon témoignage, il implique un "Indien" élégamment vêtu qui négociait avec un agent du comptoir d’embarquement pour laisser un supposé "réfugié soudanais " (le terroriste) monter dans le vol 253 sans passeport. Je n’ai aucune idée de comment les choses se sont goupillées sauf à constater que le soi-disant "réfugié soudanais" a embarqué par la suite dans mon vol et qu’il a essayé de le faire sauter et de me tuer. A aucun moment mon récit ne laissait entendre, où même considérait comme important, le fait que le terroriste dispose ou non d’un passeport. L’important dans mon récit était et reste la tentative (réussie apparemment) par le complice d’un terroriste, présentant toutes sortes de caractéristiques de nature à donner l’alerte, de contourner les procédures normales de vérification de passeport à l’embarquement à Amsterdam. En passant, les services de sécurité d’Amsterdam se sont manifestés l’autre jour pour admettre que le terroriste n’avait pas eu à "passer par les procédures normales de contrôle de passeport."
Messieurs des services de sécurité d’Amsterdam, S.V.P., expliquez à l’opinion américaine ce qu’est une "procédure norme de contrôle de passeport à l’embarquement."
Voyez-vous, le FBI voudrait que l’opinion américaine pense que ce qui était important était de savoir si le terroriste avait effectivement un passeport.
Réfléchissez-y sérieusement. On a un auteur d’attentat suicide qui se trouvait récemment au Yémen spécialement pour préparer un attentat, que le père a signalé en tant que terroriste, qui était supposé se trouver sur une sorte de liste de terroristes présumés aux États-Unis, et qui savait probablement que les États-Unis étaient au courant de sa dangerosité. Pourtant, il n’est pas passé par la "procédure normale de contrôle de passeport." Qu’est-ce que cela signifie ? Peut-être a-t-il exhibé en coulisse son passeport à une sympathique responsable de la sécurité pour éviter un examen plus précis des signaux d’alerte. Peu importe s’il avait un passeport. Ce qui importe, c’est qu’il ne voulait pas le présenter et, d’une manière ou d’une autre, a évité un contrôle plus serré et "la procédure normale de vérification du passeport." Chaque passeport comporte un code-barre qui peut être scanné pour fournir un tas d’informations sur la personne. Je parie que le contrôle du passeport du terroriste a omis la lecture de son code-barre (qui aurait pu révéler des informations compromettantes sur le terroriste).
Notez S.V.P. qu’il est très facile de vérifier la véracité de mon premier récit sur "l’homme bien habillé." La police hollandaise a reconnu avoir visionné la vidéo où on voit cet "homme bien habillé" dont je parlais. Notez qu’elle n’a pas été rendue publique. Voyez-vous, si mon témoignage est faux, on peut aisément le prouver en rendant publique cette vidéo. Cependant, la preuve de la véracité de mon témoignage pourrait aussi être attestée si je dis la vérité, et je dis la vérité. Il y a une raison pour laquelle nous avons entendu parler de la vidéo, mais ne l’avons pas vue. Autorités hollandaises, "RENDEZ CETTE VIDEO PUBLIQUE !" C’est la plus importante vidéo de ces huit dernières années et elle ne dure peut-être que deux minutes. Montrez l’intégralité de la vidéo et "NE LA TRAFIQUEZ PAS !" L’opinion américaine mérite d’avoir la possibilité d’essayer d’identifier "l’homme bien habillé." Je ne doute pas que si cette vidéo contredisait mon témoignage, elle aurait déjà inondé le web mondial.
Au lieu de la vidéo, nous avons eu une déclaration selon laquelle la vidéo avait été visionnée et que le terroriste avait un passeport. Toutes ces déclarations ont été faites de manière intéressée par le FBI en jouant sur la sémantique et toutes ignorent l’importance de mon premier témoignage sur "l’homme bien habillé." L’important étant que l’homme [le terroriste] a "essayé d’embarquer dans l’avion avec l’aide d’un complice et sans passeport." L’autre point important est que seule la vidéo de surveillance de l’aéroport peut confirmer mon témoignage et qu’elle n’a pas été rendue publique.
Qui décide de l’ordre du jour dans cette enquête et qui n’en décide pas ? Réfléchissez-y pendant une petite minute.
En matière de terrorisme global, international, qui est avec QUI ou contre QUI , aujourd’hui ?
Question on ne peut plus glauque et qui contient en elle-même sa réponse :
(cf. Éric LAURENT, la face cachée du 11/9, p.257 :
« Je n’avais jamais été confronté à une enquête aussi déroutante [...] où les acteurs et témoins de cette tragédie semblaient afficher plusieurs visages, tenir plusieurs rôles.[...]
En 2001, lançant la guerre contre le terrorisme,George Bush affirmait : « Ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous. »
Il aurait mieux fait de déclarer: »Ceux qui sont contre nous sont avec nous. »
Mais tout ceci, bien sûr, ne relève que de l’incompétence… n’est-ce pas Monsieur Obama ? ( très en colère, indeed !)
Pour un avocat, il a l’air de découvrir la vie… Son gouvernement lui ment ?
Essayons d’être optimistes, un de plus qui devrait ouvrir les yeux. Et peut être même les yeux d’autres personnes ?
a relier immédiatement avec le fait que le terroriste était un agent double!!je viens de le voir aux infos ce matin, c’était un membre de laCIA!
question?
tout ne s’est pa passé comme prévu, mais qu’est ce qui n’a pas été prévu? la réaction des passagers
qu’est ce qui a été prévu? la destruction de l’avion
je crois que là il y a possibilité d’une prise de conscience de l’ opinion,!
voyez la réaction d’obama, il critique le manque de prudence des services de sécurité, cela peut signifier plusieurs choses:
soit il n’ose pas tout dévoiler mais marque son opposition par des » je ne tolérerais plus »
sinon îl fait parti du complot : il buffait.
En tout cas ILS se sont plantés, c’est à nous de réagir, et d’en profiter!!
est-ce que j’ai rêvé ou pas?Je me pose sérieusement la question, je suis sur d’avoir vu ce matin à la tv (me souvient pas de la chaine) l’info selon laquelle le terroriste en question aurait été un ancien membre de la CIA..rien vu qui confirmait ça depuis quelqu’un d’autre en a entendu parlé?
@martin
Je pense que tu confonds l’attentat manqué du vol 253 avec l’attentat-suicide, parfaitement réussi quant à lui, qui a entrainé la mort de sept agents de la CIA en Afghanistan le 30 décembre dernier.
C’était effectivement une taupe, envoyée par Al-Qaïda, qui a profité de l’incroyable négligence des membres de l’agence américaine pour se faire exploser dans la base de Khost:
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2010/01/05/en-afghanistan-sept-agents-de-la-cia-tues-par-leur-taupe_1287624_3216.html#ens_id=1191850
Bonsoir à tous ! GROSSE QUESTION A DEUX BALLES : si le pays le plus sécurisé DU MONDE est incapable de prévenir de tout petits attentats foireux à la « culotte explosive » ….Alors ,on est très très mal barrés !! MONSIEUR OBAMA IL NE FAUDRAIT PAS POUSSER LE BOUCHON TROP TROP LOIN !!
Mais quelle est cette société de sécurité a Amsterdam aussi incompétente.
Il semble bien que ce soit la même qu\’a Boston le 11/06/2001, et toujours la même qui sécurisait le metro de Londres.
Que de coincidences…
Mais cet argument est interdit, car personne ne voudrais se voir taxer d\’anti-sémitisme en accusant une société de sécurité israelienne opérant a Boston, Londres et Amsterdam (entre autres).
Dans le courant de la semaine du 1er au 7 février 2010 j’ai regardé une émission sur W9 « enquête criminel » il me semble présenté par Sidonie Bonec. Bref le sujet traitait de la prise d’otages de 1994 par un groupe de terroristes algériens dans un avions d’air france et d’on la fin se solde par l’intervention du GIGN à Marseille.
A la fin du reportage le président du GIGN de l’époque déclare au sujet de petite quantité d’explosif retrouvé dans la semelle des chaussures d’un terroriste après les attentats du 11 septembre après une tentative d’attentat échouée, qu’une petite quantité de n’importe quel explosif ne suffit pas à faire exploser un avions.
je doute donc qu’une foi de plus la quantité présente dans la « culotte » du terroriste d’Amsterdam soit suffisante ce qui pourrait laisser soupsoné une mise en scène surtout si ce même groupement terroriste à réussis à mettre au point des détournements d’avions le 11 septembre.
Précisons que le président du GIGN de l’époque et spécialiste en explosif il connait donc sont sujet et je ne pense pas qu’on puise mettre en doute ces propos.