L’armée déploie une unité de combat aux USA en prévision de possibles troubles civils
Par Bill Van Auken, paru sur Bellacio.org le 29 Septembre 2008.
Pour la première fois dans leur histoire militaire, les États-Unis déploient une unité militaire de combat en service actif pour une mission à plein temps à l’intérieur du pays, celle d’intervenir en cas d’urgence, y compris en cas de potentiels troubles civils.
Dès le 1er octobre, la "First Brigade Combat Team" de la Troisième Division sera placée sous le commandement de l’Armée du Nord, une composante du "Pentagon’s Northern Command", (NorthCom), qui a été créée à la suite des attaques terroristes du 11 septembre 2001, avec pour mission de défendre le sol américain et de faciliter le travail des autorités fédérales et locales.
L’unité dite des "Raiders", est connue comme étant l’une des plus aguerries et des plus sanguinaires. Elle a passé presque trois des cinq dernières années déployée en Irak, dirigeant l’assaut sur Bagdad en 2003 et effectuant le combat au porte-à-porte pour l’éradication de la résistance dans la ville de Ar-Ramadi. C’est la première unité de combat à avoir été envoyée en Irak trois fois de suite.
Tandis que des unités en service actif ont précédemment été employées dans des missions provisoires, comme celles déployées à la Nouvelle-Orléans et qui avait été drastiquement placée sous la Loi martiale à la suite de l’ouragan Katrina, on remarque que c’est la première fois que l’on a confié à une unité militaire de combat une mission pour laquelle l’ensemble du territoire américain constituerait sa « zone d’intervention »
Les déclarations officielles du Pentagone ont souligné le rôle d’unités spécialisées dans une réponse potentielle à une attaque terroriste sur le territoire des États-Unis. Le général George Casey, Chef de l’État-Major de l’Armée de Terre a suivi un exercice de formation la semaine dernière impliquant environ 250 membres de l’Unité, à Fort Stewart, en Géorgie. Le but de l’exercice, selon le « Army’s Public Affairs Office », était de déterminer comment les troupes «&bbsp;pourraient mener des recherches, effectuer des missions, intervenir sur des accidents, et décontaminer des gens après une attaque nucléaire catastrophique dans le sanctuaire national ».
« Nous sommes en guerre avec un réseau mondial extrémiste qui ne cède pas », a déclaré Casey aux soldats. « J’espère que nous n’aurons pas à l’employer, mais nous avons besoin d’une force de réaction ».
Cependant, la mission assignée aux 4000 soldats de la « First Brigade Combat Team » ne consiste pas simplement à sauver des victimes d’attaques terroristes. Un article qui est paru au début du mois dans « Army Times » ("Brigade homeland tours start Oct. 1"), une publication qui est largement lue dans les milieux militaires, dépeint une image différente et bien plus sinistre.
« On pourra faire faire appel à eux en cas de troubles civils et pour contrôler les foules » déclare l’enquête du journal. Elle cite le commandant de l’unité, le Colonel Robert Cloutier, qui annonce que les soldats du BCT seront formés à l’utilisation du premier « package de campagne non létal ». Ces armes, déclare l’article, sont « conçues pour soumettre des individus indisciplinés ou dangereux sans les tuer ». Le package comprend des balles à grenaille, des boucliers, des tonfas et de l’équipement pour la mise en place de barrages routiers.
Il apparait que dans une des phases de la formation pour le déploiement à l’intérieur des États-Unis, les soldats ont reçu l’ordre d’évaluer cet équipement non létal les uns sur les autres.
« J’ai été le premier élément de l’équipe à être « tazé » a déclaré Cloutier à l’ « Army Time ». Il a décrit les effets du « Tazer » comme « une secousse musculaire qui se répète dix fois dans tout le corps ».
La remarque du Colonel suggère que dans leur préparation pour une intervention intérieure, les soldats de base seront aussi « tazés » à l’entraînement. L’objectif et l’effet brutalisant d’un exercice de formation si macabre mis en vigueur au sein même des troupes seraient de les rendre insensibles à la douleur et à la souffrance que l’on peut infliger sur la population civile en employant ces mêmes armes « non létales ».
Selon des militaires cités par l’« Army Times », le déploiement de troupes régulières aux USA, qui débute avec la « First Brigade Combat Team », est destiné à devenir permanent avec différentes unités qui effectueront des rotations sur une base annuelle.
Dans une interview en ligne avec des journalistes au début du mois, des officiers du « NorthCom » ont demandé quelles étaient les implications du nouveau déploiement par rapport au « Possee Comitatus Act », une Loi datant de 230 ans qui interdit l’utilisation de forces militaires américaines pour des buts de maintien de l’ordre au sein des États-Unis.
Le Colonel Lou Volger, le chef des futures opérations du « NorthCom », a essayé de minimiser le rôle de ces interventions, mais a ajouté : « Nous composerons avec l’application de la Loi pour comprendre la situation et nous serons vigilants concernant les dérives potentielles ».
Volger a reconnu l’évidence : la « First Brigade Combat Team » est une force militaire ; mais il essaye d’écarter la probabilité qu’elle jouerait un rôle militaire. Elle comprend des « forces pour la sécurité » a-t-il dit, « donc on pourrait les appeler Forces de Sécurité ; mais notre rôle consiste simplement à établir notre présence et à nous assurer que nous pouvons préparer et exécuter nos propres missions ».
Le Lieutenant Colonel James Shores, un autre officier du « NorthCom », a fait chorus : « Disons que même s’il y avait un scénario impliquant une perturbation de caractère civil, même à ce point, il faudrait une directive présidentielle pour qu’il arrive ce que vous suggérez ».
Indépendamment du fait d’attendre que se déclenche une telle intervention, le Colonel Cloutier et ses troupes se préparent clairement dans ce but avec leurs travaux pratiques dans l’utilisation des moyens « non-létaux » de répression.
En dépit de la forte sensibilisation des officiers de haut rang sur cette question, la réalité est que l’intervention des militaires dans les affaires intérieures s’est brusquement développée ces derniers temps, résultat de l’engagement des États-Unis dans les deux guerres de style colonial menées à l’étranger et qui leur a donné un rôle disproportionné dans la vie politique américaine.
L’administration Bush a travaillé pour démolir toutes les barrières s’opposant à l’utilisation des militaires dans le cadre d’une répression intérieure. Ainsi, dans le projet de loi 2007 sur le Pentagone, elle a inséré un amendement à la loi du « Possee Comitatus » permettant un déploiement militaire intérieur en cas de catastrophe naturelle, d’attaque terroriste ou « d’autres conditions dans lesquelles le Président décide que la violence intérieure est arrivée à un niveau tel que les fonctionnaires ne peuvent plus maintenir l’ordre public ».
Cette mesure a accordé au Président de nouveaux pouvoirs lui permettant d’imposer la Loi martiale en déclarant « un cas d’urgence publique » et ce, pour pratiquement n’importe quelle raison. Il pourra ainsi déployer des troupes n’importe où aux États-Unis et prendre le contrôle des unités de la Garde nationale basées dans les États sans le consentement des Gouverneurs et ce, pour « pallier les désordres publics ».
La mesure a été par la suite abrogée en 2008 par le Congrès comme faisant partie d’une militarisation de la législation par les militaires, mais l’intention demeure. Étant donnés les larges pouvoirs revendiqués par la Maison Blanche au nom du « Commandant en chef » dans une guerre mondiale aux « Terroristes » pour suspendre l’ « Habeas corpus », espionner ses propres concitoyens et utiliser la torture, il n’y a aucune raison de croire qu’il respecterait des restrictions légales contre l’utilisation de l’armée dans un usage domestique.
On pourra faire la remarque que le déploiement de troupes américaines de combats « comme une réponse fédérale dans des cas d’urgence naturelle ou synthétique et de désastres », selon les termes de l’« Army Times », coïncide avec l’avènement du plus grand désastre économique et financier depuis la Grande Dépression des années 1930.
Justifié comme une réponse aux menaces terroristes, le but réel de l’utilisation d’unités militaire à l’intérieur des frontières américaines n’est pas une réponse aux événements du 11 septembre 2001 ou à la crainte qu’ils se répètent. C’est plutôt la mobilisation intérieure des forces armées comme une réponse de l’« Establishment dirigeant » à une menace croissante d’instabilité politique.
Dans les conditions d’approfondissement de la crise économique, l’abîme social sans précédent séparant d’une manière obscène le monde du travail du pays d’une riche élite financière, devient non durable dans la structure politique existante.
Traduct Gilong pour Bellacio, adapté par SpotlessMind pour ReOpenNews.
Va peut être falloir arrêter avec l’entretient de la paranoïa … Aux states, le principe de ceux qui ont le pouvoir est de faire peur au peuple pour le forcer à accepter de réduire ses libertés.
Est-on obligé pour faire passer nos arguments d’employer le même genre de procédé ?
……………………………..DICTAT………………………………
L’histoire, la guerre contre les nazis, et aucune leçon tirée jusqu’à présent ! Ce n’est certainement pas l’armée qui pourra contenir les foules .Par contre eux sont susceptible de se faire massacrer, et lors du printemps de Pekin, les soldats ne s’y sont pas laissé berné : ils ont cédé face à la pression publique
Comment détourner la défense militaire contre les gouvernements corrompus ? En aidant les soldats à ouvrir les yeux?
Autre question, rien à voir, j’ai remarqué que la lettre de tolérance sur l’amalgame judaïté et sionisme d’un des journalistes de reopen a disparu…Pour quelle raison ? Reopen n’a pas reçu de menaces tt de même…
Oui ! Ou est passé l’article sur l’amalgame antisémite / anti-sionniste ???
Ou ?
S’autocensurer, c’est déjà renoncer.
On ne peut admettre sur le site pour la vérité sur le 911, qu’à notre tour nous censurions toute information qui pointe en direction des services secrets israéliens, que nous censurions toute dénonciation légitime de l’idéologie sioniste, qui n’est rien d’ »autre qu’une idéologie coloniale, antisémite et fondamentalement raciste.
Céder aux chantages et menaces d’où quelles viennent, serait se rendre aux menteurs, pour qui la censure et la calomnie sont les seuls arguments.
C’est vrai, où est passé l’article? Je voulais justement le faire lire et l’enregistrer dans mes archives, et je ne me souviens même plus de l’auteur…
*l’on aura quand meme compris que lorsque l’amérique s’attaque à un pays c’est qu’elle aura au préalable pris toute la mesure de celui-ci:l’amérique s’attaque en général à des pays trés faibles ou trés affaiblis et finalement le probleme n’est pas l’amérique mais bien l’ordre mondial car il n’y a jamais de puissance qui ose s’interposer à cette puissance abominable;si les américains veulent encore faire partie de la race humaine ils doivent tous quitter l’amérique!!!
Faut dire que cette lettre n’est vraiment pas politiquement correcte vis à vis du MOSSAD, DGSI, CIA …….
« I am a most unhappy man. I have unwrittingly ruined my country. A great industrial nation is now controlled by its system of credit. We are no longer a government by free opinion, no longer a government by conviction and the vote of the majority, but a government by the opinion and duress of a small group of dominant men »
- Woodrow Wilson 1919 , twenty-eighth President of the United States.
http://fr.youtube.com/watch?v=3ueEfRXZCVA
Wilson était lucide et honnête tout comme Eisenhower dont la mise en garde sur le pouvoir néfaste du complexe militaro industriel est beaucoup plus connu que la précédente citation de Wilson.
« Eisenhower warns us of the military industrial complex » :
http://fr.youtube.com/watch?v=8y06NSBBRtY
L’article d’Alain Benajam peut être lu ici :
http://www.voltairenet.org/article158192.html
J’ai retiré (provisoirement?) l’article car malgré sa force et sa sincérité, il nous semble finalement utile qu’il soit accompagné d’un commentaire.
Car s’il dénonce avec justesse l’amalgame dont nous, mouvement pour la vérité sur le 11/9, sommes victimes, il fait lui-même un amalgame maladroit (bien que j’en soit persuadé involontaire)
- entre « Anglo-saxons » et néoconservateurs
- entre « sionisme » (dans sa définition la plus large) et le sionisme radical et colonialiste pratiqué par l’Etat d’israël aujourd’hui.
Je suis d’accord que l’auteur explique bien quelle est sa position: il n’est pas pour la disparition de l’Etat d’Israel, mais pour la disparition du régime d’apartheid. Mais les imprécisions mentionnées ont fait que l’article a parfois été mal perçu et mal accueilli.
Mais c’est là tout l’intérêt! Des idées qui sont (parfois partiellement, parfois entièrement), mal perçues ou mal accueillies. Ca permet de clarifier les idées, trier, évoluer, débattre!. Sinon on stagne. L’être humain est imparfait, ces écrits aussi. Mais s’ils sont pertinents…
En passant, du super bon boulot sur ce site!
Petite préçision et correction pour mon message précédent :
Despite these warnings, Woodrow Wilson signed the 1913 Federal Reserve Act.
A few years later he wrote:
« I am a most unhappy man. I have unwittingly ruined my country. A great industrial nation is controlled by its system of credit… »
unwittingly (au lieu de unwrittingly) : sans le vouloir.
« Résister se conjugue au présent » disait Lucie Aubrac :
Le taser, arme paralysante « non-létale », est un pistolet qui tire 2 dards métalliques de 5 mm reliés à un fil électrique. La victime reçoit alors une décharge de 1500 volts dosée à 2 milli-ampères qui peut être renouvelée au besoin. Sous le choc de cette décharge, la communication entre les neurones et les muscles est interrompue pendant 5 secondes. La personne s’effondre au sol, incapable de bouger, ce qui permet aux policiers de la menotter facilement.
« Depuis juin 2001, plus de 150 personnes sont mortes aux États-Unis après avoir été touchées par une arme incapacitante – l’année 2005 ayant fait à elle seule 61 victimes -, et les chiffres continuent de croître. La plupart des personnes décédées avaient reçu des décharges multiples ou prolongées. Bien que dans la plupart des cas le décès ait été attribué à des facteurs autres que l’utilisation d’un taser, tels qu’une lutte violente ou un « délire actif » associé à la consommation de stupéfiants, dans 23 cas, le coroner a mentionné l’utilisation du pistolet paralysant comme cause ou cofacteur du décès. (…)
Le taser : arme non létale ? En tant qu’infirmière j’en doute absolument. Comme on le voit sur ces deux videos suivantes, la victime est parfois atteinte de convulsions, voire de tétanie, surtout quand elle est tasée trois fois de suite, et pour peu qu’elle ait souffre d’arythmie ou d’insuffisance respiratoire, cela peut entraîner un arrêt respiratoire ou cardiaque immédiat.
http://www.syti.net/Taser.html
Le pire c’est qu’ils utilisent aussi une variante « corporelle » du taser à Guantanamo ainsi que dans plusieurs prisons américaines, sous forme de ceinture paralysante télécommandée( « stun belt » ) envoyant une bonne décharge électrique dans le corps des récalcitrants qui la portent… Cette ceinture atrocement douloureuse et humiliante ( les victimes, qui perdent tout contrôle physiologique, urinent et défèquent sur elles-mêmes) est pourtant considérée par Amnisty International et les instances de l’ONU comme un instrument illégal de torture.
Combien de temps, à votre avis, avant que cette « ceinture de contrainte » ne fasse son apparition en Europe ( dont le président de l’Union est ? )
Le fascisme est là et bien là. ..Quelles sont nos armes à nous ?
( Chut…. N’effrayons pas les populations !)
Je comprends de moins en moins quel est l’objet du site reopen… je croyais que c’était le combat pour l’ouverture d’une enquête indépendante sur le 11/9. Mais ça fait deux fois de suite que je vois des articles qui (contrairement à tous les autres articles de la rubrique ‘News’) ne parlent pas directement du 9/11.
* Il y quelques jours, c’était cet article d’Alain Benajam (
http://www.voltairenet.org/article158192.html). Le commentaire de Spotless Mind sur cet article est minimal… confondre Anglo-saxon et Néoconservateur et assimiler tous les sionnistes à des criminels… « involontairement » ? Ah bon ? Quelle maladresse, en effet, dans un plaidoyer contre l’amalgame entre anti-sionniste et anti-sémite !!! Peut-être que ceux qui confondent anti-sioniste et anti-sémite, ou anti-v-o et négationniste le font involontairement, aussi ? Non, j’y crois pas. Il se bat avec les armes de l’ennemi, et ça en fait pas mon ami.
* cet article sur l’armée américaine… contrairement à l’autre, je ne le trouve pas choquant dans son fond ni sa forme, mais… est-ce que ça a un lien direct avec reopen ???
Notez que ces deux articles sont quasi les seuls qui n’ont pas « 11/9″ dans le titre, c’est pas par hasard. Ils sont déplacés. Ils n’ont rien à faire ici, a moins d’avoir par ailleurs la conviction de la culpabilité de tel ou tel groupe.
On peut avoir les opinions qu’on veut sur le sionisme, la politique intérieure US, l’éventuel machiavélisme de telle ou telle agence ou groupe de pression… à titre personnel, je crois que ça se base sur une vision simpliste et puérie des choses … mais surtout: est-ce que c’est vraiment le lieu d’en faire étalage sur le site de reopen ? Objectivement, qu’est-ce que ça apporte comme information sur les événements du 11/9 ?
Pas besoin d’être convaincu de la cupabilité de Georges Bush ou de l’implication du Mossad pour demander une enquête sur le 11 septembre. Vraiment pas, et je crois que c’est un message important. Il n’y a pas besoin de pointer sur qui que ce soit pour demander la réouverture.
Il y a d’autre sites pour ceux qui veulent s’informer ou se défouler sur les scionnistes, les lobbies, les complexe militaro-industriel et la politique américaine. C’est un autre combat (et à mon avis beaucoup plus compliqué que reopen).
Je trouve dommage que la confusion entre les deux combats soit entretenue par le site reopen (qui tend le bâton pour se faire traiter d’anti-américains primaires et de conspirationnistes puérils…).
@Smeagol
Dans l’à propos, il est écrit :
« Ce site a pour vocation de vous proposer une revue de presse sur l’actualité du 11 septembre 2001 et, par extension, de tous les sujets liés à cet événement : terrorisme, nouvel ordre mondial, géopolitique, … »
Le déploiement de soldats US sur leur territoire est une nouvelle manifestation de la politique sécuritaire pour laquelle le 11 Septembre a directement servi de prétexte.
Dénoncer et mettre fin à ces dérives sécuritaires, c’est une des raisons principales pour la réouverture de l’enquète sur le 11 Septembre.
Donc lien fort il y a entre cet article et le sujet qui nous intéresse
@Smeagol
Concernant l’article d’Alain Benajam, à sa lecture je persiste à penser qu’il s’agit seulement d’une maladresse. Il me parait évident, de par son argumentation, que l’auteur dénonce les Etats et ses dirigeants (Etats-Unis, Israël et leurs alliés idéologiques) et non pas les peuples anglo-saxons et israélien. Et ce, contrairement à nos détracteurs dont l’amalgame « volonté de réouvrir une enquête sur le 11/9 = antisémite et négationniste » ne souffre d’aucune interprération possible. Ta réaction à cet article montre que le propos d’Alain Benajam n’était visiblement pas assez clair/rigoureux pour tout le monde. Et c’est pourquoi il a été retiré.
A Cathy des airs, tu as oublié les personnes ayant un pacemaker, les 1 500 volts le grillent ! Et ce n’est pas tout, aux Etats Unis, sont autorisés des systèmes antivols dit « actifs », par décharges électriques de plus de 10 000 volts, pour les voitures, permettant ainsi de sonner l’éventuel voleur s’exitant sur la portière du véhicule . Evidemment, l’ampérage est quasi nul, mais la secousse est extrêmement violente ; pour peu qu’on soit donc malade cardiaque ou autre, c’est l’équivalent de la chaise électrique sans procès .
Merci pour cet article que je juge effectivement très en lien avec ce qui nous occupe l’esprit.
Egalement les commentaires comme sur la déscription des effets du taser …
En taekwon-do le port du casque est devenu obligatoire non afin d’amortir un coup de pied à la tête mais parce qu’en cas de KO à la tête il faut protéger celle-ci lors du contact avec le sol !
De là on comprend fort bien pourquoi le taser est une arme dangereuse.
Ce qui est bon et obligatoire en sport pour notre gouvernement ne l’est donc plus lorsqu’il s’agit de neutraliser des individus. Du grand « n’importe quoi » venant d’Amérique, of course…
Smeagol dit : « Il y a d’autre sites pour ceux qui veulent s’informer ou se défouler »
POur l’instant le seul qui se défoule sur Reopen c’est Smeagol. Les choses étant complexe et imbrriguées, l’intelligence ne saurait se satisfaire des limites étroites d’un sujet.
Vouloir censurer les analyses qui impliqent la participation des sionistes dans le terrorisme du 911, c’est vouloir défendre les actions terroristes des sionistes.
Quant aux sionistes, ce sont de vils usurpateurs racistes de la religion juive, et ce depuis Herzl. Ce dernier a cherché à nouer des alliances avec les pires des régimes pogromistes, comme le Tsar Nicolas II, afin de contraindre les juifs à quitter l’Europe.
Ces successeurs ont noué des alliances avec le parti nazi dès 1933, afin de réduire à néant les assimilationnistes et les rabbins opposés aux sionistes.
Hannah Arendt in Eichman à Jérusalemen à dénoncé la collaboration des sionistes avec Hitler. En 1944, le médecin sioniste, Kastner, agissant au nom du congrès juif mondial, organisa la déportation dans les camps de concentration , de 400 000 juifs hongrois, en échange de l’expédition en Palestine de 1200 sionistes considérés comme l’élite destinés à batir le futur Etat sioniste.
Les judenrat (conseil juif), sionistes, furent chargés d’organiser la déportation partout en Europe de millions de juifs. Le rôle des Judenrat était d’assurer le bon cheminement des juifs dans les camps.
Ce sont les sionistes allemands qui revendiquèrent le port de l’étoile jaune
Ainsi, le but des sionistes étati de faire la démonstration que les juifs ne pouvaient rester en Europe et que l’entreprise de colonisation de la Palestine restait la seule solution.
Voici quelques exemples de cette collaboration nazi-sioniste :
La circulaire de la Wilhelmstrasse indique:
» les objectifs que s’est donnée cette catégorie (de Juifs qui s’opposent à l’assimilation et qui sont favorables à un regroupement de leurs coreligionnaires au sein d’un foyer national), au premier rang de laquelle se trouvent les sionistes, sont ceux qui s’écartent le moins des buts que poursuit en réalité la politique allemande à l’égard des Juifs « .
Source: Lettre circulaire de Bülow-Schwante à toutes les missions diplomatiques du Reich. N° 83, 28 février 1934.
» Il n’y a aucune raison, écrivait Bulow-Schwante au Ministère de l’Intérieur, d’entraver, par des mesures administratives, l’activité sioniste en Allemagne, car le sionisme n’est pas en contradiction avec le programme du national-socialisme dont l’objectif est de faire partir progressivement les Juifs d’Allemagne. »
Source: Lettre no Z U 83?21. 2818 du 13 avril 1935.
Reinhardt Heydrich, chef des Services de Sécurité S.S:
» Nous devons séparer les Juifs en deux catégories : les sionistes et les partisans de l’assimilation. Les sionistes professent une conception strictement raciale, et, par l’émigration en Palestine, ils aident à bâtir leur propre Etat juif… nos bons vœux et notre bonne volonté officielle sont avec eux. »
( 1935 Das Schwarze Korps, organe officiel de la S.S – ) Source: Hohne. Order of the Death’a Head, p. 333
Circulaire de la Gestapo de Bavière à la police, 28 janvier 1935 :
» les membres de l’organisation sioniste, en raison de leur activité orientée vers l’émigration en Palestine, ne doivent pas être traités avec la même rigueur qui est nécessaire pour les membres des organisations juives allemandes (assimilationistes) « .
Source: Kurt Grossmann, « Sionistes et non-sionistes sous la loi nazie dans les années 30″ Yearbook. Vol. VI, p. 310.
Memorandum du Comité de sauvetage de l’agence juive :
» Devons-nous aider tous ceux qui en ont besoin sans tenir compte des caractéristiques de chacun ? Ne devons nous pas donner à cette action un caractère national sioniste et tenter de sauver en priorité ceux qui peuvent être utiles à la Terre d’sraël et au judaïsme ? Je sais qu’il peut sembler cruel de poser la question de cette façon, mais nous devons malheureusement établir clairement que si nous sommes capables de sauver 10 000 personnes parmi les 50 000 personnes qui peuvent contribuer à la construction du pays et à la renaissance nationale ou bien un million de juifs qui deviendront pour nous un fardeau ou au mieux un poids mort, nous devons nous restreindre et sauver les 10 000 qui peuvent être sauvées ? malgré les accusations et les appels du million de laissés pour compte. »
Source: Memorandum du Comité de sauvetage de l’agence juive. 1943. Cité par Tom Segev. (op. cit)
Voir http://users.skynet.be/roger.romain/ISRAEL_sionisme.htm
En conclusion, les sionistes ont toujours défendu une idéologie raciste et fascisant.
Pour eux la fin justifie les moyens. POur maintenir et poursuivre la colonisation de la Palestine, ils ont toujours utilisé le terrorisme.
des agents du Mossad, donc sionistes, furent arrêtés le 11 septembre 2001 à NY en train de se réjouir de la chute des tours pour être aussitôt transférés par leurs complices du Pentagone, à Israël, et ainsi s’éviter tout procés judiciaire.
Ceux qui résistaient à l’Allemagne hitlérienne étaient-ils tous anti-allemands, détestant de manière « primaire » les habitants de ce pays autant que leurs dirigeants ? Je ne le crois pas…Souvenez-vous des dernières paroles si belles, écrites par Missak Manouchian à sa jeune-femme, avant d’être fusillé au Mont-Valérien par les nazis (L’affiche rouge de Louis Aragon, chantée par Léo Ferré) :
» Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre,..
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand. »
De même, est-ce que dénoncer les crimes commis actuellement par un gouvernement sioniste ( et ses alliés ) en Israël revient à s’en prendre à l’ensemble du peuple juif qu’il prétend représenter ? Est-ce que dénoncer les crimes de guerre mais aussi contre l’humanité, actuellement perpétrés par l’administration Bush y compris dans son propre pays, signifie que nous soyons tous anti-américains ?
N’est-ce pas par solidarité au contraire avec ces peuples que nous tentons de nous extraire des amalgames pour entrer dans le discernement ? ( on pourrait dire la même chose, bien sûr, du gouvernement chinois vis à vis duTibet, ou du gouvernement russe en Tchétchénie,etc.) Ce n’est certainement pas en détournant nos regards que nous arriverons à nous frayer un passage, et je trouve singulier que tant de gens prétendent encore circonscrire le 11/9 à UN problème – détaché de tous les autres – Comme si tout n’était pas lié !
@ Spottless Mind
« Ce site a pour vocation de vous proposer une revue de presse sur l’actualité du 11 septembre 2001 et, par extension, de tous les sujets liés à cet événement : terrorisme, nouvel ordre mondial, géopolitique, …”
OK, autant pour moi, cet article est cohérent avec la ligne éditoriale (dans la catégorie « nouvel ordre mondial », sans doute). N’empèche, relis les autres titres de la rubrique News, c’est le seul qui ne parle pas directement du 11/9. C’est pour ça que je le trouve un peu déplacé. Il n’apporte rien sur l’enquête sur le 11/9.
A titre personel je trouve ce positionnement éditorial maladroit. Tous les sujets liés à « terrorisme, nouvel ordre mondial, géopolitique » … c’est vaste. Et à mon avis ça dilue le débat et ça entretient la confusion, reopen serait plus percutant et moins attaquable en se concentrant sur le 11/9, avec plus d’objectivité et de façon plus neutre. Il vaudrait mieux laissez les trucs borderline aux forums et aux commentaires.
Pour ce qui est de l’article de Benajam, je l’ai re-relu, et je maintiens mes doutes quant au caractère « involontaire » de l’amalgame permanent entre Anglo-saxons/scionistes et criminels.
et surout je vois toujours pas le rapport avec le 11/9…
Rakovski parle d’ « analyses qui impliquent la participation des sionistes dans le terrorisme du 911″. Je ne sais pas trop à quoi il fait allusion… l’article de Benajam ne fait aucune analyse sur le 11/9, il l’évoque à peine. Il dénonce l’amalgame (dont il est victime) entre anti-sionniste et ani-sémite, et il le fait dans un texte qui consiste à fustiger « les anglo-saxons et leurs alliées sionistes ». Le lien avec le 11/9, c’est qu’il a été traité d’anti-sémite parce qu’il soutenu une thèse sur l’implication du mossad dans les attentats. Perso, j’avais jamais entendu parler de ce type avant et je ne sais pas trop ce qu’il a dit, mais s’il écrit des textes comme celui-là, je comprends le problème. Le mec se déclare très clairement anti-sionniste. Et il entretient lui-même (constamment) l’amalgame entre mossad, sioniste radical, sionisme, Tsahal, Israël … Donc, anti-sionniste, ça veut aussi dire « anti-Israël » ? Et par extension « anti-Israëlien », vu que tout Israëlien est par essence sionniste ? Pas forcément surprenant que certains esprits taquins aient poussé l’amalgame jusqu’à « anti-sémite »… en gros, il nous explique qu’il y a deux sorte des juifs : les gentils, comme lui, anti-sionnistes, et les autres, sionnistes, qui sont des criminels. Et il passe son temps à démontrer que les sionnistes sont des criminels. Des sionnistes ont fait des crimes => les sionnistes sont des criminels. Donc, les juifs qui ne sont pas anti-sionniste sont des criminels. Il ne suggère pas que tous les juifs sont des criminels, mais presque.
Exactement la même prose que Rakovski : un discour 90% axé sur « les sionnistes sont des criminels ». Je verrais très bien l’intérêt d’un article sur les indices de l’implication du mossad dans le 11/9, mais c’est pas ça. Là, il s’agit de montrer que les sionnistes, en général, ceux d’il y a 80 ans comme ceux d’aujourd’hui, ceux de russie comme ceux d’allemagne, ceux d’Israël et ceux des US, sont des criminels.
Ce type de discours, je vois pas l’intérêt. Des criminels, il y en a partout, côté israëlien, mais aussi côté américain, côté français, palestinien, allemand, afghan, russe, rwandais, chilien, chinois… de façon générale, l’humanité ne manque pas de criminels. Focaliser sur un pays (ou un groupe), c’est se trouver un bouc émissaire. Les sionnistes sont responsables de tout : même le nazisme, c’est eux, alors le 11/9, tu penses… Les responsables, ce sont des personnes, qui obéissent à leurs intérêts personnels. Dans le cas du 11/9, je doute qu’ils soient tous sionnistes, et c’est pas la question. Leur appartenance présumée à tel ou tel groupe ne fait pas rejaillir leur culpabilité sur le groupe lui même (et réciproquement, pas besoin de condamner le groupe pour condamner des individus qui y appartiennent : pour accuser des agents du mossad d’être impliqué dans les attentats, pas besoins de montrer que les sionnistes ont fait des crimes par le passé).
Des preuves, des indices, et si on en a pas, il me semble plus sage de se consacrer à demander la réouverture d’une enquête.
Des agents du mossad se sont réjouis de la chute des tours, dis-tu ? Combien d’arabes (et de français) l’ont fait ? Ca implique quelque chose sur culpabilité ?
@ Rakovski ( et smeagol )
Merci pour ton analyse très pertinente que smeagol n’a apparemment pas lu jusqu’au bout.
J’ajouterai que l’ONU a dénoncé en 1953 « l’alliance entre le racisme sud-africain et le sionisme » et a qualifié le sionisme, en 1975, de « forme de racisme et de discrimination raciale ».
@ Smeagol
Sais-tu ce qu’est le sionisme ? J’ai des doutes… Tu en discutes comme d’un courant de pensée millénaire tout aussi respectable que les autres… Si tu veux t’intéresser à ce sujet, qui est d’ailleurs directement relatif aux questions soulevées par les thèses alternatives au 11 septembre, je te conseilles de le creuser un peu plus pour te faire une opinion valable. En fait tu veux écarter la question du sionisme car tu ne la connais tout simplement pas. Finalement, tu accuses Alain Benajam de stigmatiser les sionistes mais tu ne sais pas qui ils sont. Malgré ta volonté d’éclaircir la polémique autour du 11 septembre, tu refuses – ou tu ne te donnes pas les moyens – d’effectuer une réelle approche philosophique d’ensemble sur la question.
D’après moi, cette attitude semble se répandre chez les bloggeurs « truthistes » car ils se contentent d’une analyse technique limitée ( et c’est déjà bien de l’avoir fait ! ) sans se poser les questions politiques, sociales, psycho-sociologiques, et philosophiques que soulève ce dossier. En d’autres termes ils sont naïfs.